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20 mai 2022 5 20 /05 /mai /2022 12:30

2022/05/19 - Plateau de Caussols-579-G2

Lever inhabituel très matinal pour les G2 aujourd’hui. Il est vrai qu’il y avait de la route à faire et que les 2 groupes avaient rendez-vous au même départ pour la rando-resto proposée aujourd’hui par Jean. 39 personnes cela fait du monde. Une fois les 2 groupes séparés Jean nous présente la rando, version écourtée de celle faite en 2009, au départ modifié car il aurait fallu faire toute la rando le matin, et non renouvelée jusqu’à ce jour le restaurant étant resté fermé depuis plusieurs années. La randonnée annoncée de 11 kms et 300 m. de dénivelé sera quelque peu réduite.

Nous sommes 19 et Jack sera notre serre-file. Le soleil bien présent commence à chauffer.

Il est 8h50 quand nous partons plein sud direction le col du Clapier. Nous sommes à l’altitude 1134m.

Nous voyons dès notre départ au sommet du plateau de Caussols le radôme où se cache un radar permettant de réguler l'approche des avions pour les aéroports de Nice et de Cannes Mandelieu. Il fait partie du nouveau dispositif de circulation aérienne mis en place depuis le 14 avril 2005.

A un 1er arrêt Jean nous énumère les sommets environnants.

Après le col du Clapier les G2 n’iront pas jusqu’au col du Haut Montet noté en rose sur la photo.

La végétation est magnifique, nous sommes entourés de fleurs multicolores, boutons d’or, petits genêts, valérianes, pâquerettes, hélianthèmes, euphorbes, vulnérables de montagne, muscari en grappe, vélars, iris, orchidées, thym, amélanchiers…  Heureusement qu’il y a « Plantnet » quand il y a du réseau. En voici quelques-unes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un arrêt photo quand certains découvrent en cours de chemin une ammonite.

Nouvel arrêt à l’ombre à proximité d’une doline. Jean en profite pour rappeler ce que c’est :

« L’herbe au creux de la doline est beaucoup plus riche, plus verte, plus abondante que l’herbe qui entoure la doline. Pourquoi ? Parce qu’au creux de la doline, il y a un sol d’argile, alors qu’ailleurs, on a des roches calcaires avec un sol très fin. Comme l’argile garde l’eau (elle est imperméable), c’est une terre plus humide, plus riche, et l’herbe qui y pousse est plus dense que sur le sol voisin. Le calcaire garde moins l’eau (il est perméable), donc l’herbe y est plus sèche, moins abondante. »

puis il nous fait un topo sur « Les lapiez ». Ce sont des fissures superficielles du relief qui résultent de l’érosion des roches calcaires par le ruissellement des eaux qui les dissout, les ronge. L’hiver, l’eau peut geler dans les fissures et faire éclater la roche (gélifraction). Extrait du blog de 2009.

Devant celle-ci nous faisons la photo de groupe.

C’est alors que nous passons devant les ruines d’une maison datée de 1859 que certains «responsables de chantiers » sont allés inspecter.

Arrivés au col du Clapier ou de la Femme Morte (allez savoir pourquoi) à 1257 m d’altitude nous bifurquons à l’est en direction du Haut Montet mais nous nous arrêterons quand nous aurons vue sur mer et les îles de Lérins.

Un oiseau tournoie dans le ciel entre nous et l'Estérel, gypaète barbu pour certains, buse pour d’autres, un point seulement pour la photographe.

Finie la montée. Nous faisons alors demi-tour, repassons par le col du Clapier et partons à l’ouest tout d’abord pour voir une borie auprès de laquelle nous faisons la pause banane.

« Les bories ne servaient pas d'habitations, même si quelques témoignages évoquent que des gens s'en sont servi de refuge lors de la grande Peste de 1720 ou durant d'autres époques troublées.
La borie avait presque exclusivement une vocation agricole. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont des périodes de grands défrichements où de nombreuses terres étaient données à des paysans qui, à condition de la travailler avec assiduité, en devenaient propriétaires au bout de quelques années. Du coup, ces paysans et bergers faisant leur labeur souvent loin de chez eux avaient besoin d'un endroit où déposer leur matériel ou abriter leur bétail par gros temps. Ce sont eux les constructeurs des bories. »


Jean nous parlera ensuite de Caussols :
« A 23 km de la Méditerranée à vol d'oiseau (40 km par la route), le centre du village se trouve à 1130 mètres d'altitude. Au dernier recensement, la population était de 304 habitants en 2020. Il se situe sur un plateau karstique creusé de nombreux avens et grottes. Le plateau est surplombé au sud par la Colle des Maçons (1417 mètres) et le Haut-Montet (1335 mètres), lui-même surmonté par le radar de l'aviation civile visible depuis le bord de mer. Au nord se situe le plateau de Calern (1458 mètres au Signal de Calern) sur lequel se trouve l'Observatoire de Calern et à l'ouest le vallon de Nans où se situe le point bas de la commune (895 mètres). Le plateau de Caussols en lui-même est constitué d'une plaine de rochers au Sud (les Claps) et d'une plaine de prairies et de cultures au centre, traversée par un réseau de ruisseaux se déversant dans l'Embut de Caussols.

Le premier peuplement de Caussols daterait de la préhistoire. On compte une dizaine d'enceintes en pierre sèche que la tradition locale considère comme oppidums et fait remonter à l'âge du bronze. L'on trouve des traces d'occupation d'époque romaine dans certaines de ces enceintes, comme au camp des Laves, au collet de l'Adrech.

Les premiers écrits mentionnant Caussols remontent au XIIe siècle, époque où le village dépendait des Comtes de Provence. Le village est ensuite resté regroupé autour de l'église jusqu'en 1640, époque où il fut incendié. L'habitat s'est ensuite éparpillé sur le plateau en petites exploitations agricoles. Cet habitat dispersé prévaut encore aujourd'hui : les seuls regroupements d'habitations se situent dans un petit centre du village autour de l'église, l'école, la mairie et l'auberge et dans le hameau des Claps à l'Ouest du village.

L'agriculture et l'élevage, qui prévalaient largement jusqu'en 1950 ont fortement régressé depuis, et il ne reste que quelques élevages d'ovins et de caprins, qui limitent la recolonisation du plateau par les pins. (Extraits de Wikipédia)

Puis nous reprenons notre cheminement par un chemin presque plat.

Nous passons devant ce qui ressemble à une borie mais qui semble être un puits

et de nouveau devant une doline près d'une maison aménagée en aire de jeux.

Non loin de là à l'approche de Caussols nous prenons un chemin marqué par un cairn afin d'éviter de marcher sur la route.

Soudain ce sont des effluves qui vont nous conduire à l'auberge devant laquelle, nous attendons au soleil assis sur des pierres ou bancs l’arrivée des G1.

C’est alors que nous allons partager un succulent repas très convivial en commençant par un pétillant au citron confit accompagné d’olives et tapenade, puis nous dégusterons une assiette de crudités et une terrine maison, une blanquette de veau « sucré-salé et lait de coco » avec du riz et des légumes, et un carpaccio d’ananas le tout avec vin rosé, rouge et café, sans compter les chansons d' Anne-Marie.

C'est l'estomac bien lourd que nous quittons le restaurant sous une bonne chaleur. Heureusement qu’il ne reste guère que 2 petits kms sur route pour regagner le parking du départ. Le groupe s'étire malgré tout.

Tout du long nous sommes « ovationnés » par quantité de chiens, des ânes et même ce qui plus inhabituel par une oie à l’abri sous un parasol.

Merci Jean pour cette agréable balade cool mais dans un décor extraordinaire et pour l’organisation de ce succulent repas.

Les photos sont de Michèle, F. Nelli, Jean Bo et Rolande

La semaine prochaine

G1

G2

 

 

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