Aujourd'hui, JOËL a convié les marcheurs du Cercle de Boulouris à une balade facile dans la Forêt, dite Royale, de St.Paul en Forêt. Tout le monde a bien trouvé le parking de ce petit village, toujours traversé pour rejoindre Fayence et Mons mais où personne ne s'arrête jamais. Il nous présente rapidement la randonnée, 16 km et 400 m de dénivelée : "Attention, nous aurons au début et à la fin à circuler sur des petites routes et il faudra impérativement marcher en file indienne à gauche de la chaussée." Il ajoute : "Aujourd'hui, il est interdit de s'accidenter…" Il faut dire que ces derniers temps, nous avons fait fort !
Nous retrouvons Alice avec beaucoup de plaisir. Absente depuis décembre, elle est heureuse de reprendre pieds les sentiers de randonnée.
Au moyen âge, le village de Saint-Paul-en-Forêt s’appela Sanctus-Paulus-de-Gallina-Grassa, Saint-Paul-de-la-Galline-Grasse ; dans les temps modernes, Saint-Paul-de-Fayence, enfin, en 1918, sur une proposition du maire, M. Camatte, et après approbation du Conseil Général, il prit le nom de Saint-Paul-en-Forêt, nom qui lui convient le mieux aujourd’hui : entouré de bois de tous côtés, il est comme installé dans une clairière forestière.
C’est une petite commune au double point de vue de son territoire, qui ne couvre que 2.026 hectares, et de sa population, qui passa de 578 habitants en 1982 à 1470 en 2006 . Sa superficie est au-dessus de la superficie moyenne des communes françaises, laquelle est de 1.450 hectares. Deux personnalité du spectable ont vécu dans ce village : Gilbert BECAUD et Michel AUCLAIR.
Malgré l'incendie qui l'a ravagée partiellement en 1985, la Forêt Royale, encore appelée Forêt St Paul, est une très belle forêt d'ubac dominée essentiellement par 3 essences forestières : le charme qui occupe les vallons et permet le développement en sous-bois d'espèces devenues rares dans la région dont certaines sont protégées par la loi, le chêne pubescent qui occupe le bas des pentes et enfin le chêne liège qui colonise le haut des pentes avec son sous-bois classique à myrte et lentisque.
A 9 h, 31 marcheuses et marcheurs quittent le parking en s'engageant dans les petites rues du village dont nous sortons très rapidement. En fait, au départ nous étions soi-disant 30 et il aura fallu le pot de fin de rando pour connaître l'effectif exact !
Il fait très beau et très doux. Pour cette première randonnée de printemps, le temps s'est mis au diapason du calendrier.
Jolie fresque provençale sur un mur du village.
Nous quittons la route principale en direction du Pascadet…et de la maison de retraite, mais n'y voyez aucune allusion à la composition du groupe. Même appréciation pour le "tri sélectif". Beaucoup d'Orchis et quelques hépatiques, ces dernières tellement mêlées aux violettes qu'il est difficile de les remarquer.
Mais nous retrouvons très vite la route que nous allons parcourir sur 2.5 km. Heureusement, Daniella n'est pas là, sinon gare à ses commentaires.
Nous longeons l'Endre qui prend sa source à St. Paul. Nous l'avions déjà côtoyée il y a tout juste un mois, souvenez-vous, la jolie cascade. Ici, c'est juste un petit ruisseau.
A 10 h, nous quittons la route pour la pause banane, dans une grande forêt, très lumineuse et bien entretenue. Le chêne y est dominant. Nous en profitons pour faire enfin la photo de groupe au pied d'un panneau bien mitraillé par les chasseurs : selon une randonneuse, on se croirait en Corse…
Et c'est reparti pour la première boucle par le vallon de Foncounille, plein sud, longue ligne droite en montée qui nous conduit au hameau de Tournoune. La piste est large et sans difficulté ce qui sera d'ailleurs la caractéristique de cette journée.
Nous piquons ensuite Nord-Ouest, toujours en montée et apercevons l'Audibergue enneigé. Traversée d'une zone très fleurie, envahie par une sorte de genêt. Encore un petit effort et à 11 h45, nous sommes sous l'ancienne maison forestière où Joël décide de pique-niquer.
Deux options : descendre de quelques mètres sur des rochers en contrebas ou bien s'installer au bord du chemin. Les 9 qui vont s'installer sur les rochers vont découvrir un large paysage et le lac de Méault…désespéramment vide. Mais ils auront aussi l'opportunité de contempler, sur la polaire blanche de Chantal, un phasme de 3 cm environ, très particulier. Monique, ayant élevé ces amusantes petites bestioles à une époque de sa vie, va l'identifier. Au départ, nous ne lui trouvions que quatre pattes, bizarre, bizarre, mais en fait il se tenait la tête avec ses deux pattes avant : le penseur de Méault !
Après l'arrêt "réglementaire" d'une heure et un début de sieste pour certains le groupe repart, dans la descente, terminant la boucle commencée 6kilomètres plus tôt. Il ne nous reste plus que 4, 5 km pour rejoindre le village.
Alors que Joël avait désigné Camille comme serre-file, qui retrouvons-nous en queue de peloton : les SPECIALISTES Daniel et Jacky racontant comme d'habitude leurs histoires hilarantes. Il y aura une thèse à faire sur le tropisme* des serre-files.
Au bord du chemin, Dominique découvre un antique tracteur et il ne résistera pas au plaisir de grimper dessus. Pourtant ce n'était pas un Renault.
A la côte 288, nous retrouvons la route. Jean n'aurait pas été trop content de nous voir l'occuper dans toute sa largeur. Martine demandera à Joël :
"Jusqu'à quelle heure as-tu réservé la route pour nous tout seul. On se croirait au pèlerinage de la Sainte Baume, avec les gardes-forestiers nous ouvrant la marche".
Mais les marcheurs se disciplinent enfin et lorsque nous arrivons proche de la civilisation, c'est à dire au niveau des premières maisons du village, la file "presque" indienne a été rétablie. Jolies maisons d'ailleurs dans d'immenses propriétés, le terrain ne coûte pas cher ici.
Encore un kilomètre. Après avoir aperçu le minuscule lac du RIOUTARD sur notre droite, nous retrouvons le parking et nos voitures. Il est 14 h 30, un record de fin de rando.
Rendez-vous au café du "Petit Cabanon" à Bagnol. Il y avait longtemps que nous ne nous étions pas installés "en terrasse". Bien que Joël ait pris la peine de prévenir ce matin, nous avons la désagréable impression que nous ne sommes pas les bienvenus. Possibilité de demis seulement pour 9 personnes…où sommes-nous tombés ? A recommander à tous nos lecteurs.
Merci Joël pour cette belle journée passée sur ces chemins faciles dans cette forêt remarquable. Et nous avons une pensée pour Michelle, ton épouse, avec tous nos vœux de guérison.
* TROPISME, nom masculin |
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Merci aux photographes Jean-Marie CHABANNE et Gérard CHARPY.
La semaine prochaine, Jeudi 31 Mars à 7 H 30 : THORENC ( 06 ) . Le Castellaras
Nous serons ici , dans le cadre grandiose de « la petite Suisse « , au cœur des Préalpes d’Azur .
Très beau parcours dans les environs de Thorenc, station climatique à l’architecture d’influence Anglo-Russe, réputée depuis le XIX ème siècle et très prisée par Guy de Maupassant .
Nous découvrirons, à 1400 m d’altitude, les vestiges d’un étonnant village médiéval : Le Castellaras .
Le pique-nique sera pris sur les berges du Lac de Thorenc .
L : 12 Km 709 . Dénivelée : 552 m . D : 4 H 30 . Moyen Médio . Repas tiré du sac .
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 629
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Sortir aux ADRETS ( Sortie N° 39 ).
Suivre la D 8 37 puis la D 37 direction Lac de SAINT-CASSIEN – MONTAUROUX .
Parcourir 8 Kms 500 . Au rond-point suivre sur la droite la D 2562 direction GRASSE .
Parcourir 9 Kms jusqu’au VAL du TIGNET . Au rond-point suivre D 11 direction SPERACEDES-CABRIS .
A CABRIS suivre la direction SAINT-VALLIER , traverser le village et prendre à droite direction ANDON . Suivre la D 5 sur 17 Kms . Atteindre Le PONT du LOUP et stationner sur le PARKING à droite avant le pont .
Coût du trajet A R : 146 Km x 0 € 20 = 29 € 20 + 4 € 80 = 34 Euros
Quelques photos en bonus :
Prêts à reprendre la route. Joël a sorti le gilet jaune
Bien disciplinés
Est-ce vraiment l'arrière-pays méditerranéen?
Dans la forêt
Groupe de randonneurs
Ruisseaux
Tout jaune !
Bon appétit, Mesdames !
L'insecte à quatre pattes !
Est-il vraiment en prière ?
C'est l'Endre tout au fond