RANDOSBOULOURIS 2
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Puget-Rostang : La Montagne de Mairola
Aujourd’hui, Joël nous emmène randonner dans le Haut Var, à partir de Puget-Rostang.
Nous allons faire l’ascension de la Montagne de Mairola (alt. 1596 m), par des chemins escarpés et pentus. En mai dernier, nous étions déjà là, mais nous nous étions contentés d’un parcours plus modeste.
Une première voiture arrive à Puget-Rostang, conduite par Daniel. Qui nous annonce un petit 9,5°. Il fait en effet très frais, et nous enfilons une petite laine.
Une deuxième voiture arrive, conduite par Joël. Ce sera la dernière ! Heureusement, Monique (habituée des marches du lundi) et Maurice, son mari, sont venus en renfort. Nous voici donc 7 randonneurs !! Un record ?
Sans doute, certains absents ont-ils été effrayés par le parcours,
qualifié de sportif.
Joël nous montre le profil de la rando. Profil simplissime. « Nous sommes ici à 710 mètres et nous allons grimper à la Montagne de Mairola (alt. 1596
m) ». Ce qui fait un dénivelé de 900 mètres.
Après une petite photo de groupe, nous traversons Puget-Rostang.
Et nous attaquons un premier raidillon, qui nous permet de nous réchauffer rapidement.
Nous marquons une petite pause « effeuillage ».
Puis nous poursuivons notre grimpette. « Ca ne va pas trop vite ? » demande Joël. « Si,
peux-tu ralentir un petit peu ? ».
Nous débouchons sur la piste qui monte de Puget-Rostang, par une série de lacets. « Tiens, on aurait pu se garer ici ! » constate Daniel.
Puis nous abandonnons la piste pour un sentier qui serpente parmi les chênes.
Bientôt, nous voici à flanc de coteau, en plein soleil. Sur un sentier caillouteux, bordé de buis et de genêts.
« Nous avons fait 200 mètres ! » nous annonce Joël. Preuve que nous marchons à bonne allure.
Joël nous encourage : « Ca va bientôt être plat. Vous pourrez vous reposer un peu ».
Voici le replat. Nous nous arrêtons à l’ombre, près d’une cahute.
Il est 10 heures passées. C’est l’heure de la pause casse-croûte. Nous sommes vite assaillis par des nuées de mouches.
Joël profite de la pause pour nous parler de Puget-Rostang. « Le village se situe au confluent de la Mairola et du riou d’Auvare.
Il est bâti en fer à cheval autour du donjon, perché au sommet du téton rocheux en ressaut. L’habitat est fortement aggloméré. Les murs pignons mitoyens et les façades juxtaposées forment des bandeaux continus qui constituent une véritable enceinte.
Le village était autrefois fermé par trois portes. Sa défense s'organisait autour du donjon. Les bandes de constructions épousent les courbes de niveau délimitant ainsi un réseau de voies parallèles, reliées entre elles par des passages en escaliers. Le relief accidenté donne au village une configuration en gradins qui assure un bon ensoleillement à chaque bâtiment.
Les maisons sont en hauteur, sur trois ou quatre niveaux. La façade principale donne directement sur la rue. On accède au logement par une seconde rue qui borde la façade arrière ».
Puis Joël revient à notre randonnée. « Vous voyez devant vous le col de Mairola. Et à droite, c’est la Montagne de Mairola ».
Sommet que l’on distingue ici, derrière les arbres, à contre-jour.
« On est à 1025 m. On grimpe d’abord au col de Mairola (1286 m), puis au col de la Barbenière (1477 m) ».
Nous reprenons notre grimpette. Sur la droite, voici un petit oratoire dédié à Saint Sébastien. « Nous en verrons d’autres sur notre parcours » nous dit Joël.
Nous montons à présent à travers un alpage. Sur notre droite, le sentier domine un ravin. « C’est le torrent de Mairola » nous dit Joël.
Une fois n’est pas coutume, Françoise se trouve en position de serre-file !
Nous atteignons le col de Mairola.
Joël nous explique : « Pour monter au col de la Barbenière, il y a deux voies possibles : la piste ou un sentier qui longe la falaise au-dessus du vide ». Nous optons pour la première voie.
Nous attaquons la piste. Elle grimpe en pente douce … et à l’ombre. Mais, ombre ou soleil, nous sommes toujours poursuivis par nos mouches. Sans doute attirées par nos peaux parfumées ?
Nous marquons une pause à l’arrivée du sentier que nous avons évité. En effet, vu d’ici, l’à-pic est impressionnant !
Derrière nous, voici un joli sommet que Daniel identifie comme étant « le Téton de Vénus ». Très joli nom, … qu’il conviendrait de vérifier.
Nous quittons la piste et empruntons un sentier à travers bois.
Nous grimpons à l’ombre des pins. La pente devient raide. Puis nous débouchons sur un plateau herbeux. C’est le col de la Barbenière.
A une centaine de mètres au-dessus de nous, voici le sommet de la Montagne de Mairola.
La grimpette à travers une prairie parsemée de rochers, semble
facile.
Mais la pente devient plus raide. Parfois le pied dérape sur les cailloux. Et nous sommes toujours poursuivis par ces satanées mouches !!
Nous nous regroupons au pied du sommet, près de bosquets de buis. Puis c’est l’assaut final parmi les rochers et les buis.
Nous atteignons le sommet. Le panorama, avec une vue à 360 °, est
magnifique.
Nous nous installons dans les rochers pour déjeuner.
Le téléphone de Joël sonne. « C’est un appel de La Réunion ! » nous dira-t-il. Appel de Michel, lui aussi en randonnée avec Cathy et Maryse. Michel, avec lequel Joël avait reconnu cette rando. Sympa, ce coup de fil ! Après cette conversation au sommet, nous savourons notre pique-nique.
Nous sommes en plein soleil, mais une légère brise nous rafraîchit agréablement.
Après le café, une sieste dans l’herbe, au pied du sommet, serait bien agréable. Mais il nous faut déjà repartir.
Nous redescendons jusqu’au Col de la Barbenière.
Puis nous suivons la crête qui descend doucement, sur l’autre versant du torrent de Mairola.
Nous poursuivons ensuite la descente à travers bois.
Le sentier devient raide et escarpé.
Nous voici à nouveau en terrain découvert. Le paysage est magnifique.
Au-dessus du ravin, se dressent des rochers aux formes étranges.
Nous descendons à présent à travers une magnifique futaie de
pins.
S’agit-il de pins noirs d’Autriche, comme le suggère une pancarte un peu plus loin ?
Nous pénétrons dans une zone reboisée depuis un siècle. Des barrages de roches furent bâtis pour maîtriser les cours d’eau et stopper l’érosion du sol. Pour reboiser, les forestiers choisirent le pin noir d’Autriche, bien adapté au sol aride.
De part et d’autre du sentier, on peut voir d’autres espèces : sapins, pins, cèdres,…
Nous dominons à présent le village de Puget-Rostang.
On voit bien ici que le village est bâti en fer à cheval, chaque maison étant orientée vers le soleil.
Encore quelques minutes, et nous voici au parking.
Après avoir enfilé des vêtements secs et des chaussures légères, nous nous rendons à l’auberge du village.
Et nous terminons cette belle journée par un rafraîchissement amplement mérité.
Merci Joël, pour cette très belle randonnée, et tant pis pour les absents !
Merci à Gérard, photographe et blogueur.
Encore quelques photos :
Le groupe au sommet
Paysages
Prochaine rando : voir programme ci-dessous
Gilette - La Clue de la Cerise
Aujourd’hui, Jean nous emmène à Gilette, au-dessus de la vallée du Var. Au programme : « magnifique randonnée dans les Gorges de l’Estéron et découverte d’un site naturel magique : la Clue de la Cerise ».
Nous avons rendez-vous 5 km après Gilette, au départ de la piste qui mène au pont de la Cerise.
Nous voici 19 randonneurs, prêts pour cette « petite » randonnée de seulement 8 km.
Jean nous présente le parcours. « Nous sommes ici dans la vallée de l’Estéron. On va descendre à la Clue de la Cerise. Puis nous remonterons et descendrons jusqu’à la rivière. Ensuite nous reviendrons sur nos pas, à la Clue de la Cerise. C’est là que nous pique-niquerons ».
Puis Jean nous montre le profil « en dents de scie » de la rando. « Comme vous le voyez, il est parfaitement symétrique ». Etonnant, n’est-ce pas ?
Jean nous rappelle les randonnées que nous avons déjà faites dans le secteur. « Avec Bruno, nous avons fait la Cime des Colettes. Nous avions déjeuné à l’auberge de Toudon. Et c’est à Bouyon que nous avons fait les Gorges de l’Estéron ».
Nous prenons la traditionnelle photo de groupe. Les visages sont comme le ciel, radieux !
Enfin nous attaquons la descente, à l’ombre, dans les bois. Nous ne tardons pas à apercevoir les Gorges de l’Estéron, sur notre gauche. Ce n’est qu’un aperçu des paysages splendides qui nous attendent plus loin.
Nous poursuivons la descente et débouchons à présent sur une large piste ensoleillée.
Quelques minutes plus tard, nous voici sur le Pont de la Cerise. On aperçoit la rivière dominée par une esplanade rocheuse. C’est la Clue de la Cerise.
« Voilà l’endroit où nous viendrons pique-niquer tout à l’heure », nous dit Jean.
Nous attaquons notre première grimpette, à travers bois.
Jean nous montre un village : « Là-bas, c’est La Cerise ». Après le Pont, la Clue, voici donc le village.
Nous prenons à présent la direction de l’Oratoire Notre-Dame du Brec.
Nous grimpons en plein soleil et il commence à faire très chaud.
Il est 10 h 30, lorsque nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
Puis nous reprenons notre grimpette, direction l’Oratoire.
Le voici bientôt au bout du chemin. Nous marquons une pause pour admirer la vue sur les Gorges de l’Estéron.
Jean inspecte les lieux. Cathy le remarque et lui demande : « On dirait que tu es perdu, Jean ? »
« Non, non, je réfléchis ! ». Ce qui paraît sage, car devant nous, c’est le vide ! Il serait imprudent d’avancer davantage.
Après réflexion donc, Jean décide de revenir quelques mètres en arrière. Le voici, le chemin qui descend vers la rivière.
C’est d’abord une piste caillouteuse et bien ensoleillée.
Puis nous pénétrons dans les bois.
« Attention aux pierres qui roulent ! » nous crie Jean. Et attention aussi aux feuilles mortes qui glissent sous les pieds !
Un peu raide, cette descente !
« Excellent, comme descente apéritive » nous dit Michel.
Gérard réagit : « Si j’ai bien compris, on va remonter tout ça ? Après le pique-nique ? ».
Preuve qu’il n’a pas compris,… ou qu’il n’a rien écouté !!
Daniel, notre serre-file, intervient : « Je préférerais une montée apéritive et une descente digestive ».
Nous apercevons devant nous, une immense falaise. A son pied, coule l’Estéron.
Au-dessus de nous, des arbres semblent accrochés à la falaise.
Le site est magnifique. Nous marquons une pause pour admirer le paysage et profiter de la fraîcheur.
« C’est là que se termine la rando aquatique dont je vous ai parlé tout à l’heure » nous dit Jean.
« Rando aquatique, car la Clue de la Cerise se parcourt principalement à la nage dans le cadre magnifique de la basse vallée de l’Estéron.
Attention ! Si ce parcours est accessible à un large public, il demande néanmoins un bon niveau en natation et une bonne condition physique, afin de ne pas se laisser entraîner par le courant de la rivière. En grimpant sur les berges, des sauts de toutes hauteurs agrémentent la descente de la rivière ».
« J’avais prévu de remonter avant le pique-nique … mais on peut aussi déjeuner ici ».
Après consultation des troupes, la majorité … et la raison l’emportent.
Nous attaquons donc la grimpette dans les bois.
« Qui voulait une montée
apéritive ? ». Daniel lève la main.
Nous grimpons ce que nous avons descendu. Et la pente est toujours aussi raide !
Mais ne nous plaignons pas. Nous sommes dans les bois, donc à l’ombre.
Arrivés au sommet, nous marquons une pause pour nous regrouper. Et surtout nous désaltérer.
Mais nous n’en avons pas terminé avec la montée. Car après la grimpette à l’ombre, voici la grimpette au soleil. Beaucoup plus éprouvante que la première !
Le paysage est magnifique. Mais certains ne prennent pas le temps de l’apprécier.
La souffrance se lit sur les visages. Et notre groupe s’étire quelque peu.
Enfin nous approchons de l’oratoire, que nous évitons cette fois-ci.
Nous marquons une pause pour attendre les derniers. Prenant le temps de souffler un peu et de nous désaltérer.
Après la montée, … la descente ! Nous reprenons la piste, toujours au soleil.
Arrivés près de la rivière, nous progressons sur des dalles en pente. En pente, comme certains gosiers !!!
On entend des chants d’oiseaux, bientôt couverts par le bruit de la rivière. Nous voici à la Clue de la Cerise.
Nous nous installons pour pique-niquer. Sur des rochers ou à même les dalles. En tout cas, au soleil, car ici l’ombre est rare.
Nous attaquons notre repas, bien arrosé de vin rouge ou rosé. Après le dessert, le café, le gingembre, chacun vaque à ses occupations favorites.
Voici l’éternel groupe de beloteurs.
Michel choisit de faire la sieste, mollement allongé sur les dalles rocheuses.
D’autres préfèrent admirer le spectacle de l’eau qui court entre les rochers.
A moins qu’ils (surtout elles) n’admirent les jeunes gens qui batifolent dans l’eau.
On resterait des heures dans ce site magnifique.
Mais nous sommes ici en plein soleil. Il commence à nous brûler la peau.
« Départ dans 10 minutes » annonce Jean.
Nous avons fait les trois quarts du parcours. Il ne nous reste plus qu’à remonter jusqu’aux voitures.
« Etes vous prêts pour une petite côte ? » demande Jean. Et il ajoute pour nous encourager : « Ensuite, nous irons à Gilette, prendre un rafraîchissement ».
Nous attaquons la côte finale. Sur une piste en plein soleil.
En longeant les côtés, tantôt à droite, tantôt à gauche, on peut profiter d’un peu d’ombre.
Enfin nous apercevons les voitures. La grimpette est terminée.
Direction Gilette et son café en terrasse, avec vue magnifique sur la vallée du Var et de l’Estéron.
Et nous terminons cette belle journée par un rafraîchissement amplement mérité.
Merci Jean, pour cette très belle randonnée, et ce pique-nique dans un site remarquable.
Merci aux photographes : Jean, Gérard .
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