2020-01-23-Vallon de la Petite Maurette-855-2- G2
Ravin de la Petite Maurette-G2

Anne-Marie avait préparé pour le G2 une rando dans le massif des Maures aux portes de Roquebrune sur Argens. Sur le parking du cimetière de Roquebrune elle fait donc une brève présentation du programme du jour.
"Le circuit, créé à l’origine en sens inverse (départ par le sentier botanique), a été réaménagé dans l’autre sens pour éviter d’être bloqué au gué de la petite Maurette, ce qui aurait nécessité de revenir en arrière et de faire 2 kms supplémentaires.
Autre avantage : les points de vue dans le ravin de la petite Maurette et sur le sentier botanique sont plus beaux dans ce sens.
Pas d’inconvénient particulier sur le circuit dans ce sens. La première montée, vers le Monastère, est soutenue, mais ne dure pas longtemps
Quelques descentes pierreuses après le lac des Clos.
Le vallon des Enfers est un endroit pittoresque, même si le sentier n’est pas toujours facile à emprunter.
Le nouveau circuit est un peu plus long avec une dénivelée sans changement:
13.2 km et 375 m."
Le serre-fil sera Jack. Merci à lui de veiller sur notre sécurité.
La météo ne prévoit pas de pluie mais un temps couvert avec quelques alternances de soleil. Pas l'idéal pour les photographes.
Nous attaquons donc la montée vers le Monastère de Notre-Dame de Pitié. Très vite le groupe se scinde en deux. Le photographe s'est placé à mi-distance.
Cette situation se reproduira en permanence tout au long de la journée.
Nous arrivons au Monastère.
C'est là, qu'en 2018, les gendarmes sont venus chercher, en vain, Xavier Dupont de Ligonnes, assassin présumé de toute sa famille..
Ce monastère fait partie de la Congrégation Province d’Avignon Aquitaine de l’ordre des Carmes Déchaux.
Près de soixante-dix ans que les frères Carmes se sont installés sur les hauteurs de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var dans une imposante bâtisse flanquée d’une chapelle du XVIIe siècle et protégée des regards des randonneurs par un haut mur.
Derrière, sept ermitages, des maisonnettes spartiates, avec dans chacune un oratoire, et une autre cellule se trouvant à l’extérieur située dans la colline voisine.

Les journées de ces frères, appartenant à l’ordre des Carmes déchaux, sont rythmées par cinq offices. Dès 6 h par les laudes. Et, à 20 h, c’est le dernier, par les complies, un office où les frères doivent faire un examen de conscience. Avant de psalmodier : « En paix, je me couche, aussitôt je m’endors… »
Entre les offices, les frères sont « invités à équilibrer leur vie par le travail manuel ». Principalement « le nettoyage et l’entretien » de la vaste propriété. Ménage, débroussaillage pour éviter les incendies qui peuvent embraser la garrigue qui encercle le monastère. D’autres se prêtent aussi au « travail d’iconographie ».
L'imposante bâtisse est flanquée d’une chapelle du XVIIe siècle.
La communauté est, malgré tout, dévouée à la contemplation. Contrairement aux dix autres couvents français de la congrégation, elle n’a pas pour mission de propager la foi. Ce qui fait du monastère Notre-Dame de Pitié de Roquebrune un Saint-Désert, selon la dénomination des Carmes déchaux. Un lieu, c’est très rare dans cet ordre, où les laïcs ne sont pas admis en retraite. Seuls des religieux et des prêtres et séminaristes peuvent venir s’y retirer. Ainsi que des postulants
Cf. https://www.ouest-france.fr/faits-divers/affaire-de-ligonnes/affaire-dupont-de-ligonnes-ce-monastere-de-roquebrune-ou-l-fait-voeu-de-silence-5489708.

Pas besoin de gendarmes pour nous, nous allons pouvoir visiter la chapelle qui comporte un ensemble important d'ex-voto provençaux.

A la sortie, petit briefing autour de la carte puis en route en direction de la Maurette. Pendant ce temps nous admirons ce petit oratoire bien pourvu en saintes statuettes.

Et premier coup d'œil sur le Rocher. Ce sera un peu notre fil rouge de la journée car nous allons pouvoir l'observer sous différents angles, à tel point que certain ne le reconnaîtrons pas.
Regroupement avant une grande descente caillouteuse. Depuis le monastère nous n'avons pas été gâtés par l'état des sentiers.
Les grosses chutes de pluie récentes dans ce secteur ont bien raviné mettant le rocher à nu.
Nous arrivons à la Maurette puis à son confluent avec la Petite Maurette que nous retrouverons en fin de journée.
Ses rives bien encombrées de végétaux divers montrent bien l'intensité de ses débordements récents. Par contre dans certains passages très accidentés, le rocher a été bien "lavé".

Peu de mimosa dans ce secteur mais Anne-Marie en trouvera quand même pour décorer son vêtement.
Encore un coup d’œil sur le Rocher, très particulier avec le sommet 4.
Petit détour pour rejoindre les ruines du Moulin de Font Blanche dont on aperçoit l'aqueduc dans la végétation.
C'est là que nous ferons la "pause banane".
Nous reprenons la grande piste qui monte vers les Clots ce qui permet au photographe de faire une revue de la troupe.
Mais que fait Anne-Marie en queue de peloton ? Y a t'il un pilote ou sommes-nous en automatique ?
Bel exemple d'érosion.
Nouveau point de vue sur le Rocher.
Alors que notre animatrice s'engage avec le plus gros de l'effectif sur une traverse menant au lac des Clots, six participants ont préféré le confort de la grande piste.

Tout le monde se retrouve au bord du lac sur la rive occidentale, les deux autres côtés étant envahis de roseaux.
Nous venons ici systématiquement à cette saison car c'est un secteur proche de Saint Raphaël et à chaque fois nous y retrouvons un fort vent frisquet. C'est là que nous nous installons pour le pique-nique.
Ces cinq là ont trouvé un coin à l'abri.
Pas de sieste aujourd'hui vu les conditions et c'est très vite que les randonneurs, café avalé, ont remis le sac sur le dos afin de reprendre la route. La route, enfin c'est plutôt un chemin inondé qui
nous attend puis une courte montée bien raide mais courte nous conduisant à la cote maxi de la rando, 265 m.
C'est là que nous allons faire la photo de groupe.
Puis nous abordons une grande descente toute droite, bien pierreuse.
Elle nous conduit à l'entrée du Vallon des Enfers qui longe un affluent de la Petite Maurette.
Passage du gué sans difficulté, l'eau est basse et quelques pierres ont été judicieusement placées.
Maintenant nous surplombons le Ravin de la Petite Maurette et nous retrouvons à nouveau le Rocher sous une face différente.
Nous progressons maintenant nord-est sur un sentier en corniche ne présentant pas de difficulté puis nous nous écartons du ravin pour gagner le site des 25 Ponts
(rappel, ils n'ont pas été construits par les romains c'est en fait un aqueduc datant du 18ème siècle qui alimentait la première fontaine du Village).
Un magnifique Pyracantha étonne certains par sa fructification. Nous avons l'habitude de voir cette plante en haie défensive bien taillée. Quand elle est laissée libre, sa floraison et donc sa fructification est intense.
Quelques participants finiront par la route alors que le reste du groupe empruntera le sentier botanique.
Le pot de l'amitié sera pris sur la place des Artichauts, comme d'habitude. Nous avons occupé toutes les tables du café !!!


Merci Anne-Marie, de nous avoir fait découvrir ce secteur des Maures, les sentiers étaient rendus inconfortables par les intempéries mais tu n'y pouvais rien.
Merci pour les photos de Nicole et Jean-Marie et une pensée pour Nelli dont nous n'avons pas pu utiliser, pour des raisons techniques, ses superbes photos.
La semaine prochaine, randos de la Galette des Rois.
23/01/2020 - 831-BAR-PLATEAU DE CAVILLORE -G1
23/01/2020 - 831- BAR- PLATEAU DE CAVILLORE -G1
Nous sommes 14 randonneurs dont 6 femmes à nous retrouver vers 9h40 sur le parking du cimetière de Bar -sur-Loup.
Louis, notre animateur du jour nous présente sa randonnée :
12km8 pour une dénivelée de 804m. Montée depuis Bar-sur-Loup jusqu'au plateau de Cavillore en passant par le très joli village de Gourdon. Boucle au plateau de Cavillore avec une vue magnifique annoncée sur la mer (si le temps le permet) pour une redescente sur Bar-sur-Loup en repassant par Gourdon.
Patrick est notre habituel serre file accompagné d'Anne Marie
Nous accueillons Philippe, invité de Marie Jeanne et Denis.
Nous démarrons la randonnée vers 9h50 sur une petite portion de route bitumée pour arriver très vite à son point de départ, sur le chemin de Saint Claude .
Nous commençons par une montée en escalier pour continuer sur un faux plat tout en regardant là-haut, la première étape qui nous attend : Gourdon
Tout en progressant d'un bon pas, nos yeux s'arrêtent sur les gorges, les falaises calcaires sous un ciel bleu.
Nous rentrons dans un tunnel et nous en sortons, il y fait trop noir !!!
Nous passons sans hésitation sur la passerelle du Vallon de Gourdon
et continuons à monter en direction de Gourdon, par le chemin du Paradis.
Arrêt à l'Aqueduc de Foulon, un panneau indique que la piste est fermée au tunnel n°16, souvenirs pour les randonneurs qui avaient fait les Gorges du Loup avec Joël.
Nous allons poursuivre la montée après avoir enlevé une "couche". Il fait toujours beau et c'est de plus en plus raide.
Profitons pour admirer le paysage, car les nuages arrivent
la mer en arrière plan sur notre gauche et les falaises calcaires qui suivent.
Regroupement avant d'arriver à Gourdon
Nous prenons le temps de faire le tour de GOURDON, les touristes se font rares, par contre nous avons rencontré des randonneurs.
Nous ferons la pause banane à l'abri, près du lavoir
Après avoir pris des forces, nous allons attaquer la deuxième étape , le plateau de Cavillore en prenant le chemin de la Carraire
Chacun marche à son rythme mais plutôt soutenu, le vent est frais. Nous laissons le gentil petit village de Gourdon derrière nous, surplombé de gros nuages.
La baie de Cannes, avant que les nuages la recouvrent....
Encore quelques mètres et nous arrivons sur le plateau de Cavillore
où nous ferons la photo de groupe
Il est temps maintenant de redescendre vers Gourdon, il y a trop de vent pour déjeuner sur le plateau.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons pour déjeuner dans un endroit à l'abri du vent.
Nous repartons très vite, et sur le retour nous nous arrêtons à la chapelle Saint Vincent.
Après avoir fait le huit, nous retrouvons l'intersection du chemin du Paradis mais cette fois nous le prenons en direction de Bar-sur-Loup.
Nous finirons notre randonnée sur le chemin du Bosquet bordé d'orangers et citronniers, qui nous mènera à nos voitures.
Nous prendrons le pot de l'Amitié au pub de Pré du Lac, endroit que nous aimons tout particulièrement.
Un grand merci à Louis pour cette randonnée, de maintien de notre forme.
Merci également aux photographes : Claude, Thierry et Brigitte R.
Semaine prochaine :
2020-01-16 - N°935 - Cap-Roux - G1
2020-01-16 - N°935 - Cap-Roux - G1
Incertitude sur le trafic ferroviaire, plus restrictions d'accès dans l'Estérel côté Alpes Maritimes, ont amené Louis à créer cette nouvelle randonnée dont nous serons les premiers à la découvrir.
26 randonneurs et randonneuses sont au rendez-vous sur le parking de la Pointe de l'Observatoire.
Madame météo prévoit un ciel couvert, mais sans pluie.

«Nous contournerons le Cap Roux par l'est dans un premier temps, ensuite nous grimperons à son sommet. Nous redescendrons jusqu'à la Sainte Baume, avant de faire l'ascension vers la grotte de Saint Honorat. Nous monterons ensuite vers le col du Saint Pilon, avant une longue descente qui nous permettra de revenir au point de départ.»
Distance à parcourir : 13 km, dénivelé : 600 m.


Avant le démarrage de cette randonnée, Louis nous propose de découvrir ces blockhaus allemands datant de la dernière guerre.
Point culminant de notre randonnée du jour: le Cap-Roux, 453 m.
En prenant de l'altitude nous découvrons la maison d'Edouard MARTEL, ou ce qu'il en reste, installée sur la pointe de Maubois.
Construite il y a un siècle par Édouard-Alfred Martel, explorateur de l’Estérel, la bâtisse a enchaîné les revers de fortune avant d’être abandonnée.
Le soleil fait son apparition. Il nous permet de voir les sommets enneigés du Mercantour.
La mer, la route et le chemin de fer ...
On ne les avait pas encore présenté: Jean notre réputé serre file du jour, secondé par son adjointe Elisabeth.
Sous nos yeux, le Pic d'Aurelle (altitude 323 m).
Les premières pentes du Cap Roux sont gravies à vive allure.
Petite pause pour reprendre son souffle.

Les îles de Lérens au large de Cannes.
Les îles de Lérins constituent un territoire protégé et préservé
L'île Sainte-Marguerite, la plus grande, s’étend sur 3 km, de l'étang du Batéguier et sa réserve ornithologique à la pointe de la Convention. Elle offre ainsi 22 km de sentiers et plusieurs criques. Cet espace est géré par l’Office National des Forêts (ONF).
L’île Saint-Honorat, longue de 1 500 mètres et large de 400 mètres, est boisée de pins parasols et maritimes. Elle abrite l’abbaye des moines de Lérins.
Traditionnelle pause effeuillage.

A l'ouest, le rocher de Roquebrune dans un écrin de brume.
Qui n'a pas sa banane? Apparemment le chef de la randonnée a obtenu une dérogation.

Ici aussi.
Le Pic de l'Ours (altitude 492 m), récemment escaladé.
La montée du Cap Roux est interminable. Heureusement le point de vue est superbe. Ceci compense cela...

Le Rastel d'Agay et un peu plus à l'arrière, le cap du Dramont.
A l'opposé, plein est, la baie de Cannes.
Chacun à son rythme, nous commençons à entrevoir la fin de notre calvaire.
Nous arrivons enfin en terre promise. Et cerise sur le gâteau (non, sur le Cap Roux), vous pouvez visionner la superbe vidéo de Claude, en cliquant sur le lien ci-dessous.
https://drive.google.com/file/d/1PG5Qel7qI5wp9k05SpLSptZNu9buQCnH/view?usp=sharing
Après avoir également repéré grâce à la table d'orientation installée au sommet du Cap Roux, quelques sites bien connus de la plupart des randonneurs présents, nous commençons la descente en direction de la Sainte Baume.
La traversée des pierrés, demande toute notre attention. Gare aux chutes.
Enfin, la halte pique-nique arrive et le groupe se disperse de chaque côté de la route amenant au site de la Sainte Baume.

Il est 13 h 10', Louis siffle la fin de la pause. Il est temps de se lancer à l'assaut de la deuxième difficulté de cette randonnée : la montée vers la grotte de Saint Honorat.
Quelques photos sont faites à l'intérieur de la grotte.

On suppose que saint Honorat est né à Trèves vers 370. Sa famille appartenait à l‘aristocratie gallo-romaine. Il se convertit très jeune, avec son frère Venantius, au christianisme. Tous deux se mirent à pratiquer l'ascèse dans leur patrie, à Trèves. Dans leur riche demeure, dont ils héritèrent très jeunes après la mort de leur père, ils accueillaient les voyageurs et offraient l'hospitalité aux pauvres. Ils cherchaient en tous points à mettre en pratique les préceptes de l'Evangile. Ils y réussirent si bien que leur renommée se répandit et déborda la ville et la contrée, au point que, effrayés par leur propre gloire, ils décidèrent de fuir en vendant tous leurs biens afin d'en distribuer aux pauvres les bénéfices. Honorat et Venantius, accompagné de leur ami Caprais, quittèrent donc Trèves et embarquèrent à Marseille pour la Grèce. Hélas, Venantius y meurt. Honorat et Caprais décident alors de rentrer en Occident. Après un bref séjour en Italie, ils reprennent la route pour rentrer en Gaule. Cheminant sur la voie Aurélienne, Saint Honorat et Caprais s’arrêtèrent dans cette grotte pour y passer la nuit. Abandonnant avec regret ce lieu privilégié de parfaite solitude, ils atteignirent Agay puis Fréjus où ils rencontrèrent Léonce, le nouvel Evêque qui dirigeait la petite communauté chrétienne. Saint Honorat et Caprais demeurèrent probablement plusieurs années à Fréjus car Léonce avait besoin de missionnaires pour évangéliser la région. Honorat devint célèbre et les foules accouraient de loin pour entendre sa parole. Mais cette célébrité lui devint pesante et pour finir intolérable. L'appel de la solitude retentissait en lui de façon de plus en plus impérieuse. Il quitta Fréjus avec Caprais pour s’établir dans la petite grotte qu’ils avaient découverte quelques années plus tôt. Honorat descendait parfois de la montagne pour exercer son apostolat auprès des pêcheurs du petit port d'Agay. Mais bientôt la grotte reçut la visite des quémandeurs. Il fallut à nouveau repartir ! Mais où ? Son choix se porta sur l’une des îles de Lérins car elle ressemblait à un désert. Honorat demanda à un pêcheur d'Agay de les conduire sur l'île. Il y fonda, sur les conseils de Léonce, un monastère qui acquit très rapidement une grande renommée. Ordonné prêtre par Léonce, il fut, à sa grande surprise, élu évêque d’Arles. Il quitta à regret son île et mourut à Arles en 430.
Après la montée, c'est bien connu, la descente.

Nous profitons du passage au col du Saint Pilon (altitude 281 m) pour faire la photo de groupe.
Après avoir laissé les sentiers caillouteux, nous terminons notre randonnée par une partie de route nous ramenant en bord de mer et à nos véhicules.
Et en prime, un magnifique bouquet de mimosa.
Sur le chemin du retour, nous achevons cette belle journée par le pot de l'amitié dans cette brasserie du Dramont.

Merci à Louis pour cette belle randonnée inédite, créée en dernière minute.
Merci aux photographes présents: Brigitte Ri, Claude, Dominique et Gilbert.
La semaine prochaine:
Jeudi prochain, 23 janvier, au programme,
Pas du Confessionnal et Baume Renaude- 766-6 -16 janvier 2020 - G2
Pas du Confessionnal et Baume Renaude- 766-6 - 16 janvier 2020 - G2
Nous sommes 17 au départ de cette randonnée. Son intitulé et son tracé ont été légèrement modifiés par rapport à l'annonce initiale pour tenir compte des variantes introduites par Patrice, notre accompagnateur du jour.
Il nous présente le programme : nous partirons par la piste des Pignons, puis la piste des Corbières, de belles pistes qui montent tranquillement jusqu'à l'emplacement d'une stèle, aujourd'hui disparue. Nous prendrons alors un chemin dans le vallon de la Baume Renaude vers le Pas du Confessionnal.
C'est un chemin très beau mais beaucoup plus raide, découvert par Patrice et Dan que nous aborderons en prenant notre temps.

La piste menant au parking prévu était fermée, sans doute en raison des détériorations subies par les berges de l' Endre à la suite des fortes précipitations de ces dernières semaines.

Nous prenons le départ vers 9h30. Il fait frais et humide mais le ciel est bleu et la piste des Pignons est confortable.


Nous avançons d'un bon pas. Le chemin est en légère montée. La vue est dégagée et offre de belles perspectives.


Nous atteignons la piste des Corbières. En la suivant nous aurons sur notre droite le vallon de la Péguière.


La couche nuageuse qui recouvre les vallées nous donne à admirer de magnifiques paysages.




Une belle perspective sur la forêt de La Colle du Rouet. Un regard attentif permet d"apercevoir de place en place de grosses bornes blanches. Elles délimitent le périmètre de la forêt domaniale.

Il est l'heure de la rituelle pause banane que nous prenons à la hauteur d'un gué à l'amorce de la piste de la Règue Nord.



La traditionnelle photo de groupe.

Le passage du gué.

A nouveau de très belles vues sur les vallées embrumées.

Nous abordons le chemin, balisé de bleu, annoncé par Patrice. Il renouvelle ses mises en garde. La montée sera rude. Il faudra être vigilant.


Patrice avait raison. Quelques illustrations de la difficulté de certains passages...un grand bravo en particulier à Gérard qui, guidé avec attention par Nicole, a franchi tous les obstacles avec le sourire et son humour habituel.


Nous aurons bien mérité la pause déjeuner qui se profile sur le plateau, au pied du Pas du Confessionnal.


Nous nous installons sur les rochers avec une vue splendide à 360 degrés.Le ciel est magnifique avec la couverture nuageuse qui se forme. Il est 13h10.


C'est bien une bouteille d'eau ! Quid de la réputation du G2 ?


En fait, il n' y aura pas que de l'eau qui circulera. La convivialité légendaire du G2 est bien au rendez-vous.

Nous repartons après ce bel intermède, sur l' affirmation par Patrice que le plus dur a été fait.



Encore quelques passages délicats au cours de la descente.


Nous rejoignons les berges de l' Endre, sérieusement ravinées par les intempéries. Nous devrons renoncer à l"arrêt prévu par Patrice au bord d'une plage qui a tout simplement disparu.


Après avoir repris nos véhicules vers 15h nous nous arrêtons à la Bouverie pour le pot de l'amitié.


Merci à Patrice pour cette magnifique randonnée, et à Jean-Claude notre serre-file.Les photos sont de Jean-Marie, Claudette et Jacques.
La semaine prochaine :
2020-01-09- 663- MONTFERRAT-FAVAS - G1
2020-01-09- 663 - MONTFERRAT-FAVAS - G1
Pour sa première randonnée en tant qu’animateur, Patrick nous a donné rendez-vous à MONTFERRAT, dernier village de l’arrière-pays avant le camp militaire de Canjuers, sur la D955, route des Gorges du Verdon.
Nous sommes 28 marcheurs ce matin. Il fait frisquet mais le soleil est de la partie.
Patrick présente le parcours du jour, qui va nous faire découvrir deux points d’intérêt, la chapelle ND de Beauvoir et une double borie.
Les éléments techniques ci-dessous ont été élaborés après la randonnée (14,6 km, Dh 481m), à partir des éléments publiés par Patrick sur Visorando.


Il est 9h10 quand nous nous mettons en route, Patrick S. retrouvant son rôle de serre-file.
Après un bref passage dans le village, nous attaquons le chemin de Saint Pierre.
La montée est courte mais raide.
Le chemin, bordé de quatre oratoires, va nous mener à la chapelle N-D de Beauvoir, qui domine le village, à 660 m d’altitude.
Je vous invite à relire le blog de Rolande du 19/09/2019, qui vous donnera toutes les informations sur la chapelle ND de Beauvoir et sa visite, que nous ne ferons pas ce jour.
Brigitte, comme la tradition l’impose tirera la corde pour sonner la cloche.
De ce promontoire nous avons une vue sur la Nartuby.
« Cette rivière a deux sources, dans les calcaires du plan de Canjuers, à environ 1 000 m d’altitude. Elle traverse Montferrat et alimente un canal d'industrie et d'irrigation, appelé Pis, à Draguignan. Puis la Narturby s’engouffre dans des défilés où elle se précipite en cascades d'abord à Trans, au cœur du vieux village où elle forme des gorges spectaculaires bordées de moulins abandonnés, puis, au Saut du Capelan (30 m de hauteur), tout près de La Motte. Elle se jette dans l'Argens, au Muy, à une altitude de 20 mètres au-dessus de la mer et avec un débit oscillant, suivant la saison, entre 600 et 1060 litres par seconde. Dans tout son trajet, elle a successivement coulé sur des terrains permiens, triasiques et oolithiques. Son lit, de 15 m de largeur en moyenne, souvent aux trois quarts à sec, la fait ressembler à la plupart des autres rivières méditerranéennes. »
La visibilité est bonne et nous apercevons tout au fond le Coudon, un des principaux sommets des Monts toulonnais qui culmine à 702 mètres d'altitude.
De l’autre côté, c’est le camp de Canjuers
Nous repartons par une belle piste en direction du Plan et de ses pâtures. Des panneaux nous informent d’une chasse en cours.
Nous faisons la pause banane à 10 heures.
Nous sommes à proximité d’une pension pour chevaux réformés de l’armée et Patrick, notre animateur nous indique « que le cheval le plus âgé, environ 30 ans, a tiré l'affût de canon sur les Champs Elysées lors des défilés ».
Plus au loin une autre pension avec d’anciens chevaux de course ou de saut d’obstacle.
Les traces du froid de la nuit sont bien présentes.
Mais pourquoi Marc veut il faire de la « luge nature » ?

Nous passons à côté du Beaudron
puis arrivons dans une vaste zone de prairie ensoleillée avec des ruines.
Nous faisons une photo de groupe.
Nous entrons ensuite dans la forêt de Favas puis entamons la seconde montée de la matinée (et en fait de la journée) qui va nous mener, à 820 m d’altitude, à la double borie.
« A partir du XIXème, le terme « borie », dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur dans une parcelle foraine (sur une autre commune) ou trop éloignée de sa ferme.
Ces cabanes en pierre sèche sont construites …selon la technique de l'encorbellement : des pierres plates, soit brutes, soit parfois retaillées, sont posées à plat l'une sur l'autre et légèrement inclinées vers l'extérieur de la construction, chaque pierre s'avançant un peu vers l'intérieur par rapport à la précédente. Cette technique, qui fait l'économie d'un cintre en bois, était à la portée des paysans auto-constructeurs, s'ils disposaient des dizaines de tonnes de pierres nécessaires à ce type d'ouvrage… ».
La particularité de cet édifice est un alignement de deux cabanes en pierre sèche en forme de nef, disposées l'une à la suite de l'autre, avec entrées opposées.
La vue de l’intérieur de la borie, à partir de l’entrée, montre l’épaisseur des murs.
Nous prenons notre déjeuner sur ce très beau site, au soleil.

Des chocolats et des truffes accompagnent notre café.
La suite de notre randonnée se déroule sur de belles pistes, larges, favorisant les discussions.
Nous passons le long de ruines d’une ancienne ferme.
Un très vieux chêne est imposant.
Les vaches ruminent tranquillement.
Nous rejoignons la D955 pour terminer notre boucle et regagner Montferrat.
Nous passons devant « l’atelier » des chasseurs : la chasse a été bonne et le boucher est en plein travail.
Nous regagnons nos voitures à 14h30 et nous dirigeons vers Figanières pour prendre le pot de l’amitié.

Une petite visite au lavoir terminera notre journée.
Merci Patrick pour cette agréable randonnée et bravo pour cette première.
Merci aux photographes Claude, Dominique et Gilbert.
La semaine prochaine,



2020 - 01 - 02 - 856 - DE BOULOURIS A AGAY - G1 et G2

2020 - 01 - 02 - 856 - 2 - DE BOULOURIS A AGAY - G1 et G2
Nous sommes 23 à nous retrouver sur le parking du Manoir – 12 dames et 11 messieurs – pour la première randonnée de la nouvelle décennie. Il fait frisquet mais nous sommes déterminés à reprendre nos bonnes habitudes ... et nos bâtons !
Anne-Marie présente la randonnée qu'elle a proposée aux 2 groupes du jeudi et rassure les G2 présents qu’ils pourront revenir par la Route de la Corniche soit à pied soit en bus s’ils ne souhaitent pas rentrer par le littoral.
Il est 08h10 quand nous passons devant la poste

et traversons le beau quartier résidentiel de Boulouris avec ses demeures à l’architecture provençale.
Une fois quittée l’Avenue Raoul Blanchard, nous prenons une piste qui longe la Route de la Nécropole où nous ne croiserons que quelques promeneurs matinaux et leurs chiens.


Anne-Marie nous annonce une descente raide puis une montée qui ne l'est pas moins.


Cette année, nous ne prendrons pas la piste du Caous

mais suivrons un chemin forestier étroit

dont le sol est jonché de branches mortes et couvert de glands. Des sangliers sont passés par là comme le prouvent les ravages dans la terre!

Nous revoici sur une belle piste

et il est 09h40 quand nous faisons la pause-banane au barbecue du village de vacances Cap Estérel.

Après avoir repris quelques forces et nous être désaltérés,

nous empruntons un sentier broussailleux pour aller à la Ferme Castellas

mais devons rebrousser chemin car il est impraticable.

Nous en prenons donc un autre à partir du panneau Les Ferrières. Le paysage est magnifique

et nous ne manquons pas d’admirer les nuages suspendus au-dessus de la mer et adossés aux roches rouges.

Nous humons les senteurs du sous-bois que nous traversons

et une fois que nous en sommes sortis, nous remarquons que la route qui va nous mener à la ferme Philippe s’est effondrée suite aux intempéries récentes.

Nous y sommes à 11h mais ne nous y attardons pas et ne faisons qu’admirer les serres et les vignes qui l’entourent.

Nous nous retrouvons sur la route le temps de rattraper la piste du Drapeau.

Le Rastel d’Agay domine le paysage. Nous quittons cette piste, longeons le square Jean Laroche et descendons l’escalier du Boulevard du Rastel

tout en admirant la vue sur la mer.

Une route nous mène à la plage d’Agay

qu'il nous faut bientôt quitter pour passer sur le pont.


Heureusement, nous nous retrouvons rapidement sur le sentier du littoral.


Il est midi quand nous nous installons sur les roches de la Plage du Pourrousset pour le pique-nique.


C’est avec quelques regrets que nous quittons ce magnifique endroit à 12h40 mais nous savons que d'autres superbes panoramas nous attendent au détour des criques qui jalonnent ce sentier.


Nous sommes surpris de voir 2 baigneuses dans la mer sur la plage de Camp Long ainsi que deux scaphandriers et quelques amateurs de soleil qui se font bronzer en maillot de bain en ce 2 janvier.

C’est à 13h30 que nous prenons le pot de l’amitié au Soleil Bar du Dramont.

Tiens, les biscuits n’ont pas autant de succès que d’habitude! Serait-ce suite aux résolutions pour 2020 ou à cause de quelques excès lors des fêtes de fin d’année?
Une seule randonneuse décide de rentrer par la Route de la Corniche tandis que le reste du groupe la traverse pour longer la voie ferrée et marcher le long des anciennes carrières du Dramont où nous lisons quelques-uns des panneaux du sentier des Carriers.


Nous traversons à temps la voie ferrée au niveau du camping de l’Ile d’Or car la cloche retentit annonçant l’approche d’un train et les barrières se baissent une fois le dernier randonneur passé.
Nous nous retrouvons alors sur la plage Pierre Blave aux roches noires

d'où nous continuons notre périple




jusqu'à la plage de la Tortue.

Nous avons parcouru 18,9 kms avec une dénivelée de 327m.
Un grand merci à Anne-Marie pour cette randonnée dont nous ne nous lassons pas, à Bernard et Denis nos serre-files sans oublier Marie-Christine et Dominique, les photographes du jour.
Meilleurs vœux de bonheur et santé à tous les marcheurs et à nos fidèles lecteurs et à bientôt le plaisir de se retrouver sur les pistes:)
La semaine prochaine :
2019 -12 - 19 - 639 - MALPASSET - AIRE DE L'ESTEREL - G1
2019 - 12 - 19 - 639 - MALPASSET - AIRE DE L'ESTEREL - G1
Nous sommes 13 dont 5 femmes à nous retrouver sur le parking de Malpasset pour la dernière randonnée de l’année.

Parmi nous une nouvelle, Ana,

et Nicolas, géologue invité par son père Eric.
Joël nous présente la randonnée, nous remercie de notre présence car la météo était incertaine et remet un exemplaire du parcours à Bernard notre serre-file qui sera secondé par Denis. Il est 08h45 quand le groupe se met en marche.
Bien que Joël nous ait signalé que la force de l’eau avait emporté le gué lors des pluies diluviennes de la fin novembre, c’est impressionnant à voir.
Nous en profitons pour prendre la première photo de groupe

puis longeons les vestiges de l’aqueduc romain

et entamons une petite montée. Une pluie fine commence à tomber mais il fait doux.
Nous avançons sur une belle piste bordée d'une végétation verdoyante et
fréquentée aussi par des animaux comme le prouve la corne de chevreuil ramassée par Thierry!

Nous entamons une montée raide mais nos efforts sont récompensés par la beauté d’un buisson d’herbe de pampas.

Après l’avoir admiré et photographié, nous attaquons la seconde montée. La pluie se fait plus dense mais nous persévérons.

Bref arrêt pour observer sa découverte: un reste de végétaux fossilisés.

La prochaine surprise sera ce pic-vert en zinc perché sur un poteau électrique et qui fait parler bien des randonneurs!

Pas de vrais oiseaux et pas d'abeilles non plus!

Peu de temps après Joël nous fait remarquer le majestueux Rocher de Roquebrune qui se dresse à l’horizon.

C’est l’heure de la pause-banane que nous prenons rapidement. On n'est pas là pour faire du tourisme!

Une montée raide et glissante nous attend.


Un rayon de soleil apparaît ce qui donne un bel arc-en-ciel.
Un plaisantain en tête de groupe nous annonce qu’on a marché vite car nous voici déjà aux voitures! Mais quelles voitures ...

Nous poursuivons donc notre chemin et entrons sur la piste Marras baignée par le soleil et bordée de pins. Fini le vrombissement des voitures sur l’autoroute, nous sommes en pleine nature.
Il est 12h30 et Joël nous propose de pique-niquer face au Mont Vinaigre.


Le départ est donné à 13h15. Nous avançons sur une belle piste et apercevons le Lac d'Avellan vers lequel nous nous dirigeons. Une descente nous mène sur les berges du lac
où nous faisons une nouvelle photo de groupe.

On le quitte pour entamer la magnifique traversée des Gorges du Vallon de l’Avellan.


Parcours plutôt sportif
ponctué des explications de Nicolas qui nous renseigne sur la nature des roches : Gneiss et micro-granites.
Changement de décor. Nicolas explique qu’il y avait une mine à proximité, mine de Boson, d’où la couleur ocre du terrain et de la roche.

Il remet à Babette un morceau de fluorine – minerai de fluor particulièrement utilisé dans l’industrie de l’acier

et nous donne quelques explications sur ces ruines.

Une fois sortis des gorges, nous nous retrouvons sur une piste plate qui nous ramènera au gué éclaté à proximité des rochers du barrage de Malpasset qui s’est effondré voici 60 ans.


Et nous voici de retour sur le parking.

Nous avons parcouru 20,2 kms pour une dénivelée de 545 m.
C’est au pub Public House de Puget-sur-Argens que nous prenons le pot de l’amitié.

Un grand merci à Joël pour cette belle marche hivernale qui nous a fait découvrir un coin moins connu de l’Estérel, à Nicolas pour ses explications et aux photographes Brigitte, Thierry et Dominique.
Nous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d'année à tous les randonneurs et à nos fidèles lecteurs!
Prochaine randonnée commune aux G1 et G2 :
Ecureuil-Petite Vache-853-9 janvier 2020-G2
Ecureuil-Petite Vache-853-G2
Deuxième rando de l'année 2020. C'est la grosse reprise avec 31 marcheurs.
Jean Ma, l'animateur du jour nous présente, avec son humour habituel, cette rando de 12.4 km et 225 m de dénivelée donc facile et sans problème sur de belle piste. Dimanche dernier il a vérifié les deux gués qui ne présenteront aucun problème.
La météo est super, grand ciel bleu mais température très fraîche.
Nous voilà partis sur la piste qui surplombe le ravin du Grenouillet et là notre animateur est parti d'un bon pas oubliant peut-être qu'il conduit un G2.
Mais il s'arrêtera au premier gué pour que nous puissions constater les dégâts causés par les pluies de Novembre qui ont emporté une partie de l'enrochement mais rien à voir avec le gué du barrage de Malpasset (voir le blog du 19/12/2019) complètement détruit lors du même épisode pluvieux.
Mais le gué est sec actuellement, l'eau passant en dessous.
Nous nous engageons maintenant dans le ravin du Malinfernet qui abrite le lit de la rivière d'Agay.
Ce petit fleuve de 11 km de longueur prend sa source dans le Massif de l'Esterel, au nord de Théoule-sur-Mer, à la limite des Adrets-de-l'Estérel, passe sous le Rastel d'Agay, le belvédère (287 m) dominant la mer, et se jette dans la mer Méditerranée, dans la rade d'Agay, sur le territoire de Saint-Raphaël1.
Il alimentait deux lacs du massif de l'Esterel, le lac de l'Ecureuil et le lac du Grenouillet, avant que l'ONF (Office National des Forêts) ne décide en 2009 de détruire la digue qui formait le lac de l'Ecureuil, en invoquant des problèmes de sécurité. Il était situé en amont du lac du Grenouillet.
Cf Wikipédia.
Ce ravin très fermé est glacial à cette saison car il est très à l'ombre et il faut sérieusement retoucher les photos pour éviter les tons verdâtres mais qu'il est beau ce site.
Le dimanche, à la belle saison et avant la disparition du lac de l'Ecureuil c'était le lieu de promenade des Raphaélois.
Lorsque le soleil éclaire les sommets c'est un régal avec la rivière qui cascade à notre gauche.
Quelques rochers (et un photographe) facétieux permettent des photos amusantes.

Nous voici face au second gué où coule un filet d'eau.
C'est de l'autre côté que Jean Ma va nous arrêter pour la "pause banane", au soleil car maintenant nous sommes sortis du ravin.
En repartant nous pouvons admirer l'ancien déversoir du lac qui était recouvert par une superbe cascade lorsque le lac débordait.
Et ça méritait bien d'aller fouiller dans les archives d'Avril 1999 pour retrouver le même paysage avec de l'eau.

Mais à cet endroit le chemin a été ravagé par la rivière qui est sortie de son lit.
Donc, c'est bien clair, il n'y a plus de lac et la végétation a envahit le fond du réservoir. Même une petite forêt s'y est installée.
Nous quittons l'ex-lac en direction d'un autre petit lac qui ne porte aucun nom mais qui est fameux pour ses reflets.
Mais avant de l'atteindre nous ferons la photo de groupe.

Poursuivant notre progression, nous découvrons maintenant le massif des Suvières.
Et enfin nous arrivons au lac. En 1999, avec Yvette nous l'avions découvert un dimanche matin dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui, 11 h, Janvier, grand soleil et absence de vent et ce fut le même émerveillement. Les roseaux, les buissons des berges et les rochers, jusqu'au sommet des Suvières se reflètent en plan successifs donnant une impression de relief extraordinaire.
Dommage, une grande partie du groupe est passée sans s'y arrêter. En rando, le plaisir de la marche n'empêche pas de profiter du paysage, au contraire.
En remontant nous arrivons a la Baisse de la Grosse Vache. Quel soleil et quel point de vue, jusqu'à la mer, nous fait remarquer Jean Ma !
La Grosse vache et les Suvières.
Aujourd'hui nous allons poursuivre sur la grande piste du Baladou en délaissant le GR qui coupe les boucles de la grande piste.
Jean nous arrête au col du Baladou pour le pique-nique au soleil.

Les spécialistes de la sieste se sont écartés du reste de la troupe bien regroupé sur les rochers…et l'unique banc de ce grand carrefour.


Après les agapes habituelles nous reprenons la grande piste pour rejoindre le col du Mistral.
Très belle vue sur le Perthus Oriental.

Au col du Mistral nous quittons la route et les larges pistes pour revenir en
pleine nature alors que les Asphodèles montrent leur verdure. C'est bon signe, la saison avance.
Maintenant nous avons une belle vue sur les deux Perthus et une petite discussion s'engage sur leurs appellations respectives. Sans avoir à sortir la boussole, la polémique prit fin très vite.
Voilà, nous retrouvons la route et les voitures. Le Pot de l'amitié fut pris au Dramont.
Merci Jean pour cette rando sympa dans ce cadre merveilleux qu'est l'Esterel.
Merci aux photographes, Claudette, Jacques, Jean-Marie et Thierry.
La semaine prochaine,
Les Grues par les Collets Redon-G2-20/12/2019
Les Grues par Les Collets Redon-812-3-G2
Pas de blogueur pour cette dernière randonnée de l'année en G2. Heureusement dans ces cas-là il y a toujours des bénévoles pour palier cette carence. Aujourd'hui c'est Anne-Marie pour le texte et Jean Be pour les photos qui ont été mis à contribution. Merci beaucoup à tous les deux.
« La pluie du matin n’arrête pas le pèlerin », dit le proverbe. Nous étions 15 pèlerins à 9 heures du matin au col Notre-Dame, Patrice compris, et nous écoutions Patrice qui présentait la randonnée. Si les conditions météo se dégradent, il sera possible de réduire le circuit. Sinon, nous passerons 5 cols (Notre Dame, le Trayas, la Cadière, les Trois Termes, les Replats), nous ferons un peu plus de 13 kilomètres et un peu plus de 400 m de dénivelée. Une descente caillouteuse requerra toute notre attention.
Nous accueillons un nouveau randonneur, Guy.
Anne-Marie est serre-file.
Nous prenons le GR 653A, en direction du col du Trayas.
Les Grues à notre gauche, la mer à notre droite.
Peu après notre départ, nous voyons un petit oratoire nouvellement édifié. Les pèlerins que nous sommes s’y recueillent.
Nous poursuivons notre route, regrettant un peu que le soleil ne vienne pas illuminer les rochers et la mer.
Arrivés au col du Trayas, la pluie se fait sentir et nous sortons les capes
pour continuer notre chemin sur le GR51 vers le col de la Cadière. A l’abri sous les arbres, la pluie se fait moins sentir. Le mont Saint-Martin est bien ennuagé.
Pause banane au col de la Cadière. Il ne pleut plus.
Nous empruntons ensuite la piste des Œufs de Bouc et c'est le moment de faire la photo de groupe.
Puis nous parvenons au col des Trois Termes.
Nous y faisons une petite halte pour contempler la carte toute neuve, Patrice nous explique le chemin restant à faire, et nous montrer le coin repas au col des Replats.
Nous empruntons la route goudronnée, admirons au passage la vue sur les Suvières et le Marsaou, et la maison des Trois Termes blottie au creux des rochers.
Nous quittons la route après environ 1,5 km, et prenons un sentier à droite avec un panneau qui nous indique « Lac de l’Ecureuil ». 300 mètres après, nous parvenons au col des Replats pour le déjeuner et, enfin, le soleil se dévoile et vient nous réchauffer ! Avec un arc en ciel en prime !
Nous repartons après déjeuner.
Patrice nous avait prévenus : un sentier difficile nous attend jusqu’à la rivière. De fait, de nombreuses crevasses et des pierres font obstacle à notre marche.
Nous parvenons à la rivière et traversons le gué sans difficulté.
Restent ensuite 3 kilomètres de montée continue par le GR51. La montée n’est pas difficile, la pente est régulière, mais les troupes sont fatiguées, et Michel souffre de sa jambe.
Le retour se fait donc à petite allure, autant de haltes que nécessaire, pour
se désaltérer et se détendre, et nous parvenons enfin au col Notre-Dame vers 15 h.
Sur le chemin du retour, nous faisons une pause bien méritée au café du Soleil, au Dramont.
Merci, Patrice, pour cette magnifique randonnée !
Merci à Jean Be, notre photographe, pour avoir assuré infatigablement le reportage tout au long de notre trajet !

Bonnes fêtes de fin d'année à tous les randonneurs et à tous nos fidèles lecteurs. A l'année prochaine
Prochaine randonnée le jeudi 2 Janvier

2019-12-12 - N°684 - Mont Vinaigre depuis le Testanier - G1
2019-12-12 - N°684 - Mont Vinaigre depuis le Testanier - G1
Ce matin, Louis nous a donné rendez-vous sur le parking du col du Testanier pour une randonnée inédite, même si beaucoup d'entre nous ont déjà empruntés une ou plusieurs parties de ce circuit. 13 randonneurs et randonneuses sont présents malgré un mistral assez soutenu. Aussi bonnets et gants sont de sortie pour la première fois de la saison.
Louis nous présente rapidement cette randonnée:

"Parcours varié avec, pour commencer l’ascension du mont Vinaigre depuis le col du Testanier. Du sommet, vue à 360 ° sur toute la région. Ensuite nous descendons vers la maison forestière de la duchesse, puis poursuivons sur une piste jusqu’au col du logis de Paris près des Adrets-de-L’Estérel. Après traversée de la DN7, nous empruntons un chemin vallonné passant par le Pey Servier puis descendons jusqu’au lac de l’Avellan. Nous remontons ensuite tranquillement jusqu’au parking par un petit sentier."
Nous partons pour une marche de 15,8 km avec un dénivelé de 630 m.
Après avoir quitté le col du Testanier, nous traversons une parcelle peuplée d'eucalyptus en pleine mue. Au pied de chaque arbre, un amoncellement d'écorce jonche le sol.

Bien que l'eucalyptus (ou gommier), arbre de la famille des Myrtacées, soit originaire d'Australie et de Tasmanie et qu'on l'associe volontiers aux climats chauds, certaines de ses espèces s'avèrent très rustiques et peuvent sans problème s'adapter à nos latitudes. Les dimensions de l'arbre varient selon les espèces (de quelques mètres de hauteur à plus de 100m dans leur milieu d'origine) .
Les feuilles de l'eucalyptus sont persistantes, effilées, gracieuses et odorantes quand on les froisse, et elles arborent des tons de gris bleuté. Quant à l'écorce beige, brune ou rouge, elle se renouvelle chaque année et desquame en créant de jolis contrastes de couleurs. Enfin, la floraison estivale, blanche ou rouge, produit des fleurs légères semblables à de petits pompons.
Le soleil aidant, l'impression de froid s'estompe et nous avançons d'un bon pas.
A l'ouest, nous repérons la vallée de l'Argens et le rocher de Roquebrune.
Une, deux, une, deux ... la troupe suit son chef.
On ne les présentes plus : nos deux serre file du jour, Dominique et Elisabeth.
Une petite pose pour profiter du paysage.
Au nord-est, les cimes du Mercantour sont bien enneigées.
Après une ascension sans difficulté, nous arrivons au sommet du Mont Vinaigre. La photo de groupe est faite rapidement, car la haut le vent est glacial.
Le mont Vinaigre est le point culminant du massif de l'Estérel. Il culmine à 614 m d'altitude. Il se trouve sur la commune de Fréjus. Il dispose d'un héliport sous son sommet.
Le mont Vinaigre était le repaire de brigands : Gaspard de Besse (1757-1781), qui détroussait les voyageurs et agents du fisc au XVIIIe siècle, s'y abritait. Son histoire inspira Jean Aicard pour son roman Maurin des Maures. C'était aussi le refuge des forçats évadés du bagne de Toulon.
Nous entamons notre descente en direction de la maison forestière de la Duchesse.
Magnifique point de vue sur la forêt qui nous entoure.
La forêt domaniale de l'Estérel s'étend au nord-est de Saint-Raphaël et de Fréjus, du mont Vinaigre, son point culminant (614 m) jusqu'au rivage méditerranéen. Ce vaste massif au relief escarpé offre des paysages somptueux marqués par le contraste entre les roches rouges provenant de son lointain passé volcanique, les peuplements de pins maritimes et de chênes-lièges, et l'horizon lumineux de la Méditerranée. C'est un site classé au titre de la loi sur les paysages de 1930.
Nous découvrons maintenant la maison forestière de la Duchesse qui est, semble t'il, en cours de rénovation.

A coup sûr, la Duchesse est bien gardée!!!
L'essentiel à retenir:
A l'arrière du bâtiment, il y a encore du travail de remise en état à prévoir.
On a même retrouvé une empreinte de dinosaure.
Nous profitons de cette halte pour faire la pause "banane".

En direction du col du Logis de Paris, la descente se fait à vive allure.
Peu après la traversée de la DN7, nous posons sacs et bâtons pour reprendre des forces.

Le pique-nique à peine terminé, nous reprenons aussitôt la route en direction du lac de l'Avellan.
Très certainement à cause des dernières pluies, celui-ci est bien plein.
Encouragée par tous les randonneurs présents, Dominique fera un sans faute dans la traversée de ce gué.
Enfin, dernière difficulté de la journée, il faut grimper une très longue piste qui nous ramène aux voitures.
Nous devons revenir sur Boulouris, pour trouver un bar pouvant nous accueillir. C'est ici que terminons cette belle journée.

Merci à Louis pour cette belle randonnée inédite et pour ce grand bol d'air.
Les photos sont de Dominique et Gilbert.
La semaine prochaine pour votre dernière randonnée G1 de l'année 2019:
Départ : 8H
JOEL
639-Malpasset-Aire de l Esterel
MOYEN xxx 19,2 km Dh : 694 m
Belle et longue randonnée d'hiver à la découverte des vallons de Font Freye et des Maravals pour aboutir au Logis de Paris et revenir à Malpasset par les Gorges de l'Avellan.
Parking : sur la D37, passez le gué puis sous l'autoroute et se garer au parking à gauche Cout du trajet A/R : 9 €