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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 09:04

Des moulins et des mines

nullAujourd’hui Bruno Guérin nous emmène dans les Maures, pour une randonnée intitulée « Des moulins et des mines ». Nous voici 21 randonneurs à l’entrée de Plan-de-la-Tour. Le  soleil brille, la journée sera belle. Bruno nous présente le profil de la rando : « Nous sommes à 78 mètres d’altitude. Nous allons grimper jusqu’à la crête de la Colle Dure (alt. 518 m), d’où la vue est saisissante sur le massif des Maures. Le passage sur la crête est un nullpeu sportif. Mais une variante permettra aux petites jambes de l’éviter ». C’est une rando de 17, 5 km (mais à l’arrivée Bruno en comptera 18,5 km) et 540 m de dénivelé.

Une fois n’est pas coutume, Jean conduira les « petites jambes ». Pour l’instant il est serre-file. Après les traditionnelles photos de groupe nous démarrons.  Il enullst 8h45. Nous commençons par traverser Plan-de-la-Tour. Nous passons devant une boulangerie. Jean en ressort avec un paquet de tartelettes qu’il va porter religieusement jnullusqu’à la pause casse-croûte. Le voici promu porte-tarte ! Nous sortons de la ville et marchons à présent au milieu des vignes. Lnulla route grimpe gentiment. « Regardez sur votre droite, voici un premier moulin ! » nous dit Bruno. En effet c’est un moulin bien restauré, on le croirait neuf. Puis nous traversons le hameau de Vallaury. Nonullus prenons un chemin qui grimpe sur la droite, nous permettant de couper un lacet de la route. Nous voici à nouveau sur la départementale. « Nous allons prendre un sentier sur la gauche ! ».

Voici en effet une piste qui grimpe. Plutôt raide et surtout très ravinée, à la suite sans doute des orages récents. Nous parvenons à un carrefour de pistes (cote 275 m, nous dit Bruno). Au-dnullessus de nous se dresse un moulin. Nous grimpons à son pied et posons nos sacs. C’est l’heure de la pause casse-croûte. « C’est l’ancien moulin des Gastons » nous dit Bruno. « D’ici vous avez une vue sur le Haut Var et les Maures. Ici le mont Peigros ». Pendant ce temps Jean s’affaire. Il prnullocède à une opération délicate : la multiplication des tartes. « C’est la surprise du serre-file » nous dit-il. Excellente surprise ! Chacun se presse pour recevoir sa part de tarte. Délicieux ! Jean, tu devrais être serre-file plus souvent. Qu’il fait bon au soleil ! On resterait bien là plus longtemps. Mais Bruno n’est pas de cet avis. « Nous avons fait jusqu’ici 4 km. Il nous reste donc 13 km. A présent nous allons emprunter le GR51 ».

Il est 10h30. Nous reprenons la ronullute. « Vous verrez bientôt  le moulin de Valauris. Il est restauré et habité. On ne peut pas nully aller ». Nous voici prévenus. Nous longeons à présent un vignoble. Deux viticulteurs se préparent à épandre … « du moût » disent certains. Mais un parfum délicat nous poursuit sur une centaine de mètres. Non, ce n’était pas du moût ! Sur la gauche nous ne tardons pas à apercevoir le moulin de Valauris, à contre-jour. Donc pas de photo ! Nous continuons à grimper, tounullt en douceur. Quand Bruno s’écrie : « Un autre moulin à droite ! Ce sont les ruines des Roussillons ». Puis voici encore d’autres ruines. Qui a parlé de mine ? « L’ancienne mine, on va la voir un peu plus loin » nous dit Bruno. « Nous avons déjà vu 5 moulins ». Quant anullux ruines, on ne les compte pas. « Il y a des ruines de partout ! » Sur la droite, on aperçoit à présent les bâtiments (en ruines) de l’ancienne mine. La piste grimpe régulièrement. Nous marchons à bonne allure. Il commence à faire chaud. Un bel arbousier conulluvert de fruits rouges attire le photographe. Ainsi qu’Annie qui avale quelques arbouses mais ne semble pas ravie. « Oh, ce n’est pas si bon que ça ! » 

Le groupe avance à un rythme soutenu. Annie et Daniel sont en tête. Les voici, pris en photo par le serre-file ! Cherchez l’erreur ! « Nous anullllons jusqu’à la citerne, là-bas tout là-haut » nous dit Bruno. « C’est là que nous nous répartirons en deux groupes ». Qu’elle est loin cette citerne ! Et qu’elle est longue cette grimpette ! D’autant que le soleil tape fort. Le groupe s’étire. Les premiers montent à vive allure. Profitons-en, Bruno ne dit mot. Enfin nous parvenons à la citerne. « Nous sommes au col des Courchets (alt. 449 m). Qui vient grimper sur la crête de la Colle Dure ? » demande Brunullno. Nous ne sommes que 7 à accepter son invitation. Bruno semble un peu déçu. « Peut-être sont-ils fatigués par les deux randos précédentes ? » Voici donc Jean à la tête de 14 « petites jambes ». Nous les laissons à la citerne. Nous les retrouverons tout à l’heure au pique-nique. Nous quittons la piste et attaquons un sentier qui grimpe sur la crête. « Nous prenons à droite une trace qui s’engage sur une croupe dénudée » (langage imagé, signé Bruno). « On a la vue des deux côtés ». A gauche cnullomme à droite en effet, la vue sur les Maures est superbe. Nous apercevons à présent le premier bastion rocheux qui marque le sommet. Nous grimpons au milieu des cistes, bruynullères et chênes verts. Et voici le sommet. « Nous sommes à 514 mètres d’altitude ». Nous admirons la vue sur les Maures. Puis nous poursuivons notre chemin sur la crête, parmi les rochers et les buissons. Nous atteignons un deuxième sommet (alt. 520 m). Superbe photo de Claude pour immortaliser cette ascension !null

Nous commençons à redescendre, en suivant toujours la crête accidentée, agrémentée par endroits de genêts épineux. Attention, ça glisse et ça pique ! Nous nous dirigeons vers un pylône, en louvoyant parmi les buissons et les rochers. Attention ! Il y a parfois quelques marches un peu hautes. Et il vaut mieux éviter de regarder le vide. « Ca y est. Le passage alto est terminé ! » nous dit Bruno. Nous continuons la descente sur un sentier ombragé, un peu humide. Puis voici le soleil et là-bas devant nous la selle de Colle Dure (alt. 355 m), où nous attendent les « petites jambes ». Qu’ont-ils donc fait pendant que nous crapahutions sur la crête escarpée ? Après avoir cheminé gentiment à flanc de colline, ilnulls sont arrivés ici et se sont installés confortablement dans l’herbe. « Et vous ne nous avez pas attendus pour pique-niquer ? » « Ben non. Jean a commencé à manger. Alors on a suivi notre chef » nous répond Marinette. Nous savourons notre pique-nique bien mérité. Puis vient l’heure de la sieste ou de la belote.

Pour photographier lesnull joueurs de cartes, Jean n’hésite pas à grimper dans un chêne-liège. « Quand les oies sont perchées, le temps va changer » nous dit Jean-Louis. C’est un dicton normand. Heureusement le soleil brille encore. « Nous avons encore 7 nullou 8 km à parcourir » nous dit Bruno. Il est 13 h 30. Nous prenons le chemin du retour.

Au début cela descend doucement. Puis la pente s’accentue et la piste devient fortement ravinée. Bouleversée sans doute par les derniers orages. Nous marchons à l’ombre, le sol est humide. Après plusieurs boucles, nous nullpénétrons dans un bois de châtaigniers. Nous faisons une pause. Certains en profitent pour faire provision de châtaignes, tandis que Bruno nous conte l’histoire du marron glacé : « Au cœur du massif des Maures, se dressent des châtaigniers aux feuilles dentelées. La marrouge, le marron du Var tire sa réputation d’une longue tradition agricole. Son origine varoise semble remonter au moyen Âge, lors de son introduction par les chartreux de la Verne. Aujourd’hui la plupart des châtaigneraies sont plusieurs fois centenaires. Le Conseil Général aide à leur réhabilitation en finançant notamment leur élagage et en formant les propriétaires au greffage. La grosse châtaigne, dite « passe belle » ou « belle marchande » est épluchée dans l’eau tiède. Elle passe ensuite dans une machine ànull vapeur pour être cuite avant d’être conservée dans un bocal en verre où elle est recouverte d’un sirop de confisage. Vient enfin l’opération de glaçage du marron ».   

Nous reprenons notre descente sur la piste toujours très ravinée. Elle nous paraît bien longue, cette descente. Très très longue. Nous commençons à en avoir plein les pattes. Soudain Bruno semble hésiter. Nous approchons de maisons construites récemment sans doute. Et le chemin a disparu. Alain est ravi : voici enfin l’aventure qui mettra un peu de piment à cette rando. Mais pas de chance ! Après avnulloir traversé sans doute un espace privé, nous retombons sur nos pieds, c’est-à-dire sur le chemin qui nous ramène bientôt au parking. Des voitures au bistrot, il n’y a qu’un pas. Nous le franchissons allègrement. Après tant de ruines et de moulins, il est temps de nous désaltérer. Une belle journée s’achève…

 

Merci Bruno pour cette très belle randonnée d’automne dans les Maures. Et merci à Jean, serre-file, porte-tarte et chef des « petites jambes ».

 

Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Claude LALANDE.

 

Encore quelques phnullotos :

Bruno scrute le paysage                       


Gérard prend des notes


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Rnullandonneurs






















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Groupe de nullrandonneuses





















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Ca grinullmpe





















Aunull sommet























nullnullVues sur les Maures




















 

Prochaine randonnée : Jeudi 5 Novembre à 7 h 00 :

Le Lac de Sainte-Croix (83).

Nous serons partis pour 17 Kms et 380 ms de nulldénivelée sur un magnifique parcours qui, après un passage en forêt sur le Plateau du Défens, nous conduira sur les rives du Lac de Sainte-Croix qui inonde le paysage d'un bleu si pur qu'on ne le quitte plus des yeux .

Attention toutefois de garder un oeil sur le sentier ; quelques courts passages dans des ressauts rocheux demandent en effet un minimum d'attention.

La pause pique-nique sera organisée sur les rives du lac à BAUDUEN, vieux village typiquement provençal aux ruelles pittoresques avec ces bâtisses anciennes aux portes arrondies et fleuries.

Ultime effort, ultime grimpette avant de rejoindre nos véhicules, une halte gourmande est prévue, pour ceux qui le souhaitent, à l'élevage caprin de BOUNAS. (Visite de la ferme, de la laiterie, dégustation et achat de fromage de chèvre).

Niveau technique de la randonnée : Moyen Medio.

Coût du trajet A. R. par véhicule : 34 € 60

Responsable : Jean Borel - 04.94.95.87.73 - 06.68.98.13.62

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 14:51

Cime de Roccassièra

nullAujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée sportive à la Cime de Roccassièra (alt. 1501 m). Au-dessus de Duranus, à l’entrée de la vallée de la Vésubie. Hasard du calendrier –perturbé par des conditions météo défavorables -, cette rando fait suite à la rando sportive de Roland, dont vous avez pu lire le récit fort détaillé de Jean et admirer les photos remarquables. Mais voilà : deux randos sportives à la suite, cela ne fait pas l’affaire des « petites jambes », en mal d’exercice. Pour les satisfaire, Jean leur a concocté une petite rando. Et qui plus est une rando avec resto ! Ils sont treize à avoir choisi le restaurant, … avec ou sans rando ! Car, la veille encore, les prévisions météo ne sont pas très bonnes. Qu’importe : au départ de Boulouris, nous sommes 24. (Nous, car grâce aux notes écrites par Jean, et bien qu’étant resté dans mon lit douillet, c’est comme si je l’avais faite cette rando!) À l’arrnullivée à Calençon, au hameau de l’Imberguet, les groupes sont déjà formés. Jean conduit le premier groupe de 11. Il présente le profil de la rando : « Nous sonullmmes ici à 437 mètres. Nous grimperons jusqu’à la Cime de Roccassièra (alt. 1501 m), en passant par le col de l’Autaret (alt. 1300 m). Après avoir pique-niqué, nous ferons une boucle qui nous mènera à nouveau au col de l’Autaret. Puis ce ne sera que de la descente jusqu’à Calençon. Le dénivelé est de 1050 mètres. ». Quant aux « petites jambes », c’est Jacky qui les nullconduira au resto ! Après une randonnée de 7,3 km et 475 m de dénivelé. Les voici, souriant avant l’effort. Il est 8 h 55. Le temps est couvert. Les deux groupes s’élancent simultanément. Sunullivons à présent le premier groupe. Après un quart d’heure de grimpette, voici qu’il se met à pleuvoir. Ce n’est qu’une pluie fine, mais chacun enfile sa cape ou son anorak. Au bout d’une hnulleure de montée, la pluie s’arrête, le ciel se dégage, le soleil brille. « Nous atteignons un premier palier, nous dit Jean. C’est le Collet de Boiéra (alt. 1021 m) ». Il est 10 h 30. C’est l’heure de la « pause banane ». Tout en nous restaurant, nous admirons la vue sur les sommets enneigés du Mercantour et sur la vallénulle de la Vésubie. « D’ici nous apercevons le village d’Utelle et tout là-haut la Madone d’Utelle. Où nous ferons une randonnée en décembre ». Nous reprenons notre chemin. Le ciel reste dégagé. Pourvu que le temps se maintienne ! A présent la pente devient raide, très raide même. Nous grimpons en silence. La fatigue commence à se faire sentir. Voici enfin le col de l’Aunulltaret (alt. 1280 m). Nous en profitons pour faire une pause. Il est 11 h 45. « Nous avons atteint le deuxième palier, nous dit Jean. Si certains sont fatigués, ils peuvent nous attendre ici. Nous les reprendrons au passage, après avoir gravi le sommet ». Michel, Chantal, Claude ainsi que Bruno décident de rester au col. Il est midi. Le reste du groupe (nous ne nullsommes plus que 7) redémarre. Nous entamons maintenant une longue traversée en faux plat, le long de la crête. Puis l’ascension devient plus technique. C’est très dur mais par bonheur il fait toujours soleil. Il est 12 h 45 lorsque nous atteignons l’arête sommitale.
De la Cime de Roccassièra (alt. 1501 m), nous découvrons un paysage magnifique. C’est le moment de faire quelques photos. Impossible d’apercevoir le fameux point G (G comme géodésique). Annie s’est assise dessus !

Mais le ciel commence à se conulluvrir. Jean décide de descendre jusqu’au col de Lobe pour y pique-niquer. Nous entamons une descente très raide et très pénible dans les cailloux. Voici enfin le col de Lobe (alt. 1224 m). Nous sommes à présent dans le brouillard. Une pluie fine commence à tomber. « Heureusement que nous sommes redescendus avant le mauvais temps, car au-dessus ce n’est pas beau ! » Il est 13 h 30. Revêtus de nos capes, nous pique-niquons debout sous la pluie. En un quart d’heure … record battu ! Nous reprenons notre route. C’est un long faux plat qui nous conduit au col de l’Autaret. Que nous atteignons une heure plus tard. Le col est désert, nos quatre amis ne nous ont pas attendus. « Ils ont eu raison de commencer la descente » nous dit Jean. La pluie s’est arrêtée. Le temps d’une courte pause et nous reprenons notre descente. Descente très raide parmi les rochers et très pénible, car le sol est glissant. Michel (l’ami de Cathy) souffre d’une crampe à une cuisse. Nous ralentissons l’allure et faisons quelques haltes pour lui permettre de se reposer un peu. Le ciel reste gris mais il ne pleut pnulllus. A présent la descente est plus douce. « Ce n’est plus qu’un faux plat descendant jusqu’au Collet de Boiéra ». Arrivés au Collet, nous continuons à descendre par le sentier de ce matin. Mais la descente est bien longue pour des randonneurs fatigués. Et de plus en plus difficile pour Michel qui souffre énormément malgré la prise de quelques calmants. Nnullotre progression est lente. Lorsque nous rejoignons enfin les « petites jambes », il est 16 h 30. Les petites jambes, c’est vrai, nous les avions un peu oublié ! Que sont-elles devenues pendant tout ce temps ? Ecoutons Pierre nous faire le récit détaillé de leur journée : « Les Petites Jambes avaient deux objectifs : la promenade et le restaurant. Pour la promenade, rien à dire : un peu de pluie, des champignons, bref un parcours sympa. Avec une fin aléatoire malgré les compétences de Jacky. (Comprenne qui pourra !) Quant au restaurant : AAAAH!!!...  Accueil parfait, vue imprenable sur la vallée, kir suivi d’une entrée (crudités et charcuterie) puis de rôti accompagné de pâtes fraîches aux bettes, des pâtes gratinées et fondantes, un vrai régal ! Ensuite un trou normand (un trou normand à Duranus ! Etonnant, non ?) suivi du dessert. Bref, ce fût un pur délice! Ensuite, belote, rami, sieste puis retour aux voitures où nous avons accueilli avec admiration les Grandes Jambes. » 

Et petites et grandes jambes rénullunies s’en font fêter cette belle journée à l’Auberge des 2 vallées à Plan-du-Var.

 
Merci Jean pour cette très belle randonnée. Merci à Jacky de la part des « petites jambes ».

Et souhaitons à Michel un prompt rétablissement.

 

Merci aux photographes : Jean BOREL, Claude LALANDE.

 

Encore quelques photos :

Randonullnnenullurs






















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Au col de l'Autaret

















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nullVue surnull Utelle























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Au sommet

Un pot bien nullmérité 


Prochaine randonnée
 : Jeudi 29 Octobre :

Des moulins et des mines – Le Plan de la Tour - Les Maures ???

Peut-être mais pas sûr.

Le programme vous sera annoncé dès que possible.

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 06:00
La Cime du PISSET

Texte de Jean BOREL," mis en musique" par Jean-Marie

 

nullElle était programmée, par Roland, pour le 17 Septembre, annulée pour cause de mauvaises conditions météo sur le Mercantour. Elle alimentait toutes les conversations, hantait nos nuits; certains en rêvaient, d'autres en avaient des cauchemars ! Ses caractéristiques, hors du commun effrayaient les plus audacieux : durée 7 h, dénivelée 1170m, point culminant 2700 m, niveau Alpin. En serai-je capable ?La montée est-elle si dure ? La descente si longue et si pénible ? Pourrai-je m'acclimater à l'altitude ?

Elle fut finalement reprogrammée au jeudi 15 octobre, départ 6 h 30. Qu'elle est donc cette illustre inconnue qui suscite tant d'intérêt ? Il s'agit bien de la CIME DU PISSET.

La veille encore, le doute subsistait sur son maintien ou son annulation car la météo était très pessimiste et annonçait un très net refroidissement avec pluie en plaine et neige au-dessus de 1400 m.

Mais jeudi matin…miracle ! Le Ciel est dégagé, les étoiles brillent dans le ciel : la randonnée est maintenue. Les dés sont jetés.

Nous étions 8 sur le parking à Boulouris, ajoutés aux 4 partis directement, nous serions donc 12. La difficulté du parcours, l'infirmerie bien remplie, l'heure matinale du départ et l'incertitude des conditions météo expliquent, sans doute, ce chiffre relativement modeste. Nous sommes bien loin des scores réalisés par les randonneurs de FOX-AMPHOUX(32) ou CAUSSOLS avec 35 déjà inscrits !!! Mais ces randos avaient un restaurant dans leur programme…

Le trajet en voiture se fait sans encombre et les ralentissements à l'entrée de Nice sont bien atténués par la précocité de notre départ. Le ciel est toujours aussi dégagé en remontant la vallée de la Vésubie. C'est parfait, nous devrions avoir une belle journée. Le thermomètre de la voiture indique 4°.

La Vésubie, jadis appelée Lantosque, est une rivière affluent du Var. Elle coule entièrement dans le 06. Elle se form à St Martin Vésubie par la confluence du torrent Boréon et de celui de ND de Fenestre. Longueur 45 km.null

 

En approchant de St.Martin-Vésubie, chacun se remémore les différentes randonnées effectuées dans ce secteur : La Cime de Colmiane, Le Caïre Gros, les Lacs de Millefonds, Le lac Nègre, les lacs de Prals, le Col de Fenestre, le rocher St.Sauveur à Belvédère, le lac Autier, la vallée de la Gordolasque. La région n'a guère de secrets pour nous. Merci encore à nos organisateurs, Bruno et Jean de nous avoir fait découvrir ces magnifiques paysages.

Mais arrêtons de rêver au passé. Nous atteignons le lac du Boréon et le centre Alpha-Loup, c'est désert. Quel contraste avec la foule de touristes du mois d'Août !  A 8 h 35, nous voici enfin sur le parking supérieur de la vacherie du Boréon . Balise 420- Altitude : 1670 m. Le thermomètre indique –2 ° et nous sommes bien 12. Je ne résiste pas au plaisir de citer ces 12 téméraires : 5 femmes : Cathy, Chantal, Daniela, Nicole O. et Sylvette, 7 hommes : Bruno, Daniel, Guy, Jean, Francis, Maurice et Roland.

                    L'heure est grave, les visages sont tendus.

Maintenant il ne faut plus reculer et songer surtout à s'équiper. Premier problème de taille : nullMaurice a oublié ses chaussures ! C'est manifestement un accessoire indispensable pour celui qui veut entreprendre une randonnée pédestre…. Aussitôt, Jean intervient et prête les chaussures qu'il a utilisé pour conduire, chaussures basses certes, mais de randonnée quand même et qui devraient faire l'affaire.

Deux dames n'ont pas de gants…et il fait froid ! Roland équipe Cathy, Jean équipe Sylvette et prête une casquette à rabats à Daniela. Heureusement que les hommes sont là !!!

Roland accueille son groupe, présente la rando, donne les consignes de sécurité et anticipe déjà sur quelques passages difficiles où il faudra être attentif.

" Le circuit abordera la Pas de la Maïris, puis la Cime du Pisset, le collet de Juisse, le flanc sud de la Cime de l'Agnelière, sommet du parcours, descente sur le Pas des Ladres, le Lac de Trécolpas et retour en forêt par le Val du Haut-Boréon. Une montée, une descente, c'est très simple, pratiquement aucune partie plate.

Je tiens à vous dire aussi que j'ai pris rendez-vous avec les chamois, le secteur devrait, en principe, être abondamment peuplé de cette espèce d'ongulés. Par contre, les marmottes seront sans doute absentes, elle sont commencé leur longue léthargie d'hiver".

                       Dommage, nous arrivons un peu tard.

Roland distribue les rôles .

"Bruno sera serre-fil, Francis sera photographe, Jean cumuler les fonctions de photographe et de reporter, il aura la responsabilité de rédiger le blog car nos blogueurs attitrés, Jean-Marie et Gérard sont indisponibles aujourd'hui (nous sommes toujours à la recherche d'un 3ème blogueur ; lançons un appel : si une vocation se déclarait !!!). Il y a seulement 300 m d'échauffement jusqu'à la balise 421, suivis d'une montée très pentue jusqu'au Pas de la Maïris, soit 450 m de dénivelée. L'allure sera soutenue, il ne faut pas perdre trop  de temps au départ car la randonnée est longue, 7 h environ. Pensez à bien respirer.

Bien entendu, nous procédons à l'habituelle photo de groupe pour immortaliser cet évènement.null

Il est 8 h 50, il fait toujours très beau mais très froid. La pente est assez impressionnante et l'allure imposée par Roland est rapide. Jean note sur son altimètre des vitesses ascensionnelles variant entre 10 et 12 m/min ce qui représente une vitesse de 600 à 420m/heure !!Pourrons-nous tenir longtemps cette cadence ? Les conversations se sont tues et la file s'allonge. nullRoland s'arrête plusieurs fois pour resserrer le groupe. Le sentier est magnifique et parcourt une forêt de mélèzes, d'épicéas et de pins Cembro. La flore arbore ses couleurs de début d'automne, notamment les Mélèzes, au feuillage caduc dont les aiguilles vert clair prennent de belles couleurs dorées.

nullSur le flanc opposé, commence à apparaître, sous le soleil levant le mont PELAGO (2768m) sur les pentes duquel jean nous a fait découvrir en Juin dernier les vacheries de l'ERPT et du CAVALET. Plus à l'est, on découvre peu à peu le CAÏRE de COUGOURDE (2921 m), un des plus célèbres sommets des Alpes-Maritimes. Il a l'apparence d'un gros pain de sucre à l'allure inaccessible et marque la frontière avec l'Italie. nullEn vérité, seuls les amateurs d'escalade difficile, pourront trouver un terrain de jeu à la hauteur de leurs espérances. Le sommet est étroit et rocheux. L'intérêt de cette randonnée pénible (surtout à la descente) réside beaucoup dans sa symbolique mais surtout dans les vues étonnantes qu'elle offre lors de la montée.

 

nullAprès 1 h 10 de montée, nous atteignons le 1er palier : le Pas de la MAÏRIS à 2124 m. C'est un joli plateau herbeux à la limite supérieure de la forêt. L'endroit est ensoleillé et se prête idéalement au rituel matinal, maintenant bien établi, de la " pause banane"- ¼ d'heure de répit qui est le bienvenu. Nous apercevons quelques chevaux, aussi surpris que nous.

nullRoland profite de cet arrêt pour nous parler du pin Cembro et des conifères en général.

"Les conifères présentent actuellement 650 espèces différentes réparties dans tous les pays du monde. Ils sont en régression. Ils ont un poids économiques important pour  le papier et le bois d'œuvre. La base des feuilles est tordue pour présenter les feuilles dans le plan horizontal afin de capter le maximum de lumière. Le pin CIMBRO atteint 20 à 30 mètres. Ses aiguilles, de section triangulaire sont groupées par cinq et ont une couleur vert bleutée. Les cônes sont ovoïdes et tombent sans s'ouvrir. Un oiseau spécifique, le casse-noix moucheté, extrait les graines des cônes et les enfouie en terre pour faire des réserves. Mais il oublie les ¾ de ses cachettes ce qui permet quelques mois plus tard la germination. C'est pourquoi on trouve les pins Cembro par groupe de 3 à 4."

Roland reprend : " Maintenant ça va continuer à  monter, mais plus souplement et même, tellement c'est beau, on ne va pas se rendre compte que ça monte."null

Il dépasse en ironie les propos hypocrites d' un autre accompagnateur, adepte des "faux-plats montants".

La progression se poursuit dans un paysage qui commence à évoluer. La forêt a disparu, laissant la place à une herbe rase bientôt remplacée par des cailloux et des rochers.

Le ciel est toujours bleu, l'air très vif mais quelques nuages apparaissent vers le Sud. Nous atteignons la cime du PISSET à 2233 m. Nouvel arrêt.

La vue est magnifique et Roland en profite pour effectuer un tour d'horizon à 360 ° :  "A l'ouest, le PIAGU (2338 m), nullnous rappellerons pour mémoire qu'un drame s'y est déroulé en Juin dernier, la station de la Colmiane, le village de VENANSON, le col VEILLOS, le PEPOIRI (2874 m), les cols MERCIERE et SALISSE, au Nord le col CERISE, le mont PELAGO (2768 m), la cime de l'AGNEL (2927 m), La COUGOURDE ( 2921 m), à l'Est, Le GELAS, point culminant à 3143 m, le CLAPIER (3055 m), le Grand CAPELET ( 2935 m), plus au Sud, le mont BEGO (2872 m),la cime du DIABLE (2685 m), le petit CAPELET, le mont LAPASSE (2351m) et le Vallon de FERISSON"

                                 La liste est impressionnante, quelle mémoire !!!

Nous repartons et pénétrons dans le Parc du Mercantour, signalé par des hexagones verts marqués sur les rochers. Puis c'est l'ascension de la Cime de JOUISSE à 2580 m. Roland nous prévient : "A ces altitudes, vous pouvez ressentir vertiges et maux de tête. C'est le mal des montagnes. Si vous ressentez ce genre de trouble, il faut me prévenir, s'asseoir et se reposer."

                                 Comme il est prévenant notre guide…

nullNous abordons maintenant une légère descente; c'est un court répit avant d'attaquer les choses très sérieuses. Une arête avec un fort pourcentage constitué de blocs de rochers hérissés se dresse devant nous et doit nous conduire aux abords de la cime de l'AIGELIERE à 2700 m.

Nous regardons avec un peu de scepticisme l'ampleur de la difficulté qui nous attend. C'est impressionnant ! Roland nous rassure:  " Vu d'ici ça paraît très dur mais quand on y sera les difficultés vont s"estomper". Espérons-le !

L'escalade commence sur cet étroit éperon. Il est interdit de s'écarter ni à droite, ni à gauche. Roland a placé ses adjoints près des personnes les plus craintives pour éventuellement pouvoir leur porter secours. nullC'est ainsi que Daniel, Francis et Jean se retrouvent au milieu de la colonne, très judicieusement répartis et prêts à intervenir. Bruno ferme la marche.

nullQuelques fois, Jean est autorisé à doubler la file et à se porter en tête pour assurer le reportage photographique. La progression est lente, il faut s'aider des mains, ce n'est plus une randonnée pédestre, nullc'est de l'alpinisme, mais que c'est beau ! L'ascension se déroule sans encombre et on parvient au clou de la journée, la traversée de la roubine. Il s'agit d'une espèce d'éboulis de gravillons et de pierres. Ce n'est pas très long (10 m environ), mais très saisissant. Nous sommes à 2600 m. Tout faux pas est interdit. Le passage difficile s'effectue sans problème malgré quelques appréhensions bien légitimes. Roland nous confiera par la suite qu'il avait été agréablement surpris par la qualité et la maîtrise technique de son groupe. Merci.

Encore quelques  gros blocs rocheux à franchir. Roland invite Jean à prendre la tête de file pour atteindre le sommet. Quant à lui, il prodigue son aide pour aider les retardataires à franchir la roubine et éventuellement dérouler une corde au cas où… null

Nous parvenons enfin au sommet du parcours : il s'agit d'un petit plateau rocheux à 2670 m d'altitude sur le versant sud de la Cime de l'AGNELIERE. Il est 12 h 30 soit plus de 3 h 30 d'ascension. Nous avons atteint notre objectif mais il fait froid et les nuages commencent à lécher dangereusement les sommets.

La photo s'impose. Encore une centaine de mètres à plat (enfin !!!) pour nulltrouver un amas de rochers légèrement abrité des vents. C'est l'endroit idéal pour pique-niquer, mais je dois dire que ce qualificatif, idéal, n'est pas le plus approprié.

Car il fait très froid et le temps maintenant franchement couvert. Chacun se restaure sans perdre de temps. Même Bruno avale son repas en moins d'un quart d'heure. Il a même supprimé le 2ème sandwich pour gagner du temps. Un record!null

Nous n'allons pas nous éterniser. Pas de partie de cartes, point de sieste. Il faut redescendre au plus vite pour chercher des lieux plus cléments. Roland donne le signal de départ. Il nous promet en effet, "des endroits plus hospitaliers et surtout des conditions climatiques améliorées".null

La première partie de la descente vers le Pas des LADRES est assez facile. Le sentier est bien dessiné et la pente modeste. Soudain Roland s'arrête: "Regardez, notre premier chamois de la journée… et ce ne sera pas le dernier".null

En effet, nous apercevons facilement l'animal à 200 m environ. Il s'agit d'un mâle pas du tout impressionné par notre présence.null

 Le Pas des LADRES à 2448 m est atteint facilement. Le soleil brille à nouveau. Nous avons des vues magnifiques sur le lac de Fenestre ( juin 2007) et sur le lac de Trécolpas ( Septembre 2008). Tout va bien, nouvelle pause, nouvelle photo, le moral est au beau fixe. Nous allons attaquer la partie la plus technique de la descente sur le lac de Trécolpas à 2150 m soit 300 m de dénivelée.null Au départ, la pente est très raide et très technique. Le rythme est lent et la progression difficile. Sylvette se plaint d'un genou et a du mal à marcher. Roland lui prête une genouillère. C'est un progrès mais on avance lentement. La descente s'avère beaucoup plus difficile que la montée.

Roland donne le feu vert pour ceux qui souhaitent rejoindre rapidement les berges du lac et souhaitent marcher à leur allure. Un premier groupe formé de Francis, Nicole, Daniella, Cathy, Daniel et jean partent devant. Ils atteignent le lac rapidement. nullRoland reste à l'arrière avec le reste de la troupe. Maurice éprouve quelques difficultés à descendre car les chaussures prêtées par Jean ne sont pas adaptée à ce genre de terrain.

Finalement, tout le monde se retrouve sur les bords du lac de Trécolpas. Là, alors que Nicole panse ses pieds,null nous apercevons encore plusieurs chamois. Roland en profite pour faire un cours magistral sur cet animal.

Le chamois peut vivre 25 ans mais peu dépassent les 15/16 ans. Les cornes sont noires et petites, permanentes. A leur base les glandes rétrocornales pour les deux sexes. Celles des mâles grossissent dès Septembre et au début du rut dégagent une forte odeur pour marquer le territoire. Le bouc vit en solitaire de Juin à Octobre. Les femelles quittent la harde pour s'isoler et mettre au monde un cabri. Quand il aura un anl l' éterlou ou l'éterle continuera de vivre avec sa mère dans la harde commandée par une vielle femelle stérile: la bréhaigne.

Il arrive que plusieurs mâles s'accouplent avec la même femelle. Le temps de gestation est d'environ 170 jours.

La deuxième partie de la descente s'effectue lentement mais sans problème. Visiblement certains organismes sont fatigués. nullNous suivons le vallon du Haut-Boréon et retrouvons un univers moins hostile : forêts, torrents, cascades et toujours des chamois que nous observons dans les sous-bois de mélèzes. Notre présence ne semble pas les émouvoir le moins du monde et ils disparaissent dans un repli de terrain.

Nous rejoignons nos trois véhicules à 16 h 40, soit après 8 h de marche ( 3 h 30 de montée, 4 h de descente et 1 h de pause).

nullQui a dit , " le meilleur dans la randonnée, c'est quand elle s'arrête". Tout le monde est d 'accord, mais très heureux et très satisfait. Chacun est fier du devoir accompli. Un bravo tout particulier à nos 5 compagnes qui ont fait preuve de beaucoup de courage, de résistance et d'opiniâtreté dans l'effort.

Roland nous remercie encore et nous félicite chaleureusement : un grand bravo à toutes et tous.

Le matin, il avait réservé dans un restaurant du Boréon pour notre pot habituel. Malheureusement, l'heure est tardive, la route encore longue et deux chauffeurs, Daniel et Jean sont pressés. Le pot sera exceptionnellement annulé, au grand regret de ceux et celles qui attendaient avec impatience leur chocolat chaud. Mille excuses de la part des gens pressés.


Merci Roland pour cette grande et très belle randonnée en haute montagne. Quelle journée magnifique ! Quels paysages exceptionnels. Nous garderons longtemps un souvenir impérissable de ce jeudi 15 octobre.

 

Merci aux photographes Jean BOREL et Francis OUDART.

 

La semaine prochaine, Jeudi 22 Octobre à 7 h 00 :

1 er circuit -Cime de Roccassiera 

Belvédère sur la chaîne-frontière du Mercantour et point culminant de la commune de Duranus, la cime de Roccassièra domine de sa grande masse préalpine les vallées du Paillon (Est) et de la Vésubie (Ouest), mais elle est défendue par un bastion sommital qui nécessite quelques pas d’escalade facile.  Quelques passages aériens.
nullLe panorama ne décevra pas, avec un magistral tour d’horizon à 360° qui embrasse aussi bien le littoral que la chaîne-frontière : sa situation privilégiée à mi-chemin de la Côte d’Azur et du Mercantour place cette cime parmi les grandes "classiques" du moyen pays et on se souviendra de l’arrivée sur cette étroite crête calcaire suspendue au-dessus de l’entrelacs des vallées ombreuses qui s’ouvrent plus de 1 000 m en contrebas.

5 h 30 – 12 km – Déniv. 1 050 m (mini 424- maxi 1467) Sportive – Repas tiré du sac       

Jean BOREL 04.94.95.87.73 ou 06.68.98.13.62           

 

2ème circuit –petites jambes- départ à 7 h00

 

Ce circuit non prévu à l'origine, permettra à ceux et celle qui seraient rebutés par la rando sportive de parcourir environ 8 km autour de Duranus…avec repas au restaurant. C'est Jacky LEBOUBE qui mènera ce groupe. Prendre contact avec Jean BOREL pour le restaurant. Les deux groupes se rejoindront l'après-midi pour le retour.

 

7,3 km- déniv. 475 m- (mini 355-maxi 370)

 

 Jacky LEBOUBE 04 94 53 14 96

 

Quelques photos en bonus :null

Ce n'est pas le moment de passer devant le chef !













nullBon, ce coup-ci, on y est !
















Avons-nous l'air fatigué ?null Non ce n'est qu'une impression. Tout baigne !

null


















null
Le temps se gâte. Il ne va pas falloir traîner par ici.
null




Fait pas chaud. Bruno, dépêche-toi!













null



Brrr ! sacrée pente.

















Le sourire est revenu,null nous avons retrouvé une nature moins hostile.


















nullUn vrai bonus pour terminer. Où Francis est-il allé chercher cette souche!

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