FREJUS-Balcon de la Méditerranée
Aujourd'hui, Mikaël nous a proposé une grande classique dans l'Esterel, le Balcon de la Méditerranée.
C'est Bruno qui avait précédemment mené cette rando le 27 décembre 2007. Il n'y avait alors que 10 participants dont quatre encore présents ce jour : Marinette et Dominique, Françoise et
Daniel.
Nous sommes 35 avec Agnès, une nouvelle recrue, venant tester le groupe et à qui nous souhaitons la bienvenue.
Le temps est gris, malheur aux photographes ! Il fait doux.
A 8 h 45, après un caprice de Mikaël qui voulait un serre-file féminin, le groupe se met en marche sur la route du Malpey. Finalement,
Marie et Marinette ont accepté la lourde charge de serre-file. Mais où sont donc passés Jacky et Daniel, nos serre-files habituels ? La rumeur nous apprendra qu'ils sont avec les "Toutes Petites Jambes" autour du Dramnond et qu'il y a pas mal de rosé et
d'apéritif dans les sacs. On comprend tout.
C'est seulement à 9 h 25 que Mikaël s'arrêtera pour nous parler des chênes-lièges mais surtout des paramètres de la rando : Longueur-17,5 km
Dénivelée-640 m.
Une seule petite difficulté, une montée au km 5. Large pistes.
Et nous repartons au cœur d'une forêt bien sombre. Bonnes odeurs de champignons, Daniel est en alerte !!!
Incroyable le nom de cette piste : l'Escarpe du cheval ? Qui parmi nos lecteurs pourra nous donner une explication. Merci
d'avance.
Mikaël va visiter ses serre-files et il sera question de dames-pipi car Marinette a fait remarquer qu'on avait failli perdre un randonneur qui n'avait pas signalé
son arrêt pour un besoin naturel.
Petite question de botanique sur ces fleurs jaunes très communes à cette saison. Le blogueur se fera huer car il déclare ne pas connaître leur nom. Mais il promet
de rechercher... et il trouve, pas sans mal d'ailleurs. Il s'agirait de l'Inule Visqueuse ( Dittrichia viscosa).
Nous longeons, en surplomb la DN7 que nous apercevons en dessous de nous. Très vite, au lieu-dit "Logis de Paris", nous traversons la route avec toutes les
précautions d'usage.
Nous poursuivons notre cheminement en légère descente sur une piste facile. Il est 10 h, le temps est toujours gris et il fait lourd. Tout le monde a l'air en forme
et heureux d'être là.
Mikaël décide de faire la pause banane près
d'un réservoir incendie d'où Jean B.. nous avait fait un commentaire il y a quelques années. Ah ! Les souvenirs. Il y a d'ailleurs de cet endroit une photo intéressante. Celle d'aujourd'hui sera
plus classique.
La pause était judicieuse car devant nous se profile la fameuse montée. Nous abandonnons la large piste facile pour un raidillon étroit qui va nous
conduire d'abord à la cote 347, au Pey Servier puis à la cote 377, sommet de la randonnée. Dans la montée, nous retrouvons la borne
repérée par Xavier lors d'une autre marche. Personne ne pourra donner d'explications à sa présence au bord de ce petit sentier.
Mais pourquoi sont-ils tous penchés vers l'avant, quelle prière adressent-ils aux cailloux de l'Esterel ?
Tout le monde souffle un peu. Mickaël en profite
pour un interrogatoire sur les vents de la région.
Puis nous attaquons les 5 km de la grande descente qui va nous conduire sur les berges du Reyran . Et très vite, avant de la voir, l'autoroute A 8 se signale
à nos oreilles. Enfin, nous l'apercevons, là-bas, tout au fond. Mais dans la descente, les langues stoppées dans la
montée, se sont remises en marche et vont couvrir le bruit des voitures…
Après les Ardéchons, la large piste est en travaux. Une énorme pelle lamine les bas-côtés en étalant
la terre sur le chemin. La marque des chenilles gêne la progression des randonneurs. A 11 h 15, petit rayon de soleil qui va nous accompagner environ pendant
une demi-heure et il fait soudainement très chaud.
Nous sommes maintenant juste en-dessous de l'autoroute et nous franchissons un gué à sec qui rappellera à
certains randonneurs du lundi une traversée épique.
Voici maintenant les restes de l'aqueduc. La moitié du groupe passera à côté sans le voir comme
nous l'avouerons certains. Une dizaine d'autres randonneurs, autour de Mikaël, marqueront une pause pour déplorer son envahissement par du lierre. Jean B.. fait remarquer que jeudi prochain nous
serons à l'autre extrémité de l'aqueduc.
Voilà, nous sommes au point bas de la randonnée, il est midi, le temps de chercher un coin pour pique-niquer.
Ce ne sera pas difficile car l'œil exercé de Daniel va découvrir une mine de champignons et le groupe s'arrêtera à ses côtés. Et quelle mine ! De superbes oronges, l'amanite des Césars, pour certains, le roi des champignons. Parfaitement sains et à
différents états de
développement, il nous expliquera comment les préparer et les déguster. La récolte est superbe mais nous ne donnerons pas
les coordonnées de notre lieu de pique-nique car il compte bien y revenir.
Pique-nique bien calme sans boissons alcoolisées. Ce sont les TPJ qui ont tout accaparé…
Lorsque nous repartons vers 13 h, les nuages bien sombres ont envahi le ciel et quelques gouttes vont tenter d'impressionner les randonneurs, mais sans résultat. Il
fait très lourd, presque un climat tropical selon certains.
Des champs de fenouil, de grande taille, de quoi parfumer des tonnes de poissons.
Nous poursuivons la montée, assez raide dans un premier temps puis plus facile, sur de larges pistes. Superbe coteau couvert de bruyères.Marinette fait remarquer que nous n'avons pas fait la photo de groupe. Jean-Marie siffle pour arrêter le groupe mais ses
appels restent vains. Heureusement quelques champignons vont arrêter Daniel et toute le groupe de tête.
Pour nous, aujourd'hui, les chemins de l'Esterel se sont montrés très confortables ainsi que nous l'avait indiqué notre guide, au départ.
Un coup d'oeil sur le lac de l'Avellan en contrebas.
Il est 14 h 10 lorsque nous retrouvons les voitures : une bonne cadence sur cette distance.
Et nous nous retrouvons au "Bonheur du Passe Temps " notre troquet habituel où nous sommes très bien reçus comme à chaque passage.
Petit incident, à la demande d'un photographe, Martine voulant écarter un parasol faillit renverser une table déjà bien servie. Mais la table fut rattrapée de
justesse, Ouf !
Merci Mikaël de nous avoir guidés avec maestria tout au long de ces 17,5 km.
Merci pour leurs photos à Claude et Jean-Marie.
Quelques photos en bonus
Mikaël en pleine actionAndré, incognito, en plein effort
Xavier, tes bâtons sont trop longs, tu n'es pas encore dans la descente !
Pique-nique
L'oncle
PICSOUS
Un peu de botanique-Bruyère et colchique
Oronge native
Oronges natives, on les épluche et on les mange crues.
La semaine prochaine Jeudi 18 Octobre à 7 H 30 : RANDO – RESTAURANT à MONS (83) . La Roche Taillée
Petit coin de Paradis entre ciel et terre, Mons, la haute vallée de la Siagnole, la Roche taillée, vieux ponts, sources.
L : 11 Km 800 . Dh : 460 m . D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio .
RESTAURANT « l’Auberge Provençale » : 22 € vin et café compris . Inscriptions avant le 11 Octobre .
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu . Aucun désistement ne sera accepté .
Au Menu : Gâteau de courgettes au coulis de tomate et parmesan
Daube de sanglier – pâtes
Ile flottante
Vin rouge ou rosé (1 bouteille pour 4 personnes ) – Café
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux .
Au grand giratoire, tourner à gauche et rejoindre FAYENCE, par D 562 et D 19 à 8 Kms 500 . Emprunter la D 563 via Mons – Au croisement avec la D 37 obliquer à droite et la suivre vers le Domaine de la Chesnaye, jusqu’au croisement avec la D 56 à prendre à gauche sur 210 mètres pour stationner à la cote 550 m sur le bas coté de la chaussée.
Coût du trajet A R : 100 Kms x 0 € 25 = 25 € + 5 € = 30 Euros