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2022-03-31 - 715-2 - Ampus - G2

31 Mars 2022 , Rédigé par Gilbert

 2022-03-31 - 715-2 - Ampus - G2

 

 

31 randonneurs et randonneuses sont présents ce matin sur le parking à l'entrée du village d'Ampus. Jean Bo, sera notre animateur du jour puisque grand connaisseur de cette région du haut Var, et ayant déjà mené cette même randonnée en 2009 et 2019.

 

 

Cette randonnée est de niveau moyen *, pour une distance de 9,7 km et un dénivelé de 225 m.

Côté météo, les prévisions sont plutôt bonnes après les fortes pluies de la veille.

 

Sur la place de la mairie, symbole de ce village (chemin de l'eau ...), nous découvrons cette magnifique fontaine.

 

 

Ce beau village, fièrement posé sur sa butte, baigné de soleil, couvert de neige ou illuminé tel une crèche a bien du charme. De petites ruelles pittoresques en placettes ombragées, de fontaines gargouillantes en lavoirs paisibles, le cœur de notre village respire la douceur de vivre et vous enchantera le temps d’une promenade.

 

Dans un premier temps, Jean nous propose la visite de l'église Saint Michel. Pour cela il s'absente quelques instants pour récupérer à la mairie, la clé nous permettant d'entrer dans l'église.

Et tel saint Pierre recevant les clés du paradis par Jésus Christ, revoilà Jean avec le sésame en main.

 

 

 

 

 

 

En 1085 l’église Saint Michel fut confiée aux religieux de Lérins.

Pendant les guerres de religion, l’édifice subit d’importantes dégradations, réparées le calme revenu.

C’est probablement à cette époque qu’elle fut dédiée à l’archange Saint-Michel.

Deux nefs furent construites successivement : celle de gauche en 1728, celle de droite en 1762.  La première est à croisillons, la seconde à arêtes. La nef centrale se termine par une abside en cul-de-four restaurée vers 1968 et dotée d’un autel tabulaire dont le support est fait d’une meule pour moudre le blé. La nef est voûtée en berceau avec arc légèrement brisé. Des arcs doubleaux retombant sur pilastres renforcent la vôute. Cette dernière fut refaite en 1780.

Contre un des pilastres gauche est fixée une statue en bois polychrome représentant Saint-Michel terrassant le dragon ayant figure humaine disproportionnée. Cette œuvre serait du XVI° siècle. Un clocher carré coiffé d’un campanile flanque la façade.

Curé d’Ampus mais aussi tailleur de pierres, Adonis Volpato passe 20 années au chevet de son église. Son travail est une fierté pour tout le village. Par deux fois, il fut lauréat du concours national des chefs d’oeuvres en péril.

 

Nous parcourons maintenant le chemin de croix qui serpente au dessus de l'église.

 

 

 

La Provence est réputée pour la beauté de ses poteries, faïences et carrelages.

Les 14 stations du Chemin de Croix d’Ampus, incrustées dans le rocher et émaillées répondent à cette tradition.

L’esprit contemporain de ces représentations est étonnant.

Installé à l’emplacement de l’ancien château seigneurial, le chemin de croix réalisé par Geoff Hindry ponctuera votre découverte du village d’Ampus en vous conduisant jusqu’à la grotte.

 

Du haut du village d'Ampus, apparaissent ces vertes prairies servant à la nourriture du bétail.

 

 

Traversant le pont de Ratton, nous pouvons observer le lit de la Nartuby d'Ampus complètement à sec.

 

 

Principale culture de la région, l'olivier est bien présent ici aussi.

 

 

Dans cette première montée, la file des randonneurs s'étire...

 

 

... Alors que devant, le peloton de tête avance d'un bon pas.

 

 

 

Les 31 randonneurs sont regroupés, à la faveur de la pause banane.

 

 

 

 

Peu après 11 h, nous reprenons notre route à travers un chemin plutôt ombragé, en direction du dolmen de Marenq.

 

 

 

Nous découvrons enfin ce dolmen où nous allons tout savoir sur celui-ci, grâce aux explications de Jean.

 

 

 

La préhistoire a laissé quelques timides débris dans les massifs alentours. Sur la colline dominant le village au nord, parmi les chênes et les buis, se dresse un des plus beaux dolmens varois. 

Le dolmen de Marencq, encore bien visible, atteste de la présence d’une communauté depuis plus de 4000 ans. 

Le dolmen est doté d’une couverture constituée d’une dalle volumineuse reposant sur la dalle de chevet et les deux piliers séparant la cella du couloir. Une restauration effectuée par Jean Courtin a permis de redonner son architecture d’origine au monument. 

 

 

On les avait oublié, Jean-Claude et Patrick, co-serres files du jour, assurent le service d'ordre.

 

 

 

A notre passage, ces sympathiques biquettes accourent pour nous saluer.

 

 

 

Nous arrivons sur le site de la chapelle Notre Dame de Spéluque. Initialement, Jean avait prévu de faire le pique-nique au pied de la chapelle, mais un vent frais nous oblige à nous éloigner de quelques mètres pour s'installer dans un endroit plus abrité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un apéritif copieux, le café et le pousse-café ne sont pas oubliés non plus.

 

 

 

13h 30'. Jean siffle la fin des réjouissances. Dans la foulée, il nous donne toutes les infos sur Notre Dame de Spéluque.

 

« Cette Chapelle date de 1090, alors qu'une  partie, aujourd'hui sacristie, est datée de 990 après JC. Construite à la suite d'une bataille contre les Sarrasins, elle accueilli un prieur et 4 moines… La chapelle, classée monument historique, et la ferme proche constituent la Fraternité Saint Charbel. Son autel, un des trois plus anciens du Var, est constitué d'une table soutenue par 5 piliers.

Les gens d’Ampus, ne disions pas “Spéluque” (c’est pour les érudits..), nous disions simplement Notre-Dame du Plan. Chaque Ampusian portait cette chapelle dans son cœur et n’aurait manqué pour rien au monde La Fête du Plan le 8 septembre. Messe à la chapelle. Procession à l’issue de la messe, avec chants en provençal et promenade de la statue de la Vierge dans ses beaux atours et ses bijoux, Vierge obligatoirement portée par quatre jeunes filles, vierges évidemment ! A la dernière procession en septembre, non seulement on n’a plus trouvé quatre jeunes filles, mais pas même quatre femmes, il a fallu le secours d’un homme pour faire le quatuor!! »

 

 

La chapelle Notre-Dame-de-Spéluque, appelée aussi Notre-Dame-du-Plan, consacrée en 1090. Façade restaurée au XIXe siècle. L'ensemble fut un prieuré de l'abbaye de Lérins jusqu'à la Révolution. Elle est propriété privée et a été classée monument historique le .

 

A plusieurs reprises, nous croisons des oratoires. Ci-dessous, un oratoire dédié à Saint Hubert, patron des chasseurs, attire notre attention, et spontanément une mini-chorale est improvisée pour entonner la chanson de chasseur "La Saint Hubert":

«Ô Saint Hubert, patron des grandes chasses,» etc, etc...

 

 

Comme les menhirs et les stèles romaines, les oratoires étaient les manifestations visibles de l'idée de l'inspiration vers le ciel, dans les niches desquelles on déposait des divinités.

 

Petite pause en attendant les retardataires.

 

 

Deuxième photo de groupe sur le petit pont de bois enjambant la Valségure (affluent de la Nartuby d'Ampus) complètement à sec elle aussi.

 

 

 

 

Pour le final, Jean nous a réservé une bonne grimpette qui va en faire souffler plus d'un.

 

 

Sympas ces petites bêtes!!!

 

Particularité d'Ampus, le chemin de l'Eau, dont le canal de Fontigon qui alimentait les moulins et utilisé aujourd'hui pour l'arrosage.

 

 

 

Jean nous donne toutes les explications sur la gestion de l'eau faite par nos anciens qui étaient certainement plus respectueux de leur environnement que nous aujourd'hui.

 

« l’eau arrive de la source de FONTIGNON. Elle alimentait les moulins à farine, les lavoirs, les fontaines et même les habitants. De 1906 à 1960, elle faisait tourner une petite turbine qui produisait de l'électricité pour le village. Au début, il y avait une ampoule par maison, et la petite histoire dit que la sœur du maire n'avait jamais allumé la sienne tant elle en avait peur.

Un réservoir permettait de pallier les variations du débit et une conduite forcée alimentait la turbine qui s'avéra insuffisante et dû être complétée par un groupe thermique jusqu'à ce que Compagnie d'Electricité raccorde le village.

Depuis 15 ans la source avait cessé de couler à cause de la sécheresse. Mais l'année 2008, et ses nombreuses pluies, ont redonné son débit à la source ce qui permet de revoir l'eau couler dans le village. Et effectivement elle coule, d'abord au lavoir intermédiaire après avoir alimenté le moulin à farine dont une meule subsiste, puis au lavoir supérieur, très bien restauré où l'eau arrive par un canal cimenté. Par un jeu de "martelière", pièces d'acier permettant de diriger l'eau vers différents points d'utilisation, elle alimente le "Tournaou", meule collective qui servait à l'affûtage des différents outils des habitants (couteaux, serpes, faux et autres faucilles) et le réservoir par l'intermédiaire d'un aqueduc. »

 

 

 

 

L'église Saint Michel visitée ce matin.

 

 

Nous dévalons la rue Rompe-cul (nom lié à sa pente) pour retrouver le centre-ville d'Ampus.

 

 

Nous nous installons sur la terrasse du Café des Braconniers pour le pot de l'amitié agrémenté par les chouquettes offertes par Jean.

 

 

 

 

 

 

 

Remercions Jean pour la conduite de cette randonnée riche en informations.

Les photos sont de JeanBo et Gilbert.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

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2022-03-31-Néoules-Plateau St.Clément-G2

24 Mars 2022 , Rédigé par Veronique

2022-03-24 Néoules-Plateau  St Clément -946-2- G2

Ce matin, 38 randonneurs au pied de la Mairie de Néoules vont effectuer deux randonnées inédites. Joël nous présente le parcours qui sera différent selon le groupe.

Nous sommes maintenant 17 pour ce parcours qui sera mené par Jack assisté de Thierry. Jean sera notre serre-file du jour.

La distance parcourue est de 14,27 kms pour un dénivelé de 382 m.

Le soleil est au rendez-vous, la température de 7°.

9h07, après avoir laissé la G1 prendre un peu d’avance sur nous c’est parti pour une randonnée dépaysante en crête entre le Pilon Saint Clément et le Pas de Cuers. 

Notre point de départ Néoules est un village qui se situe au cœur du Var au sein de la Provence Verte entouré de vignes. Il se situe à 30 minutes de la mer (Hyères, Toulon) et est à la même distance de Marseille, Aix, Draguignan soit 60 kms, ce qui faisait dire aux anciens que c’est un peu le cœur de la Provence.

Nous commençons par du bitume,

Avant de prendre une belle et large piste bordée de chênes, de cystes cotonneux…

La montée se fait sans peiner.

Après 1h30 de marche, il est temps de faire la pause banane.

Concertation de nos deux animateurs sur notre position.

Oui nous sommes bien là. 

Il nous faut grimper gentiment jusqu'à notre premier point de vue toujours sur de larges pistes.

Et nous voilà arrivés à 582 m sur un promontoire. 

Tout le monde photographie les paysages en évitant la ligne à haute tension au dessus de nos têtes.

De beaux points de vues s'offrent à nous.

Au printemps la nature s’éveille, thym, romarin en fleur, un festival pour nos sens.

Nous repartons toujours d'un bon pied.  

Le chemin qui monte est un peu rocailleux.

Mais nous y sommes arrivés

Au Pilon Saint Clément, point culminant de la journée à 700 m d’altitude.

Le panorama tout autour de nous est exceptionnel.

Le Mont Caumes point culminant des Monts Toulonnais avec une altitude de 801 m

 

La presqu'ile de Giens

Attention maintenant nous allons commencer la descente par un petit sentier, il faut rester prudent.

Les paysages sont toujours aussi magnifiques.

Vue sur le Mont Faron qui culmine à 584 m et surplombe la ville de Toulon

Les barres de Cuers forment une crête calcaire NE-SW qui s’étend sur 6 km entre le Pilon Saint Clément point culminant à 700 m d’altitude et la vallée du Gapeau.

Sa face Sud Est présente une ligne de falaises alors que la partie opposée est faite de collines boisées qui s’élèvent progressivement jusqu’aux Barres.

Petite leçon d'initiation d'orientation pour Michèle.

Mais nous ne saurons pas quel est le point haut qu'ils cherchaient à identifier en face d'eux… 

Nous longeons la ligne des crêtes .

Nous trouvons une petite plate forme pour faire notre pause pique-nique en écoutant quelques chansons sur le thème de "Lili"…

Xavier est presque comme à la maison !

Et oui il est temps de reprendre ses bâtons et de repartir.

Photo de groupe au "Pas de Cuers" mais pas au pas de course!

Nous quittons l'étroit chemin.

C'est l'heure de l'instruction.

Nous sommes tous attentifs aux commentaires donnés par Jack sur la centrale solaire de Verrerie, l'une des plus puissante de France mais que nous, nous n'apercevrons pas contrairement au G1.

La centrale solaire photovoltaïque de Néoules a été mise en service en 2012. D'une puissance de 24MW et composée de 75.000 panneaux capables de convertir 19,6% de l'énergie lumineuse soit l'équivalent de la consommation de 34.000 habitants.

Cela grâce à une technologie dite de "contact arrière" permettant de gagner en surface de collecte de rayonnement solaire et donc en puissance. 

Elle a été développée par la société Akuo Energy et installée par Phoenix Solar avec des modules Sunpower (filiale du groupe Total) de technologie Monocristalline.

Une activité agricole a été mise en place sur le site (installation pour l'apiculture et jachères mellifères et d'un élevage de moutons pour le pacage) permettant ainsi sa réversibilité à l'issu de l'exploitation.

Quelques chiffres clefs :

- Chiffre d'affaire fin 2021 : 285 M€

- En exploitation et en construction fin 2021 : 1,4 GW

- Investissements cumulés à fin 2021 : 2,8 MDS€

- > 5 GW de projets en développement à fin 2021

Et Voilà ce que nous n'avons pas vu !

Photo empruntée à la G1...

Mais reprenons notre parcours.

Tout le monde marche d'un bon rythme .

Ah, nous allions louper notre embranchement, il faut prendre à gauche là

Sur ce magnifique petit chemin boisé.

Et tous en file indienne nous continuons toujours d'un bon pas.

Nous ferons un petit détour pour aller voir le rocher de la pierre plantée.

Quelques informations sur " La Pierre Plantée de Néoules"

Nous avons terminé notre boucle au bout de 6 heures sous un ciel toujours aussi bleu.

Les deux groupes se retrouvent pour le traditionnel pot sur la place du château dans une brasserie artisanale.

Merci à nos animateurs pour cette superbe randonnée et à tous nos photographes du jour : Claude, Michèle, Véronique et Jacques.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

 

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22-03-24 - 946-1 - Néoule-Piton St Clément -G1

24 Mars 2022 , Rédigé par Dominique

2022-03-24 - 946-1-Néoules-Pilon St.Clément-G1

 

 

Les G1 et les G2 se retrouvent sur le parking de la mairie à 9h dans le charmant village de Néoules en ce jeudi matin printanier.  Joël présente le parcours commun aux deux groupes qui se divisent ensuite pour écouter chacun leur animateur.  Les G1 feront une montée supplémentaire de 4 kms.

 

 

Nous allons donc faire une balade dans les forêts varoises qui alterne sentiers et larges pistes. A partir du Pilon-St-Clément nous commencerons un cheminement au bord des falaises avec une vue magnifique jusqu'à la mer.

Patrick se propose comme serre-file et notre colonne de 21 marcheurs se met en marche. 

 

 

D’emblée nous grimpons sur un sentier pierreux bordé d’un petit ruisseau.  Des charrues l’ont fait avant nous et ont laissé des traces sur les dalles qui nous mènent à une route goudronnée bordée de chênes et de cystes cotonneux encore en boutons.  

 

 

 

Nous bifurquons sur un petit chemin terreux avant de rejoindre une belle piste.

 

 

 

Joël nous fait remarquer les deux types de chênes qui nous entourent: les blancs qui gardent leurs vieilles feuilles tout l’hiver et qui s’appellent rouleus en provençal et ceux qui gardent un feuillage vert tout au long de l’année et se nomment yeuzes dans ce même dialecte.

 

 

Après une pause effeuillage et désaltération, nous reprenons nos bâtons avant de les reposer vingt minutes plus tard pour la pause-banane.

 

 

Nous repartons ragaillardis et montons de plus belle. 

Joël nous invite à faire un petit détour pour atteindre un promontoire à 582m d'altitude d’où nous admirons le panorama qui s’étend à perte de vue. 

 

 

 

Nous repartons et grimpons avec entrain

 

 

jusqu’au Mont Pilon qui se dresse à 705m d'altitude et où nous faisons une nouvelle halte pour admirer le paysage alentour et la vue exceptionnelle sur le Massif des Maures.

 

 

 

 

Nous redescendons en file indienne sur un chemin escarpé parmi une végétation dense. Quelques papillons jaunes ajoutent une touche de couleur et une note de printemps de temps à autre.

Nous commençons alors la descente le long de la crête et nous nous accorderons plusieurs arrêts pour mieux profiter du paysage féérique qui nous entoure.

 

 

 

C’est dans ce superbe cadre que nous sortons les pique-niques de nos sacs et nous installons confortablement pour les savourer.  Nous apercevons au loin les Monts Coudon et Faron et devinons la Rade de Toulon de l’autre côté.

 

 

En guise de dessert, Joël nous parle de Néoules où nous avons laissé nos véhicules et où nous prendrons le pot.  Il semblerait que ce village ait été habité depuis longtemps. Il s'est développé autour du château édifié en 1585 et de l'église St-Jean-Baptiste, construite en 1565.  Il nous explique ensuite la différence peu connue entre garrigue et maquis. 

 

 

La garrigue pousse sur des sols calcaires .  Sa végétation est basse et clairsemée. On y trouve entre autres le genévrier, le romarin, le chêne kermès, le ciste cotonneux , la salsepareille, le thym, l'aphyllante de Montpellier.  Son nom vient du gaulois garric, garrigo en provençal, qui désigne le chêne kermès, et qui par extension en est venu à caractériser le lieu où ces arbres poussent. 

Le maquis par contre pousse sur des sols acides. Sa végétation y est très dense et forme des fourrés épineux et inextricables, d'où l'expression "prendre le maquis" employée lorsque l'on se cache des autorités. Y poussent l'arbousier, la bruyère arborescente, la lavande stéchade, le ciste de Montpellier, le romarin, le myrte. 

 

Nous repartons d’un bon pas.

 

 

 

 

 

 

Nous voyons nettement l’aérodrome de Cuers au loin maintenant.

 

 

 

 

 

Après avoir quitté la crête et être arrivés à un croisement, Joël nous parle de l’impressionnante Centrale solaire de Verrerie que nous allons bientôt longer.

D’une puissance installée de 24MW, c’est l’une des plus grandes centrales solaires de France et la plus importante à l’échelle du Var.  C’est également la plus grande solaire installée par Akuo Energy dans le monde à ce jour, et le site le plus puissant installé par SunPower en France. Elle permet d’alimenter 34000 personnes en électricité propre et renouvelable.

La centrale est installée sur le plateau de la Verrerie à Néoules, dans une des régions les plus ensoleillées de France, sur un terrain communal éloigné de toute habitation, qui abrite un poste RTE raccordé au réseau de très haute tension de 225 000 Volts, supérieure à celle du réseau EDF fixée à 20 000 Volts.  La proximité de ce poste a constitué un atout déterminant dans le choix de la localisation et a fortement contribué au succès du projet, notamment grâce à l’implication des équipes du réseau RTE.

Le succès du projet tient également au rôle prépondérant joué par les différents acteurs du territoire, en particulier la commune de Néoules, la région PACA, le conseil général du Var et les différents services de l’Etat. Le développement du projet s’est déroulé dans le cadre d’une concertation active et fructueuse avec ces acteurs-clé, les autorités locales et les usagers, dans un souci constant de préservation de l’environnement.

Si la phase de développement s’est étalée sur une période de deux ans, avec l’implication de tous les acteurs locaux, le financement et la construction ont pris l’allure d’un marathon.

Tandis que la Deutsche Bank a accepté de financer la partie long terme de l’investissement, Grupo Santander s’est engagé à pourvoir à la partie du financement en fonds propres, pendant la période de construction, et ce en dépit des impératifs du moratoire photovolcaïque de 2011. En conséquence, la construction a été réalisée en moins de cinq mois, sous la supervision de Phoenix Solar avec qui Akuo Energy a conclu un contrat clé en mains.  Grâce au soutien indéfectible des équipes de Phoenix et des entreprises soustraitantes françaises et européennes qui ont réalisé les travaux d’électricité, de préparation du terrain, de pose des structures et des panneaux, la construction d’un des plus grands parcs solaires de France aura été rendue possible en un temps record.

 

 

Nous allons continuer plein nord pour regagner notre point de départ.  Nous avons fait le plus difficile et allons commencer une longue descente qui ne présente pas de difficultés.

 

 

 

 

 

Petit crochet pour voir le Menhir de la Pierre Plantée

 

 

 

puis retour à Néoules par le chemin emprunté au départ ce matin.

 

 

 

Il est 15h30 quand nous entendons les voix des G2 qui sont arrivés avant nous à la brasserie artisanale où nous allons remercier nos animateurs et partager le pot de l’amitié sur une jolie terrasse située derrière le château.

 

 

 

Château de Néoules

 


 

 

Nous avons parcouru 18 kms pour 530 m de dénivelé.

Merci à Joël pour cette magnifique randonnée inédite et à Patrick notre serre-file.  Les photos sont de Dominique.

Merci à André pour son clin d'œil vidéo : 

 

Le clin d'œil vidéo André

 

 

La semaine prochaine :

G1

G2

 

 

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2022-03-17-891-Draguignan-Le Malmont-G2

20 Mars 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

 

 

2022-03-17-891-Draguignan-Le Malmont-G2

 

Nous sommes 28 sur le grand parking du Domaine Viticole du Dragon, point de départ de la randonnée du jour organisée par Thierry.

Le temps est plutôt nuageux, la température est de 12°, le vent est modéré, il ne devrait pas pleuvoir.

C'est un parcours que Thierry a aménagé pour les G2 en réduisant de 15 à 13,4 km sa distance, en ramenant le dénivelé à 410 m et en déplaçant le lieu de parking.

Cette randonnée nous mènera à la découverte des trésors de la Dracénie : La Chapelle Saint-Michel, le Castrum, le sentier botanique de la Découverte, le panorama depuis les hauteurs du Malmont, le dolmen de la Pierre de la Fée et les canaux d'irrigation horticole. Nous terminerons par la visite du Chais et une dégustation.

 

Il est 9h30 lorsque nous quittons le parking pour amorcer une petite montée goudronnée en direction de La Chapelle Saint-Michel. Patrice est notre serre-file.

 

 

 

 

Une stèle nous indique le chemin qui conduit à la Chapelle Saint Michel, édifiée en 1274 sur les lieux où, selon la légende inspirée d'un poème provençal, le mythique dragon qui terrorisait la région avait sa tanière. 

 

 

Dans la légende, ce dragon aurait été tué par Saint Hermentaire, patron de la ville de Draguignan, à l'endroit où se trouve aujourd'hui la Chapelle Saint Hermentaire, classée monument historique.

 

 

De la Chapelle Saint Michel, détruite et reconstruite à plusieurs reprises avant d'être laissée à l'abandon, il ne reste plus aujourd'hui que des ruines.

  

 

Nous reprenons notre montée en empruntant une piste qui nous mène vers les vignes, 

 

 

puis des sentiers bucoliques en direction du Castrum.

 

 

 

Le Castrum Saint-Michel, une bâtisse construite au début du XIII° siècle qui surplombe la ville, est en ruine mais on en distingue encore les archères.

 

 

 

Le Castrum du Dragon de Saint-Michel était destiné à contrôler le finage (terme qui désignait l'étendue d'un territoire villageois), éventuellement des péages, et également à surveiller le cours de la Nartuby.

 

 

Nous revenons sur nos pas

 

 

et reprenons notre montée à travers les vignes

 

 

qui surplombent de magnifiques paysages.

 

 

La montée est parfois un peu rude.

 

 

Les travaux viticoles continuent pendant la rando...

 

 

Les lumières sont belles malgré l'absence du soleil.

 

 

Nous quittons bientôt les vignes pour poursuivre la montée en empruntant un chemin pierreux à travers la forêt domaniale du Malmont.

 

 

 

C'est l'heure de la traditionnelle pause banane. 

 

 

Après avoir repris des forces nous retrouvons un chemin pierreux en montée

 

 

pour rejoindre le "Sentier de la Découverte".

 

 

C'est un sentier botanique.

De loin en loin de petites stèles signalent tantôt des plantes comme le thym vulgaire, le nerprun alaterne, le genévrier oxycèdre, tantôt de plus grands arbres comme le pin d'Alep, le cèdre de l'Atlas, le chêne pubescent, etc...et renseignent sur leurs caractéristiques.

Certaines désignent des parasites comme le coléoptère scolyte qui attaque les parties supérieures du tronc et des branches de certains arbres, des vestiges de constructions humaines comme les charbonnières qui ont été utilisées jusqu'au milieu de XX° siècle dans la région pour la fabrication du charbon de bois, ou encore attirent l'attention sur la coloration rouge des troncs des arbres résultant de l'utilisation de retardant, séquelle encore visible de la lutte contre l'incendie de 1993. 

Ici une orchidée sauvage au bord du chemin,

 

 

Mêmes si certaines des plantes signalées ne sont plus visibles aujourd'hui c'est un sentier très agréable qui présente en outre l'avantage très apprécié d'être quasiment plat.

 

 

 

Nous arrivons au sommet du Malmont qui domine la ville de Draguignan.

 

 

La table d'orientation nous renseigne : la vue s'étend des sommets de l'Estérel sur la gauche jusqu'à la Sainte Baume à l'extrême droite. Certains disent que par beau temps il est possible d'apercevoir la mer à la hauteur de Fréjus.

 

 

 

Nous sommes tout proche du lieu choisi pour notre pause pique-nique

 

 

qui servira également de décor pour la photo de groupe.

 

 

Alentour, de nombreuses fleurs sauvages dont des orchidées,   des iris tantôt violets, tantôt jaunes comme ici.

 

 

Il est temps d'aborder la longue descente par un sentier pierreux un peu délicat, 

 

 

 

mais qui offre de nouvelles vues spectaculaires sur Draguignan,

 

 

 

avant de rejoindre une portion de route en descente, ce qui fait venir aux lèvres de tous les participants un large sourire de soulagement.

 

 

 

Quelques 40 mn plus tard nous atteignons le site de la Pierre de la Fée : "Le dolmen, appelé Pierre de la Fée en raison d'une légende qui s'y rapporte, est une sépulture collective préhistorique datée d'environ 2500 avant J.-C. Les parois en pierres sèches de la chambre funéraire ont disparu. Il ne subsiste que la dalle de couverture (poids environ 25 tonnes) et ses supports. Ce dolmen était en liaison avec un habitat."

Le site est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889. Selon la légende locale, les femmes en mal d'enfant allaient y visiter la fée Esterelle, qui les aidait à tomber enceintes.

 

 

Pour rejoindre le parking du Domaine du Dragon Thierry a prévu de nous faire longer le "Canal de la Reine Jeanne". 

 

 

Dès le Moyen Age la ville de Draguignan a été confrontée à des problèmes d'alimentation en eau et a dû trouver les moyens de réguler une partie des ressources tirées de la Nartuby, qui coule à 2 km au sud de la ville et dont le débit est très inconstant.

Depuis plus de 800 ans un canal long de 8 km, alimentait,  l'irrigation agricole et l'entraînement des machines et moulins hydrauliques.

 

 

La martelière de Rebouillon qui permettait la captation de l'eau de la Nartuby avait été détruite par l'importante crue de la rivière survenue 15 juin 2010. Cet ouvrage a été récemment restauré et le "canal de la Reine Jeanne" permet à nouveau aujourd'hui d'irriguer les potagers des "arrosants" ainsi que cinq exploitations agricoles.

 

 

Cette agréable promenade le long du canal nous ramène à proximité de l'entrée principale du Domaine Viticole du Dragon, l'occasion d'une nouvelle photo de groupe.

 

 

Des randonneurs, visiblement motivés, en route pour la dégustation prévue au Domaine dans les minutes qui suivent,

 

 

immédiatement après la visite des locaux du chais et la présentation des principaux vins, produits exclusivement à partir des vignes de la propriété, blancs, rosés et rouges.

Cette dégustation sympathique se substituera au traditionnel pot de fin de randonnée.

 

 

Un vif remerciement à Thierry pour l'organisation et l'animation de cette belle randonnée, ainsi qu'à Patrice notre serre-file.

Les photos sont de Claudette, Véronique et Jacques.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

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10/03/2022-565-2-Les Arcs Sommet des Terriers-G2

9 Mars 2022 , Rédigé par Rolande

565-2-Les Arcs-Sommet des Terriers-G2

C’est aux Arcs que Patrice nous a donné rendez-vous aujourd’hui pour monter au sommet des Terriers. Il fait un peu frais mais le soleil est au rendez-vous. Nous sommes 23. La randonnée proposée fait environ 12 kms pour un dénivelé d’environ 300 m et est de niveau moyen*. 

Jean Ma sera notre serre-file.

Nous démarrons sur la route pour atteindre rapidement un pont de fer qui surplombe le confluent de l'Argens et de l'Aille, le pont de La Tournavelle ou "pont Eiffel".

Jean-Marie lors de la précédente édition en février 2019 au vu du panneau posé sur la rambarde a fait des recherches sur la signification du nom que je me permets de renoter ci-dessous :

 « Tournavelle » est le nom du lieu dit. Il pourrait correspondre au fleuve, l’Argens, qui tourne sur lui-même et passe deux fois sous le même pont.

Les premiers écrits présents aux archives départementales concernant un pont sur la rivière d’Aille datent des années 1820. Ce pont était alors projeté au passage dit « de Berard », dans le territoire de Vidauban. En 1819, une lettre du préfet précise que la « rivière d’Aille, qui très souvent et surtout en hiver n’est pas guéable et ne peut l’être sans danger ainsi que l’attestent plusieurs événements à la suite desquels des citoyens ont perdu la vie, exige la construction d’un pont ».

Dans une délibération du conseil municipal en date du 2 juillet 1876, on exprime le souhait de supprimer le bac communal et de le remplacer par la construction d’un pont cette fois au confluent de l’Aille et de l’Argens. Il est voté un budget de 500 F pour commencer une étude sur ce projet.

Dans la délibération du 13 février 1887 il est dit : « Les dernières crues de l’Argens ayant emporté le bac communal qui desservait la forêt, il faudrait le remplacer. Mais il serait préférable de conserver la somme nécessaire à son remplacement et de la consacrer à la construction du pont sur l’Argens. Le 26 juin on vote un crédit de 16 000 F. Dans la séance extraordinaire du 27 juillet on rajoute la somme de 4 000 F. Il est dit que le pont d’Aille coûtera 40 000 F et celui de l’Argens 20 000 F.

Enfin le projet de la réalisation du pont sur l’Aille est définitivement adopté le 25 mars 1888. « Ce pont facilitera la réalisation d’une route de grande communication destinée à desservir le golfe de Saint-Tropez qui est déshérité et permettra à de nombreuses communes telles que celles du Plan de la Tour, Ste Maxime, Grimaud, Cogolin, Saint-Tropez et autres de trouver un débouché pour leurs produits agricoles ».

Le 24 février 1889, sont présentés les plans d’un pont à tablier métallique. Le 8 avril la commune fait un emprunt de 30 000 F.

Le 9 janvier 1890, le chemin du bac est classé en chemin vicinal ordinaire n° 3 en lui assignant une largeur de 4,5 m, non compris fossés et talus.

En 1905, le pont reçoit sa première couche de bitume.

Malgré les frais engagés pour la construction du pont de fer, dont le coût total s’est monté à la somme de 54 000 F, la réalisation de la route pour le golfe de Saint-Tropez ne verra jamais le jour. En 1893 l’Etat décide de faire construire dans la commune de Vidauban un autre pont de fer sur l’Aille et réalise la D72.

Ce pont est parfois appelé « Pont Eiffel » du nom de la technique employée par l’ingénieur et industriel Gustave Eiffel, lors de la construction de la tour éponyme. Il s’agit d’assembler les poutres métalliques en trois temps avec la broche qui permet de laisser du jeu entre les poutres, le boulon qui sert à maintenir les poutres attachées ensemble, sans laisser de jeu et qui est ensuite remplacé par le rivet définitif. Les rivets sont chauffés à blanc puis introduits dans les trous préalablement préparés ; afin de les immobiliser, leur tête est écrasée pendant que le métal est malléable.

Cf. Extraits de https://www.mapado.com/les-arcs/le-pont-de-fer-de-la-tournavelle

 

Après l’avoir traversé nous prenons une bonne piste dénommée au départ piste des Bauquières, au-dessus de l'Argens,

puis piste des Pommiers, que nous allons suivre longuement en montée.

Le groupe s’étire. Des trouées laissent voir sur notre droite le village des Arcs.

Sur un replat un arrêt effeuillage et pour se désaltérer est nécessaire.

Nous continuons à monter laissant sur notre droite un chemin plat  « le grand père » !!! et profitons d’un autre replat pour faire la pause banane.

La halte suivante a lieu à un four à poix. Mais qu’est-ce ?

La photo de groupe est faite sur celui-ci.

"Au cœur du massif des Maures, les fours à poix, appelés PEGUIERES ou PEGOULIERES en Provence, avaient pour fonction d’extraire, par exsudation la résine contenue dans le bois des pins. Ils étaient construits en pierres sèches.
La poix, pego en Provençal, terme francisé en pègue, est un mélange mou et collant, obtenu à partir de résine et de goudron d’origine végétale.
Des découvertes archéologiques ont démontré que la résine de pin était utilisée par les hommes de la préhistoire dans l’assemblage de certains outils ou armes.
Pendant la période antique, on retrouve l’usage de la poix dans l’embaumement des morts en Egypte et dans la pharmacopée à toutes les époques.
Les Phéniciens utilisaient la poix dans le calfatage des bateaux et le tressage des cordages.
Les Romains en enduisaient l’intérieur des amphores et dolia pour la conservation et le transport du vin.
Pline l’ancien décrit dans le chapitre 36 de son Histoire naturelle, un procédé de distillation de la résine de pin. De la poix entreposée dans des amphores a été trouvée dans les épaves sous-marines du Dramont C et de la Chrétienne. Dans l’Antiquité, Il y avait aussi un récipient spécifique au transport de la poix appelé kados en grec ou cadus en latin selon CAVASSA Laetitia.
Darluc médecin originaire de Grimaud, dans son Histoire Naturelle de la Provence parue en 1786 (pages 304 à 305), décrit les divers produits tirés de la forêt des Maures dans le secteur du Muy, dont la poix.
La poix fut utilisée en très grande quantité dans la construction navale pour l’étanchéité des coques en bois des navires. Cette industrie périclita vers la fin du 19ème siècle quand l’acier remplaça le bois dans la construction et l’utilisation de brai obtenu à partir du pétrole. A l’arsenal de Toulon dans les années 70/80, la navette qui assurait le transport des personnels entre les différents sites, s’appelait la Pigoulière, en référence au chariot à cheval qui approvisionnait en poix les chantiers où se construisaient les navires en bois…
Les deux fours situés à proximité de l’ancienne mine de baryte des Porres, sont les seuls connus sur ce territoire des Arcs…
Sans pouvoir donner une date précise de la construction de ces fours, on sait qu’en 1672, Colbert ordonna que des manufactures Royales de goudron soient créées partout en France où se trouvaient des pins...

La technique consiste à remplir le four de bois de pin débité en bûchettes d’environ 40 centimètres, ou de souches de pin coupées en morceaux. Il fallait 1,5 m3 de bûchettes bien rangées pour remplir le four.
L’orifice du bas était fermé avec une pierre ajustée avec de l’argile. Le feu était allumé sur la partie supérieure du four. Dès que la combustion était amorcée, l’orifice du haut était recouvert d’herbe et de terre argileuse pour garantir l’étanchéité. La distillation pouvait commencer, elle durait environ 48h. Au bout d’une heure de chauffe, la résine commençait à couler vers le petit bassin de réception.
Toutes les Péguières retrouvées se situent à proximité d’un point d’eau. L’eau était indispensable pour arroser le four si la combustion s’emballait, mais aussi pour remplir le bassin de réception de la résine fondue dit goudron. Le goudron qui s’écoulait du four par un canal aménagé dans la terre, pouvait ainsi refroidir plus vite. Il était retiré au moyen d’une grande louche et stocké dans des récipients de fortune
tel que cornus, jarres ou seaux.
Chaque fournée produisait environ 40 kg de poix et 250 kg de charbon. Le four fonctionnait seulement 2 ou 3 saisons, le temps que tous les pins dans un rayon de 1 à 2 km aient été coupés.
Alors les pégassiers abandonnaient le site et allaient construire un nouveau four dans une autre pinède. Ce travail qui était effectué en saison hivernale produisait un revenu complémentaire pour les paysans.
Le goudron ainsi obtenu (pix navalis), était expédié vers les chantiers navals militaires de Toulon et civils de Saint Tropez." (extrait du compte-rendu des travaux de restauration – association archéologique Aristide Fabre)

Nous continuons alors à monter en ayant de magnifiques vues sur le rocher de Rochebrune et les Maures.

A la croisée de ces magnifiques blocs de pierre, finie la piste.

Nous empruntons un petit raidillon bien rectiligne de 70 m. de dénivelé qui nous conduira tout d’abord au site mégalithique du Dolmen des Terriers.

" Le dolmen des Terriers découvert à la suite de l'incendie de 1993 s'inscrit totalement dans la typologie des dolmens du Var...

La chambre funéraire ou cella, bordée de dalles de schiste plantées, d'une hauteur moyenne de 1.5 m, est de forme ovoïde de 4m sur 3m. Elle est orientée est/ouest. Les dalles du chevet sont à l'est, l'entrée de la chambre débouche à l'ouest. Elle est implantée au centre d'un tumulus de forme légèrement elliptique de 6.5m sur 7m. Ce dolmen a perdu les dalles de couverture de sa chambre funéraire et du couloir d'accès. L'ensemble était recouvert d'un tumulus de pierres et de terre (hauteur estimée à 3m.) d'où débouchait le couloir d'accès à la chambre funéraire. 

Dans les années 50 les affleurements de gneiss et schiste  situés sur le sommet des Terriers ont été exploités par un marchand de matériaux local et ce dolmen a sûrement servi de carrière de dalles et pierres, ce qui explique la disparition du tumulus et l'absence de mobilier dans la chambre funéraire qui a été vidée. (panneau explicatif à l'avant du dolmen)

Nous continuons alors jusqu'au au sommet où nous nous installons à l’abri pour la pause-déjeuner, une légère brise s’étant levée et le ciel s’étant ennuagé. Le repas a été bien fêté. Retour des G2 comme il y a 2 ans.

C’est repus que nous repartons pour une descente aussi longue que fut la montée. Le soleil était alors réapparu.

Nous regagnons tout d’abord les menhirs des Terriers.

"Les menhirs sont le témoignage de pratiques culturelles de la préhistoire récente sur la commune des Arcs sur Argens. Le lieu que vous découvrez était fréquenté par nos lointains ancêtres entre le début du 4e millénaire et la fin du 3e millénaire avant J-C. Situé à 300 m d’altitude, cet ensemble de pierres dressées aussi dénommé : cromlech fut découvert en 1991. Le site comporte 6 stèles de petites tailles (2 m x 0,15 m) et 3 stèles plus imposantes (3 m x 0,2 m), leur masse varie entre 300 kg et une tonne. Aménagés selon des rituels différents en fonction des régions, les menhirs sont liés à la fascination des hommes pour les rythmes de notre Terre. (Mouvement des planètes, équinoxes, marées etc.)." TV83

La descente caillouteuse et raide par endroit fatiguait les genoux de certains. Quand va-t-on être sur le plat ? A qui de dire : moi je préfère les montées, moi les descentes…

Enfin l’arrivée n’est plus loin. En contrebas une plage au bord de l'Argens.

La boucle est terminée. Nous retrouvons le chemin de ce matin, puis le pont sur lequel nous refaisons une photo de groupe.

Nous nous écartons et faisons une haie d’honneur à une calèche. Au vu du chargement de celle-ci le cheval devait bien être autant fatigué que nous.

C’est à Puget aux 3 brasseurs que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Patrice pour cette agréable balade.

Les photos sont de Claudette et Rolande.

La semaine prochaine :

G1

 

G2

 

 

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10/03/2022-534-Chapelle St André-Grotte Orris-G1

9 Mars 2022 , Rédigé par Dominique

534-Chapelle St André-Grotte Orris-G1

 

 

 

Il fait bon en ce jeudi matin et une fois tous prêts, nous écoutons Patrick nous présenter le programme du jour. 

Huit dames et quatorze messieurs sont au rendez-vous dont un invité, Pascal, ami de Patrick.

 

On est prévenus, ça va monter!

 

 

 

 

Parking et point de départ de la randonnée

 

Il est 10h, nous montons d’emblée et ne tardons pas à faire une pause effeuillage.   Nous poursuivons sur un chemin sans difficultés

 

 

 

 

et approuvons la suggestion de Patrick qui nous propose de faire un km de plus pour aller découvrir un petit joyau.  Il nous faut grimper pour l’atteindre

 

 

mais nous n’avons aucun regret une fois arrivés car le panorama est grandiose même si les nuages ne le montrent pas vraiment sur la photo ci-dessous. 

 

 

Nous sommes sur une colline au Sud-Est du village actuel 

Au Moyen Âge, s'y dressait le château-fort de La Roquebrussane entouré de ses maisons. Auparavant, aux époques romaine et pré-romaine, le village se situait sur la plaine, mais à cause des nombreuses invasions, les habitants partirent se réfugier sur les hauteurs où nous nous trouvons. Quand les invasions s’estompèrent, les Roquiers les quittèrent et s’installèrent au village actuel de La Roquebrussane.

 

 

Sur le pinacle de la chapelle, au-dessus de la porte, se dresse la statue de la Sainte Vierge qui bénit la plaine de La Roquebrussane.

 

Sur la façade de chaque côté de l’entrée sont placées sur consoles deux statues, celle de Saint Etienne, premier martyre chrétien et celle de Saint Bruno, fondateur de l’Ordre des Chartreux.

 

 

L'autel principal en marbre blanc est surmonté d'un retable en bois doré polychrome de 1664

 

Ce second autel latéral est dédié à Saint Etienne

 

 

Nous sommes sur l'Esplanade qui fait honneur à J B Bormes.

 

Vue sur La Roquebrussane d'un côté

 

et sur l'amphithéâtre de l'autre

 

Effectivement, il consacra les seize années entre 1848 et 1864 à agrémenter cet espace et l’amphithéâtre en récupérant les pierres du castrum ruiné. Il était venu prier Notre-Dame d’Inspiration pour son enfant très malade et avait promis à ND de faire quelque chose pour Elle si son enfant guérissait. Ses prières furent exaucées et il construisit l’amphithéâtre.

Maintenant, Patrick veut trouver un nouveau chemin pour ne pas nous faire redescendre celui que nous avons monté. Nous le suivons donc sur une sente étroite, pierreuse mais pleine de charme pour nous enfoncer dans un tunnel parmi la végétation intense.

 

 

 

Pause-banane près de la Chapelle Saint-André dans laquelle nous n’allons pas nous aventurer vu le panneau. Là aussi, il a fallu bien monter pour l'atteindre mais des escaliers aménagés nous ont facilité la tâche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle est entièrement bâtie en pierres provenant de la colline, y compris la toiture.


Vous remarquerez quelques petits bancs en bois à même le sol, et plusieurs courts messages et photos sur les murs.
Cette chapelle est très bien intégrée au milieu des chênes ... et est très bien cachée.  Il est interdit d'y pénétrer - danger de mort - comme indiqué sur le panneau derrière Babette.

Nous continuons tout en admirant les nombreux rochers dolomitiques qui s’élancent vers le ciel et ponctuent le paysage.

 

 

 

 

Direction la surprise - tête baissée! 

 

 

 

Nous y voici! 

 

 

 

Il s'agit de la Grotte des 400 moutons qui doit mesurer environ une bonne dizaine de mètres de profondeur.  Les moutons devaient y être à l'étroit!

Nous comprenons maintenant pourquoi Patrick nous avait demandé de glisser une lampe frontale dans nos sacs à dos. 

 

 

Nous reprenons notre montée pour atteindre le lieu du pique-nique 

 

Michel et Alain prêts à s'envoler!

 

Face à un buisson de romarin :)

 

Il est temps de repartir ...

 

 

 

 

 


 

ça rigole bien à l'arrière!

 

 

 

 

... et de prendre une photo de groupe ou deux!

 

 

 

 

 

 

Nous nous retrouvons sur le parking de départ après avoir parcouru 12,4 kms pour 500 m de dénivelé.

Le café du village ouvert à notre arrivée ce matin, jour de marché, est dorénavant fermé donc nous nous donnons rendez-vous aux 3 Brasseurs à Puget sur Argens pour le pot de l’amitié.

 

 

 

Merci beaucoup à Patrick pour cette randonnée mémorable, avec des panoramas à couper le souffle, des sous-bois de charme parsemés de romarins en fleur et de majestueux rochers éparpillés dans la nature. Merci également à Alain notre serre-file et aux photographes Joël, Alain, Véronique et Dominique.

 

La semaine prochaine :

G1

 

G2

 

 

 

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2022-03-03 – 661– Le Mont AURELIEN depuis POURCIEUX– G1

4 Mars 2022 , Rédigé par Claude

2022-03-03 – 661– Le Mont AURELIEN depuis POURCIEUX– G1

 

 

 

Trois randonneuses et douze randonneurs se retrouvent au parking du cimetière de Pourcieux, pour découvrir le Mont Aurélien, souvent considéré comme "une réplique miniature de la Sainte-Baume".

Alain anime cette nouvelle randonnée au programme du Cercle de Boulouris, qualifiée de « sportif 1 étoile », de 18 km et 750m de dénivelée.

Le Mont Aurélien vu du cimetière de Pourcieux


 

 

 


 Alain présente les attraits de la journée : "Très beau massif prestigieux de Provence d’une altitude de 880 m, avec des vues magnifiques, d’un côté sur la montagne Sainte Victoire et de l’autre sur le massif de la Sainte Baume. Le Mont Aurélien et l’Olympe surplombent la fameuse voie romaine, la voie Aurélienne, le chemin des contrebandiers et les ruines du château médiéval de Roquefeuille. Nous traverserons toute la crête sur de bons sentiers par le Pas des Ifs, le Pas de la Croix, le Pas du Titet et l’Olympe. Au retour nous visiterons le charmant village provençal de Pourcieux où nous prendrons un pot au Bar de la Place du Château…. Pas de réelles difficultés si ce n’est 2 belles grimpettes. Randonnée sur de bons sentiers et de belles pistes..."


Nous voilà partis d’un bon pas par le chemin du Mont Aurélien et nous gagnons rapidement les pistes et sentiers boisés au pied de la Croix de Pourcieux.


La brume est bien présente et nous obstrue les panoramas. La maison en ruine nous indique le départ de la première montée en sous-bois, niveau G1 selon Alain. 


 

Photo de l'avion en vol transmise par Thierry

 

Après environ 3 km, juste avant d’atteindre le Chemin des Contrebandiers, nous apercevons l’épave d’un Cessna 172N Skyhawk, immatriculé F-GBJO, qui a été accidenté le 8 décembre 1986.

 

 

L'épave vue ce jour

 


Nous marchons sur le bucolique  chemin des Contrebandiers jusqu’à arriver à une clairière dite « de l’héliport » ou, pour nous, « de la pause banane».

Le flanc NE du Mont Aurélien vu du Chemin des Contrebandiers

 


Nous repartons par un petit sentier à droite pour entamer la deuxième montée, un peu plus de 200m  en 1 km. Il nous faut en effet escalader le Collet Redon pour atteindre le Pas des Ifs, qui marque notre arrivée sur la crête du Mont Aurélien, à 840 m d’altitude.


La brume qui nous entoure gâche les panoramas sur la Sainte Victoire et ne nous laisse voir que la plaine de l’Arc. L'Arc prend en effet sa source à Pourcieux, à 470m d’altitude, au pied du Mont Aurélien. Ce petit fleuve, de 83 km de long, reçoit 35 affluents avant de rejoindre l’Etang de Berre par un petit delta.

 

Le Pas des Ifs et sa station méteo dans la brume

Avec un beau temps ensoleillé nous aurions eu tout loisir d’observer les deux Bessillons, la barre de Cuers, les sommets des Gorges du Verdon… Mais voilà la brume est bien là et il nous faudra jouer des correcteurs photographiques pour pouvoir révéler quelques vues.

Au pied de la falaise du Pas des Ifs, les Hubacs, le chemin des Contrebandiers et Pourcieux


Notre parcours va maintenant se poursuivre sur ce plateau sommital, sans difficulté particulière. Nous passons près des antennes du Pas des Ifs.

Nous progressons vers le pas de la Croix en profitant de la vue vers le nord, sur la Coquille, colline boisée sur laquelle est érigée la croix de Pourcieux, et sur les villages de la plaine de l'Arc, à droite Pourcieux et plus au fond à gauche dans la brume Pourrières.

Le pas de la Croix semble regrouper les vestiges : énigmatique construction au bord de la falaise, sans doute reste d'un mémorial à un pilote de Canadair mort en combattant un incendie et panneaux solaires endommagés devant alimenter un émetteur de la protection civile. 

En regardant en arrière, vers l'est, nous pouvons voir la clairière de notre pause banane et le chemin des Contrebandier que nous avons emprunté.

Nous nous installons dans la garrigue pour le déjeuner.

A proximité du Pas de Titet (867m), nous découvrons l’Olympe (879 m).

L'Olympe et à l'arrière le Mont Olympe

En nous rapprochant du bord de la falaise nous pouvons observer l'Aiguille de Titet

Arrivés au point culminant du Mont Aurélien nous faisons des photos de groupe autour de la croix de l'Olympe, petite structure métallique coincée dans un cairn.

Nous observons le paysage, la Sainte Victoire émergeant de la brume.

 

Le Massif de l'Etoile, les cheminées de Gardanne et la ville de Trets

Nous cheminons encore un peu sur la crête puis entamons la descente caillouteuse,  jusqu'à un petit col, à 722m d'altitude, qui nous permet de rejoindre le chemin des Contrebandiers.

Au fond, dans la brume, la Sainte-Baume, les Dents de Roque Forcade

Le chemin des Contrebandiers  longe le flanc NO du Mont Aurélien qui montre ses reliefs calcaires arrondis.

Un petit aller-retour pour aller aux ruines du château médiéval de Roquefeuil(le). "Le premier seigneur portant le nom de Roquefeuil est Burgondion 1er de Trets (voir le site de Jean Gallian pour la généalogie de la famille d’Agoult). Roquefeuil, autrefois petite commune à part entière, fut rattachée à Pourrières avant le XVème siècle au grand dam de Trets et de Pourcieux. Balthazar d’Agoult d’Ollières est le dernier à porter ce nom. Il est issu d’une des plus anciennes maisons nobles de Provence et du Dauphiné  – les d’Agoult – qui donna de nombreuses branches, possédait beaucoup de terres, avait fait de nombreuses alliances dans la région. A la révolution le seigneur du lieu ayant fui en Italie, ce territoire fut confisqué par les Biens Nationaux puis vendu à la commune de Pourrières. Il y avait même un prieuré Saint-Barthélémy de Roquefeuil situé dans les bois, près de la verrerie sous le Mont Aurélien."
Il reste bien peu de chose de ce château : quelques murs en ruine dont on a peine à deviner leur usage passé. 

Nous retrouvons la piste pour les derniers  kilomètres qui nous séparent du pot pris à Pourcieux.

Nos remerciements vont à Alain pour cette belle randonnée, à refaire avec une bonne visibilité et aux photographes Alain, Claude et Daniel.

En bonus les fleurs du jour et l'empreinte d'ammonite vue lors de la descente de la crête.


 

Empreinte de la coquille externe d'Ammonite, petit Céphalopode marin

La semaine prochaine : 

 

 

 

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2022-03-03 - 726-2 - De Gigaro au Cap Lardier - G2

4 Mars 2022 , Rédigé par Gilbert

2022-03-03 - 726-2 - De Gigaro au Cap Lardier - G2

 

Pour cette première randonnée G2 du mois de mars, Patrick nous propose de découvrir cette partie du sentier du littoral en sens inverse de ce qui a déjà été fait dans le passé.

 

 

 

 

Il est 9h30', quand les 20 randonneurs et randonneuses présents, s'élancent sur la plage de Gigaro pour un périple de 13,3 km et un dénivelé de 295 m.

 

 

 

Aujourd'hui, la météo n'est pas terrible, heureusement les paysages sont magnifiques.

 

Lentement mais sûrement nous prenons de l'altitude.

 

Au loin : les iles du Levant et de Port Cros.

 

Première pause de la matinée.

 

Ci-dessous, le menu de la matinée proposé par Patrick. Rien à voir avec le menu du Mas Saint Donat de la semaine dernière.

 

Durant ces premières heures de marche, nous rencontrons une succession de montées et descentes.

 

 

 

A l'arrière Michel, notre serre file du jour, accompagné d'André, clôture la marche.

 

Une deuxième pause est faite sur la plage des Brouis avant d'attaquer la principale difficulté de cette randonnée.

 

Effectivement cette belle grimpette faite d'escaliers de bois, en aura fait transpirer plus d'un. Nous venons de passer quasiment du niveau de la mer à une altitude de 100 m environ sur une distance très courte.

 

Cet effort est compensé par de belles vues sur le bord de mer.

 

 

 

Un peu plus loin, la pause "banane" arrive pour le plaisir de tous.

 

 

 

Dans le même temps, nous découvrons ces paysages victimes d'un incendie récent.

 

 

 

500 ha de joyaux naturels varois partis en fumée...

Parmi les incendies qui se sont déclarés dans le sud de la France et en Corse, dans la soirée du lundi 24 juillet 2017, le Cap Taillat et le Cap Lardier, propriétés du Conservatoire du littoral situées à Ramatuelle et à La Croix Valmer dans le Var, ont été durement touchés. Ce sont au total plus de 500 ha qui ont brûlé de Gigaro jusqu’à l’Escalet, en passant par le Cap Taillat qui a été réduit en cendres dans sa totalité.

Fort heureusement, aucune perte humaine n’est à déplorer. Néanmoins, 8 pompiers ont été blessés ou intoxiqués et plusieurs maisons, bâtiments agricoles et locaux techniques lourdement endommagés, à la Croix Valmer et à Ramatuelle. Le feu semble maîtrisé, même si quelques foyers restent sous surveillance. Le CEN PACA et le Parc national de Port-Cros, qui assurent la gestion de ces sites, en concertation avec le Conservatoire du littoral, propriétaire des sites, et en collaboration avec les communes de Ramatuelle et de La Croix Valmer, déplorent le désastre paysager et son impact écologique.

 

En route vers le Cap Lardier.

 

 

Vue sur le Cap Lardier, non accessible aux randonneurs pour la partie la plus avancée dans la mer.

Le cap Lardier est le premier des trois caps de la presqu’île de Saint-Tropez visible depuis la baie de Cavalaire, et le plus boisé.

Situé sur la commune de La Croix Valmer, dans le Var, c’est l’un des derniers poumons verts encore non urbanisés compris entre les villes balnéaires très touristiques de Cavalaire et de Saint-Tropez.

Classé au titre de la Loi 1930, comme les deux autres caps, c’est celui qui possède la frange littorale protégée la plus longue (6 km de linéaire côtier soustrait de la pression immobilière contre 2,5 km au cap Taillat et 1,3 km au cap Camarat).

 

En direction du Cap Taillat, nous croisons ces magnifiques Euphorbe et barbe de Jupiter.

 

L’euphorbe (euphorbia) est une jolie vivace, complexe et originale. Elle compte un grand nombre d’espèces, on en dénombre plus de 2300. Le seul point commun à toutes les euphorbes est la production de latex, à la fois irritant et toxique.

 

 

L’anthyllide de Jupiter, Anthyllis barba-jovis est un arbrisseau originaire du pourtour méditerranéen. Appartenant à la famille des Fabacées, cet arbuste est rare en milieu naturel, donc protégée de la cueillette. Il pousse jusqu’à faible altitude sur les rochers littoraux méditerranéens.

L’anthyllide barbe de Jupiter est parfaitement résistant aux embruns. Il est utilisé comme plante ornementale, sa floraison est durable et délicate, et il montre une forte résistance à la sécheresse.

 

 

Nous tournons le dos au Cap Lardier sous un ciel de plus en plus menaçant.

 

Le groupe est dispersé. Courage, la pause pique-nique approche.

 

Les premiers randonneurs débarquent sur la plage de la baie de Briande...

 

... bientôt suivis par l'arrière garde.

 

Ci-dessous, le Cap Taillat, comme posé sur l'eau.

 

 

Véritable poumon vert, il offre aux visiteurs plus de 2,5 km de sentier littoral aménagé et bordé d’une magnifique et luxuriante végétation. Des sentiers permettent aussi de visiter l’intérieur du massif où l’on y découvre notamment vignoble privé et sépulture mégalithique (Dolmen de Briande). Sur le littoral, la Maison des Douanes dévoile ses 8 cellules entièrement restaurées en 2011 grâce, notamment, au soutien de la Région PACA et de la Fondation Banque Populaire. Centre d’information pour le public, elle accueille aussi des expositions temporaires.

 

Bien abrités au creux de ces rochers côtiers, nous pouvons enfin casser la croute.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Branle-bas de combat: les premières gouttes de pluie font leur apparition. Le camp est levé rapidement après avoir sorti du sac: k-way, imper ou cape.

 

Ci-dessous, la caserne des douanes.

 

 

Situé sur les terrains du Conservatoire du littoral, ce bâtiment datant du XIXème siècle a été partiellement restauré.
Témoin de la vie d’autrefois sur cette frontière maritime, il fait partie du patrimoine historique et culturel de la commune.La maison a été rénovée par le Conservatoire du Littoral. Elle sert d'entrepôt de matériel pour la construction de chemins.

 

19 présents sur la photo de groupe + le photographe: le compte est bon.

 

Peu après la caserne des douanes, apparait ce dolmen, dit dolmen de la baie de Briande.

 

Le dolmen a été édifié à flanc de coteau, à 300 m de la mer, c'est d'ailleurs le dolmen le plus méridional de tout le département. Bien que très endommagée, l'architecture générale de l'édifice est reconnaissable. La chambre sépulcrale est de forme rectangulaire. Elle est délimitée par une dalle de chevet et un orthostate côté est, tous deux en granite d'origine locale. Les autres dalles sont en gneiss, dressées sur chant et jointes par des murettes en pierres sèches. Le sol était dallé de petits galets d'origine marine. Aucun couloir ou porte séparant la chambre d'un couloir éventuel ne sont visibles mais ils peuvent avoir été détruit.

 

 

 

Nous nous éloignons du bord de mer. Nouveaux paysages, faits de vignes et pins parasols.

 

Rapidement la pluie s'intensifie. Les randonneurs non équipés trouveront des âmes charitables qui leur prêteront de quoi se protéger.

 

 

 

Ici aussi, ces beaux chênes lièges ont souffert de l'incendie.

 

Sous un ciel qui se fait de plus en plus sombre, nous retrouvons notre point de départ de Gigaro.

 

Et comme à l'accoutumée, nous terminons notre sortie dans cette brasserie proche de Port-Grimaud.

 

 

 

Remercions Patrick pour cette belle randonnée, en espérant une météo plus clémente la prochaine fois.

Les photos sont de Véronique et Gilbert.

 

Pour la semaine prochaine :

 

 

 

 

 

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2022-02-24 - 821-1- Saint-Donat Le Revest - G1

25 Février 2022 , Rédigé par Véronique

2022-02-24 - 821-1- Saint-Donat Le Revest - G1

 

Aujourd’hui c’est Alain qui nous mènera pour cette boucle de 13,8 kms avec un dénivelé de 450 m dans le massif des Maures densément boisés par l'emblématique chêne liège.

Nous sommes 23 randonneurs ce matin sur les 55 personnes qui se retrouveront au "Mas de Saint Donat" pour se restaurer.

Mais ne dirait-on pas que notre animateur a revêtu la tenue d'un schtroumpf pour nous conduire sur les pistes et sentiers vallonnés.

Aujourd'hui Hervé et Denis seront nos deux serre-files.

Le compte est bon nous pouvons y aller.

Dès le début il nous faut commencer à monter.

Et même si le ciel est maussade au bout de 30 minutes il faut déjà enlever quelques épaisseurs et se réhydrater.

La montée s’effectue sur une large piste à travers une forêt de chênes liège.

Courage les gars ce n'est que le début de la matinée il faut garder le sourire.

Enfin un peu de plat

Alain peut nous faire un tour d'horizon du paysage qui s'offre à nous.

Attention voici notre première belle descente, 

Et certains préfère emprunter les extérieurs. 

La descente est finie … nous retrouvons une belle piste .

Et sans plus attendre nous posons tous pour la photo de groupe, les gars derrière et les filles devant, quel bel alignement.

Nous longeons le domaine viticole des Beaucas 

Et poursuivons en direction du paisible hameau du Revest, que nous traversons. 

Certains en profite pour poser devant la fontaine.

Nous avons même rencontré des sorcières

Est-ce la devise du village ?

Toujours d'un bon pas nous reprenons notre route, encore quelques mimosas en bordure. 

Et nous retrouvons la piste sous un ciel tourmenté.

Chemin des Anes

Admirez la belle vue sur Sainte Maxime et le golfe de Saint Tropez

A la rencontre de la G2...

Nos deux animateurs du jour réunis semblent satisfaits.

11h, c'est l'heure de la pause banane tant attendue de tous.

Les G1 et les G2 réunis enfin presque tous…

Avant de poursuivre plus loin, Alain nous donne quelques informations sur le massif des Maures et nous l'écoutons …certains très pensifs .

Petite chaine de montagnes située entre Hyères et Fréjus dont le point culminant est situé au signal de la Sauvette à 776m d'altitude et à Notre Dame des Anges.

C'est reparti pour une montée, mais Alain nous avait prévenu des montées et des descentes tel devait être notre programme.

Nous empruntons une portion de la D44 pas besoin de regarder nos pieds

Et revoilà une descente mais là nous devons faire attention il y a toujours des pierres qui roulent.

La tête du groupe est bien loin devant.

Elle est passée bien trop vite pour nos photographes

Maurice m'informe qu'il nous reste encore 2 Kms à faire GPS en main, il faut continuer et garder le rythme.

Alain nous dit avoir oublié cette descente…devons nous le croire ?

Mais bon c'est la dernière de la journée et au bout il y a le réconfort.

Nous retrouverons l'autre groupe des G2 arrivé au même moment.

Nous levons tous nos verres à nos animateurs pour  cette belle randonnée.

Vous pouvez découvrir de nombreuses photos du restaurant sur le blog de Rolande .

Anne Marie poussant la chansonnette à la fin du repas.

Les meilleurs choses ayant toujours une fin c'est vers 15h45 que nous quitterons les lieux après avoir savouré un repas dans la bonne humeur. 

Merci à Jean Bo pour l'organisation et à Alain notre animateur.

Merci également à tous nos photographes qui nous permettent d'immortaliser ces moments : Alain, Michèle, Michel, Véronique.

La semaine prochaine :

G1 :

 

G2 : 

 

 

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2022/02/24-821-3-Gratteloup-St Donat

25 Février 2022 , Rédigé par Rolande

2022/02/24 – 821-3 – Gratteloup – les trois vallons – St Donat – G2
 

C’est sous un ciel plus ou moins menaçant que nous nous retrouvons à 25 dans les Maures au col de Gratteloup à 225 m. d’altitude pour une randonnée G2 concoctée par Jean Bo, randonnée qui va se terminer par un repas au Mas St Donat.
La randonnée est annoncée de niveau moyen* d’une longueur de 9.9 kms et 326 m. de dénivelé (en définitive 11 kms le tracé ayant été modifié par rapport à celui de la rando créée il y a une quinzaine d’années).
Ci-dessous vous trouverez le tracé emprunté.  

 

  
Patrice, accompagné souvent de Gilbert, d’Alain, Ramon, Thierry sera notre serre-file. Il est 9h15. C’est par un petit raidillon hors-piste que nous commençons la randonnée, ce qui évite de marcher sur la départementale très fréquentée.

Au sommet nous devons cependant marcher longuement sur le bitume car la piste empruntée il y a quelques années est fermée.

Un élevage asin y est installé.

Nous bifurquons enfin et prenons une piste où descentes et montées plus ou moins accentuées et caillouteuses vont se succéder.

Les chemins plats sont les bienvenus.

Les photographes vont être mis à mal aujourd’hui le ciel étant bien sombre par moment mais nous aurons la chance d’éviter toute averse.

Des haltes pour se désaltérer sont nécessaires.

Un gué doit être traversé mais avec le peu de précipitations des derniers mois pas de problème il est quasiment à sec.

Tout au long de la matinée nous allons cheminer au milieu de chênes-lièges.

Je vous en parlerai un peu plus tard.
Lors d’un arrêt effeuillage Jean nous montre le profil de la rando. Oubli au départ ou oubli volontaire pour ne pas nous effrayer à la vue des montées et descentes.

Le printemps n’est pas loin. Quelques cistes et lavandes romaines comment à fleurir comme un peu plus loin prunellier et amandier.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En contrebas c’est une plantation d’eucalyptus qui attire notre attention.

Et un peu plus loin nous commençons à apercevoir le domaine viticole des Beaucas mais il est temps de s’arrêter pour la pause banane. C’est là que nous croisons les G1. Difficile de faire une photo des 2 groupes réunis. 48 personnes dont certaines jouent à cache-cache ou sont indisciplinése. En regardant les 2 photos vous allez peut-être repérer l’ensemble des participants.

Nous poursuivons alors notre montée, puis longeons le domaine viticole, qui aux dires de Jean produit de très bons vins.

Du sommet nous avons une vue sur Ste Maxime et le golfe de St Tropez et le cap Camarat.

Nous voilà de nouveau sur le bitume pour rejoindre le village du Revest. Vigne et mimosas bordent la route.

C’est devant le puits au centre du village que nous faisons la photo de groupe du G2.

Juste au-dessus de nous se trouvent une plaque du village et des sorcières. Quelle est leur signification ?

Après avoir traversé le village nous retrouvons les magnifiques chênes-lièges. Ci-dessous quelques informations pour ceux qui sont intéressés.

 « La subériculture est l'exploitation des chênes-lièges. La production mondiale, 300 000 tonnes par an, est assurée pour moitié par le Portugal. La France produit 4 000 tonnes en Corse, dans les Pyrénées-Orientales et surtout dans le Var, où la filière est relancée avec de nouveaux enjeux.
Des chênes-lièges, il y en a par milliers, essentiellement dans des forêts mixtes avec des châtaigniers dans le département du Var. Il faut dire que le terrain siliceux est propice. D'ailleurs, l'écorce de cet arbre, utilisée pour faire des bouchons ou pour l'isolation des maisons a des propriétés bien connues depuis l'Antiquité. Le liège servait alors à fermer les amphores ou encore pour fabriquer des articles de pêche.
Le chêne-liège est un arbre étonnant : il résiste aux incendies (le feu n'atteint pas l'aubier, la partie vivante), et son écorce très épaisse se régénère dans les années qui suivent son extraction. 
La production subéricole dans ce département a longtemps fait vivre de nombreuses familles. Au XIXe siècle, on dénombrait 2000 bouchonniers, et chaque village ou presque avait une bouchonnerie (il y en avait plus de 150 dans les Maures et l'Estérel). Les forêts domaniales et privées représentent une superficie totale de 50 000 hectares et dans les années 50, 800 millions de bouchons étaient ainsi produits chaque année. Mais le plastique et la concurrence portugaise sont passés par là, ce qui a sonné le glas de l'activité.


Il y a eu ensuite des années de sécheresse à partir de 2003, quelques incendies de forêt, puis un ravageur, le platypus, qui a attaqué les arbres sans oublier de nombreux  vols sur des parcelles privées. Les levées de liège ont été suspendues, et l'activité réduite au minimum.
Richard Cappara est chef du projet subériculture à l'ONF depuis 2020 et il travaille sur la  redynamisation de l'activité depuis plusieurs années. 
Les prélèvements de liège ont recommencé ces trois dernières années avec du personnel en provenance de l'étranger. L'épidémie de Covid-19  a tout compliqué pendant une récolte qui s'effectue traditionnellement au printemps et en été.
Les déplacements étaient difficiles, la main d'oeuvre a manqué.  Et relancer l'activité, c'est fédérer les différents partenaires : les propriétaires privés, les collectivités, les deux familles qui vivent encore du liège dans le Var, mais aussi une association d'intérêt public, l'ASL Suberaie varoise, et un groupe sarde qui a une antenne dans les Alpes-Maritimes, le Group Gavino Palitta. Cette année à la mi-août dans les Maures, 20 tonnes ont été produites sur 25 hectares pour faire des bouchons. Sur le territoire du Muy, 4 autres tonnes ont été prélevées et une demi-parcelle a été remise en production.
La récolte, c'est l'écorçage et l'opération est délicate. L'arbre a entre 20 et 25 ans, il ne faut pas le blesser. Impossible donc d'utiliser un outil électrique, tout se fait à la hache pour lever ce liège "mâle". Le liège pour les bouchons (liège femelle)  ne sera produit que 18 ans plus tard, au troisième écorçage ! Ne reste plus qu'à effectuer le chargement.
L'ONF espère faire plus d'écorçage dans les prochaines années. En croisant les doigts pour que le liège retrouve sa place d'antan, dans le département du Var. »
(france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-côte-d-azur – août 2020)

 

Après une longue descente nous arrivons au Mas St Donat. Parfaite synchronisation. Nous arrivons en même temps que les G1. Il est 13h.
Merci aux 2 chauffeurs du G1 qui vont conduire les 8 du G2 pour récupérer leurs véhicules situés au col 1.5 km en amont, évitant aux randonneurs de marcher le long de la départementale après le déjeuner. Nous retrouvons également 5 personnes n’ayant pas marché.

Comme pour chaque rando-resto le menu arrêté par Jean est excellent. La salle est très agréable et le service de son côté est parfait. Au menu nous avions : kir, salade paysanne, cuisse de canard à la forestière, tarte au citron, le tout accompagné de vin rouge et rosé et café.

C’est un peu lourds que nous nous quittons vers 15h45.

Merci Jean pour cette agréable balade et cet excellent repas.
Les photos sont de Jean, Claudette et Rolande.

La semaine prochaine :

G1

G2


 

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