Roquebrune sur Argens – Pas de l’Eouvé – 804/G2 – jeudi 23 novembre 2017.
Nous voilà 26 randonneurs pour cette randonnée dans les Maures proposée par Jean-Marie de 12 kms et environ 200 mètres de dénivelé (280 en définitive).
ll fait beau et le terrain est sec ce qui n’était pas le cas de la précédente édition en janvier 2010, randonnée alors conduite par Roland.
Le lac Fournel, retenue collinaire, à proximité du parking de départ est peu rempli, sécheresse oblige.
Jean-Marie nous dit : « le secteur est très prisé par les cyclistes car le circuit est emprunté lors du Roc d’Azur. Nous risquons de rencontrer un certain nombre de vélos durant la balade aussi faudra-t-il faire attention » (en réalité un seul en cours de route).
Nous accueillons chaleureusement Françoise nouvelle inscrite au club qui a déjà marché lundi.
Jean-Marie nous propose si nous le souhaitons de nous rendre au domaine des Planes pour une dégustation en fin de randonnée. La décision sera prise au moment du repas.
Le début de la rando se fait principalement sur des chemins montant plus ou moins, craquelés par la sècheresse.
Pas d’eau dans le ruisseau, les gués sont à sec et la végétation est par endroit grillée.
Les mimosas tout comme les arbousier ont souffert .Les fruits ont séché avant de murir ou sont très petits.
Néanmoins quelques arbustes ont des fruits (myrte, pistachier ou autre?...)
Nous nous arrêtons quelques instants devant les ruines de la Ginestoue, pour un 1er effeuillage, puis un peu plus loin pour la pause banane.
Face à nous se dresse l’Estérel et au loin dans la brume et les nuages nous entre-apercevons les sommets enneigés du Mercantour (non visibles sur la photo).
Nous repartons tout d’abord sur une piste large et plate puis abordons à la queue leu-leu un petit passage sur grosses pierres en longeant le ruisseau qui brille par moments sous les reflets du soleil.
Chacun veille où il met ses pieds.
Arrivés au Pas de l’Eouvé (chêne vert en provençal), Jean-Marie au pied d’un chêne nous lit les explications données par Roland concernant le liège:
" Le liège, utilisé essentiellement pour la fabrication des bouchons est récolté au Portugal (50%), en Espagne (20%), en Sardaigne, Afrique du Nord et un petit peu en France. C'est l'écorce du chêne liège qui en est la source. La première écorce, dite mâle, récoltée après 15 ans, (de mauvaise qualité n'est pas utilisée). L'opération effectuée pour retirer l'écorce est appelée démasclage. Elle se pratique sur le tronc ou sur les très grosses branches. Le liège est retiré sur 1 m environ. 15 à 20 ans après, on récolte la seconde écorce, dite femelle qui sera utilisée pour les bouchons. Commence alors une longue série de traitements, le 1er , à l'eau bouillante pendant une heure permet de détruire tous les insectes contenus dans la matière. Après l'égouttage, le liège est séché pendant 6 mois, à l'abri de la lumière en hygrométrie contrôlée. Les futurs bouchons sont alors taillés en différentes épaisseurs de 36 à 46 mm. Puis les bouchons sont classés en 7 catégories selon la qualité : de 1/3, bons, jusqu'à 5/7, médiocres. Un traitement au dioxyde de carbone permet d'éviter les goûts de bouchon. Enfin les bouchons sont imprimés et lustrés pour les rendre plus glissants. »
La montée se poursuit tranquillement jusqu’au point culminant de la randonnée (178 m)
où nous nous arrêtons pour le pique-nique, alignés sur un semblant de muret ou regroupés au soleil. Dans notre dos, la Bouverie et le début de l’Estérel.
Quelle abondance aujourd’hui : apéritifs et vins divers, amuse-gueules, cake et papillotes (Noël approche)… aussi à la majorité pas de dégustation en fin de balade.
Avant de repartir nous faisons la photo de groupe. Pour une fois le groupe est au complet bien que la 26ème personne (photographe volontaire) ne soit représentée que par son ombre.
Nous amorçons la descente.
Nous nous approchons de qui est noté comme un petit lac sur la carte, espace retourné par endroits vraisemblablement par les sangliers venus chercher un peu de fraîcheur, puis passons devant les ruines de la Bastide Martin.
Le chemin devient un moment plus caillouteux et raviné puis plus étroit.
Nous découvrons les restes d’une construction en arc de cercle inachevée avec les vestiges de sanitaires (lavabos et WC cassés, ballon d’eau…) avec présence de regards tout au long de la fin de la descente. " Le service urbanisme de la commune consulté ne voit pas où celle-ci est située et de quoi il s'agit. Il faudrait aller sur place avec les relevés exacts pour voir sur le cadastre."
Encore un petit effort
et voilà nous rejoignons la départementale. Prudents les uns derrière les autres nous faisons la dernière centaine de mètres avant de regagner le parking de départ.
Les randonneurs du G1 partis du même endroit sont déjà repartis. Une paire de bâtons laissée contre un arbre sera récupérée par Jean-Marie qui après un coup de fil a su à qui ils appartenaient. Chut!
A défaut de dégustation, nous allons partager le verre de l’amitié sur la place de mairie à Roquebrune.
La photographe est désolée mais elle a « oublié » de faire des photos.
Merci Jean-Marie pour cette agréable randonnée automnale et ensoleillée.
Les photos sont de Rolande
Prochaine randonnée G2 : Jeudi 30 novembre 2017 à Sillans-La Cascade avec Rolande– départ 8 heures.
10 kms – 180 m. de dénivelé – moyen * - coût du trajet 37 €
Parking : face aux remparts – Sillans la Cascade.
A 12h30 nous retrouverons le G1 au restaurant le Grand Chêne pour le déjeuner.