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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 12:31

Le Ponadieu - Baou de Douort – 515/G2- jeudi 8 novembre 2018

Ce sont 15 randonneurs qui, privés de balade la semaine dernière à cause des intempéries,  se retrouvent ce matin sous un ciel gris sur le parking de la grotte de la Baume Obscure à St Vallier de Thiey pour cette sortie proposée par Jack. Seuls 8 marcheurs du G2 sont là. Ont-ils eu peur de la météo incertaine ?

«  C’est une randonnée de 12 kms et 360 mètres de dénivelé qui nous conduira tout d’abord vers l’Arche naturelle du Ponadieu, puis à proximité de la grotte des Deux Goules. Selon la météo et le désir ou non de visiter le Souterroscope au retour, il y aura possibilité de couper à divers endroits . Il  n’y a pas de difficulté notable mais attention et vigilance seront de mise lors de quelques courts passages pierreux ou surface rocheuse ».

En réalité passages très longs qui auront eu pour conséquence retards et chutes sans conséquence. Pas de photo aussi on ne nommera pas.

Il est presque 9h30. Nous partons par le sentier découverte des grottes aménagé par le Souterroscope et pouvons admirer la végétation qui a pris ses couleurs d’automne. Mais n’oublions pas de regarder où nous mettons les pieds. Que cela sent bon le thym et la sarriette !

Après une courte descente,

cela commence à  monter et un premier effeuillage s’impose. Comme vous pouvez le voir, les photographes manquent un peu de luminosité.

Tiens voilà des champignons ! Les spécialistes ne les reconnaissent pas. Peut-être des clitocybes ?

Pas de chasseurs, ni de coups de feu, seulement quelques aboiements lointains et un poste de surveillance délaissé.

La montée est terminée.

Nous passons à proximité d’une conduite enterrée EDF, d'où nous pouvons voir la descente pentue par laquelle étaient passés les randonneurs du cercle lors de la précédente édition.

Et voilà pour nous une longue descente qui va nous conduire à l’arche Ponadieu. Avant de l’atteindre nous nous arrêtons dans une clairière pour faire la pause banane. Il est 11h20.

Par un chemin étroit et glissant nous irons au plus près possible de l’arche mais la Siagne est haute, grondeuse et tumultueuse aussi pas d’imprudence. Et dire qu’en 2013 les randonneurs avaient pique-niqué au pied de l’arche.

« Le Pont de Ponadieu résulte du dépôt de calcaire (tuf) d’une source disparue. C’est une roche légère (utilisée dans les bâtiments) dans laquelle on retrouve l’empreinte de végétaux.

Deux étymologies sont envisageables pour ce joli toponyme :“lou pont natiou”, pont naturel qui résulte du dépôt de calcaire (tuf) d’une source aujourd’hui disparue et “lou pont à Diou”, baptisé ainsi en offrande à la main divine qui a su le façonner si artistiquement. »

Voici 3 photos, la 1ère prise ce jour, la 2ème prise par Claude lors de la reconnaissance avec Jack et la 3ème, photo d’archive transmise par Jean-Marie.

Oh surprise nous devons faire demi-tour aussi longue remontée jusqu’à la conduite EDF.

Arrivés là Jack nous dit : « Voilà la difficulté de la journée !!!!  Espacez-vous et allongez vos bâtons". C'est la descente dans le vallon du Rousset jusqu’à la passerelle EDF puis de nouveau montée. Petit parcours du combattant, en partie débroussaillé par Jack lors de la reconnaissance.

Mais à quoi cela peut-il servir ? Installé par les chasseurs ou autres ?

La décision est prise de ne pas aller à la grotte des Deux Goules (chemin glissant et grotte sans grand intérêt d’autant plus que l’accès est dangereux. Jack a chuté lors de la reconnaissance). La grotte est en fait un simple aven. « Selon les superstitions orientales, les Goules étaient des démons femelles qui dévoraient les cadavres dans les cimetières. » 

De plus nos estomacs commencent à se manifester. Enfin nous arrivons à une piste G2 mais encore avec une bonne montée, piste que nous quittons pour le pique-nique.

Chacun prend place sur le muret de la conduite encastrée EDF. Il est 13h35. Pas d’apéritif aujourd’hui mais seulement petits fromages de chèvre et vin rouge.

Jack nous parle alors de la RECB Regie des eaux du canal de Belletrud et de l’usine de Camp long située sur la commune de St-Cézaire-sur-Siagne. « Construite en 1981, elle traite l'eau provenant de la Pare et de la station du Rousset. Sa capacité de traitement est de 500 m3/h. Le traitement est assuré par une filtration sur filtres bi-couche (sable + anthracite) et une stérilisation au chlore gazeux. L'ensemble du traitement est entièrement automatisé. Cette station dessert une chaîne de 9 réservoirs de stockage, répartis sur l'ensemble des communes de la Régie.

La Station de refoulement du Rousset dont les eaux viennent de la Siagne via le canal EDF, construite en 1994 en limite des communes de St-Vallier-de-Thiey et de St-Cézaire-sur-Siagne, permet de refouler un débit complémentaire de 25 l/s prélevé sur le canal EDF d'amenée d'eau à l'usine hydro-électrique de Siagne. Cet ouvrage assure depuis novembre 2008 le nouveau prélèvement d'eau de 100 l/s obtenu par l'ex S.I.C.C.E.A. L'eau y est injectée dans la conduite principale, en amont de la station de traitement de Camp-Long. La capacité maximale de refoulement de la Station du Rousset est de 120 l/s. Cette usine peut assurer la réalimentation totale de la conduite principale en cas de rupture et constitue un secours général de l'alimentation de la Pare en cas de nécessité majeure.

L’usine hydro electrique de Saint Cezaire, mise en service en 1906, a une puissance de 9 mégawatts et sa production correspond à la consommation annuelle d’une ville de 18 000 habitants ; ce qui est loin d’être négligeable. A l’origine, l’exploitant fournissait gratuitement au village la consommation en éclairage public. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, malheureusement. Elle est alimentée par une conduite forcée à partir des bassins de Saint-Cézaire-sur-Siagne. Cela a permis l’obtention de 5 litres d’eau par seconde pour la commune qui alimentent la fontaine des mulets, les lavoirs, le bassin de Barre et, bien entendu, le château d’eau des Pradons. Spectaculaire… Une surverse permet de réguler les bassins dans le cas d’une très forte pluviosité. L’eau peut alors s’écouler sur un dénivelé de 300 mètres au dessus du fleuve. Dans un site remarquable, un « chenal » taillé dans la roche permet d’évacuer les eaux des bassins jusqu’à la Siagne au lieu-dit « Les Canebières ». Deux mille litres par seconde peuvent être ainsi évacués dans la Siagne. »

Le ciel s’assombrissant, Jack propose de raccourcir la randonnée et de regagner le parking de la grotte Obscure en une heure, une heure quinze. Là nous pourrions partager le verre de l’amitié au snack et faire la visite de la grotte (fermeture de la billetterie à 15h45). Décision unanime « on coupe et on visite ». Peu de réseau téléphonique dans le coin mais Jack arrive à contacter le Souterroscope pour prévenir de notre arrivée.

Nous suivons un temps la canalisation, en contournant en partie le Baou de Douort, sans aller jusqu’au Clos du même nom.

C’est face où nous étions ce matin que nous faisons la photo de groupe, avant de couper et regagner le sentier des grottes qui nous conduit à destination.

Nous avons en définitive parcouru 9 kms avec 400 m. de dénivelé. Après avoir partagé le pot de l’amitié, nous allons visiter la grotte qui a surpris et enchanté le groupe.

« En surface comme en sous-sol les terrains calcaires ou karsts recèlent de véritables trésors dont il est utile de souligner la valeur patrimoniale ainsi que la fragilité et la vulnérabilité. La richesse et la diversité de ces espaces font de ce patrimoine naturel un authentique écomusée, un immense conservatoire de la biodiversité et une inépuisable “bibliothèque” ouverte sur le passé géologique, biologique et l’anthropisation des Préalpes d’Azur (effets de l’action humaine sur les milieux naturels). C’est donc au rythme de la musique, chants et commentaires que lampes et projecteurs s’allument et s’éteignent tout au long du parcours pour créer de splendides effets d’ombres et de lumières. Ils mettent ainsi en valeur les merveilleux trésors et paysages de la cavité : concrétions cristallines aux formes étonnantes et d’une rare finesse, coulées de calcite, draperies et fistuleuses, petits lacs, cascatelles et pluies de gouttes d’eau qui vont former, plus loin et plus bas, une rivière souterraine.

Un parcours varié sous la forme d’une traversée à travers la roche calcaire : on entre par une grotte pour sortir par une autre ! On entre par la grotte du Cyprès et on sort par la grotte de la Loube. Les deux orifices sont distants d’une centaine de mètres environ.

La longueur approximative du circuit est de 700 m dont environ 250 marches à descendre ou monter. Une descente d’abord jusqu’à l’eau par un réseau de galeries jusqu’à près de 60 mètres de profondeur. Ensuite une remontée jusqu’à la surface par une succession de salles étagées richement concrétionnées : salle du Balcon, salle des Gours, salle du Dôme (et des Grandes Orgues). » (extrait site du Souterroscope).

Merci Jack pour cette agréable randonnée et non moins intéressante visite non arrosée par le ciel mais par quelques stalactiques et qui ont fait souffrir quelques rotules.

Les photos sont de Claude (Arche), Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine :  jeudi 15 novembre 2018

G2

Départ : 7H30

Joël

897-2 Salernes -Gorges du Plérimond

Moyen**

13,3 km

Dh : 312 m

Idem  randonnée G1 sans le Trou du Loup- mais avec le restaurant

Parking : site de Saint Barthélémy à Salernes

Cout du trajet A/R :36 €

               

 

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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 15:57

2018-10-25 - N°893 - De Cabasson à Brégançon - G1

 

19 randonneurs sont présents ce matin sur le parking de la plage de Cabasson, située sur la commune de Bormes les Mimosas, pour cette randonnée inédite que nous a concoctée Alain. La météo est au beau fixe pour cette dernière randonnée d'octobre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain nous donne toutes les informations concernant cette randonnée:

"Nous démarrons  par une montée sur une piste régulière et bien pentue, ensuite sur la ligne de crête  nous découvrirons un panorama à 400 grades sur le littoral et les massifs environnants calcinés.
Nous traverserons le Château de Brégançon et son domaine vinicole, et le retour au Fort de Brégançon via la plage de l'Estagnol, se fera par le littoral, avec la mer turquoise et ses plages de sables blancs.
"

Il est prévu 13 km de marche et 250 m de dénivelé pour une randonnée classée moyen **.

 

Alain nous présente, avant de donner le top départ, deux nouvelles randonneuses qui rejoignent aujourd'hui le G1 : Michèle et Nelli (de droite à gauche). Bienvenue à elles deux.

 

 

Avant de quitter le bord de mer, se dresse devant nous le Fort de Brégançon, construit sur un piton rocheux à 35 m d'altitude.

 

 

 

Le fort de Brégançon est une résidence d'État utilisée comme lieu officiel de villégiature (principalement estivale) du président de la République française.

Mais le séjour du premier président ne fut pas de tout repos, voyez plutôt:

Charles De Gaulle est le premier président de la République française à avoir dormi au fort de Brégançon. Le , alors qu'il se rend à Toulon pour présider le 20e anniversaire du débarquement de Provence, il faut lui trouver une résidence pour l'accueillir, les hôtels de la région affichant complet en cette période estivale. On lui annonce qu'une forteresse militaire, spécialement aménagée pour l'occasion, est prête. Or la demeure ne convient pas au Général, qui trouve le lit trop petit et est dérangé par les moustiques pendant la nuit. Le général de Gaulle salue l'histoire de ce site militaire mais, après cette nuit « cauchemardesque », jure de ne jamais y retourner. À partir de cette date, le couple de Gaulle préférera passer ses vacances à Colombey-les-Deux-Églises.

Moralité:

50 ans plus tard ... les présidents passent, mais les moustiques demeurent!!!

 

Mais où Alain nous emmène t'il?

 

 

La seule difficulté de la journée arrive rapidement. Et sous un soleil qui se fait déjà bien sentir, l'ascension de la côte des Arums en fait transpirer plus d'un.

 

 

Pendant notre montée nous découvrons ce versant de montagne encore calciné suite au dernier incendie d'octobre 2017 où 10 hectares sont partis en fumée.

 

 

Nous sommes arrivés pratiquement au point le plus haut de la randonnée, et pour nous permettre de souffler un peu, Alain nous accorde la pause banane.

 

 

Cette pause est aussi le moment de se souvenir du terrible incendie de juin 1990 qui fit 4 victimes parmi les pompiers du Var.

 

 

Dans le Var, personne n'oubliera l'été 1990. Le 21 juin précisément. Ce jour-là un terrible incendie naît à Cabasson . Et s'étend. Vingt, trente, cinquante puis soixante hectares sont la proie des flammes.

Un feu meurtrier qui tuera trois sapeurs-pompiers de Cuers puisque Jessy Beugin, Ludovic Martin, Jean-François Siri et un jeune volontaire borméen, Patrick Nolleveaux, ont disparu dans le terrible incendie de Cabasson.

 

Après cette petite pause, et sur une piste très confortable, nous prenons le temps d'admirer au loin les différentes localités de cette région varoise bien connues des touristes.

Tout d'abord à l'est, Le Lavandou...

 

 

A l'ouest: La Londe les Maures...

 

et enfin Bormes les Mimosas, bien accrochés au massif des Maures.

Classé comme l'un des villages les plus fleuris de France, Bormes les Mimosas étend son territoire à la fois au bord de la mer et dans les terres en surplomb à quelques kilomètres des plages où son vieux village se dresse fièrement tel une crêche provençale.

 

Nous quittons ce plateau pour une longue descente qui nous ramènera en bord de mer.

 

 

Nous sommes là au coeur de la foret ravagé par le dernier incendie.

 

Un peu plus loin nous arrivons sur les bords du lac de la Griotte et son barrage.

 

 

 

Guère plus loin, nous découvrons cet aqueduc en partie effondré.

Peut-être servait-il autrefois à l'irrigation des terres vinicoles situées en aval du lac?

 

 

Nous traversons maintenant une partie du domaine vinicole du Château de Brégançon, cru classé.

 

 

Ici la façade avant et les jardins de ce domaine vinicole.

 

Mais l'heure n'est pas aux dégustations de crus locaux.

Arrivés sur la plage de l'Estagnol, nous cherchons l'endroit le plus propice pour un pique-nique au bord de l'eau.

 

Sur une propriété familiale préservée depuis 1830, terre du Domaine de Brégançon, la pinède ombragée du parc de l’Estagnol borde une belle plage sauvage de fin sable blanc.

 

 

 

Installés à l'ombre pour la plupart, nous apprécions cet instant aussi agréable pour les yeux que pour le ventre.

 

 

La tentation d'une baignade est grande dans ce paysage de rêve.

Mais Michel ne sachant pas nager et ayant oublié bouée et brassards, se contente d'un rapide bain de pied.

 

Une fois les estomacs pleins, nous reprenons notre chemin côtier . L'ensemble des randonneurs prend la pose pour deux photos de groupe avec comme décor cette magnifique plage de l'Estagnol.

 

 

Nous serpentons à allure réduite sur le terrain escarpé du chemin des douaniers. Mais ceci est compensé par la beauté des paysages.

 

 

 

 

 

 

Comme c'est le cas ici, en cette saison de nombreuses plages de la région se couvrent des feuilles mortes de posidonie, pour former ces amoncellements appelés: banquettes.

 

 

 

Les posidonies sont des plantes aquatiques de la famille des Posidoniaceae. Bien qu'elles vivent sous l'eau, ce ne sont pas des algues, mais des plantes à fleurs (angiospermes) monocotylédones sous-marines. Comme toutes les plantes à fleurs, elles ont des racines, et se reproduisent grâce aux fruits qu'elles produisent.

Même en fin de randonnée, notre serre file garde son éternel sourire.

 

Nous retrouvons la plage de Cabasson, avec ce petit port et ces cabanes colorés de pêcheur à la pointe de la Vignasse.

 

 

 

 

 

 

Un pot de fin de randonnée est improvisé sur cette terrasse de la buvette installée à l'entrée du parking.

 

 

Nous remercions Alain pour cette très belle randonnée inédite qu'il nous a proposé aujourd'hui.

Photographes du jour : Dominique et Gilbert.

 

Veuillez noter votre prochaine randonnée G1 du jeudi 01 novembre:

Départ : 8H

Joël

554-2 Les Lacs de la Forêt Royale

Moyen***

19 km

Dh : 473 m

Un nouveau tracé pour savourer les couleurs d’automne de la Forêt Royale, forêt d’ubac dominée par 3 essences forestières : le charme, le chêne pubescent, et le chêne liège, en passant par la traversée du petit village de St Paul en Forêt ou vécurent Gilbert Bécaud et Michel Auclair ; découverte du parcours botanique du lac du Rioutard et du « lac » de Méaux.

Parking : parking devant la Mairie  juste à l’entrée du village de St Paul

Cout du trajet A/R : 16 €

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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 14:30

St Vallier-La Croix de Cabris-G2

 

Si vous tapez St.Vallier dans la rubrique "Recherche" du blog, vous allez trouver un grand nombre d'articles, aussi bien pour des randonnées sur le plateau que sur les environs, la montagne de Thiey, l'oppidum de la Malle, la route de Napoléon, etc. C'était "la cour de récré" de Bruno que Jean Bo avait adopté aussi. Nous  retrouvons ce secteur, après l'avoir un peu abandonné ces dernières années, avec Jean Ma qui avait déjà pratiqué ici (Il brille notre animateur. Est-ce son étoile de shérif ?).

 

Mais comme il nous l'indiquera dans sa présentation, il a inversé le sens de celle-ci, transformant une rude montée en une descente, quel magicien ! Sa rando fera environ 13 km et 300 m de dénivelée, sur de bonnes et larges pistes qui, comme il le précisera, permettront les papotages…Seule la descente se fera sur un petit sentier.

Comme d'habitude Daniel sera notre serre-file , assisté aujourd'hui de Jean-Marc.

Et c'est en traversant le village que nous nous dirigeons plein sud vers la Croix de Cabris. Il faisait un peu frais au départ  mais dès que le groupe a rejoint la grande piste ensoleillée, très vite, un " effeuillage" s'imposa. La météo est excellente, profitons–en, c'est l'avant-dernier jour de l'été indien.

Sur la grande piste, toute droite, qui nous conduit à la Croix de Cabris, la végétation commence partiellement à se colorer alors que d'habitude, ici, à cette saison, les couleurs des feuillus sont extraordinaires.

Nous voilà donc à la fameuse Croix, où il n'y a aucun édifice d'ailleurs, et nous en profitons pour faire la "pause banane". Ne cherchez pas à reconnaître vos amis sur cette photo car ce sont des marcheurs d'un groupe de Grasse qui nous rejoignent à ce carrefour.

Quelques échanges ont lieu ce qui nous permet de faire la connaissance d'une fidèle lectrice du blog !

C'est la première rencontre de ce type en 12 ans de blog et de rando.

Nous attaquons maintenant la première montée, toute droite. En cours de route Jean va  escalader  un cairn  datant de l'époque des hommes de Croc Magnon…n'importe quoi pour se faire mousser !

Nous sommes au point haut de la randonnée, 788 m et nous auront un fort joli tour d'horizon à 400 grades comme dirait…

A cet emplacement une ancienne tour de guet était érigée que les plus anciens du groupe ont connue. Le paysage est très brumeux mais on distingue très bien l'Esterel, le lac de St Cassien,  la mer, les Iles de Lerins…et la prison de Grasse.

Photo de groupe sous le soleil radieux alors que vers le sud, une barrière de nuages se forme.

La grande carte est sortie car il faut retrouver le fameux puits du Bois d'Amon que Jean n'avait pas prévu de visiter.

Joli contre jour, mais on reconnait quand même quelques silhouettes, à vous de jouer.

Nous attaquons la descente avec les consignes de notre guide :"Rallongez les bâtons et maintenez un espacement entre vous".

La pente est assez raide et le sentier caillouteux. Quelques arbres en travers du chemin ralentissent la descente.

L'ai-je bien passé ?

 

 

Mais oui Monique, c'était super.

Et le regroupement se fera sur le plat avant de traverser la départementale.

Palabres, conciliabules, confidences, complots ???

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paysage bien caractéristique de cette région qui a du être cultivée il y a quelques siècles comme l'attestent les tas de cailloux extraits des champs.

Nous cheminons sur le plat à la recherche d'un coin pique-nique où nous nous installons de façon assez dispersée, à l'ombre ou au soleil.

Pas d'apéritif aujourd'hui mais rosé et rouge à discrétion.

Ces deux-là, vous les avez certainement reconnus, ce sont des spécialistes.

Jean donne le signal par la voix de Daniel, "Départ dans trois minutes". Nous avons failli oublier Henri, alors MM. Les Serre-file ?

A la demande de Jean-Marie, il va retarder le départ pour une information sur la Fédération Française de Randonnée.

 "Vous savez tous que nous n'adhérons plus à titre collectif à la FFRP, le Cercle de Boulouris ayant choisi de nous assurer via la Maif. Nous avons pu tester personnellement l'efficacité de cette assurance, rien à redire. Mais outre l'assurance, n'oublions pas que la FFRP a un bien d'autres rôles à jouer. Tout d'abord, nous représenter auprès des instances, nationales, régionales et départementales. Plus prosaïquement, elle gère la création, le balisage et l'entretien des GR et participe financièrement à certains travaux importants (voir la lettre aux adhérents ci-dessous).

"Cher(e) randonneur(se), 
Je tiens à vous remercier pour l’aide que vous apportez à notre Fédération.

Sans vous, l’emblématique GR® 52 traversant la Vallée des Merveilles au sein du Mercantour n'aurait pas été restauré si rapidement. En effet, des glissements de terrain sur plusieurs centaines de mètres très pentus mettaient en péril l’intégrité de l’itinéraire et s'avéraient dangereux pour les 25 000 randonneurs qui le sillonnent chaque année. 
Face au danger potentiel sur le GR® 52 aux abords du lac de Trécolpas, il était devenu indispensable d'intervenir. En 2018, le tronçon le plus dégradé a été restauré. Les travaux réalisés au mois d'août 2018 par l’Office National des Forêts, prestataire du Parc national du Mercantour, ont permis la réalisation de 50m d'emmarchements, 20m d'empierrements et 450m linéaires de remise en état, revégétalisation des abords et requalification du sentier.

Le montant des travaux s'élève à 24 000 € dont 6 000 € ont été apportés grâce aux donateurs de la FFRandonnée.

Cette action n'est hélas qu'une partie des nombreux travaux de réhabilitation ou de modernisation à mener sur ce territoire.

Sportivement vôtre,"

C'est pourquoi, comme certains d'entre nous, ici présents, l'ont déjà fait, rejoignez-nous à la Fédération Française de Randonnée en vous inscrivant pour 2019 sur https://boutique.ffrandonnee.fr/rando-pass.

Cela vous coûtera 28€, en individuel, mais vous serez assurés si vous randonnez en dehors du Cercle de Boulouris et bénéficierez de réductions dans divers magasins comme chez Décathlon à Puget, 10% sur les produits Quecha.

Et, vous aurez fait un beau geste civique.

Après cet intermède, ô combien sérieux, nous repartons plein nord, vers les Prés de Merle avec quelques montées et des perspectives toutes droites où on voit bien le groupe très dispersé.

 

Non, ce n'est pas encore la pierre druidique, soyez patients.

Il nous reste environ 2.5 km à parcourir et nous retrouvons les cavalières aperçues pendant le pique-nique.

Elles sont accompagnées par quelques  "piétonnes".

Passage à l'abreuvoir, nous aimerions bien nous aussi aller à notre abreuvoir mais il est encore à une heure de là.

Jean nous fait bifurquer dans un petit sentier pour aller admirer la Pierre DRUIDIQUE.

Personne ne sait si les druides on utilisé le site pour leurs pratiques ésotériques mais le rocher a certainement les mêmes origines que les célèbres cheminées de fées.

 

 

 

 

 

Jean-Marie va poser comme Daniel M. il y a quelques années. Il n'est pas parmi nous aujourd'hui car il prépare la fête.

C'était hier son anniversaire, avec une nouvelle dizaine, je ne vous dit pas laquelle! Bon anniversaire Daniel.

Nouvelle photo de groupe sous ce chaud soleil de l'après-midi.

En route pour l'abreuvoir. Rassemblement du troupeau à l'ombre...il faisait vraiment très chaud.

Départ bien groupé pour aborder la dernière descente.

Beaucoup de monde au café le long du Grand Pré, des randonneurs pour la plupart.

Merci Jean pour cette jolie rando, ces paysages furent une découverte appréciée par les nouveaux du groupe.

 

Les photos étaient de Nicole, Rolande et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine,

G2

Départ: 8h30

Anne-Marie

554-3 Les Lacs de la Forêt Royale

Moyen*

12  km

Dh : 197 m

A la découverte de la belle Forêt Royale de St Paul en Forêt et de ses lacs pour un parcours allégé par rapport au tracé du G1 ; possibilité de pique nique commun.

Parking : parking en hauteur juste  à l’entrée  du village de St Paul

Coût du trajet A/R : 16 €

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