Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014

6 Juin 2014 , Rédigé par Gérard

La Tour-sur-Tinée : La Mangiarde

Aujourd’hui, Joël nous propose une randonnée intitulée "le circuit de la Mangiarde", au départ de La Tour-sur-Tinée.

Cette randonnée de 13 km et 950 mètres de dénivelé est classée "sportive".

Nous voici 23 randonneurs sur le parking de La Tour-sur-Tinée.

Il fait beau, le soleil brille et le paysage est magnifique.
N’est-il pas beau ce paysage ?

Puis nous nous groupons autour de Jean qui nous présente la rando. « Aujourd’hui on s’attaque à la Mangiarde : 13 km et 950 m de dénivelé. Nous aurons un passage très raide, avec une pente de 58 % ». 

Jean conduira un deuxième groupe qui fera un parcours plus court : 9 km et 600 m de dénivelé. Mais grimpera, lui aussi, la pente très raide. 

Voici le groupe des « Petites Jambes », conduit par Jean.

Et voici le groupe de Joël : 8 marcheurs.

Puis nous enchaînons avec une photo des deux groupes réunis.

C’est parti. Il est 9 heures passées. Nous attaquons la rando par une petite descente.

Partant du village (645 m), nous descendons jusqu’au pont du Brusc (493 m), par l'ancien chemin de la Tinée. Cet itinéraire était pratiqué par les colporteurs qui chaque jour, leur fardeau sur les épaules, se rendaient de maison en maison pour y vendre diverses fournitures : fil, aiguilles, peignes, crayons ...

Après avoir franchi le pont sur la Mangiarde, nous grimpons. Mais c’est une gentille grimpette … pour l’instant.

Derrière nous, on aperçoit le village de La Tour-sur-Tinée.

Nous atteignons la Baisse de Vinente (660 m), à la balise 23.

Etant dans les Alpes Maritimes, les sentiers sont admirablement balisés. (Ce qui permet à Joël de conduire cette randonnée sans l’avoir reconnue).

Et nous voilà repartis. Ca grimpe toujours, mais pas trop fort.

Nous nous élevons progressivement, découvrant un paysage magnifique.

A présent ça grimpe plus fort !

Nous voici dans la fameuse pente à 58 % !

(Note du blogueur : 58 %, cela paraît énorme. Mais ce n’est qu’une petite pente à 30° !

Personnellement je préfère les degrés. Une pente à 45 °, ça me cause, alors qu’une pente de 100 %, ça me trouble.

Et que dire d’une paroi d’escalade presque verticale, dont la pente est de 5729 % !!!).

« On arrive à la balise 24 » nous dit Joël. « Nous venons de grimper 200 mètres ».

C’est l’heure de la pause casse-croûte. Nous nous désaltérons et reprenons des forces.

Joël en profite pour nous parler de La Tour-sur-Tinée :

« Ce village est classé Monument Historique pour ses splendides chapelles ou église. Bâti sur une crête dominant de haut la vallée de La Tinée, entouré de pics et collines boisées, La Tour-sur-Tinée, village béni des Dieux, a la chance de posséder un air léger et une nature superbe, entre sapins, cyprès et tilleuls !

Comme nombre de villages du moyen pays, il bénéficie d'un climat particulier, la brise marine s'y mariant avec la fraîcheur et les senteurs odoriférantes des forêts d'altitude.

Sur la "Grand Place" de La Tour-sur-Tinée sont regroupées toutes les merveilles du village : au centre, une belle fontaine octogonale, et autour plusieurs maisons médiévales aux arcades gothiques, aux façades en trompe l'oeil parfaitement restaurées, dans des couleurs à l'italienne, jaunes, roses, rouges, bleus pâles, qu'on doit au pinceau talentueux du grand fresquiste Guy Ceppa ». 

Sur ces bonnes paroles nous poursuivons notre grimpette.

Non sans admirer la vue superbe sur les sommets enneigés.

Notre sentier monte sur le flanc ouest d’un vaste cirque. Puis il longera le versant sud du mont Mangiarde, avant de continuer sur le flanc oriental du cirque.

Nous atteignons à présent la balise 25 : (1069 m).

Puis nous traversons une forêt de pins.

Avant d’atteindre la balise 27 : Baisse de l’Arène (178 m).

A présent le sentier devient chaotique, avec de hautes marches à escalader ou descendre.

Difficile de marcher en admirant le paysage. Et pourtant il est beau.

Nous progressons à flanc de coteau. Il commence à faire bien chaud. Et nous voici assaillis par des nuées de mouches.

Il est midi et demi lorsque nous nous arrêtons pour pique-niquer.

Josette et Joël ont apporté des provisions : bouteilles de rosé et de rouge, on a le choix. Deux bouteilles pour huit, ça devrait suffire !!

Nous avons fait plus de la moitié du parcours, dont la partie la plus difficile.
N’empêche, nous ne nous attardons pas.

Nous reprenons notre sentier qui grimpe toujours à travers bois. Nous traversons l’âpre versant sud du mont Mangiarde, au pied d’une falaise de grès.

Gérard se souvient avoir déjeuné ici, au pied de la falaise, en février 2008.

Cette année là, il faisait moins chaud. Nous avions même marché dans la neige.
Les photographes sont heureux.
Entre rochers aux formes fantasmagoriques …

… et paysages magnifiques, il y a de quoi faire. 
Puis nous atteignons la balise 28, point culminant de notre rando : 1352 mètres, sur la crête de Castel Maurin.

Nous attaquons à présent la descente à travers bois.
Qui a dit : la descente, c’est plus reposant que la montée ??

Entre les pierres qui roulent, le terrain qui glisse et les marches trop hautes, où est le plaisir ?
A l’arrière, Gérard, dont les semelles sont usées … et les yeux aussi, prend son mal en patience.

Enfin nous atteignons la balise 18, sur la route des Granges de la Brasque.

Plutôt que de suivre tout bêtement la route, nous prenons des raccourcis … bien caillouteux. Le plaisir continue !

Nous voici arrivés au col de l’Abeille (922 m).

Un peu plus loin, voici une balise d’un nouveau type, très colorée.

Pas de doute, c’est bien la direction de la ville : La Tour-sur-Tinée.

Nous marquons une pause, histoire de se rafraîchir le gosier, desséché par le soleil qui cogne fort sur la pierraille de notre sentier.
Nous terminons la descente par un sentier plus agréable qui longe un petit ruisseau à la musique bien rafraîchissante.

Nous pénétrons dans La Tour-sur-Tinée, à la recherche du café où nous allons retrouver le groupe de Jean.

Voici l’église en face de laquelle se trouve le café.

Mais, à la terrasse du café, point de randonneurs !!

Nous attaquons notre boisson. Et les voici qui nous rejoignent.

Ils ont tout bonnement pris leur temps, allant même se tremper les pieds dans la rivière.

Nous profitons avec grand plaisir de ce moment de repos pour déguster le savoureux broyé du Poitou, confectionné par Michèle L.

Une belle journée s’achève…

 

Merci Joël pour cette belle randonnée de montagne. Et merci à Jean de la part des « Petites jambes ». 

 

Merci aux photographes : Gérard, Gilbert, Michel J, Michèle R.

 

Et voici les photos du deuxième groupe :

 

 

                 

La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
La Tour-sur-Tinée - La Mangiarde : 5 juin 2014
Lire la suite

Publié depuis Overblog

30 Mai 2014 , Rédigé par Jean-Marie

SIGNES- le Domaine de la Limate.

Mais que font ces 17 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris sur le parking de Signes au nord de Toulon alors que le programme prévoyait une rando à Ilonse dans les Alpes Maritimes. Grosse erreur de navigation ???

Jean Bo va nous éclairer: "Vous avez tous compris que nous ne sommes pas à Ilonse. Alerté par Jean-Marie sur les risques d'orages dans les Alpes Maritimes (la carte des pluies sur TF1 jeudi soir le confirmera-ndlr) il fallait trouver une rando de remplacement à l'ouest du Var. C'est donc sur cette randonnée à Signes que nous nous sommes rabattus, elle avait été faite en mars 2008 et méritait bien d'être remise à l'ordre du jour. Elle se résume à une montée et …à une descente. On part de 350 m en longeant le Canal de Provence puis nous monterons jusqu'à 750m, mais par une montée assez facile, puis une descente très raide et caillouteuse jugée difficile par les vététistes à qui j'ai emprunté ce parcours : 17 km pour 580 m de dénivelée."

 

En route pour une traversée du village avec son petit marché, ses rues étroites et ses fontaines, son beau campanile et...sa cabine téléphonique.Ce matin il fait très beau, pas de vent, c'est super. Et c'est donc gaillardement que nous quittons le village, sur du plat, en longeant le ruisseau du Patay très encaissé et complètement à sec.

Oh ! Les gourmands qui vont marauder des cerises sauvages.

Un champ d'orge, nous n'avons plus l'habitude, de même que les foins coupés, pas très méditerranéen tout ça. Il est vrai que nous sommes dans la région dite des "Terres froides".

 Et voici le canal de Provence.

Le panneau sur lequel Annie Th s'était fendu le cuir chevelu en 2008 est toujours là mais le texte est 

illisible. Il signalait un danger. Il ne sert plus à rien car des panneaux plus récents, aux coins arrondis, interdisent le passage.

Jean en profite pour faire un topo sur  le Canal.

 

"En Provence, « l’eau est d’or », dit le proverbe. Projet visionnaire, la construction du Canal de Provence a permis un accès à l’eau égal et raisonné sur l’ensemble de notre région...

Créée en 1957, la Société du Canal de Provence a fêté son cinquantenaire. La date renvoie tout autant au passé d’une lutte séculaire contre la sécheresse qu’à l’avenir de la ressource hydraulique à l’échelle du territoire régional.

Le manque d’eau, particulièrement sensible dans les zones côtières, a très tôt conduit à ne plus dépendre des seules ressources locales, limitées et fragiles, et à se tourner vers des transferts d’eau.

Dès le XVIe siècle, les canaux, issus de la Durance, ont ainsi acheminé l’eau vers les territoires en déficit, façonnant les paysages provençaux. Dans les années 1950, les eaux du Verdon, auparavant utilisées pour compenser les irrégularités de débit de la Durance et de son canal, ont pu être mobilisées pour desservir le reste du territoire. 
Le Canal de Provence venait de naître et quatre décennies, des années 60 aux années 90, ont vu la construction de près de 300 km de canaux ou galeries, 5000 km de conduites enterrées, plusieurs centaines d'ouvrages hydrauliques spécifiques (stations de pompage, usines de traitement, réserves…) et 45 000 postes de distribution. Ils desservent en eau une centaine de communes, 500 industriels, 6000 agriculteurs et 25 000 particuliers résidant en zone rurale. 

Aujourd’hui, l’objectif qui a présidé à la naissance de la Société du Canal de Provence – garantir la fourniture d’eau en qualité et quantité adaptées aux besoins des ruraux, urbains et industriels à l’ensemble du territoire régional – est atteint.

Pour autant, face à l’accroissement constant de la population de Provence-Alpes-Côte d'Azur, à la multiplication des épisodes de sécheresse, aux besoins induits par le développement économique (et par le tourisme notamment), la poursuite de cette action reste indispensable ce qui a conduit au projet Verdon-StCassien ."

 

 

Nous allons suivre le canal sur environ 1 km et avant de commencer la montée, Jean va nous offrir la "pause banane".

Nous attaquons la montée sur une large piste bien 

entretenue et nous avons même le temps de nous intéresser à la flore locale constituée surtout de pois de senteur, d'aphyllante de Montpellier et de lin de Narbonne. C'est même Jean qui va faire quelques photos de fleurs, ambiance très cool !

Nous nous engageons sur le GR9 qui coupe quelques lacets de la piste principale. La montée est régulière et comme annoncée par Jean ce matin, assez facile. Daniella va même découvrir une touffe fleurie qui sera identifiée, a postériori (merci Internet) comme étant du Lin campanulé Jaune, on en apprend tous les jours !

Nous poursuivons notre montée. La grande piste a maintenant disparu.

Le GR devient plus pentu, à peine tracé. On glisse, les branches nous fouettent le visage, la galère. On entend même des jurons… de charretiers, c'est rare au 

Cercle de Boulouris (non,non, je ne donnerai pas de noms).

Le doute nous saisi et Jean-Marie donnera l'alerte : nous sommes complètement sortis du tracé, piquant plein sud alors que nous aurions du marcher sud-est.

Le GPS est formel, nous sommes en train de couper à travers bois ainsi que le montre la restitution du tracé (tracé vert). Conciliabule et perplexité : redescendre ou continuer à monter…

La redescente s'avérant difficile vu la pente et l'état du terrain, nous remontons avec l'espoir de passer rapidement le sommet et de redescendre de l'autre côté. Nous allons sérieusement raccourcir le parcours.

Nous continuons donc sur cette pente très raide (en fait nous allons monter de 370m sur 1 km) en essayant de rester groupés car la vitesse d'ascension (mais oui au fait c'est l'Ascension et Jean a certainement voulu illustrer cette fête)est variable selon les individus. Jolie cabriole de Jean-Marie qui se retrouvera les quatre fers en l'air, sans une égratignure. La végétation était assez dense pour lui éviter de rouler dans la pente. Mais la solidarité est bien là une courageuse ira même jusqu'à porter deux sacs: bravo et merci.

Une petite échappée dans la végétation nous permet d'avoir un joli coup d'œil sur la vallée mais ce n'est pas celle-ci qui nous intéresse. Nos efforts portent enfin leurs fruits et nous débouchons sur une zone pierreuse, nous avons quitté la forêt, c'est le sommet qui sera vite identifié sur la carte, la Grosse Tête à 793 m et de là il est facile de se repérer.

Le domaine de la Limate est juste là en dessous de nous à 100 m en contrebas.

C'est finalement Daniel M qui va trouver un passage parmi les rochers et nous retrouvons notre chemin. Ce "raccourci Borélien"  aura réduit la rando de 3.5 km, mais ce n'était pas l'objectif.

Il est temps de pique-niquer, finalement nous ne sommes pas en retard, plus de montée et moins de km se sont compensés.

Le temps s'est couvert et de gros nuages noirs ont envahi le ciel. Serions-nous trahis aussi par la météo ?

Rosé, café et gingembre habituels, ça c'est normal, comme quelques dormeurs.

Nous repartons tranquillement sur une piste facile et plate, quel délice!

 Un nouveau type de fleurs a envahi un champ. Ce pourrait-être des épiaires de Crête.

Nous retrouvons un autre GR, le 99 qui va nous ramener au village.

Mais avant nous aurons à dévaler la fameuse descente.

 

Comme dans ce type de situation, deux groupes se sont formés, les rapides qui vont "avaler" ces deux km et les autres qui vont prendre leur temps car il faut vraiment faire attention où on pose les pieds. On a du mal à imaginer les vététistes !

Le soleil est revenu.

Le groupe se reconstitue et la suite sera très facile avec le village en vue.

C'est là que nous nous apercevrons que nous n'avons pas fait la photo de groupe. Oubli vite réparé.

Il ne nous reste plus qu'à changer de chaussures, remettre les sacs dans les coffres et…aller boire un coup sur une des places du village avec une fontaine et des platanes: oui c'est bien la Provence.

Merci Jean, la balade était jolie et le raccourci était inattendu. Là tu as fait fort.

Les photos étaient de Gérard, Jean Bo et Jean-Marie.Merci

Merci aussi à Patrick le serre-file du jour.

 

La semaine prochaine,  Jeudi 05 Juin à 7 H 00 : La TOUR / Tinée ( 06 ) . La Mangiarde-Le Bonnet  Deux Parcours

 

Villages du moyen pays, La Tour-sur-Tinée bénéficie d’un climat particulier, la brise marine s’y mariant avec la fraîcheur et les senteurs odoriférantes des forêts d’altitude. Deux parcours différents vous sont proposés :

Parcours N° 1-La Mangiarde : L : 13 Kms . Dh : 950 m . Sportif ( passage à 58 % ) . Joël  0623071199

Parcours N° 2-Le Bonnet : L : 8 Kms 637 . Dh : 541 m . Moyen médio . Jean Bo 06.68.98.13.62

 

Repas et boisson tirés du sac .                                                                                                      

 

Itinéraire d’accès : Prendre l’autoroute A 8 direction NICE.  Sortir à la sortie N° 51 . 1 ( Digne--Mercantour ) .

A La Mescla suivre la D2205 Tinée-Auron. Parcourir 5 Kms, tourner à droite et par la D 32, rejoindre La Tour

Ne pas entrer dans le village et suivre à droite Maison de Retraite. A 500 m stationner sur le Parking à droite .

Coût du trajet A R : 196 Kms x 0 € 25 = 49 € + 13 € = 62 €  Joël   06.23.07.11.99 – Jean Bo : 06.68.98.13.62

 

Lire la suite

Le Plan-de-la-Tour : 22 Mai 2014

23 Mai 2014 , Rédigé par Gérard

Le Plan-de-la-Tour

Aujourd’hui, Jean Ma nous propose une randonnée au Plan-de-la-Tour, intitulée « Des moulins et des mines ».

Comme son nom l’indique, ce parcours sera jalonné de mines et de moulins.

 

Nous voici 29 randonneurs au départ de Plan-de-la-Tour. Michèle nous présente un petit nouveau : Patrick. Bienvenue parmi nous !

Aujourd’hui le ciel est bien gris et la météo nous prédit de « rares averses ». Espérons que nous passerons entre les gouttes.

 

Jean nous présente la rando : « Le passage sportif se situe sur la crête de la Colle Dure. Ceux qui le souhaitent pourront l’éviter. C’est donc une rando de 16 ou 18 km et 500 ou 600 m de dénivelé, selon que l’on évite ou non la crête ».

Puis Jean nous montre le profil, tout simple : une montée suivie d’une descente.

 

Nous attaquons notre randonnée en traversant Plan-de-la-Tour.

Puis nous sortons de la ville par une petite route.

Il fait bon, certains ont déjà abandonné l’anorak ou la polaire.

Nous marchons à présent au milieu des vignes.

« Elles sont superbement entretenues » remarque Jean.

Nous marquons une pause pour la photo de groupe.

Puis nous poursuivons notre chemin.

La pente est douce et régulière.

« On va faire un bout de route » nous prévient Jean.

La route grimpe gentiment. Nous traversons le hameau de Vallaury.

Puis Jean nous fait prendre un petit sentier qui grimpe sur la droite. « C’est un raccourci qui nous évite un lacet ».

Mais le raccourci est raide, très raide.

Le photographe en profite lâchement.

Enfin la grimpette est finie. Nous rejoignons la route.

 

Quelques instants plus tard, nous parvenons à un carrefour. A droite se dresse un ancien moulin : le moulin des Gastons.

Mais nous n’allons pas le voir de plus près.

Jean nous arrête un peu plus loin. Il nous parle … du moulin ? Non, il nous parle des mines.

Notamment de la mine de plomb argentifère de Vallaury, située sur la commune de Plan-de-la-Tour.

« Dans les Maures orientales, les gisements de plomb et zinc dominent. Le gisement de Vallaury est l’un des plus anciens connus. Certains de ses filons ont été exploités jusqu’en 1929.

En 1995, la ville fait état d’effondrements en surface. Des travaux de mise en sécurité sont réalisés en 2000 : remblaiement de puits et de tranchées, bétonnage de galeries, etc. ».  

Il est 10h20. Nous reprenons notre route.

La piste monte en douceur.

La vue est belle … du moins on l’imagine. Car le ciel s’assombrit et la brume monte vers nous.

Et une brise fraîche commence à souffler.

« A votre avis, c’est de la pluie ? » demande Jean qui a senti une goutte.

Une heure plus tard, nous parvenons au col des Courchets (alt. 449 m).

Nous marquons une pause. « Ici, vous avez deux options » nous dit Jean.

« Soit grimper sur la ligne de crête. On aura un kilomètre à en baver, surtout avec le vent.

Soit continuer sur la piste et attendre au prochain carrefour ».

Ils sont onze courageux à choisir la première option.

Regardons les s’éloigner puis suivons-les grâce aux photos de Dan.

Et grâce au récit de Gérard … qui en parle comme s’il y était !

Nous attaquons le sentier qui grimpe sur la crête.

Nous avançons à présent sur une croupe dénudée. 

A gauche comme à droite, la vue sur les Maures est superbe. Nous apercevons à présent le premier bastion rocheux qui marque le sommet. Nous grimpons au milieu des cistes, bruyères et chênes verts.

Et voici le sommet. « Nous sommes à 514 m d’altitude ». Nous admirons un instant la vue sur les Maures.

Puis nous poursuivons notre chemin sur la crête, parmi les rochers et les buissons. Nous atteignons un deuxième sommet (alt. 520 m).

Nous commençons à redescendre, en suivant toujours la crête accidentée, agrémentée par endroits de genêts épineux. Attention, ça pique !

Nous nous frayons un passage parmi les buissons et les rochers. Attention, ça glisse !

Il y a aussi quelques marches un peu hautes. Mieux vaut ne pas regarder le vide.

Puis voici devant nous le carrefour où nous attend le deuxième groupe.

Nous nous disséminons dans la nature pour pique-niquer.

Les groupes étant très espacés, il n’y aura pas de photos du pique-nique. A moins que …

Près d’un bâtiment délabré, assis à même le sol, ne dirait-on pas un groupe de roms ?? 

Et ici, qui sont ces gens surpris en train de faire leur prière ?

Il est 13 h. Il est temps de repartir, d’autant qu’il tombe à nouveau quelques gouttes.  

Nous renfilons nos anoraks ou nos capes et nous attaquons la descente.

Descente dans la brume, mais descente sans histoire.

Nous rejoignons Plan-de-la-Tour et allons prendre un pot bien mérité.

 

Merci Jean pour cette belle randonnée dans les Maures.  

 

Merci aux photographes : Dan (photographe sportif), Gérard, Jean-Marie.

Lire la suite

Port-Cros 2014-15/05/2014

16 Mai 2014 , Rédigé par Jean-Marie

 

PORT-CROS 2014

 

 

C'est la saison des Iles et des rivages méditerranéens au Cercle de Boulouris. Jean Bo n'a donc pas manqué à la tradition en nous conviant pour la 3ème fois sur l'ile de Port-Cros par cette belle journée du mois de Mai. C'est donc 33 marcheuses et marcheurs qui se rassemblent à l'embarcadère du Lavandou, les 2 derniers arrivés juste à temps pour le départ du bateau(même effectif qu'en 2011).

Et c'est parti pour une croisière…de 45 minutes sur une mer bien calme. Immédiatement les accros de la belote ont sorti les cartes. D'habitude, on les voit à l'œuvre pendant le pique-nique.

Port-Cros se rapproche de plus en plus. Même la goélette Tara, vous savez bien, la spécialiste des glaces, est là pour nous accueillir. Voici le minuscule port et le Fort du Moulin.

Temps superbe, température agréable, météo sans problème.

Sitôt débarqués, photos de groupe obligatoire avec la complicité d'un autochtone nous permettant d'être au complet sur la photo.

Deux de nos amies vont maintenant nous quitter pour une ballade plus courte.

Jean Bo nous présente maintenant la rando : "13 km et 550 m de dénivelée, c'est une rando facile avec de très beaux paysages. Deux nouveautés signalées par une employée de la compagnie maritime, le nouveau chemin conduisant du Fort de la Vigie à la Sardinière et un détour à la pointe du Tuf. En outre nous ne ferons pas l'aller-retour au fort de Porman, en restauration sous l'égide de Yann Arthus Bertrand car il n'est plus possible d'en faire le tour. Aujourd'hui, nous avons une nouvelle marcheuse dans le groupe, Andrée qui marche d'habitude avec nous le lundi. Bienvenue."

Et nous voila partis pour rejoindre le vallon de Solitude, seule vraie difficulté du parcours avec une montée de 160 m. Nous progressons le long d'un petit torrent à sec, sous les ombrages des chênes verts.

 Cet ombrage, nous le garderons presque toute la journée et il s'avèrera très agréable et utile car en plein soleil, ça chauffe…

Pause banane traditionnelle, bienvenue, le petit déjeuner étant très loin.

 La montée se fait plus raide mais notre effort est bien récompensé par un très beau point de vue sur le petit ilot de la Gabinière,  170 m plus bas.

Nous avons aussi découvert, grâce à quelques panneaux que l'ile est envahie de rats noirs et qu'il ne faut pas toucher aux pièges disséminés un peu partout.

Encore une petite montée et nous atteignons le point culminant de l'ile à 199 m au fort de la Vigie, toujours occupé par des militaires.

Quel coup d'œil ! En face de nous c'est l'ile voisine du Levant, en grande partie, terrain militaire. Quelques uns prétenderont y apercevoir des nudistes, mais c'est seulement un fantasme.

Le nouveau chemin annoncé est bien là, avec son balisage tout neuf. Très facile, il nous conduit directement à la Sardinière où nous retrouvons le Circuit de Porman.

Après 10 minutes sur une grande piste nous trouvons le chemin conduisant à la pointe du Tuf. Nous sommes à 65 m au-dessus de la mer et par une descente très raide, bien glissante par endroit, nous découvrons la fameuse pointe. C'est sauvage, minéral  et impressionnant. 

Jean Bo aurait bien aimé y installer notre pique-nique, les 

grandes dalles plates s'y prêtant bien. Mais d'une part, une partie du groupe est resté en haut et pour une autre partie, l'absence d'ombre et la remontée le ventre plein ne soulève pas l'enthousiasme. Notre guide abandonnera donc son projet.

Tout le monde se retrouve sur la piste principale qui nous conduit rapidement dans la baie de Porman, petit paradis où nous allons pouvoir nous installer tranquillement après avoir admiré les couleurs des fonds marins.

Nous aurons même une baigneuse dans notre groupe : courageuse forme d'apéritif.


Ce n'est pas le bateau qui a intéressé le photographe mais les montagnes enneigées, loin, très loin.

Il est temps de reprendre la route en longeant le bord gauche de la baie.

Le chemin est très agréable avec des vues superbes sur les fonds allant du bleu au vert, de sympathiques petites plages et de l'autre côté le fort de Port Man.

La tour principale semble bien reconstruite mais l'architecte de Yan Arthus Bertrand doit être le même que celui des arènes de Fréjus car, il semble bien qu'elle a été bétonnée !!!

En prime, quelques petites fleurs non identifiées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la pointe de la Galère, un goéland est venu se poser à un mètre de nous. Peut-être pensait-il que nous allions nous installer pour manger ?

Nous prenons maintenant une direction ouest qui signifie que nous abordons le retour vers le port, toujours sur un chemin ombragé. Nous n'avons même pas vu que nous étions remontés à 80 m.

Un escalier tout neuf nous conduit à la plage de la Palud d'où part le Sentier Sous-marin, en face du rocher du Rascas.

C'est toujours aussi beau mais désert comme le fera remarquer Jean Bo. Etonnant.

Nous avons le temps, le bateau ne part qu'à 15 h 40 et nous profitons  d'un douillet lit de posidonies sèches pour un bon moment de repos. Il fait toujours très beau, elle n'est pas belle la vie de retraités!!!

Encore 1.5 km avec une montée assez sèche mais courte. Au passage, un glaiëul sauvage.

 Joli coup d'œil sur le rocher du Rascas.  Nous passons en-dessous du fort de l'Estissac et découvrons le petit port sous un autre angle, vraiment sympa ce pays !

Il ne nous reste plus qu'à envahir la terrasse d'un des cafés du port, toujours le même, pour déguster une boisson bien fraîche.

Le retour en bateau ne posera pas de problème mais nos joueurs de cartes, passant de tribord à bâbord ont repris leur partie, à la grande joie de l'équipage.

Merci Jean pour cette magnifique journée.

Merci pour les photos (nombreuses et superbes- quel dilemme pour choisir) de Claude, Gilbert, Gérard, Jean-Marie et Mikaël .

Quelques images en bonus.

Les farouches autochtones...

Attention de ne pas glisser...

La semaine prochaine,

Jeudi 22 Mai à 7 H 00 : PLAN de La TOUR (83). Des Moulins et des Mines Deux parcours

 

Départ des véhicules pour une rando-journée sur un circuit très varié où mines et moulins jalonnent une partie du parcours – Nous passerons sur la crête de la Colle Dure (83) sportive, d’où la vue est saisissante de toutes parts, et notamment sur le massif des Maures – Une variante est proposées pour éviter la partie sportive .

Parcours N° 1 : L : 18 Kms 300 . Dh : 600 m . Moyen alto . Jean Masson .

Parcours N° 2 : L : 16 Kms 000 . Dh : 500 m . Moyen médio .

 

 Animateur : Jean Ma : 04.94.82.44.23 – 06.09.75.02.01 . Repas et boisson tirés du sac .                Boulouris : N° 751                                                                   

 

Itinéraire d’accès : Emprunter la D 559 dir. St. Aygulf, puis Ste Maxime  . Prendre à droite la D 25 direction Le Muy et parcourir 3 Kms pour tourner à gauche et sur la D 74 gagner Le Plan de la Tour .

Stationner à l’entrée du village sur le PARKING du Boulodrome .

Coût du trajet A R : 90 Kms x 0 € 25 = 22 Euros 50                                                         Jean Ma :06.09.75.02.01

Lire la suite

VENCE (06) - Le plateau Saint-Barnabé 08/05/2014

10 Mai 2014 , Rédigé par Gilbert

VENCE (06) – Le Plateau Saint-Barnabé

 

Après un départ matinal de Boulouris, 14 valeureux randonneurs et randonneuses  se sont retrouvés sur ce parking du col de Vence pour le deuxième jour férié du mois de mai.

 

C'est Joël qui nous propose de découvrir ce secteur de l’arrière-pays niçois situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Vence : le plateau Saint-Barnabé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Joël nous annonce les caractéristiques de cette randonnée : longueur 19 kms 500, dénivelé : 650 m. « On entamera cette randonnée par une descente qui nous amènera à la côte de 620 m, puis nous devrons grimper dans la foulée jusqu’à la côte de 970m. Ce sera notre principale difficulté de la journée, car ensuite nous marcherons sur ce plateau de Saint-Barnabé à des altitudes variant entre 950 et 1050 mètres. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n’est pas encore 9h du matin, quand la petite troupe s’élance sous un soleil radieux.

 

Quelques hectomètres plus loin, Joël s’aperçoit que nous avons raté le petit sentier que nous aurions dû emprunter un peu plus tôt.

 

Rien de grave, nous allons récupérer celui-ci  en dévalant  tout droit dans la pente. Heureusement la végétation n’est pas très dense à cet endroit.

 

Et rapidement nous retrouvons notre chemin initial.

 

Le plateau Saint-Barnabé est un vaste plateau calcaire parcouru par de nombreuses viabilités. Voies romaines, militaires et vicinales s'y croisent, nous rappelant que Saint-Barnabé fut un lieu de transit important pour les civilisations passées.

 

Randonneurs, randonneuses, marchez tranquilles, Albert veille sur vous.

 

Un peu plus loin nous faisons une halte devant cet impressionnant agglomérat de chenilles processionnaires. Nous passerons notre chemin rapidement.

 

Le soleil commence à chauffer, aussi à la faveur d’un petit coin ombragé, Joël nous propose de faire la pause banane appréciée de tous.

 

Maintenant nous abordons la partie la plus pentue de la remontée vers le plateau.

 

De magnifiques restanques s’offrent à nos yeux. On imagine la débauche d’énergie dépensée par les hommes pour construire ces petits murets de pierres.

 

Nous en avons terminé avec la remontée sur le plateau, et c’est en roue libre que nous atteignons le petit hameau de Saint-Barnabé avec comme premier bâtiment aperçu, cette chapelle construite au 17° siècle.

 

Après plus de 3 heures de marche, il est temps de se restaurer et Joël nous trouvera un petit coin sympa pour se poser et déballer nos casse-croûtes.

 

 

Certains trouveront le temps pour piquer un petit roupillon.

 

Joël nous indique que nous n’avons fait que la moitié de notre randonnée. Sur ces bonnes paroles, nous reprenons notre route  d’autant plus que le ciel se couvre rapidement. Restons optimiste, météo France n’a pas prévu de pluie dans la région pour ce jeudi.

 

L’après-midi, nous avançons sur des pistes très agréables avec peu de dénivelé. Un peu plus loin nous découvrons cette borie qui nous donnera l’occasion de poser pour la photo de groupe habituelle.

 

Nous arrivons bientôt au terme de cette très agréable randonnée. Nous traversons une zone plutôt bien arborée par rapport aux paysages lunaires de la matinée.

 

En bordure du sentier nous découvrons une espèce rare de pivoine, que Jean Bo très féru sur la flore environnante nommera « pivoinus erecticus  Saint-Barnabus ». Mais faut-il le croire ?

 

Et c’est en empruntant sur quelques centaines de mètres la D2 reliant Vence à Coursegoules  que nous rejoindrons les voitures, après avoir fait une petite halte à cette buvette pour prendre le pot de l’amitié.

 

Merci Joël pour la conduite de cette superbe randonnée.

 

Merci à Gilbert pour le reportage photo.

 

Et toujours quelques photos en bonus.

 

 

La semaine prochaine:

Jeudi 15 Mai à 7 H 00 : Ile de PORT – CROS ( 83 )

 

L’Ile de PORT-CROS, véritable « Eden », est plus accidentée, plus escarpée, plus haute que ses voisines .

Longue de 4 Km 5, large de 2 Km 8, PORT-CROS culmine au Mont Vinaigre ( Altitude 194 m ), à 15 Km des côtes, en face du LAVANDOU .

Le dépaysement est immédiat en débarquant ; Petit port des mers du Sud, féérie de verts et de bleus où la forêt s’arrête à la mer .

Le circuit de PORT-MAN est une agréable excursion . En partant par le vallon de la SOLITUDE, nous atteindrons la ligne des crêtes et ses falaises sauvages battues par les vagues de la côte Sud qui aboutit à la baie de PORT-MAN . Retour par la pointe de La GALERE et la plage de LA  PALUD .

PORT-CROS est un Parc National :Respecter la règlementation en vigueur matérialisée par des panneaux

 

L : 13 Kms 500 . Dénivelée : 420 m .  Niveau : Moyen médio . Repas et boisson tirés du sac .

 

Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62                                                                      Boulouris N° 611

 

TRAJET en BATEAU : Embarquement à la GARE  MARITIME du LAVANDOU ( Rendez-vous : 9 H 15 )

Inscriptions avant le 08 Mai : Adresser chèque de 25 € 00 ( Ordre : Cercle de Boulouris )

Le  remettre avant le 08 Mai exclusivement et uniquement à : Jacqueline DURAND ou Jean BOREL

 

 Itinéraire d’accès : Emprunter la  D 559 direction Sainte-Maxime – Hyères .

3,5 Kms après le Col de Gratteloup, tourner à gauche D 559  direction  Le Lavandou .

Traverser Le LAVANDOU, passer devant le PORT . A 400 m,  stationner sur le Parking du nouveau PORT

Rejoindre à pied l’embarcadère de PORT – CROS ( RENDEZ-VOUS : 9 H 15 )

Coût du tajet A R : 140 Kms x 0 € 50 = 35 Euros                                                                 Jean Borel : 06.68.98.13.62

 

Lire la suite

Du cap Camarat au cap Taillat : 1er Mai 2014

2 Mai 2014 , Rédigé par Gérard

Du cap Camarat au cap Taillat

Aujourd’hui, dans la série « Saint-Tropez – Sentier du littoral », Jean nous propose le circuit n° 2, du cap Camarat au cap Taillat.

Il nous promet « entre ciel et mer, entre vent et soleil, une immersion dans l’authenticité méditerranéenne d’un littoral préservé ».

Nous voici 23 randonneurs sur le parking du cap Camarat. Il fait un temps superbe, la journée promet d’être belle.

Jean nous présente la randonnée : « On va descendre directement en bas du phare de Camarat. Puis on longera la côte jusqu’au cap Taillat, où l’on pique-niquera. Ensuite on reviendra par l’intérieur ».

Jean nous montre le profil de la rando : près de 16 km et 369 m de dénivelé.

Puis nous posons pour la photo de groupe.

Avant de descendre vers la mer, d’une bonne centaine de mètres.

La pente est raide. Heureusement des marches ont été installées qui nous facilitent la descente.

Il convient de bien regarder ses pieds.

Tout en admirant la vue sur mer, superbe.

« L’ai-je bien descendue ? » semble demander Claude.

En face on aperçoit un îlot : C’est le Rocher des Portes, perchoir à mouettes et à gabians (cf. blog de mars 2010).

Nous attaquons à présent le sentier du littoral. Le paysage est magnifique.

La mer est d’un bleu intense : le fameux bleu Méditerranée.

La vue est tellement belle que nous nous arrêtons quelques instants pour l’admirer. Et pour écouter Jean qui nous parle du cap Camarat : « La masse blanche du phare de Camarat couronne une des dernières fenêtres avançant dans les flots.

Culminant à 130 m au-dessus du niveau de la mer, c’est le second plus haut phare de France après celui de Vallauris.

C’est ici que s’équilibrent ou se fracturent mistral et vent d’est, les deux grands vents de la côte. Le premier fouette l’eau vers le large. Le second creuse la mer et ramène à terre.

Sur ce versant la forêt est reine. Elle a effacé les traces du déluge de feu qui, le 15 août 1944, est tombé sur les défenses allemandes quand la 7ème armée du général Patch débarqua à ses pieds sur la plage de Pampelonne ».

Puis nous reprenons notre sentier qui longe la mer.

Avant  d’atteindre un petit embarcadère, emplacement idéal pour faire la « pause banane ».

Certains se reposent sur un banc ... tout en écoutant Jean qui nous parle du Conservatoire du Littoral.

« Créé en 1975, cet établissement public a pour mission la préservation de milieux naturels et la réhabilitation de sites dégradés  du littoral, en procédant à des acquisitions ou par voie d’expropriation. Ainsi dans le Var, il possédait début 1996, 3094 ha répartis sur 27 sites. Parmi ces sites, on trouve les trois caps prestigieux : Lardier, Taillat et Camarat. L’action du Conservatoire a permis de soustraire ces sites à de vastes projets immobiliers ».

… Et nous permet de randonner aujourd’hui dans un cadre enchanteur.

Nous reprenons notre chemin du bord de l’eau, au pied de hautes falaises.

Avant d’attaquer un sentier qui grimpe à travers un petit bois. Il nous faut escalader des marches irrégulières. Le sentier monte puis redescend.

Nous revoici à découvert. Le sentier se fraye un passage entre les rochers.

Et voici au loin le cap Taillat, notre objectif de la matinée.

Il faut bien compter encore une heure de marche avant de déjeuner.

Nous atteignons la Roche Escudelier. Une stèle y est dressée, à la mémoire des sous-mariniers de la Marine Nationale qui, à partir de 1943, ont permis l’exfiltration de résistants du maquis des Maures.

Et voici précisément un îlot rocheux en forme de sous-marin.

Nous poursuivons notre marche dans les rochers.
Sans oublier d’admirer les fleurs qui nous entourent.
Car il y en a beaucoup, telle ce Mezembryanthemium, ou ficoïde ou doigt-de-sorcière.

Et encore et toujours des rochers à escalader.

Mais nous gardons le cap : le cap Taillat en ligne de mire.

Tout en prenant le temps d’une petite pause … pour la photo.

Enfin nous voici presque arrivés. Il ne reste plus qu’à descendre sur la plage.

Nous nous installons sur le sable. De ci de là, par petits groupes.

Le soleil chauffe à présent. Et il n’y a pas d’ombre.

Sauf pour une randonneuse (est-ce Annie ?) qui se protège du soleil dans une sorte de hutte (népalaise ??).

Après avoir savouré notre pique-nique, arrosé d’un petit rosé fort apprécié, c’est l’heure du café.
Puis certains entament une sieste réparatrice. Couchés sur le sable avec le soleil pour témoin…
D’autres attaquent une petite, petite belote … et puis ça va…

D’autres encore se mettent pieds nus et vont tâter l’eau.

Puis il est l’heure de repartir.

 

Nous quittons la plage par une piste qui grimpe à l’intérieur des terres.

Nous marquons l’arrêt devant le dolmen de la baie de Briande, vieux de 2000 à 3000 ans.

Puis nous poursuivons notre piste en plein soleil. Il commence à faire bien chaud.
Nous passons près du domaine viticole de La Bastide Blanche.

Les visages sont souriants. Est-ce l’effet du rosé ?

En tout cas, c’est signe que la rando n’est pas très difficile.
Certes nous n’avons pas terminé. Mais nous en avons fini avec les rochers et les marches.

A l’arrière, tout se passe bien. Le serre-file est relax.

Après la piste, nous voici sur une petite route.

« Qui est-ce qui voit le phare ? » demande Jean M. « Je l’ai vu » répond Gérard, qui n’a rien vu du tout.

D’ailleurs il est encore loin ce phare.
Nous marchons à un rythme soutenu. On ne rigole plus !

Qui a dit : « Elle est longue cette rando… surtout sur la fin » ?

Justement nous approchons du phare. Voici un embranchement.
Nous prenons la route qui monte, bien sûr. Puisque le phare est en haut.
Elle monte, elle monte … sauf que maintenant elle descend. Elle descend même beaucoup.

Nous revenons à l’embranchement de départ et prenons la route qui ne monte pas … mais qui montera finalement jusqu’au phare.
Ouf ! Nous voici arrivés. Un peu vannés : la distance, le soleil, les émotions, ça use, ça use ...

Ceux qui, depuis une heure, rêvaient d’un demi bien frais vont enfin calmer leur soif.

Et cette belle journée s’achève par un pot amplement mérité.

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée, le long de la Grande Bleue.  

 

Merci aux photographes : Claude, Gérard, Jean, Jean-Marie.

 

Et voici encore quelques photos :

 

 

Du cap Camarat au cap Taillat : 1er Mai 2014
Du cap Camarat au cap Taillat : 1er Mai 2014
Du cap Camarat au cap Taillat : 1er Mai 2014
Lire la suite

Verdon-Le Grand Margès-24/04/2014

27 Avril 2014 , Rédigé par Jean-Marie

VERDON-Le Grand Margés

Sur un texte de Joël et des photos de Dan, Jean-Marie a mis ce blog en musique.

 

 Dès le départ cette journée sortait de l'ordinaire ; d'abord une randonnée sportive parmi les plus difficiles du portefeuille de randos du Cercle, ensuite parce que pour la première fois les deux groupes n'allaient ni se rencontrer au repas de midi, ni même partir du même point de départ.

C'est pourquoi tôt le matin sur le parking du Manoir Jean B. et Joël, les 2 accompagnateurs du jour, commencent par compter leurs ouailles et les voitures.

Après avoir compté et recompté ses participants (6 dont lui y compris) Joël donne le signal du départ, et ce n'est qu'une heure et demie après que les deux véhicules arrivent sur le parking du château d'Aiguines.

 

Après avoir compté et recompté ses marcheurs, Joël décide une nouvelle dérogation à la règle en proposant, compte tenu des difficultés attendues, de partir immédiatement, reportant à l'heure du repas les explications techniques sur la rando, et la minute culturelle sur Aiguines. Il leur annonce aussi n'avoir pas pu faire la reconnaissance de la rando du jour (une grande première). Passé un premier moment de stupéfaction, les marcheurs décident à l'unanimité de lui accorder toute leur confiance, étant même prêts à le suivre jusqu'au bout.

 

La traversée du petit village d'Aiguines, charmant mais quasi désert, permet de découvrir, avec du  recul, le beau château, puis la vue sur le lac.

Après le camping de l'Aigle, un petit moment d'hésitation, mais le bon chemin est vite retrouvé.

Première montée agréable en sous bois qui permet tranquillement d'atteindre la route D71, puis le belvédère offrant une vue imprenable sur la région.

 

Après le Col d'Illoire nouvelle brève hésitation pour trouver le bon chemin, mais qui est vite résolue.

 

 Avant d'attaquer la descente on décide la pause banane sur une table de pique nique bien pratique. Mais il faut déjà repartir car la journée sera longue.

La première partie de la descente est plutôt raide et caillouteuse, au milieu des cornouillers et même d'un unique cytise en fleurs. Après un passage en dévers permettant une magnifique vue sur le Verdon (qui mérite décidemment bien son nom) nous voilà sur un chemin très étroit bordé de buis dégoulinant d'eau. L'accompagnateur n'hésite pas à rester en tête et à éponger avec son pantalon et son tee-shirt toute l'eau destinée à ses marcheurs.

Cette partie relativement plane (certains diraient un faux plat montant) se transforme alors en une montée plutôt raide qui nous emmène à recouper la D 71 et à entamer la partie de la rando qui passe par le GR 99.

 

Peu après avoir commencé la nouvelle montée, Joël ayant trouvé un coin propice pourvu de 6 pierres plates décide de faire la pause repas, ce que les randonneurs qui marchent depuis 3H30 acceptent facilement. Chacun ayant voulu éviter du surpoids, ce repas est d'une sobriété totale ; ce qui n'empêche pas, à la fin, moultes distributions de chocolats, biscuits et autre gingembre. Après la photo de groupe (le rôle du photographe du jour étant tenu par Dan) et les explications promises sur Aiguines, et après avoir compté et recompté ses marcheurs, Joël prononce la fameuse phrase fatidique "départ dans 5 minutes "    qui rappelle les randonneurs à la dure réalité : il leur reste encore une bonne dénivelée de 600 m à gravir.

 

La première partie de la montée traverse une grande forêt ombragée, mais la partie suivante agrémentée de coucous et anémones sauvages, devient plus sérieuse dans un paysage ressemblant au plateau de Caussols ou au plateau d'Albion (dans le Luberon). A plusieurs reprises nous côtoyons des panneaux indiquant que nous longeons un terrain militaire. Et à près de 200 mètres du sommet, soudain une grosse explosion suivie de plusieurs autres !!! Et non il ne s'agit pas de l'orage mais bien de tirs d'artilleries des militaires, comme nous le confirme les gerbes de terre soulevées en contrebas.

Craignant une erreur de visée, voilà nos randonneurs donnant un dernier coup de collier pour accéder au fameux Grand Marges à 1580 mètres d'altitude.

De là, malgré le petit vent frais, une vue magnifique nous récompense de nos efforts.

 

La redescente s'amorce d'abord sur la ligne de crête, puis dans un paysage changeant parsemé de bouquets de conifères.

Parvenus au niveau à 300 mètres de dénivelée restante s'offre à nouveau à nous une vue exceptionnelle sur l'ensemble du lac et le petit village de Les Salles sur Verdon, et même le Mont Ventoux.

 

 Le GR 99 se poursuit cette fois à travers des bois plus touffus, et par des passages parfois raides.

Enfin arrivés au village les randonneurs se précipitent dans le premier bar venu pour étancher leur soif et un petit repos bien mérité.

Joël compte et recompte tous les participants une dernière fois, avant que chacun ne se sépare heureux, mais fourbus.

Merci Joël d'avoir mené cette magnifique rando.

 

Merci à Dan pour ses photos

Quelques Photos en bonus :

Lire la suite

Verdon-Sentier des Pêcheurs-24/04/2014

25 Avril 2014 , Rédigé par Jean-Marie

Verdon-Le Sentier des Pêcheurs.

Je commencerai le blog d'aujourd'hui en reprenant le début du texte de Bruno GUERIN de septembre 1997. Non seulement il avait mené cette rando mais, en l'absence de rédacteurs, il avait écrit le texte;

"L'aventure du Grand Canyon débute il y a 200 millions d'années, durant l'ère secondaire. Aux époques du trias et du jurassique, la Provence se trouve immergée dans une mer chaude et peu profonde. Cette situation sera propice à la formation de strates calcaires. Vers la fin de l'ère secondaire, au crétacé, la région est soulevée par la naissance des Pyrénées. L'ère tertiaire voit l'apparition des Alpes qui fracturent et façonnent les couches supérieures du massif. A cette époque, le Verdon est un fleuve surpuissant qui creuse son passage à travers les failles et trace son lit. Les quatre glaciations de l'ère quaternaire affinent le travail pour donner le résultat que l'on peut admirer aujourd'hui."

En ce 24 avril 2014, il y a deux groupes de randonneurs du Cercle de Boulouris dans ce cadre majestueux des Gorges du Verdon: celui de Jean Bo avec 14 marcheuses et marcheurs sur le Sentier des pêcheurs (rive droite) et celui de Joël avec un petit effectif de 6 participants sur le Grand Margès(rive gauche). Pour la première fois les deux groupes ne partiront pas du même endroit et à fortiori ne se rencontreront pas au repas de midi.

Beau temps, météo favorable.

Premier briefing de Jean Bo :" Aujourd'hui, le Sentier des pêcheurs, très agréable randonnée pas difficile. Un peu de descente au départ et de montée à l'arrivée, caractéristique des randos dans le Verdon.

 Quelques passages délicats car il y a des rochers, c'est normal dans le Verdon, mais rien de bien difficile. Tout d'abord nous saluons le retour parmi nous d'Yvette avec ses pieds tout neufs et celui de Maurice et de Claude qui s'étaient arrêtés quelques temps. Attention aux glissades car il a beaucoup plu hier et le sol est encore très humide.

Bienvenue aussi à Marie-Thérèse venant du Groupe Intermédiaire du Lundi"

Première descente. Effectivement ça glisse, aussi bien sur la terre que sur les rochers.

Mais quel décor ! Nous ne voyons pas encore la rivière mais les falaises qui n'ont pas encore bien accroché le soleil.

Quelle végétation ! Le fil rouge de la journée sera " Promenons-nous dans les …buis": chênes, cèdres de Lycie (juniperus phoenica), fragons (petits houx), et bien d'autres encore. Enfin le Verdon qui mérite bien son nom. Nous sommes encore très haut et ne pouvons juger de son débit.

A la bifurcation, photo du groupe.

Quittant l'itinéraire normal nous poursuivons la descente vers l'est en direction de l'ex-passerelle de Mayreste emportée par une crue en 1975.

 

 

Un petit passage en corniche rebutera certains marcheurs et c'est seulement à 9 que nous irons faire la "pause banane" dans les rochers au bord de l'eau. Là le courant est assez fort.

Retrouvant nos 6 amis qui ont "banané" dans un pierrier, au soleil, nous remontons afin de retrouver l'itinéraire initial.

Le chemin descend tranquillement vers "la rue d'eau", zone où le Verdon se calme et s'élargit en rentrant dans le lac de Sainte Croix. .

Et ce sont les premiers canots et pédalos qui apparaissent sur la rivière.

 

 

Leurs occupants sont plus détendus que nous car nous avons à franchir quelques obstacles rocheux bien glissants.

 

 

 

Enfin ça passe.

Le lit de la rivière est là, à nos pieds, avec des larges plages, mais attention aux lâchers d'eau des barrages en amont comme le rappellent des pancartes.

Jean-Marie va découvrir une toute petite orchidée à peine ouverte, il faudrait repasser par ici dans une semaine pour mieux l'identifier. Il s'agit d'une orphis, soit ciliata, soit lutéa ou encore fusca, tenthredinifera, bertolonii, holoserica. A titre d'exemple voici une photo de ciliata extraite des archives.

Nous commençons à entendre le bruit de la cascade. Son approche sera difficile car son débit est important.

Les concrétions de tuf forment une sorte de grotte. C'est impressionnant. Jean Bo nous explique que "le tuf est un fossile de pierre légère constitué par des dépots calcaires, des mousses et des lichens asséchés. Les eaux chargées de calcaire, en arrivant au jour, perdent une partie de leur acide carbonique et forment un dépôt. Certains végétaux, par leur avidité pour l'acide carbonique, favorisent la précipitation du calcaire dissous. Ce matériau est très fragile et toute cette zone est protégée, interdiction de sortir des sentiers."

Jean Bo aurait aimé nous conduire au bord de l'eau pour le pique-nique mais le sentier est interdit. Nous remontons donc vers "les Prés Maurin". Et nous remontons doublement, d'abord la pente assez raide puis le courant d'un petit torrent.

La pluie a due être abondante et l'eau des cascades supérieures s'est "égarée "sur notre chemin. Et ça patauge joyeusement, enfin presque…joyeusement car le terrain est particulièrement glissant et il ne faut pas hésiter à mettre les pieds dans l'eau.

Ouf ! Nous débouchons sur une grande prairie où quelques ânes pacifiques broutent paisiblement. Quel contraste !

Mais difficile de trouver un coin sans crottin. Il faudra se rapprocher de la falaise pour installer notre pique-nique mais quel spectacle! Nous surplombons la "Rue d'eau".

Il est temps de sortir les casse-croutes pendant que les chaussures vont sécher.

Jean Bo nous a laissé une heure et demie et nous pourrons profiter, du paysage, du soleil et …de la sieste.

Tout le sud du mini plateau est bordé par les falaises d'où s'écoulent d'autres cascades, au-dessus de la maison cantonnière. La route est là, juste à 100m de dénivelée.

Avant de repartir, Jean Bo nous conduira au-dessus de la cascade où nous étions ce matin. C'est majestueux.

Un petit tour pour dire adieu aux ânes.

 

Il reste encore 1, 5 km pour retrouver nos voitures.

 

 Le soleil tape bien même si les nuages commencent à charger le ciel. Mais avant de remonter il faudra à nouveau redescendre ce qui rajoutera un peu de dénivelée positive.

Enfin le pot à Villecroze: on a nos habitudes!

Merci Jean pour cette superbe balade dans un cadre extraordinaire.

Merci aux photographes, Claude, Jean Be, Jean Bo, Jean-Marie.

Quelques photos en bonus:

Jean-Marie, tu ferais mieux de regarder tes pieds...

Assistance borélienne

Dans quel sens vont-ils?

 

Les cascades supérieures

 

Le verdon, le Verdon, le Verdon....

La semaine prochaine :

Jeudi 01 Mai à 7 H 00 : SAINT – TROPEZ  ( 83 ) . Le sentier du Littoral  ( N° 2 )

 

Du Cap Camarat à la Pointe de la Douane, entre ciel et mer, entre vent et soleil, immersion dans l’authenticité méditerranéenne d’un littoral préservé .

Mieux vaut avoir le pied sûr pour les quelques passages exposés du sentier et posséder une certaine endurance .

Le retour se fera par les pistes et sentiers faciles de l’intérieur .

L : 15 Km 765 . Dh : 369 m . Niveau : Moyen médio . Repas et boisson tirés du sac .

 

Animateur : Jean Bo : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62                                                                                   

Itinéraire d’accès : Emprunter la D 559 direction Saint-Tropez – Traverser Sainte Maxime – Poursuivre sur la   D 559  direction Saint-Tropez – Laisser la D 559 direction La-Croix-Valmer . Parcourir 1 Km 500 et tourner

 à droite D 61 direction Ramatuelle – Parcourir 5 km 5, au 1er rond-point, prendre D 93 direction La- Croix-Valmer – Parcourir 2 kms

Au 2ème rond point, suivre D 93 direction Saint-Tropez – Cap Camarat – Parcourir 1 km, tourner à droite direction Cap Camarat – A 4 kms stationner sur le parking du Cap Camarat près du phare.

Coût du trajet A R : 92 Kms x 0 € 25 = 23 Euros                                                                 Jean Bo :06.68.98.13.62

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite

Vins-sur-Caramy-17 avril 2014

18 Avril 2014 , Rédigé par Jean-Marie

Vins-sur-Caramy-Plateau des Outoulieres

 

Aujourd'hui c'est Jean-Marie qui nous a invité à cette nouvelle rando dans le centre Var. 21 marcheuses et marcheurs se sont donc retrouvés sur le parking du château de Vins. Il fait beau et la météo est favorable pour toute la journée.

Daniel nous montre une page de Var Matin de ce jour présentant le village de Vins-sur-Carami. Le Cercle de Boulouris fait bien les choses…

"Je dois d'abord vous passer deux messages, celui de Jean Bo qui rappelle avoir besoin des chèques pour le bateau de l'ile de Port Cros le 15/05-25€. Dernière limite jeudi prochain. Le second est celui de Joël qui précise que pour le covoiturage de la semaine prochaine, les deux randos ne partant pas du même endroit, la composition des voitures doit correspondre à la  randonnée choisie. La meilleure des solutions est le passage de tout le monde au parking du Manoir à Boulouris.

La randonnée que nous allons faire est facile, un peu longue (18 km et 580 m de dénivelée). A part le début du parcours, nous utiliserons des bonnes pistes. Cette rando avait été reconnue l'année dernière avec Yvette, Jean-Paul et Mikaël. Nous pique-niquerons au bord du lac de Carcès. Il y aura une montée après le repas mais elle n'est pas très méchante. Quant au Caramy nous ne le verrons qu'à son entrée dans le lac, puis en fin de randonnée au niveau du très joli pont dit romain, construit au moyen âge.

Un petit mot sur le village de Vins. Au recensement de 2011 il y avait 985 habitants (en augmentation) et particularité, il n'y a pas de café ni de restaurant. Mais ne vous faites pas de souci pour le pot de ce soir, une surprise vous attend.

La racine pré-indo-européenne  du nom Vins ne fait pas référence à la vigne bien que le blason de la commune soit une grappe de raisin, mais signifie  montagne. Ancien village minier (bauxite), il a aujourd'hui une vocation touristique et culturelle.

Le château qui se trouve devant vous date du 16ème siècle. Il est utilisé en chambres d'hôtes et visitable. Son architecture est entre médiévale et renaissance. Nous verrons son autre façade au retour lorsque nous serons de l'autre côté du Caramy."

L'amorce du chemin n'est pas facile à trouver. 3 marches puis des rochers et une forte pente sur une dizaine de mètres. Mais très vite le chemin redevient normal et nous progressons entre les maisons et la falaise.

Lorsque nous abordons la montée, sur notre droite nous reconnaissons la colline Ste Suzanne et les ruines  du Château Vieux. Premier arrêt en bas des ruines. Mais nous poursuivons notre chemin car Jean-Marie nous indique que nous en profiterons mieux un peu plus loin.

Le  Château de Sainte Suzanne, castrum primitif appelé "Castrum Vicinis" cité en 1060 a été  déserté en 1471.

Effectivement la face nord de la colline nous permet de mieux apprécier la construction sur ce piton étroit. De l'autre côté coule le Caramy.

C'est à une bifurcation où la vue sur les ruines est remarquable que nous allons faire la "pause banane" ainsi que la photo de groupe.

Ensuite, nous poursuivons notre montée, légère, vers la chapelle Saint Vincent lorsque Cathy s'aperçoit qu'elle a oublié ses bâtons lors de la pause. C'est Maurice E, serre-file du jour qui va se dévouer pour revenir en arrière alors que nous l'attendrons.

Il reviendra bredouille … C'est au tour de Michel de repartir vers l'arrière.

Alors que Maurice l'attend, le groupe redémarre au ralenti, Jean-Marie ayant donné les indications pour nous rejoindre.

Mais Michel fera le même constat, pas de bâtons ?

Les deux retardataires nous ont rejoints au niveau de la bifurcation vers la chapelle Saint Vincent.

Selon Jean-Marie :" la chapelle ne mérite pas le détour. Bien que située sur une hauteur, de grands arbres masquent le paysage. De plus elle ne présente aucun intérêt architectural. Lorsque j'ai demandé qu'elle soit ouverte, la secrétaire de la mairie m'a proposé de reporter la date de la rando au 6 mai jour de la procession annuelle, St.Vincent étant le patron du village".

Nous poursuivons donc en direction du lac de Carcès. Chemin agréable, jolies perspectives sur les collines environnantes. Dans la descente, le chemin a été très dégradé par les pluies de cet hiver et des rochers ressortent méchamment sur la voie de circulation. Ils ont été repérés à la penture orange, certainement pour les véhicules circulant à cet endroit.

Nous atteignons la route qui va nous conduire au lac. Pas trop de circulation mais cependant nous marchons bien en file indienne. Quittant la route nous empruntons un petit chemin bien caillouteux qui se terminera au lac. Au passage nous découvrons une nouvelle espèce d'arbre très particulière…

Et voici donc le lac, partie sud. En décembre 2013 nous étions au nord du lac et nous avions pique-niqué au-dessus du belvédère. Aujourd'hui, c'est au bord de l'eau, en face de la petite ile aux cormorans que nous allons nous installer.

Chacun trouve sa place qui sur un tronc qui dans l'herbe. L'emplacement est idéal certains aimeraient poursuivre la sieste mais il reste encore 10 km et Jean-Marie donne le signal du départ.

Voici enfin le Caramy…et la fameuse montée. Pas beaucoup d'ombre mais il ne fait pas encore trop chaud à cette saison.

Le sous-bois a été complètement dégagé et le secteur est très minéral. Chacun monte à sa cadence et le peloton s'allonge.

Tout le monde se retrouve au niveau du plateau.

On aperçoit le lac qui s'avère assez grand vu d'en haut.

Maintenant nous circulons sur du plat, en ligne droite. Et qui voyons-nous en tête du groupe, aux côtés de Daniel…Marinette et Marie ! Il fallait bien une photo pour immortaliser cet évènement.

 Ce grand espace qui s'étend sur 1.5 km de long et 300 m de large était destiné à l'aérodrome privé d'un grand fabricant de pneumatiques qui avait installé un Centre d'essai un peu plus loin, au domaine de Mazagran comme nous l'expliquera Jean-Marie un peu plus loin devant la clôture du dit Centre.

Ne figurant pas sur les cartes IGN en notre possession (un renouvellement se justifierait peut-être, Jean Bo!!!), ce centre posa quelques problèmes aux quatre randonneurs qui reconnaissaient le parcours. Nous passerons sur la façon dont ils le traiteront.  

 

Aujourd'hui, renseignés par Géoportail (quel outil merveilleux) nous savons contourner le centre d'essai au coût de  2 à 3 km supplémentaires.

Nous allons donc longer l'immense grillage surmonté de barbelés-lames de rasoir. Par rapport à l'année passée, force est de constater que, sur de nombreux endroits, ce superbe grillage Beckaert a fait des heureux, ouvrant maintenant le Centre à une pénétration facile.

Après ce contournement nous repartons sur une piste normale lorsque Jean-Marie arrête le groupe, nous avons quitté la clôture trop tôt et il faut revenir à la bifurcation précédente où il avait hésité.

Sympa le groupe, pas de grognements...mais peut-être n'en pensent-ils pas moins. Nous retrouvons notre bifurcation mais nous sommes encore un peu trop au sud comme l'indiquent les coordonnées UTM. Nous retrouvons un chemin se dirigeant vers le nord.

Hélas, il va se terminer dans une grande clairière étrange avec un cabanon et quatre ou cinq échelles appuyées à des arbres. Quel culte bizarre est pratiqué en ce lieu???

Pour l'instant nous cherchons comment s'en sortir. Un vague passage part vers l'ouest. Nous sommes à environ 1 km du village, plein sud.

Très vite nous nous retrouvons en plein maquis : bruyères arborescentes, argéras, et surtout salsepareilles, ces damnées lianes piquantes qui s'entourent autour des chevilles. La tache rouge que vous apercevez dans les broussailles, c'est Daniel...

Maurice E préconise de descendre dans le talweg vers l'ouest mais nous préférons couper plein nord à flanc de colline, le village se trouvant dans cette direction.

Et pour quelques marcheurs, nous rajeunissons de 5 ans car nous nous retrouvons dans la même situation que dans la forêt de Collobrière où Daniel ouvrait le chemin dans une végétation identique. Là encore il a pris la tête du groupe guidé au GPS par Jean-Marie.

 La direction est bonne, très vite nous entendons le Caramy et la route. C'est gagné avec quelques écorchures en plus. Nous nous retrouvons juste en face du pont romain.

 

La restitution du GPS (tracé vert)indiquera que nous sommes passés à 50 m du chemin !

Maurice tu avais raison…

Là nous soufflons un peu en admirant la rivière qui cascade avant de s'engouffrer sous le vieux pont.

C'est un endroit superbe que nous aurions aimé aborder plus tranquillement.

Les voitures sont à 400m, c'est la dernière montée le long du château.

Et c'est là que Jean-Marie sortira du coffre une glaciaire remplie de boissons diverses, gardées bien au frais, c'était la surprise du jour sans tenir compte de celle de la balade hors des sentiers.

 

Jean- Marie fait remarquer que nous avons court-circuité la grotte des résistants à quoi Joël répondra que "nous, nous avons aussi pris le maquis". J.M remerciera ses "grognards" de ne pas s'être transformés en grognons pendant le passage difficile et s'excusera de l'erreur de navigation qui a conduit à cet intermède désagréable.

Les randonneurs le remercieront pour cette surprise désaltérante.

Les photos étaient de Jean Be, Jean-Marie et Philippe M.

Merci.

Avant de conclure ce blog, Jean-Marie au nom de tous les accompagnateurs et de Jean Bo, demande aux chauffeurs qui partent directement sans passer au parking de se signaler la veille par mel . Ceci pour éviter d'oublier quelques randonneurs retardés ou perdus lors du voyage. En outre en indiquant les places disponibles dans votre voiture vous pouvez faciliter le covoiturage. Merci

Quelques photos en bonus, les participants dans la montée:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La semaine prochaine,

Jeudi 24 Avril à 7 H 00 : LES GORGES du VERDON . Grand Margès. Sentier du pêcheur

 

Deux parcours complètement indépendants vous seront proposés, à partir de points de départ différents :

 

Parcours N°1 (au départ d’AIGUINES) : Le Grand MARGES . L : 21 Kms . Dh : 1275 m . D : 7 H 00

                                                                       Niveau : Sportif . Animateur : Joël  : 06.23.07.11.99         N°605

Fabuleux voyage dans l’espace. Site grandiose. Eboulis. Passages raides. Fortes dénivelées. Bons marcheurs

 

Itinéraire d’accès : A8 dir. AIX. Le Muy. Draguignan. Flayosc.  Villecroze.  Aups. Dir. Moustiers.  A la hauteur des Salles/Verdon tourner à droite D 71 puis D 19 jusqu’à AIGUINES . Stationner près du cimetière .

Coût du trajet A R : 200 Kms x 0 € 25 = 50 € + 5 € = 55 Euros                                     Joêl : 06.23.07.11.99

 

Parcours N° 2 ( au départ du Col de l’Olivier) : Sentier des Pêcheurs . L : 8 Km. Dh : 400m.  D : 4 H 00

                                                                      Niveau : Moyen médio . Animateur : Jean Bo : 06.68.98.13.62  N°653

Parcours très agréable offrant une autre facette du canyon : Cascade du Maurin. Rue d’eau . Site du Mayreste

 

 Itinéraire d’accès : A8 dir. AIX. Le Muy. Draguignan. Flayosc .Villecroze.  Aups. Dir. Moustiers. Franchir le

Pont de Galetas, à 5 Kms D 952 à droite dir. La Palud/Verdon. A 8 Kms stationner au Col de l’Olivier

Coût du trajet A R : 228 Kms x 0 € 25 = 57 € + 5 € = 62 Euros                                          Jean Bo : 06.68.98.13.62

 

Lire la suite

Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014

11 Avril 2014 , Rédigé par Jean-Marie

BOUYON-Les Gorges de l'Esteron

 

Ah! mes amis, c'était une journée qui commençait bien mal ! Entre ceux qui oubliaient de se réveiller et finissaient de s'habiller dans la voiture (comme dans la pub fera remarquer l'un des marcheurs) et ceux qui ratèrent le village pour chercher le parking en face de la balise 3 à Bezaudun à 6 km !!! on pouvait s'attendre à tout. Heureusement il fait beau et la météo est très favorable, c'est déjà ça. De plus, c'est avec joie que nous avons retrouvé Chantal absente depuis 18 mois.Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014

En attendant les "égarés" retrouvés grâce au téléphone, Jean Bo nous présenta le village de Bouyon et la rando d'aujourd'hui.Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014

"Bouyon se trouve à une altitude moyenne de 650 m. Son territoire est composé de reliefs de montagne appartenant aux contreforts du Cheiron à l'ouest (point culminant 1 224 m à la crête de Perrière), s'abaissant au nord vers la vallée de l'Estéron (en limite de la commune) à 173 m et au centre avec le vallon de Bouyon, pour remonter au sud avec l'adrech de Berdine (946 m).

Le village a été détruit en partie par le tremblement de terre du 23 février 1887. C'est d'actualité !(NDLR)

Fin mai ou début juin, la « Procession aux Limaces » se déroule dans les rues et places de Bouyon. Celles-ci sont éclairées par des milliers de bougies et des coquilles d'escargots (limaces) remplies d'huile (calen) avec une mèche. Des oratoires sont érigés où la procession fait halte pour prier. Cette procession remonte à très loin dans le temps, à l'origine elle était faite pour prier afin que la récolte des olives soit bonne.

 

Avec 12 km et 890m de dénivelée,  cette rando est classée Moyen Alto. Nous l'avions faite le 06/04/2006 sous la conduite de Bruno. Aujourd'hui, je vous proposerai un petit supplément facultatif pour rejoindre l'Esteron au pont de la Cerise avec 2km aller-retour et 120 m de dénivelée."

Il propose ensuite à Jean-Marie de partir avec le groupe se chargeant avec Philippe d'attendre les retardataires.

En fait, c'est Xavier qui va prendre la direction des opérations. Selon Jean, en fin de randonnée, c'était sa journée pour ses accélérations et de sombres histoires de limoncello.Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014

Le rythme est déjà soutenu et vers la cote 800, Jean et Joël rattrapent le groupe.Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014

Une petite "délégation" attend les trois derniers occupants de la voiture qui arrivent, déjà épuisés par la cadence des deux premiers. Un petit temps de repos pour souffler et ce petit groupe repart. Un rassemblement se fera un peu plus haut, en bas du col que nous apercevons à notre droite. Nous sommes 22 et c'est Philippe qui est notre serre-file.

"C'est là que nous ferons la" pause banane" dans un quart d'heure environ" nous annonce Jean.Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014 

Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014Nous poursuivons la montée avec une petite vue sur les toits de Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014Bouyon et à la cote 996, nous coupons la ligne de crête sur un petit belvédère d'où la vue sur l'Esteron, le Mercantour enneigé et tous les sommets environnants est exceptionnelle. On voit même le Mont Mounier !!!

Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014Le petit déjeuner est loin (départ de St.Raphaël à 7 h) et la banane bienvenue.Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014

Maintenant nous descendons sur le village des Ferres, descente très raide au départ où il vaut mieux bien regarder où l'on pose le pied.Bouyon-Gorges de L'esteron-10-04-2014Pourtant le paysage est superbe et déjà on aperçoit le village accroché sous sa falaise.

Le chemin devient plus facile et permet un regroupement mais le final de la descente se fait avec une forte pente et un terrain très glissant.

 


Pas de chute, tout le monde se retrouve autour de Jean pour un second topo sur Les Ferres.

 

" Ses habitants sont appelés les Ferrois. Le village comptait 302 habitants au recensement de 1856 et 4 000 oliviers.

· Cité au XIIe siècle "Castrum de Ferris". L'origine du nom est peut-être à rechercher dans le latin "ferrum" qui désigne un lieu sauvage isolé.

· En 1325, le prieuré des Ferres est joint à celui de la Rocca, Roquestéron.

· La seigneurie passe de la Provence au comté de Nice en 1388,

La seigneurie revient à la France avec le traité de Turin de 1760 qui fait de l'Estéron la frontière entre la France et le comté de Nice. (cf Wikipédia)

Encore une petite grimpette pour monter dans le village. Photo de groupe et balade dans les petites rues très propres.

 

Jean nous signale un bon restaurant, le seul de ce minuscule village. Il fait partie du groupe des "Bistrots de pays".

Devant cette indication, Joël fait remarquer à Jean que nous nous sommes certainement trompés d'itinéraire.

De la terrasse, nous repérons facilement notre chemin menant à l'Esteron.

Et c'est très facilement que nous le rejoignons.

C'est un" faut plat descendant"(selon la désignation borélienne) sur lequel Xavier va mener un train d'enfer que Jean devra tempérer. Est-ce la faim qui le fait ainsi courir, c'est vrai que midi est largement dépassé.

Nous avons retrouvé les fleurs de printemps : hellebores de Corse et hépatica nobilis, sans oublié les petits coucous.

A la borne 102, Jean consulte sa troupe pour la descente au pont de la Cerise et c'est à l'unanimité que les 22 randonneurs acceptent d'aller pique-niquer au bord de l'eau.

Et c'est, 120 m plus bas, l'émerveillement.

Quel site : la rivière, la clue, le pont. Il faudrait beaucoup de photos pour illustrer ce paysage. Et c'est de l'autre côté du pont, en bas d'une grande dalle pentue que nous nous installons.

Le bruit de l'eau gênera certains en position de sieste mais qu'elle est agréable.

Après le gingembre de Joël, le limoncello de Jean, c'est Xavier (encore lui) qui prend de l'avance pour la remontée et petit à petit les autres randonneurs quittent cet agréable intermède. Finalement, c'est Jean qui partira le dernier.

Tout le monde se retrouvera à la balise 102 pour rejoindre très vite l'oratoire de Notre-Dame du Brec.

Le blog n'existait pas à l'époque mais Jean nous présente quelques photos de 2006. Peu de "rescapés"…

 

Photo d'archives- avril 2006

De là nous attaquons une descente de 100 m jusqu'à la balise 103 avec des vues sur l'Esteron à couper le souffle. Quel spectacle !

 

Mais maintenant tout va changer. Nous tournons le dos à la rivière et rentrons dans le bois…et la montée : 400m sur environ 3 km.

Très rapidement Chantal va s'arrêter, une crampe très douloureuse la bloque sur place.

Nous faisons stopper le groupe et c'est Daniel qui va appliquer la "bombe miracle". Mais aujourd'hui est un jour sans…miracle et notre pauvre amie va poursuivre tant bien que mal sa montée accompagnée de trois "fidèles chevaliers", Philippe, Mikaël et André.

Le reste du groupe a poursuivi sa montée à bonne allure grâce à ces 4 personnages. 

Petit à petit tout le monde se regroupera à la balise 2.

Il reste environ 1 km pour atteindre le village. Ouf !

Le photographe ratera la photo du chef délaçant les chaussures de Chantal qui déclarera :

"Je dois être un peu fatiguée".

Jean avait réservé la terrasse du bistrot du coin où nous allons pouvoir nous désaltérer.

Finalement nous avons fait 1000 m de dénivelée.

Merci Jean pour cette belle rando oubliée pendant 8 ans.

Merci pour leurs photos à Gilbert, Jean Bo et Jean-Marie

Quelques photos en bonus:

​La semaine prochaine :

Jeudi 17 Avril à 8 H 00 : VINS-SUR-CARAMY ( 83 ) . Le Plateau des OUTOULIERES

 

Randonnée en boucle, sans grande difficulté, au départ de Vins-sur-Caramy, jusqu’au Lac de Carcès Sud, sur grandes pistes. Ruines du château de Sainte Suzanne – Souvenir des résistants – Pont Romain .

L : 17 Kms 700 . Dh : 580 m . D : 5 H 00 . Niveau : Moyen médio . Repas et boisson tirés du sac .

 

Animateur : Jean-Marie  : 04.94.40.48.30 – 06.15.63.93.48                                                             

 

Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX . Sortir à Brignoles ( Sortie N° 35 ) .

Direction Centre-Ville sur 1 Km 400 jusqu’au grand rond-point . Tourner à gauche sur la D 24 – 7 Kms 200 .

Stationner sur le PARKING du CHÄTEAU , à Vins-sur Caramy .

Coût du trajet : 158 Kms x 0 € 25 = 39 € 50 + 11 € 20 = 50 Euros 70                Jean-Marie  : 06.15.63.93.48

Lire la suite