Confinement n°5 - L'herbier des randonneurs 2020-04-18
Confinement n°5 - L'herbier des randonneurs 1
Certains de nos amis randonneurs ne s'intéressent pas beaucoup à la nature et aux petites fleurs qu'ils croisent le long des chemins-Marcher pour marcher, seuls comptent les kilomètres et les dénivelées dans le temps le plus court. C'est à eux que je dédie cet herbier. Aujourd'hui vous avez le temps, vous piaffez certainement de ne pas pouvoir retrouver vos sentiers, alors profitez de cette possibilité de découvrir ce que vous avez raté.
Après la brillante étude géologique de Claude, cette semaine, nous allons nous plonger dans la botanique en vous présentant les plantes que nous rencontrons au cours de nos randos. Bien sur ce ne sera pas exhaustif à moins que le confinement dure encore quelques mois (il est fou !!!) mais on va s’intéresser aux plus originales et aussi à celles... que je préfère.
Bien sûr, ces informations ne proviennent pas toutes de mon savoir (!!!), j'ai pioché sur Internet et dans mes bouquins.
Hepatique
(Hepatica nobilis)-Famille du bouton d’or – Ranunculaceae
Jolie petite anémone mauve ou blanche, habituée des sous-bois au sous-sol riche. Photo du 26/03/2009-Mons-Les Megalithes

Petite et au raz du sol, il faut faire attention à ne pas la piétiner.
Cette plante ne doit pas être arrachée avec ses racines, par exemple pour la planter dans un jardin car elle ne se régénère pas très efficacement et peut donc disparaître du site. L’anémone hépatique est une plante toxique.
Hellebore de Corse
(Helleborus argutifolius Viv.) Nous aimons bien cette plante car c'est la première qui se réveille avant la fin de l'hiver. Son vert très tendre attire le regard.
Mais elle particulièrement toxique, irritation de la bouche et du pharinx, hyper-salivation, vomissements, coliques, suffocation, vertiges, arrêt cardiaque.
Photo du 26/03/2009-Mons-Les Mégalithes
On la retrouve dans nos jardins avec de jolies fleurs bien colorées, sous l’appellation Rose de Noël.

Aphyllante de Montpellier
(Aphyllanthes monspeliensis), ou œillet bleu de Montpellier est une espèce de plante méditerranéenne. Elle appartient à la famille des Liliaceae selon la classification classique.
Elle est aussi appelée : Bragalò, Barjavon, Bragalon, Bregaloun, Balhon, Bragala, Blavet, Giusses, Giussa, Blavet, Dragon et surnommée localement "herbe à lièvres" et est très appréciée des chevaux et des moutons.

C'est l'une des plantes les plus caractéristiques des garrigues de la Méditerranée occidentale, où elle fleurit abondamment au printemps, formant des touffes rappelant les joncs. Les fleurs sont bleues mauves, très rarement blanches.
Son nom signifie en grec « fleur sans feuilles ». Les feuilles sont en effet réduites à des gaines membraneuses à la base des tiges.
Son parfum est inexistant, son goût est légèrement sucré,la fleur est comestible.La photo ci-dessous a été prise le 7 mai 2008 lors de la randonnée dans la région de Coaraze (06), Rocasparviera-Le village maudit.
Mais elle est très courante et on aurait pu la trouver dans un autre de nos blogs.

On la confond souvent avec la plante suivante, le Lin de Narbonne
Lin de narbonne
(Linum narbonense) Nom provençal : Lin-sóuvage
Coteaux secs - principalement sur les sols rocailleux, mais aussi en plaine De la région méditerranéenne, jusque dans les Hautes-Alpes, la Drôme, l'Ardèche, la Lozère et l'Aveyron. – Portugal ; Italie ; Basse-Autriche ; Algérie.
Le Lin de Narbonne est une plante herbacée vivace à tige grêle. Les fleurs de couleur bleu ciel ont cinq pétales. Elle peut atteindre 50, voire 60 centimètres de haut. Sa floraison s’étale de mai à août jusqu’à 1700 mètres d’altitude.
Poussant dans le même milieu que l'Aphyllante et d'une couleur identique, on les confond souvent mais cette dernière vit en touffe alors que le Lin de Narbonne est la plupart du temps isolé, parfois mélangé avec l'Aphyllante comme sur la photo ci-dessous prise le 22 mai 2008 lors de la rando à la-Montagne de la Loube dans les Maures(83).
Les Euphorbes
Les euphorbes (Euphorbia L.), nom féminin, sont des plantes dicotylédones de la famille des Euphorbiacées. Elles possèdent des inflorescences particulières nommées cyathes, particularité que les euphorbes partagent seulement avec quelques genres voisins. Comme toutes les Euphorbiaceae, ce sont des plantes toxiques, qui possèdent un latex parfois très irritant.
Dans la région nous rencontrons 4 variétés d'Euphorbes : l'euphorbe réveille-matin dont le "latex", très toxique, était utilisé pour soigner les verrues (l'azote liquide est plus efficace !), l'euphorbe arbustive que vous trouverez au pied du Rocher St Barthélémy où elle a envahi l'ancien chemin qui rejoignait la Maison Forestière de la Batterie, la Grande Euphorbe et l'Euphorbe Hérisson. Nous nous intéresserons à ces deux dernières.
Euphorbe Hérisson-
(Euphorbia acanthothamos) est une petite euphorbe très jolie de forme semi-sphérique rappelant un hérisson. Au printemps elle porte des pseudo-fleurs jaunes.Cette photo a été prise le 17/04/2008 lors de la randonnée Le Thoronet-Cabasse.

Grande Euphorbe
(Euphorbia characias) Cette variété peut atteindre 1 m. Feuillage bleu vert à grosse inflorescence. Comme précédemment son latex est toxique. Elle forme des touffes parfois importantes. Au milieu de cet ensemble verdâtre, rien ne ressemble à une fleur. En effet, celles-ci, telles qu'on se les imaginent, n'existent pas ! Ce qui ne veut pas dire qu'elles sont absentes au sens anatomique du terme. Toute la curiosité de celles des euphorbes réside dans le fait qu'elles ont perdu sépales et pétales, renommées pour l'occasion des cyathes. Pistil et étamines se nichent au coeur des petites "coupes" qui résultent en réalité de la soudure entre deux bractées florales.
C'est une plante qui s'exporte facilement dans nos jardins où elle constitue de jolis massifs, mais attention elle égrène beaucoup.

Cette photo a été prise le 28/03/2019 au cours de la rando Cabris-La chevrerie du Bois d'Amont.
Globulaire
(Globularia Alypum)- Appelée Globulaire Turbith, Séné de Provence,herbe terrible, petit globe. En anglais "Globe Daisy". C'est encore une belle petite plante bleue, basse,20 cm, en buisson qui fleurit de la fin de l'hiver au printemps
Plante vivace, commune, poussant dans les lieux rocailleux et broussailleux secs, de préférence sur calcaire, parfois aussi dans les maquis. On trouve fréquemment des buissons poussant sur de gros rochers isolés ou sur les falaises. Distribution : pratiquement tout le pourtour méditerranéen.

Cette photo a été prise le 28/02/2008 lors d'une rando particulièrement difficile à La Mangiarde (06)
Les Orchidées
Combien d'orchidées sur terre ? Environ 25 000, sans compter les hybrides
Sous d'autres latitudes, ce sont des plantes épiphytes. Elles croissent sur la canopée, au sommet des arbres. "Leurs racines aériennes absorbent l'eau chargée de substances nutritives qui dégouline des arbres, et elles profitent de la lumière du soleil pour leur photosynthèse". Dans le Var, on répertorie une centaine d'espèces. Ici, elles ont les pieds sur terre, et sont entièrement dépendantes de leur hôte, un champignon microscopique, avec lequel elles vivent en symbiose. Aussi, il est inutile de déterrer une orchidée trouvée dans la nature, pour la replanter dans son jardin. Ôtée de son milieu, elle ne survivra pas. On observe sur les racines des orchidées, deux tubercules en général, dont l'apparence est à l'origine de leur nom, orchis signifiant testicule en grec. Ils renferment les réserves de nourriture de la plante. Tandis que l'un l'alimente et se ratatine, l'autre élabore des provisions pour l'année suivante.
Les fleurs constituent une grappe, échelonnée le long de la tige, ou rapprochée vers le sommet.Hermaphrodite, l'orchidée possède une partie mâle sous forme de deux pollinies. L'ovaire, vrillé, sert de pédoncule https://www.api-movie.fr/haut-var/les-orchid%C3%A9es-du-var/
Nous allons nous arrêter sur 3 variétés courantes dans nos régions, la Céphalantere, l'Orchis de Robert, et la Serapias
Céphalanthere
(Cephalanthera longifolia)
Plante élancée à feuilles dressées, étroites (environ 1,5 cm de large) et engainantes (englobant la tige florale) , à inflorescence lâche de 8 à 20 fleurs d'un blanc pur .

Elle pousse souvent en touffes, mesure de 20 à 60 cm. Confusion possible avec la Céphalanthère de Damas dont les fleurs sont moins blanches, moins nombreuses, les feuilles plus larges et ayant les gaines foliaires généralement de couleur marron 1.
Orchis de Robert
(Himantoglossum robertianum) - Du nom du botaniste G-N-Robert-(1 776-1 857)
L'Orchis géant ou orchis à longues bractées est une espèce d'orchidée terrestre européenne.
C'est une plante robuste, pouvant dépasser 50 cm, à inflorescence dense, fréquente en région méditerranéenne de la fin de l'hiver au début du printemps, où on peut la rencontrer notamment sur les talus herbeux des bords de routes ou de chemins.
Le Férion (06)-05/04/2007
Longtemps protégée, elle ne l'est plus car elle est devenue très commune. Parfois seule, parfois en groupe souvent important, elle fleurit de janvier-février à Avril. On la confond souvent avec une jacinthe.
La Croix sur Roudoule (Maures)-21/05/2009
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Serapias
(Serapias olbia) -Serapias de ProvenceLa Sérapias de Provence est endémique de Provence et de Corse, elle se distingue des autres par son labelle recourbé et sa callosité entière.C'est une plante bizarre par sa forme. Souvent en groupe sur des terrains arides. Floraison d'Avril à Mai.
Photo du 25/03/2010-St.Tropez-Littoral 2
Mais pas la peine d'aller très loin pour la trouver : voir au CRAPA de Boulouris
Origine de son nom : Sarapis ou Sérapis (en grec ancien Σάραπις / Sárapis) est une divinité syncrétique créée à l'époque hellénistique par Ptolémée Ier , premier souverain de la dynastie lagide, afin de se faire accepter par le monde égyptien. Sarapis rassemble des traits d'Hadès, du dieu-taureau Apis et d'Osiris
Alysson Maritime
(Lobularia maritima)
Cette plante est de la même famille que le chou ,(Brassicaceae) . Très ramifié et se présentant sous forme de touffes, l’Alysson a des feuilles étroites en forme de lance. Les fleurs de l'espèce ont une agréable odeur de miel. Elle se trouve fréquemment en bord de mer ou sur sol calcaire. Ses très petites fleurs blanches apparaissent d'avril à septembre (pratiquement toute l'année).
Fleurs et feuilles se consomment: poissons, crustacés, viandes blanches, carpaccios, salades d'été, glaces et sorbets.
Photo du 3/10/2019-L'Escalet et les deux caps-G2


Elle s'acclimate bien dans nos jardin sous le nom de Corbeiile d'or ou d’Alysse odorant avec différentes couleurs. Mais attention, elle est très envahissante.
Oxalis
(Oxalis pes-caprae)
L'Oxalis des Bermudes, encore appelé Oxalis pied de chèvre est une espèce de plantes herbacées vivaces du genre Oxalis de la famille des Oxalidacées. Originaire d'Afrique du Sud, elle s'est dispersée dans toute l'Europe méditerranéenne, devenant envahissante.
Photo du 3/10/2019-L'Escalet et les deux caps-G2
L'épithète pes-caprae, « pied de chèvre », fait référence au dessin des feuilles.
Elles sont formées de trois folioles en forme de cœur, avec des taches brunes. A cause de cette forme on les confond souvent avec du trèfle.
Durant la nuit ou en cas d'ombre ou de pluie, les feuilles se replient vers le pétiole et les fleurs s'enroulent en fuseau torsadé.
Floraison printanière, Avril-Mai. Les fleurs jaunes (20 - 25 mm) sont groupées en ombelle, comprenant 2 à 8 fleurs, au bout d'une tige de 20 ou 25 cm de haut.
Il existe des variétés cultivées, Oxalis Articulata, roses, envahissantes, avec le même type de feuilles. Certaines variétés sauvages, à petite fleurs jaunes, envahissent nos jardins. Système radiculaire important d'où une éradication difficile.
D'une façon générale, les Oxalis sont comestibles mais très riches en oxalates. Attention aux reins.
Bourrache
(Borago officinalis) Plante assez commune que l'on retrouve au bord des
chemins. Ses fleurs, de petite taille sont d'un bleu délicat. Mais son intérêt réside sur toutes ses propriétés médicinales. Elle fait jeu égal avec la sauge dans ce domaine.
USAGE INTERNE
• Huile : améliore la souplesse et l'élasticité de la peau, renforce les ongles et les cheveux cassants, retarde le vieillissement de la peau, prépare la peau à l'exposition solaire, atténue les rhumatismes et les douleurs prémenstruelles.
• Parties aériennes : actions diurétiques, émollientes, toniques, aphrodisiaques, cicatrisantes, laxatives, antitussives, expectorantes, soulagent les troubles respiratoires, fleurs sudorifiques.
USAGE EXTERNE
• Huile : lutte contre la sécheresse de la peau, les dermatoses (herpès, eczéma, psoriasis), les rides, les vergetures.
• Parties aériennes : action contre les irritations cutanées.
Elle a par contre quelques contre-indications
• Les parties aériennes de la bourrache sont déconseillées aux femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi qu'aux personnes souffrant de troubles hépatiques, à cause de leur teneur en alcaloïdes pyrrolizidiniques, qui peuvent se révéler toxiques. L'huile de bourrache, ne contenant pas d'alcaloïdes pyrrolizidiniques, ne présente aucune contre-indication connue.
La bourrache a toujours été l'objet de discussions entre Jean-Marie et Françoise L. Extrait du blog du 08/04/2010-Fayence-Circuit des chapelles
Françoise s'exclame : " De la bourrache ! Ma bourrache, viens vite voir Jean-Marie". Il y a en effet entre eux une vielle polémique au sujet de cette plante banale. Ce coup-ci, il y aura photo, ce qui y mettra fin…jusqu'à la prochaine fois.
Barbe de Jupiter
(Anthyllis barba-jovis)

Ses rameaux sont dressés et les plus jeunes gris argentés. Grâce au revêtement pileux des feuilles, cette espèce est particulièrement résistante aux vents violents chargés d’embruns. On la rencontre justement essentiellement sur les îles d’Hyères, la presqu’ile de Giens, et on trouve également une colonie sur le sentier du littoral au Pradet.
Photo du 08/04/2010-Bormes-Bregançon
La floraison s’étale durant le printemps (d’avril à juin). Les fleurs blanc-jaunes sont regroupées aux extrémités des rameaux et brunissent en vieillissant. Cette espèce fait l’objet d’une protection sur l’ensemble du territoire national français, évitez donc de la cueillir.
Lors d'une rando, un garde forestier nous a indiqué qu'arracher cette plante entraînait une amende de 900€ ! Beaucoup ont péri dans l'incendie de juillet 2017 mais c'est une plante résistante, elle est repartie.
Quant à l’origine de son nom, une ancienne flore (atlas répertoriant et décrivant les espèces, et servant à déterminer et identifier les plantes) affirme que cette détermination est difficile. Qui sait ? Les anciens ont peut-être trouvé quelques rapports entre les rameaux, les feuilles soyeuses couleur argent et la barbe du père des Dieux ?...Et ils ne connaissait pas un certain Emmanuel.
Palmier DOUM
"Chamaerops humilis est l’une des deux seules espèces de palmiers natifs d’Europe,
C'est un élément typique du faciès le plus thermophile du maquis méditerranéen.
Photo du 2010-03-25-St.Tropez- sentier Littoral N°2-
C'est le palmier dont l'aire de répartition naturelle est la plus étendue vers le nord, avec comme limites extrêmes les localités de Hyères (France) à 43° 07' N [1], et de l'île de Capraia au large de la Toscane (Italie) à 43° 04' N.
Présent dans le département de l'Aude, en France, le palmier nain est absent de la Corse et existe encore sur le littoral de la Côte d'Azur très localement, dans le Var et les Alpes-Maritimes, où il a été aussi cultivé dans le courant du XIXe siècle dans les parcs et jardins."
Il semble également avoir été rencontré à l’état sauvage dans l’île de Malte. Le palmier nain occupait d'importantes surfaces dans le Tell algérien avant la colonisation française.
Sur le plan écologique, cette espèce est très utile pour lutter contre l'érosion et la désertification car elle se régénère naturellement après les incendies en émettant de nouveaux drageons." Cf. Wikipedia.

Nous avons beaucoup craint pour lui lors de l'incendie de juillet 2017 mais nous avons eu la joie de le retrouver, intact en 2019.Photo du 03/10/2019-L'Escalet et les deux caps.
A Suivre
En ce temps de confinement j'espère que vous avez apprécié cette escapade parmi les fleurs de notre belle région. Mais ce n'est pas fini, il y a encore de la réserve. Je vous prépare un n° spécial sur les fleurs de montagne, vous allez vous régaler.
Merci à tous les photographes qui ont participé à cet herbier. Et merci aussi à nos "experts" qui, avant l'arrivée de Plant'net sur nos mobiles ont permis l'identification : Annette et Guy, Annie F, Monique L, Maryse, Jean-louis, Jean-Marie, et d'autres que j'ai peut-être oubliés, pardon.
La semaine prochaine G1 et G2 : rando confinée
CONFINEMENT 4 - 11 AVRIL 2020 - TUFS ET TRAVERTINS DE PROVENCE
Les tufs et travertins constituent un véritable patrimoine provençal. Nous avons pu les contempler lors de nos randonnées à Villecroze, Cotignac, Barjols, la Motte, Vidauban, Carcès ou encore Saint-Zacharie.
Précisons que nous ne parlons ici que de « tuf calcaire ». En effet, le nom tuf s’applique aussi à d’autres roches sédimentaires, également poreuses et légères, mais résultant de la consolidation de débris volcaniques, de cendres. Ce sont alors des « tufs volcaniques », dont un bel exemple est le paysage turc de la Cappadoce.

Il n’y a pas de définition précise et rigoureuse permettant de différentier les deux termes tuf et travertin ; mais généralement on entend par tuf, une formation jeune, de type tendre et poreux, en opposition aux travertins, roches plus anciennes qui présentent des faciès plus cohérents et indurés, car ayant été transformés par sédimentation et diagénèse.

Les travertins anciens, se sont formés à l’Holocène (période la plus récente de l’ère Quaternaire) et ne sont plus au contact des eaux qui leur ont donné naissance. Les tufs et la source d’eau qui permet encore leur formation aujourd'hui peuvent être considérés comme une « relique » d’un phénomène important qui s’est développé il y a environ 8 000 ans et qui a donné naissance à de très grandes accumulations de travertins.

Selon P. Blot (https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00950467/document), le véritable initiateur de l'étude des tufs en France est Jean-Etienne Guettard (1754), qui a travaillé sur le site de Crégy, près de Meaux, avant de décrire d'autres formations, comme celles de Villecroze et de Barjols.

En 1897, Charles-Philippe-Ernest Munier-Chalmas découvre le pouvoir incrustant des algues. Mais ses travaux sont ignorés et redécouverts par l'Abbé P. Frémy en 1926. Depuis, les études se sont généralisées à des structures qui sont dénommées Stromatolites (ou stromatolithes), roches calcaires en forme de dôme, de chou-fleur ou de récif, qui se forment dans des eaux chaudes et peu profondes (ex en Australie) et dont des formes fossiles, datant de 3,2 milliards d'années, font partie des toutes premières formes de vies connues sur Terre.
Les tufs et travertins sont des roches calcaires biogéniques, c'est à dire formées grâce à des organismes vivants. Ils se forment en milieu aquatique sursaturé en « carbonates dissous », dans des sources ou des petites cascades. La présence d'algues, de mousses, de champignons ou de certaines bactéries (Cyanobactéries) fait précipiter le carbonate de calcium, qui se dépose en surface des végétaux. Peu à peu la fine pellicule devient « croute », puis les cellules végétales piégées à l’intérieur se décomposent en laissant un vide et seul le minéral subsiste.


Dit plus techniquement, la formation des tufs et travertins s’explique par la précipitation des carbonates (CaCO3) dans les sources et les eaux de ruissellement chargées d'ions hydrogénocarbonates (HCO3-) et d'ions calcium (Ca2+), suivant l'équation : Ca2+ + 2 HCO3- → CaCO3 + H2O + CO2.
Plus le dioxyde de carbone (CO2) est consommé, soit par dégazage vers l'atmosphère (ex à la faveur de l'agitation de l'eau) soit par utilisation lors de la photosynthèse des végétaux et des bactéries, plus il y aura de formation de carbonate de calcium. Au contraire, lors d’un apport de CO2 (ex : respiration nocturne végétale) l’équilibre peur se déplacer vers la re-dissolution des carbonates. Nous sommes en présence d’un équilibre qui, de plus, est influencé par la température et la pression.
A Sillans, les eaux de la Bresque, après un parcours tranquille, rencontrent un « bouchon » de travertins anciens et chutent de 42 m. Nous observons ainsi une magnifique cascade avec ses voiles de mousses incrustées.


Le ruisseau du Fauvery arrive sur les hauteurs de Barjols au niveau d’une falaise de tuf d'environ 10 m de haut. Le dénivelé important entraîne dans le Vallon des Carmes, une suite de cascades et de bassins.


La falaise de tuf, creusée de grottes, abrite un important complexe troglodytique de chapelles et de cellules, dernier vestige apparent du couvent des Carmes "déchaux".

A Cotignac une falaise de travertin de 80 m de haut et 400 m de long surplombe le village. Diverses grottes naturelles et anciens habitats troglodytiques, aménagés au Moyen-Age, sont présents dans cette roche tendre, aisée à creuser.
Ces dépôts de calcaire sont liés à la Cassole, qui prend naissance sur le flanc Est du Gros Bessillon et qui est une des rivières les plus minéralisées de la région : on peut voir des dépôts de calcite tout au long de son lit. A Cotignac, ses eaux ont incrusté des voiles de tuf sur la falaise jusqu'au début du XVIIIe siècle. Puis la rivière a été détournée. Elle contourne maintenant le village et c’est dans le Vallon Gai qu’elle forme aujourd'hui une cascade, franchissant en un saut de 10 m le bouchon de travertin encastré dans les dolomies, et déposant de nouveaux tufs.

A Villecroze, le village est également dominé par un balcon de travertin, creusé de grottes naturelles, que les moines bénédictins ont utilisées pour se réfugier, lors des invasions du Xe siècle. Les grottes ont été fortifiées, au XVIe siècle, par le seigneur local. Les maçonnerie et fenêtres à meneaux sont construites avec le travertin extrait sur place. A gauche persiste une cascade de 35 m de haut, qui dépose, en petites quantités des carbonates sur, principalement, des mousses.

A l’intérieur du château-grotte sont visibles non seulement le travertin de la falaise, avec des encroutements de mousses et végétaux mais aussi de beaux exemples de concrétions calcaires, de formation purement chimique et caractéristiques de l’intérieur des grottes, avec des colonnes, draperies et stalagmites.

Près de sa source, la Nartuby traverse non seulement des calcaires mais aussi des gypses. Les eaux vont dissoudre en plus des carbonates des sulfates issus du gypse. Ce mélange entraine une diminution de la solubilité de la calcite et donc une augmentation de la formation des concrétions calcaires. Sur la commune de la Motte en Provence « Le Saut du Capelan» est la plus spectaculaire des cascades du cours de la Nartuby, qui entaille aussi ici une falaise de travertin et chute d’une trentaine de mètres dans une vasque profonde.

D'autres morphologies spectaculaires ont été observées dans des cours d’eau contenant des quantités notables de « carbonates dissous » qui vont se déposer, en construisant des barrages ou des murs limitant des vasques appelées "gours". Quant un obstacle rend le lit du ruisseau un peu moins profond qu'ailleurs, l'eau coule plus vite et y est plus agitée, favorisant le dégazage du CO2 et donc la précipitation préférentielle du carbonate de calcium, ce qui surélève l'obstacle et amplifie le phénomène. De plus, la faible profondeur d'eau favorise la pénétration de la lumière et le développement des micro-algues et des bactéries photosynthétiques qui accélère le phénomène. A terme, ce mur peut barrer complètement le ruisseau.
L'Huveaune prend sa source à la Grotte Castelette, dans le massif de la Sainte Baume, puis court en sous-bois épais en formant des "escaliers" plus ou moins importants. Sur les bordures des vasques, l'eau s'écoule plus rapidement et cause ainsi la formation de “drapés” calcaires, typiques des "gours".


La Bresque, en aval de la Grande cascade de Sillans, poursuit son cours dans une forêt dense, de vasque en vasque, sautant en petites cascades les murs de travertin.



Dans certaines conditions, les particules du micro-précipité de carbonate de calcium en suspension dans les eaux ont la bonne dimension et la bonne concentration pour entraîner la diffusion de la lumière et donner d'exceptionnelles couleurs bleues.
Pour terminer, notons que des dépôts de travertin peuvent également se développer dans les eaux captées : c'est le phénomène des "Fontaines Moussues". Ainsi, à Barjols la fontaine Raynouard, du nom de son donateur, cache sous son aspect actuel une sculpture représentant un faune se prélassant dans une conque. Mais le calcaire accumulé au fil du temps enveloppe le tout sous une épaisse coque de tuf et de mousse. Cette enveloppe naturelle est très régulièrement taillée, afin de préserver l'équilibre du monument.

Merci aux animateurs qui nous ont fait découvrir ces beaux sites et aux blogueurs qui ont pris toutes ces photos.
Mais je ne remercie pas ce virus qui nous confine et sans qui ce blog n'aurait pas été écrit.
Confinement 3ème semaine - La Vallée de la Clarée dans le Briançonnais, été/hiver
Confinement 3ème semaine : La Vallée de la Clarée dans le Briançonnais été/hiver

Remontons un peu dans le temps : Fin Juin 2018, nous étions un grand nombre de randonneurs du Cercle de Boulouris à nous retrouver, pour une semaine de découverte du Briançonnais
Aujourd'hui, parmi ces découvertes, j'ai choisi : la merveilleuse Vallée de la Clarée
Passons aux souvenirs :

Le Mardi 26.06.2018
Jean Ma a mené une rando G2 en conduisant les randonneurs au Lac Rond et Lac Long dans cette vallée.
Rassurons nos lecteurs, Jean se désaltère avec de l'eau...
Quelle belle photo avec ce décor magnifique en arrière plan… mais à qui appartient cette casquette que nous apercevons?
Paysages superbes tout le long de cette randonnée



Le Mercredi 27.06.2018
C'est au tour d'Alain de mener une rando G1 en direction de l'Aiguille Rouge, également dans cette vallée
C'était, certes une randonnée très sportive mais quelle satisfaction de l'avoir faite...
Paysages différents, plutôt arides mais quel émerveillement!


Maintenant et avant le confinement : découvrons la vallée de la Clarée sous la neige
Le 11.03.2020 : quatre randonneurs composés d'un animateur, un serre file, une randonneuse et une blogueuse ont prévu une rando raquettes pour découvrir la vallée de la Clarée sous la neige au départ de Névache.

Joël, notre animateur, nous conduira pour un circuit de 7,2 kms et une DH de 442m
Après avoir chaussé nos raquettes, nous démarrons notre rando tranquillement pour nous familiariser avec "nos engins" aux pieds.
Nous quittons rapidement la D301T enneigée, interdit à la circulation en voiture, pour prendre un chemin en direction du Ruisseau de Buffère.

Après avoir franchi un pont étroit et impressionnant sur le ruisseau, nous commençons une montée un peu raide en direction de la cascade de Débaret.


Après le pont de Rately à 1744m, nous attaquons une montée très raide vers le refuge de la Buffère.
Il est environ 12h et compte tenu des marcheurs qui montent vers le refuge, nous avons préféré mangé en pleine nature près de ce merveilleux chalet enfoui sous la neige.

Après le repas, nous amorçons la descente avec de magnifiques vues sur la vallée, puis nous franchissons le pont de Rately.

Nous traversons un tapis de neige encadré de ciel bleu et rejoignons la route fermée à la circulation, qui nous ramènera avec quelques raccourcis vers le village de Névache.


Nous admirons sur notre chemin les chapelles Ste Barbe et Notre Dame de Bon Secours, et faisons notre traditionnelle photo de groupe.
Conclusion : Que ce soit en été ou en hiver, la Vallée de la Clarée garde toujours le même charme
C'est bientôt la fin de la 3ème semaine de confinement, nous allons bientôt nous retrouver, en attendant : Prenez soin de vous et de vos proches.
26/03/2020 La levada de Caldeirao Verde
Confinement 2è semaine - La levada do Caldeirão Verde à Madère.
Afin de prendre de vos nouvelles et de maintenir le lien entre les randonneurs et les lecteurs habituels de randosboulouris2, Jean-Marie a proposé aux blogueurs d’éditer un blog un peu particulier chaque semaine aussi je vous propose aujourd’hui une randonnée à Madère si un jour vous avez l’occasion de vous y rendre.
7 randonneurs du lundi et/ou jeudi ayant participé au voyage à Madère organisé par le Cercle de Boulouris en mai 2019 ont profité d’une journée libre, accompagnés par un guide pour aller découvrir une levada.
Mais vous allez me demander ce que sont les levadas ?
« Les levadas, canaux d’irrigation, furent créées à partir du XVI è siècle et jusqu’en 1940 pour la dernière, par la nécessité d'acheminer d'importantes quantités d'eau du versant nord-ouest de l'île, plus arrosé, vers le versant sud-est, plus sec mais plus habité et davantage propice à l’agriculture. L’île étant montagneuse, la construction des levadas fut une entreprise difficile, à laquelle furent affectés des esclaves ou des forçats, mais aussi des ouvriers salariés. La plupart suivent le flanc des montagnes, mais des tunnels ont dû être creusés sur environ 40 kilomètres. Les levadas ne permettent pas seulement l'irrigation mais aussi la production d'électricité d'origine hydraulique. Le réseau d'une longueur totale d'environ 2 150 kilomètres géré par l'État ou les communes, est actuellement aussi utilisé pour le tourisme : chaque levada est longée par un chemin qui permet son entretien constant.
Épousant les courbes de niveau, ces chemins permettent pour la plupart des randonnées aisées et à plat dans de magnifiques paysages mais attention certains sont toutefois étroits, ou situés sur des versants abrupts. ».
L'une des levadas les plus célèbres est la Levada do Caldeirão Verde que vous allez découvrir avec nous.

Le guide accompagné de 7 randonneurs allemands est venu en minibus nous chercher à l’hôtel. Nous voilà partis dans le nord de l’île dans la région de Santana, petite ville typique aux maisons en toit de chaume.

L’accès au départ de la balade dans le parc national de Queimadas est très impressionnant : route très - très étroite et pente en ligne droite à + de 30 %. Pourvu que les freins ne lâchent pas !!

Mais çà y est nous voilà arrivés à l’entrée du parc à plus de 900 mètres d’altitude. Parc dans lequel nous pouvons observer la forêt laurifère où se trouvent 76 espèces de plantes vasculaires endémiques de Madère, ainsi qu’un grand nombre d'invertébrés endémiques et deux oiseaux endémiques, dont le pigeon trocaz (allez le voir sur internet).

Il y a des millions d’années, il y avait un volcan en activité (aujourd’hui éteint) dans cette zone actuellement entièrement couverte de végétation verdoyante et luxuriante.

La levada do Caldeirão Verde, impressionnante oeuvre d’art construite elle au XVIIIe siècle prend sa source dans le lit principal de Ribeira do Caldeirão Verde et traverse les versants abrupts pour transporter l’eau qui descend des montagnes les plus élevées de l’île et arroser les terrains agricoles de la localité de Faial. Destinée à des fins agricoles, cette levada représente une importante voie de pénétration à l’intérieur de la vallée profonde de Ribeira de São Jorge et offre au randonneur une vision spectaculaire et vertigineuse de l’orographie de l’intérieur de l’île.

Nous voilà enfin partis pour 6,5 km aller et une petite centaine de mètres de dénivelé.
La végétation est luxuriante : on peut admirer de très grands arbres. De nombreuses explications sont données par le guide alternativement en français ou en allemand mais il nous fait nous dépêcher car les randonneurs sont de plus en plus nombreux et il est préférable de ne pas se faire doubler. Le chemin large du début devient glissant par endroit et surtout se rétrécit. Des poteaux et fils métalliques protègent d’éventuelles chutes, aussi il est très difficile de s’arrêter pour régler l’appareil photo à chaque prise de vue.



Nous apercevons des filets d’eau et petites cascades sur notre gauche et le relief mouvementé sur notre droite. La vue s’étend au loin et des villages sont suspendus sur les plateaux.





Et voilà que nous arrivons à la difficulté de la rando : la traversée de 4 tunnels étroits, creusés à même la roche, avec la levada en bordure (heureusement prévenus nous avions acheté des lampes de poche). Le plus long d’(environ 200 mètres) est appelé » Quebra-cabeças » (casse-tête), car il nous oblige à marcher penchés ou accroupis. Ceux-ci furent traversés sans souci.




Nous arrivons au fond Chaudron Vert (hautes falaises recouvertes de verdure) où se trouvait déjà beaucoup de monde.
Avant de pique-niquer il nous a fallu continuer quelques centaines de mètres pour arriver à un bassin dans lequel tombait une cascade de près de 100 mètres de haut où quelques touristes se baignaient. En 2019 Madère a tout comme nous souffert de la sécheresse et la cascade avait un débit bien plus faible qu’habituellement au printemps.



Le retour s’est fait par le même chemin mais avec une difficulté supplémentaire et pas des moindres.

De nombreux marcheurs, partis plus tard sans lumière se trouvaient face à nous, d’où croisements difficiles et exercices périlleux d’équilibristes sous les tunnels afin de ne pas tomber dans le canal, ou se faire scalper. Tout se passa bien pour nous jusqu'à l'arrivée, mais d’autres ont glissé dans l’eau et des pansements ont été donnés à un marcheur qui avait la peau du crâne bien arrachée.



A Madère le relief est très accidenté et la végétation extraordinaire. C’est le paradis pour les randonneurs. De nombreux circuits sont balisés. Quelques photos d’autres suggestions de balades pour une invitation au voyage.





Et pour terminer je vous offre quelques fleurs de là-bas avant de vous retrouver pour un prochain blog. En attendant protégez-vous bien.




Les photos sont de Jacqueline K. Michel S. et Rolande
Confinement 1-21 mars 2020 - G1
PREMIERE SEMAINE DE CONFINEMENT- G1
La blogueuse répond à la bonne initiative de Jean-Marie et voici donc le deuxième blog de la semaine.
En fait je veux apporter un complément au beau blog de Dominique de la semaine dernière. J'ai en effet récupéré les photos de Marc, qui a le courage de randonner avec un imposant matériel.
Ayant commencé à suivre les cours du CAB de Monique, je me suis motivée pour réviser mes premiers acquis. J'ai donc ouvert les photos de Marc et commencé à faire quelques réglages avec Camera Raw : température, teinte, contraste, vibrance,... etc ; tout y est passé.
Et alors vous ne devinerez jamais ce qui est apparu : des éléments qui mériteraient une publication scientifique. Sans doute que "le petit machin microscopique", si effrayant en ce moment, pénètre par le net dans nos ordinateurs et révèle le passé dans nos photos.
Je vous laisse le soin de découvrir les preuves de cette révélation.



Après ce petit clin d'oeil, prenez bien soin de vous.
A une prochaine...
Confinement 1-21 mars 2020
PREMIERE SEMAINE DE CONFINEMENT
Cher(e)s lectrices et lecteurs, abonné(e)s ou non à notre Newsletter, adhérent(e)s ou non au Cercle de Boulouris.
Normalement, le vendredi soir ou le samedi matin, le 1er blog, généralement celui du G2 pointe son nez sur vos écrans. Aujourd'hui rien à vous mettre sous les yeux. Néanmoins vous aurez quand même un contact avec nous… mais beaucoup moins passionnant.
Un vilain virus est passé par là. Il nous a confinés, nous qui aimons tant le grand air et les espaces libres.
Il va falloir vivre avec pendant un certain temps.
Pour s'occuper, c'est peut-être le moment de remonter dans le temps et retrouver nos premiers blogs. Pour les marcheurs anciens, vous vous y retrouverez plus jeunes de 14 ans. Que nous étions beaux ! Pour les nouveaux vous découvrirez d'autres aventures et les paysages de vos futures randos.
Remarquez aussi l'évolution du blog depuis mai 2006.
Ouvrez les adresses ci-dessous :
http://randosboulouris2.over-blog.net/ de 2007 à aujourd'hui
ou http://randosboulouris.over-blog.com/ 2006-2007(plus quelques blogs plus récents égarés sous cette adresse !)
ensuite à gauche du texte il y a un petit cartouche "Recherche", rentrez une année, par exemple, et vous pourrez retrouver toutes nos randonnées de l'année recherchée, en jouant sur
1,2,3,4,5… au centre.
Comme vous avez été sages en "confinant" bien, vous aurez droit à une image, cette belle photo de la baie d'Agay comme nous ne pouvons plus la voir, provisoirement.

Merci à la blogueuse qui a pris cette merveilleuse photo.
Nous reviendrons vous voir dans quelque temps. En attendant, protégez-vous bien, gardez le moral et RESTEZ A LA MAISON.
Maintenant nous pouvons nous embrasser et nous serrer la main. Ah, le virtuel !
A bientôt
Amitiés
Jean-Marie
2020-03-12 - 937 - LES GROTTES DE LA BAUME RENAUDE - G1
2020-03-12 - 937 - LES GROTTES DE LA BAUME RENAUDE - G1

Nous sommes nombreux en ce jeudi matin printanier pour la randonnée inédite d’Anne-Marie : 18 randonneurs et 12 randonneuses:)
Notre animatrice nous présente le programme du jour que nous écoutons attentivement:

"Nous allons parcourir deux kilomètres sur la Piste des Corbières, monter un sentier en direction du Pic Rébéquier puis prendre celui de la Baume Renaude qui longe 7 grottes. Elles s’échelonnent sur 300m mais il faudra emprunter des chemins tortueux pour avoir le privilège de les admirer. Elles datent du Paléolithique supérieur (20 000 ans) et ont fait l’objet de fouilles relativement récentes. Après la pause-banane nous irons au Rocher de la Fille d’Isnard et rejoindrons le Pas du Confessionnal. Donc 4h de marche avant la pause-déjeuner et « que du bonheur » ensuite puisque nous marcherons le long des crêtes du Pic Rébéquier d’où nous aurons une vue magnifique. Nous redescendrons vers le Trou du Gournié découvert par certains d’entre nous lundi et le dernier kilomètre se fera le long d’un sentier qui apparaît comme une ligne droite sur le tracé mais ne l’est pas en fait !".
Voilà, vous savez tout, il ne vous reste qu’à découvrir ou revoir au travers des photos les superbes grottes rencontrées et les magnifiques paysages traversés.
Il est 9h quand nous quittons le parking de la Forêt domaniale de la Colle du Rouet. Nous remarquons d’emblée de beaux iris d’un violet vif, des massifs de bruyère et des cistes en bouton. Les roches rouges se dressent à l’horizon mais sont encore enveloppées par la brume matinale. Des pins parasols s’élancent vers le ciel et nous sur la belle piste!

Nous bifurquons sur un chemin que nous n’aurions pas vu sans notre animatrice car caché par une végétation dense et nous retrouvons vite au pied de la première grotte, la BR8.

Après de beaux efforts,
nous arrivons à la seconde, la BR6, où nous allons bénéficier des connaissances de Claude qui nous explique la formation de ces merveilles géologiques.


Ci-dessous un document gracieusement remis par Claude pour satisfaire notre curiosité:
Le massif de la Colle du Rouet est un massif de rhyolite amarante, issu d’une avancée vers l’ouest des coulées des volcans de l’Estérel (tels Mont Vinaigre ou Maure Vieille), il y a plus environ 250 millions d’années. Ces laves se sont étalées sur plus de 30 km et peuvent atteindre jusqu’à 200 m de hauteur. Ultérieurement, durant la phase alpine (entre - 50 et -7 millions d’années), d’importants mouvements tectoniques de compression fracturent la rhyolite et sont à l’origine de failles Nord-Sud, telle la Baume Renaude et de réseaux orthogonaux de diaclases.
Les grottes de la Baume Renaude semblent liées à l’effondrement de blocs de rhyolite le long de ces plans de diaclases sous l’effet du gel et au creusement par l’érosion du cours d’eau de la Baume Renaude au Quaternaire. A cette époque, la mer régresse fortement et l’évolution géomorphologique est liée aux phases de sédimentation et d’érosion des cours d’eau, fortement influencées par les épisodes de glaciation et par des cycles d’érosion/sédimentation en liaison avec les variations du niveau marin. C’est ainsi que les recherches effectuées ont montré la présence de cailloutis, limons et sable du Würm, (importante époque de glaciation , il y a 70 000 ans), durant laquelle le niveau de la mer est à son point le plus bas.
Vous trouverez plus de documentation sur la grotte 1 en suivant le lien suivant :
https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1986_num_83_8_8763
A peine repartis, nous approchons de la troisième, la BR5, impressionnante par sa profondeur. L'accès est sportif une fois de plus!

Anne-Marie nous explique que " ces grottes ont été découvertes en 1956 par un club de spéléologie du Var. Un programme de fouilles fut lancé en 1980 suite à quoi tous les objets trouvés ont été répertoriés dans la section de préhistoire, à l’étage du paléolithique, au musée de Saint-Raphaël. Ces grottes ont connu un habitat dans une formation agressive avec toutefois des ressources (cueillette, chasse) et charbon de bois. Les gens ne vivaient pas à un seul endroit. Ils se déplaçaient et les grottes leur permettaient de s’abriter".
A l'arrière-plan, la plaine du Muy s'étend à perte de vue.
Nous reprenons nos bâtons

pour nous rendre à la suivante, la BR3.

Elle est très profonde et de l’eau ruisselle le long des parois.

Nous en descendons par un chemin qui demande toute notre attention et nous dirigeons vers la BR2 située dans un angle. Elle est au pied d’une masse rocheuse impressionnante de par sa hauteur et recèle de nombreuses cavités.

Nous enchaînons sur les BR1A et BR1, côte à côte

et c’est là que nous faisons la pause-banane à 10h45


Nous repartons en évitant de nous prendre les pieds dans les lianes et de glisser sur la mousse qui adhère aux roches.
Nous progressons sur un chemin bordé de pins maritimes et tapissé au fond des magnifiques roches rouges.

Nous empruntons maintenant un chemin raide pour faire le tour complet du Rocher de la Fille d’Isnard. Inutile d’écrire que nous avons bien chaud et qu’il a fallu retirer une couche ou deux depuis notre départ!
Une superbe plateforme rocheuse à côté du chemin nous donne l’occasion de prendre la première photo de groupe.

Après quoi nous nous dirigeons vers le Pas du Confessionnal, de nouveau le long d’un chemin bordé de pins maritimes.

Pause à la Fontaine du Chasseur et dilemme : Anne-Marie veut savoir si tout le monde est prêt à continuer ou s'il faut s'arrêter là pour déjeuner.

Certains sont un peu fatigués, d’autres ont faim mais la promesse d’un pique-nique sur des rochers avec un panorama à couper le souffle nous séduit et nous décidons de ne rien changer à son programme.
Nous continuons donc notre ascension et quittons la piste de la Fille d’Isnard pour entamer une pente raide sur 300m


au sommet de laquelle nous nous installons pour déjeuner. Vous comprendrez en regardant les photos ci-dessous que nous ne regrettons nullement notre décision.


Avant le départ, Anne-Marie nous raconte la légende de la Fille d’Isnard.
"Isnard était un propriétaire terrien qui entendit parler d’une très jolie jeune fille vivant dans une grotte. Sa femme Renaude comprit vite ses absences et se contenta d’exiger qu’il se confesse après chaque rencontre amoureuse, ce qui explique les appellations Pas du Confessionnal, Baume Renaude et Fille d’Isnard imprimées sur les cartes et les panneaux".
Il est 14h15 quand nous reprenons nos bâtons, direction Le Pic Rébéquier où nous faisons une nouvelle photo de groupe tant nous sommes interpelés par la beauté du site.

Nous allons dorénavant avancer sur la crête le long d’un sentier pas toujours bien visible et notre animatrice nous demande de rester bien groupés. Nous évoluons de nouveau parmi un paysage magnifique et descendons bientôt un sentier périlleux.


Arrivés sur une belle piste nous levons la tête pour mieux apprécier ce que nous venons de faire.

Nous voici de nouveau sur un grand plateau rocheux


et nous nous retrouvons au Trou du Gournié que certains d'entre nous connaissent déjà.

Nous poursuivons notre chemin le long de l’Endre dans la Forêt domaniale de la Colle du Rouet. Anne-Marie nous prie de bien faire attention au dernier kilomètre qui apparaît comme une ligne droite sur le tracé mais présente quelques difficultés.



C’est à l’Actu Bar de la Bouverie que nous prenons le pot de l’amitié dans la bonne humeur après nos 15 km et 492 m de dénivelé.


Un grand merci à Anne-Marie pour cette superbe randonnée, à Daniel B notre serre-file attentionné et aux photographes Claude, Marie-Christine, Gilbert, Marc et Dominique.
La semaine prochaine :
2020/03/12 - 633-2 Fayence - crcuit des 3 chapelles
Fayence – circuit des 3 chapelles – 633 /G2 – jeudi 12 mars 2020

Après la randonnée avortée à cause de la pluie de la semaine dernière, 24 randonneurs se sont retrouvés ce jeudi à Fayence à côté de la chapelle Notre Dame des Cyprès pour cette randonnée proposée par Louis. Randonnée dont c’est la 6è édition (4 conduites par Jean Bo et 1 par Jean Ma). Le ciel est bien gris. L’humidité se fait sentir et il a dû pleuvoir dans la nuit.
« C’est une randonnée facile sur de bonnes pistes de 11 kms et 190 m. de dénivelé - niveau moyen*»

Juste avant de partir Jean-Marie attire notre attention devant une plantation de roses de mai ou centifolia, variété réintroduite.

Il est 9h45 et le groupe s’élance sur la route avec Thierry comme serre-file.


Nous longeons des vignes avant d’arriver sur le pont enjambant le Gabre à sec.

Le groupe s’arrête pour regarder des chevaux dont la crinière a une coupe bien particulière.


Un magnifique laurier-thym en fleurs attire le regard des photographes.

Soudain un panneau annonce : gué impraticable par fortes pluies. Pas de problème.


Nous sommes dans le vallon de la Souate. Nous abandonnons la piste bétonnée un panneau indiquant voie privée accès interdit et bifurquons alors à gauche pour emprunter un chemin qui grimpe et nous reconduit à la piste quittée plus bas.


Au sommet à un carrefour nous nous arrêtons pour la pause banane. Nous sommes en limite inter-communale (pied gauche à Seillans et pied droit à Fayence). Des repères jalonnent la piste.


Nous partons côté droit et de ce fait continuons le trajet à l’envers, comme l’avait fait Jean Ma il y a quelques années. Nous arrivons devant une maison qui rappellera des souvenirs à Xavier et Brigitte qui par deux fois avaient été photographiés devant celle-ci. Une nouvelle plaque y a été apposée .


Nous passons devant des restanques avant d’emprunter le chemin de la chapelle des Selves.

Un menuisier s’est amusé. Beau champignon.

Le soleil commence alors à percer aussi les photos seront plus lumineuses.
C’est au lavoir que nous faisons la photo de groupe avant d' arriver à destination pour le pique-nique.

C’est alignés sur un muret devant la chapelle fermée Notre Dames des Selves située sur la commune de Seillans que nous nous installons.




Autour de nous de magnifiques arbres.

Que d’abondance aujourd’hui ! Heureusement nous ne sommes pas pressés. La digestion peut commencer. Conciliabules pour certains et sieste au soleil au milieu des pâquerettes pour Jean-Marie.

Il est néanmoins temps de repartir. De magnifiques oliviers bordent la route.


Nous retrouvons de belles restanques et des vignes.

Le chemin devient alors un peu boueux et chacun surveille ses pieds.


Se dessinent au loin les sommets du mont Lachens et de l'Audibergue.

Nous revoilà au croisement du chemin emprunté ce matin, et descente pentue sur la piste bétonnée interdite!!.
L'arrivée est proche.

Nous apercevons Fayence puis passons devant une étrange construction et de ce qui devait être une ancienne chapelle dans le pré juste à côté du parking.



Il est 14h30. Pas de visite de la chapelle Notre Dame des Cyprès aujourd'hui, aussi pour ceux qui ne la connaissent pas voici quelques informations. Si vous revenez il suffit d’aller demander au propriétaire du Clos Notre Dame voisin de vous l'ouvrir ce qu'il accepte volontiers.

« La Chapelle des Cyprès dédiée à la vierge Marie a été construite par les moines de l'abbaye de Lérins, et fut vraisemblablement la première paroisse de Fayence au 10ème ou 11ème siècle. C’est l’édifice le plus ancien de Fayence. Entourée de cyprès, sa forme trapue, son clocher roman et son assemblage de pierres, donnent une impression de grande sérénité. A l'entrée, la profondeur de la descente est le symbole du passage du profane (extérieur) au sacré (le cœur de la Chapelle). A l’intérieur, on peut admirer des tableaux, un autel en marbre, un tabernacle en bois doré du 16ème siècle, un retable composé de tableaux représentant les principales phases de la vie de la Vierge et quelques ex-voto des 17è et 18è siècles.
Danses et farandoles sont organisées le 8 septembre, jour de la fête patronale. »
Sur proposition de Louis également pilote nous allons partager le verre de l’amitié au restaurant de l’aérodrome de Fayence.



Merci Louis pour cette agréable balade et la découverte de l’aérodrome.
Les photos sont de Claudette, Jacques, Jean-Marie et Rolande.
La semaine prochaine :
Roquebrune-Le Pas de l'Eouvé-2020-03-05-G2
Roquebrune-Le Pas de l'Eouvé-G2
(Un mini blog pour une mini rando)

Jean Ma a beaucoup hésité à cause des risques de pluie. Mais les prévisions n'étant pas trop mauvaises et le lieu du départ proche, la rando G2 a été maintenue alors que la rando G1, plus éloignée et plus à l'est avait été annulée la veille.
D'autres marcheurs n'avaient pas fait le même raisonnement et l'effectif réuni près des lacs du Fournel n'était que de 13 : l'animateur, 4 G1 et 8 G2 dont 3 dames courageuses.
Jean nous présente la rando déjà faite deux fois, en 2010 (Roland) et en 2017 (Jean-Marie).11.8 km et 210 m de dénivelée.
Il précise qu'il a prévu un circuit raccourci en cas de pluie annoncée pour 13 h.
Pour illustrer les deux lacs, il signale qu'il y a une fois par an un jour de lâcher de truites et pêche limitée à 6 captures.
Nous aurons deux serre-files (le grand luxe vu l'effectif), Daniel R et Beps.
Nous voici partis sur un chemin plat qui a du être submergé par 1 m d'eau en novembre et décembre 2019, vu la hauteur des détritus déposés sur les bordures.

Aujourd'hui, le ruisseau du Fournel est bien calme.

Nous commençons à monter sur une large piste bien creusée par le ruissellement.

Nous retrouvons du plat au lieu-dit Ginestou. Nous continuons de cheminer en légère montée. Les mimosas sont encore bien en fleur dans ce secteur. Lors de la rando de novembre 2017, après un été très chaud, ils étaient complètement grillés.

Beau coup d'œil (enfin il l'aurait été s'il y avait eu un rayon de soleil) sur le vallon du Fournel.

Daniel M nous avait prévu la pluie pour 10 h. Elle est à l'heure mais insignifiante pour le moment.
Nous continuons donc en direction du gué.


Les discussions tournent obligatoirement sur le Coronavirus mais plutôt au niveau de la blague. La meilleure sera celle du bar belge qui affiche ;"Deux Corona achetées, une Mort Subite offerte" les amateurs de bière comprendront.

Nous arrivons au gué, pas trop d'eau mais beaucoup de sable et quelques cailloux bien placés, nous passons facilement sur l'autre rive pour la "pause banane"…mais aussi pour une séance d'habillage pluie.


Car maintenant il pleut sérieusement.
Deux options se présentent : le raccourci prévu par Jean ou le retour direct. Il est 10 h 38 et notre animateur décide de revenir sur nos pas, environ 3.7 km à parcourir. Il sonne donc la retraite.
Nous retraversons la Bérézina, pardon le Fournel, et reprenons le chemin du retour.

Mais comme il ne faut pas oublier la photo de groupe, nous la ferons devant l'ancienne bastide du Ginestou.

Dernier coup d'oeil sur le Fournel.

A 11 h 50 nous retrouvons nos voitures, finalement nous ne sommes pas trop mouillés.
Merci Jean, tu dois être déçu mais la nature a été plus forte que toi. Rendez-vous pour un jour meilleur sur le même itinéraire afin que ta
reconnaissance n'ait pas été faite en vain.
La semaine prochaine
G1
G2
2020-02-27 - 930 - ROQUEBRUNE TOUR DES ROCHERS 3 ET 4 - G1
2020-02-27 -930- ROQUEBRUNE TOUR DES ROCHERS 3 ET 4 - G1
Le vent est glacial à la Draille du Facteur à Roquebrune sur Argens. Marie Christine nous abandonne si bien que nous serons 11 randonneurs courageux à suivre notre animateur du Jour, Joël.
Quelques minutes pour nous présenter sa randonnée :
"Après une montée raide, nous passerons à la base des sommets 3 et 4 du Rocher de Roquebrune, retrouverons le GR51 le long du vallon de Radinon et irons voir la chapelle Notre Dame de la Roquette.
Randonnée inédite du matin pour rejoindre ensuite nos amis du G2 à la ferme du Blavet autour d'une paëlla"
Il est 9h20, la randonnée démarre, laissant derrière nous l'autoroute.
Dommage, le temps n'est pas clair, les couleurs ne sont pas aussi vives qu'avec le soleil, mais nous l'aimons tout de même notre Rocher sous toutes ses formes.
Nous quittons la roche pour continuer notre ascension, au travers de branchages
Jean, notre serre file toujours aussi sérieux, jugez vous-même!!!!
Après ce petit passage un peu dans la jungle " provençale ", nous retrouvons les rochers et prenons le temps de nous arrêter, pour contempler et écouter Joël
" La formation du Rocher de Roquebrune date de l'ère primaire , du silurien (système géologique qui s'étend de -443,4 à -419,2 Ma). Auparavant, l'embouchure de l'Argens était recouverte par la mer. Durant près de 100 millions d'années, une couche épaisse de sédiments se dépose sur le fond, de ce qui est devenu par la suite la plaine de l'Argens. Puis des plissements de terrain entraînent la formation du massif des Maures, dans un premier temps, et du Rocher de Roquebrune par la suite."
Nous nous avancerons vers la demeure de l'ermite, certains d'entre nous ne la connaissaient pas.
Quelle vue, dommage qu'elle ne soit pas dégagée!!

Autre site que certains découvrent également pour la première fois : les 2 Frères. Nous ferons la photo de groupe prise par notre serre file. Merci Jean.
Ensuite nous rejoindrons le GR 51 pour longer le vallon du Radinon
Il est 11h30 quelques gouttes mais rien de méchant, nous allons redescendre. Soudainement un petit rayon de soleil, profitons pour prendre encore quelques photos.
Quelques mètres sur le bitume avant de prendre la direction de la chapelle, en sous bois.
Et nous y sommes.
Quelques explications données par Joël :
" La chapelle Notre-Dame de la Roquette qui fût bâtie au XVIème siècle faisait partie d'un ancien couvent défensif des Trinitaires du XIIème siècle, dont on trouve quelques ruines à proximité.
Autrefois appelée Notre Dame des Spasmes, ou encore Notre Dame des Oeufs, c'est un site classé. Elle est fortement dégradée à la suite d'un incendie de forêt en 1962 et à plusieurs dégradations et au vol des tuiles dans les années 1980-1990. Elle a un temps fait l'objet d'un projet de rénovation avec financement participatif piloté par la Fondation du patrimoine et la commune du Muy. La rénovation n'a jamais pu être commencée, elle est aujourd'hui gelée faute de moyens suffisants."
Et pour clôturer la randonnée, dans la découverte toujours pour certains, allons voir la Chapelle St Jean , partiellement troglodytique, bâtie au fond d'une fissure profonde.
Nous restons émerveillés et admirons le site sur toutes ses "coutures"
Allons à la découverte du Saint Trou, disons en direction...
Joël, Hervé et Bernard les plus téméraires osent se hisser sur la plate forme pour aller voir l'entrée du Saint Trou, dommage la blogueuse est restée en bas, il n y aura donc pas de photo de l'entrée.
Il est temps maintenant de revenir à nos voitures pour nous diriger vers la Ferme du Blavet.
Nos amis du G2 sont, pour la plupart, installés. Après les avoir salués et non embrassés, chacun se trouve une petite place pour déguster tous ensemble la bonne paëlla.
Une bonne ambiance reigne dans cette salle , chacun apprécie ce bon repas qui se termine vers les 15h.

Un grand merci à Joël pour sa randonnée, dans cette partie du rocher moins fréquentée et que la plupart des randonneurs présents découvrait pour la première fois.
Merci également à Jean Bo pour l'organisation du repas.
Merci aux photographes : Marie Christine, Claude, Thierry, Jean Bo, Joël et Brigitte.
Semaine prochaine :