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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 08:34

2019-12-05 -888- DU TRAYAS AUX GRUES - G1

Le temps est gris mais il ne pleut pas et il ne fait pas froid. 18 randonneurs dont 5 femmes se retrouvent sur le parking de la Calanque de Maupas (avant la gare du Trayas), autour d'Alain notre animateur du jour. Nous sommes émerveillés devant la Méditerranée déchaînée, si bien qu'Alain nous demande de descendre pour la contempler de plus près. Il nous présente également sa randonnée : 15 kms 700m de dénivelée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il nous présente également Thierry, nouveau dans le G1. Nous lui souhaitons la bienvenue.

 

 

 

Babeth et Patrice se proposent pour être serres files, merci à eux deux.

 

En quittant le bord de mer, Alain revient sur l illustre pionnier amoureux de l'Estérel et nous donne des indices pour trouver son nom. Après les annonces, Joël donnera la réponse : Edouard Alfred Martel. Alain nous en reparlera au cours de la randonnée. 

 

Nous nous dirigeons vers la gare du Trayas, pour monter vers le col Notre Dame

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur notre gauche, le Pic d'Aurelle, la baie de Cannes avec les îles de Lerins

 

Nous nous arrêtons pour admirer le Mercantour enneigé

 

Il est 9h30 et nous atteignons le col Notre Dame. Quelques photos vues et revues mais on ne s'en lasse pas...

Pic de L'Ours et la Dent de l'Ours
Mont Vinaigre

 

Après un petit arrêt boisson, nous attaquons les grues, en passant sur la crête du Petit Trayas, une petite descente pour mieux remonter!!!

en escaladant les rochers qui nous mènent vers la petite grue où nous ferons la pause banane

Michel fait du charme à notre serre file

Alain nous a préparé et lu tout un exposé sur l'Estérel de Martel pendant la pause banane, ci-après un petit résumé sur l'exploration de l'Estérel, mais vous pourrez lire l'article en entier sur le lien ci-joint :

http://pointe-maubois.com/l-esterel-de-martel

" De 1877 à 1879, entre 18 et 20 ans, il va explorer l'Esterel, entreprenant des levées topographiques, il y trouve le calme et le repos mais il effectue aussi des explorations, Agay, le Mont Vinaigre, le grotte de l'Ours. Il rectifie la carte d'Etat Major de l'Esterel…..

En 1893, Edouard-Alfred Martel est au Trayas. Outre ses aventures souterraines dans les Causses, dans l'Aveyron, le Loiret, le Puy de Dôme et dans les Alpes, il est chargé de reviser la frontière des Alpes...

Au cours de l'année 1895 il travaille à une carte de l'Esterel " au 1/10000ème par courbe équidistantes de 25 mètres" comprenant les massifs côtiers...

C'est avec l'aide d'"un forestier de génie", Muterse, auquel il rend hommage dans de nombreux articles que E.A. Martel a établi sa carte de l'Esterel…..

Il écrit en 1899 un livre "Le Trayas (Var), l'Esterel, Agay, le Cap Roux etc, guide du promeneur dans les massifs côtiers de l'Esterel, entre Cannes et Saint Raphaël" comprenant deux cartes, dont celle, très précise de l'Esterel…… "

Alain lance un défi pour atteindre le grosse grue en indiquant le record de son ami à 6mn 30

 

Les premiers auront mis moins de 8 mn suivis de près par les autres, bravo à tous.

Là-haut nous avons une belle vue sur l'aérodrome de Cannes avec en arrière plan le Mercantour enneigé.

 

Après avoir récupéré, nous allons attaquer la descente vers le Col de la Cadière

Pour un retour au col Notre Dame par la piste ornée d'eucalyptus 

Il est 11h55, nous arrivons au Col Notre Dame. Nous devions continuer vers la dent de l'Ours où était prévu le déjeuner. Nous déjeunerons toujours à la dent de l'Ours mais en faisant un "crochet" par le Pic de l'Ours;.

Nous ne nous attardons pas au Pic de l'Ours, le vent souffle et espérons trouver un endroit non venteux pour déjeuner en descendant à la dent de l'Ours.

C'est le cas, nous sommes à l'abri et chacun sort le pique nique

Après le déjeuner, Alain poursuit son exposé sur l'Histoire "oubliée " de la Maison en ruine du Trayas

Ci-après un petit résumé,

"En 1917, âgé de 58 ans, Édouard-Alfred Martel se décide à concrétiser un vœu qu’il a fait trois décennies plus tôt et fait construire cette fameuse demeure de la pointe Maubois. Il y séjourne régulièrement jusqu’à sa mort, en 1938

La maison de la pointe de Maubois est à l’abandon depuis plus de cinquante ans.

L’histoire de sa maison n’est pas terminée pour autant, sa femme Aline de Launay-Martel, hérite de la maison après sa mort. Elle décide donc de la vendre en 1943. Peu après, la maison est réquisitionnée. Elle est endommagée par un bombardement aérien la veille du débarquement de Provence, et est vendue par son propriétaire en 1951.

Elle ne sera réhabilitée et transformée qu’en 1957. Elle fait ensuite l’objet de spéculation immobilière et est de nouveau vendue en 1981, en 1982 et en 1985.

En 1996, la bâtisse va retrouver une seconde jeunesse... mais pour quelques semaines seulement. La maison de la pointe de Maubois est utilisée comme lieu de tournage du film d’action « Double Team » avec Jean-Claude Van Damme, Mickey Rourke et le basketteur Dennis Rodman.

Pour les besoins du tournage, les deux façades visibles sur les plans des caméras ainsi que le rez-de-chaussée sont rénovés, une terrasse est ajoutée, le terrain est aménagé et une piscine y est creusée.

http://pointe-maubois.com/wp-content/uploads/2019/02/vlcsnap-2016-12-15-21h25m00s231.png

Réhabilitation de courte durée: le toit est pulvérisé par une explosion prévue dans le scénario.

Voilà la maison de Maubois plus endommagée que jamais.

Cette maison présente un réel intérêt historique, elle est liée à un personnage d’envergure internationale. Si Alphonse Karr a développé la connaissance de Saint-Raphaël, Édouard-Alfred Martel a été la cheville ouvrière du tourisme dans l’Estérel qu’il a découvert puisque c’est à travers ses nombreux articles qu’il incitera le plus grand nombre à venir explorer ses beautés. Il a cartographié cette région, et a été l’artisan de la nouvelle route de la corniche, allant jusqu’à octroyer gratuitement une partie de son terrain. L’Estérel n’aura pas le cœur de l’oublier et de laisser disparaître la maison dont il a si longtemps rêvé et qu’il a mis tant de soin à construire.

Le hic, c’est que le terrain est en zone non constructible et qu’aucun chantier n’y est permis."

Quelques gouttes de pluie, seulement pour donner le signal du départ.

En direction du col des lentisques, nous apercevons dans la brume le rocher de Roquebrune, passons en sous bois 

Sur notre droite le massif du Cap Roux

et nous nous arrêtons en face du rocher d'Uzelle pour la photo de groupe

Joël profite de l'arrêt au col des Lentisques pour rappeler aux randonneurs qui le désirent, l'inscription à la FFR pour la somme de 24,40€ (voir son mail adressé le 16.11.2019)

Dernière photo de groupe avec en arrière plan un arc en ciel et retour vers la gare du Trayas.

Nous nous retrouvons au café habituel du Dramont pour le pot de l'Amitié

Merci à Alain pour cette randonnée animée par l hommage à Edouard-Alfred MARTEL

Merci également aux photographes : Gilbert, Thierry et Brigitte

 

Prochaine randonnée : le Jeudi 12.12.2019

Louis vous confirmera sa randonnée en fonction du temps et de la poursuite ou non des grèves de train.

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 12:51

2019-11-28 – 556-1 – BELLE BARBE-SUVIERES PAR LES COLLETS REDON - G1

 

 

L'accès aux massifs varois venant d'être ré-autorisé, après ce premier épisode de pluies diluviennes, 14 randonneurs se retrouvent sur le parking de Belle Barbe. Anne-Marie nous avait prévenu la veille : « l'eau coule en abondance et les sentiers sont un peu chahutés …Il est possible que notre temps de marche soit moins performant que dans des conditions normales…. Le circuit peut être raccourci à différents endroits… ».

Sur le terrain Anne-Marie nous présente le trajet du jour et plusieurs hypothèses de courts-circuits. Bref, un parcours d'un peu plus de 22 km, et 600 m de dénivelée, pouvant être raccourci en fonction des conditions rencontrées.

Mais la journée nous réservera des surprises et il vous faudra attendre la fin de ce récit pour voir le tracé que nous avons vraiment suivi.

Il est 8h20 quand le groupe se met en route plein nord, direction le Col Aubert, Alain « serrant » la file. Nous avions pris ce même sentier il y a un mois, également le lendemain de grosses pluviosités et force est de constater que, ce jour, le sentier ruisselle nettement moins. Nous sommes donc optimistes et ce, d’autant plus que le temps est clément et que le vent annoncé est encore absent.

Nous dominons la forêt domaniale de l’Esterel et observons le rocher de Roquebrune qui apparait à l’horizon.

La barre du Roussivau apparait en arrière gauche du Perthus, et entre les deux, tout au fond le Mont Vinaigre peut être distingué.

Les deux Perthus

Nous arrivons au col Aubert avec une nouvelle vue dégagée sur le Rocher de Roquebrune.

Au col Aubert, nous révisons le Pic de l'Ours, la dent de l'Ours, la Petite et le Grosse Grue.

Le ciel n’est-il pas bien bleu ?

Après la vue des deux Perthus séparés par le ravin éponyme, nous passons à la Baisse de la Petite Vache avant d’atteindre celle de la Grosse Vache où nous faisons la pause banane.

Devant nous se dressent Les Suvières, que nous allons contourner puis gravir et, à droite, le sommet Pelet.

Anne-Marie a pris le rythme de Maurice et le groupe est bien soudé.

Avant d’atteindre la Baisse des Pourraques nous rencontrons diverses embûches, quelques arbres ayant été déracinés.

Mais les pierriers ne se sont pas effondrés et leur passage ne pose pas de problème.

Nos derniers efforts sont récompensés par un panorama merveilleux mais très venté au sommet des Suvières, à 559m d’altitude.

Nous descendons pour nous mettre à l’abri pour le déjeuner, face à la baie de Cannes et aux îles de Lérens.

Nous redescendons à la Baisse de Pourraques et Anne-Marie nous présente une première alternative pour rejoindre directement la Maison Forestière des Trois Termes. Mais les randonneurs, bien vaillants préfèrent prendre le sentier en balcon des Suvières et faire une paire de kilomètres supplémentaires.

Sorti du bois, le sentier nous offre des vues superbes.

Nous faisons une photo de groupe, avec derrière nous le Mont Pelet.

Nous arrivons à la MF des Trois Termes et nous repérons deux wallabys en train de paresser au soleil. Une photo de groupe les réveillera.

 

Nous repartons vers le col des Replats et contournons le sommet des Collets Redons puis le Petit Collet Redon.

Nous descendons vers le ravin des Trois Termes par une sente très humide et poursuivons en balcon vers le lac de l’Ecureuil.

Le premier gué s’enjambe bien, surtout avec l’aide de François.

Nous contournons le Mamelon de l’Ecureuil en contre-bas et observons le débit de l’eau important, donnant naissance à de belles chutes.

Arrivés au deuxième gué, la hauteur et vitesse de l’eau nous rebutent. Après avoir cherché, en amont et en aval, des zones de passage plus appropriées nous approuvons la décision d’Anne-Marie de faire demi-tour, par sécurité.

Nous remontons donc vers La Grosse Vache en contournant le sommet des Redonnets puis la Petite Vache pour arriver au Col du Baladou.

Compte tenu de la tombée de la nuit, c’est par la piste que nous poursuivons, vers le col Mistral. Il est rare de pouvoir vous montrer dans notre blog les lumières de la ville.

Nous terminons par la route et regagnons nos voitures vers 18 heures, un peu fourbus quand même.

Comme promis voici notre trajet du jour.

Merci Anne-Marie pour cette très belle journée et cette impression finale "d'aventure".

Les photographies sont de Annick et Marc, Claude et André, qui de plus a réalisé un petit film que vous pourrez regarder avec le lien suivant.

https://youtu.be/fm8VjuAZ3C8

La semaine prochaine, il y a a un changement de programme pour le G1 et Alain animera « Du Trayas aux Grues » avec un départ du Parking du Manoir, à 8h :  Parcours 15 kms pour 700 m de dénivelé + (Moyen +++).

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27 novembre 2019 3 27 /11 /novembre /2019 16:12

2019-11-28 - 848 - SAINT-PAUL-EN-FORET - TRESTAURE-LES-BOIS - G2

 

Nous sommes 39 au départ de cette randonnée en pays de Fayence organisée par Joël. Un noyau de G2 heureux de se retrouver après l'interruption liée aux récentes intempéries et un apport important d'habitués du G1 dissuadés d'affronter les sentiers de l'Estérel ravinés par les fortes précipitations du week-end précédent.

Joël nous annonce le programme : une randonnée facile d'environ 11,7 kms avec un dénivelé de 212 m depuis le charmant village de Saint-Paul-en -Forêt.

 

Nous cheminerons sur de belles pistes forestières (ancien chemin de Saint-Paul-en-Forêt à Callian) à la découverte des hameaux de les Colles, le Haut Maracabre et Trestaure-les-Bois pour revenir au village de départ et son vieux lavoir.

Comme nous sommes nombreux Joël demande à Jean Masson de l'assister pour l'encadrement de la randonnée. Le départ a lieu depuis le parking de la mairie de Saint-Paul après que Jean-Claude et Patrick aient accepté d'être nos serre-files.

 

 

 

Nous nous engageons sur le chemin de la chapelle, une petite montée constituant la seule difficulté prévue aujourd'hui

 

 

 

Nous nous arrêtons quelques minutes au pied de la charmante chapelle Saint-Joseph. En préparant la randonnée Joël s'est inquiété de savoir si nous aurions la possibilité de la visiter. Il n'a pas eu davantage de succès que lors de la randonnée qu'il avait organisée en 2016 (Trestaure-les-bois 2016-12-22) ; il semble que cette chapelle ne soit ouverte qu'à l'occasion de la procession qui accompagne la fête de la Saint Joseph.

 

 

Nous reprenons notre chemin en longeant la Maure du Jas.

 

 

 

 

 

 

 

 

Jusqu'à un endroit propice à la pause banane.

Joël profite de cet arrêt pour nous présenter deux nouveaux accompagnateurs, Jean-Marie et Patrick, qui sont félicités comme il se doit pour leur engagement pour notre association.

 

 

Nous reprenons notre marche en suivant une belle piste. Par endroit les sentiers ont un peu raviné et nous aurons parfois à contourner quelques flaques mais dans l'ensemble les conditions sont bonnes, le soleil est bien présent et le ciel est bleu.

 

 

 

Peu de temps après notre pause banane nous passons à proximité du Château Grime, à peine visible plus bas, entre les arbres. Selon les informations disponibles sur internet cette bâtisse, et les 42 hectares qui l'accompagnent, aurait été rachetée par un investisseur allemand pour y implanter un important complexe immobilier, projet semble t-il toujours en cours d'étude.

 

 

En abordant la partie la plus plate de notre randonnée, le long du GR49, nous devons contourner des flaques d'eau importantes

 

 

qui nous contraindront parfois à emprunter le côté de la route pendant quelques dizaines de mètres

 

 

Immédiatement après avoir dépassé le Jas des Maures et ses plantations de nouvelles vignes nous apercevons sur notre droite le sommet enneigé de l'Audibergue, situé dans les préalpes de Castellane, qui culmine à 1642 mètres.

 

 

La promenade se poursuit en direction du hameau de les Colles, en légère montée

 

 

 

Après Bel Argent, à la hauteur de les Colles, nous obliquons à gauche et entamons une section boisée en direction de Maracabre en laissant sur notre droite une citerne non enterrée destinée à la lutte anti-incendie

 

 

 

 

 

avec quelques jolies vues sur notre droite

 

 

l'occasion de procéder à la photo de groupe

 

 

 

Nous suivons le chemin de Maracabre et traversons le hameau de Trestaure

 

 

 

 

Et c'est bientôt l'heure de la pause déjeuner, répartis en plusieurs groupes confortablement installés sur les murets, un moment très convivial, comme il est de tradition en G2

 

 

 

Vers la fin de la pause déjeuner le vent a fraichi, le ciel s'est un peu couvert et c'est avec plaisir que nous reprenons notre marche vers Saint-Paul-en-Forêt en admirant les couleurs d'automne

 

 

 

courte pause au vieux lavoir, l'occasion de nettoyer le matériel

 

 

retour au centre de Saint-Paul-en-Forêt

 

 

et arrêt pour le traditionnel pot de l'amitié à la terrasse du bar K'bok où l'accueil est sympathique

 

 

Merci à Joël pour l'organisation de cette randonnée agréable ainsi qu'à Jean Masson, Jean-Claude et Patrick pour leur participation active.

Merci aussi à Rolande, finalement parvenue indemne à destination malgré une chute spectaculaire dans l'eau qui a échappée aux photographes, et à Jean-Marie pour leurs photos.

Prochaine randonnée G2 le 5 décembre 2019 :

N° 799-3 : Vidauban - domaine d'Astros

Longueur : 11,8 km, dénivelé : 180 m, niveau : facile

Départ du parking le Manoir à Boulouris : 8 h 15

Trajet : 40 km, durée approximative : 50 à 60 mn, coût du voiturage A/R : 24 €

Animateur : Jean-Claude

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