Rando du 30 octobre : Théoule - Les Grues
Théoule-sur-Mer : Les Grues
Aujourd’hui, c’est Anne-Marie qui nous emmène randonner. Nous allons dans l’Estérel, gravir les Grosses et les Petites Grues.
Un autre groupe, emmené par Camille, fera le tour des Grues. Nous le croiserons sans doute.
Nous sommes 13 randonneurs au départ, près du petit port de Théoule-sur-Mer.
Anne-Marie nous présente la rando : « Nous allons monter jusqu’au col de la Cadière. De là, nous grimperons au sommet des Grosses Grues. Puis après une descente, ce sera au tour des Petites Grues. Nous reviendrons par le col Notre-Dame puis par Notre-Dame d’Afrique ».
C’est une randonnée de 18,5 km et 800 m de dénivelé … au moins.
Et voici le profil où l’on distingue nettement les deux sommets.

Avant de démarrer, nous prenons la photo de groupe.
Puis nous quittons le port de Théoule. Après avoir franchi un tunnel, nous commençons à grimper.
Il faisait frais ce matin, mais la température est déjà montée; nous nous arrêtons pour une « pause effeuillage ».
Un peu plus loin, Anne-Marie nous propose une deuxième « pause effeuillage » … uniquement pour ceux qui ont encore une pelure.

Nous reprenons notre route. La vue sur mer est magnifique.
Nous dominons à présent le port de Théoule-sur-Mer.
La piste est agréable et la pente est douce.
Xavier, en pleine forme, se permet de dépasser Anne-Marie.
Le soleil brille. Quel bonheur de randonner par un temps pareil !
Nous sommes dans l’Estérel, il suffit de voir la couleur des rochers.
Nous marquons une courte pause au soleil.
Puis nous reprenons notre grimpette.
Nous suivons la piste de la Cadière.
La pente est régulière et douce, à en juger par les visages souriants.
Après la grimpette, nous attaquons une descente.
Sur notre gauche, nous apercevons les Grosses Grues que nous allons gravir tout à l’heure. Vues d’ici, ce n’est qu’un « sommet débonnaire » comme dirait Jean.
La piste grimpe à nouveau. La pente est plus raide à présent.
Nous marchons à un rythme soutenu en direction du col de la Cadière.
Arrivés au col, nous marquons une pause.
« Là, ça va monter » nous prévient Anne-Marie.
Nous repartons plein Est, en direction des Grues.
Le sentier est agréable, mais raide, très raide.
Nous enchaînons plusieurs lacets à travers un bois de pins.
A présent nous grimpons dans un passage rocheux.
Les marches sont bien hautes par endroits.
Il faut s’aider parfois des mains pour les escalader.
Puis le sentier devient plus facile.
Nous terminons la côte sur un vrai boulevard.
Au sommet la vue est dégagée, le paysage est magnifique.
C’est le moment de faire une photo de groupe … mais nous ne sommes que douze ; il manque Xavier.
Anne-Marie et Brigitte descendent le chercher et croisent un groupe de randonneurs. Ils les rassurent : Xavier va bien, il arrive.
Le voici. Nous sommes au complet, prêts pour la photo.
Il est midi. Le groupe de randonneurs s’est installé pour déjeuner.
Mais Anne-Marie a choisi de pique-niquer au sommet des Petites Grues. Choix qui sera apprécié par tous. Car nous jouirons d’un lieu de pique-nique beaucoup plus agréable.
Et surtout nous en aurons fini avec les plus grandes difficultés de la journée.
Première difficulté : la descente des Grosses Grues.
Nous n’avons pas de photo de cette descente, c’est tout dire !
Descente épouvantable, « Horribilis ! » dirait Sa Majesté la Reine.
Nous dévalons la pente sur un lit de roches et de cailloux qui dégringolent en même temps que nous.
Quelques minutes plus tard, nous atteignons le bas.
Nous marquons une pause. Anne-Marie nous lit la prose de Bruno en matière de géologie : « conglomérats à galets, glairés, … coulées de rhyolite ignimbritique ».
Gérard étale sa science en donnant l’étymologie d’ignimbrite : « Pluie de feu, du latin ignis, feu, et imber, pluie ».
« Et le nom des Grues, ça vient de quoi ? ». Pas de réponse. Le mystère demeure.
Sur ce, nous attaquons la grimpette vers les Petites Grues.
Grimpette plutôt raide sur un terrain escarpé et rocheux.
Il est 12h30 lorsque nous atteignons le sommet.
Nous nous installons avec bonheur devant un paysage magnifique.
Après avoir enfilé un maillot sec, nous savourons avec délices notre déjeuner.
Par téléphone nous joignons Camille. Ils sont 20 randonneurs. Quel beau groupe !
Apparemment ils ont recruté quelques jeunes.
Nous ne les verrons pas, mais eux nous ont aperçus en pleine ascension des Grues.

Après le café et le gingembre, nous voici déjà prêts à repartir.
Et nous attaquons la descente.
Moins horrible que la précédente : le sol est plus stable mais les marches sont très hautes.
Pas question d’admirer le paysage, il faut regarder où l’on met les pieds.
Le photographe obtient quand même quelques sourires.
Puis nous atteignons un mini sommet qu’Anne-Marie baptise « le Truc du Trayas ».
C’est l’occasion de faire quelques photos sur ce « truc ».
Un peu plus loin, nous rejoignons le col Notre-Dame, où se trouvent les voitures du groupe de Camille.
Puis nous prenons la piste qui descend vers le Trayas.
Arrivés au col du Trayas, nous nous dirigeons vers le col de Théoule.
Puis nous partons pour Notre-Dame d’Afrique, où nous faisons une courte halte.
Il ne nous reste plus qu’à descendre vers le port de Théoule-sur-Mer.
En bord de plage, un café nous accueille, où nous prenons une boisson bien méritée.
Une belle journée s’achève…
Merci Anne-Marie pour cette très agréable randonnée, aux beaux paysages ensoleillés.
Merci aux photographes : Claude, Gérard et Jean.
Et voici des photos du groupe de Camille :
St.Vallier-La Croix de Cabris-23/10/2014
St.VALLIER- La Croix de Cabris
Toutes les voitures ont réussi à se garer en épi devant le Grand Pré de St Vallier en ce petit matin frisquet mais ensoleillé. Au passage vers le lac de St.Cassien la température était proche de 0° et le lac « fumait ». Ici il fait un peu moins froid malgré l’altitude de 710 m. C’est à 36 randonn(euses)eurs que Jean Ma. va présenter le programme de la journée.
« Bonjour à tous, aujourd’hui nous allons constituer deux groupes.
Le second groupe conduit par Camille fera le même parcours que le premier que je mènerai, un peu réduit et dans l’autre sens. Il est donc exclu de déjeuner ensemble et pour les couples qui mangeraient dans la même gamelle, il est indispensable de se partager les vivres, faute de quoi il y en a un qui ne mangera pas.
Le premier groupe aura près de 18 km à parcourir avec une dénivelée de 480 m et le second près de 13 km et 290 m de dénivelée.
Maurice E sera serre-file pour le premier et Daniel et Jacky pour le second.
A la fin de la rando, il y aura un pot. Je suppose que le second groupe arrivera une heure avant nous et qu’ils auront déjà avalé trois pintes de bière, qu’ils seront complètement ivres et qu’il faudra les ramener à la maison . Bonne rando».
Les deux groupes ont exactement le même effectif, 18.
NDLR : cette rando, pour le premier groupe, tracée par Bruno, a déjà été faite deux fois, en mars 2007 et décembre 2010.
Très vite Jean Ma arrêtera son groupe pour présenter le Grand Pré : « Propriété de la Mairie, il appartenait au Chapitre de Grasse et fut déclaré "bien national" après la Révolution, vendu au citoyen Jacques ISNARD le 9 mars 1791 pour 20830 livres, avec droit pour les habitants de s'y réunir, d'y battre le blé et d'y fêter la Saint Constant. Il fut racheté par la municipalité le 3 mars 1907».
Puis le groupe quitte le village par des petites ruelles et découvre de très belles propriétés dans ses faubourgs. A l’ombre, la température est encore fraiche mais la journée s’annonce superbe et très vite il faut faire une pause « effeuillage ».

Pendant ce temps le second groupe a lui aussi quitté le village dans une autre direction par des chemins en sous-bois. Il s’arrêtera un moment pour trouver la piste menant à la « pierre druidique » et en profitera pour faire la « pause banane ».
Camille ayant trouvé la bonne trace, tout le groupe se retrouve au pied de ce monument naturel pour la photo traditionnelle.
« La pierre druidique n’est pas à proprement parler un monolithe. C’est en fait, le résultat d’un phénomène naturel (genre "cheminées de fées").
C’est l’érosion lente d'une roche dure protégeant la roche sous jacente, plus tendre, qui a formé cet énorme champignon minéral. La pierre tabulaire présente quelques cupules et une gravure en forme de F ».
Quant au premier groupe, c’est à la Croix de Cabris qu’il fera la pause banane, au soleil. Il va maintenant aborder la première côte sérieuse du parcours. Mais qui voit-on là-bas prendre de l’avance ? Bien sur, c’est Gérard qui s’est posté en embuscade pour photographier les randonneurs en plein effort : il adore ça.
Nous empruntons le tracé d’une conduite de
gaz bien rectiligne. Arrivé en haut, à 788m, point haut de la randonnée, un petit sentier conduit à l’emplacement de l’ancienne tour de guet (elle existait encore en 2007).
La vue est superbe avec le lac de St.Cassien, la prison de Grasse (mais oui elle est belle tant qu’on la voit de l’extérieur…)
et la mer qui brille ce matin, en contre-jour. Les photographes vont se livrer à un véritable concours et le vainqueur…restera anonyme !
Avant de repartir, photo de groupe.
Nous abordons maintenant la grande descente et surprise, un engin de TP barre le chemin au niveau d’une construction nouvelle.
Encore un particulier qui veut s’approprier un morceau de domaine public. C’est à ce niveau que se trouvait une superbe borie, espérons qu’on ne lui a pas donné un coup de bulldozer.
Nous traversons la D4 par laquelle nous sommes arrivés à St Vallier et très rapidement nous apercevons le village de St.Cézaire. Un portail en pleine nature ? Sur le long du chemin, une clôture nous conduit à un panneau inquiétant.
Il est midi passé et les estomacs commencent à se manifester.
Nouveauté sur ce parcours, ce qui nous semble un grand centre équestre s’avèrera être une ferme faisant partie d’un réseau des « Fermes de randonnées gastronomiques » comme l’atteste un panneau. Et nous allons découvrir des chevaux, un taureau, des chèvres et des moutons dans des enclos.
Près d’arriver en haut d’une forte côte, Jean Ma nous dirige vers une curiosité, un tumulus mégalithique, ancienne tombe commune. Lors d’un précédent passage, Jen Bo nous avait fait une démonstration et avait été qualifié de profanateur par le blogueur de service comme l’atteste la photo d’archives ressortie des poussières du grenier.

C’est là que nous allons pique-niquer et la situation évoquera pour le blogueur du jour les cérémonies funéraires de la Toussaint (c’est dans une semaine) aux Antilles, à la Réunion ou à Madagascar (et surement dans d’autres lieux).
Un contact téléphonique avec le second groupe nous apprendra qu’ils font comme nous et sont en pleine forme.
Effectivement, ils ont à leur tour traversé la D4 et trouvé un bon emplacement. Jacqueline a eu la bonne idée d’apporter une bouteille de Pinot (transportée par Claude) pour fêter l’anniversaire d’Yvette (un changement de décade) qui aura même une bougie à souffler…gentille intention.
Dominique ira même lui cueillir quelques fleurs.
La pause se poursuivra assez longtemps, deux tours de cadran, car les joueurs de carte ont entrepris une partie acharnée.

Pendant ce temps, après ¾ d’heure d’arrêt (les cailloux du tumulus ne sont pas très confortables pour la sieste), le premier groupe repart vers le puits d’AMON (non ce n’est pas le dieu égyptien).
Voici la borie de pierre du puits d’Amon. Il est composé d’un bâtiment circulaire en pierres appareillées, fermé par une coupole.
Un astucieux dispositif en forme de bénitier, dupliqué de chaque côté de la porte, permettait de distribuer, à l'extérieur, par deux goulottes en pierre, l'eau puisée dans le réservoir.
Le groupe poursuit sa route dans un système compliqué de sentiers parmi lesquels, notre guide, droit dans ses bottes, maintient son cap malgré les remarques des participants. L’histoire se renouvelle car lors des deux précédentes randonnées, dans ce secteur, nous avions rencontré la même situation.
Maintenant nous nous dirigeons vers la dernière curiosité du parcours, la « Pierre Druidique ». Le sentier qui y conduit est maintenant marqué de deux cairns et Jean Bo n’aura aucune difficulté à nous y conduire. Mais Daniella va s’arrêter car elle souffre d’un pied.
Pendant qu’une partie du groupe se fait photographier près de la célèbre pierre, Jean Bo sera revenu au chemin principal pour soigner Daniella avec sa bombe magique. Aucun photographe n’était présent pour saisir ce sauvetage.
Toujours dans le grenier, nous avons ressorti une autre photo d’archives montrant Daniel Ma soulevant la pierre druidique. Quelle force il avait il y a 7 ans…
Le second groupe est enfin reparti et va croiser le chemin d’une cavalière sur un magnifique cheval pommelé. Claude lui demandera comment elle avait fait les taches blanches…
Là, ça monte puis ça redescend et ça remonte...


Il attaque la dernière ligne droite qui ramène au village. Qu’elle parait longue et fastidieuse !
Le premier groupe est maintenant dans sa progression terminale avec de jolis sous-bois ou des perspectives dégagés sur l'Audibergue ou l'Oppidum de la malle.
A 15 h 30, il arrive au village et va s’installer pour le pot sur la terrasse. Un contact téléphonique avec le second groupe le signale à 4 kilomètres et c’est à 16 h 40 qu’ils rejoignent le café.
Merci à Jean Ma et Camille pour cette bonne journée bien organisée.
Merci aux photographes Claude, Gérard, Gilbert et Jean-Marie.
La semaine prochaine :
Jeudi 30 Octobre à 8 H 00 : THEOULE-sur-MER. Les GRUES.
L : 18 Km 300. Dh : 800m. Moyen alto. Anne-Marie . 06.60.49.12.79
Repas et boisson tirés du sac .
Itinéraire d’accès : Emprunter la RN 98 en direction de Cannes. Dans Théoule après un virage en épingle à cheveux sur la droite arrivons en bordure de mer. Sur le sol passages piétons marqués de peintures bleu et blanche et un feu tricolore. Prendre la route de droite conduisant au port de plaisance et stationner au grand parking N° 1 devant le restaurant « le Magellan ».
Coût du trajet A R : 52 Kms x 0 € 25 = 13 Euros
ILONSE (06) - Le Lauvet 16-09-2014
ILONSE (06) – Le Lauvet
Sous les ordres de Jean Bo, nous allons randonner aujourd’hui du côté d’ Ilonse. La journée s’annonce belle et chaude bien que la température soit un peu fraîche au moment du rassemblement.
Petite parenthèse, une fois n’est pas coutume, pour remercier les chauffeurs, car les derniers kilomètres pour accéder au village d’Ilonse n’étaient pas de tout repos.
Jean nous présente cette randonnée dont la dernière édition datant du 17 Mai 2007 avait réuni 21 participants. Aujourd’hui nous comptons 29 randonneurs et randonneuses.
« Nous partirons du col de la Sine, altitude 1438m, et via le col des Fourches où nous formerons deux groupes, nous atteindrons le pied du Lauvet d’Ilonse à une altitude de 1860 m que le premier groupe pourra escalader. Les deux groupes se retrouveront à la Baisse des Tavanières pour un pique-nique en commun avant de terminer cette randonnée par une longue descente. Au total nous aurons parcouru 14,6 km pour le premier groupe et 12,6 km pour le second groupe».
Ci-dessous, un petit condensé historique du village d’Ilonse.
Ce n'est qu'au XIème siècle que ILONSE, appelé YLONCIA, apparait pour la première fois sur des documents.
Ilonse est la patrie de Raymond FERAUD, moine troubadour, auteur d'un grand poème provençal composé vers 1300 " La Vida de San Honorat".
En 1327, la peste qui sévit en Europe, emporta la quasi totalité de la population du vieux castel.
Perché sur le versant sud-ouest d'une crête rocheuse autrefois couronnée d'un château appartenant aux GRIMALDI de BEUIL, Ilonse a conservé son caractère médiéval de petit village fortifié : maisons de pierres, ruelles étroites, "goulets", passages sous voûtes, porches à ogives.
L’ensemble formé par le village, les places et les rues est en site classé.
Ilonse, placé sur une voie de communication reliant la Provence au Piémont, fut certainement très fréquenté durant l'antiquité compte tenu des nombreux vestiges trouvés ( tuiles romaines, castellara ligure, sanglier gaulois, tombe wisigoth au hameau d'Irougne,...)
Ci-dessous, Ilonse de nos jours.

Le chef doit être toujours devant. Jean Bo aurait-il perdu la cadence?
En file indienne, nous suivons ce sentier qui s’élève en pente douce vers le col des Fourches.
La troupe réunie reprend son souffle au-dessus de cette batterie d’abreuvoirs réservée aux troupeaux de moutons de la région.

Dans cette première partie d’ascension, nous découvrons une quantité impressionnante de champignons : cèpes des pins, sanguins, que quelques randonneurs aguerris cueilleront sur les conseils de Guy notre spécialiste es champignon.
Nous arrivons au col des Fourches situé à 1560 m d’altitude, où la pause ‘’banane’’ est décrétée.
Avant la séparation en deux groupes, photo de groupe oblige, tout le monde prend la pause.

Avec quelques longueurs d’avance, le premier groupe progresse au milieu de vastes prairies.
Sur les traces du premier groupe, le deuxième groupe marche d’un bon pas et dans la bonne humeur.



Arrivés au pied du Lauvet d’Ilonse, les marcheurs du premier groupe attaquent la montée de celui-ci en ordre dispersé.
Les restes d’un randonneur égaré ?
Au sommet (altitude 1992 m) nos efforts sont récompensés par la découverte d’un panorama grandiose. Jean Bo nous fera observer tour à tour: le Mounier (au second plan ci-dessous), la station de ski de Valberg.
Les vainqueurs du Lauvet posent pour la postérité.
S’en suit, une courte mais dangereuse descente où il vaut mieux ne pas se laisser entrainer par la vitesse au risque de s’étaler sur les nombreuses pierres présentes.
Après un temps de repos, nous repartons à travers les mélèzes en direction de la Baisse des Tavanières retrouver les marcheurs du deuxième groupe. Enfin voilà le moment tant attendu : la pause pique-nique.
Implantée sur cette Baisse des Tavanières, nous découvrons une nouvelle enfilade d’abreuvoir servant à alimenter en eau les nombreux troupeaux de moutons appartenant aux bergers d’Ilonse et de Pierlas.
A ce sujet, voici ci-dessous la description et la fabrication d’un objet très utile au berger : le chambis.
Le "chambis" est une sorte de gros collier en bois portant une cloche, la "sonnaille", que portent au cou les bovins et ovins en alpage.
On emploie principalement du bois de cytise, sorte d'acacia sauvage trouvé en montagne sur les versants ubac. On le coupe de préférence à la lune vieille comme c'est la règle pour les feuillus, afin d'éviter que le bois se "mite".
Autrefois, les bois étaient débités en planches à la hachette, puis repris avec une plane. Les planchettes de cytise sont mises alors à tremper dans un cuvier dont l'eau est à ébullition. Elles y restent une vingtaine de minutes. Sous l'action conjuguée de l'eau et de la chaleur, le cytise se ramollit. La forme en U évasée est donnée de manière très simple. On plie ensuite la planchette sur le genou, protégé par une vieille couverture de mieja lana (vieille laine).
Le U est mis en place. Au moyen d'une clef, de fabrication artisanale, un homme recourbe les deux extrémités de la planchette pour former les ailes. Un troisième homme plante deux taquets de fer pour conserver la forme définitive. Les chambis resteront ainsi figés une semaine.
La forme en U plus facile à réaliser était préférée par les anciens. Les ailes plus ostentatoires semblent avoir été introduites plus récemment par les bergers transhumant de Provence.
Après la réunification des deux groupes, nos serres files veillent au grain.
Continuant notre route, nous découvrons sur notre gauche toute une zone de marnes noires très insolites.
Nous retrouvons une zone de prairies à hauteur de la bergerie du Clot.
Nous sommes accueillis par un chien Patou amateur de calins semble-t-il.

Le Patou est un chien qui a un caractère particulier. C'est un chien de garde et de protection, par instinct, qui a été sélectionné par des siècles d'utilisation à la protection des troupeaux de brebis. S'il est fidèle à ceux qu'il aime, il est aussi un protecteur de ce qui est faible. S'il a trouvé sa place naturellement auprès des bergers, il n'a pas été sélectionné sur une aptitude à servir l'homme mais sur sa faculté à s'attacher à ceux qu'il aime et sa faculté à analyser les situations tout seul et à prendre des décisions par lui-même en conséquence, donc à agir selon son idée. Conscient de sa force et d'un courage à toute épreuve, il sait faire fuir le loup ou reculer l'ours. Il veille la nuit comme le jour et préviens par ses aboiements de sa présence. C'est sa première arme de dissuasion. Pour éloigner tout prédateur à quatre ou deux pattes qui ne tiendrait pas compte de lui, il peut d'abord s'interposer puis s'il le faut, mais en dernier recours, aller jusqu'à l'affrontement. Les Chiens de Montagne des Pyrénées qui sont utilisés pour la protection des troupeaux sont le sujet d'une préparation spéciale pour qu'ils ne s'attachent qu'à leurs brebis. Ils ne doivent pas s'attacher à l'homme, pas même au berger et pour cela ils sont rarement caressés, avant le sevrage comme après. Ils sont placés dès le sevrage en bergerie avec de douces agnelles afin qu'il y ait une bonne acceptation réciproque et que se tisse un lien entre le chien et le troupeau. Le berger veille alors et pendant au moins deux ans à ce que le chiot respecte quelques règles comme de ne pas mordiller les oreilles des agneaux par jeu, ou à retourner près du troupeau s'il s'en est éloigné.
Une légère remontée constituera la dernière difficulté de cette randonnée, suivie d’une longue traversée à flanc de montagne qui nous ramènera au col de la Sine où sont stationnés nos véhicules.
Nous profitons au passage d'une belle vue plongeante sur le village de Pierlas.
Pour clore cette belle journée, nous ferons un arrêt dans la vallée à Roussillon pour prendre un pot en commun.
Merci à Jean Bo qui nous a fait découvrir, pour certains, cette magnifique randonnée alpestre.
Merci aux photographes pour leur contribution : Claude, Gérard, Gilbert et Jean-Marie.
Quelques photos supplémentaires:


Veuillez noter les éléments de votre prochaine randonnée:
Jeudi 23 Octobre à 8H00: SAINT-VALLIER de THIEY (06). Croix et Col de Cabris. Deux parcours
N°1 : L : 17 Km 8. Dh : 480 m. M médio. Jean Masson . 06.09.75.02.01
N°2 : L : 12 Km 8. Dh : 290 m. M modérato. C Cloutour. 06.81.79.89.39
Repas et boisson tirés du sac.
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignet tourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey - Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 et atteindre Saint-Vallier de Thiey .
Stationner les véhicules sur un des PARKINGS à la sortie du village .
Coût du trajet A R : 104 Kms x 0 € 25 = 26 € + 5 € = 31 Euros
Gorges du Verdon L'Imbut 9 octobre 2014
Gorges du Verdon L’Imbut
D’autant plus que la dernière fois en 2010 , Bruno et Roland avaient décidé de ne pas remonter par le sentier Vidal, renommé comme le plus difficile du Verdon, mais de faire un aller et retour. Joël et Jean ont voulu prendre le risque de faire la « totale » et de remonter par le sentier Vidal, au grand bonheur des participants .
19 randonneurs(euses) se retrouvent sur le parking de l’auberge des Cavaliers.
Joël nous présente le profil et le parcours : « descente par le sentier de l’Imbut (430m), puis nous suivrons le Verdon et après le repas nous remontrons par le sentier Vidal qui est très raide. J'ai même prévu la corde au cas où. »
Joël nous présente Claude et Jack qui ont rejoint le cercle depuis un mois et leurs deux amis suisses Adi et Albertina qui marceront aujourd'hui avec nous.
Michaël sera le serre-file.
Nous recherchons un peu le départ en dessous du restaurant et c’est parti pour la descente avec des marches dans la pierre blanche, calcaire , au milieu des buis arbuste qui aime les sols calcaires.
Que regardent ils ?
Trois personnes qui font de l’escalade sur les parois face à nous.
Certains réclament la pause banane. « Quand nous serons arrivés au bord du Verdon. » Effectivement une fois arrivés, nous apercevons la passerelle de l’Estellier en arc de cercle très au-dessus de l’eau.Elle a été reconstruite en 2001 pour remplacer celle détruite en 1994 par la crue centennale.
Elle est pas bonne ma banane...
Nous reprenons notre sentier le long du Verdon avec des montées et descentes pour contourner des rochers,
avec une vue souvent magnifique sur le Verdon.
Nous voilà sur la passerelle de l'Estellier
Nous abordons un passage délicat où Joël tient la main pour éviter de glisser. En 2010 l’au arrivait beaucoup plus haut et le passage était très dangereux.
Nous atteignons le Styx, goulet étroit où les galets ont creusé des marmites.
Nous arrivons à midi à l’endroit prévu pour le pique nique sur une plage de galets. En 2010 elle était toute recouverte par l’eau et nous avions du rester en haut près du sentier.
Nous sommes à l’ombre au fond des gorges et il ne fait pas très chand. Peu font la sieste
D'autres jouent à faire des cairns artistiques
Certains font et sitôt le repas terminé Joël propose à ceux qui le veulent d’aller jusqu’au bout du Chaos d l’Imbut, voir la résurgence.
9 courageux ou inconscients partent.
Effectivement c’est un peu acrobatique.
Mais quelles images!
Et finalement beaucoup d’amusement sans danger.
"Conservez encore un peu vos bâtons nous dit Joël" .
Nous reprenons le sentier en sens inverse jusqu’au départ du Vidal.
Joël en profite pour nous parler du Verdon ."Il qui prend sa source près d’Allos et se jette dans la Durance. Il doit da couleur verte à sa richesse en fluor qui favorisent des algues microscopiques qui donnent cette couleur.
Il a été repéré par Martel en 1905 avec Blanc et Janet . Les sentiers ont été aménagés par le Touring club en 1947"
On nous avait prévenu que c’était raide et ça l’est…
mais nous montons doucement et tout le monde suit dans trop de difficulté grâce au câble et au marches pas égales mais bien marquées.
Après les escaliers raides cela se corse avec une cheminée où les derniers bâtons doivent absolument aller dans les sacs. Car il faut se tenir avec les deux mains pour monter.
Et là il est permis, voire parfois nécessaire de pousser les fesses de celui qui est devant.
Pour terminer cela sera une échelle quasi verticale.
Nous arrivons au bord de la route et Joël propose à ceux qui le souhaitent de repartir par là et aux autres de remonter un peu pour rejoindre le GR. Tout le monde a encore des ressources dans les jambes …
Après une remontée nous arrivons au GR
Arrivés aux voitures nous ne pouvons pas prendre le pot à l’auberge des cavaliers, en congés annuels et nous retrouvons à Comps.
Pour terminer une citation des guides que nous pourrions reprendre à noter compte : « Le sentier de l'imbut et la remontée par le sentier Vidal, offrent le plus beau, le plus spectaculaire, le plus impressionnant et le plus technique des itinéraires des Gorges du Verdon. La plus belle et la plus difficile des randonnées des gorges du Verdon est inoubliable ! Sensations garanties ! ».
Merci à Joël pour cette très belle rando
Merci aux photographes, Jean-Louis et Philippe.
Encore quelques photos.
l'oeuvre de Michèle
encore des photos des gorges
Duranus - Roccasparvièra
Duranus - Roccasparvièra
Aujourd’hui, Jean nous emmène déjeuner à Plan-du-Var, à l'auberge « Les deux Vallées ».
Mais auparavant nous randonnerons à Duranus, petit village qui domine les Gorges de la Vésubie.
Nous voici 21 randonneurs sur la place de Duranus.
Jean nous explique qu’il a prévu de faire deux groupes.
« Le premier groupe montera jusqu’au village en ruines de Roccasparvièra puis redescendra au Col St Michel, en passant par la chapelle St Michel. Le deuxième groupe montera au Col St Michel, par une piste plus facile ».
C’est une randonnée de près de 10 km et 500 m de dénivelé.
Avant de démarrer, nous prenons la photo des deux groupes.
Nous sommes 11 à nous élancer derrière Jean, en direction de Roccasparvièra.
Nous quittons à regret le groupe des « Petites Jambes », conduit par Daniel et Jacky.
Ils vont d’abord admirer, à la sortie de Duranus, le belvédère du " Saut des Français ", qui commémore un épisode de la guerre de 1793-1794. Les "barbets", sortes de soldats contre-révolutionnaires, obligèrent leurs prisonniers français à sauter dans le vide.
Mais revenons au groupe de Jean.
Nous quittons Duranus. Et que voyons nous en bordure de route ? Un âne ! Pas un âne ordinaire, mais un âne aux tons superbes entre noir et blanc.
Aussitôt Josette, l’amie des bêtes de toutes espèces (veaux, vaches, cochons, escargots, …) s’approche pour le caresser.

Nous quittons l’âne à regret et attaquons une gentille grimpette.
Le ciel est bien dégagé et le paysage est splendide.
« Nous apercevons la Cime de Rocca Seira. C’est une rando sportive » nous dit Jean. (Nous la fîmes en 2009)
Et voici tout en bas le village de Duranus. Mine de rien nous avons déjà bien grimpé.
Nous marquons une courte pause.
Puis nous reprenons notre grimpette à travers bois.
Le temps est magnifique et la température est idéale pour marcher.
Et le paysage est splendide.
Nous nous arrêtons encore deux minutes … pour une photo.
Puis nous repartons … avec le sourire.
Avec derrière nous, une très belle vue sur la vallée.
Mais la grimpette n’est pas terminée. Il va falloir nous faufiler entre les rochers.
La pente est raide à présent.
Soudain, un petit cri ! Michèle a vu une couleuvre. Les premiers sont passés sans la voir.
Pas farouche la couleuvre ! Elle se prélasse au soleil.
Un peu plus loin, Jean nous autorise à faire la pause casse-croûte.
Elle est la bienvenue. Car il est onze heures et notre petit-déjeuner est déjà loin.
Seule ombre au tableau : nous sommes assaillis par des nuées de mouches.
Michèle insiste pour photographier le blogueur. A condition qu’il publie la photo. Voilà qui est fait !
Quelques instants plus tard, nous atteignons le village de Roccasparvièra, village fantôme, dans un décor sauvage.
Jean nous montre le paysage environnant : Le Cros d’Utelle, la Madone d’Utelle, le Mont Vial.

Puis Jean nous laisse admirer ce décor fantasmagorique, où les ruines se confondent avec les rochers.
Roccasparvièra ou « roche de l’épervier ».
Nous nous promenons dans le village.
On aperçoit ici deux gentes dames à leur fenêtre.
Et revoici les gentes dames en bonne compagnie.

Puis nous descendons de quelques mètres jusqu’à la chapelle St Michel.
La porte est ouverte. Recueillons-nous cinq minutes.
Puis écoutons Jean nous conter la légende tragique de la reine Jeanne.
« La Reine Jeanne, comtesse de Provence, séjourna à la Noël 1357, au château de Roccasparvièra. Elle laissa ses deux enfants à leur nourrice, pendant qu’elle assistait à la messe de minuit au village voisin de Coaraze.
Sur le chemin du retour, elle eut un pressentiment. Un vol de corbeaux croassait : « Lorsque la Reine reviendra de la messe, elle trouvera table mise ».
Arrivée au château, elle vit la nourrice gisant dans le bûcher et sur la table, couchés sur un plat, les corps nus de ses enfants, avec un large couteau planté dans la poitrine.
Elle aurait alors maudit la citadelle et prédit sa destruction ».

Pour nous réconforter après cette horrible histoire, nous nous prélassons quelques instants au soleil.
Jean nous prévient : « Vous avez le choix entre deux descentes : l’une est rapide mais raide ; l’autre est plus facile ».
Michèle et Philippe, toujours pressés, choisissent la rapide.
Le reste du groupe attaque la descente facile.
Un peu plus tard nous rencontrons Daniel et Jacky, qui, ayant laissé leur groupe au col St Michel, montaient à la chapelle.
Nous rejoignons le col où nous retrouvons une partie du groupe des « Petites Jambes ».
Puis c’est la descente vers Duranus. Descente facile, mais longue, longue, … surtout sur la fin.
Retour aux voitures. Nous quittons nos grosses chaussures et nos maillots mouillés.
Et nous voici en tenue de restaurant, prêts à attaquer la deuxième partie de la journée.
Direction Plan-du-Var et l'auberge « Les deux Vallées ».
Au programme de cette deuxième partie :
Salade composée
Rôti de porc et Rosbif
Pâtes sauce tomate
Fromage
Vacherin vanille-framboise
Le déjeuner se déroule dans une très bonne ambiance.
Pour une fois on peut le dire : Les absents ont eu raison !
On est bien mieux en petit groupe.
Après un excellent repas, un peu arrosé comme il se doit, et un bon café, nous quittons l’auberge, heureux !
Heureux de notre randonnée, heureux du beau soleil, heureux de ce bon repas.
Merci Jean pour cette belle randonnée ensoleillée et cet excellent déjeuner.
Merci aux photographes : Gérard et Jean.
Le Mont Mounier 27 septembre 2014
Le Mont Mounier 27 SEPTEMBRE 2014
Aujourd’hui , journée exceptionnelle dans les annales du Cercle ! une rando supplémentaire le samedi, mais quelle rando le méritait sinon le Mounier.Aucn jeudi de remplacement disponible et Jean a décidé de le faire ce samedi , car plus tard la neige nous l'interdira.
Il a été gravi la dernière fois le 26 JUIN 2008 et Gérard le blogueur écrivait « C’est aujourd’hui le grand jour ! Nous partons à l’assaut du grand, du mythique Mont Mounier ! Dont Jean nous a parlé si souvent (bassiné les oreilles, disent certains !). »Cela n’a pas changé ! comme quoi notre animateur a de la constance.
Il nous présente un invité, Christian, animateur des randos du SRAL, où notre amie Daniella marche aussi régulièrement.
Il a bien fait de reporter car nous avons un ciel splendide. Il fait frisquet sur le parking à l’ombre : 13° et nous sommes pressés de partir.
Jean nous présente la rando « :Le Mounier est à 2817 mètres et nous partons du col de L’espaul à 1748 mètres , soit 1069 m de dénivellée , mais comme nous montons d’abord au petit Mounier ,puis redescendons un peu , cela fera de 1278 mètres de dénivellée totale et16km7 de parcours , mais avec une pente régulière sur un sentier très agréable ». « Nous ferons un aller et retour ,le profil est donc parfaitement symétrique ».
Une fois au soleil au hameau de la Colle nous nous arrêtons pour la photo des 12 randonneurs présents.
« Un chemin mène ici en voiture mais il y a peu de place pour se garer .C’est pourquoi nous nous sommes arrêtés au col de l’Espaul » nous dit Jean Une première pause pour se dévêtir car il commence à faire un peu chaud bien que nous ayons un petit vent frais. Après plusieurs lacets nous découvrons le petit et le grand Mounier.
Paysages calllouteux et dénudé ,sans un brin de végétation. « Il était autrefois boisé comme en attestent d’anciens écrits faisant référence à de nombreux souches d’arbres parsemées de fleurs ».
Nous arrivons au croisement avec le GR5 qui vient de Beuil.
C’est la pause banane.
Il faut des forces pour poursuivre:nous n’avons pas encore réalisée la moitié du parcours. Cela laisse songeuse Josette qui prend la position du penseur de Rodin,
mais pas Daniella qui fait ses exercices sous le regard étonné de Jean-Michel
. Nous repartons et doublons un randonneur handicapé très courageux. Nous observons la stèle « Valette » « où un moniteur de ski s’est tué , mais n’irons pas jusque là » nous dit Jean.
Nous arrivons au col de la Croussette.Nous distinguons alors bien le Petit et le grand Mounier face à nous
. Nous observons les ronds verts sur les rochers qui marquent la limite du parc du Mercantour. Deux randonneurs s’ arrêtent ,manque de souffle et une cheville douloureuse . Daniel se joint à eux pour les accompagner.
Nous poursuivons vers le Petit Mounier(2727m) Jean nous conte alors l’histoire de l’Observatoire du Petit Mounier." En 1893, le député Bischoffsheim fait construire ici, une annexe de l’Observatoire de Nice. Détruit par un incendie en décembre, il est reconstruit l’année suivante. Demeurant sur place été comme hiver, le gardien transmet chaque jour les relevés météorologiques à Nice et à Paris. L’Observatoire sera à nouveau détruit par un incendie en 1910 et cessera toute activité en 1918. Il n’en reste plus que quelques ruines. ». En Juin 2008 nous avions des névés et beaucoup plus de fleurs sur le parcours.
Effectivement nous observons seulement quelques gentianes, des œillets nains et plusieurs espéces de chardons Encore un effort pour gravir la magnifique arête terminale.
Du bas cela parâit un peu vergitineux, mais un sentiet de crête bien tracé et tout le monde est en haut. Il y a déjà du monde : C’est samedi. Ils nous disent avoir vu des chamois en dessous , mais ils sont cachés.
La vue à 360 degrés est splendide et le ciel très clair. Nous voyons à l’Est les Ecrins et la Meige,
le Mercantour
à l’Ouest toutes les Alpes du Sud.
Le vent est frais et nous nous mettons vite à manger . Les estomacs sont dans les talons après quatre heures de marche pour ces 1278 mètres. « Une bonne moyenne tranquille »nous dit Jean .Pas tranquille pour tout le monde...
Nous observons deux rapaces au loin. Ce sont des Gypaétes barbus nous diront les autres randonneurs.
Cela fait du bien de retirer les chaussures

A la fin du repas un vent frais se lève et nous sommes pressés de repartir. Mais Jean veut une photo des 9 qui sont montés .
En descendant nous observons une vingtaine de chamois en dessous à bonne distance au milieu des cailloux :
on se demande ce qu’ils peuvent bien y faire car rien à boire et à manger sur des centaines de métres alentour.~~Avec de bons yeux on peut distinguer les chamois sur la photo
Nous retrouvons les trois autres qui avant poursuivi jusqu’au petit Mounier .
Le groupe réuni poursuit la descente en admirant la variété des paysages.
Nous retrouvons le hameau de la Colle : plus qu’un kilométre…
Un arrêt à Valberg pour le pot
. Puis la route par la magnifiques gorges du Cians qui doivent leur couleur rouge à la pélite. Le Cians prend sa source au pied du Mounier au dessus de Beuil.
Un grand merci à Jean pour cette magnifique rando en supplément du programme Merci aux photographes Jean et Jean-Louis. Je ne présente pas la prochaine rando comme d’habitude, car il n’y en a pas de prévue pour samedi prochain !
Du rab
Jean dans sa posture habituelle. Là bas , c'est le M.....:
Le Mounier derrière nous
Les Mayons : 25 septembre 2014
Les Mayons
Aujourd’hui, Jean M. nous emmène randonner près du petit village des Mayons, en plein cœur du massif des Maures.
Nous voici 28 randonneurs au départ, près de l’église des Mayons.
Jean nous présente deux nouveaux venus : 
Jack et Claude. Bienvenue ! 
Puis Jean nous décrit la rando : « C’est un parcours de 18 km et 550 m de dénivelé. On va commencer par une montée sur 9 km. Puis on descendra sur 9 km ».
Et Jean ajoute : « Nous sommes déjà en retard. Faudra pas lambiner si l’on veut pique-niquer à l’endroit prévu ».
C’est alors qu’arrive une voiture avec à bord cinq randonneurs. Nous serons donc un groupe de 33 randonneurs.
Pendant que les retardataires s’équipent, Jean nous parle de Jean Aicard, écrivain, poète et académicien.
« Jean Aicard (1848-1921) est né à Toulon. Il vécut à La Garde, puis à Bandol et à Solliès-Ville où il créa un musée provençal à la fin de sa vie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages comme : "Poèmes de Provence ", "Gaspard de Besse" ou encore "Maurin des Maures". Il était ami avec beaucoup d'hommes célèbres de ce siècle comme Lamartine, Hugo, Zola, et bien d'autres ».
Nous attaquons notre marche à petite vitesse. A vrai dire nous lambinons un peu.
La vue sur le massif des Maures est magnifique.
Profitant d’une pause, nous prenons la photo de groupe.
Puis nous poursuivons notre route sur une piste agréable.
En bas, nous apercevons le village des Mayons.
La piste grimpe gentiment. Nous progressons à petite vitesse.
Il est 10 heures déjà. Nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
Puis nous reprenons notre petite grimpette.
Jean nous a prévenus : « Au début nous aurons une côte plutôt raide ».
Nous y voici. A présent c’est une vraie grimpette.
A en juger par les regards rivés au sol, la pente est raide en effet.
Quelques minutes plus tard nous voici sur un faux-plat.
Les visages sont à nouveau souriants.
Après les pins et les chênes-lièges, voici les premiers châtaigniers.
La piste est agréable. Il ne fait pas trop chaud.
Et la montée est terminée. Nous commençons à redescendre.
Ce n’est plus de la marche, c’est vraiment de la balade.
Mais il est midi passé. Quand allons-nous déjeuner ?
« Encore une demi-heure de descente » nous dit Jean.
La demi-heure est vite passée. Voici l’emplacement prévu pour le pique-nique.
Nous nous installons sur l’herbe ou sur les rochers. A l’ombre ou au soleil.
Après avoir savouré notre déjeuner, Jean nous conte l’histoire du marron et de la châtaigne.
« Comment reconnaître une châtaigne d’un marron ?
L’enveloppe de la châtaigne - la bogue - est cloisonnée et elle contient deux ou trois fruits. Le marron, lui, mûrit seul dans sa bogue.
La taille de l’une comme de l’autre ne diffère pas. On peut avoir de grosses châtaignes et de petits marrons.
Le castanéiculteur est tenu de classer la production de ses arbres en châtaignes, si la proportion des fruits cloisonnés est supérieure à 12%, et en marrons, si cette proportion est inférieure à 12%.
La production varoise (label « Marron du Var») est d’environ 400 tonnes.
Le «marron du Luc» et celui de Collobrières doivent paraît-t-il leur reconnaissance, à un petit confiseur qui, au XVIIème siècle, sous le règne du Roi-Soleil, eut l’idée géniale d’inventer la recette et le terme de «marron glacé» à partir d’un fruit jusque là réservé à la nourriture des pauvres gens ».
A présent que nous savons tout sur le marron, nous paressons un peu.
Les hommes sont assis au soleil sur une barrière de bois.
Ces dames bavardent debout devant une table de pique-nique.
Puis tous vont s’asseoir en rang d’oignons sur la barrière.

La pause est terminée, nous attaquons avec courage la descente.
A présent il fait chaud et il nous reste cinq ou six kilomètres.
La piste traverse un bois de chênes-lièges, mais l’ombre est rare.
Heureusement nous marquons quelques pauses, histoire de nous regrouper.
Et de faire quelques photos.
Avec toujours de belles vues sur le massif des Maures.
Ici le groupe fait une haie d’honneur. A qui ? A une voiture !
Nous reprenons notre route.
Ici une randonneuse a déniché des splendides champignons. Des coulemelles ?
A moins que ce ne soit des « phallus impudiques » ? (Ca y ressemble en tout cas).
« Plus qu’un kilomètre » nous dit Jean. Enfin nous approchons.
En bordure de chemin, Jean nous fait admirer « le Grand-Père châtaignier », arbre plusieurs fois centenaire.
Puis nous entrons dans le village des Mayons.
Mais quelle déception ! Le café du village ne semble pas pouvoir nous accueillir tous.
Et la journée s’achève par un pot bien mérité … pris à la maison.
Merci Jean pour cette belle randonnée ensoleillée.
Merci aux photographes : Claude, Gérard, Jean-Marie.
Cap Taillat-Gigaro-18/09/2014
Cap Taillat-Gigaro

Note de la rédaction : une fois de plus, aucun blogueur sur cette rando. Il est urgent que nous trouvions des volontaires pour renforcer l’équipe. Vous n’ignorez pas tous les avantages dont bénéficient les blogueurs(...) alors n’hésitez pas, rejoignez-nous !
Pour palier le manque d’aujourd’hui, nous avons ressuscité une recette qui a bien marché dans le passé. JOËL a bâti un texte sur lequel Jean-Marie à placé les photos de Jean Bo et de Claude. Merci Joël qui a tout fait de tête.
Les 17 participants ayant réussi à se garer au bord de la route, l'accompagnateur Jean Bo nous fait la présentation de la rando du jour.
"Cette rando a remplacé « au pied levé » la rando de Valberg – Mont Mounier initialement prévue, mais annulée par prudence en fonction des incertitudes de la météo.
Compte tenu d'un calendrier difficilement modifiable pour octobre, et des risques à faire cette rando en hiver ou printemps, je propose pour celles et ceux que ça intéresse de la reporter (avec les deux circuits initiaux) au samedi 27 septembre.
J' accueille aussi un nouveau marcheur, Henri. Bienvenue à lui.
La rando du jour, déjà effectuée il y a 3 ans, complète la trilogie des « randos tropéziennes » et ne présente pas de difficultés majeures, avec une belle ballade de 15,700 kilomètres pour une dénivelée cumulée de 590 mètres.

En 2011, nous avions vécu deux moments forts dont l’un nous a fait un peu peur. Il avait beaucoup plu les jours précédents et un petit ruisseau très tumultueux ne pouvant se déverser dans la mer avait complètement envahi la plage de la Bastide Blanche. Tout le groupe a franchi cet obstacle en se mouillant plus ou moins les pieds mais Daniella tomba dans un trou et fut mouillée de la tête aux pieds
Le deuxième incident se produisit après le repas pris dans les rochers. Voulant prendre des photos, Gérard fit un mauvais pas et tomba la tête la première sur un rocher. Beaucoup de sang bien sur et un Gérard un peu groggy qui fut pris en main magistralement par Philippe. Après un peu de repos il repartit gaillardement et…rédigea le blog.(Note de Jean-Marie)
La rando débute par une belle piste large et facile au milieu des pins et chênes. Peu à peu le paysage se dégage et on peut voir au delà des vignes la voute verdoyante des pins parasols en bordure du domaine viticole de la Bastide Blanche.
Peu après nous découvrons sur le coté de notre chemin un dolmen au pied duquel ont été retrouvés de nombreux vestiges.
Notre chemin débouche enfin, après avoir dépassé une grande cabane de la douane restaurée récemment, sur le début de l'isthme qui mène au Cap Taillat.

Compte tenu de l'heure, Jean décide de faire la pause banane, mais à l'abri du vent d'est fort violent. Après avoir dépassé quelques constructions éphémères faites de bois flotté, nous faisons la pause à l'abri du vent en contrebas de la butte Hussenot.
Après cette petite halte la rando reprend sur le chemin du littoral (bien balisé depuis notre dernier passage) dominant la mer, et longé, coté gauche d'abord, par des figuiers de barbarie, puis par une végétation plus dense, avec une succession de petites montées et de petites descentes.
Tout le monde apprécie le vent qui souffle et nous aide à supporter une chaleur moite.

Après avoir dépassé le Cap Lardier nous parvenons sur la plage de Brouis et Jean décide, compte tenu de l'heure, et de sa protection naturelle contre le vent, d'y faire la pause repas.
En guise d'apéritif, certaines de nos randonneuses, auront la surprise divine de voir émarger de l'onde un « magnifique » nageur tout ruisselant et d'une nudité totale(pas de photo-dommage.ndrl).
Cette vision ayant apparemment aiguisé les appétits, le repas se déroule avec l'entrain habituel, certains allant
même jusqu'à nourrir (par compassion) deux mouettes de passage.
Une bonne heure après, le signal du départ est donné, et nous reprenons le chemin du littoral jusqu'à la plage de Gigaro.
Cette partie du trajet se faisant à l'abri du vent, nous retrouvons la chaleur humide désagréable, mais les paysages magnifiques nous font vite oublier cet inconvénient.
Nous devons finalement abandonner ces paysages pour
plonger vers l'intérieur des terres afin d'amorcer le chemin de retour.
En arrivant sur les hauteurs du chemin forestier de la Tourrasque nous retrouvons un peu de vent rafraichissant, avant d'arriver à nos voitures.
La rando se termine par un pot réparateur à notre bar habituel le long de la route du retour après Port Grimaud.
Finalement cette rando initiée en remplacement aura ravi tous les participants qui remercient Jean pour cette heureuse initiative.
Merci aux photographes Claude et Jean Bo
Quelques photos en "rab" : C'est bon de se poser.

Des randonneuses
Le chef et ses serre-files
Beaux effets de vagues au Cap Taillat
La semaine prochaine
Jeudi 25 Septembre à 8 H 00 : Les MAYONS ( 83 ) .
L : 17 km 5. Dh : 550 m. Moyen médio. Jean Ma . 06.09.75.02.01
Repas et boisson tirés du sac
Itinéraire d’accès : Emprunter l’A 8 en direction d’Aix-en-Provence – Sortir au Cannet-des-Maures – Traverser le village du Luc et poursuivre sur la RN 97 dir. Gonfaron – Toulon – Au giratoire suivant tourner à gauche et continuer sur la D 33 jusqu’au village DES MAYONS - Laisser les véhicules sur le Parking sous la Place de la Mairie à l’entrée du village.
Coût du trajet A R : 120 Kms x 0 € 25 = 30 € + 9 € = 39 Euros
La Clavette : 11 septembre 2014
La Clavette
Aujourd’hui, Camille nous emmène randonner au fin fond de l’Estérel. Le départ a lieu juste à l’entrée des Alpes Maritimes.
Nous voici 21 au départ : 21 randonneurs courageux, car aujourd’hui encore il risque de faire chaud.
Camille nous présente la rando. C’est un parcours de 15 km et 565 m de dénivelé.
Le profil ci-dessous n’est qu’indicatif, car Camille a choisi de faire la boucle autour du Marsaou et des Suvières en sens inverse des aiguilles d’une montre.

Excellent choix : il nous permettra de grimper dans le passage de La Clavette, qui est le but de notre randonnée.
Il est 9 heures.

Nous attaquons une première grimpette sur une large piste.

En cette deuxième randonnée de l’année, tout le monde a l’air d’attaque.
Il fait beau. Les visages sont souriants. Pourvu que ça dure !
Profitons-en pour faire une photo de groupe.

Nous reprenons notre marche.

« On aperçoit l’île Sainte Marguerite » nous fait remarquer Camille.
La vue est belle mais le ciel est brumeux. Dommage !

Un peu plus loin, Camille nous arrête et nous fait admirer le paysage.

« Le sommet devant nous, c’est le mont Pelet. A gauche, c’est le mont Saint Martin. Au sommet il y a un oppidum ».
Nous poursuivons notre route quelques instants.

Il est 10 heures. Voici l’heure de la pause casse-croûte.
Tout le monde s’assied. Serions nous déjà fatigués ?

Grâce au ciel brumeux la température reste agréable.
« Les Œufs de Bouc sont les rochers en dessous » nous indique Camille.
Nous reprenons notre marche.
Nous atteignons le col des Trois Termes. Que nous rejoindrons cet après-midi, après avoir fait le tour du Marsaou et des Suvières.
A présent nous repartons vers le Nord-Ouest, en direction de La Clavette.

Avec toujours de très belles vues sur les sommets environnants et sur la côte.


Il est 11h30 lorsque nous atteignons le passage de la Clavette. C’est un passage étroit et rocheux.

Ce n’est pas vraiment de l’escalade, mais on a intérêt à s’aider des mains.

Le photographe a quand même droit à des sourires.
Nous nous regroupons au pied des rochers.

Oui, c’est bien La Clavette : c’est écrit dessus.

Nous reprenons notre marche à travers bois, plein Sud.

Quelques instants plus tard, Camille nous arrête sur un vaste emplacement. Il est midi, c’est l’heure de déjeuner.
Chacun s’installe. Il y a de l’ombre pour qui en veut.

Et du soleil pour ceux qui veulent améliorer leur bronzage.

Après un bon déjeuner, c’est l’heure des séances photo.

« Départ dans dix minutes » nous prévient Camille.
Il nous reste encore cinq bons kilomètres à parcourir. Le ciel se dégage, il commence à faire chaud.

Un quart d’heure plus tard, il ne reste plus que quatre kilomètres.

Mais quatre kilomètres en plein cagnard, sur une piste caillouteuse, c’est long !
Par moments, un nuage passe, une petite brise nous rafraîchit. Puis la chaleur revient, écrasante.
Nous atteignons la Maison Forestière des Trois Termes, suivie bientôt du col du même nom.

Enfin voici la dernière descente, sur un petit gravier qui glisse sous les pieds.

La vue sur mer est magnifique.
La vue sur les voitures est aussi très appréciée !
Nous quittons avec plaisir nos godillots et filons vers « Les Trois Chênes ».
Où nous savourons avec délice une boisson rafraîchissante amplement méritée … et avec gourmandise, une multitude de petits gâteaux et friandises.
Une belle journée s’achève… Une dure journée aussi !
Merci Camille pour cette belle randonnée ensoleillée.
Merci aux photographes : Claude, Gérard, Jean-Marie.
Bauduen-Lac de Ste Croix- 04/09/2014
BAUDUEN-Le lac de Ste.Croix
Une chaude reprise
Nous y voila donc à ce jeudi 4 septembre, jour de rentrée pour les randonneurs du jeudi du cercle de Boulouris et nous sommes nombreux à avoir ressorti nos chaussures de marche et nos bâtons : 30 courageuses et courageux pour cette 1ère sortie de la saison au lac de Ste Croix.
Ce blog sera, par force, dédié au groupe n°2, les fameuses « Petites Jambes » car le seul blogueur présent a choisi de marcher dans ce groupe.
Jean Bo nous accueille comme à l’accoutumée pour nous présenter le programme de la journée : "Bonjour, c’est reparti pour une nouvelle saison par une randonnée facile, le lac de Ste Croix. Pour le premier
groupe que je mènerai, 19,5 km et 500m de dénivelée et pour le second mené par Camille, 14,5 et 250m.
Pour le 1er groupe, une seule difficulté, le passage d’une barre rocheuse, technique mais pas très méchant, sans à-pic ni passage vertigineux. Les deux groupes ne prendrons peut-être pas le repas ensemble selon l’heure d’arrivée à Bauduen.
Vous pourrez vous y baigner, sous votre propre responsabilité.
Voici les cartes pour les deux groupes. Je vous présente maintenant MIKAËL, le neveu de Daniel Ma, qui passera seulement la journée avec nous et JEAN-MICHEL qui est rentré dans le groupe. Bienvenue à tous les deux."
La photo de groupe faite, les deux groupes constitués, 19 dans le premier et 11 dans le second, à 8 h 50 le signal du départ est donné.
Longeant la route sur un km, nous nous dirigeons vers le hameau de Bounas. La météo est très bonne, il risque même de faire très chaud mais pour l’instant, la température est idéale.
Avant les premières maisons un lit et une télé accrochés dans un arbre vont attirer notre attention. Pour les anciens du groupe nous savions que les habitants de ce lieu étaient un peu "fantaisistes". Lors de notre dernier passage, la cabine téléphonique était juchée sur une plateforme à 4m de hauteur " pour capter le réseau… ".
Photo du groupe devant la fromagerie de l’élevage des chèvres.
Déception, la fromagère est partie au marché avec toute sa production. Mais en compensation, on nous offre des figues. Nous découvrons aussi les nouveautés
artistiques du village, le mur d’expression, les
sculptures…mais la cabine téléphonique a disparu.
Nous repartons sur un bon chemin. A 9 h 50, arrêt pour la pause banane. Nous recherchons déjà l’ombre.
Puis nous repartons tranquillement NO avec alternance
de petites montées et descentes jusqu’au croisement avec le GR 99 que nous empruntons en nous engageant dans les Gorges de Caletty. Là, plus d’ombre et qu’elle chaleur ! On la sent remonter au travers de cette photo.
Mais nous descendons, c’est facile et un premier aperçu sur le lac nous réconforte.
On pense déjà au retour, appréhendant la pente et la chaleur. Pourquoi ne pas rester à Bauduen en demandant aux chauffeurs de venir nous reprendre pensent déjà certains !!!
Enfin, un arbre, un banc- pas trop mal installé Dominique !- et un très agréable paysage avec de très
beaux oliviers en terrasse et le lac, si bleu.
Nous poursuivons la descente et pénétrons dans le

village avec ses ruelles étroites et ses escaliers qui nous conduisent à une sorte de belvédère d’où nous avons une vue sur le sud du lac. Le barrage se trouve à notre droite mais il est invisible d’ici.
La mise mise en eau du Lac de Sainte Croix, commencée en 1973, s'est achevée en 1975 en atteignant la cote 482. Les flots, en submergeant la vallée, engloutissaient également l'ancien village des Salles sur Verdon, reconstruit sur un plateau proche. Mais avec lui disparaissaient également dans les eaux de jade, la source de Fontaine l'Evêque et des grottes du paléolithique, ainsi que le pont d'Aiguines datant du Moyen-Âge...
L'idée du barrage est déjà présente en 1930, et un syndicat de défense se créée alors dans le village. A l’époque, le projet émane de la société Schneider. Les Sallois s’opposent énergiquement à cette construction qui va les chasser de leurs terres, de leurs habitations, de leurs racines. Le temps passe, les enquêtes et les réunions s’enchaînent sans qu’il en ressorte quelque décision. Alors au village, la vie va son train, entre espoir et fatalisme, incertitude ou angoisse.
Puis EDF reprend à son compte le projet Schneider, et les choses alors s’accélèrent. En 1967, le 16 janvier, l’enquête parcellaire est déclarée. En mars 1969, un canal de dérivation est creusé dans la vallée. Pendant ce temps, les tractations entre EDF et les habitants se poursuivent, avec les divergences, les cris, la douleur de l’inéluctable pour les habitants… et l’épineux problème des truffières, implantées dans des terres réputées pauvres, mais à la valeur inestimable pour les propriétaires.(photo web)
Le projet initial prévoit de faire monter l’eau jusqu’à la cote 500, ce qui engloutirait Les Salles-sur Verdon et l'ile de Costebelle, mais également les villages de Bauduen et de Sainte-Croix, qui sont autant d’opposants à la construction du
barrage. Mais une modification intervient et ramène la cote à 482, et Les
Salles sur Verdon se retrouve seul pour lutter contre le projet puisqu’il
épargne désormais les autres villages. EDF finit bien entendu par gagner
la partie, mais la reconstruction des Salles, initialement prévue sur la
commune d’Aiguines, sera en fait mise en œuvre sur le plateau de
Bocouenne, plus proche du village d’origine.
En juillet 1970, la première pierre du nouveau village est posée.
En novembre 1973, le barrage est mis en eau. Devant la montée lente
des flots, l’exode du village commence, et en janvier 1974, les deux
derniers habitants des Salles sur Verdon, dont le curé, sont évacués par
la gendarmerie.Nous pouvons imaginer l’émotion qui étreint alors les
Sallois. Les terres noyées peu à peu, la maison natale rasée par les
engins de chantiers puis submergée inexorablement, qui disparaît dans
les eaux émeraudes.
Les morts sont transportés dans le nouveau cimetière, chassés de leur lieu de repos. L’église est dynamitée.
Cette retenue est la troisième de France métropolitaine par sa superficie après le lac du Der-Chantecoq et le lac de Serre-Ponçon. Le lac est devenu un centre de tourisme estival ; il est très fréquenté pour les loisirs aquatiques.(Photo du Web)
La navigation des bateaux à moteur à essence est interdite. Seuls les moteurs électriques et les voiles sont autorisés. On y rencontre beaucoup de pédalos et de barques diverses de juin à septembre. Ce lac artificiel est également utilisé pour les écopages des Canadairs lors des incendies dans la région.
Trois villages se trouvent le long de ses berges :
Sainte-Croix-du-Verdon, Bauduen, Les Salles-sur-Verdon (nouveau village)
Le plus grand des lacs du Verdon couvre une superficie de 2200 ha (10 km de long pour 3 km de large), limitée au sud par le barrage hydroélectrique de Sainte Croix
et au nord par le pont de Galetas, lieu où le Verdon vient alimenter le lac. Le barrage (de type voûte mince), construit à l'entrée des gorges de Baudinard, retient 760 millions de mètres cubes d'eau et produit sur une année plus de 150 millions de KW/H. Il alimente ainsi en électricité plusieurs des villes situées à sa proximité. (Extraits de différents sites Web)
Nous redescendons maintenant au bord du lac. Recherchant l’ombre pour pique-niquer, nous nous installons sur une sorte d’éperon équipé de bancs et de gros blocs de rocher qui feront très bien office de sièges. Il est 11 h 50, nous sommes bien dans les temps.
A 12 h 15, appel de Jean Bo. Ils arrivent vers Bauduen mais ayant trouvé une plage ombragée et tranquille, ils vont s’installer pour le pique-nique.

A 12 h 45, nous quittons Bauduen pour reprendre le GR 99. Comme prévu il fait très chaud mais bien reposés nous attaquons la montée.
Au fur et à mesure de la progression, Jean-Marie nous indique la dénivelée résiduelle. Au début, c’est un peu décourageant mais petit à petit, nous grignotons les mètres. Les arbres sont les bienvenus par l’ombre qu’ils nous apportent ce qui permet des frais regroupements.
Lorsque nous atteignons la bifurcation conduisant à Bounias, il reste seulement 65 m de dénivelée à parcourir sur le GR. Hourrah ! c’est dans la poche !
Effectivement la montée jusqu’à la cote 701 se fera sans problème. Puis c’est un long faux-plat descendant(en langage borélien) qui nous permet de retrouver nos véhicules.
Bien alignés sur un talus, à l’ombre, nous regardons passer les voitures en attendant l’autre groupe. Certains chauffeurs nous font un petit signe ou donnent un coup de klaxon. Lorsque le 1er groupe arrive, Joël nous demandera si nous " attendions le tour de France ".
Rendez-vous est donné à Villecroze pour un pot bien mérité.

Merci pour cette bonne journée à nos deux accompagnateurs, Jean Bo et Camille.
Merci aux photographes Claude, Jean Bo et Jean-Marie.
Quelques photos du 1er groupe:







