Le Pic de la Gardiette-G2
Toujours très accueillant le parking du cimetière de Bagnols-en-Forêt ! C'est là que les 28 du G2, menés par Jean Bo se préparent à partir à l'assaut du Pic de la Gardiette, 376 m !
Devant un bel arbre de Judée en fleurs, Jean, chemise assortie au décor, nous présente sa randonnée du jour, 9, 25 km et 300 m de dénivelée. L'escalade au pic sera facultative.
Beau temps, bonne météo, rando facile et promesse d'un très beau panorama : vive la retraite !!!
Et c'est parti, direction col du Coucou que nous atteignons assez rapidement et où Jean Bo nous proposera la première pause pour nous réconforter avec une banane…ou tout autre aliment selon le choix de chacun.
Certains seraient tentés d'aller admirer la carrière de meules un peu plus haut mais ce n'est pas au programme du jour.
Un autre groupe se présente, le secteur est très fréquenté ce matin; il vient des Alpes maritimes et nous lui laissons la place pour commencer une descente qui selon notre guide est très ravinée et mérite toute notre concentration.
Effectivement, il faut y progresser avec beaucoup de prudence car la pente est raide et très dégradée par les pluies. Mais assez vite nous retrouvons une bonne piste
que tout le monde apprécie : sol plat (nous suivons une courbe de niveau), confortable aux pieds et au milieu de bruyères arborescentes de plus de 3 m de haut. Inconvénient, file indienne et donc silence dans les rangs. La forêt est très belle et les pins suffisamment espacés pour nous permettre d'admirer le Rocher de Roquebrune.
Puis le sentier remonte un peu avec un passage en dévers qui va ralentir le groupe.
Mais ce petit décalage vers la gauche est le nouveau tracé qui permet d'éviter une zone très difficile qui nous a fait beaucoup souffrir il y a quelques années. Nous sommes sur le fameux GR51, Balcon de la Méditerranée, et nous l'apercevons notre mer, lorsque la végétation devient plus claire.
Mais un autre paysage apparaît, la décharge de Bagnols. Il y a quelques années, on se bouchait le nez en passant par là et nous étions assourdis par les cris des goélands venant chercher leur pitance.
Mais maintenant elle est à l'arrêt et la verdure a bien commencé à recouvrir cette fausse colline.
Et nous débouchons à côté du château d'eau. C'est là que nous pique-niquerons après l'ascension au pic de la Gardiette. Jean-Marie a découvert des crosses de fougères, comestibles et très bonnes à cuisiner, selon lui, a condition qu'elles soient jeunes et, en démonstration, il en grignote une.
Un groupe réduit, 19 en tout, accompagnera Jean qui a prévenu, "ceux qui voudront s'arrêter en cours de route pourront attendre le retour du groupe".
La montée est d'abord facile sur une bonne piste puis il faut se faufiler entre les arbres et les rochers en s'aidant parfois des mains. Notre guide se prendrait-il pour Obelix ? Non, il n'a pas encore assez de ventre.
Les rochers, bien éclairés ont des couleurs éclatantes et des formes déchiquetées.
Encore un effort et nous nous retrouvons tous serrés au sommet. Jean Bo arrivera à mettre sur la même image les 14 marcheurs qui l'ont accompagnés. Bravo ! Marie-France est cachée derrière Henri, dommage car avec Nicole, nos deux courageuses compagnes, elle aurait bien mérité de figurer sur la photo.
Point de vue à 400 grades : on voit même l'observatoire de Caussols mais le Mercantour enneigé est un peu dans la brume.
En redescendant, nous ferons une photo du groupe des 19 courageuses et courageux, puis nous retrouvons le reste de la troupe pour le déjeuner.
Deux groupes se sont formés ce qui ne facilite pas les échanges de boissons diverses.
La découverte d'une jeune fleur pose problème malgré la présence des meilleurs spécialistes (attention à la grosse tête ! Ndlr). Identifiée à priori comme Ornithogale, elle deviendra anonyme après examen de sa petite sœur un peu plus loin. Et il faudra le recours à la bibliographie pour la baptiser Céphalanthère à feuille étroite. Plus de chance avec cette polygale de Nice.
Généreusement Jean Bo accordera 1 heure aux joueurs de cartes. Pendant ce temps les spécialistes de la sieste profitent du soleil.
Mais comme les quatre "tapeurs de cartons" sont debout depuis ¾ d'heure et… devant l'impatience des autres marcheurs, ils abandonnerons la partie.
Le groupe se remet donc en route sur la large piste du Petit Roc où le papotage marchera fort.
Beau point de vue sur Bagnols.
Retour au cimetière et départ pour le pot à Bagnols. Là c'est toujours la même galère pour stationner mais c'est dans une joyeuse ambiance que se terminera la journée.
Merci Jean, ce fut une belle découverte pour la plupart d'entre nous et un bon souvenir pour les anciens.
Les photos sont de Jean Bo et Jean-Marie.
La semaine prochaine,
G2 | Départ :8h30 | Jean-Marie | 851-Lac des Escarcets | Facile | 11,1 km | Dh : 100m | |
Une des zones humides les plus caractéristiques du Var ; randonnée facile sur bons chemins à la découverte des premiers iris nains. | |||||||
Parking : La Cannet des Maures-Lac des Escarcets | Cout du trajet A/R : 34€ |