Nous voici donc 21 randonneurs au départ de Toudon.
Après un court raidillon nous atteignons le vaste plateau de Sebairons. On y distingue encore les restes du village abandonné, ses restanques. Nous dominons la vallée de l’Estéron et apercevons au loin la Méditerranée sous un soleil voilé.
Nous prenons le temps d’une pause casse-croûte. Camille s’assied, il souffre terriblement du mollet.
Jean essaie d’apaiser sa douleur à l'aide de sa bombe miracle. Hélas rien n’y fait. Camille, sans doute victime d’un claquage, est contraint de renoncer. Nous le laissons à regret regagner le village, où il nous attendra patiemment.
Peu après, nous franchissons un ressaut escarpé. Le sentier se faufile au pied de hautes falaises de calcaire et de gypse. Ce n’est pas le moment de flâner car le terrain semble instable.
Le photographe a quand même droit à un sourire.
Sentier agréable qui déroule ses lacets dans une belle forêt de pins. Mais à l’ombre il y fait un peu frais !
Au détour d'un virage, à travers les
pins nous découvrons les sommets du Mercantour, dont le splendide Mont Mounier tout blanc de neige.
Encore une petite grimpette et
nous voici sur un premier sommet. Sept d’entre nous décident de s’y arrêter, tandis que le reste du groupe gravit la Cime des Collettes. Par endroits, le sol est gelé. Attention à ne pas glisser sur les cailloux verglacés !
Nous arrivons au sommet, parsemé de bosquets de buis. Le temps d’une photo et nous redescendons récupérer notre petit groupe de 7.
Pas de difficultés sur ce sentier – hormis le franchissement d’un tronc d’arbre ! Nous voici à présent dans un paysage aride, où se succèdent landes à genêts, blocs de calcaire.
Avant d’atteindre le village, Bruno nous raconte l’histoire de Toudon, fief des Grimaldi de Beuil, de 1315 à 1621.
Enfin voici Toudon, l’auberge, la pissaladière, le kir et la suite.
Merci Bruno pour cette belle randonnée aux paysages variés et magnifiques.
Le Mounier ... encore lui
!
Le village de Toudon
Le village de Malaussène et la vallée du Var
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