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14 mars 2020 6 14 /03 /mars /2020 13:30

2020-03-12 - 937 - LES GROTTES DE LA BAUME RENAUDE - G1 

 

Nous sommes nombreux en ce jeudi matin printanier pour la randonnée inédite d’Anne-Marie : 18 randonneurs et 12 randonneuses:) 

 

Notre animatrice nous présente le programme du jour que nous écoutons attentivement:

 

"Nous allons parcourir deux kilomètres sur la Piste des Corbières, monter un sentier en direction du Pic Rébéquier puis prendre celui de la Baume Renaude qui longe 7 grottes.  Elles s’échelonnent sur 300m mais il faudra emprunter des chemins tortueux pour avoir le privilège de les admirer.  Elles datent du Paléolithique supérieur (20 000 ans) et ont fait l’objet de fouilles relativement récentes.  Après la pause-banane nous irons au Rocher de la Fille d’Isnard et rejoindrons le Pas du Confessionnal.  Donc 4h de marche avant la pause-déjeuner et « que du bonheur » ensuite puisque nous marcherons le long des crêtes du Pic Rébéquier d’où nous aurons une vue magnifique.  Nous redescendrons vers le Trou du Gournié découvert par certains d’entre nous lundi et le dernier kilomètre se fera le long d’un sentier qui apparaît comme une ligne droite sur le tracé mais ne l’est pas en fait !".

 

 

Voilà, vous savez tout, il ne vous reste qu’à découvrir ou revoir au travers des photos les superbes grottes rencontrées et les magnifiques paysages traversés.

 

 

Il est 9h quand nous quittons le parking de la Forêt domaniale de la Colle du Rouet.  Nous remarquons d’emblée de beaux iris d’un violet vif, des massifs de bruyère et des cistes en bouton.  Les roches rouges se dressent à l’horizon mais sont encore enveloppées par la brume matinale.  Des pins parasols s’élancent vers le ciel et nous sur la belle piste! 

 

 

Nous bifurquons sur un chemin que nous n’aurions pas vu sans notre animatrice car caché par une végétation dense et nous retrouvons vite au pied de la première grotte, la BR8. 

 

 

Après de beaux efforts, 

 

 

 

nous arrivons à la seconde, la BR6, où nous allons bénéficier des connaissances de Claude qui nous explique la formation de ces merveilles géologiques.

 

 

 

 

Ci-dessous un document gracieusement remis par Claude pour satisfaire notre curiosité:

 

Le massif de la Colle du Rouet est un massif de rhyolite amarante, issu d’une avancée vers l’ouest des coulées des volcans de l’Estérel (tels Mont Vinaigre ou Maure Vieille), il y a plus environ 250 millions d’années. Ces laves se sont étalées sur plus de 30 km et peuvent atteindre jusqu’à 200 m de hauteur. Ultérieurement, durant la phase alpine (entre - 50 et -7 millions d’années), d’importants mouvements tectoniques de compression fracturent la rhyolite et sont à l’origine de failles Nord-Sud, telle la Baume Renaude et de réseaux orthogonaux de diaclases.

Les grottes de la Baume Renaude semblent liées à l’effondrement de blocs de rhyolite le long de ces plans de diaclases sous l’effet du gel et au creusement par l’érosion du cours d’eau de la Baume Renaude au Quaternaire. A cette époque, la mer régresse fortement et l’évolution géomorphologique est liée aux phases de sédimentation et d’érosion des cours d’eau, fortement influencées par les épisodes de glaciation et par des cycles d’érosion/sédimentation en liaison avec les variations du niveau marin. C’est ainsi que les recherches effectuées ont montré la présence de cailloutis, limons et sable du Würm, (importante époque de glaciation , il y a 70 000 ans), durant laquelle le niveau de la mer est à son point le plus bas. 

Vous trouverez plus de documentation sur la grotte 1 en suivant le lien suivant :

https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1986_num_83_8_8763

 

 

A peine repartis, nous approchons de la troisième, la BR5,  impressionnante par sa profondeur.   L'accès est sportif une fois de plus!

 

Merci Alain!

 

Anne-Marie nous explique que " ces grottes ont été découvertes en 1956 par un club de spéléologie du Var.  Un programme de fouilles fut lancé en 1980 suite à quoi tous les objets trouvés ont été répertoriés dans la section de préhistoire, à l’étage du paléolithique, au musée de Saint-Raphaël. Ces grottes ont connu un habitat dans une formation agressive avec toutefois des ressources (cueillette, chasse) et charbon de bois.  Les gens ne vivaient pas à un seul endroit. Ils se déplaçaient et les grottes leur permettaient de s’abriter".

 

A l'arrière-plan, la plaine du Muy s'étend à perte de vue.

 

 

Nous reprenons nos bâtons

 

 

pour nous rendre à la suivante, la BR3.

 

 

Elle est très profonde et de l’eau ruisselle le long des parois.  

 

 

 

 

Nous en descendons par un chemin qui demande toute notre attention et nous dirigeons vers la BR2 située dans un angle. Elle est au pied d’une masse rocheuse impressionnante de par sa hauteur et recèle de nombreuses cavités.  

 

 

 

Nous enchaînons sur les BR1A et BR1, côte à côte 

 

 

et c’est là que nous faisons la pause-banane à 10h45 

 

 

 

Bienvenue à Viviane et Jean-Marc!

 

Nous repartons en évitant de nous prendre les pieds dans les lianes et de glisser sur la mousse qui adhère aux roches.

Nous progressons sur un chemin bordé de pins maritimes et tapissé au fond des magnifiques roches rouges.

 

 

Nous empruntons maintenant un chemin raide pour faire le tour complet du Rocher de la Fille d’Isnard.  Inutile d’écrire que nous avons bien chaud et qu’il a fallu retirer une couche ou deux depuis notre départ!  

Une superbe plateforme rocheuse à côté du chemin nous donne l’occasion de prendre la première photo de groupe.

 

 

Après quoi nous nous dirigeons vers le Pas du Confessionnal, de nouveau le long d’un chemin bordé de pins maritimes.

 

 

Pause à la Fontaine du Chasseur et dilemme : Anne-Marie veut savoir si tout le monde est prêt à continuer ou s'il faut s'arrêter là pour déjeuner. 

 

 

Certains sont un peu fatigués, d’autres ont faim mais la promesse d’un pique-nique sur des rochers avec un panorama à couper le souffle nous séduit et nous décidons de ne rien changer à son programme. 

Nous continuons donc notre ascension et quittons la piste de la Fille d’Isnard pour entamer une pente raide sur 300m

 

 

 

au sommet de laquelle nous nous installons pour déjeuner.   Vous comprendrez en regardant les photos ci-dessous que nous ne regrettons nullement notre décision.

 

 

 

Avant le départ, Anne-Marie nous raconte la légende de la Fille d’Isnard.

 

"Isnard était un propriétaire terrien qui entendit parler d’une très jolie jeune fille vivant dans une grotte.  Sa femme Renaude comprit vite ses absences et se contenta d’exiger qu’il se confesse après chaque rencontre amoureuse, ce qui explique les appellations Pas du Confessionnal, Baume Renaude et Fille d’Isnard imprimées sur les cartes et les panneaux". 

 

Il est 14h15 quand nous reprenons nos bâtons, direction Le Pic Rébéquier  où nous faisons une nouvelle photo de groupe tant nous sommes interpelés par la beauté du site.

 

 

Nous allons dorénavant avancer sur la crête le long d’un sentier pas toujours bien visible et notre animatrice nous demande de rester bien groupés.  Nous évoluons de nouveau parmi un paysage magnifique et descendons bientôt un sentier périlleux. 

 

 

 

Arrivés sur une belle piste nous levons la tête pour mieux apprécier ce que nous venons de faire.

 

Nous venons du sommet de la roche

 

 

Nous voici de nouveau sur un grand plateau rocheux 

 

 

 

et nous nous retrouvons au Trou du Gournié que certains d'entre nous connaissent déjà.

 

 

 

Nous poursuivons notre chemin le long de l’Endre dans la Forêt domaniale de la Colle du Rouet. Anne-Marie nous prie de bien faire attention au dernier kilomètre qui apparaît comme une ligne droite sur le tracé mais présente quelques difficultés.  

 

 

 

Dernière ligne droite!

 

 

C’est à l’Actu Bar de la Bouverie que nous prenons le pot de l’amitié dans la bonne humeur après nos 15 km et 492 m de dénivelé.

 

 

 

Un grand merci à Anne-Marie pour cette superbe randonnée, à Daniel B notre serre-file attentionné et aux photographes Claude, Marie-Christine, Gilbert, Marc et Dominique.

 

La semaine prochaine :

 

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13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 10:00

Fayence – circuit des 3 chapelles – 633 /G2 – jeudi 12 mars 2020

Après la randonnée avortée à cause de la pluie de la semaine dernière, 24 randonneurs  se sont retrouvés ce jeudi à Fayence à côté de la chapelle Notre Dame des Cyprès pour cette randonnée proposée par Louis. Randonnée dont c’est la 6è édition (4 conduites par Jean Bo et 1 par Jean Ma). Le ciel est bien gris. L’humidité se fait sentir et il a dû pleuvoir dans la nuit.

« C’est une randonnée facile sur de bonnes pistes de 11 kms et 190 m. de dénivelé  - niveau moyen*»

Juste avant de partir Jean-Marie attire notre attention devant une plantation de roses de mai ou centifolia, variété réintroduite.

Il est 9h45 et le groupe s’élance sur la route avec Thierry comme serre-file.

Nous longeons des vignes avant d’arriver sur le pont enjambant le Gabre à sec.

Le groupe s’arrête pour regarder des chevaux dont la crinière a une coupe bien particulière.

Un magnifique laurier-thym en fleurs attire le regard des photographes.

Soudain un panneau annonce : gué impraticable par fortes pluies. Pas de problème.

Nous sommes dans le vallon de la Souate. Nous abandonnons la piste bétonnée un panneau indiquant voie privée accès interdit et bifurquons alors à gauche pour emprunter un chemin qui grimpe et nous reconduit à la piste quittée plus bas.

Au sommet à un carrefour nous nous arrêtons pour la pause banane. Nous sommes en limite inter-communale (pied gauche à Seillans et pied droit à Fayence). Des repères jalonnent la piste.

Nous partons côté droit et de ce fait continuons le trajet à l’envers, comme l’avait fait Jean Ma il y a quelques années. Nous arrivons devant une maison qui rappellera des souvenirs à Xavier et Brigitte qui par deux fois avaient été photographiés devant celle-ci. Une nouvelle plaque y a été apposée .

Nous passons devant des restanques avant d’emprunter le chemin de la chapelle des Selves.

Un menuisier s’est amusé. Beau champignon.

Le soleil commence alors à percer aussi les photos seront plus lumineuses.

C’est au lavoir que nous faisons la photo de groupe avant d' arriver à destination pour le pique-nique.

C’est alignés sur un muret devant la chapelle fermée Notre Dames des Selves située sur la commune de Seillans que nous nous installons.

Autour de nous de magnifiques arbres.

Que d’abondance aujourd’hui ! Heureusement nous ne sommes pas pressés. La digestion peut commencer. Conciliabules pour certains et sieste au soleil au milieu des pâquerettes pour Jean-Marie.

Il est néanmoins temps de repartir. De magnifiques oliviers bordent la route.

Nous retrouvons de belles restanques et des vignes.

Le chemin devient alors un peu boueux et chacun surveille ses pieds.

Se dessinent au loin les sommets du mont Lachens et de l'Audibergue.

Nous revoilà au croisement du chemin emprunté ce matin, et descente pentue sur la piste bétonnée interdite!!.

L'arrivée est proche.

Nous apercevons Fayence puis passons devant une étrange construction et de ce qui devait être une ancienne chapelle dans le pré juste à côté du parking.

Il est 14h30. Pas de visite de la chapelle Notre Dame des Cyprès aujourd'hui, aussi pour ceux qui ne la connaissent pas voici quelques informations. Si vous revenez il suffit d’aller demander au propriétaire du Clos Notre Dame voisin de vous l'ouvrir ce qu'il accepte volontiers.

« La Chapelle des Cyprès dédiée à la vierge Marie a été construite par les moines de l'abbaye de Lérins, et fut vraisemblablement la première paroisse de Fayence au 10ème ou 11ème siècle. C’est l’édifice le plus ancien de Fayence. Entourée de cyprès, sa forme trapue, son clocher roman et son assemblage de pierres, donnent une impression de grande sérénité. A l'entrée, la profondeur de la descente est le symbole du passage du profane (extérieur) au sacré (le cœur de la Chapelle).  A l’intérieur, on peut admirer des tableaux, un autel en marbre, un tabernacle en bois doré du 16ème siècle, un retable composé de tableaux représentant les principales phases de la vie de la Vierge et quelques ex-voto des 17è et 18è siècles.
Danses et farandoles sont organisées le 8 septembre, jour de la fête patronale. »

Sur proposition de Louis également pilote nous allons partager le verre de l’amitié au restaurant de l’aérodrome de Fayence.

Merci Louis pour cette agréable balade et la découverte de l’aérodrome.

Les photos sont de Claudette, Jacques, Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine :

 

 

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5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 14:50

Roquebrune-Le Pas de l'Eouvé-G2

       (Un mini blog pour une mini rando)

 

Jean Ma a beaucoup hésité à cause des risques de pluie. Mais les prévisions n'étant pas trop mauvaises et le lieu du départ proche, la rando G2 a été maintenue alors que la rando G1, plus éloignée et plus à l'est avait été annulée la veille.

D'autres marcheurs n'avaient pas fait le même raisonnement et l'effectif réuni  près des lacs du Fournel n'était que de 13 : l'animateur, 4 G1 et 8 G2 dont 3 dames courageuses.

Jean nous présente la rando déjà faite deux fois, en 2010 (Roland) et en 2017 (Jean-Marie).11.8 km et 210 m de dénivelée.

 

Il précise qu'il a prévu un circuit raccourci en cas de pluie annoncée pour 13 h.

Pour illustrer les deux lacs, il signale qu'il y a une fois par an un jour de lâcher de truites et pêche limitée à 6 captures.

Nous aurons deux serre-files (le grand luxe vu l'effectif), Daniel R et Beps.

 

Nous voici partis sur un chemin plat qui a du être submergé par 1 m d'eau en novembre et décembre 2019, vu la hauteur des détritus déposés sur les bordures.

Aujourd'hui, le ruisseau du Fournel est bien calme.

Nous commençons à monter sur une large piste bien creusée par le ruissellement.

Nous retrouvons du plat au lieu-dit Ginestou. Nous continuons de cheminer en légère montée. Les mimosas sont encore bien en fleur dans ce secteur. Lors de la rando de novembre 2017, après un été très chaud, ils étaient complètement grillés.

Beau coup d'œil (enfin il l'aurait été s'il y avait eu un rayon de soleil) sur le vallon du Fournel.

Daniel M nous avait prévu la pluie pour 10 h. Elle est à l'heure mais insignifiante pour le moment.

Nous continuons donc en direction du gué.

Les discussions tournent obligatoirement sur le Coronavirus mais plutôt au niveau de la blague. La meilleure sera celle du bar belge qui affiche ;"Deux Corona achetées, une Mort Subite offerte" les amateurs de bière comprendront.

Nous arrivons au gué, pas trop d'eau mais beaucoup de sable et quelques cailloux bien placés, nous passons facilement sur l'autre rive pour la "pause banane"…mais aussi pour une séance d'habillage pluie.

Car maintenant il pleut sérieusement.

Deux options se présentent : le raccourci prévu par Jean ou le retour direct. Il est 10 h 38 et notre animateur décide de revenir sur nos pas, environ 3.7 km à parcourir. Il sonne donc la retraite.

Nous retraversons la Bérézina, pardon le Fournel, et reprenons le chemin du retour.

Mais comme il ne faut pas oublier la photo de groupe, nous la ferons devant l'ancienne bastide du Ginestou.

Dernier coup d'oeil sur le Fournel.

A 11 h 50 nous retrouvons nos voitures, finalement nous ne sommes pas trop mouillés.

Merci Jean, tu dois être déçu mais la nature a été plus forte que toi. Rendez-vous pour un jour meilleur sur le même itinéraire afin que  ta

 reconnaissance n'ait pas été faite en vain.

La semaine prochaine

G1

G2

 

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