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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 09:33

 

Roquebrune sur Argens – Pas de l’Eouvé – 804/G2 – jeudi 23 novembre 2017.

Nous voilà 26 randonneurs pour cette randonnée dans les Maures proposée par Jean-Marie de 12 kms et environ 200 mètres de dénivelé (280 en définitive).

 

 

ll fait beau et le terrain est sec ce qui n’était pas le cas de la précédente édition en janvier 2010, randonnée alors conduite par Roland.

Le lac Fournel, retenue collinaire, à proximité du parking de départ est peu rempli, sécheresse oblige.

Jean-Marie nous dit : «  le secteur est très prisé par les cyclistes car le circuit est emprunté lors du Roc d’Azur. Nous risquons de rencontrer un certain nombre de vélos durant la balade aussi faudra-t-il faire attention » (en réalité un seul en cours de route).

Nous accueillons chaleureusement Françoise nouvelle inscrite au club qui a déjà marché lundi.

 

Jean-Marie nous propose si nous le souhaitons de nous rendre au domaine des Planes pour une dégustation en fin de randonnée. La décision sera prise au moment du repas.

 

Le début de la rando se fait principalement sur des chemins montant plus ou moins, craquelés par la sècheresse.

Pas d’eau dans le ruisseau, les gués sont à sec et la végétation est par endroit grillée.

Les mimosas tout comme les arbousier ont souffert .Les fruits ont séché avant de murir ou sont très petits.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néanmoins quelques arbustes ont des fruits (myrte, pistachier ou autre?...)

 

Nous nous arrêtons quelques instants devant les ruines de la Ginestoue, pour un 1er effeuillage, puis un peu plus loin pour la pause banane.

Face à nous se dresse l’Estérel et au loin dans la brume et les nuages nous entre-apercevons les sommets enneigés du Mercantour (non visibles sur la photo).

Nous repartons tout d’abord sur une piste large et plate puis abordons à la queue leu-leu un petit passage sur grosses pierres en longeant le ruisseau qui brille par moments sous les reflets du soleil.

Chacun veille où il met ses pieds.

Arrivés au Pas de l’Eouvé (chêne vert en provençal), Jean-Marie au pied d’un chêne nous lit les explications données par Roland concernant le liège:

" Le liège, utilisé essentiellement pour la fabrication des bouchons est récolté au Portugal (50%), en Espagne (20%), en Sardaigne, Afrique du Nord et un petit peu en France. C'est l'écorce du chêne liège qui en est la source. La première écorce, dite mâle, récoltée après 15 ans, (de mauvaise qualité n'est pas utilisée). L'opération effectuée pour retirer l'écorce est appelée démasclage. Elle se pratique sur le tronc ou sur les très grosses branches. Le liège est retiré sur 1 m environ. 15 à 20 ans après, on récolte la seconde écorce, dite femelle qui sera utilisée pour les bouchons. Commence alors une longue série de traitements, le 1er , à l'eau bouillante pendant une heure permet de détruire tous les insectes contenus dans la matière. Après l'égouttage, le liège est séché pendant 6 mois, à l'abri de la lumière en hygrométrie contrôlée. Les futurs bouchons sont alors taillés en différentes épaisseurs de 36  à 46 mm. Puis les bouchons sont classés en 7 catégories selon la qualité : de 1/3, bons, jusqu'à 5/7, médiocres. Un traitement au dioxyde de carbone permet d'éviter les goûts de bouchon. Enfin les bouchons sont imprimés et lustrés pour les rendre plus glissants. »

La montée se poursuit tranquillement jusqu’au point culminant de la randonnée (178 m)

où nous nous arrêtons pour le pique-nique, alignés sur un semblant de muret ou regroupés au soleil. Dans notre dos, la Bouverie et le début de l’Estérel.

Quelle abondance aujourd’hui : apéritifs et vins divers, amuse-gueules, cake et papillotes (Noël approche)… aussi à la majorité pas de dégustation en fin de balade.

Avant de repartir nous faisons la photo de groupe. Pour une fois le groupe est au complet bien que la 26ème personne (photographe volontaire) ne soit représentée que par son ombre.

Nous amorçons la descente.

Nous nous approchons de qui est noté comme un petit lac sur la carte, espace retourné par endroits vraisemblablement par les sangliers venus chercher un peu de fraîcheur, puis passons devant les ruines de la Bastide Martin.

Le chemin devient un moment plus caillouteux et raviné puis plus étroit.

Nous découvrons les restes d’une construction en arc de cercle inachevée avec les vestiges de sanitaires (lavabos et WC cassés, ballon d’eau…) avec présence de regards tout au long de la fin de la descente. " Le service urbanisme de la commune consulté ne voit pas où celle-ci est située et de quoi il s'agit. Il faudrait aller sur place avec les relevés exacts pour voir sur le cadastre."

Encore un petit effort

et voilà nous rejoignons la départementale. Prudents les uns derrière les autres nous faisons la dernière centaine de mètres avant de regagner le parking de départ.

Les randonneurs du G1 partis du même endroit sont déjà repartis. Une paire de bâtons laissée contre un arbre sera récupérée par Jean-Marie qui après un coup de fil a su à qui ils appartenaient. Chut!

A défaut de dégustation, nous allons partager le verre de l’amitié sur la place de mairie à Roquebrune.

La photographe est désolée mais elle a « oublié » de faire des photos.

Merci Jean-Marie pour cette agréable randonnée automnale et ensoleillée.

Les photos sont de Rolande

Prochaine randonnée G2 : Jeudi 30 novembre 2017 à Sillans-La Cascade avec Rolande– départ 8 heures.

10 kms – 180 m. de dénivelé – moyen * - coût du trajet 37 €

Parking : face aux remparts – Sillans la Cascade.

A 12h30 nous retrouverons le G1 au restaurant le Grand Chêne pour le déjeuner.

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 22:13

2017/11/17 – N° 830 – Les Veissières – Mont Vinaigre – G1

Anne-Marie a répondu instantanément à un changement de programme inopiné et nous propose en remplacement une randonnée, en partie inédite, dans l’Estérel.

 Elle nous explique que « nous emprunterons un premier sentier pas forcément évident…mais ça ne dure pas longtemps et, après la stèle de l’aire de l’Olivier un second sentier exotique…. »  Mystère, mystère !!!
Anne-Marie nous promet aussi la visite d’une grotte et nous annonce que divers bancs seront à notre disposition sur notre parcours, de 17,4 km et 600m de dénivelée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22 randonneurs accompagnent notre animatrice en cette belle journée ensoleillée d’automne, même si la température matinale est un peu fraîche.

Le groupe joyeux et bavard prend la direction du carrefour Castelli. Nous pouvons observer au loin le pic de l’Ours.

 

Rapidement le Bonnet du Capelan (étymologie : curé) apparait au NW, sous son beau profil, le rendant ainsi identifiable. Il s’agit en fait  "d’un oppidum, presque inaccessible de tous côtés,  sauf au Nord où l'on trouve, ainsi qu'au Nord-Ouest des murs de protections. Sur le plateau qui forme le sommet (216m) des vestiges de constructions restent visibles et des restes de poteries ont été retrouvées".

Anne-Marie est tentée par son ascension future; nous aussi, car le panorama doit être joli du haut de cet ancien volcan. En effet rappelons que le massif de l’Estérel est issu d’une activité volcanique qui va débuter à la fin de l‘ère primaire, il y a 290 millions d'années et qui va durer 30 millions d’années, expliquant des remontées de lave par des fissures puis par de très nombreux volcans, qui s’écoulent et forment des « nappes » successives de  rhyolite, roche effusive très riche en silice et dont la couleur  rouge orangé est due à la présence d’hématite (oxyde de fer).

Une seconde phase d’activité volcanique, correspondant au cycle alpin, a lieu à l’ère tertiaire (Oligocène), il y a environ 30 millions d’années et donne naissance au « porphyre bleu » ou estérellite visible vers Agay et au cap Dramont et encore exploitée à la carrière des grands Caous et dont Jean-Louis nous a longuement parlé lors d’une récente randonnée.

Le Bonnet du Capelan, tout comme le Mont Vinaigre, sont des volcans qui ont eu une phase d’activité de type explosif strombolien. "Le Bonnet du Capelan va subir à l'ère secondaire (Mésozoïque), il y a 150 millions d'années, une forte érosion. La pluie et le vent vont continuer leur action et détruire les bords du dôme volcanique : va apparaître alors un neck volcanique, qui correspond à  la cheminée du volcan, fermée par les roches magmatiques de la phase terminale, pétrifiées. De par sa physionomie, avec ses parois abruptes, le Bonnet du Capelan  a été un atout utilisé par  les peuples celto-ligures qui vont  y édifier un oppidum."

Au carrefour Castelli, Anne-Marie nous indique que nous aurons deux possibilités de retour : la première par les lacs, mais la sécheresse a abaissé fortement leur niveau d’eau, mettant en péril les tortues et les carpes et, la seconde par la base du Capelan. Dans cette dernière hypothèse, nous arriverons par ce sentier.

Nous poursuivons dans le vallon de la Cabre, petit ru  que nous franchissons grâce à un pont : les pluies de la semaine dernière expliquent sans doute la présence d'un peu d’eau dans les marmites.

Nous quittons rapidement la piste Castelli pour nous diriger plein Nord vers le carrefour de Colle Noire.

A la maison forestière des Malavalettes, nous quittons la piste pour emprunter une petite sente qui doit nous mener au sommet du même nom.

Nous serpentons, au départ, dans les Eucalyptus. "Leurs feuilles, bleutées, ont une curieuse caractéristique : sur les jeunes arbres, elles sont opposées, sessiles, ovales et glauques, et quand l'arbre grandit, elles deviennent alternes, pétiolées, très allongées, parfois un peu courbées comme des lames de faux, et d'un vert luisant. Les deux types de feuillage cohabitent dans les mêmes forêts, donnant l'impression qu'elles sont constituées d'arbres différents."

Puis ce premier petit sentier « confidentiel » progresse parmi les pins et les bruyères en fleurs et présente quelques passages délicats.

Le chemin nous offre de belles vues tant sur Saint Raphael et sa baie que sur le Mont Vinaigre.

Il est 10 heures et nous atteignons le sommet des Malavalettes (370m).

La pause banane est la bienvenue. Mais pas de fatigue en vue : le banc n’est utilisé que pour recevoir nos sacs .

Nous repartons et quelques centaines de mètres après le col de l’aire de l’Olivier,  au-dessus de la piste nous atteignons la grotte que nous pensons être celle de l’Olivier, selon une fiche que la blogueuse a donnée à Anne-Marie, et qui explicite les  fouilles archéologiques menée en 1983. "Grotte sépulcrale chalcolithique réoccupée au Haut moyen-age. Peintures chalcolithiques sur la paroi Est du porche. Sous ce panneau, la fouille a mis à jour un squelette humain en position contracté, brûlé sur place".

Nous cherchons en vain les peintures à l’intérieur de la grotte. Vous pourrez les voir en cliquant sur le lien : http://pons.robert.free.fr/DolmensMenhirs/Les%20Grottes%20et%20Abris/Grotte%20Olivier/Grotte1.html

S’il est certain que  nous avons bien visité une baume, ce n’est pas l’ une des 4 grottes de l’Olivier répertoriées dans « le fichier des cavités du var », et encore moins La Grotte de  l’Olivier 1, même si ses peintures ont disparu sous l’effet de l’érosion. Nous sommes très légèrement trop à l'est.


Les choses sérieuses reprennent et nous repartons pour l’ascension du Mont Vinaigre (616 m selon la carte) par le sentier « exotique » annoncé, au travers la garrigue ou la caillasse.

Quand nous atteignons la plateforme sommitale nous sommes récompensés par de très belles vues sur le Mercantour enneigé, sur la baie de Cannes et les Iles de Lerens.

 

La photo du groupe est prise, mais derrière qui Babette se cache-t-elle?

Nous redescendons pour prendre une position abritée, favorable à notre pause repas.

 

Après une petite heure de pause, nous continuons à descendre par le sentier des balcons du Mont Vinaigre et atteignons la Maison Forestière du Malpey.

 

 

 

 

Nous empruntons la route d’Italie, puis la piste du Porfait.  Nous laissons le Mont Aigre à notre droite pour poursuivre par un sentier à gauche vers le carrefour de  Roche Noire (250m).

Nous abandonnons le retour par les étangs et préférons poursuivre vers le Col de l’Essayadou (170m).

Le Bonnet du Capelan  est-il moins joli de ce côté?.

Mais la vue sur le Cap Roux, le Pilon et le Saint Pilon nous ravit à nouveau en fin de randonnée.

Une dernière pause avant de rejoindre nos voitures.

 

Anne-Marie a même organisé le pot de l’amitié, avec du cidre bien frais accompagné d'une brioche et de petits gâteaux.

Merci Anne-Marie pour cette superbe randonnée et cette très agréable journée.

Les photographies sont de Brigitte et de Claude C.

La semaine prochaine : Jeudi 23 novembre 2017

G1 Départ : 8 H Anne-Marie 874-Roquebrune-Tout sur la Flûte moyen*** - 16 km Dh : 760

Randonnée inédite pour découvrir le Massif de la Flûte sur ses faces sud et est ; magnifiques points de vue sur le massif des Maures et la baie de Fréjus

Parking : Roquebrune -Le Fournel-43.397436 6.673774 

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 21:12

2017-11-16-875-Bellebarbe-Pic d'Aurelle pr les ravins-G2

Aujourd'hui c'est Alain qui accompagne le G2 sur un nouveau tracé avec le Pic d'Aurelle comme objectif. 22 randonneurs au départ, comme le G1, 21 à l'arrivée…mais n'anticipons pas. Beau temps frais mais très bonne météo pour la journée.

Alain présente sa randonnée, 12.5 km et 270 m de dénivelée.

Des chemins caillouteux, normal c'est l'Estérel ! Quatre grands ravins seront empruntés : le ravin du Grenouillet, le ravin des Lentisques, le ravin de l'Ubac de l'Escale, le ravin du Mal Infernet.

Nous voici partis sous ce beau soleil d'automne sur la large piste du Grenouillet jusqu'au gué. Le ruisseau est complètement sec.

Tout de suite nous changeons de direction pour prendre un sentier qui contourne le Rocher du Gravier.

Jolie perspective sur le ravin que nous venons de quitter. Le chemin est étroit, plus question de marcher de front ce qui va limiter les bavardages, encore que...

Mais où cours donc notre blogueur, ce n'est pas encore l'heure de se mettre au clavier;

Alain propose un arrêt pour la pause banane, au soleil. Profitons-en pour alléger nos tenues car le soleil donne bien.

En face de nous voilà le Pic d'Aurelle, encore bien loin et bien haut… au zoom !

Alain comme d'habitude renseigne le groupe sur les particularités géographiques du parcours: "Là, le ravin du Saint Pilon…Là le ravin de la Sainte Baume " et comme le

groupe est dispersé sur le chemin, il revient sur ses pas puis en courant il rattrape la tête. Quel animateur !

La pente qui était légère jusque là s'accentue lorsque nous débouchons sur la route du col Notre-Dame.

"Puisque vous avez bien marché jusque là, je vais vous proposer une partie un peu plus dure sur environ un kilomètre" nous dit Alain.

Ce n'est pas un problème pour les vaillants marcheurs du G2. Lorsque nous sortons d'une forêt de bruyères

arborescentes plus hautes que nous, enfin une touche colorée, le premier sumac de la journée et il n'y en aura que deux alors que la semaine dernière ils avaient été le fil rouge de la journée.

Et récompense suprême, nous débouchons sur un croisement de chemin avec des vues extraordinaires. A gauche, le Pic de l'Ours, à droite le Pic d'Aurelle et au

milieu…la baie de Cannes, la presqu'ile d'Antibes et les Iles de Lérins avec tout au fond le Mercantour enneigé.

Quel spectacle !!! Tous les appareils photos et  téléphones sont en activité.

Mais n'oublions pas l'objectif, nous devons monter au Pic d'Aurelle et ce sera un gros morceau à avaler. Pourtant tout le groupe y parvient mais il y souffle un très fort vent qui limitera notre séjour sur cette plateforme qui surplombe des à-pics impressionnants.

Alain aurait bien voulu faire notre pique-nique près du sommet mais le vent et l'ombre le conduisent, avec les sollicitations des randonneurs, à opter pour un repli sur le col des Lentisques.

Mais tout à coup un cri en tête du groupe. Alors que nous avions pratiquement fini la descente, une de nos amies vient de chuter brutalement. Elle souffre du coude et d'un genou. Il ne semble pas y avoir de fractures, elle peut marcher mais souffre lorsqu'elle doit prendre appui sur sa jambe. Heureusement le col n'est pas trop loin.

De là, elle appelle son conjoint qui viendra la rechercher car elle ne se sent pas capable de terminer la rando.

Par petits paquets, car la descente a été rude, tout le monde se rassemble au col et s'installe pour le pique-nique.

Comme d'habitude au G2 ce sera fastueux en boissons et divers accompagnements mais motus, il ne faut pas faire de jaloux.

Attention, la rando n'est pas finie et ces deux-là ne nous guideront peut-être pas à bon port. Ce n'était que du Morgon !

Notre animateur nous fait une petite démonstration de force en arrachant un chêne-liège ! Que les amoureux de la nature se rassurent, il était mort et risquait de tomber sur la tête de quelqu'un.

Photo de groupe avant le départ puis direction le ravin de l'Ubac de l'Escale.

Attention, il va faire plus frais car nous passons à l'ombre.

A ce moment, Alain se rappelle qu'il a oublié de nous parler de l'origine du nom du Pic d'Aurelle aussi nous arrête t'il pour nous faire un petit topo.

"Le nom même de " Pic d'Aurelle" nous rappelle que le tronçon côtier de la voie romaine dite "aurélienne" passe juste en-dessous. La Via Aurelia ou voie Aurélienne est le nom donné à la grande voie romaine de la côte méditerranéenne de l’Italie romaine et de l’ancienne Gaule. La Via Aurelia, qui avait été construite par tronçons à partir de 241 avant Jésus Christ et qui reliait Rome à Vintimille, est alors prolongée, sous l’Empereur Auguste, entre 27 avant Jésus-Christ et 17 après Jésus-Christ, par la Via Augusta.

Celle-ci traverse d’est en ouest ce qui est aujourd’hui le département du Var.Elle rejoint à la chapelle Saint Gabriel, près de Tarascon, la Via Agrippa qui venait de Lyon et la Via Domitia qui filait jusqu’en Espagne.

Cette Via Augusta fut rénovée au IIIème siècle par l’Empereur Aurélien. C’est pourquoi elle est passée abusivement à la postérité sous le nom de « Via Aurelia » alors qu'elle aurait du s'appeler "Augusta"

De Rome à Arles, la Via Aurelia parcourait près de 1000 km et constituait l'un des axes les plus important de l'Empire Romain.La Via Aurelia avait une largeur moyenne de 5m environ. En rase campagne la route était revêtue d'un mélange de sable et de gravier concassé, ou de galets soigneusement compactés, et elle était pavée de dalles en pierre dans la traversée des villes, des villages et dans les rampes (calades).

La Via Aurelia suit un axe assez facilement repérable sur une carte routière.
Les routes actuelles, comme c’est souvent le cas, se superposent ou passent à proximité du tracé antique. C’est le cas de la Grande Corniche aux abords de la Côte d'Azur et surtout de l’ancienne RN 7 jusqu’à Salon de Provence.

Cependant, la Via Aurelia prenait parfois des chemins parallèles encore bien matérialisés actuellement.De nombreux vestiges, notamment des bornes miliaires particulièrement nombreuses le long de la Voie, jalonnent son itinéraire et permettent de bien le délimiter."

Nous poursuivons notre descente et lorsque le groupe s'arrête,  on se demande quel est l'objet de ce regroupement.

C'est ce magnifique paysage qui a provoqué cet arrêt. Et effectivement c'est très beau avec cette lumière très particulière d'un après-midi d'automne.

 

Alain nous signale que de l'autre côté de cette crête, un chemin pratiquement parallèle à celui-ci mène à la grotte de l'Utel (salut Mikaël). Un peu plus loin en cette période de sécheresse, nous découvrons de l'eau dans l'Esterel Une petite source alimente une très jolie "piscine" dans un décor de fougères rousses.

La descente est terminée et nous rattrapons le célèbre Vallon du Mal Infernet.

Vu l'heure, Alain propose de faire un tour jusqu'au col Aubert. Mais les participants ne semblent pas très chauds et nous prendrons cette proposition pour une boutade de notre guide.

Il reste environ 2.8 km que nous parcourrons tranquillement sur cette bonne piste plate qui a été sérieusement élargie : un vrai boulevard. Petit arrêt sur le gué et nous repartons pour le dernier kilomètre.

Nous finirons la rando au café d'Agay comme d'habitude.

Merci Alain, que de beaux paysages tu nous a permis d'admirer.

Les photos étaient d'Alain, Jean-Marie et Rolande.Merci à tous les trois.

Encore une photo, pour le plaisir

La semaine prochaine, jeudi 23 novembre, 9 h, Roquebrune- Le Pas de l'Eouvé- avec Jean-Marie-moyen**-12 km-dh 300m-parking Lac du Fournel-N43.39632 E6.67222-9€- Repas sorti du sac.

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