Jour J+3 : Le Grand Cheval de Bois
Aujourd’hui, Jean-Louis nous emmène faire un tour de manège sur les chevaux de bois.
Nous allons gravir deux sommets situés au dessus du Col d’Allos, entre les vallées de l’Ubaye et du Verdon : le Petit Cheval de Bois (alt. 2754 m) et le Grand Cheval de Bois (alt. 2838 m).
Nous évoluerons « dans un cadre minéral, austère et sauvage », et en terrain parfois accidenté.
Nous voici 8 randonneurs et randonneuses aguerris, au col d’Allos, à 2250 m d’altitude.
L’été dernier, Jean-Louis et Jean avaient dû renoncer avant le Grand Cheval de Bois, pris dans la brume.
Aujourd’hui, le soleil brille, le ciel est dégagé. Mais la météo prévoit des averses dans l’après-midi.
Nous attaquons la grimpette par un sentier agréable.
Mais aujourd’hui nous n’aurons ni pins ni mélèzes pour nous offrir un peu d’ombre. Pour toute végétation, nous nous contenterons de petites fleurs.
Derrière nous, n’est-ce pas la Grande Séolane (2909 m) ? Bel objectif de randonnée pour un prochain séjour !!
Une marmotte siffle. Nous marquons une pause.
Nous voici à la Baisse de Prenier (alt. 2355 m).
Jean-Louis nous présente la rando : « Notre objectif, le Grand Cheval de Bois, est à 2838 mètres. Nous allons nous diriger vers un petit mamelon. Puis nous atteindrons l’épaule du Petit Cheval de Bois. Avant de grimper sur la crête du Grand Cheval de Bois ».
Au total, le dénivelé est de 840 mètres. Ce qui semble modeste !!
A présent la pente devient plus raide.
Nous grimpons parmi les rochers.
Petit mamelon ? Jean-Louis a dit « petit mamelon » ?
Nous apercevons enfin son sommet couvert d’herbe, parsemée de renoncules et de trolles.
Devant nous se dresse la croupe du Petit Cheval de Bois.
« On est à 2500 mètres et le Petit Cheval est à 2754 m » nous dit Jean-Louis. Dommage, il va falloir redescendre avant d’attaquer la montée au Petit Cheval.
Nous descendons du mamelon.
Devant nous, on aperçoit le sentier qui traverse un passage rocheux puis grimpe sur le flanc du Petit Cheval.
Nous voici dans le passage rocheux.
La pente est raide et le sol très accidenté.
Nous atteignons un petit éperon et marquons une pause pour reprendre notre souffle.
A présent, nous grimpons à flanc de montagne. Nous avons le choix entre plusieurs sentiers, plus ou moins pentus.
Daniel et Gérard marchent en tête. En regardant leurs pieds sans doute, car il ne voient pas les bouquetins traversant le pierrier, juste devant eux.
Mais ils prennent le temps d’observer les fleurs.
Et de se retourner pour admirer le paysage magnifique.
Encore un petit effort et nous arrivons à l’épaule du Petit Cheval de Bois.
Il est 10 h 30. Nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
Nous observons la crête du Grand Cheval de Bois. D’ici elle est vraiment impressionnante. Et très étroite, semble-t-il. « Où est le sentier ? On ne le voit pas ! ». Allons voir sur place !
Nous approchons de la crête. En effet on ne voit guère de sentier, juste des traces parmi les rochers.
Daniel et Jean-Louis attendent le groupe avant l’assaut final.
Puis nous commençons à nous frayer un chemin à travers le gigantesque pierrier du versant Sud du Grand Cheval de Bois.
En tête, Daniel et Gérard adoptent un itinéraire trop bas. Il leur faut alors se rapprocher de la ligne de crête. Pas facile, car toutes les pierres, petites ou grosses, sont très instables et pourraient nous entraîner dans leur chute.
Nous finissons par rejoindre la ligne de crête.
Danièle nous suit à quelques mètres.
Jean-Louis reste à l’arrière pour surveiller ses troupes.
Enfin voici le sommet. Les premiers arrivants prennent la pose pour la photo.
Le reste du groupe nous rejoint quelques secondes plus tard.
Y aurait-il des mouches à cette altitude ? Nous ne les sentons pas, car elles se sont toutes donné rendez-vous sur la casquette de Jean !
Petite photo de groupe au sommet … et à contre-jour.
De tous côtés, la vue est magnifique.
On ne se lasserait pas de ces beaux paysages. Mais il va falloir redescendre.
« Nous allons redescendre au col » nous dit Jean-Louis.
Nous reprenons le « chemin » de crête en descente. Avec beaucoup de précautions, car une chute serait vite arrivée.
Et nous revoici au pied du Petit Cheval de Bois.
Derrière nous, nous jetons un dernier regard sur le Grand Cheval de Bois qui se dresse, magnifique.
« Nous pique-niquerons au sommet du petit mamelon » décide Jean-Louis.
Nous entamons la descente sur les flancs du Petit Cheval. Descente assez facile, à travers le pierrier.
Puis nous franchissons le passage rocheux, raide et un peu périlleux.
Là encore, une seconde d’inattention et ce serait la chute.
Nous apercevons en face de nous, le fameux petit mamelon.
Encore une grimpette un peu raide et nous atteignons son sommet.
L’herbe est accueillante. Nous nous installons pour pique-niquer.
Avec derrière nous, le Petit Cheval de Bois.
Après un pique-nique fort agréable, la plupart d’entre nous entament une sieste.
Et voici les mêmes, avec en arrière-plan le Grand Cheval de Bois.
Mais des nuages apparaissent dans le ciel. Il est temps de redescendre.
Voici de nouveau un passage accidenté à franchir prudemment.
Puis nous atteignons le sentier qui nous ramène au col d’Allos.
Nous arrivons au col en même temps que le deuxième groupe et nous allons prendre un pot amplement mérité.
Qualifiant notre superbe randonnée, Maurice dira : « C’était the big one !! »
Moins long que le col de l’Encombrette, moins élevé que le mont Pelat, … mais plus coriace !
Merci Jean-Louis, pour cette très très belle randonnée.
Et bravo aux participants qui ont enchaîné vaillamment l’Encombrette, le Pelat et le Grand Cheval de Bois.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Gérard CHARPY, Daniel MANGIN.
Et merci à la rédaction de Randoboulouris qui nous a autorisés à publier cet article sur son site.
Encore quelques photos :
Et le Grand Cheval de Bois