Il fait la suite de Randosboulouris qui contient toutes nos activités depuis Juin 2006, toujours consultable à l'adresse http://randosboulouris.over-blog.com/
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Ce sont 23 marcheurs (13 randonneuses dont une invitée et 10 randonneurs) qui se retrouvent.
Par ce beau matin de mars, au parking du Lac des Escarcets pour une randonnée annoncée par Jean, l’animateur du jour, comme «la plus facile du catalogue».
Prévue pour un trajet de 10,4 km et un dénivelé cumulé de 60 m, elle fera finalement 10,55 km pour un dénivelé de tout de même 85 m !!!
Surpris de voir Joël (venu tester son pied gauche après un stupide accident) sur ce genre de randonnée, Jean lui demande de faire serre-file.
La randonnée démarre le long de l’Aille dans un magnifique paysage bien humide (conséquences des pluies récentes) et en pleine régénération après le terrible incendie de 2021.
On longe des vignes bien entretenues et des champs ou paissent quelques vaches.
On apercevra même nos premiers iris jaunes, blancs et violets.
Après les vignes nous poursuivons en forêt par la piste de la Tuilière jusqu’à l’embranchement de la piste des Aurèdes pour la petite pause banane.
Le rythme est agréable et le groupe homogène.
Après avoir dépassé la retenue d’eau des Aurèdes, nous parvenons, comme programmé par Jean, au bord du Lac des Escarcets à l’heure du pique nique.
Après que Jean nous ait donné quelques explications,
Nous nous installons près du barrage sur des dalles rocheuses bien confortables pour la pause.
Nous pouvons ainsi nous restaurer tout en admirant le magnifique lac sous le ciel bleu, et le joyeux ballet des canards cols vert et des cormorans en pleine pêche.
C’est l’endroit idéal pour la photo de groupe.
Le pique nique, agrémenté de quelques boissons et douceurs généreusement offertes, se prolonge agréablement. Puis Jean donne le signal du retour pour les 3 petits derniers kilomètres.
Le pot sera pris au bar «l’olive» sur la place de la gare du Cannet, où nous serons bien accueillis.
Merci Jean pour cette belle randonnée paisible et fort appréciée, dans une ambiance printanière.
Le texte est de Joël et les photos sont de Brigitte et Christine (notre invitée).
La semaine prochaine :
=> Lundi 6 Mars
GL1 : 056 - Autour du pic du Mal Infernet animée par Anne-Marie
GL2 : 273 - Roquebrune - Bas Pétignons animée par Jack
=> Jeudi 9 Mars
G1 : 614 - Mont Lachens animée par Patrick
G2 : 923 - Flassans - La Voie Romaine animée par Jean Ma
Et découvrons plus loin un point de vue sur la baie de Cannes,
Ainsi que les Iles de Lérins.
Regardez bien en face le chemin qui serpente,
nous y serons un peu plus tard dans la journée.
Mais que regardent 'ils tous ?
Simplement la beauté des paysages qui nous entourent,
même si le temps reste couvert.
Le sentier s'élève pour aller au milieu d'une foret.
L'endroit est idéal pour faire la pause pique-nique,
certains ont même trouvé leur banc.
Avant le départ, Thierry nous narre l'histoire de l'évasion des pilotes depuis l'aérodrome de Cannes Mandelieu :
"En juillet 1943, le Général Mollard, ex gouverneur de la Corse et résistant, recherché par la Gestapo et la police française cherche à s’évader pour l’Afrique du Nord en compagnie de son fils, polytechnicien ainsi que Jean Turck, ingénieur spécialisé dans les bombes volantes et Maurice Hurel, officier de marine et pilote qui travaille aussi sur un projet de bombes volantes accompagné de ses trois fils…"
Retrouvez l'intégralité de l'histoire à la fin de ce blog.
Et voilà l'avion dont il s'agit un prototype qui n'avait jamais volé.
Les moteurs sont aussi des prototypes et n’auront tourné que quelques dizaines de minutes avant le décollage.
Après ce moment culturel très intéressant,
la fraicheur se faisant ressentir par tous, nous reprenons notre parcours.
En direction du Col de la Cadière à 243m d'altitude,
avec au loin le Pic de l'Ours
Apres avoir passé celui-ci nous retrouvons une belle piste arborée.
Avant de regagner la piste du Raccord des Monges
Groupés sur un petit promontoire,
une belle photo avec la baie en arrière plan.
Un petit raidillon pour regagner la piste,
Que voici.
En regagnant la DFCI des Mineurs,
nous devrons faire attention aux engins en plein travail de débroussaillage avant de regagner notre point de départ.
Le bar habituel du Dramont étant fermé, nous n'avons pas l'occasion d'échanger autour du verre de l'amitié.
Merci à Thierry pour nous avoir emmené sur des chemins variés avec de superbes vues.
Les photos sont de Michel et Véronique.
La semaine prochaine :
=>Lundi 20 Février:
GL1 : 271 - La Louve Porfait animée par Anne Marie
GL2 : 011-1 Ubac Font du Pommier et Vallon de la Cabre animée par Jack
=> Jeudi 23 Février:
G1 : 669 - La Chapelle Notre Dame l'Amaron La Loube animée par Patrick
G2 : 923- Flassans-La Voie Romaine animée par Jean MA
L'intégralité de la page d'histoire racontée par Thierry
Source " Entre Ciel et Mer, le Commandant Maurice Hurel raconté par Jean Marie Hurel, préfacé par Jacques Noetinger - Edition Imagine 1995
En 1936, le gouvernement du Front Populaire veut réorganiser le secteur de la construction aéronautique en prévision d’un éventuel avec l’Allemagne.
Par une loi promulguée le 11 juillet 1936Il nationalise les diverses entreprises de l’époque. Bloch, Potez, CAMS, Lioré et Olivier, Romano, Gnome et Rhône, Breguet, Loire Nieuport, etc pour fonder en 1937 les
Société Nationales de Construction Aéronautiques déclinées en
SNCAC comme Centre
SNCASE et SNCASO comme sud-est et sud-ouest qui deviendront Sud Aviation puis Aérospatiale (Marignane)
SNCAN comme nord qui deviendra Nord Aviation
SNCAM comme Midi (Toulouse) devenue Airbus
SNCAO comme Ouest
En juillet 1943, le Général Mollard, ex gouverneur de la Corse et résistant, recherché par la Gestapo et la police française cherche à s’évader pour l’Afrique du Nord en compagnie de son fils, polytechnicien ainsi que Jean Turck, ingénieur spécialisé dans les bombes volantes et Maurice Hurel, officier de marine et pilote qui travaille aussi sur un projet de bombes volantes accompagné de ses trois fils.
Ils font une tentative à partir de Touloise sur Bloch 161, petit quadrimoteur.
Par suite d’un orage la piste en herbe est impraticable le vol est remis et l’évasion n’est plus possible sur ce prochain vol en raison de la présence d’officiels allemands.
Les Futurs évadés et techniciens retournent à leur vie normale pour les vacances, à Paris, Deauville etc.
Toute l’équipe technique de Toulouse part début août à Cannes-Mandelieu travailler sur un nouvel avion, le SO90, un bimoteur de 10 places.
L’avion, un prototype (Les moteurs sont aussi des prototypes et n’auront tourné que quelques dizaines de minutes avant le décollage) est presque prêt mais n’a jamais volé. Le 10 août les Allemands, à Aix refusent une autorisation de vol d’essai.
Le 12 août les ingénieurs de Messerschmitt arrivent à Cannes mais Maurice Hurel arrive à endormir leur méfiance en les invitants à un déjeuner à Monaco. Il est en revanche conscient de l’urgence à partir.
Les Candidats au départ son le Gal Mollard, son fils, Maurice Hurel et ses deux fils Jean Turck, et l’ingénieur Weil
Le 13 août ils font une check-list du projet. Ont-ils une carte. Non, mais une carte Michelin fera l’affaire, sachant que la destination est Philippeville en Algérie (Est du pays), point le plus proche de Cannes. Les comptas est il compensé, pas vraiment. On aligne l’avion parallèle au hangar pour vérifier.
Ils décolleront face au sud, et voleront dans cette direction jusqu’au bout. L’avion fera son premier virage à l’arrivée. Si l’avion doit s’écraser au premier virage, autant que ce soit à l’arrivée et non au départ.
Problème, pas d’aéroport à Philippeville, donc ils se poseront sur la plage.
Essence, les Italiens qui ont la responsabilité de l’aéroport leur donnent lors de chaque essais moteur ou roulage la quantité d’essence nécessaire. En trichant, ils ont réussi à avoir une petite réserve, mais pas suffisante. La résistance fournit le complément.
L’avion se trouve dans un hangar et pour chaque sortie il faut demander l’autorisation aux italiens.
Hurel explique aux italiens que les Allemands vont envahir l’Italie à la suite du débarquement des alliés en Sicile. Il propose aux militaires d’emmener l’appareil en Italie pour échapper aux allemands et donner l’avantage aux italiens. Le Lieutenant qui n’est pas très vif accepte une intensification des essais.
Hurel leur explique qu’il doit tester les freins et pour cela l’avion doit prendre de la vitesse. L’italien propose de faire les essais entre le hangar et les barbelés interdisant l’accès à la piste. Comme il faut une vitesse minimale de 60 km/h, le lieutenant accepte l’accès à la piste avec l’engagement sur l’honneur de revenir au hangar.
Test positif et retour au hangar. Le lieutenant est rassuré.
Maurice Hurel lui annonce qu’il faudra encore d’autres essais les freins ne donnent pas totalement (bluff) satisfaction et il faut les tester avion chargé.
Il annonce à tous qu’ils feront de nouveaux essais demain dimanche 15 août.
Pendant cet essai sur piste, les italiens ont fait un essai eux aussi, de pointage de la tourelle de canon de petit calibre…sur l’avion.
Le départ est programmé pour le lundi 16 août à 13h30, heure de la sieste
Le dimanche matin Maurice Hurel va à la plage se baigner. Un ingénieur de l’usine arrive en tenue de plage avec une serviette, mais pas de plage, un porte document. Les deux hommes discutent boutique quand Hurel suggère à l’ingénieur d’aller à Paris voir leurs collègues des usines de la SNCAC. L’ingénieur répond que c’est une bonne idée, il partira lundi matin. Hurel lui répond non, vous partez aujourd’hui même. L’ingénieur ne comprend pas pourquoi mais que c’est un ordre. Il va se baigner et Maurice Hurel repart à l’aéroport avec la serviette porte documents sous la serviette de plage. Elle est remplie de plans qui échapperont aux allemands.
Le lendemain soir il comprendra cet ordre après avoir appris l’évasion du groupe.
Le soir des bandes tricolores sont peintes sur les ailes et les extrémités en jaune canari comme les demandent les occupants.
L’avion n’était manifestement pas prêt, pas de sièges passagers, problèmes de train, mais il faut partir pendant les vacances du personnel pour qu’il ne soit pas inquiété. Malgré la guerre il y a du monde sur la Côte d’Azur et tout le monde ne pense qu’à la mer et au soleil.
Le 16 août l’avion est sorti, les moteurs mis en routes, les pleins faits, Maurice Hurel aux commandes, l’ingénieur Weil co-pilote assis sur des sièges tubulaire provisoires.
Six autres personnes embarquent assises sur un plancher en sapin. Tous sont venus à l’aéroport par divers moyens, habillés en ouvriers ou techniciens pour cet « essai de freinage en charge ». Les Italiens ouvrent les barrières fermant l’accès à la piste
L’avion accélère et décolle cap au sud à très basse altitude. Le train ne sera jamais rentré en raison d’un système hydraulique pas encore au point, du coup le vol sera beaucoup plus lent et bas que ce d’il devrait.
Sur le terrain une fois l’avion disparu à l’horizon, un homme arrive à vélo, torse nu et en bottes. C’est le lieutenant italien qui était à la plage. Il mettra plus d’une demi-heure à prévenir les autorités allemandes et les servants du canon dormaient.
La chasse allemande ayant décollé de Marignane va chercher le SO90 beaucoup plus haut et plus loin qu’il n’est et plus à l’ouest direction Alger.
Le carburant baisse dangereusement lorsque l’avion arrive sur les côtes algériennes. Philippeville est tenu par les Britanniques et disposent d’une DCA. Les Américains ont construit une piste en plaques de tôles. La résistance avait prévenu de l’arrivé de l’avion mais le message n’est pas arrivé d’Alger à Philippeville. Heureusement les Français sont là pour démoustiquer les installations anglaises et tout le monde est de bonne humeur. Les Anglais ont envie de faire un carton sur cet avion inconnu qui arrive mais y renoncent à la demande des français.
L’avion se pose sans problèmes, il sera temporairement saisi, l’équipage envoyé à Alger. Il continuera la lutte chacun dans sa spécialité. Jean Turck sera récupéré par les Anglais pour travailler sur leurs bombes volantes
A cannes, le peu de personnel présent est enfermé dans un hangar et gardés par des hommes en arme. Ils seront interrogés mais seules trois personnes seront arrêtées interrogés par les Allemands et déportés, le Frère de M. Weil, ingénieur, le chef atelier et le directeur de l’usine. Ils seront libérés à la libération.
Le jeune homme qui a fait les pleins est en âge de partir au STO. Il est convoqué le lendemain matin pour le départ. En attendant le lendemain il peut rentrer chez lui prendre des affaires. Ce qu’il fait et se rend à la Kommandantur le lendemain matin, mais au lieu d’y rentrer, il prend un bus à la gare routière se trouvant juste devant la Kommandantur et se rend à Bauduen pour rejoindre la résistance.