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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 17:14

Les lacs de Vens

Aujourd’hui, Jean nous emmène dans le Mercantour, pour l’une des plus belles randonnées des Alpes du Sud : les lacs de Vens. Au programme : Cascades, torrents et 5 lacs glaciaires à découvrir dans leur écrin minéral.

En contrepartie, Jean nous a bien prévenus : Le circuit est long, escarpé et exige de l’endurance.

Et en plus il faut se lever aux aurores, car la route est longue pour atteindre le départ au-dessus de Saint-Etienne-de-Tinée.

Nous voici 17 courageux au rendez-vous, dont 5 marcheuses : Brigitte, Michèle, Monique, Monique … et Monique.

On nous voit ici bien emmitouflés, car à plus de 1500 mètres, l’air est frisquet.

Jean nous présente la rando : « Nous avons prévu deux parcours. Le premier groupe aura droit à une montée raide dans une "cheminée". Puis nous atteindrons le "lac du milieu". Le deuxième groupe nous rejoindra par une montée moins raide. Après avoir pique-niqué tous ensemble, le premier groupe montera au refuge de Vens (alt. 2380 m) avant de redescendre ».

On voit ici le deuxième groupe, conduit par Daniel R et Jacky.

Nous attaquons la randonnée par un sentier en pente douce.

Puis nous franchissons un torrent, comme nous en verrons beaucoup aujourd’hui.

Un peu plus loin, certains s’arrêtent. Michèle et André observent un animal qui bouge au loin. « C’est un chamois ! ». 

Nous reprenons notre grimpette. A l’arrière, André s’écarte du sentier.

Nous marquons une courte pause pour admirer le paysage.

Voici sur la droite une petite cascade.

Et à l’arrière, voici André qui rattrape le groupe.
Pour se faire pardonner, il nous offre de très belles photos. Voici un chamois, perché sur un rocher.

Et en voici deux, attentifs au bruit des randonneurs qui grimpent.

Puis nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte. Il fait bon à présent, nos polaires ont regagné nos sacs.

Et devant nous, quel paysage magnifique !

Nous reprenons notre grimpette au soleil. La pente se fait plus raide.

Et nous atteignons le pied de la fameuse "cheminée".

Ce n’est pas une vraie cheminée d’escalade, mais plutôt un passage rocheux très resserré et pentu.

Et voici sur notre droite une cascade qui s’écoule d’un lac.

Mais la "cheminée" n’est pas terminée.

Chacun progresse à son rythme. Le groupe s’étire un peu.

Les rochers font de hautes marches, très irrégulières.

Sur lesquelles il faut se hisser, en s’aidant des bâtons, des mains, voire des genoux.

Nous approchons du sommet. Ouf, le plus dur est fait !

Et voici notre premier lac. Petit lac blotti dans son écrin minéral … et végétal.

Quelle belle récompense, après tant de souffrances… !

Nous franchissons une passerelle. Un peu plus loin, nous découvrons un deuxième lac.

Les photographes sont ravis, ils s’en donnent à cœur joie.

Petite photo de groupe devant le lac.

Et une dernière photo avant de quitter le lac.

A présent, comme Jean nous l’a indiqué, nous ne pouvons suivre le sentier normal, car il est en travaux. Nous allons suivre la déviation qui contourne le "lac du milieu".

Déviation bien balisée qui nous permet d’apercevoir d’autres petits lacs.

Le sentier traverse un vaste pierrier qui domine le "lac du milieu".    

De l’autre côté du lac, nous apercevons le "Pas des Pêcheurs".

Passage par lequel vient d’apparaître le deuxième groupe.

Nous contournons le lac et atteignons notre lieu de pique-nique.

Dans l’herbe, au soleil et face à un paysage magnifique, quel bonheur !

Mais à peine arrivé, un homme s’est jeté à l’eau. Qui est-ce ?

C’est Jean-Louis, qui adore plonger dès qu’il voit de l’eau. « Elle est bonne ! » nous assure-t-il.

Nous nous installons dans l’herbe, par petits groupes.

Il fait bon, la température est idéale. On aimerait prolonger cette pause déjeuner.

Mais la rando n’est pas finie. « Le premier groupe part dans dix minutes » prévient Jean.

Tandis que Daniel R, Jacky et leur groupe se prélassent encore un peu, voici le premier groupe, prêt à grimper au refuge de Vens.

Regardez bien ! Le groupe a un peu évolué : Daniel nous a quittés mais Marc le remplace.

Nous grimpons par le sentier qui mène au "grand lac", le plus haut des lacs de Vens.

Le voici. « Tous les lacs de Vens se déversent les uns dans les autres. Ils ne sont jamais à sec » nous explique Jean. 

De l’autre côté du lac, on aperçoit le refuge de Vens.

Nous contournons le lac et atteignons bientôt le refuge.

D’où nous jouissons d’une vue superbe sur le lac.

Une fontaine d’eau fraîche permet de désaltérer les randonneurs assoiffés.

« Le refuge est fermé, nous ne verrons pas Catherine, tenancière du refuge » nous dit Jean.

Petite photo souvenir avant de quitter le refuge.

Mais ô surprise : voici Catherine. Après un rapide bonjour, nous repartons.

« La descente va vous paraître longue » nous prévient Jean. Nous devons en effet descendre 900 mètres !!

Nous entamons la descente en passant au pied d’une petite cascade.

Puis c’est une succession de longs lacets qui nous paraîtra vite interminable.

Le sol est caillouteux, agrémenté de rochers.

Et la température monte au fur et à mesure que l’on descend.

Ici nous traversons un immense pierrier.

Là nous franchissons un petit torrent, déjà traversé ce matin.

Puis nous rejoignons nos voitures.

Ensuite, c’est un peu la débandade. Seuls cinq randonneurs iront prendre un pot … bien mérité d’ailleurs.

Une belle journée s’achève…  

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée aux paysages magnifiques.   

 

Merci aux photographes : André, Gérard, Jean Bo.

 

Prochaine rando : voir programme ci-dessous

 

Et voici encore quelques photos :

 

Les lacs de Vens : 26 septembre 2013
Les lacs de Vens : 26 septembre 2013
Les lacs de Vens : 26 septembre 2013
Les lacs de Vens : 26 septembre 2013
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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 15:36

Le Plateau de CALERN

 

Déjà la troisième rando de cette nouvelle saison; 41 marcheuses et marcheurs se retrouvent sur le parking de l'observatoire de la Côte d'Azur à 1270m. Il fait beau, pas de vent, la journée s'annonce agréable.

Mais laissons d'abord la parole à Jean Bo :

 

"Bonjour à tous, tout d'abord je vous présente deux nouveaux randonneurs qui nous ont déjà rejoint lundi dernier, Marc et Monique (encore une !!!- NDRL).Nous leur souhaitons la 

bienvenue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, le Plateau de Calern; 

c'est l'homologue du plateau de Caussols qui se trouve en face. Nous avions déjà fait cette randonnée le 4

 juin 2009 mais nous n'étions que 16 à l'époque. C'est une randonnée facile, 13.5 km et 560 m de dénivelée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a un petit appendice supplémentaire ce qui permettra de faire deux groupes.

A l'endroit du pique-nique, le 1er groupe descendra jusqu'à Cipières, un très joli petit village puis reviendra retrouver le second groupe. Le retour se fera ensemble. Chose un peu inhabituelle, généralement, au départ du parking, on monte mais aujourd'hui on descendra et on remontera après le repas.

Avant de partir, profitant de l'espace bien dégagé du plateau, je vais faire un tour d'horizon sur les sommets que vous connaissez presque tous. D'abord, le Haut-Montet où nous étions passés lors de la rando de Caussols, la cime du Cheirion avec les pistes de ski de Gréolières des Neiges sur le versant nord, la montagne de Thiey, le Pic de l'Aigle au-dessus de Thorenc, et aussi le Mont Mounier avec le petit Mounier à gauche. Nous avons eu l'occasion de visiter tous ces sommets au cours des dernières années."

C'est Jean Bo qui conduira le 1er groupe avec 24 participants et Camille le 2ème groupe avec 17 participants.

Alors que le second groupe prend le temps de faire une photo, le 1er groupe démarre rapidement. Nous devons faire en sorte de ne pas arriver au pique nique trop tard et il nous faudra une heure environ pour la descente et la visite de Cipières.

Le chardon bleu ou Azurite (Echinops ritro)sera la plante du jour.

Jean Bo a modifié  le parcours de 2009 et nous abandonnons rapidement le chemin en coupant plein nord.

Le milieu dans lequel nous évoluons est extrêmement sauvage et désertique. Le plateau est calcaire et le sol est constitué de lapiès, roches burinées de profondes cannelures, de cavités tourmentées, séparées par des crêtes aiguës et souvent coupantes, résultat de l'érosion par la pluie et le gaz carbonique, caractéristiques d'un plateau karstique. Les arbres sont rares.

Nous retrouvons l'itinéraire et très rapidement nous attaquons la descente qui va nous conduire vers la vallée du Loup. Première "dolline", petite dépression due à un léger effondrement. En hiver, l'eau s'y accumule et permet soit de petites cultures soit des pâturages de bonne qualité. Nous en verrons beaucoup tout au long de la journée.

 Maintenant, en face du nous, c'est l'important massif du Cheiron qui constitue une "sauvage"  barrière au nord. Nous avions déjà randonné sur ses contreforts abrupts en 2012 en partant de Gréolières.

Pendant ce temps, le groupe de Camille progresse tranquillement, fait lui aussi la pause banane où un des randonneurs oubliera sa thermos de café : dommage; qui en profitera? renard, sanglier…ou bien un autre randonneur.

Traversée d'un petit coin de forêt bien sympathique et bien frais contrastant avec l'aridité et la chaleur du plateau. Une belle carline en a profité pour ne pas sécher.

 Croisement avec un autre groupe venant de Peymeinade. Ils font la même randonnée mais dans l'autre sens.

10 h 45, Jean Bo déclare que c'est l'heure de la "pause banane" : "J'attendais de vous trouver un coin avec ombre et soleil, toilettes pour femmes et hommes…" Il en profite pour nous donner quelques compléments sur l'Observatoire de la Côte d'Azur.  "Le C.E.R.G.A. (Centre d'Études et de Recherches Géodynamiques et Astronomiques) regroupe différents bâtiments bien séparés. Ce centre d’études est spécialisé dans l’observation des mouvements de la terre. Le centre se visite. On y voit des interféromètres, des télémètres, des astrolabes et même un télescope de Schmidt."

 

Nous rejoignons une grande piste très caillouteuse barrée de temps en temps par des passages cimentés pour l'écoulement des eaux. Ils sont souvent remplis de petits cailloux qui roulent sous nos chaussures : attention à la glissade. Une de nos amies en fera les frais, sans dégâts.

 

Nous quittons provisoirement la grande piste car nous dit Jean Bo : «  Nous arrivons à une borie. Vous allez voir, c’est une suite grand luxe ! » Effectivement c’est en fait un ensemble de deux bories jumelées, en très bon état. Nous y avions trouvé des chauves-souris en 2009. Cette année, elles sont vides, très propres et on se tient parfaitement debout à l'intérieur alors que la porte est basse et étroite.

Nous arrivons maintenant à la cote 855, c'est là que nous abordons la descente vers  Cipières. Jean Bo attendra le 2ème groupe et il confie la visite du village à Joël qui le connait bien  pour y  avoir conduit un groupe en 2012.

C'est effectivement un joli petit village avec ses rues étroites bien fleuries et son château austère. Très belle vue sur le village de Gréolières (le bas).

À travers un passé historique riche, Cipières a été tour à tour, possession du Comte de Provence au XIII ème siècle, de Romée de Villeneuve puis de Raibaude de Caussols. Devenu baronnie, il fut vendu en 1510 à Renée de Savoie (Grand Bâtard du Duc de Savoie) Comte de Tende. Il vécut les déchirements des guerres de religions.
Le château, imposante bâtisse dominant le village, demeure le témoin de cette histoire.

Tourné vers l’élevage ovin, réputé pour la culture du blé, des lentilles et des pois chiches, Cipière a longtemps été l’un des greniers approvisionnant la région Grassoise. De nombreuses aires de battage sont encore visibles dans le village ou la campagne. Les terrasses autrefois cultivées avec l’aide des chevaux, ainsi que les pierriers appelés « clapiers » (pierres extraites des champs) démontrent l’acharnement des générations passées à domestiquer et façonner cette terre rude.
Tout au long des chemins et au détour d’un mur ou d’un champ surgissent des cabanes de pierres que nous appelons « Bories », la commune en compte près d’une centaine.

"http://www.grasse.fr/spip.php?page=pays_de_grasse&id_rubrique=1001"

Pendant ce temps, le second groupe approche du point de pique-nique. C'est là qu'une de nos amies se retrouvera le derrière dans un buisson de ronces dans une petite dépression, suite à un faux pas. Il faudra l'aide de deux de ses collègues pour la sortir de là, sans dommages.

Le 1er groupe remonte maintenant les 100 m qui le sépare du lieu de pique-nique où il arrive en même temps que le groupe de Camille.

Nous n'avons mis que 45 minutes pour faire l'aller retour. A l'extrémité d'une sorte de prairie, avec ombre ou soleil chacun s'installe sans problème. Il fait toujours très beau mais déjà un petit vent s'est levé.

A 13 h 30, Jean Bo donne le signal du départ. C'est à cette occasion que nous ferons la photo de l'ensemble des participants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons certes mangé notre pain blanc ce matin car maintenant nous aurons une montée continue jusqu'a l'observatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait chaud et le vent bienvenu nous rafraichit de temps en temps car l'orientation de la piste le rend aléatoire.

 

Dernier petit coup d'œil sur Cipières. 

La montée est régulière mais le groupe de 41 randonneurs s'étire de plus en plus.

Lors d'un regroupement, nous croisons le groupe de Peymeinade que nous avions rencontré ce matin.

 

Petit arrêt au puits ou l'eau bien fraîche et très accessible permet à certains de se rafraîchir le visage.

Un peu plus loin encore, à la cote 1246 m, (décidément ce plateau est plein de richesses souterraines) voici l’Aven des Baudillouns. Bien connu des spéléologues, son puits d’entrée est cerné par un grillage, afin de protéger bêtes et hommes d’un abîme de plus de 80 m ! Au-delà de ce point un réseau complexe de méandres et de galeries amène le spéléologue à une profondeur de - 433 mètres !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il ne reste plus qu'une trentaine de mètres de dénivelée à franchir, ça sent l'écurie. On aperçoit au loin certains bâtiments de l'observatoire quand Jean Bo prenant conscience d'une dérive vers l'ouest décide de quitter le chemin pour repartir plein sud et on peut alors admirer le passage de la colonne des randonneurs à une formation " en tirailleurs".

Un gros nuage cache maintenant le soleil et subitement, sous l'effet du vent, il fait froid ! Mais les voitures sont là et très rapidement, après le changement de chaussures, tout le monde embarque pour St.Vallier où nous attend notre bistrot habituel pour le pot de l'amitié.

Merci à Camille, Jean Bo et Joël pour nous avoir guidés dans ce milieu si caractéristique des plateaux karstiques.

Merci à Gérard et Jean-Marie pour leurs photos.

Quelques photos en rab:

1er briefing

Quelle allure le 1er groupe !

Plus cool le second !

Attention, Mesdames, ça glisse;

L'intérieur de la Borie.

Dans Cipières.

 

 

Belle vue sur Gréolières.

Aller Michèle, encore un effort. 

avant la pause.

 

 

 

 La semaine prochaine , Jeudi 26 Septembre à 6 H 30 : Les Lacs de VENS ( 06 )

Manifique parcours dans le Mercantour, l’un des plus beaux des Alpes . Cascades, torrents et 5 lacs glaciaires à découvrir dans leur écrin minéral, le spectacle est très beau . Le circuit 1 est long, escarpé et exige de l’endurance

N°1 : L : 13 Km 567 . Dh : 881 m . D : 5 H 30 – Niveau : Sportif . Animateur   : Jean Bo –    04.94.95.87.73

N°2 : L : 10 Km 750 . Dh : 704 m . D : 4 H 30  - Niveau : Moyen . Animateurs : Daniel Ro-Jacky   06.68.98.13.62

Repas tiré du sac et pris en commun sur les berges du lac n° 3 .                                                         Boulouris N° 793

 

 Itinéraire d’accès :  Suivre l’autoroute A 8 direction Nice . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )

Suivre la RD 6202 direction DIGNE . Atteindre le Pont de La MESCLA   .

Quitter la R D 6202, tourner à droite et suivre la R D 2205 direction ISOLA – Col de La Bonette .

Traverser Saint Etienne de Tinée, parcourir 3 Km 500 . Au Pont Haut, tourner à droite.

Parcourir 2 Km 500 et rejoindre le PARKING de VENS . Stationner en épi sur le côté gauche .

 

Coût du trajet A R : 304 Kms x 0 € 25 = 76 € + 12 € = 88 Euros                                       Jean Bo: 06.68.98.13.62

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déjà la troisième rando de cette nouvelle saison.41 marcheuses et marcheurs se retrouvent sur le parking de l'observatoire de la Côte d'Azur à 1270m. Il fait beau, pas de vent, la journée s'annonce agréable.

Mais laissons d'abord la parole à Jean Bo : "Bonjour à tous, tout d'abord je vous présente deux nouveaux randonneurs qui nous déjà rejoint lundi dernier, Marc et Monique (encore une !!!- NDRL). Nous leur souhaitons la bienvenue. Aujourd'hui, la Plateau de Calern; c'est l'homologue du plateau de Caussols qui se trouve en face. Nous avions déjà fait cette randonnée le 4 juin 2009 mais nous n'étions que 16 à l'époque. C'est une randonnée facile, 13.5 km et 560 m de dénivelée. Il y a un petit appendice supplémentaire ce qui permettra de faire deux groupes. A l'endroit du pique-nique, le 1er groupe descendra jusqu'à Cipières, un très joli petit village puis reviendra retrouver le second groupe. Le retour se fera ensemble. Chose un peu inhabituelle, d'habitude, au départ du parking, on monte mais aujourd'hui on descendra et on remontera après le repas.

Avant de partir, profitant de l'espace bien dégagé du plateau, je vais faire un tour d'horizon sur les sommets que vous connaissez presque tous. D'abord, le Haut-Montet où nous étions passés lors de la rando de Caussols, la cime du Cheirion avec les pistes de ski de Gréolières des Neiges sur le versant nord, la montagne de Thiey, le Pic de l'Aigle au-dessus de Thorenc, et aussi le Mont Mounier avec le petit Mounier à gauche. Nous avons eu l'occasion de visiter tous ces sommets au cours des dernières années."

C'est Jean Bo qui conduira le 1er groupe avec 24 participants et Camille le 2ème groupe avec 17 participants.

Alors que le second groupe prend le temps de faire une photo, le 1er groupe démarre rapidement. Nous devons faire en sorte de ne pas arriver au pique nique trop tard et il nous faudra une heure environ pour la descente et la visite de Cipières.

Le chardon bleu ou Azurite (Echinops ritro)sera la plante du jour.

Jean Bo a modifié  le parcours de 2009 et nous abandonnons rapidement le chemin en coupant plein nord. Le milieu dans lequel nous évoluons est extrêmement sauvage et désertique. Le plateau est calcaire et le sol est constitué de lapiès, roches burinées de profondes cannelures, de cavités tourmentées, séparées par des crêtes aiguës et souvent coupantes, résultat de l'érosion par la pluie et le gaz carbonique, caractéristiques d'un plateau karstique. Les arbres sont rares.

Nous retrouvons l'itinéraire et très rapidement nous attaquons la descente qui va nous conduire vers la vallée du loup. Première "dolline", petite dépression due à un léger effondrement. En hiver, l'eau s'y accumule et permet soit de petites cultures soit des pâturages de bonne qualité. Nous en verrons beaucoup tout au long de la journée.

 Maintenant, en face du nous, c'est l'important massif du Cheiron qui constitue une "sauvage"  barrière au nord. Nous avions déjà randonné sur ses contreforts abrupts en 2012 en partant de Gréolières. Pendant ce temps, le groupe de Camille progresse tranquillement, fait lui aussi la pause banane où un des randonneurs oubliera sa thermos de café : dommage; qui en profitera, renard, sanglier…ou bien un autre randonneur.

Traversée d'un petit coin de forêt bien sympathique et bien frais contrastant avec l'aridité et la chaleur du plateau. Une belle carline en a profité pour ne pas sécher.

 Croissement avec un autre groupe venant de Peymeinade. Ils font la même randonnée mais dans l'autre sens.

10 h 45, Jean Bo déclare que c'est l'heure de la "pause banane" : "J'attendais de vous trouver un coin avec ombre et soleil, toilettes pour femmes et hommes…" Il en profite pour nous donner quelques compléments sur L'Observatoire de la Côte d'Azur.  "Le C.E.R.G.A. (Centre d'Études et de Recherches Géodynamiques et Astronomiques) regroupe différents bâtiments bien séparés. Ce centre d’études est spécialisé dans l’observation des mouvements de la terre. Le centre se visite. On y voit des interféromètres, des télémètres, des astrolabes et même un télescope de Schmidt.

 

Nous rejoignons une grande piste très caillouteuse barrée de temps en temps par des passages cimentés pour l'écoulement des eaux. Ils sont souvent remplis de petits cailloux qui roulent sous nos chaussures : attention à la glissade. Une de nos amies en fera les frais, sans dégâts.

Nous quittons provisoirement la grande piste car nous dit Jean Bo : «  Nous arrivons à une borie. Vous allez voir, c’est une suite grand luxe ! » Effectivement c’est en fait un ensemble de deux bories jumelées, en très bon état. Nous y avions trouvé des chauves-souris en 2009. Cette année, elles sont vides, très propres et on se tient parfaitement debout à l'intérieur alors que la porte est basse et étroite.

Nous arrivons maintenant à la cote 855, c'est là que nous abordons la descente vers  Cipières. Jean Bo attendra le 2ème groupe et il confie la visite du village à Joël qui connait bien le village pour y  avoir conduit un groupe en 2012.

C'est effectivement un joli petit village avec ses petites rues bien fleuries et son château austère. Très belle vue sur le village de Gréolières (le bas).

À travers un passé historique riche, Cipières a été tour à tour, possession du Comte de Provence au XIII ème siècle, de Romée de Villeneuve puis de Raibaude de Caussols. Devenu baronnie, il fut vendu en 1510 à Renée de Savoie (Grand Bâtard du Duc de Savoie) Comte de Tende. Il vécut les déchirements des guerres de religions.
Le château, imposante bâtisse dominant le village, demeure le témoin de cette histoire.

Tourné vers l’élevage ovin, réputé pour la culture du blé, des lentilles et des pois chiches, Cipière a longtemps été l’un des greniers approvisionnant la région Grassoise. De nombreuses aires de battage sont encore visibles dans le village ou la campagne. Les terrasses autrefois cultivées avec l’aide des chevaux, ainsi que les pierriers appelés « clapiers » (pierres extraites des champs) démontrent l’acharnement des générations passées à domestiquer et façonner cette terre rude.
Tout au long des chemins et au détour d’un mur ou d’un champ surgissent des cabanes de pierres que nous appelons « Bories », la commune en compte prés d’une centaine.
"http://www.grasse.fr/spip.php?page=pays_de_grasse&id_rubrique=1001"

Pendant ce temps, le second groupe approche du point de pique-nique. C'est là qu'une de nos amies se retrouvera le derrière dans un buisson de ronces dans une petite dépression, suite à un faux pas. Il faudra l'aide de deux de ses collègues pour la sortir de là, sans dommages.

Le 1er groupe remonte maintenant les 100 m qui le sépare du lieu de pique-nique où il arrive en même temps que le groupe de Camille. Nous n'avons mis que 45 minutes pour faire l'aller retour. A l'extrémité d'une sorte de prairie, avec ombre ou soleil chacun s'installe sans problème. Il fait toujours très beau mais déjà un petit vent s'est levé.

A 13 h 30, Jean Bo donne le signal du départ. Nous avons certes mangé notre pain blanc ce matin car maintenant nous aurons une montée continue jusqu'a l'observatoire. Il fait chaud et le vent bienvenu nous rafraichit de temps en temps car l'orientation de la piste le rend aléatoire.

Dernier petit coup d'œil sur Cipières. La montée est régulière mais le groupe de 41 randonneurs s'étire de plus en plus. Lors d'un regroupement, nous croisons le groupe de Peymeinade que nous avions rencontré ce matin.

Petit arrêt au puits ou l'eau bien fraîche et très accessible permet à certains de se rafraîchir le visage. Un peu plus loin encore, à la cote 1246 m, (décidément ce plateau est plein de richesses souterraines) voici l’Aven des Baudillouns. Bien connu des spéléologues, son puits d’entrée est cerné par un grillage, afin de protéger bêtes et hommes d’un abîme de plus de 80 m ! Au-delà de ce point un réseau complexe de méandres et de galeries amène le spéléologue à une profondeur de - 433 mètres !

Il ne reste plus qu'une trentaine de mètres de dénivelée à franchir, ça sent l'écurie. On aperçoit au loin certains bâtiments de l'observatoire quand Jean Bo prenant conscience d'une dérive vers l'ouest décide de quitter le chemin pour repartir plein sud et on peut alors admirer le passage de la colonne des randonneurs à une formation " en tirailleurs".

Un gros nuage cache maintenant le soleil et subitement, sous l'effet du vent, il fait froid ! Mais les voitures sont là et très rapidement, après le changement de chaussures, tout le monde embarque pour St.Vallier où nous attend notre bistrot habituel pour le pot de l'amitié.

Merci à Camille, Jean Bo et joêl pour nous avoir guidés dans ce milieu si caractéristique des plateaux karstiques.

Merci à Gérard et Jean-Marie pour leurs photos.er

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 17:07

Les lacs de Millefonts

Aujourd’hui, Jean nous emmène randonner sur les hauteurs du Valdeblore à la découverte des quatre lacs de Millefonts.

Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une randonnée de montagne, à plus de 2500 mètres d’altitude.

Ce qui nous promet des paysages magnifiques. Et la météo nous prévoit un grand soleil !

 

Nous partons de Boulouris à 7 heures, mais la route est longue. Il est 9 h 40 lorsque nous arrivons sur le parking des Millefonts, au-dessus de Saint-Dalmas.

Surprise : Il fait à peine 8 ° et le temps est brumeux. Dommage pour qui n’a pas prévu une petite polaire !

De plus il nous faut attendre la voiture de Guy qui s’est trompé de route. Guy, accompagné de Jean M. et de ses passagères : Anne-Marie, Annie et Michèle.
Profitons-en pour souhaiter la bienvenue à Michèle.

En les attendant, Jean nous présente la rando.

« On est ici à 2050 m. Nous allons grimper au col du Barn en passant près des lacs de Millefonts : le Rond, le Long, le Gros. Puis nous suivrons la ligne de crête, jusqu’à la Tête des Margès (alt. 2.550 m). Ensuite nous redescendrons jusqu’au lac Petit. C’est là que nous pique-niquerons avec le deuxième groupe, qui sera redescendu après avoir vu les lacs ». 

Voici la voiture de Guy. Nous voici donc 19 randonneurs. « Qui vient avec moi ? » demande Jean. Nous sommes 13 à le suivre.

Et voici Daniel et son groupe des « Petites Jambes ».

Nous attaquons la première grimpette. Ce qui nous permet de nous réchauffer un peu. Un peu seulement.

Chemin faisant, Jean nous précise : « Nous remontons le vallon des Millefonts. Nous sommes sur la commune de Valdeblore. Tout à l’heure, nous longerons le Mercantour. »

Peu après, nous atteignons le col de Veillos (alt. 2194 m).  

Nous marquons une petite pause. « En face, vous voyez les torrents qui descendent des lacs. »

Nous poursuivons notre grimpette en direction du col du Barn. Nous passons au pied d’un immense éboulis de rochers.

Sur notre gauche, nous apercevons le lac Petit. « Le lac Petit est en fait le plus grand des lacs de Millefonts » nous dit Jean. En effet une digue construite en 1945 et destinée à l’irrigation a fait monter son niveau de plusieurs mètres.

Nous descendons à présent, puis à nouveau le sentier grimpe. « Nous sommes passés à côté du lac Rond » nous dit Jean. « Mais il n’y avait rien à voir. Il est souvent à sec en fin d’été. »

Il est 11 heures lorsque nous atteignons le lac Long. C’est enfin l’heure de la pause casse-croûte.

Le lac est couvert de fleurs. Inconnues, sauf de Joël : « C’est de la linaigrette » nous dit-il.

Nous reprenons notre sentier, laissant derrière nous le lac Long.

Le soleil commence à percer. Voici le beau temps annoncé !

Quelques minutes plus tard, voici en contrebas le lac Gros dont Jean nous conte l’histoire : « Le lac Gros (alt. 2375 m) était autrefois le plus important des lacs de Millefonts. Alors qu’il est aujourd’hui plus petit que le lac Petit ! En effet au début du siècle dernier, une conduite souterraine alimentait le canal d’irrigation des villages de La Bolline et de La Roche. Mais depuis la dernière guerre, une faille s’est ouverte, empêchant le lac de se remplir normalement ».

Nous voici heureux à présent : nous avons vu tous les lacs de Millefonts, du plus petit (à sec) au plus grand (le Petit) !

Nous poursuivons notre grimpette.

Eclairé par les rayons du soleil, le paysage est splendide.

Puis nous atteignons le col du Barn (alt. 2452 m). D’où nous découvrons un panorama magnifique.

Devant nous le vallon de Salèse. Et sur la frontière italienne : la pointe Gieng (2888 m) , la tête des Tablesses (2855 m), la cime du Mercantour (2772 m), la cime de l’Agnel (2927 m)…    

A présent nous progressons sur la ligne de crête. Nous évitons sur notre droite la Tête du Barn (alt. 2529 m). Ca grimpe gentiment, mais à 2500 mètres, nous progressons moins vite. Le groupe s’étire un peu.

Nous atteignons enfin la tête de Margès (alt. 2550m).

Les premiers arrivés admirent le paysage.

Puis se font prendre en photo au sommet.

Pendant que les suivants en terminent avec la montée.

Nous avons atteint le point culminant de la rando. Il ne nous reste plus que de la descente.

Nous marquons une courte pause au sommet, histoire de reprendre notre souffle.

Puis nous descendons à flanc de montagne, en direction du col Ferrière. En nous frayant un chemin dans l’herbe rase, parsemée de rochers.

Nous atteignons le col Ferrière (alt. 2484 m).

C’est l’occasion pour Jean de nous rappeler ce qu’est un col : « C’est l’intersection entre deux lignes de crêtes et deux lignes de thalwegs ».

A présent nous allons descendre directement jusqu’au lac Petit. La descente est rapide. Attention : herbes et pierres glissantes !

Il est 13 h 15 quand nous atteignons le lac Petit.

Mais où sont passées les « Petites Jambes » ! Nous ne voyons que Daniel et Danièle !

Les autres, fatigués de nous attendre … et frigorifiés, ont déjà regagné les voitures.

Frigorifiés car, depuis quelques minutes, le ciel s’est couvert, la brume descend des sommets et une petite brise s’est levée.   

Jean annonce 16°. Mais, de l’avis général, la température ressentie est bien inférieure.

Après avoir avalé notre pique-nique et bu un petit café, nous ne nous éternisons donc pas. Nous voici prêts pour la dernière étape. « D’abord ça va être plat et après ça descend ! »

Descente sans histoire dans l’herbe rase parsemée de rochers. Avec de temps en temps le sifflement d’une marmotte qui donne l’alerte.

De retour à nos voitures, nous filons à Saint-Dalmas, prendre un pot bien mérité : boisson chaude de préférence !

Une belle journée s’achève…

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée aux paysages magnifiques.   

 

Merci aux photographes : Gérard, Jean B, Jean M.

 

Et voici encore quelques photos :

Tableau abstrait ou troupeau de moutons ?

 

Rien de tel qu’un petit café …

… pour se réchauffer

Paysages

 

Prochaine rando : voir programme ci-dessous

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