Depuis 2007, nous n'avions pas réussi à refaire cette rando, tout du moins en totalité. Annulée deux fois et raccourcie en 2010, sous des trombes d'eau, le beau temps d'aujourd'hui nous laisse présager, quand même, que nous allons rééditer l'exploit de Jean en 2007. A l'époque, il s'était retrouvé seulement avec 5 marcheurs et un petit –2 °c au départ .
Pour faire mieux, c'est Joël qui a pris la suite et avec 37 marcheuses et marcheurs, il va falloir assurer. Mais comme d'habitude, nous avons nos deux serre-file, Daniel et Jacky, qui vont éviter les pertes des "brebis égarées".
Nous avons le plaisir de retrouver Madeleine et Marie-Thérèse. De plus, Joël accueille Annette, une nouvelle marcheuse, sœur de Jean. Bienvenue à elle.
Il nous présente sa rando : "C'est une randonnée facile de 11 km et 226 m de dénivelée. Attention cependant, des mimosas ont été abattus en travers du chemin. D'autre part, en bord de mer, certains passages se font très près de l'eau et s'il y a des vagues vous risquez de vous mouillez les pieds. Laissez de l'espace devant et derrière vous, ceci vous donnera du temps pour passer entre deux vagues."
C'est la rando la plus proche de Boulouris et le covoiturage coûtera 12 cts selon un calcul effectué par Joël.
Zut, je me suis trompé d'année.
Après la photo de groupe ( pas facile de faire rentrer tout ce monde dans l'objectif), nous attaquons le chemin que Joël nous a décrit "comme étant celui qu'empruntaient les agriculteurs d'Agay allant vendre leur production à St.Raphaël. Avec le temps, les passages répétés des paysans ont transformé cette « draille » en chemin.
Le terme« draille », originaire de la région du Languedoc, désigne en patois un chemin large destiné à conduire les troupeaux en transhumance ; une petite « draille » se nomme « drailloune ».
Il fait très beau, la météo est excellente et nous avons l'impression d'être passés directement de l'hiver (la semaine dernière, fin de rando dans la neige) à l'été : les plus courageux exhibent des gambettes un peu pâles.
Les fleurs sont aussi de la partie : cistes (au masculin n'est-ce pas Nicole), lavandes des Maures (ou de mer), lavataires arborés, vipérines de Crète, euphorbes hérisson, coronilles, griffes de sorcières : quel plaisir !
Joël court-circuite les ruines de la ferme de Ferrières et nous arrête au barbecue, pause habituelle pour déguster la fameuse banane. Ne serait-ce pas notre serre-file derrière le comptoir ? Que va t'il nous servir : une contrepèteries ou une de ses savoureuses blagues !
Tout un groupe de jeunes coureurs bien musclés font l'admiration de ces dames. Dommage, ils courent trop vite pour vous et ils semblent insensibles à vos encouragements.
Et voilà c'est reparti. Nous apercevons Cap Esterel sur notre droite et après une traversée de ruisseau, nous arrivons juste en dessous des bâtiments. Il va falloir emprunter un petit morceau de route pour gagner le bord de mer.
Le paysage est maintenant remarquable, la mer est bien calme, Joël rassure-toi, nous ne nous mouillerons pas les pieds aujourd'hui. Sur notre gauche le Rastel colore de rouge la montagne.
A cet endroit, en 2010, nous avions décidé d'arrêter la rando et de rentrer par la route tant il pleuvait.
Nous attaquons maintenant le sentier du littoral au milieu des rochers rouges et noirs. Très rapidement nous atteignons Tiki-plage. Au milieu de la petite baie, autour d'une bouée, l'eau paraît très agitée. Chacun se demande quel est ce phénomène. Jean-Marie va même jusqu'à émettre l'hypothèse d'un sous-marin libyen allant faire surface…
En fait, après avoir fait le tour de la plage, nous vîmes sortir les têtes de tout un groupe de plongeurs à l'exercice.
Mado nous quitte car elle trouve que nous marchons trop lentement…et décide de revenir par la route.
Nous attaquons maintenant le morceau de bravoure de ce circuit à savoir le Tour du Dramont. Nous l'avons déjà fait plusieurs fois mais éprouvons toujours le même émerveillement devant tant de beauté. Nous retrouvons les barbes de Jupiter, un peu plus avancées qu'au cap Lardier il y a quelques semaines.
Et les photographes se déchaînent.
Pourtant Joël est obligé de rappeler les "gazelles" qui s'étaient échappées, insensibles au charmes du lieu. Cependant entre les rochers splendides et les tapis de lavande il y avait de quoi se réjouir les deux yeux.
Après avoir monté, descendu, remonté, redescendu, aperçu au travers des arbres l'Ile d'Or, nous arrivons enfin à la plage du débarquement. C'est là que Joël a prévu le pique-nique.
C'est un peu dispersés que les randonneurs s'installent par zones. Certains ont choisi l'ombre…mais l'auront trouvé bien fraîche au bout d'un certain temps, d'autres le plein soleil.
A 13 h. Joël annonce le départ dans une demi-heure. Les joueurs de cartes s'installent pendant que d'autres vont lézarder au soleil, à la dure.
Joli tableau de chasse Daniella, rien que 3 cadavres !
Au moment du départ, Joël nous prévient : "Attention, nous allons être obligés d'emprunter la route pendant quelques centaines de mètres, restez bien en ligne à gauche. Pour ceux qui seraient intéressés par des infos sur ce lieu où les américains débarquèrent en 1944, le blogueur donnera l' adresse."
http://www.netmarine.net/g/dossiers/debarqprovence/index.htm
Il fait maintenant très chaud et le chemin du littoral, retrouvé, nous semble pénible. Une petite halte dans les rochers sera la bienvenue. D'autant plus qu'il faut en profiter car avec l'Ile d'Or et la presqu'île du Dramont, on se régale.
Mais Joël nous invite à repartir, encore une crique et nous arrivons à la plage de Boulouris ou plage des Kurdes (en référence à l'échouage de 2001). C'est là que nous quittons le bord de mer pour reprendre la route et retrouver nos voitures.
C'est au PMU de Boulouris que se terminera la journée. Pour fêter la naissance de sa petite-fille, Prunelle, née ce matin même, Joël offrira le pot. Félicitations aux parents et grands-parents et merci Joël. Longue vie et prospérité pour la petite Prunelle qui sera peut-être un jour une…randonneuse.
Merci Joël pour cette belle rando. Transmets toutes nos amitiés à la grand-mère…Michèle.
Merci aux photographes Jean, Jean-Marie, Gérard, Claude.
La semaine prochaine Jeudi 14 Avril à 7 H 00 : RANDO – RESTAURANT . GILETTE (06) . Les Balcons du Var
Agréables sentiers parcourant les terrasses d’oliviers qui nous permettront de traverser le village perché de BONSON couronnant un à-pic vertigineux et qui offrent des vues exceptionnelles sur les vallées du Var et de La Vésubie .
A GILETTE, une petite grimpette nous conduira jusqu’aux ruines du château .
Après cette sympathique mise en appétit, le repas sera servi au « Restaurant des Chasseurs « .
Au menu pour 22 €uros tout compris : Terrine cuite au four et crudités
Cuisse de canard aux olives et sa garniture de légumes de saison
Salade de fruits
Vin ( Côtes de Provence rouge ou rosé ) . Café
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu ; aucune annulation ne sera acceptée .
Retour aux voitures par un parcours en descente de 5 Km , sans difficulté .
L : 12 Km 392 ( m. : 7.392, a.m. : 5.0 ) . Dénivelée : 543 m ( m.: 543 m, a.m.: 0 ) . D : 5 H 00
Niveau : Moyen Médio
Responsable : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N°630
Itinéraire d’accès :
Coût du trajet A R : 167 Km x 0 € 20 = 33 € 40 + 11 € 60
06.68.98.13.62
BONUS
Sur le plateau
Randonneurs sous le sémaphore
Pique-niqueurs
On fait plage
On cause en attendant le signal du départ
Heureux
Superbe le chef !
Les photographes se régalent