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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 10:00
St JEAN-CAP-FERRAT

 

Aujourd'hui, Jean BOREL nous a préparé un parcours chez "les riches", presque du tourisme. C'est, en effet, un tour du Cap Ferrat que nous allons effectuer : 13,5 km et 150 m de dénivelée…sans faux plat montant, si chers à notre guide, mais, exceptionnellement  de véritables plats.

C'est de plus par le train que nous nous rendrons à Beaulieu-sur-Mer. 16 marcheurs et marcheuses partiront de Boulouris et seulement trois autres de St Raphaël dont FLORENCE, une petite nouvelle. Pas nouvelle pour tout le monde car elle conduit des groupes "intermédiaires" le lundi et d'autre part elle a créé et anime le blog de ce groupe dont je vous rappelle l'adresse :  http://fchatzigianis.com/boulouris/. C'est donc une consœur que Gérard et votre rédacteur ont le plaisir d' accueillir.

 

Cette rando avait déjà été faite en 2004 avec 31 participants.

 

Comme d'habitude, le train est en retard de 20 minutes. Le délai de correspondance à Nice étant du même ordre, nous risquons donc de la rater.

Alors qu'il faisait beau ce matin, plus nous nous dirigeons vers l'est, plus le ciel se couvre de vilaines "entrées maritimes". Sacrée météo qui nous annonçait un temps superbe !

Bonne surprise quand même à Nice où nous n'avons pas à changer de train, le notre nous conduisant directement à Beaulieu. Le ciel s'est un peu dégagé et  c'est à travers la ville que nous allons gagner la terrasse surplombant le port avec, en "fond d'écran", le Parc Forestier de la Grande Corniche. Tout en haut à droite, Eze-village et complètement à l'est, Cap d'Ail et Monte Carlo. Mais tout ceci est un peu brumeux.

Le lieu méritait bien une photo de groupe. Bravo Mesdames, vous avez fait très fort aujourd'hui avec une petite majorité. Il en manque une sur cette photo, devinez où elle est ? 

Petit topo de Jean sur BEAULIEU-sur-MER dont le nom seul est déjà symbolique :  Bello Loco.

 
L’arbre symbolise le territoire de l'olivier
Le soleil définit un climat serein et chaleureux.


Les habitants
  sont des  Berlugans, Berluganes. (il fallait le trouver, tout le groupe a calé à la question de Jean !). Dès la Préhistoire, le site est occupé. De nombreuses traces de la présence humaine ont été retrouvées dans les abris du Cap-Roux. Un riche foyer archéologique est mis à jour, lors de la construction de la Basse-Corniche, en 1872. Les ligures furent les successeurs, et entrèrent en contact avec la civilisation grecque. En effet, Beaulieu, eut sûrement un comptoir sur nos rivages du nom d’ANAO.

Après la défaite des Peuples Alpins, Auguste pacifia nos côtes et des lors une longue « Pax Romana » s’installa. La ville de Beaulieu conserve de nombreuses traces de l’occupation gallo-romaine. Lors des travaux de la Batterie, en 1960, il fut mis à jour un important cimetière de 145 tombes datant de l’époque gallo-romaine et paléochrétienne, avec un mobilier funéraire non négligeable.

Les « invasions barbares » chassent les habitants sur les hauteurs, puis au Moyen-âge, ils se regroupent autour de la vieille église (Sancta Maria de Olivo).

Deux événements allaient provoquer la naissance touristique de Beaulieu : la route (1861) et le rail (1864). Dés lors tout s’accélère, Beaulieu devient une station climatique fréquentée par toutes les têtes couronnées, personnalités et industriels du monde : la Reine d’Italie, la Reine Victoria, le Roi des Belges Léopold II, l’impératrice « Sissi » d’Autriche, Gustave Eiffel, Gordon Bennett, Mistinguett, Tchekhov, les Grands Ducs de Russie…etc.. (http://www.beaulieusurmer.fr/rubriques/vivre/histoire/).

 

Ayant récupéré notre 19 ° élément, c'est par un parcours urbain que nous commençons notre périple. Lors de nos randos campagnardes, dans l'arrière-pays, nous ne pratiquons pas autrement. Mais ici, au lieu du bistrot du village, nous allons côtoyer de superbes hôtels et restaurants tels la Réserve ou le Métropole, sans oublier le Casino. Les parcs et jardins sont pleins de rosiers, c'est le bon moment pour leur floraison. Nous rejoignons le bord de mer et la célèbre villa KERILOS. Là commence vraiment le sentier du littoral. Mais gardez-vous de l'imaginer comme à St Raphaël. Ici, il est large et confortable, tout du moins sur toute la partie est de la presqu'île.

La pause" banane" se fera  sur le bord du dit sentier face à  Eze et Monaco. La brume s'est un peu levée mais quelques nuages traînent encore à la hauteur de la grande corniche. 

Puis nous rentrons dans St Jean Cap Ferrat où Jean fera un second topo.


Anciennement Anao, le site de Saint-Jean-Cap-Ferrat est initialement occupé par les
Ligures, puis par les Lombards vers 575.Au début du Moyen Âge, le reclus Saint-Hospice y occupe une tour sur la partie est de la presqu'île. Au VIIIe siècle, les Sarrasins conquièrent le site ; ils n'en seront délogés qu'au XIe siècle.

En 1388, lors de la dédition du comté de Nice, Saint-Jean-Cap-Ferrat revient au Duché de Savoie. Le site est fortifié sous protectorat savoyard ; en 1561, sous le règne du Duc Emmanuel-Philibert de Savoie, le fort Saint-Hospice est construit. Il sera pris et détruit en 1706 par le duc de Berwick, à l'occasion de la prise de Nice par la France.

Saint-Jean-Cap-Ferrat passe plusieurs fois sous occupation française entre 1720 et 1820 ; il est définitivement rattaché à la France en 1860 avec l'ensemble du Comté de Nice. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Jean-Cap-Ferrat#Histoire)

 
Il fait maintenant très beau. Pour atteindre le petit port nous cheminons sur une allée bordée d'immenses statues de bronze (enfin peut-être, la municipalité en  a les moyens !). Jean nous précisera que c'est la ville de France  où l'immobilier est le plus cher : de 40000 à 60000 € le mètre carré. Les prix des maisons, de 2000 à 2007, ont été multipliés par 10.  Heureux Saint-Jeannois !

Nous nous dirigeons maintenant plein est, vers la pointe de St Hospice où nous allons visiter la chapelle honorant l'ermite HOSPITIUS. 

 

Elle fut construite au XIème siècle sur les ruines de la Tour ayant abrité l'ermite Hospice, qui lui donnera son nom. Hospice vivait vers le milieu du VIème siècle et se consacra à la vie monastique. Alors que les Lombards envahissaient le Littoral entre 575 et 577, Hospice priait dans la Tour.

Pensant que c'était une cachette de trésors, ils y pénétrèrent et trouvèrent Hospice, imperturbable. L'un d'eux leva son cimeterre sur la tête d'Hospice pour la décapiter ; son bras fut soudain paralysé. Pris de respect devant le calme d'Hospice, les Barbares lui laissèrent la vie sauve. Ce souvenir est matérialisé par une sculpture que l'on peut voir dans la Chapelle au-dessus de l'autel. Hospice mourut vers la fin du VIème siècle. Laissée à l'abandon, elle va subir les outrages du temps jusqu'en 1980.

Depuis, elle a bénéficié d'une restauration complète grâce à l'action du Conseil Général et de l'Association pour "la Restauration de Saint-Hospice". Près de la Chapelle s'élève une gigantesque statue en bronze de 11 mètres de hauteur représentant la Vierge et son enfant.

C'est un riche industriel niçois, Auguste Gal, qui commanda cette œuvre. Jean Cocteau la trouvait pleine de grâce et de noblesse.( http://www.cote.azur.fr/tourisme-chapelle-saint-hospice-saint-jean-cap-ferrat-282.htm)


Des peintures religieuses, modernes, de Marchand Des Raux, la décorent actuellement

En contournant la pointe St Hospice et après avoir passé le Cimetière Belge, nous progressons nord-ouest pour rejoindre Puncia et le sud de la presqu'île. Le chemin est facile, ombragé et…superbe. Le groupe s'étire sur plusieurs centaines de mètres car il y a tant à voir. Par exemple, cette superbe propriété dont nous longeons le mur depuis un certain temps. Une petite porte, ouverte, nous permet de jeter un coup d'œil sur un magnifique pelouse qui s'avérera être un green d'entraînement  de golf … Les golfeurs du groupe ( oui, oui, il y en a !) peuvent rêver.

Maintenant nous marchons plein sud sur un chemin large, revêtu soit de ciment, soit de pavés. Côté mer, les rochers , d'un blanc éclatant ont un aspect sauvage. A droite , en haut de la falaise, de stupéfiantes villas ont été construites, telle celle-ci avec ses parasols en forme de voiles !

Petit arrêt pour sortir la trousse à pharmacie à cause d' une ampoule douloureuse. Puis nous arrivons au pied des 41 m. du phare. Très jolie vue sur Nice. Un "autotchone" nous précise que, par temps clair, on voit St Tropez. Aujourd'hui il y a trop de brume, nous distinguons seulement le Cap d'Antibes.

Mais l'horloge biologique de Jacky nous rappelle qu'il est midi et il va falloir penser au pique-nique. Pour la première fois de la journée, nous abordons un vrai sentier, empierré à souhait. Le chemin est assez haut et la côte assez abrupte mais Jean va nous dénicher un petit coin sympa entre la Pointe du Crau de Nao et la Pointe de la Cuisse ( Ah ! ces noms de lieu ). Chacun trouve sa place parmi les rochers et nous allons commencer par un délicieux vin d'orange afin de fêter l'anniversaire de Nicole ( celle de Francis, car il y en a deux autres, ne pas confondre).

Petite sieste au soleil. Même parmi ces rochers tourmentés, certains arrivent à trouver de quoi s'allonger. Les photographes en profitent.  Et ça papote,  chez les pin-ups, impossible de dormir…

Après 1 h 30 d'arrêt (inutile de se presser, il y a un train toutes les heures) Jean donne le signal du départ. Nous retrouvons notre sentier caillouteux qui va nous accompagner pendant un peu plus d'un kilomètre. Villefranche-sur-mer  se dévoile petit à petit. La côte est superbe. Toute la falaise est fleurie, en particulier de Valériane et d'Euphorbe arborescente ( Euphorbia Dendroïdes pour notre ami Daniel R.) De minuscules ficoïdes tapissent le bord du chemin. Très belle vue en fond de baie avec, tout en haut la fameuse villa Ephrussi de Rothschild. Nous débouchons sur la plage de Passable ( c'est son nom, je n'y peux rien), la mal nommée car nous lui aurions au moins mis l'appréciation "Bien"- Bon, c'était facile, d'accord !

 C'est la bonne saison pour admirer la roseraie de la villa Ephrussi de Rothschild. Mais nous la contournerons pour grimper à 55 m, au point culminant de la rando  (quand même !), d'où nous avons une vue sur les deux côtés de la presqu'île       nous permettrant de cheminer sur une arête "sommitale" qui redescend vers Beaulieu. Le chemin est coupé par un chantier nous obligeant à emprunter une passerelle un peu... "branlante".
 Innocente question de Cathy : "Où sont nos voitures ?". Avait-elle oublié que nous étions venus par le train...où nous faisait-elle marcher ?

Nous voici à nouveau dans la ville. Jean nous propose d'aller prendre notre pot habituel sur le port. Pour ceux qui étaient présents jeudi dernier à Pignans, changement complet de décor ( en cent fois mieux) mais le prix des consommations était à l'autre extrême puisque nous avons, avec 5€/personne, battu un nouveau record. Mais nous avions aussi, pour le même prix, quelques bricoles à grignoter.

A nouveau, retard de train : 10 minutes mais correspondance assurée.


Merci Jean pour cette rando, vraiment très cool et superbe à la fois. Certaines dames en ont redemandé. 


Merci aux photographes, Gérard CHARPY, Claude LALANDE, Francis OUDART et Jean-Marie CHABANNE.


La semaine prochaine
,
  le Jeudi 14 Mai à 7 h 00 : La Croix sur Roudoule (06) - Tour du Mont AUVARE

Agréable randonnée dans la vallée du Moyen Var qui nous permettra de découvrir les merveilleux villages perchés de la Croix sur Roudoule et d' AUVARE classés parmi "les plus beaux villages de France" par une publication internationale.

       1er parcours : 4 h 00 - 11 km - déniv. 680 m - Moyen/Alto 

   Responsable : Jean BOREL 

       2ème parcours : 4 h 00 - 9.5 km - Déniv. 500 m - Moyen/ Médio
– Repas et boisson tirés du sac pour les deux groupes à AUVARE.

   Responsable : Daniel ROYER 

 

Quelques photos en bonus :

Plage de Beaulieu-sur-Mer














La pause "banane"

















Nouvelle photo du groupe (quelques absents : où sont-ils?)

















Pique-nique dans les rochers

















Bien installée


















Prêts pour repartir

















Baie de Villefranche-sur-Mer
 
















Les beaux sentiers

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