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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 17:28

Le Verdon à QUINSON

 

Un pont à franchir et nous changeons de département, passant du département du Var à celui des Alpes de Haute-Provence.  C'est à Quinson que Bruno GUERIN nous a donné rendez-vous pour une rando de 13 km en deux boucles avec une dénivelée de 360 m. Il y avait longtemps que nous n'avions eu si peu  de changement d'altitude, passant seulement de 367 à 551m. Notre objectif aujourd'hui est en fait le Verdon, tout du moins une partie dans son cours inférieur, c'est à dire en dessous du lac de Sainte-Croix. 12 marcheuses et 12 marcheurs ont répondu à l'invitation : quelle parfaite parité ! Nous avons la joie de retrouver Maryse qui nous avait déjà accompagné pour quelques sorties les années précédentes et d'accueillir deux nouveaux, Françoise et Jean-François à qui nous souhaitons la bienvenue.

Plus nous nous rapprochions du Verdon,  plus les bans de brouillard devenaient nombreux et épais et le petit lac de Quinson avait des faux airs écossais… Mais la météo était bonne et nous étions confiants sur un rapide dégagement du ciel.



Voilà, il est 9 h, c'est parti  par une petite montée pour constater que le soleil fait bien son travail et avale le brouillard mais surtout pour écouter Bruno nous présenter son itinéraire.




Beaucoup de photographes aujourd'hui, le rédacteur va avoir du boulot pour choisir les photos à publier.

Nous redescendons de quelques mètres pour rejoindre le bord de la rivière, bien calme par rapport à ce que nous avions l'habitude de voir dans son cours supérieur.  Le Verdon court toujours entre de hautes falaises mais là, il est vraiment encaissé.

Nous circulons entre le canal qui alimentait Aix et la rivière. Maintenant  il ne sert plus que d'exutoire en cas d'inondation et vu l'état de la végétation il doit y avoir longtemps qu'il n'a pas servi. 

De temps en temps il passe dans des tunnels. Après avoir descendu un chemin bien protégé par une main courante, nous atteignons le bord du canal et c'est très confortablement que nous progressons sur une sorte de digue.


Jacky remarque que c'est ainsi qu'il comprend les randos : pas de pente, un bon chemin. Nous sommes décidément loin de l'Estérel !


Ajoutons à cela que le spectacle est extraordinaire. D'abord la rivière, d'un vert intense, ensuite les falaises, gris blanc avec des traînées brunes et enfin la végétation. Peu de fleurs à part quelques asters mais des buissons et des arbres aux teintes allant du jaune au rouge, nous rappelant que nous sommes en automne. Et quand le vert de l'eau se marie avec l'orangé des arbres alors là, nous avons le souffle coupé. Pour le moment, nous n'en manquons pas de souffle car le cheminement est aisé.

Au niveau de la passerelle qui franchit le canal, Bruno explique qu'à partir de là commence la partie sportive.  Jean BOREL accompagnera les "sportifs" et pour ceux qui ne souhaiteraient pas emprunter cette voie, Bruno les guidera directement sur le plateau. La jonction se fera à la chapelle Ste Maxime.

C'est donc là encore un partage parfait : 12 pour le sentier sportif 12 pour la montée directe.

 Mais laissons d'abord la parole à Gérard :   Pas très chaud votre rédacteur. Mais Jean-Marie lui dit : « Il faut assurer le blog ! » Alors Gérard se jette à l’eau, … au figuré s’entend !

Nous poursuivons notre chemin sur le mur qui borde l’ancien canal du Verdon. A gauche le canal, à droite le Verdon. Pour l’instant, le mur est stable et nous progressons sans difficulté. De l’autre côté du Verdon se dressent de grandes falaises qui se mirent dans l’eau claire. Sur la photo, elles se confondent avec leur reflet dans l’eau. Quelle beauté ! Notre petit groupe s’étire. De l’arrière on entend la voix de Jean qui semble provenir de l’autre rive du Verdon. Etonnant phénomène d’écho. Puis nous arrivons au passage délicat du parcours. De l’arrière le photographe n’a rien vu. Il réclame : « Une photo de groupe ! En haut, sur les marches ! » Mais ce n’est pas le moment : quelques mètres plus loin le chemin s’est effondré. Pour franchir ce passage, il faut s’accrocher à la falaise. Puis poser les pieds sur une étroite corniche, pas plus large … qu’un petit pied. Quelques minutes plus tard, nous voici tous sains et saufs. Ce qui mérite bien une photo.

Nous reprenons notre progression sur le mur qui longe le canal. En regardant bien nos pieds. Attention en effet aux pierres branlantes et au sol glissant ! Puis une échelle nous invite à descendre dans le canal que nous suivrons sous un long tunnel. Heureusement quelques-uns d’entre nous ont emporté une lampe de poche sans quoi la traversée eût été périlleuse. Après avoir cheminé avec précaution sous le tunnel, nous voici de nouveau à l’air libre. 

Jean nous propose une petite pause et dit : « A présent, nous allons quitter le Verdon et son canal. Ca va grimper raide ! Je conseille à certaines d’arrêter de bavarder ! » Oh ! le vilain macho (note de Jean-Marie). Nous attaquons la côte, plutôt raide en effet. Rapidement le silence se fait. Il fait chaud et nous avons vite fait de mouiller le maillot. Mais la récompense arrive au sommet : nous retrouvons nos compagnons et compagnes du premier groupe.

 

Pendant ce temps là, les 12 "petites jambes" ont entrepris la montée sur un chemin glissant constitué de cailloux et de terre grasse. La pente est sévère par endroits avec quelques vues impressionnantes sur le Verdon. Quelques coups de fusil des chasseurs locaux retentissent dans la vallée où nous entendons les voix de nos amis de l'autre groupe. Quelqu'un imagine, en riant que  nos aventuriers-sportifs sont pris comme cibles !!! Pas moins de cinq coups de feu : combien retrouverons-nous de rescapés?

Nous arrivons au sommet sur une large piste dénommée "la draille des vaches". C'est là que nous allons faire la rituelle "pause banane". Il faudra peut-être changer d'aliment car, selon Jacqueline ayant marché avec des guides professionnels cet été, la banane serait trop lourde à digérer. Alors, quelle sera le nouveau mode de sustentation ?

Nous reprenons notre progression. La végétation pendant la montée, riche en buis, était moins colorée mais maintenant nous retrouvons nos jolies couleurs d'automne avec quelques toiles de rosée accrochées  aux plantes les plus basses. Nous arrivons les premiers à la chapelle Ste Maxime construite sur un éperon rocheux. C'est un édifice très restauré mais à l'intérieur très  dépouillé avec un petit autel et une statue de la Vierge. Cependant, détail intéressant, sur l'autel, une petite boîte contenait des messages sur des papiers divers, sortes d'ex-voto, dont certains en langues étrangères. D'autre part sur cette plate-forme subsistaient les ruines d'une tour sarrasine et une borne d'origine inconnue.

Des voix venant de derrière la chapelle nous indique que l'autre demi-groupe arrive, heureux de leur ballade le long de la rivière.

Nous redescendons dans le Ravin Sainte Maxime et cheminons dans un environnement coloré (il y a ici des érables de Montpellier, dignes du Canada…par leur couleur tout du moins). Le chemin se retrouve à un moment presque entièrement recouvert par la végétation. De grandes falaises le bordent jusqu'à la cote 486.


A la bifurcation de deux chemins, Bruno décrète la pause pique-nique, il est 11 h 50, c'est un peu tôt mais ce matin le départ de Boulouris s'était fait à 7 h avec un réveil vers 5 h 30. Alors, il est bien  temps de passer " à table". Chacun s'installe selon son besoin de soleil  et le rosé de Daniela circule.

Il fait très beau et le soleil est très supportable à cette saison.

 Bruno avait évoqué la présence de renards et de sangliers dans cette région, mais plus modestement, nous n'avons rencontré que des insectes très familiers : une mante religieuse venue se poser sur le genou d'Henri, un papillon  amoureux du doigt de Claude et enfin une sauterelle verte très attirée par la courroie de l'appareil photo de Jean-François. Pas de joueurs de cartes aujourd'hui et après une heure d'arrêt, une petite sieste ou de brillants bavardages, Bruno donne le signal du départ pour une petite montée qui nous conduit en haut du plateau de Mala Soquet.

Là, nous allons progresser sur le plat, incroyable, ça fait deux fois dans la journée, au milieu des arbustes jaunes ou rouges que personne ne saura identifier. Il fait toujours très beau et même chaud.

Lorsque nous arrivons au bord du plateau, nous dominons une large plaine fermée à l'est par des coteaux peu élevés. Le cours du Verdon, bien visible au pied du village de Quinson, est barré par le barrage éponyme, vide depuis la mi-septembre pour une inspection générale. Plus à droite un champ aux couleurs énigmatiques, des rayures rouges et jaunes, comme une sorte de drapeau. Toutes les hypothèses de culture y passent, les plus farfelues n'étant pas les moins drôles jusqu'à ce qu'une de nos compagnes émette l'idée toute simple qu'il pourrait s'agir de vignes, de différentes espèces, en rangs séparés et d'un état de brunissement plus ou moins avancé. C'est cette hypothèse que nous allons retenir.

La descente vers Quinson se fait sans difficultés mais Bruno, facétieux, évite la route en empruntant le canal à sec dont il faudra remonter la rive un peu plus loin. La sortie du canal a été l'occasion de scènes cocasses qu'aucun photographe n'a immortalisées : gare à la censure.

C'est au-dessus du tunnel que nous faisons la traditionnelle photo de groupe. 

Encore une centaine de mètres et nous rejoignons nos voitures. Bruno nous explique alors qu'il a prévu une seconde boucle de 3,5 km et 200m de dénivelée. Il est 14 h 45, il fait très chaud et devant le peu de succès de sa proposition (désolé Daniela !), Bruno décide d'aller faire un tour dans le village pour y boire un pot, bien que nos voitures soient garées, juste là, sur le parking d'un Café-Restaurant. C'est donc à pied que nous partons à la découverte de Quinson.

 

Autrefois perché sur la falaise, le village de Quinson (quinsoun signifie pinson en provençal), est maintenant implanté dans la plaine, au bord du Verdon. Comptant 350 habitants, Quinson est situé dans un contexte géologique et géographique remarquable. Porte du département des Alpes de Haute Provence, il fait le lien entre le plateau de Riez-Valensole et le Haut Var.

Quinson possède un riche passé historique, le vieux village qui était perché autrefois sur la falaise daterait de l'époque romaine. Le village actuel est entouré d'une enceinte fortifiée dont 2 tours restent visibles. L'une d'elle donne accès à la jolie place de l'église. Un sympathique lavoir est implanté à l'entrée du village. Quelques "gamins" du groupe en profitent pour s'asperger un peu.

Le problème de l'eau a toujours été préoccupant dans la région. La construction du canal approvisionnant Aix en Provence, à partir de 1799, a permis au village de se doter de 8 fontaines, luxe extraordinaire à l'époque.

N'oublions pas le Musée de la Préhistoire, sinistre blockhaus de béton qui dénature le paysage. 

Deux cafés nous tendent les bras mais, finalement, Bruno décide de revenir aux voitures et de faire travailler le Café dont nous utilisons le parking. L'argument principal étant que désaltéré au village, nous aurions de nouveau soif en arrivant aux voitures…

 

Nous quittons Quinson en longeant la rivière et là, ce groupe de marcheurs hyper- sportifs a des allures de promeneurs. Il faut dire que le site invite à la détente avec ses superbes couleurs automnales. Finalement nous avons fait les 3 km qui nous manquaient mais pas les 200m de dénivelée.

 

Et là, tel le héron de La Fontaine, nous constatons que le café avait fermé ses portes ! C'est donc à Montmeyan, 7 km plus loin, que nous pourrons enfin nous désaltérer.

Ceci   nous a permis cependant de rencontrer un cultivateur qui récolte les fleurs du "CROCUS sativus" pour en extraire le safran. Sympathique et surprenant dans nos régions…mais quel boulot ! Selon ce récoltant, le safran français est le meilleur du monde. Chauvin avec ça !

 

Merci Bruno, belle balade très cool, jamais déçus avec le Verdon.

 

Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Francis OUDART, Jean-François ZISSEL.

 

La semaine prochaine, le 23 octobre, Jean Borel nous accompagnera à Castillon avec un parcours réduit pour les "Petites Jambes". Nous découvrirons les vestiges de l'architecture militaire qui truffe littéralement le site de la Pierre Pointue et surtout la baie de Menton qui monopolise le regard tout au long du parcours.

 

Que de photos !  Il en reste encore :

Le pont de Quinson.


















La chapelle
Ste Maxime.
Certains photographes ont  leur modèle préféré !













Quinson- le lac.


Le barrage.
















Bucolique.


















Le bouquet final.

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 04:49

Le BOURGUET

Avec les "PETITES JAMBES"

 

 

           Les deux rédacteurs (et leur conjointes) étant dans le groupe qui effectuera le parcours de 13 km, c'est Jacqueline qui a accepté d'écrire cet article. Q'elle en soit remerciée.

 

Aujourd’hui,  au Bourguet, deux groupes se forment sur le parking de la jolie chapelle de style roman avec ses élégantes petites fenêtres étroites qui caractérisent son grand âge.

La première formation, de « petites jambes » est composée de 8 femmes et de deux hommes. Daniel a opté de  rejoindre ce groupe afin de tester son tendon d'Achille. Dans un premier temps Bruno, le responsable, nous fait remonter un agréable vallon où coule le Roubion. La première halte se fait sur la digue de terre d’une retenue collinaire qui ne contient qu’un petit fond d’eau. Sur la carte, elle figurait comme un joli lac : tromperie manifeste, on se plaindra !

Nous reprenons la montée tantôt en rive droite tantôt en rive gauche en essayant de ne pas se mouiller les pieds lors du passage des gués qui se fait au ralenti pour certains. La végétation s’est revêtue des chaudes couleurs de l’automne, du jaune clair au pourpre. Un peu plus loin, nouvel arrêt pour goûter des toutes petites pommes provenant d’un pommier sauvage. Pouah… ! C’est trop acide pour moi.

Avant que l’ascension ne devienne trop pentue, nous faisons demi-tour. Un 3ème arrêt au soleil pour le casse-croûte matinal. A hauteur d’un pont, nous changeons de direction pour éviter de marcher sur la route goudronnée et traversons plusieurs prés verdoyants non loin des ruines de Prangen.

Nouvelle traversée du village (altitude 841 m) : deux rues et pas de commerçants. Nous entamons alors, sur un sentier non caillouteux, une montée tranquille (2.7 à 3.2 km/heure) jusqu’au pylône à 1.012 mètres d’altitude (Belles vues sur les deux versants). Rencontre avec des ouvriers que l’on retrouvera attablé à l’auberge.

Pour la petite descente une belle piste forestière sillonnée par les voitures des ouvriers travaillant sur le pylône. Les langues vont bon train. Arrêt dégustation à hauteur de plusieurs poiriers avant de passer devant les ruines de Baggary. Plus loin nous arrivons sur un vaste et beau plateau herbeux bien entretenu.

Nous nous dirigeons vers la Bergerie Saint Pierre. Dans un angle de celle-ci un figuier. Nous ne sommes pas les premiers à le découvrir. Impossible de la visiter à cause d’un nid de frelons. Ces bâtiments sont bas et étaient occupés toute l’année par une centaine de moutons.
Une pièce attenante logeait le gardien du troupeau. Dans ces prairies, de curieuses petites constructions : abris pour outils où « tinettes » ! Par un chemin bordé de chardons bleus nous regagnons la grande piste.

Nous marchons maintenant plein Est, le long d’une colline qui présente un spectaculaire affleurement. Pendant que Bruno prend des photos, Jacqueline nous lit que ces bancs de grès jaunes séparés par des lits de marnes noires, sans aucune végétation, date de 110 millions d’années…

Sur les 9 Kms de prévu il reste encore 2 Kms à parcourir. La piste se transforme en route goudronnée. L’allure augmente et les premières maisons apparaissent. Nous visitons le village. L’église est fermée, mais le clocher surmonté d’un campanile et d’une cloche fixe à marteau sonne 12 coups, à nos montres il est treize heure.

A l’auberge, un ancien château de 1647, une surprise nous attend : les tables sont dressées à l’extérieur. Heureusement que le soleil est présent.

Il ne reste plus qu'à attendre l'autre groupe.

 

Merci à JEAN de nous avoir préparé ce second et beau parcours.

 

Merci à Bruno d'avoir accompagné les "Petites Jambes". Il en a profité pour faire de bien jolies photos . Pour cela aussi , un grand merci.

Prochaine sortie le 16 Octobre, pour une randonnée le long du Verdon avec Bruno GUERIN. Parcours classique et sportif par endroits.


Quelques photos complémentaires :














































                                                                                                                                                                           











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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 16:24

Le Bourguet

Aujourd’hui Jean Borel nous emmène déjeuner au restaurant du Bourguet, petit village situé au fin fond du Var, à deux pas des Alpes de Haute-Provence. Au menu : foie gras, confit de canard forestier et … dessert surprise ! Car au Cercle de Boulouris, la section Randonneurs ne connaît pas la crise. Nous serons 35 à table et Jean a dû refuser du monde !
Nous nous retrouvons donc sur le parking situé près de la chapelle Sainte Anne que nous visiterons cet après-midi. Mais pour mériter notre déjeuner il nous faut marcher et même grimper. Partant du Bourguet à 845 mètres d’altitude nous atteindrons le sommet du Mont Beysse (alt. 1251 m) avant de rejoindre notre restaurant. C’est donc une randonnée dite « moyenne » que nous propose Jean, avec un dénivelé de 470 mètres et une distance de 12 ,5 km. N’empêche, pour les moins courageux d’entre nous, Jean a prévu une petite balade apéritive. Bruno prend la tête du groupe dit des « petites jambes ».
Il est 9 heures 15, notre groupe se met en route. Nous empruntons un sentier ombragé et longeons une charmante petite rivière, le Roubion. Nous franchissons un gué, mais aujourd’hui nous ne risquons pas la chute. Quelques minutes plus tard, Jean fait une pause et nous parle de la bourgade du Bourguet : « Comment appelle-t-on les habitants du Bourguet ?  --  Euh ! Les Bourguignons ?    -- Non. Les Bourguetians ! Le Bourguet compte 10 Bourguetianes et 12 Bourguetians, soit un total de 22 habitants. Vous aurez du mal à vous y égarer: il n'y a que deux rues dans cette charmante bourgade. Vous aurez également du mal à dépenser vos économies car il n'y a pas de commerçants ! Bref Le Bourguet est idéal pour une cure de repos. Il y règne un calme parfait, l'air y est pur et vivifiant !
Nous reprenons notre marche et abordons à présent la côte principale de la journée. Finie l’ombre ! Nous profitons du soleil et ne tardons pas à nous dévêtir. Enfin nous voici arrivés au sommet. Du moins au sommet de cette côte-ci. « Le plus dur est fait ! » nous dit Jean. Pour atteindre le sommet du Mont Beysse, il ne reste plus qu’un faux plat. Un faux plat montant ! »  En attendant, une vraie pause casse-croûte s’impose. Puis nous attaquons le « faux plat », suivant un large sentier qui monte parmi les herbes folles. Jean nous fait arrêter pour admirer le paysage dans la vallée.
  Le groupe grimpe sur une butte pour mieux apercevoir le petit village de … « Le nom m’échappe. Mais vous vous souvenez ?... C’est là que Christian a passé la nuit à l’hôtel. Avec Claudie ! Même qu’il pleuvait ! » C’est beau la mémoire !
Le mont Beysse n’est plus très loin. Nous avons en ligne de mire le pylône EDF qui le coiffe. Encore quelques rochers à escalader et nous découvrons un beau paysage, avec au loin le Verdon. La ligne à haute tension plonge dans la vallée. Jean nous explique qu’il a grimpé sous cette ligne lors de sa reconnaissance. Heureusement pour redescendre il a découvert un chemin moins risqué. Puis il nous emmène visiter une splendide grotte percée dans la falaise. Mais personne ne s’y hasarde. A présent nous abordons la descente sous les pins. La pente est douce, le sentier est moelleux mais le sol est un peu glissant. Il suffit de descendre à petits pas, cahin-caha… Et nous voici en bas. Nous passons sous la ligne à haute tension. Il est midi passé. Jean-Marie nous annonce : « Nous sommes à la moitié du parcours. Il nous reste encore 6 km ! »  Pas possible ! Nous n’avons pourtant pas l’impression d’avoir traîné ! Nous allons être en retard au restaurant ! Il faut accélérer l’allure ! Le groupe adopte alors un rythme très soutenu.
Peu après nous sortons du bois et découvrons une large prairie.  On y voit une bergerie, la Bergerie de Saint-Pierre. Jean nous explique qu’ici « le territoire et le climat ne nécessitent pas systématiquement le déplacement des bêtes. Ces bergeries permanentes étaient parfois occupées toute l’année. » Un peu plus loin nous verrons les ruines de la bergerie de Bagary. Du nom d’un ancien village, ancêtre du Bourguet actuel.
Nous quittons le chemin qui mène au Bourguet. Jean nous fait traverser le pâturage afin de rejoindre le village à travers bois et collines. Serait-ce un raccourci ? Après le faux plat montant, ce sera le faux raccourci rallongeant ! Nous coupons donc à travers la prairie. Rapidement ! Qu’il ferait bon pourtant flâner dans ce paysage champêtre ! Seul Jean-Marie s’attarde un peu pour visiter un cabinet … champêtre ! Nous avalons la dernière côte à un train d’enfer. Dernière côte suivie d’une descente, elle aussi rapide. Peu avant l’arrivée au Bourguet, Jean décrète une « pause technique ». « Les hommes devant, les femmes derrière ! » A propos de derrière(s), Annie fait remarquer au blogueur qu’ils sont bien blancs ! Celui-ci l’avait constaté, mais aurait-il osé le dire ? Après avoir pris nos précautions, nous arrivons au restaurant. Nous y retrouvons le groupe des « petites jambes » ainsi que « le grand Pierre » (dispensé de marche ??). Une longue table a été dressée à l’extérieur, pour nous permettre de profiter du soleil. Du moins quand il daigne se montrer ! Nous commençons à avoir faim. Heureusement l’apéritif ne tarde pas à nous être servi. Puis après un temps d’attente à la mesure de notre appétit, le foie gras arrive. Foie gras, préparé juste à notre arrivée – nous dit le patron -, d’où cette – fausse – impression de lenteur dans le service. Après le foie gras et le confit de canard forestier, dont chacun s’accorde à dire qu’ils méritaient un léger temps d’attente, voici le « dessert surprise » ! Un magnifique gâteau décoré et intitulé « Bienvenue aux marcheurs ! » Magnifique et non moins savoureux dessert !  Après le café nous rejoignons nos voitures. Il est plus de 16 heures. Mais avant de partir, Jean nous invite à visiter la chapelle Sainte Anne dont il a obtenu la clé.  Il nous explique que cette chapelle est citée au XIIIème siècle comme « prieuré rural », petit établissement religieux doté de revenus. Cette chapelle a été considérée comme « templière ». Certains y cherchaient encore récemment un trésor caché. A propos de trésor caché, observez bien ce portrait de Sainte Anne, dont Annie – encore elle – nous invite à percer le mystère…. 

Pour terminer, une pensée amicale pour Maurice qui nous annonce son retour parmi nous en janvier et vous adresse à tous ses amitiés.           

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée aux couleurs d’automne.

 

Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Francis OUDARD, André TUPIN.

 

Prochaine sortie le 16 Octobre, pour une randonnée le long du Verdon avec Bruno GUERIN. Parcours classique et sportifpar endroits.

 

Encore quelques photos :

Couleurs d’automne
















Photos de famille Photos de famille 2

 

 

 

 

 

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