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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 20:33

2023- 03- 23-  780 - Vallon de La Femme Morte - G1 

 

Ce sont quatorze randonneurs, dont quatre randonneuses, qui se retrouvent au parking de Bargean dans les Maures, quelques kilomètres après la Môle.

L’animateur du jour, Thierry, présente rapidement la randonnée. Il ne faudra pas perdre de temps vu la distance à parcourir: 19,16 kilomètres et 590 mètres de dénivelé - environ …

 

 

Visiblement, l’endroit est prisé car un autre groupe de randonneurs vient de se mettre en marche alors que nous arrivons.

Nous débutons notre marche par une belle piste vers le sud. Le 26 janvier avec Patrick, nous étions partis vers le nord.

 

 

Après un kilomètre et demi d’échauffement et un premier gué sur la rivière Môle, nous attaquons la première grimpette de la journée par un chemin serpentant dans le sous-bois.

Nous rejoignons la piste Domaniale Sud en direction du premier Col, celui du Pommier. Nous referons ce trajet en sens inverse dans l’après-midi.

La piste est belle pour l’instant, large et sablonneuse. Visiblement les forestiers ont bien débroussaillé les abords en prévision des incendies possibles.

La végétation reprend ses droits et nous croiserons toutes les plantes habituelles à la région, cystes, asphodèles, narcisses etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thierry nous fera remarquer une plantation de résineux très discrète. Les plants font à peine une trentaine de centimètres et sont protégés d’un grillage. Une barrière canadienne confirme que nous sommes dans une zone d’élevage.

Après quatre kilomètres de marche nous doublons le groupe vu au départ. Ils font leur pause-banane.

Au cours de cette marche agréable en légère montée, Thierry explique que nous sommes dans le vallon de la Femme Morte et nous longeons le ruisseau éponyme, d’où le nom de la randonnée. Toutefois, très peu d’informations sont disponibles au sujet de ce lieu. Ceci dit, il semblerait qu'en 1910, un berger ait avoué le meurtre d’une femme dont le cadavre avait été retrouvé à cet endroit quelques années plus tôt.

Il explique également que cette randonnée avait été créée il y a longtemps, probablement par Bruno, mais n’avait jamais été faite. C’est donc une première.

Après cinq kilomètres, une pause boisson est aussi l’occasion d’un effeuillage. Nous aurons un kilomètre trois cents de montée jusqu’au col de Landon, la principale difficulté du jour. La bonne nouvelle est que nous y ferons la pause-banane. Heureusement, la piste est bien ombragée.

 

 

Enfin! Il est un peu plus de onze heures et certains crient famine!

 

 

Nous sommes au croisement du tracé d’une prochaine G2 qui prendra des pistes différentes des nôtres.

Le groupe profite d’une belle vue sur le vallon de La Femme Morte et peut voir la piste empruntée récemment ainsi que la Forêt domaniale de Maure. Plus au loin, le sommet de Capedousse nous cache le Lac de la Verne.

 

Une fois tout le monde restauré, le groupe repend sa progression par un sentier étroit, en montée, mais au couvert d’une épaisse végétation et parmi de gros rochers de type karstique.

Arrivés au Pré de Roustant, une belle piste large permet d’accélérer la cadence, mais cela ne durera pas.

 

 

Rapidement, nous retrouvons une piste étroite alternant montées et descentes qui mènera au point culminant de la randonnée, 473 mètres. Thierry nous fait faire un petit détour pour admirer le paysage, mais nous ne nous y attardons pas car des randonneurs y pique-niquent.

 

 

Une nouvelle pause est l’occasion pour Peter de grimper dans le mirador de chasseurs, un peu branlant, d'où il prend une photo.

 

 

 

Il est presque 13 heures quand nous arrivons au Col de Barral pour le casse-croûte après plus de 10 kilomètres.

 

 

Le temps est plutôt couvert et la température en baisse. Heureusement, on nous offre du café chaud à volonté et des biscuits.

 

 

La remise en jambe n’est pas facile car elle commence par une descente raide pour rejoindre le vallon de Sauve Redone. Nous croisons une ferme en ruine presque entièrement cachée par la végétation.

 

 

La piste est à nouveau belle et le groupe en profite pour converser …

 

 

... quand au détour d’un virage une belle descente bien pentue et caillouteuse apparaît. Quelques randonneurs s’en donnent à cœur joie et s’y élancent à toute vitesse.

Thierry, de son côté, a un doute et ne se souvient pas de cette descente lors de la reconnaissance. Il sonne le rappel des troupes qui doivent tout remonter ...

Effectivement, il fallait prendre un discret chemin dans le virage, chemin que personne n’a vu. C’est l’occasion de rappeler sur le ton de la plaisanterie que l’animateur ne doit pas discuter avec les randonneurs et que ces derniers ne doivent pas marcher devant lui ... Les échappés ne regrettent pas leur petit effort supplémentaire et tout le monde reprend la route de bonne humeur.

D’autant qu’une longue descente doit nous mener vers le Val d’Inter non loin de la D98 où une nouvelle pause boisson nous permet de regarder des agriculteurs au travail dans la vigne.

 

 

Une belle piste nous ramène vers le vallon du Pommier avec un gué.  Il y en aura d’autres. Une piste aride sur la droite permet d’éviter la remontée du ruisseau de la Femme Morte, mais cela reste une option de secours qui n’est pas retenue.

 

 

Deux photos de groupe avant le ruisseau.

 

Thierry et Alain sortent les sécateurs

 

 

et le groupe s’engage dans le ruisseau passant tantôt rive gauche, tantôt rive droite.

 

 

C’est aussi l’occasion de faire une nouvelle photo de groupe.

 

 

Après un peu moins d'un kilomètre de progression entre eau et broussailles, nous arrivons à nouveau sur une belle piste.

 

 

Thierry nous montre à nouveau le profil et explique que si la dernière montée qui nous attend n’est pas la plus dure sur le papier, il n’en sera pas de même sur le terrain.

En effet, c’est une succession de courtes montées entrecoupées de faux-plats montants et masqués par les virages. Après 16 kilomètres dans les chaussures, c’est dur pour le moral.

Une fois arrivés sur le plateau nous retrouvons la piste prise le matin et nous revenons vers le Col du Pommier.

 

 

C'est là qu'on a l’habitude de dire que «ça sent l’écurie». Ce fut bien le cas et le groupe adopta alors un rythme de marche de 5 à 6 km à l'heure. Une dernière descente et un dernier gué où nous verrons une tortue, et nous voici tous aux voitures, heureux de pouvoir enlever nos chaussures de marche. 

Finalement, le «environ» annoncé par Thierry le matin aura été tenu: 590m de dénivelé, exactement, mais 20,16 km.

 

 

Tout le monde va se retrouver à la brasserie Le Passage pour un pot bien mérité.

Merci à Thierry pour cette superbe balade.

Les photos sont de Marc, Peter et Alain.

En l'absence de blogueuse, Thierry a rédigé le texte et Dominique a monté le blog. 

La semaine prochaine:

Lundi 27 mars:

GL1 : Parc Forestier de l'Aiguille - 178 - menée par Alain

GL2 : Coulet Redon - 123 - menée par Denis

Jeudi 30 mars:

G1: Brec d'Utelle - 823 menée par Alain

- G2 : Courmes le Champ des Idoles - 910 par Thierry

 

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