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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 15:24
DE PEILLE à PEILLON

2007-10-11-ILONSE--9-a-.JPGAujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée « sur les pas des anciens ». Sorte de pèlerinage entre les villages médiévaux de Peille et Peillon, avec pour point d’orgue la visite de la Chapelle des Pénitents Blancs. Sans oublier l’Eglise de la Transfiguration.
Peille, certains d’entre nous se souviennent de ce village, pour l’avoir visité en avril dernier, quand nous partîmes à l’assaut de la Cime de Baudon (1 266 m). Mais aujourd’hui nous naviguerons à basse altitude : De Peille (630 m) à Peillon (376 m), nous ferons environ 12 km pour 500 mètres de dénivelé.
Peille, certains s’en souviennent encore pour « ses vieilles rues aux passages voûtés, qui lui ont gardé son caractère moyenâgeux, et ses pierres patinées et usées par l’injure du temps ». Mais nous avons surtout en mémoire l’excellent accueil qui nous fut réservé à la Mairie, avec boissons, petits gâteaux et chocolats !    
Nous voici donc 15 r2007-12-06-De-Peille----Peillon-001.JPGandonne2007-12-06-De-Peille----Peillon-002.JPGurs au départ de Peille. 













  Partis à neuf heures, il ne faut pas traîner car nos rendez-vous sont minutés. Nous commençons donc exceptionnellement par une descente. Descente en forme d’escalier aux hautes marches qui nous mène jusqu’à un ruisseau, le Faquin, que nous franchissons. La pente se fait plus douce, mais nous passons par des  hauts et des bas ! Nous marchons sous un agréable sous-bois, sur un tapis de feuilles. Les plaisanteries (faciles) fusent, du genre « je peille, tu peilles, nous Peillon » ou « c’est jour de Peille » ! Sur la droite nous bénéficions d’une vue imprenable sur une vaste carrière. 
Mais voici bientôt d2007-12-06-De-Peille----Peillon-003.JPGe splendides restanques d'oliviers, signe que nous approchons de Peillon. 

Le village nous appara2007-12-06-De-Peille----Peillon-014.JPGît, perché sur un nid d'aigle au sommet d'une falaise à pic. (*)








Il est 11 heures, nous sommes exacts à notre premier rendez-vous. Notre guide nous attend, tout va pour le mieux. Enfin pas vraiment, car celui-ci n’a pas les clés de la chapelle ! Jean lui rappelle qu’il a pris rendez-vous il y a plusieurs semaines, qu’il lui a encore téléphoné la veille… Notre guide appelle aussitôt l’homme qui détient les clés de l’office du tourisme qui renferme les clés de la chapelle. 
Certains profitent de cett2007-12-06-De-Peille----Peillon-009.JPGe pause imprévue pour admirer les vestiges de remparts, les maisons reliées par des arcades enjambant les rues, les passages voûtés. 


Certaines attendent s2007-12-06-De-Peille----Peillon-004.JPGagement que s’ouvrent les portes de la chapelle.

La chapelle ? Eh bien pour patienter, allons la voir !

Vue de l’extérieur, elle ne paie pas de mine. Jean nous explique qu’elle fut construite en 1495 et remaniée au 16ème siècle. Mais voici la clé ! Nous pénétrons enfin dans la Chapelle des Pénitents Blancs !
 2007-12-06-De-Peille----Peillon-005.JPG   

Pas de doute, dès le premier regard, à la vue des magnifiques fresques, c’est une splendeur ! Nous nous asseyons pour écouter religieusement – cela va de soi ! – notre guide. Il nous parle d’abord de ces Pénitents Blancs, vêtus d’un costume de toile blanche et d’une cagoule, qui se dévouent pour secourir les malades et les nécessiteux. Puis il nous décrit longuement les peintures murales du 15e siècle attribuées à Jean Canavesio : la Passion, la Crucifixion, la Mise au Tombeau. Sans oublier le retable de bois sculpté 17e et sur l’autel une Pietà en bois polychrome.
Une fois terminée cette visite très intéressante, nous voici face à un choix cornélien : renoncer à la visite de l’Eglise de la Transfiguration ou renoncer au pique-nique ! A l’unanimité, nous choisissons de pique-niquer devant l’Eglise de la Transfiguration, beau compromis entre nourriture de l’âme et celle du corps.
Nous nous installons Pla2007-12-06-De-Peille----Peillon-010.JPGça de la Gleia, sur le parvis de l’église. Nous savourons notre pique-nique dans le calme, confortablement assis sur des bancs, au soleil. Viennent à nous, attirés par nos (beaux) restes, quelques spécimens de la faune locale.

2007-12-06-De-Peille----Peillon-013.JPG

Mais après déjeuner il n’est pas question de faire la sieste. Nous avons rendez-vous à la Mairie de Peille.
Dès le départ de Peillon, Jean nous donne à choisir entre deux itinéraires : le long et le court. Nous optons pour le court, même si la pente y est plus raide. Nous prenons le chemin qui suit le vallon encaissé de Galambert. 
Sur notre gauche se trouve2007-12-06-De-Peille----Peillon-016.JPGnt les falaises du Baus Roux où nous apercevons deux escaladeurs en pleine action. 2007-12-06-De-Peille----Peillon-015-copie-1.JPG     Nous franchissons le ruisseau sur un pont de pierre. Jean réclame : « Un volontaire pour nous prendre en photo !». Pas facile à prendre cette photo. André s’y colle, il descend dans le lit du ruisseau, passe sous le pont pour être dos au soleil.
Nous poursuivons notre grimpette, laissant sur la droite le Mont Agel (1107 m), reconnaissable à son émetteur TV. 
Nous arrivons enfin à Peille et nous dirigeons sans tarder vers l’Hôtel de Ville. Nous sommes accueillis par l’adjoint au maire qui nous fait pénétrer à l’intérieur, où nous attendent une fois encore rafraîchissements et petits gâteaux. C2007-12-06-De-Peille----Peillon-018.JPGeux qui ne la connaissent pas vont visiter la remarquable salle des mariages.
Pour finir nous montons jusqu’à l’église au superbe clocher pyramidal lombard en pierres de taille. Après la marche, voici le temps du recueillement.
 
Merci Jean pour cette belle randonnée agrémentée de la visite d’une chapelle magnifique.
 
 
Merci aux photographes : Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
(*) La vue de Peillon - vous l'aurez noté bien sûr - n'est pas prise à l'arrivée, mais au retour vers Peille ! 
 
Prochaine sortie le 13 Décembre pour une randonnée aux Gorges de Pennafort avec Bruno GUERIN.
 
Encore quelques photos :
Fresques de la Chapelle d2007-12-06-De-Peille----Peillon-007.JPGes 2007-12-06-De-Peille----Peillon-006.JPGPénitents Blancs 













2007-12-06-De-Peille----Peillon-008.JPG


Pique2007-12-06-De-Peille----Peillon-011.JPG-nique à Pei2007-12-06-De-Peille----Peillon-012.JPGllon
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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 16:43
00001.JPGAujourd’hui Bruno nous propose une rando-resto. Petite randonnée de 7 km 200 qui nous conduira à l’auberge de Toudon pour déguster pissaladière, assiette Toudonnaise (jambon cru, terrine, pois chiches, saucisses, poivrons, aubergines, artichauts), lapin farci aux champignons, sans oublier les fromages et le millefeuille aux pommes. Le tout arrosé, bien sûr.
Tous les gourmands se sont inscrits.2007-11-29-Cime-des-Collettes-002.JPG
Nous voici donc 21 randonneurs au départ de Toudon.
Le village de Toudon est bâti à 980 m d’altitude sur un éperon rocheux calcaire. Cette commune montagneuse s'étend du mont Vial (1 551m) jusqu’à la rivière de l'Estéron (200m).
Il est 9 heures. Avant de rejoindre l’auberge, Bruno a prévu de nous emmener à la Cime des Collettes (1 513 m), pour admirer un magnifique panorama sur la région. Il nous faut quand même grimper plus de 600 m pour profiter du paysage !
De la place de la mairie, nous empruntons un chemin cimenté qui s'élève depuis l'ancien lavoir, puis nous progressons sous un couvert de pins. 
Après un court raidillon nous atteignons le vaste plateau de Sebairons.  On y distingue encore2007-11-29-Cime-des-Collettes-017.JPG les restes du village abandonné, ses restanques. Nous dominons la vallée de l’Estéron et apercevons au loin la Méditerranée sous un soleil voilé.


Nous prenons le temps d’une pause casse-croûte. Camille s’assied, il souffre terriblement du mollet. 

Jean essaie d’apaiser 2007-11-29-Cime-des-Collettes-005.JPGsa douleur à l'aide de sa bombe miracle. Hélas rien n’y fait. Camille, sans doute victime d’un claquage, est contraint de renoncer. Nous le laissons à regret regagner le village, où il nous attendra patiemment.

Peu après, nous franchissons un ressaut escarpé. Le sentier se faufile au pied de hautes falaises de calcaire et de gypse. Ce 2007-11-29-Cime-des-Collettes-006.JPGn’est pas le moment de flâner car le terrain semble instable. 

Le photographe a quand même droit à un sourire.
     2007-11-29-Cime-des-Collettes-007.JPG

 Nous parven2007-11-29-Cime-des-Collettes-018.JPGons ensuite à la baisse des Collettes (1 269 m), d’où part le sentier qui mène à la Cime du même nom. 
Sentier agréable qui déroule ses lacets dans une belle forêt de pins. Mais à l’ombre il y fait un peu frais !   
Au déto2007-11-29-Cime-des-Collettes-009.JPGur d'un virage, à travers les 






pins nous découvrons les sommets du Mercantour, dont le splendide Mont Mounier tout blanc de neige. 

  Encore une2007-11-29-Cime-des-Collettes-001-copie-1.JPG petite grimpette et

nous voici sur un premier sommet. Sept d’entre nous décident de s’y arrêter, tandis que le reste du groupe gravit la Cime des Collettes. Par endroits, le sol est gelé. Attention à ne pas glisser sur les cailloux verglacés !   2007-11-29-Cime-des-Collettes-019.JPG
Nous arrivons au sommet, parsemé de bosquets de buis. Le temps d’une photo et nous redescendons récupérer notre petit groupe de 7.
Nous poursuivons la descente par l'adret de la Clappe. Quel plaisir de nous réchauffer sur ce versant ensoleillé ! 2007-11-29-Cime-des-Collettes-011.JPG

Pas de difficultés sur ce sentier – hormis le franchissement d’un tronc d’arbre ! Nous voici à présent dans un paysage aride, où se succèdent landes à genêts, blocs de calcaire.
Avant d’atteindre le village, Bruno nous raconte l’histoire de Toudon, fief des Grimaldi de Beuil, de 1315 à 1621.
Andaron Grimaldi épouse en 1315 la belle Astruge, fille du baron de Beuil.
Tour à tour fidèles ou traîtres aux ducs de Savoie, les seigneurs de Beuil sont à la tête du plus grand fief du comté de Nice. Le plus célèbre d’entre eux, Honoré II est fait comte en 1581. Quant à son fils Annibal, il finira mal ! Complotant à la fois avec la France et l’Espagne, il est condamné à mort par le duc de Savoie et exécuté en 1621. Ses châteaux sont rasés et ses fiefs dispersés entre des fidèles du duc. Ainsi se termine l’histoire des Grimaldi de Beuil.
 
Enfin voici Toudon, l’auberge, la pissaladière, le kir et la suite.
N’ont-ils2007-11-29-Cime-des-Collettes-013.JPG pas l’air 2007-11-29-Cime-des-Collettes-014.JPGheureux tous ces randonneurs ?  
 













 2007-11-29-Cime-des-Collettes-015.JPG 

Merci Bruno pour cette belle randonnée aux paysages variés et magnifiques.
 
 
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
 
Prochaine sortie le 6 Décembre pour une randonnée entre Peille et Peillon avec Jean BOREL.
 
Encore quelques photos :

             Le Mouni2007-11-29-Cime-des-Collettes-008.JPGer ... enc2007-11-29-Cime-des-Collettes-012-copie-1.JPGore  lui !                                          Le village de Toudon














Le village de Mala2007-11-29-Cime-des-Collettes-020.JPGussène et la 2007-11-29-Cime-des-Collettes-021.JPGvallée du Var

 









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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 14:24
Les Gorges du Blavet
 
00001.JPGAujourd’hui Bruno nous propose une randonnée aux Gorges du Blavet. Rando moyenne de 14 km, pour un dénivelé de 590 m.
Au départ du parking situé au-dessus de la Bouverie, nous ne sommes que treize. 
2007-11-15-Gorges-du-Blavet-002.JPG              

Treize randonneurs courageux et/ou optimistes, en tout cas plus optimistes que la météo qui prévoit de légères pluies à partir de 11 heures. Certains ont déjà senti quelques gouttes. Mais comme dit le dicton : Pluie du matin n’arrête pas le randonneur.
Nous commençons à marcher vers 9 heures. 
Bientôt au-dessu2007-11-15-Gorges-du-Blavet-001.JPGs de nous, nous pouvons apercevoir l’Eglise des Païens, où se trouvent les ruines d’un ancien village médiéval. (Selon la tradition biblique, l’Eglise des Païens désignait en fait l’Eglise des non Juifs, c’est-à-dire la chrétienté des premiers temps). 
Nous avançons sur un sentier très ombragé (surtout en l’absence de soleil !), parmi les chênes, bruyères arborescentes, châtaigniers, pins et arbousiers.
Le ciel encore lumineux à notre départ, s’assombrit tout à coup. Il n’est pas 10 heures et le temps est déjà complètement bouché. 
Cette fois-ci tout le monde a senti les2007-11-15-Gorges-du-Blavet-003.JPG gouttes de pluie ou plus exactement de neige fondue. Nous faisons une halte pour enfiler capes et vêtements de pluie. Les flocons redoublent.



Bruno prend alors le pouls de ses troupes. Une A.
G. s’improvise. Cert2007-11-15-Gorges-du-Blavet-005.JPGains seraient pour le blocage.... de la randonnée. Mais d’autres aimeraient peut-être voir quand même les Gorges du Blavet ? Finalement Bruno emporte la décision en affirmant : Ca va se terminer en eau ! En eau de boudin ?  Tous se rangent à son avis : puisque le temps est contre nous, retournons à nos voitures et rentrons chez nous manger nos pique-niques au chaud.
Nous rebroussons donc chemin, sous la neige qui reprend de plus belle. Nous descendons rapidement, pressés de nous mettre à l’abri. 
Si Je2007-11-15-Gorges-du-Blavet-007.JPGan Borel 2007-11-15-Gorges-du-Blavet-006.JPGétait là, il évoquerait sans doute la retraite de Russie, autre grand chapitre de l’Epopée Napoléonienne qu’il affectionne tant. Mais notre retraite à nous s’effectue en bon ordre. Nous n’aurons pas de pertes à déplorer.


Dernière photo de groupe avant d’atteindre les voitures. Il est 11 heures.
 
 2007-11-15-Gorges-du-Blavet-008.JPG
Merci Bruno pour cette trop courte randonnée, qui aura eu le mérite de nous faire prendre l’air... Ainsi que le vent, le froid, la pluie et la neige ! 
 
Merci au photographe : Gérard CHARPY
Et toutes nos excuses pour la faible qualité des photos, les intempéries en sont la cause.
 
Prochaine sortie le 22 novembre dans la Vallée du Jabron au Bourguet, avec Jean Borel. Attention : Rando sportive !
 
2007-11-15-Gorges-du-Blavet-004.JPG  

Encore une photo : Les reconnaissez-vous ?
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