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5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 18:10

Ascension et Tour du Gros Cerveau - 4 Mai 2017

Randonnée inédite aujourd’hui sur un parcours  « spécial G2 », concocté et mené  par Alain « Au Gros Cerveau » à Ollioules, le plus à l’Ouest des 7 principaux Monts Toulonnais.

Le ciel bien nuageux et même pluvieux ce matin à 8h30 à Saint-Raphaël, n’incitait pas à partir en randonnée. Toutefois nous nous retrouvons à 6 sur le parking du Manoir pour prendre la direction de Toulon. Par ailleurs, 3 voitures allaient directement sur le site de la randonnée.

C’est donc avec un joli groupe de 19 personnes, parité à nouveau respectée 10 femmes et 9 hommes,  que nous ferons cette randonnée inédite par une température très douce, sous un ciel voilé et par moments bien ensoleillé, sur le Massif du Gros Cerveau.

Le départ tardif du matin a permis d’éviter les bouchons à proximité et sous le tunnel de Toulon, puisque les 110 kms de trajet ont été bouclés en 80 minutes.

Qui a dit que cette randonnée était trop loin pour un groupe 2 ? En tout cas pas pour aucun des participants.

Alain accueille les participants et  présente en détail  le programme de la journée.

 

 

 

 

Jacky sera notre serre-file, pas de blogueuse aujourd’hui, Gérard et Alain seront nos photographes, Alain rédigera un texte et nous solliciterons notre amie Rolande à la constitution du blog.

« La situation du Gros Cerveau, légèrement en retrait du Faron et assez éloigné de la ville de Toulon, ajoute une tonalité plus sauvage, plus provençale, qu’au sommet de son frère voisin le Faron.

Le nom de la montagne Gros Cerveau dérive de l’appellation que les peuplades celto ligures avaient donné à ce massif : Montagne du Grand Cerf. En provençal, Lou Gro Cervo, un cerf légendaire du 18ème siècle. Suite à une erreur de traduction c’est devenu « cervus » en latin pour se transformer en « cervis » nuque."

C’est une randonnée de 11kms pour 350 m de dénivelée positive. Nous monterons les 350 m le matin sur sentiers pour un pique-nique au sommet, et l'après-midi sera consacré à la descente par des pistes."

Nous commençons cette randonnée, de l’autre côté de la D2020 le long de la station de traitement des eaux, en prenant le GR 51 bien fleuri de rose et de rouge par les valérianes et les coquelicots de part et d’autre du sentier.

 

Le départ est assez caillouteux, légèrement pentu et contourne la Société du Canal de Provence,

Puis nous quittons le GR 51 en empruntant un petit sentier qui domine une ancienne carrière et les gorges d’Ollioules, alimentées par la Reppe.

Magnifiques points de vue sur tout l’arrière pays, du château d’Evenos perché au sommet des gorges du Destel, le Fort du Pipaudon, la barre des Aiguilles, les Grès de Sainte Anne, la barre de la Jaume et l’impressionnante carrière du Val d’Aren.

Alain profite de ce fabuleux paysage pour expliquer et indiquer le parcours qu’il mènera jeudi prochain 11 mai pour le groupe 1 dans le site classé des Grès de Sainte-Anne en laissant rêveur la plupart de nos amis du G2.

C’est devant cet exceptionnel tableau que nous faisons la pose banane

Nous retrouverons le GR51 un peu plus loin qui nous conduira, pour 30 minutes de montée, par  un chemin en bon état, de plus d’un siècle d’existence, avec de jolis murs en pierres sèches et empierré de gros graviers, jusqu’à l’ouvrage et sommet du Gros Cerveau.

Nous prenons vite de l’altitude par une pente régulière et bien accentuée, chacun montant à son rythme.

A chaque virage c’est une vue imprenable sur Toulon et sa rade, et sur la presqu’île Saint Mandrier jusqu’à la Presqu’île de Giens et l’île de Porquerolle

Arrivé au sommet Alain propose de faire le tour du Fort abandonné.

Il nous montre tout d’abord, l’entrée du magasin à munitions, souterrain, muré, mais avec une large brèche.

Puis nous continuons le tour par le Sud Est avec un joli panorama commenté par Alain sur l’ensemble des Monts Toulonnais.

« On entend par Monts Toulonnais, l’appellation générale des nombreuses montagnes se trouvant autour de Toulon. La plus haute est le Mont Caume qui culmine à 804 mètres d'altitude  du côté de Revest les Eaux. Le  moins élevé est le massif du Cap Sicié avec 358 mètres d'altitude sur le littoral entre La Seyne et Six-Fours.

Le plus à l’ouest où nous sommes avec ses 430 m c’est le Gros Cerveau,  le plus à l’Est le Coudon 702 m,  le mont Faron 584 m, est le plus connu, face à Toulon, et nous sépare du Gros Cerveau par le Massif du Croupatier et le Baou des Quatre Ouro.

Ce qui donne un effet de barrière naturelle à Toulon, tous, avec des forts construits principalement à la fin du 19 ème siècle.

Ce sont tous, des massifs calcaires, comme le massif de la Saint Baume, sauf  le massif du Cap Sicié cristallins formé à la même époque que le massif de l’Esterel.

Le fort du Gros Cerveau datant de 1890 pouvait accueillir jusqu’à 250 hommes.»

Nous continuons notre visite du fort, en le contournant par le sud.

Nous approchons d’une 1ère galerie qui permettait de conserver les munitions à proximité des pièces d’artillerie.

De l’autre côté de cette galerie, nous apercevons  une 1ère chèvre dite de Rove et bientôt tout le troupeau broutant les buissons et arbrisseaux du massif.

Alain s’attarde quelque peu en donnant des informations sur cette, peu connue et splendide race caprine,  aux cornes de plus d’un mètre en forme de lyres.

Quelques infos sur le troupeau de chèvres du Gros Cerveau.

C'est un troupeau de chèvres du Rove, style sauvage, aux mamelles et cornes gigantesques.

La chèvre du Rove est une race caprine française originaire des Bouches-du-Rhône. Sa robe est de couleur variée, généralement marron avec des taches blanches ou noires. Elle est particulièrement reconnaissable à ses cornes de section triangulaires et torsadées. Cette chèvre accompagnait la transhumance des moutons et fournissait son lait aux bergers et aux agneaux que leur mère ne pouvait nourrir, mais aussi sa viande, à une époque où elle était couramment consommée. Elle est aujourd'hui utilisée pour défricher ou entretenir les zones inaccessibles devant être nettoyées contre les incendies. Quelques éleveurs utilisent son lait pour la fabrication de fromages. Elle est répertoriée dans la liste des races pour l'élaboration des fromages AOC pélardon, picodon et Banon.

La chèvre du Rove est originaire du Rove, petit village proche de Marseille qui lui a donné son nom, dans les Bouches-du-Rhône. Selon l'histoire ou la légende locale, elle descendrait de chèvres venues de Mésopotamie, d'Anatolie et de Grèce. Ces animaux auraient été importés par des Phéniciens dont le bateau aurait coulé le long du littoral de Rovenain. Les animaux qu'il transportait auraient ensuite rejoint la côte à la nage avant d'être adoptées par les bergers locaux. Une variante suggère que les Phéniciens auraient amené cette chèvre au port de Marseille durant leur commerce avec la ville, et que celle-ci aurait ensuite gagné le Rove dont les bergers en auraient acquis quelques spécimens1.

La chèvre du Rove a manqué disparaître, mais des efforts de conservation sont réalisés autour de la race, et ont permis aux effectifs de réaugmenter. En 2007, on recense ainsi 5 500 chèvres réparties dans près de 150 élevages, ce qui en fait la race locale la mieux représentée en France2. En 2013, on en compte plus de 11 000.

La chèvre du Rove se caractérise avant tout par ses longues cornes qui lui donnent une certaine élégance. Elles sont torsadées et se développent en s'écartant en forme de lyre. Elles peuvent devenir très longues, celles de certains boucs atteignent 1,2 m d'envergure. La robe, à pelage court et doux, peut prendre des colorations très variées : elle est souvent rouge ou noire, mais on trouve aussi des animaux dont le patron de couleur peut être, selon les animaux, gris cendré (dits « blaù »), rouge moucheté de blanc (dits « cardalines »), rouge mêlé de gris (dits « sardines »), noir avec des marques feu sous les yeux, sur les oreilles, le museau et l'extrémité des pattes (dits « boucabelles ») ou encore noir devant et rouge derrière (dits « Tchaîsses »)1.

C'est une chèvre de taille moyenne ; la femelle pèse entre 45 et 55 kg et les mâles entre 70 et 90 kg1.

La chèvre du Rove fait l'objet d'un programme de conservation, géré par l'Association de Défense des Caprins du Rove (ADCR). Celle-ci s'occupe également de promouvoir les produits issus de cette race, de créer une dynamique auprès des éleveurs concernés et des passionnés, et de mener à bien les actions nécessaires pour maintenir et même faire augmenter les effectifs de la race2.

La chèvre du Rove est avant tout une race rustique, bien adaptée au climat aride de sa région d'origine, et capable de valoriser des parcours à la végétation rare et très pauvre. Son appétit pour les jeunes arbrisseaux, qui lui a longtemps été reproché, est aujourd'hui un véritable atout pour la race, qui est utilisée pour défricher des terrains sujets à la déprise agricole2.

Elle est assez prolifique. C'est une race mixte, qui peut être utilisée en allaitante, avec notamment un rendement en viande assez bon proche de 50 %, ou peut être traite. Dans ce cas, son lait est souvent utilisé pour produire des fromages fermiers, comme par exemple la brousse du Rove qui a rendu la race célèbre3. Le lait des chèvres du Rove possède une bonne aptitude à la transformation fromagère par ses taux assez élevés. On l'utilise notamment dans la fabrication de fromages AOC pélardon, picodon et Banon, dont les cahiers des charges mentionnent la race du Rove parmi les races habilitées à leur confection2.

Le lait des chèvres du Rove est également utilisé pour la fabrication du fromage Rovethym.

Traditionnellement, quelques-unes de ces chèvres étaient intégrées dans les troupeaux de moutons transhumants vers les estives alpines l'été. Elles avaient alors divers rôles, et notamment celui d'assurer une source de lait frais et de viande de chevreaux aux bergers, qui vivaient loin de chez eux durant une longue période. Les chèvres menaient également le troupeau, et pouvaient allaiter les agneaux orphelins, ou issus de portées doubles ou triples2.

Les photographes redoublent de clichés sur ces chèvres de Rove pas si sauvages que cela mais bien préoccupées par notre prochain pique-nique.

Alain prend même la pose à côté de l’une d’elle.

Les belvédères avec vue à 400 grades ne manquent pas pour s’installer.

Nous choisissons un endroit particulièrement abrité avec panorama à couper le souffle de Sanary à La Ciotat en devinant  les 1ères calanques de Cassis et de Marseille.

Devant nous le petit port de Bandol brille au soleil.

Comme d’habitude l’ambiance est chaleureuse au cours du repas. Il faut dire que vin d’orange, rosé, bordeaux et morgon aident à la rigolade.

A la fin du repas Alain présente l’histoire d’Ollioules, la capitale de l’Olive, où nous irons prendre le pot de fin de rando.

 

Histoire d'Ollioules : Fréquenté par l’homme dès le Néolithique, le territoire d’Ollioules sera par la suite occupé par la tribu celto-ligure des Camatulici. Ils créent sur la colline de la Courtine le plus vaste oppidum de la région, véritable ville fortifiée qui entretient des relations commerciales avec le comptoir grec de Tauroeis (aujourd’hui le Brusc, sur la commune de Six Fours). Dès cette époque, on cultive l’olivier qui sera le véritable emblème de la ville, puisqu’il lui a donné son nom et figure sur ses armoiries.

Du Moyen Age, Ollioules (Oliolis ou Oliolas) conserve de nombreux vestiges, dont les ruines du château féodal (XIe-XVe siècles) et sa chapelle Notre-Dame du Château (XIIe siècle), l’église Saint-Laurent (Xie-XVIIe siècle) et un important noyau médiéval dans la vielle ville.

http://www.ollioules.fr/images/stories/chateau.jpghttp://www.ollioules.fr/images/stories/porche-illumine.jpg

Les XVIe et XVIIe siècles représentent en effet la période la plus prospère. De 240 maisons à la fin du XVe siècle, la ville passe à 600 maisons à la fin du siècle suivant, puis 700 maisons à la fin du règne de Louis XIV. C’est dire l’importance des chantiers de construction durant cette période. Ollioules est alors peuplé d’agriculteurs et de petits propriétaires terriens, mais aussi d’une riche bourgeoisie et de quelques familles nobles. A coté des oliviers traditionnels, le terroir se couvre d’orangers et de citronniers, qui feront l’admiration des visiteurs venus du Nord. L’olivier, cultivé pour la production d’huile d’olive, est sans doute la production la plus ancienne du terroir ollioulais. Au Moyen Age, les huiles ollioulaises se vendront jusqu’à Alexandrie, en Egypte.

Autres productions traditionnelles, les fruits et les légumes : figues noirs, pêches, citrons et oranges, câpres, salades, choux, ail, oignon et même safran.

Et bien entendu les fleurs, dont les premières mentions remontent au règne de Louis XIV, mais qui connaîtront leur apogée aux XIXe et XXes.

http://www.ollioules.fr/images/stories/fleurs-2.jpghttp://www.ollioules.fr/images/stories/olives-1.jpg

Une grande part de la vielle ville actuelle remonte ainsi aux XVIe et XVIIe siècles, ce qui constitue un ensemble exceptionnel dans notre région pour la Renaissance et l’époque de Louis XIII. Tout aussi exceptionnels sont les décors de gypseries. Vous pourrez ainsi admirer les façades de vastes maisons Renaissance, comme celles du n°12 rue Marceau ou du n°27 rue Gambetta, mais aussi de nombreux ensembles d’époque Henri IV et Louis XIII, dont le joyau est sans conteste la Maison du Patrimoine, petit hôtel particulier des années 1620.

En 1793, lors du siège de Toulon par les troupes républicaines, c’est à Ollioules, au château de Montauban, que seront élaborés les plans pour la reprise de cette puissante voisine. Ils seront l’œuvre d’un jeune officier d’artillerie, Bonaparte, dont la brillante carrière prit son essor sur notre territoire.

http://www.ollioules.fr/images/stories/maison-patrimoine.jpghttp://www.ollioules.fr/images/stories/vue-ollioules-1.jpg


Au XXe siècle, la ville poursuit son développement, même si les activités traditionnelles tendent à s’estomper. De 5000 habitants au début du XXe siècle, elle atteint aujourd’hui une population de plus de 14000 habitants. Sans renoncer pour autant à son authenticité de gros bourg provençal, Ollioules a su ne pas rester repliée sur son passé et devenir une commune moderne et dynamique. Avec les nombreux ateliers d’artisans d’art installés dans la vielle ville, elle a ainsi obtenu le titre de « Ville et Métiers d’Art ».

Les joueuses de cartes n’étant pas venues, le signal de départ est donné. Nous poursuivons la visite du fort.

 

https://2.bp.blogspot.com/-rf7TJt05EmQ/V27togBxzkI/AAAAAAAABZg/CSL4QrKavqoGstw2TDvwlpCd7mp5R6EbgCKgB/s640/DSC05670.JPG

 

Puis nous allons prendre les photos de groupe sur un autre point de vue, avec, derrière nous, dans le vide, l’impressionnante carrière d’Aren en pleine activité.

En arrière plan, les villages de La Cadière d’Azur, Le Castellet, Le Beausset et au loin la chaîne de La Sainte Baume.

Nous en avons plein les yeux de paysages méditerranéens verts, bleus, blancs à 360°.

Le retour s’effectue par une piste large et damée où nos gazelles du jour Jacqueline, Marie, Marinette, ont pris la tête du groupe et s’en donne à cœur joie, un véritable billard.

Puis c’est par une petite route goudronnée, sans circulation et fermée du 1er juin au 30 septembre, en balcon sur le littoral, que nous regagnerons nos voitures sans avoir pris à nouveau, d’autres photos de groupes.

Nous prenons notre pot de fin de rando au cœur de la cité, les photographes encore tout émerveillés par cette magnifique randonnée en on oublié de mémoriser cet instant traditionnel.

Double merci à Alain pour cette nouvelle et agréable randonnée et pour avoir également rédigé le texte et fait des photos.

Merci aussi à Gérard pour ses photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 11:10

RANDO RESTAURANT G1-G2 540-LE TOUR DE LA POINTE DE LOUQUIERE 27/04/2017

 

Le temps est incertain, la météo nous annonce des pluies éparses tout au long de la journée, néanmoins les 25 randonneuses et randonneurs présents sur le parking Bompin ne se découragent pas. A la clé un repas au restaurant Cotton à St Martin de Peille où 8 personnes supplémentaires du Cercle nous rejoindront.

Jean Bo, notre animateur, nous présente la rando : 12 kms DH 530m

 

 

 

Il nous explique que :

  • - suite à un éboulement, il a dû revoir le circuit.
  • - nous ne pourrons pas visiter l’église Saint Sauveur de la Transfiguration et la chapelle des Pénitents blancs

mais nous indique la possibilité d’inclure ces visites lors d’une randonnée patrimoine au départ de Peille".

Jean Claude sera notre "dévoué" serre file

Nous démarrons notre ascension en direction de Peillon et de la chapelle Saint Pancrace en empruntant un petit chemin

pour arriver sur la D22 en direction de Saint Agnès (alt 700m) ;

Les nuages sont peut-être bas mais la nature est belle par tous les temps avec diverses couleurs.

Une nouvelle application (bravo Claude) nous indique à la précision l'emplacement de montagnes, de cimes, de crêtes etc...avec entre autre le Mont Férion qu'Alain nous a fait découvrir ou redécouvrir la semaine dernière.

Nous passons devant la chapelle Saint Pancrace, abandonnons le chemin qui mène à Peille pour rejoindre le chemin pavé emprunté par les colporteurs de Peille à Peillon.

Une petite descente sportive pour retrouver la route, le sol est humide il ne faut pas glisser, notre animateur nous tend la main.

Jean Bo nous indique le chemin fermé et nous dirige vers le chemin Buampin qui est balisé.

Après s’être attardés sur des paysages colorés, il est temps de s’arrêter pour la pose banane sur un pont romain. Jean Bo nous appelle pour la photo de groupe .

Tandis que 23 randonneurs (ses) prendront le chemin du village de Peillon, Annie et  Annette  nous quitteront pour se rendre directement au restaurant.

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons sur un chemin pierreux, contemplons de jolies fleurs bleues appelées " Aphillantes de Montpellier "  (merci Jean Marie),

des grottes et arrêt sur un nouveau pont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au loin nous apercevons le magnifique village perché de Peillon.

Regroupement des randonneurs pour une petite marche vers ce village fortifié. 

Nous y sommes, un lavoir et une fontaine à l'entrée du village et surtout des ruelles étroites surmontées de « pountins » (petit pont) et des placettes .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous retrouvons sur la place de la Gleia, où se trouve l’Eglise Saint Sauveur de la Transfiguration et la table d’orientation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Bo nous parle de Peillon.

" A quelques kms de Nice, le village de Peillon est un petit joyau. C'est sans doute l un des plus beaux villages perchés de la Côte d'Azur. C'est pour cette raison qu'il est entièrement classé. Son architecture typiquement médiéval avec son empilement, ses arcades bâties, ses passages voûtées, ses petits escaliers tortueux en calades, vous offriront une succession de surprises et d'occasions d'émerveillement.

La visite de Peillon village débute par la place Arnulf où se situe la fontaine datant de 1800. Cette fontaine a été inscrite au titre des monuments historiques en 1941. A l'entrée du village, vous franchissez le passage de l'ancienne porte d'entrée de la forteresse de Peillon que l'on devine grâce au vestige de chambranle et des donds de fer, juste après le monument aux morts.

Au sommet du village, vous trouverez l'Eglise Paroissiale Saint Sauveur ou Eglise de la Transfiguration. C'est exactement à cet endroit que se dissimulent les vestiges s"un château fortifié. Le donjon carré obtint une nouvelle existence à partir du XIIème siècle sous la forme d'un clocher d'Eglise. Une petite chapelle servie au culte pendant de nombreuses années avant d'être transformée et agrandie d'abord au début du XVIème siècle (1525) puis au XVIIème siècle (1643). Sa façade, de composition classique, fût dressée en 1772 grâce au Prieur François Fulconis. L'intérieur reflète l'influence du baroque rustique : colonnes torsadées en faux marbre et fenêtres en trompe l'oeil. L"oeuvre de 1643 qui surplombe l'autel représente la Tansfiguration, soit l'apparition du Christ dans la gloire de sa divinité à trois de ses apôtres sur le Mont Thabor. La crypte éclairée par une meurtrière a servi jusqu'en 1860 de caveau aux curés de Peillon. L'Eglise comprend deux chapelles où l'on peur voire à gauche un tableau de la "Madone du Rosaire" peint par Dragus en 1639, et à droite un tableau " la mort de Joseph" réalisé en 1722.

Sur la place de la Gleia se trouve l'ancienne école de Peillon qui abrite la fresque de Charles Rocher de Gérigné, peintre peillonnais. Cette fresque "Lux in tenebris" a été réalisée en 1952."

 Nous continuons vers  la chapelle des Pénitents blancs avec un nouveau point de vue du village ; quelle merveille !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous devons reprendre notre chemin pour nous rendre à Saint Martin de Peille,

et admirons à nouveau PEILLON sous un autre angle.

Des carrières et cimenteries (Vicat) font également partie du paysage !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 13 heures, l’heure du déjeuner a sonné…..

Nous nous installons à table pour déguster ce merveilleux repas précédé d’un kir pris dans une bonne ambiance.

Suivront les petits farcis niçois , le gigot d'agneau à la broche, le bavarois et le parfait au chocolat.

 

 

 

 

Avant de partir, une dernière photo de tout le groupe.

Il est 15 heures, 4 kilomètres nous séparent de nos voitures.

 

Petite devinette en fin de parcours

quel temps avons nous eu????

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Jean Bo pour cette excellente et sympathique journée avec un immense plaisir de se retrouver tous ensemble

 

 

Prochaine sortie : 

Jeudi 4 mai 2017  

G1 Départ:7h30 Jean Bo

572-La presqu'ile de St tropez moyen** 16,9 km Dh:228

Du départ de la chapelle Ste Anne jusqu'à la plage de Tahiti parcours somptueux sur le sentier du littoral avec retour par l'intérieur.

Parking : Chapelle St Roch (Ste Anne). Coût du trajet A/R : 21 €

G2 Départ:8h30 Alain

857-2 L'Ascension du Gros Cerveau moyen** 10 km Dh:350

Randonnée sur les hauteurs d'Ollioules avec panorama unique sur le littoral de la Ciotat et la chaîne de la Sainte Beaume.

Parking : Ollioules parcours sportif. Coût du trajet A/R : 70 €

 

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 16:14

Levens - Mont Férion - 646-1 - G1

 

Alain est, ce jour, le guide d’une rando « parité ». Nous connaissons les rando-restau, les rando-patrimoine… Que nous ont-ils encore inventé dans le programme des randonnées du Cercle de Boulouris ?

Sans doute l’obligation du même nombre de randonneuses et de randonneurs. Bravo Alain, tu as réussi le défi et nous sommes bien 10 marcheuses et 10 marcheurs au départ de Levens, sur le parking des Mulières.

A une vingtaine de kilomètres au nord de Nice, Levens culmine sur sa colline calcaire, à 600 m d’altitude, au-dessus de trois bassins versants : « le bassin versant du Paillon (avec le ruisseau de Fouon Blanca, le ruisseau de Gorghe Scura, le ruisseau de Péloubié et le ruisseau de Revesté) ; le bassin versant du Var (avec le Rieu) ; le bassin versant de la Vésubie (avec le ruisseau de Fouon Trebou ou Trebau et le ruisseau de Poulonia.esti , sur l’autre rive de la Vésubie) »

 

Nous avons déjà randonné dans la région et notre parcours nous montrera quelques points d’intérêt déjà connus lors de quelques itinéraires précédents.

 

Alain nous présente la randonnée, courte avec uniquement 14 km de long, mais qualifiée de sportive du fait de ses 800 m de dénivelée. Il nous promet de beaux panoramas sur le Var à gauche et sur le Paillon à droite (nous sommes bien à quelques jours des élections !!!)

Jean-Claude nommé serre file, nous nous mettons en route vers l’est, à 9 heures ; la température est encore fraiche (8°) mais le ciel bleu nous promet du soleil. 

La première partie de la montée, sur une crête accueillante, ne présente pas de difficulté particulière.

 

Des trouées nous permettent de voir au fond la Cime du Cheiron et Gréolières les Neiges , dominant à gauche le Mont Arpasse et, à droite, la Cime.

 

 

Allez, on vous dit tout ... : Claude teste une nouvelle application sur son téléphone. 

 

 

Zoomé, la Cime (841m), au dessus de Bonson  est bien visible.

 

 

C'est le premier effeuillage, près d’un pin quelque peu tordu.

 

 

 

 

 

 

La sente s'élargie et monte au travers la forêt (alt. 800m).

Après un petit replat le sentier regrimpe plus fortement vers Balma de Caïssou (1 100m).

Nous avons, au sud, une vue panoramique sur la côte  et, tout au fond dans la brume, sur l'Esterel.

Nous croisons la piste forestière Christian Dalaballe, ouverte le 31 août 1988, que nous allons emprunter, à gauche, pour aller jusqu’au Col du Dragon
(1 109m).

Quelques traces de la neige tombée hier restent présentes.

 

 

 

 

 

Nous pouvons voir le Sanctuaire de la Madonne d'Utelle.

Nous quittons cette piste confortable pour prendre, à droite un sentier raide, très raide même, et caillouteux et qui va serpenter en forêt.

Nous retrouvons la piste et avons, au niveau de son lacet sommital (1380 m) une très belle vue. Nous découvrons vers la gauche un beau panorama sur la cime de Roccassierra et au fond les balcons du Gélas.

 

 

Sur la droite, la vue plonge sur la vallée du Paillon.

 

Nous faisons la photo de groupe.

 

 

Gagner la cime du Férion (1 412m) n’est plus qu’un jeu d’enfant par ce sentier qui traverse à nouveau la forêt, essentiellement de grands pins (Sylvestres et d’Autriche selon les connaisseurs)

La tour de guet est imposante, mais il est vrai que dominant toute la région, ce point d’observation des départs de feu sur tous les sommets alentour, est stratégique.

 

 

La vue sur la côte porte jusqu'à Sainte Marguerite.

 

 

Maintenant nous allons commencer la descente en adret : nous suivons une trace plein sud. La vue sur le village de Coaraze, perché sur son piton gréseux, est superbe.

 

 

Nous atteignons, environ un kilomètre plus bas une clairière abritant la chapelle Saint Michel des Cèdres, inaugurée le 29 septembre 1938, avec son toit en béton. Les grands cèdres que nous pouvons observer ont été plantés en 1860.

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous installons pour déjeuner. Beatrice et Jean Pierre ont porté le rosé. Au moment du café, les galettes de Gérard nous manquent, mais nous compensons par les fruits secs et le gingembre.

Après cette grande pause nous reprenons le sentier caillouteux qui descend le long la ligne de crête, plein sud.

Nous atteignons la baisse de Bendéjun ou Col de Rosa (916m) puis prenons à droite le chemin qui descend régulièrement vers le Col de Travail (760m).

La plate-forme, sur laquelle les hélicoptères peuvent se poser, nous accueille pour une nouvelle photo de groupe.

 

Au Col de Travail, nous avons une très belle vue sur le Mont Vial.

 

 

Un peu plus bas, Levens est en vue !

 

Nous traversons le Péloubié et regagnons rapidement nos voitures.

 

Nous prenons le pot de l’amitié dans le vieux village perché de Levens, que nous rejoignons en …. ascenceur.

 

 

Merci à Alain pour avoir mené cette très belle randonnée, qui permet de découvrir de magnifiques panoramas.

Merci aux photographes, Alain, Brigitte et Claude.

 

La semaine prochaine, jeudi 27 avril :

Rando restau (COTTON à Saint Martin de Peille)

G1: Départ : 7h - Jean Bo. - 540 – Le Tour de la Pointe de Louquière
Moyen ** : 11 km - Dh 530m
Parking : Bompin sur la D53 entre St Martin de Peille et Peille

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