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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 10:35

La Tour-sur-Tinée : La Mangiarde

Aujourd’hui, Joël nous propose une randonnée intitulée "le circuit de la Mangiarde", au départ de La Tour-sur-Tinée.

Cette randonnée de 13 km et 950 mètres de dénivelé est classée "sportive".

Nous voici 23 randonneurs sur le parking de La Tour-sur-Tinée.

Il fait beau, le soleil brille et le paysage est magnifique.
N’est-il pas beau ce paysage ?

Puis nous nous groupons autour de Jean qui nous présente la rando. « Aujourd’hui on s’attaque à la Mangiarde : 13 km et 950 m de dénivelé. Nous aurons un passage très raide, avec une pente de 58 % ». 

Jean conduira un deuxième groupe qui fera un parcours plus court : 9 km et 600 m de dénivelé. Mais grimpera, lui aussi, la pente très raide. 

Voici le groupe des « Petites Jambes », conduit par Jean.

Et voici le groupe de Joël : 8 marcheurs.

Puis nous enchaînons avec une photo des deux groupes réunis.

C’est parti. Il est 9 heures passées. Nous attaquons la rando par une petite descente.

Partant du village (645 m), nous descendons jusqu’au pont du Brusc (493 m), par l'ancien chemin de la Tinée. Cet itinéraire était pratiqué par les colporteurs qui chaque jour, leur fardeau sur les épaules, se rendaient de maison en maison pour y vendre diverses fournitures : fil, aiguilles, peignes, crayons ...

Après avoir franchi le pont sur la Mangiarde, nous grimpons. Mais c’est une gentille grimpette … pour l’instant.

Derrière nous, on aperçoit le village de La Tour-sur-Tinée.

Nous atteignons la Baisse de Vinente (660 m), à la balise 23.

Etant dans les Alpes Maritimes, les sentiers sont admirablement balisés. (Ce qui permet à Joël de conduire cette randonnée sans l’avoir reconnue).

Et nous voilà repartis. Ca grimpe toujours, mais pas trop fort.

Nous nous élevons progressivement, découvrant un paysage magnifique.

A présent ça grimpe plus fort !

Nous voici dans la fameuse pente à 58 % !

(Note du blogueur : 58 %, cela paraît énorme. Mais ce n’est qu’une petite pente à 30° !

Personnellement je préfère les degrés. Une pente à 45 °, ça me cause, alors qu’une pente de 100 %, ça me trouble.

Et que dire d’une paroi d’escalade presque verticale, dont la pente est de 5729 % !!!).

« On arrive à la balise 24 » nous dit Joël. « Nous venons de grimper 200 mètres ».

C’est l’heure de la pause casse-croûte. Nous nous désaltérons et reprenons des forces.

Joël en profite pour nous parler de La Tour-sur-Tinée :

« Ce village est classé Monument Historique pour ses splendides chapelles ou église. Bâti sur une crête dominant de haut la vallée de La Tinée, entouré de pics et collines boisées, La Tour-sur-Tinée, village béni des Dieux, a la chance de posséder un air léger et une nature superbe, entre sapins, cyprès et tilleuls !

Comme nombre de villages du moyen pays, il bénéficie d'un climat particulier, la brise marine s'y mariant avec la fraîcheur et les senteurs odoriférantes des forêts d'altitude.

Sur la "Grand Place" de La Tour-sur-Tinée sont regroupées toutes les merveilles du village : au centre, une belle fontaine octogonale, et autour plusieurs maisons médiévales aux arcades gothiques, aux façades en trompe l'oeil parfaitement restaurées, dans des couleurs à l'italienne, jaunes, roses, rouges, bleus pâles, qu'on doit au pinceau talentueux du grand fresquiste Guy Ceppa ». 

Sur ces bonnes paroles nous poursuivons notre grimpette.

Non sans admirer la vue superbe sur les sommets enneigés.

Notre sentier monte sur le flanc ouest d’un vaste cirque. Puis il longera le versant sud du mont Mangiarde, avant de continuer sur le flanc oriental du cirque.

Nous atteignons à présent la balise 25 : (1069 m).

Puis nous traversons une forêt de pins.

Avant d’atteindre la balise 27 : Baisse de l’Arène (178 m).

A présent le sentier devient chaotique, avec de hautes marches à escalader ou descendre.

Difficile de marcher en admirant le paysage. Et pourtant il est beau.

Nous progressons à flanc de coteau. Il commence à faire bien chaud. Et nous voici assaillis par des nuées de mouches.

Il est midi et demi lorsque nous nous arrêtons pour pique-niquer.

Josette et Joël ont apporté des provisions : bouteilles de rosé et de rouge, on a le choix. Deux bouteilles pour huit, ça devrait suffire !!

Nous avons fait plus de la moitié du parcours, dont la partie la plus difficile.
N’empêche, nous ne nous attardons pas.

Nous reprenons notre sentier qui grimpe toujours à travers bois. Nous traversons l’âpre versant sud du mont Mangiarde, au pied d’une falaise de grès.

Gérard se souvient avoir déjeuné ici, au pied de la falaise, en février 2008.

Cette année là, il faisait moins chaud. Nous avions même marché dans la neige.
Les photographes sont heureux.
Entre rochers aux formes fantasmagoriques …

… et paysages magnifiques, il y a de quoi faire. 
Puis nous atteignons la balise 28, point culminant de notre rando : 1352 mètres, sur la crête de Castel Maurin.

Nous attaquons à présent la descente à travers bois.
Qui a dit : la descente, c’est plus reposant que la montée ??

Entre les pierres qui roulent, le terrain qui glisse et les marches trop hautes, où est le plaisir ?
A l’arrière, Gérard, dont les semelles sont usées … et les yeux aussi, prend son mal en patience.

Enfin nous atteignons la balise 18, sur la route des Granges de la Brasque.

Plutôt que de suivre tout bêtement la route, nous prenons des raccourcis … bien caillouteux. Le plaisir continue !

Nous voici arrivés au col de l’Abeille (922 m).

Un peu plus loin, voici une balise d’un nouveau type, très colorée.

Pas de doute, c’est bien la direction de la ville : La Tour-sur-Tinée.

Nous marquons une pause, histoire de se rafraîchir le gosier, desséché par le soleil qui cogne fort sur la pierraille de notre sentier.
Nous terminons la descente par un sentier plus agréable qui longe un petit ruisseau à la musique bien rafraîchissante.

Nous pénétrons dans La Tour-sur-Tinée, à la recherche du café où nous allons retrouver le groupe de Jean.

Voici l’église en face de laquelle se trouve le café.

Mais, à la terrasse du café, point de randonneurs !!

Nous attaquons notre boisson. Et les voici qui nous rejoignent.

Ils ont tout bonnement pris leur temps, allant même se tremper les pieds dans la rivière.

Nous profitons avec grand plaisir de ce moment de repos pour déguster le savoureux broyé du Poitou, confectionné par Michèle L.

Une belle journée s’achève…

 

Merci Joël pour cette belle randonnée de montagne. Et merci à Jean de la part des « Petites jambes ». 

 

Merci aux photographes : Gérard, Gilbert, Michel J, Michèle R.

 

Et voici les photos du deuxième groupe :

 

 

                 

La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 10:29

SIGNES- le Domaine de la Limate.

Mais que font ces 17 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris sur le parking de Signes au nord de Toulon alors que le programme prévoyait une rando à Ilonse dans les Alpes Maritimes. Grosse erreur de navigation ???

Jean Bo va nous éclairer: "Vous avez tous compris que nous ne sommes pas à Ilonse. Alerté par Jean-Marie sur les risques d'orages dans les Alpes Maritimes (la carte des pluies sur TF1 jeudi soir le confirmera-ndlr) il fallait trouver une rando de remplacement à l'ouest du Var. C'est donc sur cette randonnée à Signes que nous nous sommes rabattus, elle avait été faite en mars 2008 et méritait bien d'être remise à l'ordre du jour. Elle se résume à une montée et …à une descente. On part de 350 m en longeant le Canal de Provence puis nous monterons jusqu'à 750m, mais par une montée assez facile, puis une descente très raide et caillouteuse jugée difficile par les vététistes à qui j'ai emprunté ce parcours : 17 km pour 580 m de dénivelée."

 

En route pour une traversée du village avec son petit marché, ses rues étroites et ses fontaines, son beau campanile et...sa cabine téléphonique.Ce matin il fait très beau, pas de vent, c'est super. Et c'est donc gaillardement que nous quittons le village, sur du plat, en longeant le ruisseau du Patay très encaissé et complètement à sec.

Oh ! Les gourmands qui vont marauder des cerises sauvages.

Un champ d'orge, nous n'avons plus l'habitude, de même que les foins coupés, pas très méditerranéen tout ça. Il est vrai que nous sommes dans la région dite des "Terres froides".

 Et voici le canal de Provence.

Le panneau sur lequel Annie Th s'était fendu le cuir chevelu en 2008 est toujours là mais le texte est 

illisible. Il signalait un danger. Il ne sert plus à rien car des panneaux plus récents, aux coins arrondis, interdisent le passage.

Jean en profite pour faire un topo sur  le Canal.

 

"En Provence, « l’eau est d’or », dit le proverbe. Projet visionnaire, la construction du Canal de Provence a permis un accès à l’eau égal et raisonné sur l’ensemble de notre région...

Créée en 1957, la Société du Canal de Provence a fêté son cinquantenaire. La date renvoie tout autant au passé d’une lutte séculaire contre la sécheresse qu’à l’avenir de la ressource hydraulique à l’échelle du territoire régional.

Le manque d’eau, particulièrement sensible dans les zones côtières, a très tôt conduit à ne plus dépendre des seules ressources locales, limitées et fragiles, et à se tourner vers des transferts d’eau.

Dès le XVIe siècle, les canaux, issus de la Durance, ont ainsi acheminé l’eau vers les territoires en déficit, façonnant les paysages provençaux. Dans les années 1950, les eaux du Verdon, auparavant utilisées pour compenser les irrégularités de débit de la Durance et de son canal, ont pu être mobilisées pour desservir le reste du territoire. 
Le Canal de Provence venait de naître et quatre décennies, des années 60 aux années 90, ont vu la construction de près de 300 km de canaux ou galeries, 5000 km de conduites enterrées, plusieurs centaines d'ouvrages hydrauliques spécifiques (stations de pompage, usines de traitement, réserves…) et 45 000 postes de distribution. Ils desservent en eau une centaine de communes, 500 industriels, 6000 agriculteurs et 25 000 particuliers résidant en zone rurale. 

Aujourd’hui, l’objectif qui a présidé à la naissance de la Société du Canal de Provence – garantir la fourniture d’eau en qualité et quantité adaptées aux besoins des ruraux, urbains et industriels à l’ensemble du territoire régional – est atteint.

Pour autant, face à l’accroissement constant de la population de Provence-Alpes-Côte d'Azur, à la multiplication des épisodes de sécheresse, aux besoins induits par le développement économique (et par le tourisme notamment), la poursuite de cette action reste indispensable ce qui a conduit au projet Verdon-StCassien ."

 

 

Nous allons suivre le canal sur environ 1 km et avant de commencer la montée, Jean va nous offrir la "pause banane".

Nous attaquons la montée sur une large piste bien 

entretenue et nous avons même le temps de nous intéresser à la flore locale constituée surtout de pois de senteur, d'aphyllante de Montpellier et de lin de Narbonne. C'est même Jean qui va faire quelques photos de fleurs, ambiance très cool !

Nous nous engageons sur le GR9 qui coupe quelques lacets de la piste principale. La montée est régulière et comme annoncée par Jean ce matin, assez facile. Daniella va même découvrir une touffe fleurie qui sera identifiée, a postériori (merci Internet) comme étant du Lin campanulé Jaune, on en apprend tous les jours !

Nous poursuivons notre montée. La grande piste a maintenant disparu.

Le GR devient plus pentu, à peine tracé. On glisse, les branches nous fouettent le visage, la galère. On entend même des jurons… de charretiers, c'est rare au 

Cercle de Boulouris (non,non, je ne donnerai pas de noms).

Le doute nous saisi et Jean-Marie donnera l'alerte : nous sommes complètement sortis du tracé, piquant plein sud alors que nous aurions du marcher sud-est.

Le GPS est formel, nous sommes en train de couper à travers bois ainsi que le montre la restitution du tracé (tracé vert). Conciliabule et perplexité : redescendre ou continuer à monter…

La redescente s'avérant difficile vu la pente et l'état du terrain, nous remontons avec l'espoir de passer rapidement le sommet et de redescendre de l'autre côté. Nous allons sérieusement raccourcir le parcours.

Nous continuons donc sur cette pente très raide (en fait nous allons monter de 370m sur 1 km) en essayant de rester groupés car la vitesse d'ascension (mais oui au fait c'est l'Ascension et Jean a certainement voulu illustrer cette fête)est variable selon les individus. Jolie cabriole de Jean-Marie qui se retrouvera les quatre fers en l'air, sans une égratignure. La végétation était assez dense pour lui éviter de rouler dans la pente. Mais la solidarité est bien là une courageuse ira même jusqu'à porter deux sacs: bravo et merci.

Une petite échappée dans la végétation nous permet d'avoir un joli coup d'œil sur la vallée mais ce n'est pas celle-ci qui nous intéresse. Nos efforts portent enfin leurs fruits et nous débouchons sur une zone pierreuse, nous avons quitté la forêt, c'est le sommet qui sera vite identifié sur la carte, la Grosse Tête à 793 m et de là il est facile de se repérer.

Le domaine de la Limate est juste là en dessous de nous à 100 m en contrebas.

C'est finalement Daniel M qui va trouver un passage parmi les rochers et nous retrouvons notre chemin. Ce "raccourci Borélien"  aura réduit la rando de 3.5 km, mais ce n'était pas l'objectif.

Il est temps de pique-niquer, finalement nous ne sommes pas en retard, plus de montée et moins de km se sont compensés.

Le temps s'est couvert et de gros nuages noirs ont envahi le ciel. Serions-nous trahis aussi par la météo ?

Rosé, café et gingembre habituels, ça c'est normal, comme quelques dormeurs.

Nous repartons tranquillement sur une piste facile et plate, quel délice!

 Un nouveau type de fleurs a envahi un champ. Ce pourrait-être des épiaires de Crête.

Nous retrouvons un autre GR, le 99 qui va nous ramener au village.

Mais avant nous aurons à dévaler la fameuse descente.

 

Comme dans ce type de situation, deux groupes se sont formés, les rapides qui vont "avaler" ces deux km et les autres qui vont prendre leur temps car il faut vraiment faire attention où on pose les pieds. On a du mal à imaginer les vététistes !

Le soleil est revenu.

Le groupe se reconstitue et la suite sera très facile avec le village en vue.

C'est là que nous nous apercevrons que nous n'avons pas fait la photo de groupe. Oubli vite réparé.

Il ne nous reste plus qu'à changer de chaussures, remettre les sacs dans les coffres et…aller boire un coup sur une des places du village avec une fontaine et des platanes: oui c'est bien la Provence.

Merci Jean, la balade était jolie et le raccourci était inattendu. Là tu as fait fort.

Les photos étaient de Gérard, Jean Bo et Jean-Marie.Merci

Merci aussi à Patrick le serre-file du jour.

 

La semaine prochaine,  Jeudi 05 Juin à 7 H 00 : La TOUR / Tinée ( 06 ) . La Mangiarde-Le Bonnet  Deux Parcours

 

Villages du moyen pays, La Tour-sur-Tinée bénéficie d’un climat particulier, la brise marine s’y mariant avec la fraîcheur et les senteurs odoriférantes des forêts d’altitude. Deux parcours différents vous sont proposés :

Parcours N° 1-La Mangiarde : L : 13 Kms . Dh : 950 m . Sportif ( passage à 58 % ) . Joël  0623071199

Parcours N° 2-Le Bonnet : L : 8 Kms 637 . Dh : 541 m . Moyen médio . Jean Bo 06.68.98.13.62

 

Repas et boisson tirés du sac .                                                                                                      

 

Itinéraire d’accès : Prendre l’autoroute A 8 direction NICE.  Sortir à la sortie N° 51 . 1 ( Digne--Mercantour ) .

A La Mescla suivre la D2205 Tinée-Auron. Parcourir 5 Kms, tourner à droite et par la D 32, rejoindre La Tour

Ne pas entrer dans le village et suivre à droite Maison de Retraite. A 500 m stationner sur le Parking à droite .

Coût du trajet A R : 196 Kms x 0 € 25 = 49 € + 13 € = 62 €  Joël   06.23.07.11.99 – Jean Bo : 06.68.98.13.62

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 09:10

Le Plan-de-la-Tour

Aujourd’hui, Jean Ma nous propose une randonnée au Plan-de-la-Tour, intitulée « Des moulins et des mines ».

Comme son nom l’indique, ce parcours sera jalonné de mines et de moulins.

 

Nous voici 29 randonneurs au départ de Plan-de-la-Tour. Michèle nous présente un petit nouveau : Patrick. Bienvenue parmi nous !

Aujourd’hui le ciel est bien gris et la météo nous prédit de « rares averses ». Espérons que nous passerons entre les gouttes.

 

Jean nous présente la rando : « Le passage sportif se situe sur la crête de la Colle Dure. Ceux qui le souhaitent pourront l’éviter. C’est donc une rando de 16 ou 18 km et 500 ou 600 m de dénivelé, selon que l’on évite ou non la crête ».

Puis Jean nous montre le profil, tout simple : une montée suivie d’une descente.

 

Nous attaquons notre randonnée en traversant Plan-de-la-Tour.

Puis nous sortons de la ville par une petite route.

Il fait bon, certains ont déjà abandonné l’anorak ou la polaire.

Nous marchons à présent au milieu des vignes.

« Elles sont superbement entretenues » remarque Jean.

Nous marquons une pause pour la photo de groupe.

Puis nous poursuivons notre chemin.

La pente est douce et régulière.

« On va faire un bout de route » nous prévient Jean.

La route grimpe gentiment. Nous traversons le hameau de Vallaury.

Puis Jean nous fait prendre un petit sentier qui grimpe sur la droite. « C’est un raccourci qui nous évite un lacet ».

Mais le raccourci est raide, très raide.

Le photographe en profite lâchement.

Enfin la grimpette est finie. Nous rejoignons la route.

 

Quelques instants plus tard, nous parvenons à un carrefour. A droite se dresse un ancien moulin : le moulin des Gastons.

Mais nous n’allons pas le voir de plus près.

Jean nous arrête un peu plus loin. Il nous parle … du moulin ? Non, il nous parle des mines.

Notamment de la mine de plomb argentifère de Vallaury, située sur la commune de Plan-de-la-Tour.

« Dans les Maures orientales, les gisements de plomb et zinc dominent. Le gisement de Vallaury est l’un des plus anciens connus. Certains de ses filons ont été exploités jusqu’en 1929.

En 1995, la ville fait état d’effondrements en surface. Des travaux de mise en sécurité sont réalisés en 2000 : remblaiement de puits et de tranchées, bétonnage de galeries, etc. ».  

Il est 10h20. Nous reprenons notre route.

La piste monte en douceur.

La vue est belle … du moins on l’imagine. Car le ciel s’assombrit et la brume monte vers nous.

Et une brise fraîche commence à souffler.

« A votre avis, c’est de la pluie ? » demande Jean qui a senti une goutte.

Une heure plus tard, nous parvenons au col des Courchets (alt. 449 m).

Nous marquons une pause. « Ici, vous avez deux options » nous dit Jean.

« Soit grimper sur la ligne de crête. On aura un kilomètre à en baver, surtout avec le vent.

Soit continuer sur la piste et attendre au prochain carrefour ».

Ils sont onze courageux à choisir la première option.

Regardons les s’éloigner puis suivons-les grâce aux photos de Dan.

Et grâce au récit de Gérard … qui en parle comme s’il y était !

Nous attaquons le sentier qui grimpe sur la crête.

Nous avançons à présent sur une croupe dénudée. 

A gauche comme à droite, la vue sur les Maures est superbe. Nous apercevons à présent le premier bastion rocheux qui marque le sommet. Nous grimpons au milieu des cistes, bruyères et chênes verts.

Et voici le sommet. « Nous sommes à 514 m d’altitude ». Nous admirons un instant la vue sur les Maures.

Puis nous poursuivons notre chemin sur la crête, parmi les rochers et les buissons. Nous atteignons un deuxième sommet (alt. 520 m).

Nous commençons à redescendre, en suivant toujours la crête accidentée, agrémentée par endroits de genêts épineux. Attention, ça pique !

Nous nous frayons un passage parmi les buissons et les rochers. Attention, ça glisse !

Il y a aussi quelques marches un peu hautes. Mieux vaut ne pas regarder le vide.

Puis voici devant nous le carrefour où nous attend le deuxième groupe.

Nous nous disséminons dans la nature pour pique-niquer.

Les groupes étant très espacés, il n’y aura pas de photos du pique-nique. A moins que …

Près d’un bâtiment délabré, assis à même le sol, ne dirait-on pas un groupe de roms ?? 

Et ici, qui sont ces gens surpris en train de faire leur prière ?

Il est 13 h. Il est temps de repartir, d’autant qu’il tombe à nouveau quelques gouttes.  

Nous renfilons nos anoraks ou nos capes et nous attaquons la descente.

Descente dans la brume, mais descente sans histoire.

Nous rejoignons Plan-de-la-Tour et allons prendre un pot bien mérité.

 

Merci Jean pour cette belle randonnée dans les Maures.  

 

Merci aux photographes : Dan (photographe sportif), Gérard, Jean-Marie.

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