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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 09:46

M.F. de MALPEY – MARAVAL

 

Nous sommes 29 randonneurs au départ de cette randonnée qui va être menée par Jean M. Certains se souviennent de l’édition 2015 qui fût réalisée sous un vent frisquet. Heureusement ce matin le temps est beaucoup plus clément.

 

 

 

 

 

Jean M.accueille deux nouveaux marcheurs, Maguy et Gérard, et nous présente le programme du jour : « c’est une randonnée pas habituelle car elle débute par une longue descente. Nous sommes au départ à environ 400 m et nous allons descendre jusqu’au ruisseau de Maraval, à environ 110 m. Puis nous amorcerons une longue montée pour notre retour. Nous emprunterons de la piste, du petit chemin et du GR mal entretenu : c’est donc une rando bien variée !!!, d’environ 16 km . »

 

 

Bep’s se porte volontaire comme serre-file et nous démarrons notre marche sur la piste goudronnée.

Le Mont Vinaigre nous domine. 

Les conversations s’arrêtent devant le panorama sur la baie de Fréjus - Saint Raphaël.

 

Nous arrivons à l’aire de l’Olivier (370 m), où une plaque commémorative a été posée le 25 juin 1949 « en souvenir de l’œuvre de Auguste Muterse qui consacra 16 ans de sa carrière à l’étude et au traitement des forêts méditerranéennes… C’est aussi en hommage à ce travail que la route forestière qui dessert la ceinture de cet immense massif forestier de 6 000 ha, antérieurement appelé Route des Cols a été rebaptisée Route Muterse. »

 

Nous prenons la photo de groupe en face, sous les eucalyptus, tout comme l’année dernière…

La piste du Perthus, descend doucement vers le Maraval. Elle est caillouteuse et les passages difficiles sont liés à des éboulements et effondrements sous l’action de l’érosion pluviale.

Sous le pont du Pigeonnier coule le Maraval, mais l’œil est attiré par le rocher qui se dresse juste à gauche.

Un petit arrêt, en aval et au soleil pour la pause banane.

Nous quittons la piste du Perthus et prenons à gauche pour entamer la phase de montée. Un hélicoptère tourne au-dessus de nos têtes.

Pour mettre au défi notre meneur, nous l’interrogeons sur ce beau sommet qui émerge face à nous.

Marc sort la boussole, Michel oriente la carte et Maître Jean M. décrypte alors le paysage : « nous sommes en face de 3 sommets, à gauche 323m, à droite 300m, c’est la Prison et au centre 377m, c’est bien le Massacon… » .

Nous continuons notre progression et longeons des surface mamelonnées de ryolite.

Si nous découvrons en face la dent du Cap Roux, nous ne perdons pas en arrière le Mont Vinaigre.

Le chemin se poursuit en balcon, au travers la végétation de pins, chênes-liège et de bruyères et coupe des pierriers.

Nous arrivons au Caneiret et un mamelon rocheux au soleil nous accueille pour notre pique-nique.

Les lorrains sont de retour avec leurs gâteries : le Stanislas de Guy et la mirabelle de Janine viennent compléter les maintenant habituels vin, café et galette, chocolats, gingembre et fruits secs de nos amis randonneurs.

Au début de l’après-midi le ciel se voile un peu et nous terminerons nos derniers kilomètres sous les nuages.

Les rochers qui émergent ici et là offrent de surprenant paysages.

Nous retrouvons l’aire de l’Olivier, ravis d’avoir effectué cette belle boucle.

Les possesseurs d’outils modernes confrontent les résultats de la journée autour d’un verre : si les valeurs de longueur sont cohérentes et concentrées autour de 16,5 km, les dénivelées cumulées varient fortement, à penser que certaines applications peuvent additionner jusqu’aux montées-descentes de cailloux!

Merci à Jean M. pour cette agréable randonnée et aux photographes Claude C. et Gilbert.

 

La semaine prochaine :

 

Jeudi 25/02 à 8H00 : GRIMAUD. La Queyrière. L : 18 Km. Dh : 720m. Moyen alto. Christian

Départ de la rando : PARKING du Château de GRIMAUD. Coût du trajet A.R. : 28 €

 
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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 20:22

TANNERON  Les Crêtes 11 février 2016-02-11

Aujourd’hui Jean Bo nous propose la grande classique du mois de février : les mimosas de Tanneron.

 « Cette rando a été réalisée de nombreuses fois,n tous les 4 ans environ. En 2005 sous la neige par un froid glacial : les photos en témoignent. Elle fait 15 km et 600m de dénivellé. Nous sommes ici à 370m et nous aurons  avec une première descente de 230 m, puis une remontée de 330m et une dernière partie en faux plat pour retourner à Tanneron". Jean Bo nous présente l’histoire de l’implantation et de la culture des mimosas sur Tanneron, mais aussi sur Mandelieu et Théoule.

(Photo où l'on voit  deux randonneuses qui n'écoutent pas les explications du grand chef, mais semblent s''intéresser au photographe )

« Le mimosa, originaire d’Australie arrive à la fin du 19ème siécle par les lord anglais Brougham et Sir Woolfield.Au départ il fleurit les jardins et c’est la découverte du forçage qui permet de l’exporter, car une fois les branches coupées il fane vite. Il reste une centaine de producteurs qui cultivent aussi l’eucalyptus pour garnir les bouquets.

Le mimosa est gélif .Il se propage rapidement et devient envahissant. L’ONF l’éradique par endroits. »

Tanneron est aussi célèbre par Martin Gray : connu pour son livre Au nom de tous les miens (1971), dans lequel il décrit une partie de sa vie . Dans le ghetto de Varsovie où son père travaille au Judenrat, il trouve le moyen d'en sortir en soudoyant des soldats nazis et devient ainsi un contrebandier. Plusieurs fois par jour, il fait des aller-retour pour ramener de la nourriture dans le ghetto grâce aux tramways. Lors d'une rafle, son père est attrapé pour être déporté. Grâce à ses connaissances, Martin lui sauve la vie en l'aidant à s'échapper.

Plus tard, sa mère, ses deux frères et lui-même sont déportés à Treblinka, où sa mère et ses frères sont exterminés immédiatement. Le octobre 1970, lors de l'incendie du Tanneron, il perd son épouse et ses quatre enfants8. Au bord du suicide9, il déclare avoir décidé de lutter pour devenir un témoin et trouver encore une fois la force de survivre10, l'écriture devenant alors, d'après lui, une thérapie.

 

Les deux serre files Bebs et Maurice sont chargés de nous compter. Nous sommes 34

 Il fait frisquette, autour de 0 degré et nous partons volontiers.

 

Jean nous montre au loin le Mercantour enneigé,

et le Haut Var avec les plateaux de Caussol et de l’Audibergue.

Nous descendons le vallon de l’Anbarle vers les Guiberts.Les collines environnantes sont parsemées de taches jaunes de mimosas. Nous passons un  gué . Certains, prévoyants, ont des sacs plastiques pour se protéger

 

 Va t il tomber?

  Jean Bo et d’autres aident chacun à ne pas tomber…

Un deuxième gué un peu plus loin

Ouf nous sommes tous passés

Nous avons bien mérité la pause banane.

Jean nous dit :  « J’ai une annonce importante à vous faire. Nous pensons qu’i ls’agit du programme du séjour de Valberg. Mais, nons coup de théâtre : J’ai décidé que 2016 serait la dernière année où je serais responsable des randonnées. J’ai choisi de confier ma mission à Christian ( à gauche sur la photo)  qui randonne parmi nous depuis plus d’un an. Il a l’expérience puisqu’il a déjà animé les randos du SRAL.  Quant à moi je ne vous quitte pas. Je continuerais à participer au randos et à en mener, mais sans avoir la responsabilité de l’ensemble. Valberg marquera donc la fin de mon mandat »

Cette annonce surprend beaucoup de randonneurs. Et ensuite cela anime les discussions pendant que Jean remballe ses papiers…

 

 

Nous repartons et affrontons rapidement de nouveaux gués:certains esquissent des pas de danse improvisés

 

 

Encore un gué le cinquième

Tombera , tombera pas? se demande André

 

 

Malgré le soutien de Jean, elle  tombera et se mouillera le pantalon et la chaussure…

 

 

Après ces cinq gués Jean nous annonce que nous devrons encore traverse le torrent… Cette fois ci aucune difficulté , c’est sur la route et il y a un  pont .

Maintenant il faut remonter . Et le sentier est caillouteux , presque l’Estérel.

Nous arrivons au village . Un  cheval, une  chèvre et des poules attirent les randonneurs

 

 

Bientôt le pique-nique ? « Pas encore dit Jean, nous avons pris du retard avec les gués ». Nous poursuivons sur la route goudronnée.

Nous pouvons admirer le mercantour au loin

 

"Profitons en pour faire la photo de groupe face au Mercantour"

Encore une photo: le groupe s'est déjà dispersé

Arrivé à un tas de pierres,Jean nous dit que nous allons y manger.

 

Un rayon de soleil est le bienvenu, mais chacun se recouvre car le vent est frais. Comme d’habitude , vin , chocolat, gâteaux et café circulent.

Dans cinq minutes le départ.

Nous remontons progressivement vers Tanneron au travers d’un bois de mimosas en fleurs , que nous devons parfois écarter pour se frayer un passage,ou piétiner car il reste des branches au sol.

Il faut arrêter souvent pour ressouder le groupe qui se disperse.

 

Enfin le village en vue. Profitons en pour cueillir quelques bouquets:

 

des petits...

..Regardez il en a un plus gros que nous le chef

 

 

 

Pour terminer ,le pot à l’auberge du village.

Merci à Jean pour cette très belle rando et pour toutes celles que tu as menées

Merci aux photographes, André, Claude, Gilbert et Gérard .

Encore des photos

Que tu es beau avec ces fleurs...

des passages de gué

et pour terminer notre nouveau responsable Christian déjà concentré sur son GPS

 

Nos amis du deuxième groupe , menés par Joël qui nous fait parvenir ces photos

 

 

Prochaine rando

 

Jeudi 18/02 à 8H00 : Maison Forestière du MALPEY. L:15 Km 425. Dh:531m. M.médio. Jean Masson 627

                                                   Départ de la rando : PARKING du Mt. Vinaigre après la M.F. du MALPEY. Coût du trajet A.R.:10 €

 

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 10:41
AMPUS - ND de Spéluque

Forte participation pour cette première randonnée de février: 31 randonneurs et randonneuses sont présents malgré une température à laquelle nous n'étions plus habituée depuis quelques semaines et un vent qui montera en intensité tout au long de la journée.

 

"Et au milieu, coule une rivière", ici la Nartuby d'Ampus.

 

Après quelques centaines de mètre sur le bitume pour nous éloigner du petit village d'Ampus ...

...et Christian, notre chef de file du jour, nous rassemble pour la présentation de la randonnée du jour. "C'est une randonnée qui va nous permettre de découvrir le dolmen de Marencq, ensuite la chapelle Notre Dame de Spéluque, avec peut-être le plaisir de croiser la bonne soeur qui est la gardienne de cette chapelle. Le fil conducteur de la deuxième partie de cette randonnée, sera le canal de Fontignon."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Caractéristiques de ce parcours: 18,300 km pour la distance à parcourir, et 350 mètres de dénivelé. A l'arrivée, les possesseurs de GPS annonceront 19,500 km effectués!!!

 

 

 

 

 

 

Elu à l'unanimité, Albert sera notre serre file du jour.

 

 

 

Aprés une petite grimpette qui a le mérite de réchauffer tous nos muscles, nous arrivons sur le site du dolmen de Marencq.

 

 

" Les traces de lointaines civilisations témoignent d'un intérêt certain pour le terroir d'Ampus. La préhistoire a laissé quelques timides débris dans les massifs alentours. Sur la colline dominant le village au nord, parmi les chênes et les buis, se dresse un des plus beaux dolmens varois. On le nomme Dolmen de Marenq, ou de Ratton."

 

Josette s'imagine faisant un retour en arrière de quelques siècles.

 

 

A cette époque, nos anciens connaissaient-ils la banane? Au cercle de Boulouris, la réponse est oui!

" Pause banane!!!!!!!" annonce Christian.

 

 

Christian et Ramon seraient-ils au régime "sans banane"?

 

 

Chiens ou chevaux, ils sont tous superbes.

 

Vielles pierres et vielles bâtisses, jalonnent notre parcours.

 

 

Au milieu d'une vaste plaine,se dresse la chapelle Notre Dame de Spéluque.

Cette petite chapelle qui remonte au Xe siècle, fut consacrée le 10 janvier 1090 par Bérenger III, évêque de Fréjus sous le nom de Beate Marie de Speluca. 

On la désigne de nos jours également sous le nom de Chapelle Notre Dame du Plan. Elle a été classée monument historique par arrêté du 26 juin 1990.

 

Nous découvrons ces plantations de chênes truffiers.

Chênes pubescents (chênes truffiers)
 Ce sont les arbres truffiers par excellence. Les chênes truffiers pubescent sont rustiques, résistants au froid, adaptés aux terrains arides, peuvent se planter en toutes régions calcaires, nordiques ou méditérannéennes. En repos végétatif l'hiver, ces chênes truffiers sont résistants au gel. Ils gardent leurs feuilles marrons jusqu'au printemps.

 

 

Il est 12 h. L'heure du pique-nique a sonné.

 

 

 

 

 

Et comme toujours, la photo de famille habituelle.

 

Christian a sifflé la reprise. Dommage, l'endroit était parfait pour lézarder au soleil.

 

 

Nous découvrons enfin la source qui alimente le canal de Fontignon.

 

En 1997 , fut célébrée une fête commémorant les 500 ans du canal de Fontigon.

5 septembre 1497 : Par transaction du 5 septembre 1497, passée entre les seigneurs et habitants d'Ampus, le moulin à farine situé au quartier du Moulin-Vieux, distant d'une lieue , sera abandonné et un autre moulin sera créé au village. Pour ceci un canal sera creusé , destiné à conduire  au village l'eau de la fontaine d'Hugon ( qui allait devenir canal de Fontigon, long de 7,2km et une pente de 2°/°) .

 

Ci-dessous, un pin fortement colonisé par du gui trés envahissant.

Christian nous montre ses qualités d'équilibriste. Figure réussie!!!

 

"Que la montagne est belle ..."

 

 

Au terme de notre randonnée, nous retrouvons le village d'Ampus.

Ci-dessous, l'église Saint Michel.

 

Prolongement du canal de Fontignon, voici l'acqueduc du village.

 

Il met en exergue l’utilisation du canal de Fontigon, vieux de 500 ans.

L’aqueduc du village fut construit pour permettre une arrivée d’eau régulière, essentielle au bon fonctionnement du moulin à farine, du lavoir du milieu et de la fontaine de la Place de la Mairie.

Cet édifice, situé en bordure de la Nartuby, au pied du plateau des Rouvières et de celui de Canjuers comprend une nef unique, de trois travées, voûtée d’un berceau brisé et terminée par une abside en cul-de-four avec meurtrière. A gauche du choeur, la sacristie occuperait l’emplacement d’une chapelle primitive du Xe siècle.

Cet aqueduc assurait aux villageois une eau indispensable à l’irrigation des prés et des jardins ainsi qu’à leur propre alimentation.

Par la suite une conduite métallique fut aménagée dans la montée de l’aqueduc reliant le canal de Fontigon à une turbine, elle-même reliée à une dynamo, qui se trouve toujours dans le moulin à farine.

C’est au XVè s. qu’on construisit dans le village un moulin à farine, plus proche des habitants que l’ancien qui se trouvait au lieu-dit Moulin Vieux. Afin d’alimenter ce nouveau moulin, on creusa le long canal de Fontigon (la Font d’Hugon) qui permit par ailleurs d’irriguer les terres et d’alimenter le village, le Tournaou, les fontaines et les lavoirs.

Par ce lien, l’électricité a fait son apparition dans le village d’Ampus. Le circuit du chemin de l’eau, balisée par des plaques explicatives, vous guidera à travers le village.

Illustration des propos de ci-dessus, on peut admirer cette trés jolie fontaine place de la mairie.

 

Installés sur cette terrasse de café, nous profitons des derniers rayons de soleil de la journée pour nous désaltérer.

Maurice attentif à  sa santé, improvise un couvre-chef trés surprenant et trés remarqué.

 

 

 

Merci Christian pour la conduite de cette randonnée.

Merci aux photographes du jour: Claude Ca, Gérard et Gilbert.

 

Veuillez noter les éléments de la rando-mimosa du jeudi 11 février prochain:

Jeudi 11/02 à 8H00 : Les Crêtes de TANNERON. L :15 Km 180. Dh:575m. Moyen médio. Jean Borel.                                                

  Départ de la rando : PARKING de la Mairie à TANNERON. Coût du trajet A.R. : 24 €

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