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28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 08:03

La Motte-le Mitan-932-G2

Une page d'histoire de notre région

Aujourd'hui c'est rando-resto. Jean Bo nous a donc concocté une rando apéritive de 9 km et de 150 m de dénivelée dans la plaine de la Motte, au nord du Muy, à effectuer dans la matinée.

Il fait frisquet sur le parking du Pont de l'Endre avec un petit vent du nord désagrable.

Pas de bises ni de poignées de mains ce matin: prudents les G2 !

En attendant deux randonneurs en retard Jean nous présentes sa rando dont le temps fort sera la découverte du hameau du Mitan, 1er village de Provence libéré par les parachutistes américains de la première Division Armée Alliée. Nous découvrirons aussi un joli petit étang.

Toujours en attendant nos amis qui s'étaient trompés d'heure, Jean va nous rappeler les nouvelles consignes d'utilisation du sifflet en rando.

C'est avec son serre-file favori, Daniel R. qu'il va se livrer à quelques démonstrations à la grande joie des participants et d'un autre groupe en instance de départ. Frédéric a fait une vidéo de cette séquence, inoubliable.

 

Comment utiliser le sifflet

 

Voilà, l'effectif est au complet, nous sommes donc 33 et à 9 h, nous commençons cette matinée de marche de l'autre côté de l'Endre ce qui est une première au Cercle de Boulouris, nos randos partant habituellement sur la rive gauche.

Le niveau de l'eau est très bas mais le lit est très large ce qui permet d'imaginer la largeur de la rivière lorsqu'elle est en crue. Mais nous n'avons pas encore tout vu.
C'est l'avant-dernier jour de la chasse et nous allons être escortés ainsi jusqu'au petit étang, impressionnant tous ces fusils à lunette et quels beaux gilets !

Certains prétendront que c'est notre guide qui a ainsi balisé la rando ?
Première petite difficulté à franchir avec l'assistance d'Alain W. et de Jean.
 

La difficulté franchie joli sourire pour le photographe.
 

C'est là que nous allons constater le potentiel d'inondation de l'Endre au vu de ces embâcles et nous sommes bien à 100m du lit principal !
 

Encore une petite difficulté  mobilisant l'animateur.

Nous nous nous éloignons de la rivière et de la Colle du Rouet pour s'enfoncer vers les zones viticoles sur le large tracé d'un feeder de gaz. 
 

Au lieu dit les Roches Rouges, nous bifurquons plein sud et découvrons le petit étang annoncé par Jean ce matin. Tu avais raison, Jean, il est très joli.Mais il  n'a pas de nom sur les cartes et nous le baptiserons l’Étang du Rocher Rouge.
 

Tout près un rucher très coloré, chaque ruche a son propre mélange de teintes, surement un signe de reconnaissance...pas pour les abeilles mais pour l'apiculteur.
 

Nous sommes tout près du Domaine St Michel d'Esclans et nous allons longer des vignes pendant un long moment. Regardez bien sur les photos, elles sont toutes équipées d'un système d'arrosage.
 

 Il y a toujours beaucoup de vent mais c'est à l'abri dans un petit bois que nous ferons la"pause banane".
 

Quelques maisons apparaissent devant nous, nous atteignons le hameau du Mitan et c'est là que nous allons revivre une page d'histoire de notre région, le début de la libération de la Provence avec ce fort parachutage   qui va précéder le gros débarquement du 15 août 1944.

Devant le premier hôpital de campagne installé dans le village, Jean Bo va nous rappeler le déroulement des différentes opérations militaires.

Je vous conseille d'aller sur le site
https://www.provence7.com/a-a-z-des-articles/liberation-de-la-provence/ pour retrouver tous les détails.
Beps intervient alors pour présenter le " criquet" un petit appareil sonore permettant aux parachutistes, une fois au sol, de se reconnaître la nuit.
 

Nous poursuivons la traversée du village en faisant la photo de groupe

devant le mémorial dressé dans une propriété. Puis le groupe fait un arrêt devant la maison ayant servit de KG au Général Robert T.Frederick.
 

Voici la page d'histoire terminée pour l'instant. Nous repartons au milieu des vignes jusqu'à la départementale que nous allons emprunter pendant quelques centaines de mètres avant de commencer la boucle sud.
Ici les moutons font du nettoyage dans les vignes.

 

Cette petite boucle entre vigne et maquis s'avère facile. Au lieu dit Les Pesquiers nous stoppons notre progression sud en rentrant dans une zone ravagée par un incendie il y a quelques années. Des arsins (restes de troncs calcinés) l'attestent alors que la végétation basse (arbousiers, bruyères arborescentes, cistes,…) est bien repartie.
 

Nous redescendons maintenant vers la départementale et nous allons faire un nouvel arrêt  devant un autre monument commémoratif, au bord de la route.

 


 

Voilà, c'est fini pour la page d'histoire, nous allons regagner le parking en longeant la départementale sur un petit sentier un peu caillouteux par endroit. Ce relief, ingrat, entraînera la chute d'une de nos amies. Bien sonnée nous lui laissons le temps de récupérer. Rien de cassé, nous pouvons repartir.
Et pour finir cette belle touffe de bruyère arborescente cette renoncule à peine ouverte et ce pied de bourrache d'un bleu tendre. Déjà le printemps !

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est en caravane que nous gagnons la "Ferme du Blavet" pour la suite des opérations. Les marcheurs du G1 nous rejoignent très vite, belle coordination. Là l'Histoire se résumera à une paella dégustée de bon appétit, par 47 convives.


Merci Jean, cette rando-souvenir était très intéressante et félicitations pour tes talents de comédien, une flèche de plus à rajouter à ton arc. Merci aussi pour l'organisation de ce repas.
 

Merci aussi aux photographes, Claude C, Nicole Br, Jean Bo et Jean-Marie sans oublier Fréderic pour sa vidéo qui nous a bien réjouis  .

La semaine prochaine


 

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 10:19

2020-02-20 – 501-4 – GORGES DU BLAVET PAR LE COL DU COUCOU – G1

 

Patrick nous propose une randonnée vers les gorges du Blavet, depuis Bagnols-en-Forêt.

Cette randonnée, annoncée pour le 21 novembre dernier (501-1-Gorges du Blavet par le col du Coucou - MOYEN **, 14 km, Dh : 595 m) avait dû être annulée  du fait d’un épisode pluvieux intense et a été remise au programme, avec un sur-classement (MOYEN***, Dh : 580 m).

Nous ferons une petite escapade supplémentaire à l’oppidum de l’Eglise des Païens, modifiant ainsi la  randonnée du jour (17,3 km, Dh : 680 m).

C’est sous un ciel bleu et une température clémente que les 22 marcheurs prennent le départ, à 9h10, du parking du cimetière de Bagnols.

Anne-Marie est notre serre-file.

Par la piste nous atteignons rapidement le Col de la Pierre du Coucou et empruntons le GR 51.

Nous dominons la plaine de l’Argens et le Rocher de Roquebrune s’élève devant nous.

La pente devient plus raide et quelques pas d’escalade sont nécessaires pour arriver au pied de rochers, dits « l’Ecureuil ».

 Nous passons à côté de l’ancienne meulière, ou taillerie de meules, principal gisement sur la commune de Bagnols. A cet endroit sont éparpillées des dizaines de meules de différentes dimensions, des excavations qui témoignent du travail d’extraction des roches destinées aux moulins à farine (moulins à vent) ou, ultérieurement à huile.

A la recherche des meules ?

Selon le Traité historique et pratique sur la meulerie et la meunerie d’Auguste Piot (1860) : « …. Aussi trouve-t-on dans les temps les plus reculés le broiement du blé à la main. Chacun, sans doute, triturait ainsi ou faisait triturer le sien chez lui, suivant ses besoins. Mais les hommes qui s'employaient à ce travail, quels qu'ils fussent, simples ou intelligents, durent bientôt s'apercevoir que cette préparation longue et pénible pouvait être susceptible de quelque perfectionnement, et chercher les moyens d'abréger et d'adoucir ce travail…. Ils imaginèrent la pierre à mortier et le pilon. Ce fut la première amélioration notable ; mais elle ne dut pas non plus paraître suffisante, et les inventeurs eurent à continuer leurs recherches....Le premier qui eut l'idée de superposer deux petites meules et de leur communiquer le mouvement à l'aide d'une manivelle, fut le créateur de la meunerie. »

Excavation

Ce sont les qualités de dureté et d’abrasivité de la roche (la rhyolite, tout comme l’Estérel) qui ont permis le développement de cette activité. En résumant les explications déjà données lors des différents passages sur le site, le début de la taillerie remonte au début de l'âge de fer et s'est poursuivie jusqu'au Moyen-âge, interrompue probablement à partir de 1393 (date où toute vie a cessé à Bagnols suite, soit à une épidémie de peste, soit aux destructions et pillages de Raymond de Turenne, seigneur de Haute Provence, à qui l'on avait confisqué des terres et qui forma une armée "punitive" qui descendit dans le Sud en passant par Bagnols-en-Forêt) et jusqu'en 1477 (date d'arrivée de colons de Pieve di Teco, en Ligurie). La taillerie a cessé dans le courant du XVIIIème siècle, sans doute du fait de la découverte d'autres sites exploitables (à Cap d'Agde par exemple), dans des conditions plus faciles, plus économiques et d'accès plus aisé que ce sentier, à peine muletier, dans lequel bon nombre de pierres, si difficile à tailler, devaient se casser.

 

Le sentier devient agréable lors du passage dans la forêt de pins.

Pause banane à proximité d’un cairn

Descente dans le bois vers le lieu-dit Bayonne, avec ses arbres assez tordus, permettant la prise de photo, maintenant assez classique.

Vue sur la baie de Saint Raphael.

Et le Collet Redon.

Nous arrivons aux Gorges du Blavet à 11h30.

Nous sommes en avance sur le planning mais nous préférons nous arrêter, ici, au soleil pour déjeuner.

Nous reprenons notre route qui contourne les Gorges du Blavet, et plonge sous couvert, plein nord. Le sentier à flanc de coteau longe la falaise impressionnante.

 

A 12h45, nous arrivons à la grotte préhistorique du Muéron, aux dimensions impressionnantes (20m de profondeur, 15m de hauteur et 15m d'ouverture).

Le Blavet, affluent de l’Argens coule, bucolique, en dessous de nous.

Le passage du gué est facile, le débit de la rivière étant faible.

Nous remontons vers la piste de Bayonne, que nous atteignons à 13h20. Patrick organise un vote à main levée pour la montée à l’Eglise des Païens, en aller-retour (un peu moins de 3 km et 180 m de dénivelée). Nous serons 20 à y monter.

La piste s'élève à travers le bois. Nous faisons une halte au pied de la falaise et Anne-Marie nous explique le terme de païens dans le sens « non juifs» et indique qu’au moment des guerres de religion, les protestants  considéraient ce site comme un édifice religieux. Mais inutile de chercher une église, imaginez plutôt un autel dans la roche.

 

Quels beaux panoramas au sommet de cet oppidum!

Après  la photo du groupe, nous reprenons à 15h15 la piste de Bayonne pour faire les quelques kilomètres restant dans le bois du Défens. 

Nous regagnons nos voitures à 16h30.

Le pot de l’amitié est pris à Bagnols en terrasse.

Merci à Patrick pour cette belle randonnée et aux photographes Claude, Dominique et Gilbert.

La semaine prochaine les deux groupes de marcheurs se réunissent pour le déjeuner. Jean Bo précise que pour le G2, le parcours se raccourcit de 2 km environ.

G1
G2

 

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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 18:31

2020-02-20 - 923 - Flassans - la Voie Romaine - G2

 

 

 

Jean Ma  nous rappelle que cette randonnée, prévue en octobre et qui avait dû être annulée, est une première : "la voie Aurélienne reliait Rome à Arles. Nous longerons l'Issole et rejoindrons l'ancien tracé de la voie romaine sur 2 kms. Retour vers Flassans par des sentiers larges. C'est une randonnée tirée d'un guide topo, de 12 à 12,5 kms pour un dénivelé de 270 m. Une seule pente raide mais très courte".

 

 

 

Nous sommes 31 sur le grand parking situé en bordure de l'Issole, une petite rivière encore bien en eau, qui est un affluent du Caramy et donc un sous-affluent de l'Argens.

Avant le départ, Jean-Marie intervient pour rappeler que le Cercle de Boulouris a adhéré à la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre) et encourager ceux d'entre nous qui ne l'ont pas encore fait à prendre la licence, d'un coût annuel de 24,40 €, en se rapprochant de Jacqueline Durand, qui centralise les demandes. Jack précise que ceux qui randonnent parfois en dehors du Cercle ont intérêt à souscrire la licence en ligne pour bénéficier de l'assurance lorsqu'ils marchent en dehors du Club.

Alain se porte volontaire pour être notre serre-file.

 

 

Sur les hauteurs nous pouvons distinguer les ruines du château de Pontevès. A l'issue de la randonnée nous aurons la possibilité, si nous le souhaitons, de prendre nos véhicules pour une courte visite du site avant de quitter Flassans.

 

 

Nous prenons le départ en empruntant un petit sentier ombragé et bucolique, en bordure de l"Issole. Il fait frais mais beau. Le chant des oiseaux nous accompagne.

De loin en loin des panneaux nous renseignent sur la végétation et la faune locales. Nous apprenons par exemple que la "ripisylve", le rideau végétal qui borde la rivière sur notre gauche, est ici composée principalement de frênes à feuilles étroites accompagnés d'érables et d'ormes champêtres.

Le sentier la sépare de la forêt méditerranéenne et de la garrigue, qui ont progressivement recouvert les anciennes terrasses cultivées que nous longeons sur notre droite : un des moments les plus agréables de notre randonnée.

Nous arrivons à un premier carrefour. A droite un sentier monte vers le Pigeonnier.

 

 

Nous poursuivons notre chemin en terrain plat vers le hameau de la Grande Bastide, niché dans une chênaie sur notre droite.

 

 

En G2 on prend le temps de regarder autour de soi, et parfois même, de scruter la cime des arbres ou des collines.

 

 

La vigne est bien présente au sortir de la forêt.

Nous nous éloignons de l'Issole par la droite après avoir passé la Grande Bastide.  

 

 

 

Le sentier est large et confortable.

 

 

Après une petite montée nous changeons à nouveau de direction pour prendre plein nord.

Première courte pause pour se désaltérer.

 

 

Nouvelle montée. 

 

 

C'est l'heure de la pause banane, que nous prenons à l'ombre de l'arbre aux pendus.

 

 

Après la pause banane nous reprenons la piste, relativement plate, au milieu de la garrigue. Le ciel est magnifique.

 

 

La file s'étire,

 

 

donnant lieu à des regroupements de temps à autre : du bon usage des sifflets...

 

 

Alternance de paysages variés sur cette succession de sentiers et de pistes assez linéaire.

 

 

 

 

 

Nous atteignons le début de la portion de voie Aurélienne que nous allons suivre pendant environ deux kilomètres.

 

 

 

Un arrêt pour se rafraîchir avant d'attaquer la montée la plus raide de la journée. Pas très longue mais avec une pente régulièrement supérieure à 15%.

 

 

Chacun monte à son rythme.

 

 

 

 

L'effort a parfois été rude, d'autant que les petites pierres du chemin combinées à la forte pente, rendaient la progression plus difficile.

Mais la vue au sommet est belle, et Jean nous assure que le moment du pique-nique est proche.

Encore une petite demie-heure, essentiellement en descente...

 

 

Nous y voila ! Nous nous répartissons sur les rochers avec soulagement.

 

 

La convivialité habituelle est au rendez-vous.

 

 

Première photo de groupe dans une ambiance plutôt euphorique.

 

 

C'est reparti. Il ne reste plus qu'environ trois kilomètres de montées et de descentes en pente douce à parcourir.

 

 

 

Guy, le raphaëlois d'origine, s'essaie à une tentative de lobbying en faveur du RCT dont il est semble-t-il un supporter inconditionnel, en arborant les couleurs de son club de rugby préféré. Son prosélytisme bon enfant suscite la sympathie et lui vaut les encouragements sonores du groupe dans les derniers mètres de la montée. ça n'ira toutefois pas jusqu'à la "ola".

 

 

 

La randonnée s'achève par des pistes larges suivies d'une portion de route pour traverser une partie de Flassans jusqu'au parking.

 

 

Concertation au bord de la rivière pour envisager la suite du programme. Nous décidons de reprendre les voitures pour aller visiter les ruines du château de Pontevès.

 

 

Un dernier regard sur l'Isolle avec le vieux moulin sur la gauche.

 

 

L'accès aux ruines se fait par la route après avoir garé les voitures en contrebas.

 

 

Jean nous fait la lecture de l'histoire du haut village, abandonné depuis le XV ème siècle pour redescendre en plaine, et de son château. Ce site constitue un exemple caractéristique des villages perchés de l'Europe méditerranéenne. Son évolution et sa typologie castrale sont similaires à celles d'autres sites perchés du département du Var.

 

 

Une autre photo du groupe, légèrement réduit, devant les ruines du château.

Comme on peut le voir ici une rénovation du site est en cours.

Selon un article de "La Provence" la commune s'est portée acquéreur du site en 2005 et en 2010 des bénévoles ont créé l'association pour la sauvegarde du château de Pontevès et commencé à entreprendre de colossaux travaux pour éviter sa disparition totale : "nous avons déblayé des tonnes et des tonnes de terre puis remonté une partie des murs et du donjon. Et si l'aspect massif du monument révèle plus la silhouette d'un fort que d'un château, c'est que nous avons face à nous les sous-sols. C'est au-dessus qu'il y avait les pièces, au nombre de 11" (propos recueillis en 2016 par "La Provence" auprès du Président de l"Association de l'époque).

Une association toujours active semble-t-il et animée principalement par des retraités passionnés.

 

 

Vue sur le village de Flassans depuis les ruines.

 

 

Arrêt place de la gare, au Cannet-des-Maures, pour le traditionnel pot de l'amitié.

 

 

Merci Jean pour cette agréable randonnée qui constituait une première. Merci à Alain pour avoir bien voulu être notre serre-file. Les photos sont de Jean-Marie, Claudette et Jacques.

La semaine prochaine :

A noter que pour le G2 Jean Borel raccourcira le parcours de 2 km environ.

 

 

 

 

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