Ste.AGNES-La Pointe de SIRICOCCA
Une fois tous ( ?) arrivés sur le parking au pied du village de Sainte Agnés, Jean nous annonce : « Nous allons partir de suite, dans l’attente d’un endroit au soleil. Vous ne savez donc pas où vous allez, moi non plus d’ailleurs, car je n’ai pas reconnu cette randonnée. C’est la première fois que le Cercle de Boulouris la programme… ». Ces propos ne semblent pas faire peur aux randonneurs : c’est qu’ils ont une confiance quasi absolue en leur guide.
Les 26 randonneurs présents s’engagent vers la pointe de SIRICOCCA (prononcer ‘’siricocha’’ et non ‘’sirop de coca’’) sentier où la neige est encore gelée et il faut faire attention à ne pas glisser.
Un peu plus loin au soleil, Jean précise: « Saint Agnès, à 760 mètres d’altitude est le plus haut village d’Europe du littoral. Le plus haut village étant Saint Véran. Selon la légende une princesse italienne, dénommée Agnés, aurait trouvé refuge ici dans une grotte. Le village a été occupé par des bergers à l’époque romaine, puis édifié sur la colline au moyen age et fortifié au XIV ème siècle.
Un fort Maginot a été construit entre 1932 et 1938, entièrement souterrain et pouvant loger 400 hommes. Il se visite l’été et lors de la fête des citrons. »
Nous monterons à 1050 mètres, soit 480 m de dénivelée et 8,5 km pour les grandes jambes et un peu moins pour les petites jambes qui ne feront pas l’aller et retour du col de Verroux à la pointe et gagneront 180 m de dénivelée. Voyez comment le profil est lumineux.
Le sentier est toujours enneigé par endroit et le sera jusqu’à la fin, avec de plus en plus de neige au sommet. Mais dés que le soleil donne, il fait chaud et rapidement, c’est une pause pour se dévêtir.
Jean en profite pour proposer la photo de groupe lorsque son téléphone sonne : « trois randonneurs viennent d’arriver à Saint Agnés. Je leur dit de partir sur le sentier bien balisé (eh oui nous sommes en 06) et de nous rattraper ».
Personne ne leur en veut et certains marquent même une flèche au sol pour leur indiquer le chemin.
La montée est rude et le groupe s’étire progressivement.. « Jean, attends nous, les serre-files sont loin derrière… ».
Jean demande à ceux qui sont en tête de s’arrêter dès que possible pour la pause banane. Nous continuons à retirer nos pelures car il fait de plus en plus chaud.
Et un autre Jean, le premier des retardataires nous rejoint et nous explique qu’ils avaient omis de consulter le programme et étaient partis pour un rendez vous à 7H 30.
Nous repartons à 29 et poursuivons la montée vers le col de Verroux. Ceux qui continuent jusqu’au sommet laissent leur sac.
En haut nous découvrons un petit fortin
et une vue magnifique sur le Mercantour, la baie de Menton , les somments proches : la cime de Baudon que nous avons gravie récemment avec Roland, le Mont Ours au nord ouest, le grand Mont au nord est et la pointe d’Orméa à l'est.
En cours de route plusieurs pins sont couvert de nids de chenilles processionnaires, preuve de l’infestation en cours dans la région .
Nous retrouvons deux groupes de randonneurs au sommet, preuve de l’intérêt du site. L'u n d'eux nous prend la photo.
Nous nous demandons si nous voyons bien la Corse ou des mirages…. Est- ce possible vu la courbure de la terre ??? Les avis sont partagés. Les responsables de l’autre groupe le confirment et dans l’après-midi nous distinguerons de mieux en mieux les sommets enneigés. Votre blogueur a vérifié sur INTERNET et effectivement il est possible de voir la Corse, par temps exceptionnel, de Nice ou de l’Esterel (voir en fin de blog.)
Une fois redescendus au col le groupe se disperse pour trouver des endroits de pique-nique au soleil et au sec entre les bancs de neige.
Pour le retour nous faisons le tour par l’est du mont SIRICOCCA et descendons une pente assez raide, ou plutôt très raide d’après certaines randonneuses proches des serre-file (je ne sais pas l'écrire au pluriel??, cela dépend de ce qu'ils serrent)…Après les discussions sur la visibilité de la Corse, débats animés sur les raideurs relatives…Mais stoppons là car le terrain est toujours glissant …
Nous retraversons le ravin du Borrigo que nous avions franchi avant le col de Verroux. Jean nous dit : « Ce torrent devient dangereux par fortes pluies lorsqu’il arrive sur Menton et ce n’est pas étonnant vu la topographie des lieux en face de nous ».
Arrivés aux voitures nous laissons les chaussures de marche bien crottées et montons découvrir le village médiéval mais surtout à la recherche d’un café que nous trouvons en haut du village avec quelques dizaines de mètres à ajouter au dénivelé. Le groupe de randonneurs des AVF de Nice nous y précède.
Une fois le pot pris Jean propose d’aller jusqu’au panorama à la pointe sud du village. Seuls quelques uns le suivent, les moins pressés de rentrer…
Ils ne le regretteront pas : les contreforts des fortifications Vauban,
un point de vue magnifique sur la baie de Menton, les restaurants panoramiques qui font rêver les papilles… et à l’est l’itinéraire de la rando du 1er Mars au Roc d’Orméa et au mont Carpano au départ du village de Castellar.
Merci aux photographes, Claude, Gérard, Jean, Jean-Marie.
Merci à Jean pour cette très belle randonnée qui pourra être ajoutée au patrimoine des belles randos du Cercle .
Du rab:
La pancarte qui a fait rêver Claude:Compostelle 1999 km...
Pourquoi baissent- ils la tête entre les randonneuses...
Mais , non , tout va bien
Des photos du village:
Nous marchions bien dans la neige
Et pour finir, récupérées sur la toile,la Corse vue de Saint Raphael et de Nice le soir:
Notre prochaine randonnée :
Jeudi 23 Février à 8 H 00 : LE MUY ( 83 ) . Les Gorges de PENNAFORT
D’une exceptionnelle beauté, les Gorges de Pennafort se fraient un chemin à travers les falaises de roches rouges.
L : 15 Km 775 . Dh : 528 m . D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël Lefeuvre : 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99 Boulouris N° 664
Coût du trajet A R : 60 Kms x 0 € 20 = 12 Euros