La Tour-sur-Tinée : La Mangiarde
Aujourd’hui, Joël nous propose une randonnée intitulée "le circuit de la Mangiarde", au départ de La Tour-sur-Tinée.
Cette randonnée de 13 km et 950 mètres de dénivelé est classée "sportive".
Nous voici 23 randonneurs sur le parking de La Tour-sur-Tinée.
Il fait beau, le soleil brille et le paysage est magnifique.
N’est-il pas beau ce paysage ?
Puis nous nous groupons autour de Jean qui nous présente la rando. « Aujourd’hui on s’attaque à la Mangiarde : 13 km et 950 m de dénivelé. Nous aurons un passage très raide, avec une pente de 58 % ».
Jean conduira un deuxième groupe qui fera un parcours plus court : 9 km et 600 m de dénivelé. Mais grimpera, lui aussi, la pente très raide.
Voici le groupe des « Petites Jambes », conduit par Jean.
Et voici le groupe de Joël : 8 marcheurs.
Puis nous enchaînons avec une photo des deux groupes réunis.
C’est parti. Il est 9 heures passées. Nous attaquons la rando par une petite descente.
Partant du village (645 m), nous descendons jusqu’au pont du Brusc (493 m), par l'ancien chemin de la Tinée. Cet itinéraire était pratiqué par les colporteurs qui chaque jour, leur fardeau sur les épaules, se rendaient de maison en maison pour y vendre diverses fournitures : fil, aiguilles, peignes, crayons ...
Après avoir franchi le pont sur la Mangiarde, nous grimpons. Mais c’est une gentille grimpette … pour l’instant.
Derrière nous, on aperçoit le village de La Tour-sur-Tinée.
Nous atteignons la Baisse de Vinente (660 m), à la balise 23.
Etant dans les Alpes Maritimes, les sentiers sont admirablement balisés. (Ce qui permet à Joël de conduire cette randonnée sans l’avoir reconnue).
Et nous voilà repartis. Ca grimpe toujours, mais pas trop fort.
Nous nous élevons progressivement, découvrant un paysage magnifique.
A présent ça grimpe plus fort !
Nous voici dans la fameuse pente à 58 % !
(Note du blogueur : 58 %, cela paraît énorme. Mais ce n’est qu’une petite pente à 30° !
Personnellement je préfère les degrés. Une pente à 45 °, ça me cause, alors qu’une pente de 100 %, ça me trouble.
Et que dire d’une paroi d’escalade presque verticale, dont la pente est de 5729 % !!!).
« On arrive à la balise 24 » nous dit Joël. « Nous venons de grimper 200 mètres ».
C’est l’heure de la pause casse-croûte. Nous nous désaltérons et reprenons des forces.
Joël en profite pour nous parler de La Tour-sur-Tinée :
« Ce village est classé Monument Historique pour ses splendides chapelles ou église. Bâti sur une crête dominant de haut la vallée de La Tinée, entouré de pics et collines boisées, La Tour-sur-Tinée, village béni des Dieux, a la chance de posséder un air léger et une nature superbe, entre sapins, cyprès et tilleuls !
Comme nombre de villages du moyen pays, il bénéficie d'un climat particulier, la brise marine s'y mariant avec la fraîcheur et les senteurs odoriférantes des forêts d'altitude.
Sur la "Grand Place" de La Tour-sur-Tinée sont regroupées toutes les merveilles du village : au centre, une belle fontaine octogonale, et autour plusieurs maisons médiévales aux arcades gothiques, aux façades en trompe l'oeil parfaitement restaurées, dans des couleurs à l'italienne, jaunes, roses, rouges, bleus pâles, qu'on doit au pinceau talentueux du grand fresquiste Guy Ceppa ».
Sur ces bonnes paroles nous poursuivons notre grimpette.
Non sans admirer la vue superbe sur les sommets enneigés.
Notre sentier monte sur le flanc ouest d’un vaste cirque. Puis il longera le versant sud du mont Mangiarde, avant de continuer sur le flanc oriental du cirque.
Nous atteignons à présent la balise 25 : (1069 m).
Puis nous traversons une forêt de pins.
Avant d’atteindre la balise 27 : Baisse de l’Arène (178 m).
A présent le sentier devient chaotique, avec de hautes marches à escalader ou descendre.
Difficile de marcher en admirant le paysage. Et pourtant il est beau.
Nous progressons à flanc de coteau. Il commence à faire bien chaud. Et nous voici assaillis par des nuées de mouches.
Il est midi et demi lorsque nous nous arrêtons pour pique-niquer.
Josette et Joël ont apporté des provisions : bouteilles de rosé et de rouge, on a le choix. Deux bouteilles pour huit, ça devrait suffire !!
Nous avons fait plus de la moitié du parcours, dont la partie la plus difficile.
N’empêche, nous ne nous attardons pas.
Nous reprenons notre sentier qui grimpe toujours à travers bois. Nous traversons l’âpre versant sud du mont Mangiarde, au pied d’une falaise de grès.
Gérard se souvient avoir déjeuné ici, au pied de la falaise, en février 2008.
Cette année là, il faisait moins chaud. Nous avions même marché dans la neige.
Les photographes sont heureux.
Entre rochers aux formes fantasmagoriques …
… et paysages magnifiques, il y a de quoi faire.
Puis nous atteignons la balise 28, point culminant de notre rando : 1352 mètres, sur la crête de Castel Maurin.
Nous attaquons à présent la descente à travers bois.
Qui a dit : la descente, c’est plus reposant que la montée ??
Entre les pierres qui roulent, le terrain qui glisse et les marches trop hautes, où est le plaisir ?
A l’arrière, Gérard, dont les semelles sont usées … et les yeux aussi, prend son mal en patience.
Enfin nous atteignons la balise 18, sur la route des Granges de la Brasque.
Plutôt que de suivre tout bêtement la route, nous prenons des raccourcis … bien caillouteux. Le plaisir continue !
Nous voici arrivés au col de l’Abeille (922 m).
Un peu plus loin, voici une balise d’un nouveau type, très colorée.
Pas de doute, c’est bien la direction de la ville : La Tour-sur-Tinée.
Nous marquons une pause, histoire de se rafraîchir le gosier, desséché par le soleil qui cogne fort sur la pierraille de notre sentier.
Nous terminons la descente par un sentier plus agréable qui longe un petit ruisseau à la musique bien rafraîchissante.
Nous pénétrons dans La Tour-sur-Tinée, à la recherche du café où nous allons retrouver le groupe de Jean.
Voici l’église en face de laquelle se trouve le café.
Mais, à la terrasse du café, point de randonneurs !!
Nous attaquons notre boisson. Et les voici qui nous rejoignent.
Ils ont tout bonnement pris leur temps, allant même se tremper les pieds dans la rivière.
Nous profitons avec grand plaisir de ce moment de repos pour déguster le savoureux broyé du Poitou, confectionné par Michèle L.
Une belle journée s’achève…
Merci Joël pour cette belle randonnée de montagne. Et merci à Jean de la part des « Petites jambes ».
Merci aux photographes : Gérard, Gilbert, Michel J, Michèle R.
Et voici les photos du deuxième groupe :