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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 08:50

Fondurane – Le Haut Serminier - n°553 - G2 - jeudi 13 septembre 2018

 

Pour cette 2ème randonnée de la saison nous sommes 30 à nous retrouver, dont une grande majorité de G1 pour cette randonnée proposée par Jack. Nous accueillons 3 nouveaux, Marc, Bernard et Robert qui lui marchait le lundi l’an dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«  La randonnée de 14.4 kms et 410 m. de dénivelé ne pose aucune difficulté si ce n’est une longue montée de 2 kms à partir du 2ème km. ». La randonnée sera en définitive de 16.8 kms et 480 m. de dénivelé. Vous aurez les explications plus tard.

Avant de partir Jean-Marie nous donne une petite information. « Vous avez le bonjour de Mickaël. Si certains un jour se rendent en Bretagne et passent par Guérande, vous pourrez découvrir dans l’église une statue qu’il a réalisé en sel durci. Mickaël a trouvé une nouvelle occupation. »

Avant de partir Jack nous donne quelques explications sur la réserve biologique de Fondurane que nous allons longer au départ.

 « Classée en Arrêté de Protection de Biotope, depuis 1988, par le Préfet du Var, pour garantir la conservation des milieux naturels, la réserve biologique de Fondurane accueille une faune et une flore riches et variées, qu'il convient de préserver.

La diversité des roches mères (calcaire et solice) et les activités ancestrales ont conditionné la mosaïque des milieux. La réserve concentre ainsi de nombreuses espèces végétales tantôt de milieux ouverts, tantôt de milieux forestiers. Au fur et à mesure, une végétation sensible à l'eau (peupliers, saules, roselière…) s'est implantée près des berges du Lac.

Au-delà de la limite supérieure de l'eau, les formations végétales n'ont pas varié et nous pouvons observer des formations forestières originales (charmaies, suberaies, pinèdes…) qui concentrent des espèces remarquables. Mais la spécificité du site est largement portée par le chêne Quercus crenata.C’est un hybride du chêne-liège et du chêne chevelu (on l'appelle d'ailleurs aussi le "faux chêne"). Découvert grâce à un recensement effectué lors de la mise en eau du barrage de Saint-Cassien, sa forme est très élancée et son écorce en liège très épaisse. Son nom "Crenata" lui vient de la forme de la forme de ses feuilles, dentelée. Très rare, il ne se maintient que dans les endroits où le climat local est favorable. Il affectionne les sols profonds, argileux ou sablonneux, pauvres en calcaire actif, toujours humides et légèrement acides. Les bois frais de la réserve de Fondurane en font un lieu parfait pour le développement de cet espèce, et représente la plus belle forêt française accueillant des chênes de ce type.

Vous découvrirez en toute saison de nombreuses espèces d'oiseaux (185 recensées en 2012), parmi les plus menacées de France : Blongios nain, Bihoreau gris, Héron pourpré, Chevalier guignette, Busard des roseaux, Sarcelle d'hiver, et autres oiseaux migrateurs…
Fondurane est aussi un site archéologique de grande importance, puisque l'aqueduc romain qui alimentait en eau, la ville de Fréjus, traverse la réserve ; les vestiges d'un moulin du XVIIIème siècle sont encore visibles. » . extrait de Estérel Côte d’azur.

Patrick et Patrice seront nos serre-file. Nous traversons le pont, le niveau du lac est bien bas.

A un croisement faut-il aller à droite ou à gauche. A droite, mais au bout de 100 m, demi-tour et nous empruntons la piste de gauche. Le groupe s’étire.

Jack autorise les marcheurs qui le souhaitent à marcher à leur rythme, plus vite sous la conduite de Daniel, le chemin étant tout droit.

Les bruyères sont en fleurs.

Un premier arrêt effeuillage avant la grimpette annoncée.

Difficile de résoudre le problème de Danielle malgré l'intervention de plusieurs: sa pipette neuve semble bouchée.

Admirez le chapeau improvisé de Jack.

Longue, longue la montée.

Nous apercevons en contrebas le lac de Saint Cassien. Certains descendent au point de vue tandis que les autres s’installent pour la pause banane.

Nous sommes au sommet.

Sont-ce des vrais ou faux chênes-liège?

Après avoir monté il faut descendre. Nous passons allégrement un croisement et continuons à gauche.

Nous arrivons à une ruine.

Eh bien non ce n’est pas la bastide Saint Louis. Nous nous sommes trompés de chemin. Demi-tour aussi un bon km de plus. Nous retrouvons l’embranchement et nous nous engageons sur la piste des crêtes.

Nous voyons au loin un village. Désaccord entre certains : Callian, Tourrettes, Montauroux.. ?

Rolande sort sa boussole et la pose sur la carte de Patrice. C’est bien Montauroux. Daniel fait une photo indiquant tout ce que l’on peut voir.

A un détour au loin l'Estérel.

Nous longeons ensuite une plantation d’eucalyptus

et au sommet nous nous arrêtons pour le pique-nique : petits saucissons, rosé , café et liqueur de myrte sont offerts par les uns et les autres.

Il est temps de repartir.

Jack nous propose  un petit détour pour aller voir des menhirs peu connus qui se trouvent sur la commune de Tourettes.

Nous longeons un champ en plein retournement, à proximité du terrain d’évolution de modèles réduits avant d’arriver à ceux-ci.

"Les Menhirs de Verrerie-Vieille Tourrettes ( Var )  http://pons.robert.free.fr/DolmensMenhirs/. Les mégalithes de la Verrerie Vieille forment un ensemble de trois monolithes et un dolmen (que nous n’irons pas voir.) Les pierres levées sont dans le bosquet d'arbres, localisation très facile. Les pierres sont de dimensions identiques 1.35 m de haut et de section carré 0.60 de côté . Elles sont espacées de 1.90 m. Six grosses cupules y sont creusées."

Nous faisons demi-tour jusqu’au chemin qui longe la conduite de gaz, bordée par endroit de magnifiques bruyères,

Le chemin descend et certains s'inquiètent quand de loin il le voit remonter, la pente semble raide, mais c'est plus un problème de perspective.

Celui-ci nous conduit à la bastide Saint Louis où nous faisons la photo de groupe.

Nous voilà maintenant sur la commune de Callian, Nous passons devant le haras des Hauts Villards où en plus des chevaux nous pouvons voir des lamas, alpagas ou guanaco, qui peut nous préciser?

avant de prendre la piste du Haut Serminier. Une dernière petite montée avec arrêt cueillette de figues pour certains

et nous retrouvons la piste de ce matin. Nous retraversons le pont et arrivons à nos voitures un peu plus loin.

C’est au bord du lac de Saint Cassien que nous allons prendre le verre de l’amitié.

Merci Jack pour cette agréable balade, un peu longue et surtout très chaude.

Les photos sont de Daniel, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

 

La semaine prochaine :

890- Les falaises et la chapelle de Saint Quinis

Animateur Joël – Moyen** - 10 kms – déniv. 382 m.

Randonnée inédite à la découverte d’une rivière verdoyante l’Issole puis d’un magnifique point de vue sur les villages de Besse/Issole et de Ste Anastasie/Issole

Parking des Ferrades à Ste Anastasie/Issole – Coût du trajet AR : 41 €

 

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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 07:25

2018-13-09 – VIA CORDATA DU DRAMONT – G1

 

Nous sommes 12 randonneurs, dont Daniel notre aîné de 80  ans,  pour découvrir (ou redécouvrir pour trois d’entre nous)  cette activité proche de l’escalade.

Nous ferons cette expérience sous la direction d'un moniteur, extérieur au Cercle de Boulouris, Erwan.

Nous avons rendez-vous au petit port du Poussaï où nous attendrons un peu que le rocher sèche, suite aux pluies de la veille au soir et du petit matin. Nous pouvons observer l’Ile d’Or, que nous verrons tout au long de notre matinée.

Après la distribution des équipements nous rejoignons le sentier du Cap du Dramont .


Nous arrivons sur le site du Rocher Cathédrale, notre point de départ. Il s’agit d’un piton de rhyolite qui forme un à pic sur la mer, infranchissable par le sentier littoral qui en contourne la base.

Nous nous équipons et notre moniteur du jour contrôle le bon positionnement des baudriers.

 

Et nous voilà partis : Erwan ouvre la voie en l’équipant d’une corde, « ligne de vie » sur  laquelle  nous accrochons nos deux mousquetons qui assurent notre sécurité.

Nous commençons par un passage quasi horizontal  de contournement : nous sommes face au rocher et nous avons rapidement la mer sous nos pieds.

Mais que la vue est belle !

Puis nous attaquons  la traversée de la paroi qui descend verticalement sur la mer. C’est quand même impressionnant.

Certains secteurs permettent de petites pauses.

Pourquoi jouent-ils à cache-cache?

La fin de l’ascension est plus facile et nous arrivons au sommet pour profiter de la vue.

Une nouvelle expérience nous attend avec  le passage d’un pont de singe pour relier le sommet suivant : deux filins sont tendus ; sur l’un nous posons nos pieds et sur l’autre nous accrochons nos longes et nos mains pour traverser le vide en sécurité.

Grimper c’est bien et nous l’avons fait sans trop de difficultés, les prises étant nombreuses et sûres. Mais, après cette escalade en traversée d’environ 200 mètres, il nous faut maintenant redescendre.  Et ce qui s’offre à nous,  ce sont 35 mètres  à  avaler en rappel. Heureusement Erwan nous assure, pour le cas où nous ne contrôlerions pas notre descente. Il nous aide également à nous positionner dans le vide.

Daniel notre doyen  maîtrise grave ...

Nos techniques de rappel sont vraiment à travailler : Nous avons tous, plus ou moins, dansé  dans le vide lors du passage en creux dont nous ignorions l’existence avant de nous élancer. Deux alpinistes occupant une partie de la falaise, notre point de départ a été un peu déporté vers la mer.

Mais nous sommes fiers d’avoir descendu ainsi ce piton.

Nous retrouvons le sentier littoral qui nous ramène au Poussaï. Une table nous attend au restaurant C le Mieu où nous prendrons le déjeuner de l’amitié.

 

Merci Joël pour avoir organisé cette matinée atypique mais enthousiasmante. Merci aussi aux photographes Alain, Claude C. Joël et Michel, dont la tâche n’était pas aisée ce jour.

 

La semaine prochaine, jeudi 20 septembre :

G1 : Départ: 6h30 – Alain -  Lac Nègre   Pas du Préfouns -         Sportif **       19 kms  Dh : 1000 m

Parking : Parking de Salèse altitude 1670m, route du Col de Salèse.       Coût du trajet A/R : 78 €

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7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 18:45

2018-09-06 - N°889 - LE GARLABAN ET LE TAOUME 

 

 

Pour commencer la nouvelle saison 2018-2019 Joël avait choisi, pour la première randonnée G1, de continuer la découverte du Massif du Garlaban, commencée l’an dernier.

 

Nous serons 10 courageux pour cette reprise sur une randonnée classée moyen***, mais qui s’avérera, selon les propos d’Alain, une « petite sportive ». Nous aurions dû être 11 si la malheureuse blogueuse du jour, notre amie Dominique, n’avait eu un petit problème de santé de dernière minute. Notons aussi la présence de deux nouveaux, Roseline et Pierre, qui avaient téléphoné la veille à Joël pour demander à participer à cette sortie.

Ce sont donc 3 voitures qui se retrouvent au Parking des Pins d’Aubagne par un temps un peu maussade. Joël présente brièvement la randonnée et promet un rythme raisonnable pour la reprise. Petite  visite au « Puits de Raimu » très proche, en fait un puits factice uniquement construit pour le tournage de quelques scènes du film « la fille du puisatier », et la randonnée commence par une montée facile jusqu’au Col d’Aubignane.

Là, première découverte du magnifique massif minéral du Garlaban,

avec le Pic du Garlaban - 714m - en ligne de mire.

 

La marche se poursuit par de larges pistes bordées de petits bouquets de chênes verts nains, et de romarins en fleur.

 

La chaleur étant humide, l’animateur marque plusieurs arrêts boissons, ce qui permet aux randonneurs de se désaltérer régulièrement et suffisamment, y compris Alain... Emportés  par notre élan, nous dépassons de quelques mètres la descente vers la grotte de Manon ; cette dernière étant accessible par une descente très escarpée, et la probabilité d’y rencontrer Manon étant faible, la majorité décide de s’éviter cet aller-retour! 

Nous arrivons alors au site des « Pierres gravées de Louis Douard », une véritable curiosité que ces pierres plates gravées de textes extraits de l’œuvre de Marcel Pagnol, ou de dessins représentant  les thèmes traditionnels de la vie provençale.

C’est là que se fait la pause-banane bien méritée.

 

Nous attaquons ensuite la montée raide et courte au somment du Pic du Garlaban.

 

Nos efforts sont récompensés par l’extraordinaire vue à 360° que nous découvrons au sommet : la ville de Marseille,

les Iles du Frioul,

l’Estaque et même le Dôme du Stade Vélodrome (c’est peu de dire l’émotion qui étreint à ce moment là les fans de football), puis les villes d’Aubagne,

d’Allauch, les hameaux de la Treille et des Camoins, et même, émergeant des nuages, le sommet du  Pic de Bertagne 

où Alain nous emmena randonner récemment.  Après cette petite ascension nous quittons les belles pistes de ce paysage de roches pour nous enfoncer dans un petit vallon secret et très vert,

fleuri de « buplèvre arbusif » d’ « euphraise jaune », de cistes et de romarins en fleur.

 

Cette descente nous conduit au coin choisi par Joël pour le pique-nique avec un pin pour l’ombre, et des pierres pour s’asseoir. Cette pause sera malheureusement écourtée par l’arrivée d’une pluie assez soutenue. Enfilage collectif de capes,

et hop ! nous voilà repartis ! 

Après être passés devant le Puits du Murier (une des rares sources du Garlaban), nous attaquons la montée au Pic du Taoumé - 667m -

deuxième petite difficulté de la journée, mais une nouvelle  vue sur le Garlaban que nous venons de gravir récompense nos efforts.

Parvenus au sommet nous pouvons encore admirer un paysage magnifique d’autant que la pluie a cessé.

 

 

 

La première partie de la redescente un peu raide

 

 

 

 

et qui mettra à rude épreuve les genoux d’une randonneuse, nous permet de découvrir la « grotte du grosibou » - encore une allusion au roman de Pagnol.

 

 

La descente se poursuit vers le hameau de la Treille 

 

où nous passons devant la maison dans laquelle le petit Marcel passait ses vacances.

Il ne reste plus qu’un coup de collier à donner par un petit sentier en sous-bois pour remonter au col d’Aubignane et rejoindre nos véhicules. Le pot récupérateur sera pris au centre d’Aubagne.

Belle randonnée de remise en jambes appréciée par l’ensemble des participants.

Un immense merci à Joël pour avoir non seulement mené la randonnée mais aussi rédigé le texte du blog.  Merci beaucoup également à Alain pour les photos.  

La semaine prochaine, jeudi 13 septembre - G1:

Départ:  0830h - Joël - Via Cordata du Dramont

Inscription préalable obligatoire auprès de Joël le plus vite possible.

Nouvelle expérience! Matériel fourni.

Venez évoluer entre ciel et mer dans le cadre magnifique de la Via Cordata du Dramont, accompagnés d'un guide professionnel.  Accessible à beaucoup - voir les participants de l'an dernier et lire le blog du samedi 21 avril 2018. 

Possibilité de terminer le parcours (environ 3 heures) au charmant petit restaurant du Poussaï. 

Parking: Port du Poussaï, coût de la prestation: 35 Euros

 

 

 

 

 

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