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2023-10-26-598-2 -Cassis-Falaises de Soubeyranes-G2
2023-10-26-598-2-Cassis-Falaises de Soubeyranes-G2
Une nouvelle fois G1 et G2 se regroupent pour partager en partie une randonnée. La longueur du trajet jusqu'au site de Cassis et cette possibilité de regroupement ont incité les organisateurs à innover en organisant un transport par car, une formule qui semble avoir reçu un accueil unanimement favorable.
Les deux animateurs du jour, Thierry pour le G1 et Denis pour le G2, rassemblent les participants : 45 marcheurs au total dont 18 en G1 et 27 en G2.
"Entre Cassis et la Ciotat, nouvelle randonnée sur les falaises de Soubeyranes culminant à 394m au-dessus de la mer entre le Cap Canaille et le sémaphore du Bec de l'Aigle, paysages magnifiques sur les calanques, l'île Riou, puis sur la Ciotat et le cap Sicié. Retour par l'aride parc national des Calanques avec ses grottes et ses anciennes carrières".
Les deux groupes emprunteront le même itinéraire, à un rythme différent, durant la première moitié de la randonnée, puis les G1 s'écarteront à deux reprises pour des extensions qui porteront leur trajet total à 13,8km pour une dénivelée de 567m, contre 11,1km et 420m pour le G2.
Les difficultés dans les deux cas : plusieurs montées courtes mais raides et un peu techniques.
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Avant même de nous mettre en route nous avons une vue magnifique sur la Baie de Cassis, la Pointe du Corton, celle des Lombards, sur la ville de Cassis, et, en face, sur Port Miou et le Cap Cable. Nous avons de la chance. Il fait beau, la température est idéale pour randonner et il y a peu de vent.
Nous ne sommes pas les premiers arrivants. Sur notre droite une équipe de grimpeurs est déjà à pied d'oeuvre.
Le G2 s'élance son tour, avec Marc pour serre-file volontaire, désigné d'office...
Dès les premiers mètres nous pouvons admirer la bruyère "multiflore" qui explose littéralement, sans doute par suite des pluies abondantes de ces derniers temps. Nous la retrouverons tout au long du parcours.
Elle est présente ici encore avec en arrière plan la Pointe de la Cacau, celle de Castel Vieil et le Cap Morgiou. Si nous pouvions zoomer nous apercevrions au large de ces pointes les trois îles de "Riou", "Plane" et de "Jarre". Nous les verrons plus distinctement ultérieurement.
Premier effeuillage au bout d'une vingtaine de minutes de marche. Comme annoncé par Denis le parcours présente une succession de montées et de descentes assez courtes mais plutôt raides,
en suivant des sentiers étroits et pierreux à travers le maquis,
ou sur des pentes rocheuses et glissantes requérant toute notre attention.
Mais à tout instant, si nous portons notre regard vers la droite, le panorama est sublime. On aperçoit maintenant distinctement la plus importante des îles qui bordent le site des calanques entre le Bec de Sormiou et le Cap Croisette, l'île Riou.
Vers la gauche c'est toute l'étendue du Parc National des Calanques que nous pouvons admirer. Nous nous y engagerons plus tard, sur le chemin du retour.
En attendant nous alternons montées et descentes sous une température idéale et un ciel qui commence à se voiler.
Petite pause contemplative. De tous côtés le paysage est magnifique : ici, une vue sur la forêt communale de la Ciotat, la ville sur la gauche, et sur la droite la baie qui porte son nom.
Côté mer, les rochers de calcaire blanc aux formes curieuses, dont la Dent du Chat, contrastant avec les couleurs du maquis en fleurs et le bleu soutenu de la Méditerranée.
Nous passons à hauteur de la Grotte des Emigrés. Denis nous en dit quelques mots : "pendant la période révolutionnaire de 1789 quand, dans les rues de la vieille ville de la Ciotat, retentissait la Carmagnole et que le peuple traquait le moindre partisan supposé de l'ancien régime : "ecclésiastes", aristocrates et bourgeois...une famille apeurée de riches ciotadens, s'en alla se cacher dans cette grotte fort bien dissimulée par la nature sauvage des lieux..." source : tourisme-marseille.com.
Les plus courageux peuvent s'y rendre en suivant un sentier balisé, et la visiter.
Tous ces paysages sont beaux, mais ils se méritent...
Vue vers la Sainte Baume.
Vue vers la mer.
C'est ce lieu que nous choisissons pour la traditionnelle photo de groupe.
Elle sera suivie d'un petit exposé de Denis sur la formation géologique des falaises de Soubeyranes et plus généralement du Parc National des Calanques.
"Le parc est constitué de trois massifs montagneux...D'abord le massif des Calanques forme une masse de calcaire blanc...très compacte, dure et coquillée, c'est à dire riche en fossiles.En second lieu, le massif de Saint-Cyr...est constitué de calcaire de type dolomitique plus sableux. Le troisième massif, celui de Canaille, qui se prolonge jusqu'aux calanques de la Ciotat et l'île Verte...est d'une autre nature géologique...Il est constitué de calcaire, de grès et de poudingue, une roche composée de débris de galets agglomérés.
Denis nous rappelle que les roches calcaires du Parc national sont à l'origine faites de sédiments. Des minéraux fins, d'origine corallienne ont été charriés par un fleuve qui coulait du sud au nord, et se sont accumulés patiemment sur plusieurs centaines de mètres au fond d'une mer tropicale.
Culminant à 394m ce massif se hisse parmi les falaises maritimes les plus hautes d'Europe, et en tous cas les plus hautes de France.
Pour en savoir plus : http://www.calanques-parcnational.fr
Nous ne tardons pas à arriver en vue de la Baie de la Ciotat, du Vieux Port, du Bec de l'Aigle et de l'île Verte sous un ciel qui s'assombrit.
Après un passage à proximité du Sémaphore du Bec de l'Aigle et un arrêt à la table d'orientation, nous abordons la descente dans le maquis,
suivie d'une remontée vers la Corniche des Crêtes à travers une végétation dense.
C'est au sommet que nous ferons notre pause pique-nique.
Comme nous l'explique Denis nous aurons fait environ 5km, la partie la plus difficile de la randonnée. le retour vers le parking sera une succession de longues montées et descentes sur des sentiers souvent pierreux, mais avec des pentes plus faibles.
Un arrêt pour permettre à Denis de communiquer avec Thierry et le G1. Tout se déroule bien. Nous devrions être synchros.
La longue descente se poursuit,
et nous rapproche de la Ciotat.
Mais nous obliquons bientôt vers la gauche pour suivre un long sentier qui nous ramènera vers la route des crêtes et le parking en serpentant au milieu de magnifiques bosquets fleuris et odorants de romarins, de bruyères, et de lavandes alternant avec des spécimens de pins pignons, de chênes des garrigues et différentes variétés de cistes, une plante particulièrement chère au coeur de Michel qui nous en aura fait la promotion tout au long de cette randonnée : ne surtout pas confondre le ciste cotonneux, qui se couvre de belles fleurs rose en avril, avec le ciste de Montpellier à fleurs blanches parfois colorées de jaune à leur base, ou avec le ciste ladanifer qui s'en rapproche et encore moins avec le ciste à feuilles de sauge !!! C'est noté Michel.
On peut distinguer sur cette photo l'alternance des couches sédimentaires de calcaire, de grès et de poudingue qui caractérisent le massif de Canaille. On notera également la présence de nombreuses grottes.
A cet agréable sentier succèdera une piste large et confortable qui nous ramènera, à un rythme assez soutenu pour respecter l'horaire, au parking où le car nous attend déjà.
Pas de pot de l'amitié aujourd'hui mais la récompense d'un dernier regard sur ce paysage magnifique, sublimé par une belle luminosité.
Les groupes auront effectué :
G1 : 14,7km, 580m de dénivelé en 6h32mn
G2 : 12km, 440m de dénivelé en 6h31mn
soit un peu plus de distance et de dénivelé que prévu.
Un grand merci à Thierry et Denis pour cette superbe randonnée dans un site exceptionnel. Merci également à nos serre-files, Marc et.....
(Le texte et les photos sont de Claudette, Thierry et Jacques).
La semaine prochaine :
Lundi 30 octobre :
- GL1 : Massif de Malpasset n° 097 animée par Thierry
- GL2 : Barban Péguières n° 249 animée par Anne-Marie
Jeudi 2 novembre :
- G1 : Vallon des Vallons Mégalithes n° 687 animée par Denis
- G2 : Vallons Mégalithes n° 687-1 animée par Thierry
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Le Brec d’Utelle - 11 juin 2015
Le Brec d’Utelle - 11 juin 2015
Aujourd’hui Jean-Louis mène une nouvelle rando du cercle, proposée par Jean Bo , au Brec D’Utelle. Le départ est dans le village et 14 randonneurs et randonneuses sont au rendez vous.Départ à 9 heures pétantes.
Nous commençons par la traversée du village qui nous permet de repérer le bistrot du retour.
Puis nous attaquons une première montée raide, gravie trop rapidement pour certains ou certaines que le blogueur ne citera pas pour ne pas se créer de problème avec le meneur de la rando.
Il commence à faire chaud et une première pause pour se désaltérer.
nous apercevons que ce que nous avons cru être le Brec D’Utelle n’était que le Castel Gineste ( avec un e final et pas un a ; le castel de ce dernier, tout aussi célèbre, est tout près de chez nous ). Il nous faudra donc le contourner pour atteindre notre but. En effet le Castel Gineste a connu son heure de gloire avec le maréchal Masséna qui y monta avec ses troupes un canon de 40 pour se défendre contre les « esclaves sardes ».
C’est donc à 10 h 15 que nous ferons la pause banane au Castel Ginesté ou nous trouverons un peu d’ombre bienvenue. Ensuite , Jean- louis ira moins vite et le sentier montera beaucoup plus doucement « pour certains du repos ». Arrivés sous le Brec D’Utelle il nous faut quitter le GR pour grimper au sommet par un sentier dit difficile , où il faut effectivement chercher parmi les cairns le bon chemin et s’aider parfois des mains.
Mais récompense au sommet avec une vue magnifique sur le Mercantour
Il est midi 15 au sommet . une petite brise est bienvenue pour le pique-nique arrosé de divers vins qui nous auraient volontiers conduit à faire la sieste… mais les moutons nous ont précédé et ont laissé des témoins qui nous empêchent de nous allonger dans l’herbe.
Donc sieste assis
Photo de groupe au sommet
Nous redescendons donc assez rapidement par le même chemin car il n’y a pas de boucle possible ou beaucoup trop longue.
Nous apercevons le village d'Utelle, la soif va bientôt pouvoir être étanchée
Au retour, pot à l’auberge d’Utelle sur la place de la République , face à l’Eglise.
Merci au photographe du jour Jean Bo.
Du rab
Christian notre invité
qui connaît les coutumes de notre groupe
quelques fleurs: sans doute du lin
des lys orangés
Le Mont Mounier 27 septembre 2014
Le Mont Mounier 27 SEPTEMBRE 2014
Aujourd’hui , journée exceptionnelle dans les annales du Cercle ! une rando supplémentaire le samedi, mais quelle rando le méritait sinon le Mounier.Aucn jeudi de remplacement disponible et Jean a décidé de le faire ce samedi , car plus tard la neige nous l'interdira.
Il a été gravi la dernière fois le 26 JUIN 2008 et Gérard le blogueur écrivait « C’est aujourd’hui le grand jour ! Nous partons à l’assaut du grand, du mythique Mont Mounier ! Dont Jean nous a parlé si souvent (bassiné les oreilles, disent certains !). »Cela n’a pas changé ! comme quoi notre animateur a de la constance.
Il nous présente un invité, Christian, animateur des randos du SRAL, où notre amie Daniella marche aussi régulièrement.
Il a bien fait de reporter car nous avons un ciel splendide. Il fait frisquet sur le parking à l’ombre : 13° et nous sommes pressés de partir.
Jean nous présente la rando « :Le Mounier est à 2817 mètres et nous partons du col de L’espaul à 1748 mètres , soit 1069 m de dénivellée , mais comme nous montons d’abord au petit Mounier ,puis redescendons un peu , cela fera de 1278 mètres de dénivellée totale et16km7 de parcours , mais avec une pente régulière sur un sentier très agréable ». « Nous ferons un aller et retour ,le profil est donc parfaitement symétrique ».
Une fois au soleil au hameau de la Colle nous nous arrêtons pour la photo des 12 randonneurs présents.
« Un chemin mène ici en voiture mais il y a peu de place pour se garer .C’est pourquoi nous nous sommes arrêtés au col de l’Espaul » nous dit Jean Une première pause pour se dévêtir car il commence à faire un peu chaud bien que nous ayons un petit vent frais. Après plusieurs lacets nous découvrons le petit et le grand Mounier.
Paysages calllouteux et dénudé ,sans un brin de végétation. « Il était autrefois boisé comme en attestent d’anciens écrits faisant référence à de nombreux souches d’arbres parsemées de fleurs ».
Nous arrivons au croisement avec le GR5 qui vient de Beuil.
C’est la pause banane.
Il faut des forces pour poursuivre:nous n’avons pas encore réalisée la moitié du parcours. Cela laisse songeuse Josette qui prend la position du penseur de Rodin,
mais pas Daniella qui fait ses exercices sous le regard étonné de Jean-Michel
. Nous repartons et doublons un randonneur handicapé très courageux. Nous observons la stèle « Valette » « où un moniteur de ski s’est tué , mais n’irons pas jusque là » nous dit Jean.
Nous arrivons au col de la Croussette.Nous distinguons alors bien le Petit et le grand Mounier face à nous
. Nous observons les ronds verts sur les rochers qui marquent la limite du parc du Mercantour. Deux randonneurs s’ arrêtent ,manque de souffle et une cheville douloureuse . Daniel se joint à eux pour les accompagner.
Nous poursuivons vers le Petit Mounier(2727m) Jean nous conte alors l’histoire de l’Observatoire du Petit Mounier." En 1893, le député Bischoffsheim fait construire ici, une annexe de l’Observatoire de Nice. Détruit par un incendie en décembre, il est reconstruit l’année suivante. Demeurant sur place été comme hiver, le gardien transmet chaque jour les relevés météorologiques à Nice et à Paris. L’Observatoire sera à nouveau détruit par un incendie en 1910 et cessera toute activité en 1918. Il n’en reste plus que quelques ruines. ». En Juin 2008 nous avions des névés et beaucoup plus de fleurs sur le parcours.
Effectivement nous observons seulement quelques gentianes, des œillets nains et plusieurs espéces de chardons Encore un effort pour gravir la magnifique arête terminale.
Du bas cela parâit un peu vergitineux, mais un sentiet de crête bien tracé et tout le monde est en haut. Il y a déjà du monde : C’est samedi. Ils nous disent avoir vu des chamois en dessous , mais ils sont cachés.
La vue à 360 degrés est splendide et le ciel très clair. Nous voyons à l’Est les Ecrins et la Meige,
le Mercantour
à l’Ouest toutes les Alpes du Sud.
Le vent est frais et nous nous mettons vite à manger . Les estomacs sont dans les talons après quatre heures de marche pour ces 1278 mètres. « Une bonne moyenne tranquille »nous dit Jean .Pas tranquille pour tout le monde...
Nous observons deux rapaces au loin. Ce sont des Gypaétes barbus nous diront les autres randonneurs.
Cela fait du bien de retirer les chaussures
A la fin du repas un vent frais se lève et nous sommes pressés de repartir. Mais Jean veut une photo des 9 qui sont montés .
En descendant nous observons une vingtaine de chamois en dessous à bonne distance au milieu des cailloux :
on se demande ce qu’ils peuvent bien y faire car rien à boire et à manger sur des centaines de métres alentour.~~Avec de bons yeux on peut distinguer les chamois sur la photo
Nous retrouvons les trois autres qui avant poursuivi jusqu’au petit Mounier .
Le groupe réuni poursuit la descente en admirant la variété des paysages.
Nous retrouvons le hameau de la Colle : plus qu’un kilométre…
Un arrêt à Valberg pour le pot
. Puis la route par la magnifiques gorges du Cians qui doivent leur couleur rouge à la pélite. Le Cians prend sa source au pied du Mounier au dessus de Beuil.
Un grand merci à Jean pour cette magnifique rando en supplément du programme Merci aux photographes Jean et Jean-Louis. Je ne présente pas la prochaine rando comme d’habitude, car il n’y en a pas de prévue pour samedi prochain !
Du rab
Jean dans sa posture habituelle. Là bas , c'est le M.....:
Le Mounier derrière nous
Gorbio-Cime de Baudon-30 mai 2013
GORBIO- La Cime de Baudon
Tout le monde ayant facilement trouvé le point de ralliement, les 25 randonneurs du jour étaient fin prêts vers 8 H45 sur le parking de Gorbio pour aborder les sentiers de l'arrière pays mentonnais.
Les deux accompagnateurs du jour Jean Bo et Joël donnent les
explications d'usage sur les caractéristiques des deux randonnées, leur historique (faite en Novembre 2009, c'était la première fois que nous accueillions Joël, sacrée coïncidence qui
méritait bien une photo d'archives *),
Joël en 2009-Archives
ainsi que quelques informations sur les villages de Gorbio et Sainte Agnes que nous n'aurons malheureusement pas le temps de visiter cette fois-ci.
* Vous noterez qu'aujourd'hui, il mène le 1er groupe (quelle promotion !) et qu'il participera à la rédaction de ce blog (quel dévouement !)
Jean Bo emmène toute la troupe sur le chemin de départ pour la traditionnelle photo, puis les groupes se forment : 11 randonneurs (dont deux charmantes demoiselles) décident de se mesurer avec la cime de
Beaudon pour un parcours d'une douzaine de kilomètres et une dénivelée de 950 mètres, qualifié de moyen-alto, mené par Joël, et 14 « Petites Jambes » préfèrent suivre Jean Bo pour un
parcours de quand même 607 mètres de dénivelée. A l'arrivée les porteurs de GPS nous apprendront que les dénivelées parcourues étaient légèrement supérieurs aux prévisions (715 pour les "Petites
Jambes").
Après une petite visite inopportune dans une propriété privée,(NDLR- le chef était en fin de groupe, il n'était pas responsable,
cherchez le coupable...) la troupe des "Grandes Jambes" commence son parcours par un temps un peu frais mais appréciable. Notre ami Jean Ma
accepte le rôle difficile de serre-file, Daniel Ro exerçant ses talents dans l'autre équipe, et Michel Ju accepte d'être notre photographe officiel.
Nous passons devant la chapelle Saint Lazare, dont on peut voir l'intérieur sans y pénétrer, et continuons sur un chemin agréable qui longe un ruisseau bien vif.
Peu après ce passage reposant commence un morceau du fameux GR 51 avec une montée sérieuse qui sollicite les mollets
encore froids.
Le rythme est soutenu mais raisonnable ; de plus la
vue agréable sur le
village de Gorbio et les odeurs de genêts en fleurs aident à passer cette première difficulté.
Notons au passage ce panneau rappelant que le doyen Rochard empruntait en effet ce sentier pour aller célébrer les offices a Sainte-Agnes, Gorbio et aux Cabrolles. (Il n' y a pas de route directe entre Gorbio et Ste Agnès).
Pendant ce temps Jean Bo fait son briefing à l'autre groupe alors que nous observons en se "tapant les cuisses" l'erreur des Grands. Ah ! Ah ! Ah !
A notre tour nous empruntons le même chemin, sans nous tromper, et après l'arrêt à la chapelle Saint
Lazare (Cette chapelle a été construite à la suite d’une épidémie de peste qui sévissait vers la fin du moyen Âge. Lorsque Menton fut ravagé par
l’épidémie, les habitants de Gorbio firent le serment d’édifier une chapelle si la peste n’atteignait pas le village. La légende ajoute qu’un pestiféré arrivé de Menton vint mourir ici. On éleva
donc la chapelle sur le lieu précis où il est mort) Alain nous déclara qu'il connaissait seulement la gare St.Lazare, parigot, va !
Revenons au 1er groupe. Le chemin débouche alors sur la D22 qu'il faut longer un moment, ce qui inquiète un peu l'accompagnateur tant cette route étroite et sans visibilité pour les automobilistes pourrait être dangereuse pour les piétons. Mais la discipline naturelle des marcheurs permet d'arriver sans encombre au chemin montant au village de Ste Agnes.
Ce chemin grimpe sérieusement mais reste agréable car nous longeons à nouveau un charmant cours d'eau. Joël accorde quelques poses pour permettre à chacun de se
changer et se rafraichir.
Nous arrivons dans le village de Ste Agnes pour une pause banane bien méritée car nous venons déjà de faire 300 mètres de dénivelée sur un bon rythme. Compte tenu de la fraicheur du lieu, et sachant la teneur de la suite du parcours Joël préfère encourager son équipe à repartir.
Lorsque les "Petites Jambes" atteignent la D22, la discipline semble plus relâchée et au moment d'aborder la montée finale vers Ste Agnès un petit groupe s'est retardé en herborisant ayant
découvert quelques plaques de saponaires bien exposées.
La montée est raide mais l'environnement est agréable, beaucoup de verdure, petit ruisseau qui cascade gentiment et cerise sur le gâteau, d'un seul
coup, le village de Ste.Agnès. Nous allons l'avoir en "fond d'écran" jusqu'en haut. En 2009, Bruno nous avait expliqué pourquoi ces villages perchés
n'étaient pas construits face à la mer : "C'est pour ne pas être vu des barbaresques qui arrivaient en
bateau".
Mais à quel ange Maryse sourit-elle ?
Nous arrivons en bas du village, sur cette grande place d'où nous étions partis en 2012 pour gravir la
cime de Siricotta (neige, vue sur la Corse). Alors que nous faisons la pause banane, il donnera quelques informations.
Selon la légende, une princesse italienne en voyage, dénommée « Agnès », fuyant un violent orage, aurait trouvé refuge dans une grotte du village.
Perché à 800 m sur un piton rocheux, le château pourrait dater de 1180. Après les découvertes des fouilles de 1993, les assises de la tour remontent à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle. Les Agnésois ayant encouragé à la résistance leur bourg voisin de Peille, le chevalier de la Fare, gouverneur du comté de Louis XIV, fit détruire le château en 1691. Mais cette destruction ne fut pas totale et la forteresse joua de nouveau un rôle dans la guerre de Succession d'Autriche de 1744 à 1749.
Il a aussi été l'objet de nombreuses convoitises de la part des comtes de Vintimille, des Maison de Hauteville et Maison de Candie, et des comtes de Provence, de la Maison de Savoie et même des Grimaldi.
Dépendant du royaume de Piémont-Sardaigne, Sainte-Agnès ne fut rattachée à la France qu'en 1860.
En 1932, débute la construction de l'ouvrage de Sainte-Agnès, creusé dans le rocher et doté d'une redoutable artillerie. Ultime maillon de la ligne Maginot, sa force de feu permit de stopper les troupes italiennes. Il pouvait abriter 400 soldats.
C'est le "village perché" le plus proche de la mer : 4,5 km à vol d'oiseau.
Le premier groupe a déjà attaqué les flancs de la Cime de Baudon.
Mais où va t'elle de ce pas décidé ?
La suite du parcours, qui se différencie à présent du parcours de l'autre groupe, s'avère assez physique. Le chemin longé par les cistes en fleurs, les pois de senteur, et les boutons d'or, se trouve parfois à couvert sous les bois, et parfois à flanc de coteau, nous
permettant de belles vues et photos sur le littoral.
C'est lors d'une petite pause sur un promontoire permettant de voir le paysage que Joël reçoit un coup de téléphone intempestif d'un organisme de sondage souhaitant connaître son opinion sur le
mariage pour tous (véridique). Ce coup de fil insolite, en ces lieux, et à cette date, faillit déstabiliser moralement et physiquement l'accompagnateur du jour. Comme quoi les sondages
existent !!!
Après une petite séance d'orientation avec Michel S. (ce sera un peu le fil rouge de la rando), le groupe de Jean Bo a maintenant quitté Ste.Agnès
par une piste très pentue sur un itinéraire qui lui est propre maintenant et qui le conduira au col de Bausson à 792 m. Mais nos efforts sont
récompensés par la beauté du paysage, entre une végétation en pleine expansion
et toujours l'image de ce charmant village que nous
garderons pendant les trois quarts de la montée. Lorsque nous ne le verrons plus, la pente deviendra encore plus marquée et un petit arrêt sous le col sera le bienvenu.
Lorsque nous l'atteindrons, Jean fera un petit cours de topographie où il sera question de talwegs et de mamelons qui
dérivera très rapidement sur des propos grivois.
Alors que les "Petites Jambes" se divertissent au col, le groupe de Joël est en plein dans les choses sérieuses. A l'approche de la Cime de Beaudon nous voyons avec
inquiétude des bancs de brume monter de la côte ; heureusement ce phénomène épisodique ne parviendra pas à nous gâcher complètement la vue
magnifique. Joli coup de zoom !
Parvenu à la table d'orientation nous sacrifions à la
photo traditionnelle pour justifier de notre ascension à 1264 mètres d'altitude, et avons même une
pensée émue pour Jean Bo en découvrant la fameuse borne
« point G ». C'est en regardant vers le bas que quelques marcheurs aux yeux de lynx croient même reconnaître les "Petites Jambes", dont Yvette habillée en
rouge !!!
Il s'agissait surement d'une hallucination causée par la faim.
C'est au moment de quitter le lieu qu'un randonneur commence à ressentir les effets d'une crampe persistante. Malgré un coup de bombe miracle (bombe de froid) donné par l'accompagnateur, et les conseils et encouragements des copains, cette douleur accompagnera notre ami tout le long et il terminera courageusement le parcours.
Après une longue descente qui nous a fait perdre 70 m d'altitude, le groupe des "petites Jambes" arrive à la route qui rejoint Peille à Ste.Agnès.
Il reste environ 200 m à monter mais sur cette petite route étroite la pente ne pose pas de problème. Mais une fois de plus nous ne serons pas très disciplinés. Heureusement il n’y a pas beaucoup de circulation, ce sont les cyclistes, plus silencieux que les voitures qui sont les
plus dangereux. Mais nous avons notre vaillant serre-file qui veille !
Le paysage est superbe mais le temps est parfois bien gris. Jean Ma et Jean-Marie ont comparé leur météo ce matin, la 1ère annonçait la pluie pour 14 h, la seconde pour 16
h. Les paris sont ouverts !
Tout là-haut sur la cime à notre droite, les nuages sont descendus bien bas et nous avons une pensée pour nos amis crapahutant dans le brouillard.
Voici le col, la Madone aux éclats d'obus, et notre lieu de pique-nique. Nous avions donné
rendez-vous à l'autre groupe à 13 h. Il est 12 h 30, nous allons les attendre ce qui est un acte courageux
car nos estomacs nous rappellent à l'ordre. Alternance de soleil et de nuages. Nous sommes à 925 m, d'un côté la mer, de
l'autre le Mercantour et des lieux où nous avons randonné récemment comme la crête du Férion : quelle chance.
Tiens nous avons un nouveau compagnon qui arrive et qui a surement compris que nos sacs contiennent des choses intéressantes, mais comme nous il attend; un randonneur à quatre pattes, quel veinard !
Pour le premier groupe, la descente vers le Col de la Madone où doivent se trouver nos amis du deuxième groupe s'avère aussi pentue et escarpée que l'était la montée, et toute l'équipe apprécie d'y arriver.
A 13 h, les premiers ont rejoint le lieu de pique-nique et quelques minutes plus tard, tout le monde est réuni. Aujourd'hui, le groupe est bien rassemblé ce qui
permet une photo du groupe presque au complet.
Le repas se déroule dans un lieu agréable et, les grands esprits s'étant rencontrés, on se retrouve avec une profusion de boissons diverses qui requinquent les corps.
Notre 26ème randonneur va de l'un à l'autre mais il a une certaine attirance pour Daniel Ma.
Jean Ma a trouvé de superbes "roses des prés" mais qui s'avéreront pour la plupart habités. Dommage !
Joël donne ensuite le signal du départ pour une longue descente vers Gorbio : 550 m de dénivelée sur 2.5 km. Mais le chemin n'est pas trop mauvais sauf pour
notre ami dont les crampes n'ont pas disparu pendant le repas. Une tentative de soins aux huiles essentielles n'apportera pas d'amélioration et la descente pour lui aura semblé bien longue.
En l'attendant le groupe s'est rassemblé autour d'un abreuvoir : vivement le pot ! Et ces sacrés gamins s'éclaboussent !
Joli vue sur Gorbio qui méritait un coup de zoom. Voila nous avons le village en vue. Encore une séance
d'orientation avec
Michel à une "trifurcation" (c'est du borélien, ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas ce mot dans votre vocabulaire…)
et une découverte botanique avec Guy : le dompte venin et le trèfle bitumeux. Le second, Psoralée bitumineuse, (Bituminaria
bituminosa), sent effectivement le goudron quand on froisse ses feuilles. Quant au premier, il en existe
deux variétés en France : Le dompte-venin officinal
(Vincetoxicum hirundinaria) est une plante herbacée vivace
de la famille des Asclépiadacées.
C'est une plante très toxique.
Le dompte-venin noir (Vincetoxicum nigrum) est une plante de la même
famille poussant en région méditerranéenne, en principe sur sol calcaire. D'allure similaire au dompte-venin officinal, il s'en distingue par ses fleurs, d'une couleur pourprée tirant sur le noir.(cf Wikipédia)
Celui-ci n'étant pas fleuri, nous ne pourrons nous prononcer mais il y a de fortes chances qu'il s'agisse du second. Quand à ses propriétés vis-à-vis du venin, il a été démontré depuis longtemps que c'était une légende…
Voici le parking, un sourire pour la dernière montée : 8 marches !
Un passage au troquet du coin nous remettra de tous nos efforts. Jean Bo conseillera à ceux qui ne connaissent pas le village de le visiter, il est très typique. M. Le Maire nous avait servi de guide il y a quatre ans.
Il est 16 h 18, il n'a pas encore plu mais nous trouverons la pluie sur la route du retour, bien joué.
Merci à Joël et à Jean Bo pour nous avoir guidés sur ces deux magnifiques parcours.
Un remerciement particulier à Joël pour sa participation à la rédaction de ce blog écrit à quatre mains.
Merci pour les photos à Claude, Jean Ma, Jean-Marie, Michel Ju.
Juste un peu de rab : Orchis trouvé par le 1er groupeMais où descendons-nous, directement dans la mer ?
Bravo l'artiste, il se reconnaîtra...
La semaine prochaine
Jeudi 06 Juin à 7 H 00 : Massif de LA SAINTE – BAUME ( 83 )
Parcours en forêt, passages raides, escarpés, vue royale sur la ligne de crête et visite de la grotte Marie Madeleine
L : 16 Km 300 . Dh : 627 m . D : 5 H 30 . Niveau : Moyen alto – Repas et boisson tirés du sac .
Il est possible d’effectuer un parcours raccourci si on se limite à la seule visite de la grotte : 11 Km, 250 m.
Animateur : Jean Bo : 06.68.98.13.62 . Parcours raccourci : Camille : 0681798939 Boulouris N° 640
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX . Quitter l’autoroute à SAINT-MAXIMIN( Sortie N° 34 ) . Suivre la D 560 puis la D 80 direction NANS les PINS .Traverser le village et, toujours sur la D 80, rejoindre, à 8 Kms L’Hôtellerie de la SAINTE-BAUME .
Coût du trajet A R : 220 Kms x 0 € 25 = 55 € + 18 € = 73 Euros Jean Bo: 06.68.98.13.62
2013-05-23 Ile de Porquerolles - Secteur Ouest
Ile de Porquerolles – Secteur Ouest
Pour ce jeudi 23 Mai 2013, Jean Bo nous a invité à une classique en cette saison, à savoir l’île de Porquerolles dans sa partie ouest. Cette randonnée est classée
moyen médio, avec un parcours de 15 km environ et un dénivelé de 242 m. Un deuxième parcours un peu plus light, conduit par Camille, est proposé à quelques « petites jambes »
présentes aujourd’hui.
C’est donc un groupe de 48 randonneurs et randonneuses qui se retrouvent sur le parking de la Tour Fondue.
Comme à l’habitude, Jacqueline et Jean Bo assurent la distribution des tickets pour que chacun puisse embarquer sur le bateau assurant la liaison continent –
Porquerolles.
La traversée se déroule sans encombre. Ce matin la mer est encore relativement calme et quelques randonneurs aux pieds marins profitent sur le pont arrière des
premiers rayons du soleil.
Une équipe de télévision nous accompagne dans cette traversée. Y aurait-il une star égarée du festival de Cannes participant à notre randonnée, présente sur
le bateau ?
Ciel bleu, mer calme, la vie est belle …
A peine le pied posé sur l’île, Jean Bo regroupe tout son monde pour la traditionnelle photo de groupe. Le « grand angle » est nécessaire pour faire
rentrer tout le monde dans la boite.
En aparté Jean Bo me signale que cette randonnée a été faite pour la dernière fois en 2008, et qu’elle est restée dans la mémoire de tous les participants de l’époque, suite à la mésaventure survenue à Jacqueline ce jour- là.
Dans la foulée, les petites jambes (13 au total) posent autour de Camille, leur chef vénéré. Nous les retrouverons plus tard, pour un pique-nique
en commun.
De son côté le groupe de Jean Bo quitte rapidement le petit village de Porquerolles. Ce village a été créé en 1820. Sa population est de 200 habitants
environ, mais certainement beaucoup plus en période estivale. Pour être complet avec les chiffres, l’île de Porquerolles a une superficie de 12,54 km² et possède 30 km de
côtes.
Après une petite hésitation, nous retrouvons le bord de mer et ces vues à couper le souffle.
Claude : - il faut prendre à droite
Jean-Marie : - à moins que ce soit à gauche
Jean Ma : - faut réfléchir, l’enjeu est important !
Nous progressons tranquillement entre terre et mer.
Après ces dernières semaines où la météo a contrarié le bon déroulement et l’annulation de certaines randonnées du jeudi, les randonneurs semblent apprécier
le retour du soleil.
Il est 9h30, et Jean Bo sonne l’heure de la pose « banane » à la pointe Prime.
Soucieuses de leur bronzage, deux, trois randonneuses ont retirées les sweats ou parkas. D’autres plus frileuses semble-t-il, hésitent encore.
Un petit îlot se détache de la côte. On y passerait bien la journée à bouquiner ou à se reposer.
Au bord de cet îlot, Daniella remarque cette « chose » échouée sur le sable, sortie du fin fond de la mer. Je laisse à chaque lecteur d’en faire
l’interprétation qu’il voudra.
Mais pas question de bouquiner ou de se reposer, la progression continue. Nous apercevons maintenant la fameuse plage d’Argent encombrée par une
quantité d’algues mortes impressionnantes.
Le vent commence à forcir, les vaguent se forment de plus en plus.
Soudain, à un mètre du sentier côtier, Jean Bo nous arrête pour nous faire découvrir deux bébés goéland blottis l’un contre l’autre tandis que papa et maman
goéland tournoient au- dessus de nos têtes. Après quelques photos faites au plus vite, nous nous éloignons rapidement pour ne pas effrayer les oisillons et leurs parents.
Après cette séquence animalière, nous empruntons un « chemin Borélien » comme le signale Jean-Marie. En effet, nous
progressons difficilement au milieu d’une végétation très dense où nous devons avancer la tête baissée. Au hasard du parcours, on aperçoit quelques têtes dépassant de cette jungle
méditerranéenne. " Coucou, j'suis là".
Cette épreuve vaincue, nous empruntons maintenant un large sentier qui nous conduit au fort du Grand Langoustier dont la restauration a démarré en 1998.
Il est midi : les estomacs sont vides et les jambes sont un peu lourdes. Mais nous avons encore une petite heure de marche pour rejoindre le groupe des petites
jambes à la calanque du Brégançonnet.
Nos deux serre-file du jour, Albert et Daniel, casquette vissée sur la tête veillent au grain.
Là encore, nous découvrons un petit coin de paradis. Bien à l’abri du vent, nous nous installons pour une pause-déjeuner bien méritée.
Nous reprenons notre périple en direction du point culminant de l’île. Rien à voir avec les pentes de l’arrière- pays varois ou du Mercantour. Arrivé au sommet,
tout le groupe aspire à quelques minutes de pause.
Encore quelques hectomètres de marche, que nous effectuons à l’ombre d’une végétation très verdoyante, et nous voilà de retour à l’embarcadère pour un
retour sur le continent avec la tête remplie de belles images.
Bye, bye, Porquerolles, nous reviendrons bientôt …
Merci Jean Bo et à Camille pour la conduite de cette randonnée que nous avons tous et toutes appréciée.
Merci à Jean Bo et Jean-Marie et Gilbert pour leur contribution photographique.
Quelques photos Bonus, rien que pour vous !!!
Parcours moyen médio ou sportif?
Sympa, la petite crique.
On s'en lasse pas. Merci, dame nature.
La plage "Noire".
Bravo Claude pour ta performance aujourd'hui.
Nature morte.
Votre prochaine randonnée:
Jeudi 30 Mai à 7 H 00 : CIME de BAUDON . COL de LA MADONE ( deux circuits proposés )
L’arrivée a la Cime de Baudon, par un sentier à la pente soutenue et acrobatique, enthousiasmera le randonneur .
Parcours n°1 : L : 11 Km 460 . Dh : 950 m . D : 5 H 00 . Niveau : M alto . Animateur : J Lefeuvre 0623071199
Parcours n°2 : L : 10 Km 104 . Dh : 607 m . D : 5 H 00 . Niveau:M médio.Animateur : Jean Borel 0668981362
Repas et boisson tirés du sac, pris en commun pour les 2 groupes au Col de La Madone . Boulouris N° 802
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction NICE, L’ITALIE . Sortir à LA TURBIE (N°57) .
Traverser La Turbie et suivre à droite la D2564 direction MENTON .
A 7 Kms, quitter la D2564 et suivre la direction GORBIO .
A l’entrée du village, sur la place pavée ( arbre au centre ), tourner à gauche et stationner sur le
deuxième PARKING SUPERIEUR .
Coût du trajet A R : 220 Kms x 0€ 25 = 55 € + 18 € = 73 Euros Joël Lefeuvre : 06.23.07.11.99
Levens-Les Cretes du Ferion-9 mai 2013
Encore un blog à quatre mains. Aujourd'hui, il y avait deux blogueurs, Jean-Louis et Jean-Marie, chacun dans un groupe.
LEVENS-CRETES DU FERION
Je ne vous referai pas le coup de l'Ascension en ce jeudi 9 Mai où Jean Bo.. nous avait invité à le rejoindre sur le parking des Mulières à Levens(06). Un petit problème de gendarmerie reconstruite et déplacée depuis 2007 a un peu compliqué l'arrivée de certains randonneurs mais finalement ce sont 24 marcheuses et marcheurs qui se retrouvent pour gravir le mont Ferion.
Petit topo de Jean Bo.. "Cette randonnée entre les vallées du Var et du
Paillon avait déjà été faite le 5 avril 2007. C'était la première fois qu'il y avait deux groupes. L'expérience s'étant révélée intéressante, ce système a perduré, comme aujourd'hui où nous
aurons un groupe de "Petites Jambes" ( leur nom est venu un peu plus tard-NDLR). Le premier montera avec moi jusqu'au Mt.Férion à l'altitude de 1412 m. C'est une montée régulière sauf à la fin où
il y a 150 m à parcourir sur un petit sentier très raide: 11 Km 633 . Dénivelé : 870 m.
Puis nous redescendrons
jusqu'à la chapelle St.Michel et sa superbe cédraie où nous retrouverons le groupe des "Petites Jambes" qui, guidé par Camille, comme en 2007 d'ailleurs, aura à fait 9 km avec un
dénivelé de 570
m."
Le premier groupe sera constitué de 7 randonneurs et le second de 17. Parmi ces derniers, on notera la présence de
nombreux participants au 1er groupe de 2007 : on vieillit ! Mais on y retrouve aussi avec beaucoup de plaisir Nicole Bo.., Jacqueline et Claude qui nous avaient abandonné depuis le
début de la saison et les parisiens Marie-France, Jean-Claude et Alain.
Jean Bo.. part avec les 6 marcheurs du premier groupe. Rapidement il nous demande notre avis : nous avons le choix entre deux trajets pour une première montée : le plus long et moins raide ou un autre plus court
mais plus raide. Pour nous motiver il nous dit que Camille a l’intention de prendre le plus court. Rien n’y fait le groupe choisit le plus simple… Nous voulions garder des réserves pour la montée
finale. Effectivement nous voyons ensuite derrière nous les dites petites jambes emprunter le plus difficile…
La montée est régulière et les points de vue magnifiques. Il commence à faire chaud et c’est la pause effeuillage, puis celle de la banane.
Pendant ce temps, les Petites Jambes" ont démarré calmement. "Nous avons 3 heures devant
nous, il n'y a pas lieu de s'affoler" nous précise Camille. Il ajoute, " J'ai choisi de vous
faire passer sur le versant ouest, ça monte en permanence, c'est plus court mais le paysage est plus joli".
Effectivement ça monte assez fort et régulièrement, sur un bon
chemin avec quelques passages plus difficiles. Mais c'est vrai le paysage est formidable avec le Mt.Vial en premier plan, nous l'avions gravi en juin 2010, c'était super.
Il fait beau, mais pas trop chaud, car la forêt, sans nous masquer le paysage nous protège des ardeurs du soleil ce que
semble bien apprécier Nicole.
Pause banane, au soleil, et on se sèche le dos. Les premiers arrivés ont aperçu le groupe de Jean, déjà plus haut.
Revenons au 1er groupe. Après avoir suivi un court moment la piste qui mène au sommet pour les surveillants du dispositif incendie, Jean nous dit « les
difficultés vont commencer. Nous allons monter doucement » : peu y croient… à tort car nous gravirons cette pente raide à un rythme adapté et chacun sera étonné, arrivé à
la crête, de ne pas avoir eu de difficultés.
Pour terminer il nous propose de reprendre la piste ou de suivre un vague sentier sur
l’arête sommitale, ce que nous choisissons pour disposer du point de vue. La vue sur la vallée du Paillon est formidable. Le petit village de Coaraze semble bien inspirer Jean. Il parait si proche dans son téléobjectif. Pourtant, il est 750 m. plus bas.
Quant au nom du village il a fallu aller sur Wikipedia pour y trouver l'origine de son nom, plutôt bizarre.
La seule quasi-certitude quant au nom du village est qu'il vient de cauda rasa, queue rasée .... Pourquoi
"queue rasée" ? Plusieurs hypothèses s'affrontent... La première prétend que ce nom est issu de la mode en matière de coiffure qui régnait à la fin du Moyen Âge. Contrairement aux
habitants des hameaux alentour, les natifs de Coaraze auraient à cette époque porté les cheveux courts et rasés sur la nuque...
Pas du tout ! S'indignent les partisans d'une autre hypothèse, beaucoup plus glorieuse pour le lieu. Selon eux, voilà bien longtemps, les habitants de Coaraze étaient parvenus à capturer... le Diable en personne ! Et pour s'assurer qu'il ne s'enfuirait pas, ils l'auraient attaché avec de la glue, par la queue. Et pour s'échapper, dans un geste désespéré, celui-ci aurait été contraint de la sectionner... Il semble bien, en définitive, que l'explication soit d'ordre géographique. Car tout près du village, le confluent du torrent du Gravier et du Paillon prend la forme d'un lézard sans queue, le même animal mutilé qui figure sur le blason de Coaraze...
(cf.WIKIPEDA)
Arrivés en haut le soleil se cache et il fait frais. Au rez- de chaussée de la tour de guet, il y a un
petit refuge avec cheminée, bois , allumettes …
Nous repartons rapidement pour retrouver nos amis à la chapelle, par une descente facile sur la
crête.
Pendant ce temps, les "Petites Jambes" ont poursuivi leur montée sur une large piste et là, ils ont vraiment l'air d'en
vouloir. Impressionnant !!!
Ceci les conduit à la balise 278, au château d'eau enterré qui va servir pour ce bel alignement. Le temps est maintenant plus frais et certains ont hâte de repartir vers la chapelle St Michel des Cèdres pour le rendez-vous avec nos amis et le pique
nique.
Par la grande piste nous arrivons à la dite chapelle à 11 h 30. Joli coin pour pique-niquer. La fameuse cédraie signalée
par Jean ce matin est bien là avec ses arbres superbes qui encadrent le chemin , en face de la chapelle.
Elle fut inaugurée en Septembre 1938. Très petite, son toit est en béton … mais finalement elle s'intègre bien dans le paysage.
En attendant le 1er groupe, chacun s'installe alors que le soleil revient agréablement nous réchauffer et à
12 h 54, voici nos amis qui arrivent calmement à travers la forêt. Ils sont ravis et ne semblent pas trop éprouvés.
Et après les agapes, nous retrouvons des joueurs de carte, comme quoi la tradition perdure.
Quant aux dormeurs, nous constatons qu'ils sont surtout issus du
1er group e. Ah, il faut bien récupérer.
Jean donne le signal du départ, cinq "Petites Jambes" vont se joindre à son groupe pour la descente finale car Camille reprendra le même chemin qu'à l'aller, enfin en principe…
C'est donc parallèlement que les deux groupes vont rejoindre
LEVENS. Dans le premier groupe, comme d'habitude, ça fonce et Jean va devoir calmer les ardeurs des
plus rapides d'autant plus que le chemin est plutôt mauvais.
Avec Jean-Louis, nous avons quand
même un répit pour identifier une délicate globulaire (Globularia Vulgaris). Lors d'un arrêt Jean nous fera découvrir une particularité de Levens, tout en
dessous de nous, les Grand Prés, grande zone naturelle très plate, incongrue dans ce paysage montagneux.
Rencontre et causette avec des
cyclistes, les pauvres, ils montent sur ce mauvais chemin.
Le groupe arrive maintenant au Col du Travail.
Il y a effectivement du boulot pour reconstruire la bergerie qui s'y trouve… Et pour honorer le travail, Jean
aura peut-être eu une pensée machiste en prenant cette photo.
Un peu plus loin, à l'embranchement des deux pistes nous retrouvons le
groupe de Camille. Leur descente a été aussi très caillouteuse. Il ne reste plus que 200m pour retrouver les voitures et c'est
avec plaisir que nous allons nous rafraîchir le gosier à Levens, village assez original avec son ascenseur qui
permet de gagner la partie ancienne.
Merci Jean et Camille pour nous avoir guidé pour cette belle randonnée de l'Ascension.
Merci pour leurs photos à Claude, Jean Bo..et Jean-Marie.
Encore quelques images, vous avez été sages !
Nos valeureux
serre-filePetit arrêt pour admirer...et reprendre son souffle
Jolies restanques. Quand on pense que ces pentes ont été cultivées !
Observations
Pique-nique.
Petites jambes dans la descente. tout va bien.
"Quand je vous disais que je n'aime pas les descentes !"
La dernière goutte.
Jean-Marie, regarde tes pieds!
Oh! My God, ces lacets anglais !
"Grandes Jambes" dans la descente du Férion.
Après le pot, ça va mieux.
La semaine prochaine, Jeudi 16 Mai à 7 H 30 : LA ROQUEBRUSSANE ( 83 ) – La Montagne de LA LOUBE
Randonnée dans les rochers aux formes fantastiques qui dessinent la silhouette surnaturelle de La Loube (830 m)
L : 13 Km 711 . Dh : 650 m . D : 5 H 00 - Niveau : Moyen médio (court passage escarpé) . Repas tiré du sac .
Animateur : Jean Ma.. : 04.94.82.44.23 – 06.09.75.02.01
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction Aix . Le quitter à la sortie N° 35 ( Brignoles )
Suivre RN7 et à 7 Km, prendre à gauche la D5 . Atteindre La Roquebrussanne à 10 Kms .
Stationner sur le PARKING devant l’église .
Coût du trajet A R : 180 Kms x 0 € 25 = 45 € + 13 € = 58 Euros Jean Ma: : 06.09.75.02.01
Point Sublime, Pont du Tusset, Belvedere de Rancoumas 2 mai 2013
Point Sublime, pont du Tusset, Belvedere de Rancoumas 2 Mai 2013
Aujourd’hui Joël devait nous offrir la rando mythique du Verdon : le sentier Martel.
Mais, arrivés au parking , un employé municipal de Rougon vient interdire l’accès des gorges avec une pancarte indiquant que des lâchers d’eau intempestifs se produiront pour délester les Las du Castillon et de Castellane qui sont saturés
. Heureusement que l'employé est arrivé avant notre départ. Sinon, nous serions partis avant l’interdiction…Mais il n’y aurait pas eu de danger grave , car le guide officiel qui le décrit dit : « Quelles que soient les montées d'eau du Verdon, le sentier est hors d'eau et libre en toute saison, sans obligation de guide »
Jean Borel propose avec Joël un parcours de remplacement : il n’en manque pas, mais ils retiennent un parcours qui part du parking où nous sommes pour éviter de repartir. Le parcours n’a pas été préparé, mais avec la carte IGN , pas de problème nous dit Jean .Les serre files sont prêts à s’adapter et à travailler sans tracé.
Finalement nous ferons une rando déjà effectuée le 6 mai 2006 avec Bruno qui s’appelait :POINT SUBLIME, PONT du TUSSSET, BELVEDERE DE RANCOUMAS, les trois sites remarquables du jour. C’était aussi le premier blog du Cercle publié par Jean-Marie. 6 ans de blog déjà.
Après la photo du groupe, les 26 randonneurs partent à 9 h30. Nous accueillons un nouveau, Didier venu avec sa moto.
Il commence déjà à faire chaud
Nous montons vers le point SUBLIME au travers des paysages magnifiques du Haut Verdon.
Au point Sublime, arrêt photo sur les gorges et le Verdon qui n’est pas vert (couleur dûe à des algues microscopiques, mais ocre après les dernières pluies.
Du belvédère nous avons aussi une vue imprenablesur de beaux crânes...
Puis nous redescendons vers le lit du Verdon jusqu’au pont du TUSSET.
Nous pouvons observer un courant exceptionnellement vigoureux.
Jean est descendu près du lit du Verdon pour prendre une photo du groupe sur le pont.
Qui fait le clown à gauche sur le parapet? ...
Passés rive gauche nous remontons par un sentier long et régulier des 616 mètres du pont du TUSSET vers le hameau d’Entreverges( sic) , proche de la commune de Trigance. Vers midi, les serre files appellent Jean au téléphone car ils sont loin derrière avec des personnes qui souffrent …. Nous les attendons et Jean leur propose de s’arrêter là. Il demande aux autres s’ils sont OK pour monter encore une centaine de mètres pour atteindre le belvédère de RANCOUMAS : « encore une demi-heure de marche ».
Nous atteignons le belvédère à 980 m
Effectivement la vue du belvédère sur les gorges est impressionnante et donne le vertige. « Ici , c’est autre chose que loin, c’est ailleurs », écrivait Jean Giono.
Nous nous installons un peu plus bas pour un repas bien mérité, car la demi-heure annoncée est comme il se doit plus longue et les estomacs sont vides.
Un rapace tournoie au-dessus de nous : sans doute un aigle royal.
Dans six minutes , départ…
La remontée jusqu’au GR est difficile. Puis nous redescendons jusqu’au pont du TUSSET par le même chemin . Nous observons que le lit s’est encore élargi et qu’il y a donc bien eu des lâchers d’eau.
Un chamois nous observe du haut des falaises.
Après le pont nous retrouvons rapidement la route.
Finalement nous aurtons gravi 780 m et parcouru 10km 900.
Le pot a lieu à l’auberge de « Lou Cafoucho », sur la route du retour. Jean rappelle les inscriptions pour Porquerolles .
Merci à Jean pour avoir à l’improviste organisé une rando de remplacement, l’avoir conduite et avoir fourni des photos. Merci à Joël qui s’était préparé à nous emmener sur le sentier Martel .
Du rab
Certaines ne peuvent pas cacher leur fatigue...
N'oubliez pas de vous inscrire pour Porquerolles et de me verser 16 € pour la traversée
Prochaine randonnée:
Jeudi 09 Mai à 7 H 00 : LEVENS ( 06 ) – La Crête du FERION ( deux circuits proposés )
Sur la ligne de partage des eaux entre les vallées du Var et du Paillon, le Mont Férion ( 1412 m ) domine les villages de Levens et de Coaraze . Sur l’arête sommitale, une magnifique cédraie entoure la chapelle St Michel .
Parcours n°1 : L : 11 Km 633 . Dh : 870 m . D : 5 H 00 . Niveau:Sportif . Animateur : Jean Borel0668981362
Parcours n°2 : L : 9 Km 899 . Dh : 570 m . D : 4 H 00 . Niveau:Moyen .Animateur : Camille C 0681798939
Repas et boisson tirés du sac, pris en commun pour les 2 groupes ( balises 275 – 278 ) . Boulouris N° 646
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie N° 52 ( St
Isidore ). Suivre la RN 6202 sur 16 Kms . A St Martin du Var, suivre à droite la D20 dir. LEVENS .
A l’entrée du village, suivre à droite la D19 sur 600m jusqu’à la GENDARMERIE . Tourner à gauche et remonter la Route de la Madone sur 1 km 500 . Stationner sur LE PARKING des MULIERES .
Coût du trajet A R : 180 Kms x 0 € 25 = 45 € + 12 € = 57 Euros Jean Borel : 06.68.98.13.62
Le Grand Mont- 25 avril 2013
Encore une rando sans blogueur. C'est à partir du récit fait par Jean Bo..que Jean-Marie a pu monter ce blog.
Le Grand Mont-(Gramondo)
C'était
la rando de l'année, Jean Bo.. avait précisé dans la présentation : " Parcours N° 1 : Vu
l’importance inaccoutumée de la dénivelée, l’ascension comme la descente solliciteront genoux et mollets ! Randonnée réservée aux marcheurs
entrainés."
C'est d'ailleurs pourquoi il avait prévu un deuxième parcours pour les autres marcheurs.
Point culminant des reliefs côtiers azuréen (1 379 m), le Grand Mont (ou "Grammondo" pour nos amis italiens) domine véritablement la Méditerranée dont seulement 6 km le séparent.
(Photo d'archives)
Depuis cet emplacement royal, le regard embrasse les collines de Menton et Vintimille tout en balayant vers le Nord les cimes du Mercantour ou vers le Sud la chaîne des montagnes corses qui paraissent surgir des eaux. Malgré la proximité immédiate de la Côte, on évolue ici dans un milieu franchement alpin : ce contraste entre mer et montagne prend au sommet du Grand Mont un caractère particulier dû à l'élévation du lieu que vient souligner un contexte religieux, croix ou oratoires appelant à une intime réflexion. L'altitude provoque un changement climatique comme en témoigne la végétation typique de l'étage dit "montagnard" (landes à genêt cendré, lavandes et pins sylvestres).cf Randoxygène
Le départ des deux randos devait se faire aux ruines du vieux village de Castillon.
Au départ de Boulouris, seulement deux voitures avec 10 randonneurs dont deux dames. La météo n'est pas fameuse mais sans pluie et il ne devrait pas faire froid, même au sommet du Grand Mont.
Mais le beau programme élaboré par le grand chef tomba à l'eau quand la première voiture découvrit que la route de Castillon était fermée suite à un éboulement : encore un !
Deux options se présentaient : improviser une rando vers Gorbio ou Ste.Agnès, ou bien changer le départ pour monter quand même au
Grand Mont. Ce fut l'option choisie avec un départ à partir de Castellar bien que la voie d'accès soit plus longue avec un départ à une altitude plus faible, 342 m contre 730 m par le col de
Castillon. Les" Petites Jambes" partiront du même endroit en empruntant une partie du parcours du Roc d'Orméa.
Et c'est ainsi que les "Petites Jambes", un guide, un serre-file (Daniel Ro.. et Jacky) et deux randonneurs (Claude et Michel) se
dirigent vers la chapelle du Col St. Bernard. Joli point de vue sur le village de Castellar et sur la côte.
Par le même chemin, l'autre groupe entame allègrement la montée. Mais tous ces embarras routiers ont retardé le départ et il ne faut pas perdre de temps.
Deux randonneurs bordelais dépassent le petit groupe de Jean mais, empruntant un autre itinéraire, ils arriveront seulement
seconds au sommet.
(Photo d'archives)
Ceci permettra d'avoir une photo des 6 courageux du Cercle de Boulouris immortalisant leur exploit. Elle fut prise, par les bordelais,
avec le téléphone portable de Jean (pas d'autre photo de la montée, l'appareil étant resté dans la voiture…).
Les quatre "Petites Jambes" ont maintenant dépassé le col St. Bernard (dure, dure la montée) et s'installent pour pique-niquer au lieu
dit MOURGA.
Les deux groupes se joignent par téléphone, Daniel et Jacky envisagent de monter jusqu'au col de Berceau mais Jean leur
déconseilla car, outre la montée assez raide, à partir de ce col, il y a une descente très difficile pour revenir au village. Sagement, ils suivront ce conseil.
Quant au premier groupe, il entreprendra le retour, côté italien puis sur la frontière italo-française jusqu'au pas de la Corne. Le
trajet comporte des passages en éboulis, pentus et escarpés classant la rando au niveau "sportif" avec passages "alpins". Pas toujours facile mais bravo aux participants, en particulier une
mention spéciale aux deux dames, Daniela et Simone qui se sont hissées avec courage et détermination au niveau des plus forts !
Finalement les deux groupes vont se rejoindre pour aller prendre un pot bien mérité.
Bravo Jean d'avoir réussi à rejoindre ce sommet mythique dont tu rêvais depuis plusieurs années. Bravo aussi aux 5 marcheuses et marcheurs qui l'ont accompagné.
Merci à Claude pour les Photos du 2ème groupe.
Mais que faisaient les autres marcheurs du groupe pendant ce temps ?
Camille et ses Très Petites Jambes étaient dans l'Esterel, idem pour Mikaël dans un autre secteur, Jean-Marie et Yvette dans la plaine des Maures.
La semaine prochaine , Jeudi 02 Mai à 7 H 00 : Les GORGES du VERDON (04) – Sentier Martel ( 2ème partie )
Magnifique parcours au fond des plus belles gorges d’Europe par le fameux sentier Martel du Couloir Samson à La Mescla . Sentier linéaire, long et difficile, comportant le passage d’échelles de tunnels et réservé à des randonneurs bien entraînés. Se munir d’une lampe de poche pour le passage des tunnels .
Parcours en AR : donc, possibilité de raccourcir évitant le passage des échelles en attendant le retour du groupe .
L : 13 Km 561 . Dh : 812 m . D : 6 H 00 – Niveau : Sportif – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël - 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Aix – Quitter l’autoroute à la sortie n° 36 (Le Muy) – Suivre N 555 direction Draguignan – A 3 kms 500 tourner à droite D 54 direction Gorges du Verdon puis D 955 jusqu’à COMPS-sur ARTUBY .
Suivre la D 955 ( Rive droite des Gorges du Verdon ), sur 16 Kms jusqu’au PONT de SOLEILS .
Tourner à gauche et parcourir, sur la D 952, 4 Kms 500 .
A la sortie du tunnel, emprunter à gauche la D 236 et atteindre LE PARKING 1 Km plus bas .
Coût du trajet A R : 180 Kms x 0 € 25 = 45 € + 5 € = 50 Euros Joël : 06.23.07.11.99
Roquebrune - La Garonnette : 18 avril 2013
Roquebrune sur Argens – La Garonnette
Aujourd’hui, Joël nous propose de randonner dans le massif des Maures, le long d’un agréable cours d’eau, la Garonnette (à la limite des Issambres et
de Sainte-Maxime), puis par un très beau parcours de crête.
Nous avons rendez-vous sur un parking au bord de la Garonnette.
Certains galèrent un peu pour trouver ledit parking, car l'itinéraire initial le situait à côté de courts de tennis … qui n'existent plus ! D'où la newsletter envoyée à tous avec le nouvel
itinéraire. Newsletter que certains n'ont pas reçue. Et pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas abonnés à ladite newsletter. CQFD.
(Pour vous abonner, allez sur l'ancien blog http://randosboulouris.over-blog.com/ . Repérez "Newsletter" sur la gauche. La suite est bête comme chou).
Nous voici donc 23 randonneurs au départ.
Joël nous présente le parcours : « C'est une rando un peu longue, de 18 km et 646 m de dénivelé. Il y aura juste une montée un peu raide ».
Nous rejoignons un chemin qui longe la Garonnette. Joël nous fait
remarquer une stèle, de l’autre côté de la rivière, en hommage à un sapeur-pompier victime de l’incendie qu’il combattait.
Puis nous atteignons un ruisseau dont la traversée ne nous pose aucun
problème.
Nous marquons une pause pour la photo de groupe. Les visages sont
rayonnants. Il fait bon, le soleil brille et nous sommes en forme. Pourvu que ça dure, dirait un pessimiste.
Nous attaquons une petite grimpette, sur une large piste ensoleillée.
Parmi les premiers cistes en fleurs : cistes cotonneux ou à feuilles de sauge, comme ceux-ci.
Nous atteignons ce qui semble être un abri de chasseurs, mais un abri
« 4 étoiles », avec tables et fauteuils. Nous nous installons pour la pause casse-croûte.
Puis nous reprenons notre route et rejoignons la
Garonnette.
Un peu plus loin nous franchissons la rivière.
Ce n'est ici qu'un petit ruisseau que nous traversons sans difficulté
... et avec le sourire.
A présent nous attaquons une grimpette parmi les
chênes-lièges.
Ce n’est pas encore la côte raide annoncée par Joël, mais elle est
quand même raide !
Et la piste est bien caillouteuse !
Et il commence à faire très chaud !
Arrivés au sommet, nous marquons une pause. « On a fait un bon tiers » nous dit Joël.
Nous progressons à présent à flanc de coteau, sur un sentier ensoleillé.
Bercés par le chant du coucou.
Nous nous arrêtons quelques instants pour admirer le paysage : vue
magnifique sur les Maures et sur la mer.
« Nous grimperons la côte raide après le pique-nique » nous prévient Joël. Qui ajoute pour nous convaincre : « Sinon il nous faudrait attendre 14 h pour déjeuner ! ».
Nous sommes tous d’accord : mieux vaut manger
d’abord.
Nous attaquons une nouvelle grimpette à travers bois.
Grimpette suivie d’une petite descente au milieu des euphorbes et des
cistes en fleurs.
Et nous atteignons notre lieu de pique-nique, sur un coteau, parmi les chênes-lièges. Avec vue sur mer … imprenable.
Quel temps magnifique pour déjeuner sur l’herbe !
De l’herbe, il n’y en a guère, mais Jean-Marie a déniché un pied de muguet solitaire. Pied de muguet que Gérard manque par trois fois d’écraser.
Après le café, le gingembre confit et autres gâteries, on resterait
bien ici quelques minutes encore.
Mais nous avons encore du chemin à faire. « Il nous reste 7 km » nous dit Jean-Marie.
Et nous voici repartis. Petite grimpette gentille pour commencer.
Excellente pour la digestion.
Petite descente à présent, pour la décontraction.
Arrivés à un carrefour, nous prenons la piste en direction du col du Bougnon.
Il est 14 heures. C’est l’heure de la côte raide.
Un chemin caillouteux, raviné, pentu … et qui n’en finit pas de monter. Avant chaque virage on croit en voir la fin.
Mais non, ça monte encore ! Toujours plus
haut !
Et quelle chaleur ! Une vraie fournaise !
Les regards sont baissés, les yeux rivés sur les cailloux qui roulent
sous les pieds.
Mais, une fois au sommet, on retrouve le sourire. N’est-ce pas Dan ?
Nous atteignons le col de Cabosse (alt. 356 m).
« Cette fois-ci c’est vrai. La montée raide, vous l’avez faite. C’est fini ! » nous dit Joël.
On aurait pu – semble-t-il - faire plus court. Mais la grimpette aurait été encore plus raide. André regrette ce choix : « On cède encore à la facilité ».
Joël ajoute : « Les voitures sont là-bas. A présent ce n’est que de la descente »
« Chic ! Le plus dur est fait ! » pensons-nous naïvement.
Et nous attaquons la descente sur un sentier raide et caillouteux.
Peut-on parler encore de sentier tant il est raviné ?
Le photographe a droit à un sourire. Merci Martine !
Mais les sourires ne sont pas de mise. A chaque instant, le sol dérape
sous nos pieds.
Epouvantable, cette descente ! Epouvantable et interminable !
On entend des cris : « Y en a marre ! ».
Enfin nous voici en bas, sains et saufs. Joël en convient :
Cette rando pourrait être classée « Alto ».
Pour terminer, Joël nous propose un détour. Nous allons quitter le sentier normal. Car là-bas, il y a des ruches et les abeilles sont de sortie.
Willy, expert en apiculture, s’écarte du groupe pour prendre une photo
des ruches.
Le dernier kilomètre nous paraît bien long. N’est-ce pas Yvette ?
Enfin nous regagnons nos voitures et allons prendre un pot bien mérité à San Peïre.
Une belle et très chaude journée s’achève.
Merci Joël, pour cette belle randonnée ensoleillée, estivale… et ALTO !!!
Merci aux photographes : Gérard, Gilbert et Jean-Marie.
Et voici encore quelques photos :
Randonneurs
Petites fleurs : lupin, cistes, euphorbes
Paysage des Maures
Prochaine rando : Jeudi 25 Avril à 7 H 00 : CASTILLON ( 06 ) - Le Grand Mont . Deux parcours proposés
Point culminant des reliefs côtiers azuréen (1379 m), le Grand Mont domine la mer dont seulement 6 km le séparent . Panorama magnifique sur la côte, les collines de Menton, Vintimille, le Mercantour et la Corse .
N° 1 : L : 13 Kms 537 . Dh : 1072 m . D : 6 H 00 – Niveau : Sportif . Animateur : Jean Borel : 04.94.95.87.73
N° 2 : L : 08 Kms 428 . Dh : 594 m . D : 5 H 00 – Niveau : Moyen médio . Daniel Royer - Jacky Leboube
Repas et boisson tirés du sac, pris en commun pour les 2 groupes au Col du RAZET Boulouris N° 734
ATTENTION - Parcours N° 1 : Vu l’importance inaccoutumée de la dénivelée, l’ascension comme la descente solliciteront genoux et mollets ! Randonnée réservée aux marcheurs entrainés .
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE-L’Italie . Sortir à MENTON ( sortie N° 59 ) .
Suivre la D 2566 direction SOSPEL .
A 9 Kms 500, tourner à droite direction Le Col de CASTILLON et parcourir 2 Kms .
Après le petit tunnel, tourner à gauche direction L’ESCARENE .
Parcourir 100 mètres et tourner à gauche « Route du Cimetière » .
Parcourir 100 mètres et tourner à droite « Route de l’ancien village » .
Parcourir encore 200 mètres et stationner sur le GRAND PARKING dans l’ancien village en ruines .
Coût du trajet A R : 208 Kms x 0 € 25 = 52 € + 20 € = 72 Euros
St.Raphaël- Le Castellas-28 mars 2013
St.Raphaël- Le Castellas
Tout avait mal commencé. La rando du 28 mars était prévue à St.Tropez. C'est une très belle
rando qui suit le littoral jusqu'aux grandes plages. A faire donc par beau temps, ce qui n'était pas le cas selon la Météo. Comme à son habitude, toujours courageux, Jean Bo.. proposa une
rando de secours St.Raphael-Agay par le chemin du Castellas.
Mais patatras, au moment d'envoyer le message aux randonneurs (Annulation et nouvelles heure de départ et de destination), la boite d'envoi était bloquée… Il chargea donc Jean-Marie d'envoyer le message, ce qui étonna un certain nombre de marcheurs. Mais par malchance, Jean-François, nouveau dans le groupe, ne figurait pas encore dans le fichier et il se pointa au départ à 7 h30 !!!
Voila pour la petite histoire d'une rando compliquée.
Ce sont donc 6 randonneurs qui se retrouvèrent au départ à 8 h 30 pour cette rando un peu maudite, il faut bien l'avouer. Elle avait déjà été faite trois fois,
en 2 007 avec 5 randonneurs et un froid glacial, en
2010, avec 24 "fous" sous une pluie battante contraignant à un retour en catastrophe par la route,
enfin en 2011 avec 37 randonneurs et un temps superbe…mais ce n'était pas
Jean Bo..qui la menait !
Voici ses caractéristiques : longueur, 12.5 km –dénivelée 290 m.
Même les serre-files sont là. Cool aujourd'hui, difficile de perdre un marcheur.
En 2010, notre accompagnateur nous avait expliqué : « Nous allons emprunter un sentier
historique. C’est l’ancien chemin que les fermiers d’Agay utilisaient autrefois pour se rendre à Saint-Raphaël. Puis nous rejoindrons le chemin des douaniers.
Après avoir contourné le Cap du Dramont, nous irons pique-niquer au port du Poussaï. Ensuite nous rentrerons, toujours par le sentier du littoral. C’est une petite rando très
facile ».
Le temps est couvert mais il ne pleut pas. Très vite, le groupe atteint les ruines de la ferme de Ferrières, arrêt habituel pour la pause
banane
Pas mal les petits gars.
Puis ce sera très rapidement le premier aperçu sur Cap Esterel, bien gris aujourd'hui.
Mais il commence à "bruiner" sérieusement et l'équipement de pluie va sortir des sacs.Ce n'était qu'un grain qui s'arrête très rapidement.
Maintenant le groupe va emprunter le chemin du littoral, bien dégradé, ce qui conduira Jacky a faire un peu d'escalade
pour éviter de se mouiller les pieds ce qui semble le cas pour Josette et Claude .
Le groupe emprunte ensuite le circuit du Dramond avec ses superbes paysages, toujours aussi beaux, même par ce vilain temps.
Pique-nique sur la plage du débarquement avec l'Ile d'Or en fond
(Ah! Tintin).
Mais il ya aussi sur la dite plage, une équipe de la CNN qui
tourne un documentaire sur le débarquement.
Nos amis marcheurs n'étaient pas intéressés par un rôle de figurant, ils méritaient celui de vedette…mais on ne leur a pas proposé.
Le temps est de plus en plus gris, nos courageux randonneurs préfèrent abandonner le chemin du littoral et c'est par la route qu'ils rejoindront leurs véhicules. Il était temps, la pluie est repartie et ce n'est plus la petite bruine de ce matin.
C'est au bar-tabac de Boulouris qu'ils iront boire le verre de l'amitié. Claude, gentiment, l'offrit pour "arroser" son nouveau portable- Attention, ces petites bêtes n'aiment pas trop le liquide (NDLR).
Merci à Jean Bo.. tu as permis à ton petit groupe de prendre l'air.
Merci pour leurs photos à Claude et Jean Bo..
Quelques photos en bonus :
Mais oui, ça montait
En route pour le
sémaphore
Les courageuses dans un cadre de rêve
Nos serre-files en situation
Ah! la mer, les plages...
La semaine prochaine : Jeudi 04 Avril à 8 H 00 -Chapelle St.Cassien des Bois- Val de Siagne – Animateur MIKAËL- tel 06 52 48 65 87
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Circuit matin : côté Le Tignet -2h – Longueur 6 km - dénivelée 321m
Circuit après-midi : côté Belluny – 1h 40 – Longueur 6,5 km – dénivelée 256m
Ceux qui le souhaitent, pourront ne faire que le parcours du matin ou celui de l’après midi, au choix… il y a aussi à coté du parking un magnifique boulodrome.
Inutile de vous embarrasser de votre pique-nique pendant la rando du matin, nous mangerons au parking, vous pouvez amener votre table, un lit pour la sieste, un barbecue, toutes les bouteilles que vous souhaitez…. selon votre imagination.
Accès à la chapelle St.Cassien des Bois : Rejoindre le carrefour du Capitou pour emprunter l’autoroute A8 direction Nice
- quitter à la sortie 39 (Les Adrets – Lac de St. Cassien)- Prendre la direction Montauroux-
- au grand giratoire tourner à droite sur la D562 en direction de Grasse /Val du Tignet-parcourir 4 km
-prendre à droite- la D94 directionTanneron - ( à 1km, ignorer la route de droite , au carrefour des poubelles , direction Belluny)- encore 2km en direction de St. Cassien des bois –parking à gauche à la chapelle.
- Coût du trajet : 84kms x 0,25= 21 + 5 péage =26€ MIKAËL-tel 06 52 48 65 87
NOTE : Compte tenu des absences, la semaine prochaine, de Jacqueline et Jean Bo.., tous les chèques d'inscription au restaurant du 11/04/13 sont à remettre à Daniel Royer .