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2021-09-02 – 841-1 – LE MONT SAINT MARTIN DEPUIS THEOULE– G1
Pour cette randonnée de rentrée, Anne-Marie nous propose une belle randonnée dans l’Estérel, vers et autour du Mont Saint Martin.
Nous sommes 14 à prendre le départ, au niveau du parking du haut de la rue J.B. Pastor, à Théoule (alt. 20m).
Bienvenue à Gérard qui vient de nous rejoindre.
Anne-Marie nous présente sa randonnée et nous explique les options qu’elle souhaite nous faire prendre, pour donner du peps à la journée en évitant les portions de pistes quelques peu lassantes.
Nous partons donc par la piste du Vallon de l’Autel puis empruntons le sentier Ushuaia qui, rapidement surplombe l’entrée du tunnel des Saumes ou Saoumes (en provençal, de saumo,bourrique, ânesse, bête de somme). Il s’agit d’un tunnel ferroviaire de percement, de 980 m de long, construit entre 1860 et 1862 et qui débouche à Miramar.
Cette première montée en sous-bois est agréable.
En sortie, nous avons une très belle vue sur le Rocher des Monges.
Entre les cols de Théoule (alt. 122 m) et du Trayas (alt. 245 m), l'observation des sommets des Grues est inhabituelle, car l’antenne au sommet des Grosses Grues n’est pas visible.
Sur le chemin qui nous mène au col de la Cadière (alt. 241 m), nous avons des vues de plus en plus distinctes sur le Mont Saint Martin, puis le panorama s’ouvre sur le Mont Pelet et les Suvières.
A la pause pause-banane quelques explications sont données sur la formation du Mont Saint Martin, qui n’est pas à proprement parlé un mont mais une succession de rochers sommitaux.
Nous sommes sur le site du volcan de Maure Viel, un des grands volcans qui a façonné l’Estérel. L’histoire commence il y a 280 millions d’années et les différentes phases de volcanisme, interrompues par des plus ou moins longues accalmies, vont se dérouler pendant une trentaine de millions d’années.
Une première phase, est dite de volcanisme fissural : sous l’effet d’efforts tectoniques, un réseau de failles se met en place, permettant la circulation du magma et l’émission de laves. Le Mont Saint Martin est une illustration d’un tel alignement de ces « cheminées » dites dykes.
Après une longue phase de repos, une seconde phase de volcanisme se met en place : elle est de type explosif ; se succèdents alors différents épisodes de jaillissements de laves, de cendres, de brèches... L’illustration de cette phase peut être observée sur la falaise du Mont Pelet avec ses nombreuses grottes et cavités provenant du dégazage violent du magma.
En phase terminale, le magma qui atteint la surface est très pâteux, dégazé et forme peu à peu un dôme qui ferme le cratère. La chambre se vide et, sous l’effet de son poids, le dôme de Maure Vieil s’effondre sur 2 à 300 mètres.
Si vous souhaitez en savoir plus lisez le très beau blog sur l’Estérel et ses sommets, paru en novembre dernier :
Nous reprenons notre marche par la piste des Œufs de Boucs, avec de jolies vues sur les Iles de Lérens et les deux sommets des Grues, avec l’antenne caractéristique sur la Grosse Grue.
Nous passons au pied du Mont Pelet.
Avant d’atteindre le sommet du Mont Saint Martin (alt. 237 m), Anne-Marie nous explique l’oppidum : sous un épais bosquet de chênes-lièges et d'arbousiers, on distingue des restes de murailles en pierres sèches, vestiges de ce type d'habitat ancien, quasi permanent et protégé par des défenses naturelles liées à son implantation, sur des lieux d'accès difficile.
Les vues du haut sont superbes.
Nous redescendons vers le Pont Sarrazin (alt. 63 m), qui a fait peau neuve.
Mais pas un seul filet d’eau ne coule dessous et aucun bruit de cascade ne vient perturber notre pique-nique.
Après le repas le temps se couvre. Petite remontée avant de redescendre vers le vallon de la Rague. A ce moment Anne-Marie nous propose une option, que nous choisissons en ayant bien observé le raidillon de départ (300 m à 22%) pour éviter la « banale » piste des mineurs (ou DFCI de la Cadière), que nous croiserons ultérieurement.
Nous montons en sous-bois et notre serre-file, bien qu’à la traine, garde le sourire.
Après la citerne, nous rentrons direct par la piste des mineurs. Nous surplombons Mandelieu et la baie de Cannes.
D’aucun, même pas fatigué, escalade un dernier rocher.
Un dernier regard sur notre fil rouge du jour : et oui, nous venons de là-bas !
Nous redescendons vers le port de Théoule par le chemin habituel. Et nous prenons le pot de l’amitié au bord de l’eau, avant de regagner nos voitures.
Merci Anne-Marie pour cette très agréable randonnée.
Les photographies sont de Alain, Claude et Dominique.
Avant de partager avec vous le récit de nos aventures, je tiens à adresser un immense merci à Joël qui a persévéré pour mettre ce séjour de fin de saison sur pied malgré les nombreuses difficultés rencontrées face à la crise sanitaire.
Ce sont donc 41 randonneurs qui se sont retrouvés au village de vacances Néaclub à Rémuzat, village situé au pied du Rocher du Caire dans le Parc naturel des Baronnies entre le Vercors et le Mont Ventoux. Le programme était des plus variés : grand choix de randonnées toutes plus intéressantes les unes que les autres, visites du patrimoine, activités sportives et ludiques dont le traditionnel concours de boules organisé par Patrick, diverses animations ou farniente sans oublier la découverte de la gastronomie locale et des vins du pays:)
Bonne lecture et à tout à l’heure en fin de blog!
Lundi 21 Juin 2021
G1 : Remuzat – le sommet du Montrond – animateur Jean Ma
C’est à pied de l’hôtel que nous partons d’un bon pas à travers une forêt de pins pour la première randonnée de notre séjour.
Bientôt le chemin monte et le silence alentour nous rend encore plus sensibles aux parfums de la végétation environnante.
Nous longeons le Rocher du Caire, barre rocheuse qui domine Rémuzat
et après plusieurs kilomètres, Jean nous prévient que nous allons poursuivre sur un chemin étroit et allons « attaquer le plus dur ». Il ne nous a pas menti, les difficultés augmentent.
Nous reprenons des forces à la pause banane après une montée de 350m.
Il est 10h45 quand nous arrivons au sommet du Montrond après avoir traversé gorges, landes et forêt.
Nous sommes éblouis par le paysage qui s’offre à nos yeux et prenons de nombreuses photos
avant d’entreprendre la descente qui s’avère périlleuse.
Certes, elle offre une vue imprenable sur Rémuzat mais comporte des passages aériens en bord de falaise. Un panneau prévient les randonneurs des risques et Jean et Joël nous aident à prendre le départ.
Après le pique-nique au frais dans la forêt, Joël nous lit un document intéressant au sujet des vautours.Ces derniers ont disparu du sud de la France il y a plus d’un siècle en grande partie à cause du poison utilisé pour détruire loups et ours. L’interdiction de dépôt de cadavres dans la nature a aussi contribué à leur raréfaction. En 1097, l’association « Vautours en Baronnies » lance le programme de réintroduction des Vautours fauves et moines. On assiste depuis au retour spontané du Vautour percnoptère et du Gypaète barbu. Les vautours évoluent désormais sur un territoire de plus de 8000 km2 dont le cœur de la colonie se situe dans les gorges de l’Eygues entre St May et Rémuzat.
En fin de parcours, nous nous rendons en voiture sur un site géologique exceptionnel : la Coupe du Serre de l’Ane à La Charce. De nombreux panneaux didactiques éveillent notre curiosité. Vous en apprendrez davantage en lisant le résumé de la rando G2 ci-après.
C’est autour de boissons rafraîchissantes dans le charmant village de La Charce que nous partagerons nos impressions sur cette première journée fort réussie avant d'aller y flâner.
G2 : La Motte-Chalençon – le Pas de l’Onde – animateur Patrick
Nous sommes 15 pour cette randonnée cool et bucolique d’environ 8,7 kms.
C’est à partir de la Motte Chalençon que nous partons le long de l’Oule pour atteindre les 2 plans d’eaux du Pas des Ondes, site aménagé dans les années 1990, véritable oasis entre zone montagnarde et zone méditerranéenne. Un des lacs est réservé à la pêche et l’autre à la baignade en période estivale.
De là nous nous écartons quelque peu et nous atteignons de magnifiques gorges puis finissons le tour des lacs avant de nous arrêter pour la pause pique-nique et enfin regagner la Motte Chalençon dont nous faisons le tour. Nous quittons ce charmant village médiéval très fleuri pour nous rendre en voiture découvrir le site géologique exceptionnel de « la coupe du Serre de l’Ane » à la Charce.
Ce site découvert en 1977 est exceptionnel pour les géologues. La falaise a enregistré en continu l'histoire de notre planète durant 5 millions d'années, ce qui représente un témoignage extraordinaire.
Enfin nous allons visiter le village typique avec ses plaques de maisons en provençal, ses calades et son château.
Merci Patrick pour avoir conduit cette rando qui, comme tu l'as remarqué, n'était qu'une petite promenade pour toi.
Mardi 22 Juin 2021
G1 : Rémuzat – les Aiguilles – animateur Patrick
Cette randonnée ayant été annoncée plutôt sportive et atypique, ce ne sont que 4 courageux qui ont accompagné l’animateur Patrick pour une longue marche jusqu’à 1362 mètres d’altitude.
La journée commence par une belle et longue montée, parfois raide, dans la fraîcheur d’un sous-bois,
jusqu’au Pas de l’Eygyes où une première main courante nous aide à franchir un passage de tuf (roche tendre formée par la sédimentation des végétaux sur lesquels coule une eau chargée en carbonate) particulièrement glissant.
Parvenus au Col de l’Enclus, se présente à nous, peu après, le fameux câble permettant de se hisser au sommet des Aiguilles à 1362 m, sans réelle difficulté.
Le paysage qui s’offre à nous est grandiose et permet de voir les sommets du Vercors et les premiers pics enneigés des Alpes, ce qui justifie la pause repas bien méritée.
Le retour se fait d’abord en progressant sur le plateau de la Montagne des Gravières en plein soleil, puis par une première descente très raide du Pas de Pousterle jusqu’au Col de Staton.
La suite ne sera qu’une longue descente assez éprouvante au vu de sa durée jusqu’au village de Rémuzat pour le pot réparateur. Finalement, cette randonnée était bien accessible aux randonneurs G1 habituels.
G2 : Arpavon – Grande Javonnière – animateur Thierry
Nous sommes 28 au départ de cette randonnée de 12,2 km et de 333m de dénivelé qui va nous permettre de découvrir les villages perchés d'Arpavon et du Poët-Sigillat.
Depuis le parking du cimetière nous parcourons les ruelles et les placettes d'Arpavon, petit village médiéval restauré de 70 habitants, au pied duquel coule l'Ennuye, affluent de l'Eygues.
Le village, bâti en amphithéâtre au sommet du côteau est dominé par l'église Saint-Etienne, de style roman de Haute Provence du XIII° siècle, depuis laquelle s'offrent de beaux points de vue.
Peu après avoir quitté Arpavon le paysage s'élargit encore. Le temps est magnifique. Nos craintes concernant la météo sont dissipées.
Très vite nous abordons la première montée, d'environ un kilomètre seulement mais avec une pente supérieure à 15%.
Le plateau qui suit nous offre de magnifiques paysages.
Après la traditionnelle pause banane nous approchons de Poët-Sigillat, village perché sur son éperon rocheux à 780 mètres d'altitude, ce qui en fait le plus élevé de la vallée de l'Ennuye.
Nous ferons une pause dans ce village sans fortifications mais dont les maisons hautes et jointives font office de remparts. La Chapelle Saint-Bernard, historiquement un beffroi, est désormais privatisée. L'église paroissiale Saint-Martin, ouverte aux visiteurs, abrite un autel classé.
Sur le chemin du retour la traditionnelle photo de groupe.
Peu après nous apercevons le sommet du Mont Ventoux,
avant de contempler à nouveau en contrebas le village d'Arpavon où s'achève notre randonnée.
Merci à Thierry pour nous avoir guidés tout au long de cette magnifique journée et merci à tous les participants pour leur enthousiasme et leur bonne humeur.
Mercredi 23 Juin 2021
G1 : Verclause – le col de Straton – animateur Alain
Un petit tour dans les Baronnies provençales au départ de Verclause.
Treize vaillants randonneurs étaient partis de Verclause à 525m d’altitude un matin de juin pour parcourir environ 16,7 kms avec un dénivelé estimé à 817 mètres environ sur une partie des 226 kilomètres de la boucle des Baronnies provençales.
Après avoir laissé sur le parking les ruines de l’église Sainte Madeleine d’origine romane, le départ se fait en douceur par une belle montée qui nous mènera au col de Staton à 1130 mètres parmi une végétation à la fois méditerranéenne et alpine.
Nous ne rencontrerons ni chamois ni chevreuils mais quelques vaches Highlander qui derrière leursfranges mal coiffées nous regardent passer notre chemin.
Après un passage à Chatus à 660 m il nous restera 3,7 kms avant d’arriver au point culminant de cette journée.
Là une petite pause banane s’impose le temps de reprendre quelques forces en admirant la flore.
Nous aurons une pensée pour les randonneurs de la veille qui eux ont gravi la pointe des Aiguilles que nous, nous nous contenterons de regarder de loin.
De montées en descentes les paysages grandioses de la vallée de L’Eygues s’offrent à nous sous un ciel menaçant.
Un arrêt dans la descente pour la traditionnelle photo de groupe.
Et la pluie nous accompagnera pour finir nos derniers kilomètres.
Merci à Alain de nous avoir conduits sur ces chemins nous réservant parfois quelques surprises…
G2 : Saint May – du Bègue au Caire – animateur Jean Ma
Nous sommes 23 aujourd’hui pour cette randonnée en définitive de 9 kms et 420 m de dénivelé.
C’est depuis les ruines de l’abbaye de Bodon à St May que nous commençons la randonnée. Abbaye qui a été fondée au Vème siècle sur un oppidum gallo-romain. C’est l’abbé Marius qui était à sa tête, et c’est lui qui a donné son nom au village.
Nous nous dirigeons en direction du Plateau de St Laurent,
puis de la croix du Rocher du Caire, croix que nous voyons depuis l’hôtel.
Nous longeons la crête et pouvons observer les vautours* qui tournoient autour de nous et autour de la Montagne du Buègue et de la montagne d’Angèle.
Le retour se fait en passant par le col St May.
A l'approche de l'arrivée nous pouvons admirer les champs de lavande qui bleuissent de jour en jour.
*les vautours ont été réintroduits depuis 1992 : tout d’abord le vautour fauve puis le vautour moine à partir de 2004. Actuellement 200 couples ont été recensés.
Merci Jean pour cette agréable balade et à tous les randonneurs qui sont venus panser la blogueuse qui a chuté dans la descente. Plus de peur que de mal!
Jeudi 24 Juin 2021 – journée libre de détente
Buis les Baronnies et Montbrun les Bains – animateur Joël
G1 : Via Ferrata la Pitchouno
Cette option a séduit six randonneurs et six randonneuses impatients de découvrir ou revivre les plaisirs de cette activité au programme de la journée « détente ». Le parcours varié évolue sur un rocher pas complètement vertical - vous voilà rassurés! - passerelles, petit pont de singe, poutre et filets de corde. Personnellement, j’étais plutôt crispée au départ mais suis prête à m’inscrire de nouveau à une prochaine escalade surtout si Marie-Jo est derrière moi et Joël devant ! N’ayez aucune crainte, nous étions équipés selon les normes de sécurité et bien encadrés et une fois partis, ce n’est que du bonheur ! Les photos parlent d’elles-mêmes et vous donneront peut-être aussi envie de vous inscrire à une autre occasion.
Merci Joël pour cette superbe expérience!
G2 : visite de la vieille ville de Buis les Baronnies
Tandis que certains sont partis par une via ferrata nous sommes 8 à déambuler dans les rues à la découverte de la vieille ville de Buis les Baronnies. Les ruelles typiques sont propices à la découverte du patrimoine bâti : la place du marché aux façades multicolores est entourée d'arcades du XVe siècle de style gothique, l’église Notre Dame de Nazareth...
A proximité d’uneancienne tour des remparts, la tour du Safre est installé un jardin consacré aux plantes aromatiques et médicinales.
Non loin de là se trouve la chapelle des Ursulines avec une magnifique porte Renaissance
et le vieux moulin à huile du XVIIe siècle – alimenté par le canal du Moulin, dérivé de l’Ouvèze – actif jusqu'en 1996.
C’est au bord de l’Ouvèze que nous retrouvons les autres pour nous rendre à Montbrun les Bains.
Montbrun les Bains
Après la Via Ferrata, nous empruntons la Route Remarquable et nous arrêtons pour prendre quelques photos de Brantes.
La route mérite bien son nom et nous conduit à Montbrun-les-Bains, classé plus beau village de France,
où nous retrouvons le G2 dans un joli parc au bord de l’Anary pour un pique-nique accompagné de rosé – merci Jean-Luc et Michel !
Petite marche digestive ensuite pour visiter le village et son château avec une vue exceptionnelle sur le Mont Ventoux qui culmine à 1912m d'altitude.
Vendredi 25 Juin 2021
G1 : randonnée aquatique dans les gorges de Toulourenc – animateur Joël
Caracolons ensemble dans les Gorges du Toulourenc où au milieu coule une rivière.
Le Toulourenc « tout ou rien » en provençal, prend sa source au pied du Château D’Aulan alimenté par le Mont Ventoux et serpente sur une trentaine de kilomètres jusqu’à l’Ouvèze, délimitant ainsi la frontière entre la Drôme et le Vaucluse.
C’est par une alternance de petites montées, descentes et plats sur un sentier de la forêt domanial de Saint Léger en surplomb des gorges que nous arriverons au point de départ de cette randonnée aquatique.
Nous croiserons en bordure de chemin une charbonnière, témoignage de l’exploitation des forêts pour produire le charbon de bois.
Et là, vous étiez tous prêts pour l’aventure les pieds dans l’eau à marcher sur les galets blancs, à escalader de gros blocs de rochers, à vous immerger et tout cela dans la bonne humeur tel des aventuriers de Koh-Lanta.
Mais quel effet magique nous avons eu ce jour-là de descendre la rivière les pieds dans l’eau au milieu de grandes parois creusées comme des vagues de pierre, de progresser dans de somptueuses gorges étroites où le soleil peine à pénétrer.
Dernière pause de ce parcours aquatique atypique de 4 kms avant de quitter le lit de la rivière et regagner la terre sur le pont de Veaux signifiant ainsi la fin de notre randonnée.
Merci à Joël de nous avoir permis de nous rafraichir dans un magnifique endroit avec cette randonnée tant attendue par tous.
G2 : Villeperdrix – sentier des Terrasses – animatrice Rolande
Nous sommes 9 pour cette randonnée de 7 kms avec un dénivelé de 270 m. confirmé par Jean à l’arrivée. Nous nous dirigeons tout d’abord vers le coeur du village magnifiquement restauré
où Monsieur le Maire nous attend pour nous ouvrir l’église St Pierre. A noter qu’il y a 40 ans il était le directeur du centre d’hébergement communal familial à Rémuzat (aujourd’hui Les Lavandes). L’église est un édifice plein d’histoire, qui a été déjà reconstruite au XVIIIème siècle – on ne connait pas son histoire avant cette époque, mais certainement les guerres de religion ont touché ce qui était là avant la reconstruction. Deux siècles plus tard elle a été entièrement restaurée et, jusqu’à ce jour elle est toujours très bien entretenue. On peut y voir entre autres des statues et tableaux anciens et des vitraux contemporains créés par une artiste du village.
Nous partons ensuite par un sentier bitumé d’où nous voyons à perte de vue des champs de lavande, oliviers, cerisiers et abricotiers.
Le chemin se rétrécit, devient pierreux avec parfois de très hautes marches. Une fois passé le ruisseau à sec du Pibou, le sentier passe au-dessus des gorges de l’Eygues, empruntant une ancienne voie romaine d’où on voit encore les vestiges d’un pont.
Après avoir franchi la route, par une montée en épingles au milieu des terrasses de pierres sèches
nous atteignons une belle piste où nous pique-niquons sous les oliviers. La piste puis la route nous permettent de rejoindre Villeperdrix après être passés à côté d’un magnifique spa bien isolé.
Voilà, vous savez tout dorénavant sur notre inoubliable séjour dans la Drôme provençale. Nous sommes tous revenus enchantés de cette semaine qui restera gravée dans nos mémoires et espérons que nous pourrons de nouveau partager ensemble des moments de découverte, de rire et de détente.
Un grand merci à l’animatrice et aux animateurs qui nous ont fait découvrir cette superbe région et nous ont guidés sur des chemins qu’ils n’ont pas pu reconnaître à l’avance vu les restrictions de déplacement liées au Covid.
Merci également à nos chauffeurs qui nous ont conduits sur les lieux de départ et nous ont ramenés à bon port sans oublier le blogueur et les blogueuses pour la qualité de leurs récits et les photos qui les accompagnent.
Sachez qu’ils cherchent des volontaires pour la rédaction des blogs de la saison à venir. Que les G2 intéressés s’adressent à Rolande et les G1 à Dominique. Merci!
A très bientôt sur les pistes pour de nouvelles aventures et merci encore à Joël de la part de nous tous !
Depuis le 4 Février malgré les contraintes dues à ce maudit Coronavirus, les marcheurs du Cercle de Boulouris ont pu randonner le jeudi grâce à une organisation bien appropriée.
Avant de vous replonger dans de nouvelles aventures, nous vous proposons un petite sélection des photos de Rolande sur les randos de ce premier semestre très particulier afin de vous échauffer un peu. Merci à la photographe qui a pris le temps de rassembler tout ce matériel que nous vous offrons aujourd'hui.
4 février 2021- Le lac de la Prison
11 Février 2021-Canal Ste Croix au Thoronet
17 Mars 2021-La Motte-Les Esclans
18 Mars 2021-La Chèvrerie du Bois d'Amont
Sale temps, un peu plus tard c'était la neige !
25 Mars 2021-Le lac des Escarcets
Le pont romain, en fait date du Moyen âge.
Les fameux iris nains
Que sont-ils devenus après l'incendie du 18 Août ?
1 er Avril 2021-Ecureuil-Petite Vache
Le superbe petit lac sans nom entre l'ex lac de l'Ecureuil et la Petite Vache.
Amélanchier
6 Mai 2021-Les étangs de la Forêt de Raphèle
20 Mai 2021-Varages
Les Bessillon : à gauche, le Grand, à droite le Petit avec ses deux bosses