Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

Les Montauts de Rouvède - 872 - G2 - jeudi 19 octobre 2017

19 Octobre 2017 , Rédigé par Rolande

Les Montauts de Rouvède – Flassans sur Issole – G2 – jeudi 19 octobre 2017.

Aujourd’hui seuls 15 randonneurs par une fraicheur automnale se retrouvent à Flassans pour une randonnée inédite proposée par Joël, randonnée annoncée de 12 kms (en définitive 13.5 kms) et 206 m. de dénivelé – moyen**.

« Cette randonnée va vous emmener par des pistes faciles à la découverte de l’Issole et du Lac Redon où nous pique-niquerons et où pousse la très rare armoise de Molinier »

 

Mais d’où vient l’intitulé donné à la randonnée par Joël.

« Que sont les montauts : c’est le nom donné aux espaces agricoles et forestiers au relief doux formé de petites collines et de plaines à la végétation typique des sols calcaires. Quant à Rouvède, c’est le nom d’une importante doline de la région : petite dépression fermée à fond plat et argileux et considérée comme une mare temporaire ».

Du parking nous apercevons sur la colline les ruines du château.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après quelques échauffements nous traversons la place sur laquelle se trouvent de magnifiques platanes.

Nous nous approchons de l’Issole, rivière de 1ère catégorie, où un panneau indique « baignade interdite », mais immense surprise, avec la sécheresse le lit est à sec.

Nous passons devant la chapelle Saint Roch fermée dont seule la peinture au- dessus de la porte d’entrée a un certain intérêt.

 

Nous prenons la direction de Vaubereau en empruntant le chemin Saint Roch seule montée de la journée d’où nous avons une vue sur le village de Flassans.

Par un chemin fraîchement goudronné (qui ne l'était pas lors de la reconnaissance) nous passons successivement par les hameaux ou lieux-dits des Fourches, des Planes, de Vaubereau et de la Colle du Puits

Nous sommes au milieu des vignes.

Un petit arrêt auprès d’un puits avant de nous engager sur un chemin où nous faisons la pause banane non loin d'un magnifique chêne.

Nous arrivons à la doline de Rouvède, bien grillée. Quand il y a de l’eau des troupeaux de moutons paissent. Le sol argileux est tellement sec qu’il est tout craquelé.

Nous traversons la doline pour aller voir un genre de réservoir, avec 3 buses à sa base, mais à quoi peut-il servir.? En alignement il y en a 4 ou 5. Si quelqu’un à une réponse, elle sera la bienvenue.

Après avoir longé une 2è doline

nous passons devant une maison avec un panneau bienveillant. Lors de la reconnaissance de la randonnée, Joël avait été chaleureusement accueilli par son propriétaire, absent aujourd’hui. Non ce n'est pas Jacky qui s'est approché de la maison.

Puis nous arrivons au lac Redon. Les randonneuses n’ont pas pris de maillot de bain mais des feuilles de vigne pourraient faire l’affaire. Mais nul besoin le lac est aussi sec que la rivière.

Le lac de Redon qui en automne peut atteindre plusieurs hectares quand il y a de l’eau est plein de trésors : il y pousse l’armoise de Molinier, présente  uniquement dans deux lacs au monde, ici et au lac Gavoty de Besse sur Issole, plante odorante pouvant atteindre un mètre et découverte en 161 par un grand botaniste provençal, le professeur Molinier. Il faut aller sur le net pour en voir des exemplaires, impossible d'en copier.

C’est ici sur des pierres que nous nous installons pour le pique-nique. Apéritif, vin, foie gras et douceurs sont à la carte du jour.

Imaginez derrière nous le lac.

Avant de quitter les lieux nous faisons la photo de groupe.

A nos pieds au milieu de cette sécheresse des pâquerettes.

Nous revoilà repartis au milieu des vignes.

Nous passons en bordure du domaine Saint Martin. Certains goûteront au raisin. Par ci, par là quelques petites grappes à moitié sèches demeurent sur les pieds.

Et voilà que nous traversons un affluent de l’Issole toujours aussi sec.

Nous nous arrêtons le long d’une clôture pour admirer un cheval venu à nous, intéressé particulièrement par le pain donné par Josette.

Mais que font nos serre-file aujourd’hui. Lancés dans de vastes discussions ??? nous les attendons à diverses reprises.

Arrivés de nouveau à l’Issole nous pouvons voir les protections construites pour parer à d’éventuelles inondations.

Devant le lavoir de la Rouquette, évidemment à sec nous refaisons une photo de groupe et pouvons voir jusqu’où l’eau avait pu monter lors d’épisodes pluvieux, le maximum ayant été atteint en 1977.

Vignes et sécheresse ont été le fil rouge de la journée.

C’est sur la place de Flassans que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Joël pour cette agréable balade ensoleillée malgré les prévisions météo pessimistes annoncées en début de semaine.

Les photos sont de Rolande

Prochaine randonnée du G2 – jeudi 26 octobre 2017

«  Caillans » - 12,3 kms – déniv. 410 m. moyen **

Conduite par Jean Masson  - prix du trajet 26 €

 

 

 

Lire la suite

Gorges du Blavet et Bois du Défens - G1 - 12/10/2017

13 Octobre 2017 , Rédigé par Gilbert

Gorges du Blavet et Bois du Défens - G1 -12/10/2017

Aujourd'hui, Anne-Marie nous a donné rendez-vous pas très loin de nos bases, dans ce secteur de l'Estérel souvent fréquenté par les randonneurs du Cercle de Boulouris : les gorges du Blavet et le bois du Défens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Nous allons faire une boucle dans le bois du Défens, entre temps nous ferons un petit aller-retour jusqu'à l'oppidum de la Forteresse pour faire la pause déjeuner, et pour terminer nous remonterons les gorges du Blavet."

Au programme du jour : distance à parcourir 17 km et 600 m de dénivelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous accueillons ce matin un nouveau randonneur : Gérard. Bienvenue à lui au sein du Cercle de Boulouris.

 

 

 

Malgré l'annonce d'une belle journée, il fait un peu frais ce matin et à chacun sa méthode pour garder un peu de chaleur: casquette rivée sur les oreilles, mains dans les poches...

 

 

 

 

Les premiers rayons de soleil ont vite dissipé la brume, laissant apparaitre ces magnifiques falaises.

 

Conciliabule à trois: Jean Ma et Maurice, armés de leur GPS, viennent prêter main forte à Anne-Marie, et très rapidement nous sommes remis sur le droit chemin.

 

Sur cette large piste, nommée aussi "piste de Bayonne", le groupe va bon train. En cette saison le bois du Défens que nous empruntons, prend des couleurs superbes.

 

 

 

 

 

Jean Ma, serre-file du jour, toujours très pro, ne laisse personne à la traine.

 

Un défens ou défends est, dans le français juridique de l'Ancien Régime, une terre close par le seigneur pour en interdire l'accès, que ce soit un bois pour se réserver le droit de garenne, le droit de chasse, ou une parcelle cultivée pour interdire celle-ci au troupeau de la communauté, même après les récoltes.

Au Moyen Âge, les défens sont bien souvent des bois giboyeux que les seigneurs interdisent à la chasse du menu peuple.

10 h 45', nous nous installons à proximité du cimetière de Bagnols en Forêt pour la pause "banane".

 

Pause bénéfique, car nous abordons maintenant la principale difficulté de la journée: une montée dans un chemin étroit et caillouteux.

 

 

 

Ici la végétation est essentiellement constituée de chênes liège, de pins maritimes, de chênes pubescents, de chênes vert, et de feuillus divers.

 

 

Dans cette région du Var, de nombreux sites nous indiquent que la fabrication de meules de pierre, était très développée jadis.

 

Il existe sur Bagnols-en-Forêt, 3 gisements principaux, dont le plus important est celui dit de la « Forteresse ».

Les meules sont extraites de la roche mère de l’Estérel, massif formé par les éruptions volcaniques de l’ère Permienne (250 à 280 millions d’années). La roche est de la Rhyolite amarante, matériau très dur.

 

Un dernier effort, et nous accédons enfin à l'oppidum de la Forteresse où nous allons poser nos sacs pour un déjeuner bénéficiant d'un point de vue unique.

L'oppidum de la Forteresse servait de vigie pour contrôler les passages au col de la Pierre du Coucou. Il aurait été occupé pendant près de 2000 ans puis abandonné vers 50 ans avant J.C au profit de l'oppidum de Bayonne, à l'Ouest, près des gorges du Blavet.

 

 

Dans ce décor grandiose, nous découvrons le village de Bagnols en Forêt, mais aussi en arrière plan quelques uns des villages perchés du pays de Fayence: Fayence, Montauroux, Callian,entre autres ...

 

 

Et maintenant, bon appétit ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une heure de pause, Anne-Marie donne le signal du départ.

 

Facétie de dame Nature!!! Non loin de là, nous croiserons plusieurs spécimens aussi tordus que celui-ci.

 

Têtes baissées sur ces sentiers très caillouteux, il faut bien regarder au sol où poser ses pieds pour éviter la chute.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En arrière-plan, noyé dans une brume de chaleur, nous devinons le Rocher de Roquebrune.

 

 

La photo de groupe est faite sur ce pont enjambant le Blavet, cours d'eau affluent de l'Argens.

Victime de la sécheresse lui aussi en 2017, le Blavet est complètement asséché en cette période, hormis quelques flaques d'eau par ci par là. En levant les yeux de magnifiques décors s'offrent à nous.

 

 

 

Quelques courageux s'approcheront de la grotte du berger où des férus d'escalade semblent venir pratiquer leur sport favori.

 

Tout est bien qui finit bien. Nous achevons cette randonnée dans notre bar habituel du quartier de La Bouverie après avoir salué rapidement nos amis du G2 qui venaient de randonner eux aussi dans le secteur.

 

 

 

 

 

 

 

Tous les randonneurs présents remercient Anne-Marie pour cette magnifique ballade.

Les photos sont de Gilbert.

Au programme du jeudi 19 octobre 2017 :

G1 Départ : 8H Jean Ma 660 – Montagne de la Loube moyen** 13,5 km Dh : 650
Entre les Maures et la Ste Beaume les rochers aux formes fantastiques de la Loube ; un passage délicat. Parking : La
Roquebrussane Coût du trajet A/R : 52 €.

Lire la suite

Castel Diaou - G2 Jeudi 12 octobre 2017

12 Octobre 2017 , Rédigé par Rolande

Le pic du Castel Diaou – G2- Jeudi 12 octobre 2017

Nous nous retrouvons aujourd’hui 20 randonneurs  sur le parking « Gorges du Blavet – Grotte de Muéron » pour cette rando conduite par Alain. Rando annoncée de 13 kms environ et 360 mètres de dénivelé, moyen **.  Nous allons randonner dans le massif du Rouet, partie occidentale de l’Estérel. Le soleil est au rendez-vous mais une douce fraîcheur se fait sentir qui fera rapidement place à la chaleur.

« Nous allons emprunter un petit raidillon avant de traverser la route puis nous continuerons par un sentier rocailleux, escarpé et ombragé, montée raide mais progressive puis plus raide pour atteindre le pic du Castel Diaou, qui culmine à 561m. C’est le deuxième sommet de l’Esterel, après le Mont Vinaigre (614m). Nous ferons la pause banane en cours de montée ,puis je vous propose une petite variante par rapport au tracé traditionnel et nous nous promènerons par un chemin en balcon nous permettant d’observer de beaux panoramas . Arrivés au Grand Pas nous nous arrêterons pour le  pique-nique et nous redescendrons par de belles pistes et terminerons, en traversant la route, par le panorama sur les gorges. Au total nous marcherons environ 13 km pour un dénivelé d’environ 370 m. »

Il est 9 heures 20 et nous nous mettons en route. Jacky et Daniel sont nos habituels serre-file. Quelques centaines de mètres et il faut déjà s’arrêter. La montée est raide et un premier effeuillage s’impose. Le chemin est bien caillouteux.

Chacun regarde ses pieds en marchant tantôt à droite, tantôt à gauche ou encore dans la rigole centrale. La falaise de Colle Rousse est face à nous.

Rapidement un 2è arrêt effeuillage s'impose (i semblerait que certains aient mis 3, 4 voire 5 couches ce matin. On est pourtant bien loin du Grand Nord).

Nous sommes en sous-bois et la montée devrait sembler moins difficile mais est-ce certain ?

Pas si dur que cela, Monique lève le nez pour la photo.

A la croix nous faisons la pause banane et profitons du magnifique paysage.

Arrivés au sommet nous suivons le sentier de crête limitant la forêt domaniale (marquage rectangle blanc avec trait vert) jusqu'à l'oppidum du Castel Diaou ou château du diable.

Mais que fait Michel qui cherche à grimper le plus haut? Veut-il noter son nom pour une première. "Non, non,..." criera notre animateur.

Au loin nous pouvons apercevoir Seillans, Bargemon, puis les rochers de la fille d’Isnard.

Alain nous fait un topo sur les oppidum.

« Le terme d'oppidum, a pris un sens de plus en plus précis depuis le début des fouilles archéologiques sur ce type de site, entreprises dès Napoléon III. Toutefois sa définition varie encore selon les chercheurs et les écoles. On en distingue principalement deux, une large et une restreinte.

La définition large considère comme oppidum tout habitat fortifié de l'âge du fer situé en Europe occidentale et centrale, sans critère particulier de superficie. Cette définition se focalise surtout sur les caractéristiques fonctionnelles de l'oppidum, qui sont une position au centre d'un territoire regroupant des activités économiques, politiques et sociales, même si la présence de fortifications reste indispensable.

La définition restreinte limite les oppidums à un cadre précis, établi selon des critères de taille, de date et de localisation qui peuvent parfois sembler artificiels mais qui tendent à s'uniformiser….suite à consulter sur wikipédia »

Nous regagnons alors une large piste, la piste de l'Argile bordée de magnifiques arbousiers dont les fruits font le régal de certains et avec vue sur la plaine du Muy.

« L'arbousier est un arbre de 5 à 15 mètres de haut. L'écorce, gris brunâtre à la base, devient rougeâtre à la partie supérieure. Ses feuilles à bordure dentée d'une dizaine de centimètres de long sont persistantes ovales, alternes, vert foncé luisant au-dessus, vert pâle dessous. Elles sont riches en tanins. Les fleurs blanc-verdâtre, en forme de clochettes blanches pendent en grappes et apparaissent en septembre-octobre, en même temps que les fruits.Le fruit rouge orangé à maturité est une baie charnue, sphérique, à peau rugueuse, couverte de petites pointes coniques. Toutefois, il ne faut pas le confondre avec la fraise chinoise très similaire mais qui possède un noyau. C'est un fruit comestible, sans goût très prononcé, qui est mûr en hiver. Il est riche en vitamine C. La chair est molle, un peu farineuse, acidulée et sucrée, et elle contient de nombreux petits pépins. Les fruits mettent un an pour arriver à maturité. Il n'est pas rare de voir le même rameau porter les fleurs de l'année et les fruits mûrs nés des fleurs de l'année précédente. » Ses vertus sont à consulter sur la suite de l’article de Wikipédia

C’est sur les rochers de rhyolites du Grand Pas que nous nous arrêtons pour la pause pique-nique. Qui au soleil, qui à l’ombre, enfin tous installés confortablement sur des rochers pour partager diverses boissons et victuailles qui alourdissent chaque semaine les sacs des randonneurs du G2.

Pas de belote aujourd’hui. Pas suffisamment de mordus et une pause réduite à 1 heure.

Avant de partir nous faisons la photo de groupe, mais avons-nous l’air de vouloir repartir ?

Il reste 7 bons kilomètres à parcourir sur une large piste avec quelques faux plats.

En cours de chemin nous avons vue sur le rocher de Rochebrune, la Colle du Rouet et son château et pouvons observer de nombreux chênes-liège  amputés de leur écorce pour certains.

« Cet arbre, qui peut vivre 150 à 200 ans, voire 800 ans et atteindre 20 à 25 m de haut (le plus grand ayant atteint 43 m), ne dépasse généralement pas 12 à 15 m. Il présente un tempérament strictement calcifuge et requiert des températures moyennes annuelles douces (de 12 à 19 °C). Les feuilles, petites (de 3 à 5 cm), alternes, coriaces, ovales-oblongues, sont bordées de dents épineuses et cotonneuses sur leur face inférieure, et persistent sur l'arbre pendant deux à trois ans.Les fleurs jaunâtres s'épanouissent au printemps courant avril-mai, les fleurs mâles, en chatons, et femelles, minuscules, sont séparées sur le même pied.Les glands oblongs, enveloppés sur la moitié de leur longueur par les cupules, sont réunis par deux sur des pédoncules courts et renflés.L'écorce épaisse, isolante et crevassée peut atteindre 25 cm d'épaisseur.

On l'a traditionnellement cultivé dans le sud de l'Europe où il était réputé apprécier les sols les plus pauvres, comme l'explique le Grand vocabulaire françois en 1768. « Lire la suite sur Wikipédia

Pause goûter à proximité des rochers de l’Enfer.

Quelle est cette nouveauté. Alain penserait-il que le G2 s’arrête et ripaille souvent. Il en profite pour avoir des nouvelles du G1 que nous devons retrouver en fin de rando.

Mais que fait un de nos serre-file? Facile de prendre un raccourci et de rejoindre l'avant du groupe.

Après avoir retrouvé la falaise de Colle Rousse,

nous rejoignons la D47 que nous traversons pour aller jeter un œil au point de vue sur les gorges du Blavet bien cachées par la végétation, puis suivons le GR 51 jusqu’au parking.

C’est au bar de la Bouverie que les randonneurs du G1 nous rejoindront pour partager le verre de l’amitié.

Merci Alain pour cette rando au tracé en partie inédit.

Les photos sont d’Alain, Nadine et Rolande.

Prochaine rando du G2 – jeudi 19 octobre conduite par Joël.  « Les Montauts de Rouvède » - Moyen* - 12 kms – Dh : 206 m.

Départ : 8h30 –  Coût du trajet : 33 €

Lire la suite

Les Gorges de Plerimond-G2-5 octobre 2017-

7 Octobre 2017 , Rédigé par Jean-Marie

Les Gorges de Plerimond- G2

C'est Jean Bo qui va animer cette journée de rando avec les G2 entre Aups et Salernes. Tout le monde est bien arrivé au parking en pleine nature, les coordonnées GPS sont bonnes.

Dans un champ en contrebas de la route, au soleil, Jean va nous faire son premier topo de la journée.

" Tout d'abord je vous présente André, un nouveau randonneur venu faire un essai, bienvenue à lui.

J'ai voulu réduire la rando que nous avions faite en 2006 puis en 2011. Ces deux randos passaient par "le Trou du Loup", une descente dans un petit goulet, un peu sportive. En 2011, ce passage avait été équipé d'une échelle. Or, actuellement cette échelle a disparu ce qui m'a conduit à redessiner un nouveau parcours qui évite le fameux trou. Mais pour ceux qui regretteraient cette curiosité, nous pourrons y accéder afin que les sportifs s'y essaient. La rando est facile avec une forte descente qu'il faudra remonter après le pique-nique pris dans un lieu enchanteur. Une dizaine de kilomètres prolongée de 2 km pour ceux qui visiterons les grottes et 290 m de dénivelée (qui s’avéreront finalement 390m)."

Et nous attaquons sur le plateau  au milieu de champs bien plats, nous n'avons pas l'habitude de tels paysages…mais ça ne durera pas.

Après avoir traversé la départementale, pause banane avant de rentrer dans les bois.

Nous cheminons sur un chemin facile, plat, au milieu d'une forêt de grands pins, éclaircie par des coupes en cours.

Alors qu'il faisait un peu frais au départ, la température a bien remonté et nous profitons des grands ombrages, conditions idéales pour marcher.

Jean arrête le groupe juste avant la descente, 80 m  dénivelée sur 500 m environ.

C'est toujours étonnant de voir les pentes s'aplatir sur les photos

Et effectivement la pente est rude et fort caillouteuse.

 

Une petite difficulté supplémentaire, les aiguilles de pin qui recouvrent le sol. Attention aux glissades et tous sont très attentifs pour poser les pieds.

Nous arrivons sur une petite route qui nous conduit jusqu'au Vallon St Barthelemy en passant le long d'une belle plantation d'oliviers.

Jean nous fait découvrir un petit bief permettant l'irrigation des terres cultivées. Il suit le chemin en élévation.

Nous débouchons dans le vallon et Jean va nous faire son deuxième topo.

" Cet étroit vallon a été creusé il y a fort longtemps par les eaux d'un petit torrent qui s'est depuis bien assagi. Il coule à présent tranquillement et accueille en son lit de belles écrevisses.
 

Le soleil se fait discret dans ce vallon très encaissé. Le chemin débouche sur une belle clairière ombragée et dominée par de hauts rochers escaladés de lierres. Sur la gauche, dort l'étang de Saint Barthélemy, tout contre une falaise. Les joncs et les peupliers s'y plaisent à se mirer dans cette onde immobile.

Une légende est associée à cet étang."

"La légende, la légende" réclament en cœurs les randonneurs !

" A une époque fort lointaine, les nymphes des bois avaient pour habitude de se baigner dans les eaux de la source du Vallon de Saint Barthélemy.

Pour en interdire l'accès aux mortels, les dieux remodelèrent les rochers alentours en forme de hautes falaises. Un jour, des chevaliers parvinrent sur les bords de l'étang, effrayant sans le vouloir les nymphes qui disparurent. Les chevaliers en conçurent alors un profond désarroi. Pris de pitié pour ces malheureux humains, les dieux les changèrent en peupliers. C'est depuis ce jour que ces arbres grandissent sur les berges de l'étang." 

Et Jean offrira aux "nymphes marcheuses" cette jolie photo qui mit en évidence que le sexe dit faible était majoritaire dans cette rando.

Puis visite à la chapelle St Barthélemy, édifiée au 16ème siècle et remaniée en 1814. La chapelle qui domine la

rivière, n'est ouverte que le 24 août, jour de pèlerinage pour la pluie, qui  rassemblait à une époque plus de 4000 personnes (NDRL-on en aurait bien besoin cette année).

Trois "nymphes" montant à la chapelle pour se faire pardonner...quoi ?

La chapelle est fermée mais Rolande, par un judas arrivera à capter cette image montrant de belles fresques.

La légende veut que ce soit le sang de St Barthélemy, écorché vif, qui tache les cailloux de la Brague. Ces taches caractéristiques sont en fait dues à une minuscule algue rouge, Hildenbrandia rivularis, l'une des rares algues rouges d'eau douce.

 

 Et c'est dans ce lieu magique que nous allons pique-niquer,

bien installés sur des tables en béton sauf pour deux de nos amies qui choisiront directement le sol du talus.

Je passe sur les agapes, le G2 va avoir mauvaise réputation (ou au contraire attirera-t'il trop de monde !).

A l'issue de notre repas et alors que les joueurs de carte s'installent, Jean nous fera son 3ème topo.

"Nous avons ici un relief très bosselé, ruiniforme, composé de dolomie, un calcaire contenant en plus du carbonate de calcium, du magnésium. Les eaux de pluie s'y infiltrent par des microfissures, très lentement. La source qui alimente Salernes, captée ici, est alors de l'eau dite de qualité fossile. Ce relief est survolé par 16 espèces de chauve-souris qui viennent surtout se nourrir au-dessus de l'eau !.

Le sentier est jalonné de nombreux abris sous roche, où l'on imagine aisément nos ancêtres, qui ont dans ces lieux chassés chevaux des steppes, cerfs et bouquetins. Ils y trouvaient des refuges temporaires. La découverte d'ossements humains caractéristiques en 1973, puis en 1984, permet de conclure à des actes de cannibalisme, sans doute conflictuel. Les victimes auraient été de jeunes prisonniers. C'était il y a 6000 ans, quand l'homme commençait à cultiver l'orge et le blé, à élever chèvres et moutons. Il fabriquait déjà de la céramique à Salernes..."

Nous partons donc à la découverte de ces grottes qui

feront l'objet de quelques visites acrobatiques.

Non, le chef ne tombe pas !

Le fond du vallon est fermé par une cascade, sèche aujourd'hui où Michel S se livrera à une tentative d'escalade.

Au retour, passage au bas du Trou du Loup où Jean accompagné de 6 audacieu(ses)x effectueront une montée et une redescente.

Pieds de Jean et dos de Michel S

C'est le tour de Michel S

Les 3 femmes et les 3 hommes qui ont accompagné Jean

 

Retour au lieu du pique-nique, photo de groupe et départ pour le retour.

Remontée de la pente descendue ce matin.

Petite modification d'itinéraire pour un passage vers le haut du Trou du Loup par un sentier peu confortable puis une remontée vers le nord afin de retrouver nos voitures. Mais là encore le sentier, surplombant les gorges, en montées et en descentes successives usera un peu les jambes des randonneurs.

Sur le plateau Jean nous rassemblera dans un enclos circulaire bordé d'un muret où il évoquera les différentes hypothèses émises sur ce lieu.

Parmi les explications farfelues mais véridique(???) celle-ci, de M.DUBROCA, randonneur Aupsois, à l'occasion d'un appel téléphonique à Jean BOREL, est vraiment singulière : ces deux cercles de pierres étaient la base de tipis où le chef indien CHEVAL DEBOUT abritait sa famille il y a quelques années. De quelle origine était-il, nul ne le sait ? En tout cas il a quitté Aups pour l'Espagne. Cet endroit s'appelle le "Camp CHEVAL DEBOUT".

Jean  propose une nouvelle possibilité, "Le Tholos de la Lauve", tholos étant un édifice de forme circulaire, d'origine grecque, à destination funéraire ou religieuse, recouvert d'un toit en cône, d'une voûte ou d'une coupole. Mais que venaient faire des Grecs à Salernes ?

Quelqu'un dans l'assistance propose une zone de repos pour randonneurs fatigués…

Finalement, on retiendra comme possibilité, un enclos pour du bétail, d'autant plus qu'un second cercle identique se trouve à une vingtaine de mètres de celui-ci.

Et malgré une allure assez vive sur ce retour, il sera près de 17 h lorsque nous arriverons à la route.

Notre pot de l'amitié sera pris à Villecroze devant l'ancienne ferronnerie, comme d'habitude.

 

Merci Jean pour cette belle rando, particulièrement bien documentée. Et Vive le Trou du Loup.

 

Les photos étaient de Jean, Jean-Marie et Rolande.

 

La semaine prochaine, jeudi 12 octobre,8 h 30. le Castel Diaou avec Alain-moyen**-14 km-370 m de Dh.

Lire la suite

717-2 EZE LE MONT BASTIDE 05/10/2017 -G1

5 Octobre 2017 , Rédigé par Brigitte

 

 EZE LE MONT BASTIDE 05/10/2017 -G1

 

A 9H30, 18 randonneurs se retrouvent à la gare d'Eze sur Mer (06) pour une randonnée menée par Roland.

Estelle, la fille de Béatrice, se joindra à nous.

Roland nous présente la randonnée : " nous prendrons le chemin de Nietzsche qui relie Eze sur Mer au village d'Eze à 400 m pour une durée d'une heure, visite tranquille du village et ensuite ascension jusqu'au Mont Bastide pour une durée de 45 mn. Déjeuner et retour à Eze sur Mer "

 

 

 

Daniel sera notre serre file.

Quelques mots sur Frédéric Nietzsche :

" Il arriva sur la Côte d'Azur en 1883 et s'installa à Nice. A cette époque son moral était au plus bas. Ses livres se vendaient mal, il venait de se brouiller avec Richard Wagner. Sur la Côte d'Azur, il retrouva l'émotion créative nécessaire pour écrire.

Le séjour de Nietzsche à Eze n'est pas avéré mais selon la tradition orale, il aurait été hébergé à Eze bord de mer à l'emplacement de l'ancienne poste ainsi que dans le village.

Comme de nombreux écrivains, il avait besoin de marcher pour créer : "l'agilité des muscles fut toujours la plus grande chez moi lorsque la puissance créatrice était la plus forte. Le corps est enthousiasmé... Je pouvais alors, sans avoir la notion de fatigue, être en route dans les montagnes pendant sept ou huit heures de suite. Je dormais bien, je riais beaucoup. J'étais dans un parfait état de vigueur et de patience".

Il y conçut la troisième partie de son oeuvre "ainsi parlait Zarathoustra". L'hiver suivant, sous le ciel alcyonien de Nice qui, pour la première fois rayonna alors dans ma vie, j'ai trouvé le troisième Zarathoustra et j'avais ainsi terminé. Cette partie décisive qui porte le titre " Des vieilles et des nouvelles Tables " fut composée pendant une montée des plus pénibles de la gare au merveilleux village maure Eza, bâti au milieu des rochers.

Nietzsche revint chaque année sur la Riviera jusqu"en 1888"

Il est 9h40, nous commençons à monter en lacets sur une piste bétonnée, puis des escaliers et un sentier en pleine garrigue.

On prend vite de la hauteur et on profite d'un beau panorama sur Eze bord de Mer et des villas luxueuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roland nous arrêtera devant la végétation méditerranéenne :

Pistachier lentisque

Le Pistachier lentisque : de son écorce est récoltée une résine aromatique qui une fois au contact de l'air devient caoutchouteuse. Mastic caoutchouc employé dans la phytothérapie et dans l'industrie du parfum.

Euphorbe

 

 

 

 

 

L'Euphorbe arbuste

 

 

 

 

 

 

 

L'yeuse (chêne vert) : un mot à retenir pour le scrabble!!!

l' yeuse

Roland nous annonce une petit plat pour souffler mais très vite nous reprendrons les escaliers en sous bois pour une montée un peu plus sèche vers le village d'Eze.

Un passage au point de vue avant d'arriver au village,

nous y ferons la pose banane et admirerons les étranges jardins ornementés de statues du Château de la Chèvre d'Or.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous visiterons le village et prendrons le temps de parcourir les ruelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit passage dans l'église

avant de redescendre pour aller vers le Mont Bastide en passant sur le viaduc.

Au bout de ce dernier, nous prenons le sentier David sur notre droite.

La montée est un peu raide au départ, sentier pierreux et quelques rochers à franchir.

Superbe vue sur le village d'Eze. Quelques lacets avant d'atteindre le Mont Bastide (570m).

Dommage, nous sommes dans le brouillard ce qui ne nous empêchera pas de faire la photo de groupe au sommet.

et encore une autre avec notre animateur,

Il est environ midi, nous nous installons pour déjeuner.

 

Roland nous indique que nous sommes sur des sépultures néolithiques (origine de notre civilisation).

Nous verrons deux fosses avec les explications de Roland qui s'imposent.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 13 h tous les randonneurs sont presque prêts.

Avant de descendre, le brouillard ayant bien voulu se dégager, nous avons une vue lointaine sur la presqu'île du Cap Ferrat, la Pointe Saint-Hospice ....

Peut-être que la vue sera meilleure au cours de la descente.

C'est le cas, profitons pour admirer et prendre quelques photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pente s'accentue au fur et à mesure que l'on approche de la moyenne corniche, que l'on finit par atteindre grâce à des escaliers.

Rassemblement avant de traverser les 2x2 voies et continuons la descente par le sentier de Savaric pour rejoindre ensuite un sentier bétonné avant d'arriver sur la route.

Sur la gauche, nous terminons notre randonnée en descendant par de multiples escaliers pour rejoindre nos voitures.

Il est 14h30, nous avons fait 8k250 avec une dénivelée de 650m

Avant de nous séparer, nous prendrons le pot de l'amitié sans Maurice et Daniel qui avaient un train qui les attendait.

Un grand merci à Roland pour cette excellente journée.

Merci aux photographes : Claude, Nadine, Eliane et Brigitte R

 

Prochaine randonnée G1 : Jeudi 12 Octobre 2017 -623 Gorges du Blavet et Bois de Défens

Départ 8h - Anne Marie- moyen ** 14.2km -DH 415

Parking D47 Direction Bagnols gps 43.528825 et 6.654861 -Coût du trajet A/R 13.50 €

Lire la suite

Séjour dans le parc du GRAND PARADIS du 11/09 au 16/09/2017

2 Octobre 2017 , Rédigé par Claude C.

SEJOUR  DANS LE PARC DU GRAND PARADIS -  DU  11/09 au 16/09/2017

 

 

Une bande de 16 randonneurs du Cercle de Boulouris s’est rendue en Italie, pour découvrir le massif du Grand Paradis. Notre guide, Roland, nous a proposé 4 magnifiques randonnées, au pied des majestueux sommets.

Nous séjournons dans la vallée de Valsavarenche, au village Eaux-Rousses (nom français dû à l'eau ferrugineuse typique circulant dans la zone), à l’HOSTELLERIE DU PARADIS (1 666 m). Le parking devant l’hôtel est occupé par un poste de ravitaillement du Tor des Géants : il s’agit d’un trail dont le parcours en vallée d’Aoste suit, au départ de Courmayeur la veille, un аnnеаu dе 330 km еnvіrоn, аvеc une dénіvеlée роsіtіve dе 24 000 m еnvіrоn, et qui trаvеrse 28 cоmmunеs. Nous croisons quelques trailers, mais pas le vainqueur, l'Espagnol Javier Dominguez Ledo qui battra le record de l'épreuve, avec 67 heures et 52 minutes pour venir à bout du tracé valdôtain. Soit une moyenne de 4,8 km/h !!!!

« Des trois vallées valdôtaines du parc national du Grand Paradis, Valsavarenche est la plus sauvage. Son âpre beauté, son territoire de forêts et de hauts sommets fut l’un des terrains de chasse préférés du roi Victor-Emmanuel II. À cette époque, les habitants de la vallée voyaient fréquemment passer l’équipage royal à cheval sur l’ancienne route qui mène à Orvieille. Le roi se dirigeait jusque sur le plateau où se trouvait un pavillon de chasse, aujourd’hui rénové. Au cours de ces nombreux séjours à Valsavarenche, Victor-Emmanuel II, roi-chasseur de bouquetins, fut alarmé par la raréfaction de ces derniers. En 1856, évitant ainsi la disparition définitive de l’espèce, il déclara réserve royale de chasse une partie du territoire du parc actuel. En 1920, son successeur fit don à l’État italien de cette réserve de 2 100 hectares. Ainsi fut créé, le 3 décembre 1922, le parc national du Grand-paradis, premier parc national d’Italie. »

 

Randonnée  du 12/09 : Eaux Rousses - Lac Djouan (15 km - Dh 850 m)

 

Nous partons de l’hôtel à pied, puisque le sentier part quelques mètres plus loin sur notre gauche. Après avoir longé un enclos à chevaux, nous nous engageons sur une piste large et confortable qui va monter régulièrement en sous-bois de sapins et de mélèzes.

Nous débouchons sur une clairière et repassons rapidement en forêt avant d’atteindre le plateau d’Orvieille. Nous passons à côté de la maison du garde forestier (2 165m), qui fut le pavillon  de chasse du Roi Victor Emanuel II.  

Après cette bâtisse, le sentier continue sur la gauche sur un terrain ouvert qui passe à côté de l’alpage Djouan. Nous passons un bon moment à observer les marmottes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous  continuons à monter au travers de vastes prairies. Quelques flocons de neige nous accompagnent.

Nous découvrons la vue sur les glaciers et les sommets de la chaîne du Grand Paradis  et la Ciarforon.

 

 

Nous atteignons le lac Djouan (2 516m) sur les rives duquel nous déjeunerons.

Roland nous montre le Col d’Entrelor qui permet d’accéder à la vallée voisine de Rhèmes.

Le retour se fera en chemin inverse. Les gypaètes tournoient dans le ciel, mais les photos ne sont pas faciles à prendre.

Puis au loin un animal surgit  : de quelle espèce s'agit-il ?

 

En grossissant la photo suivante un chamois apparut !

 

 

Randonnée du 13/09 : Pont - Refuge Vittorio Emanuele II - Refuge F. Chabod  (16,4 km    Dh 1200 m)

 

Cette randonnée permet de s’approcher du Grand Paradis et d’observer de beaux paysages glaciaires.

Nous partons du bout de la vallée, à Pont (1 955m) mais laissons une voiture au parking Praviou, quelques kilomètres avant, qui fera la navette et nous évitera cette portion de route au retour.

La première partie de la randonnée a pour but d’atteindre le refuge Vittorio Emanuele II, à environ 5km (2 728 m.)

Nous traversons  le torrent  Savara et le longeons sur quelques cents mètres sur un chemin de terre,  jusqu’au refuge Tetras Lyre. Un beau chemin empierré s’élève ensuite à gauche : il a été aménagé avec des grosses dalles de pierre, le rendant semblable à une voie romaine.

Il serpente et grimpe  régulièrement sous les mélèzes. Le Tor des Géants étant passé par là, nous avons les indications des dénivelées, par pas de 100 m.

La vallée s’éloigne rapidement.

Le ciel s’assombrit fortement. Nous atteignons un alpage où nous ferons une pause banane bien méritée en nous nous émerveillant de la beauté du Parc du Grand Paradis et de ses sommets dominant à 4 000m.

 

Nous progressons dans des éboulis et découvrons le refuge Vittorio Emanuele II (2 728 m).

 

La deuxième partie de la randonnée consiste en une traversée du Moncorvé, de près de 6 km pour rejoindre le refuge Chabod (2 719m). Et pour bien  comprendre la notion de dénivelée cumulée de  440 m promise pour cette partie, nous commençons  par descendre.

En bas, la vallée de Valsavarenche est barrée par un arc-en-ciel.

Puis il nous faut contourner un éperon rocheux et le sentier va se redresser et traverser une première moraine.

La pluie est maintenant de la partie et nous progressons sur les blocs morainiques avec précaution.

Le déjeuner est pris rapidement pour cause d’humidité.

Nous continuons à descendre, à remonter, à traverser les grosses pierrailles et nous atteignons un petit pont qui traverse  un torrent qui descend du glacier.

Le refuge est maintenant visible et une  dernière montée nous permettra de l’atteindre et d’apprécier un très beau paysage.

 

La troisième partie de la randonnée consiste en la descente du refuge Chabod au parking Préviou (5,8 km – Dh 880m)

Nous allons tout d’abord descendre dans la prairie alpine sans perdre une très belle vue sur le Pic du Grand Paradis et le glacier de la face nord.

Puis nous atteignons un beau chemin aménagé et empierré qui serpente en sous- bois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passés le pont qui enjambe le torrent, nous arrivons  au parking.

 

 

 

 

 

 

Randonnée du 14/09 : Pont – Plan Borgnoz (16 km Dh 700m)

Nous repartons de Pont (1 963 m), mais aujourd’hui nous allons gravir l’autre versant de la vallée. Le petit sentier caillouteux s’élève vite sous les mélèzes et rejoint une piste, ancienne route qui permettait l’accès « au tunnel ».
De l’autre côté de la vallée,  les sommets sont entourés de nuages.
Nous sortons nos lampes pour franchir un petit tunnel, mais ce n’est pas « le tunnel ».
Nous continuons donc notre montée sur les grands lacets de l’ancienne route, puis sur notre gauche voici l’entrée « du tunnel », ouvrage pharaonique  qui ne sera jamais achevé et qui avait pour objectif de relier les vallées de Valsavarenche et de Rhème. Un bel endroit pour la pause banane !
Nous poursuivons vers les lieux-dits de Meyes-Desot et Meyes. Les nuages ont noyé la vallée à mi hauteur.
Nous sommes dans la prairie alpine et découvrons nos premiers chamois.
Les bouquetins ne sont pas sauvages et se laissent approcher à distance acceptable pour les photographes.
Mais voilà la pluie qui va gâcher notre pique-nique qui va être abrégé. Nous repartons et comme pour fuir la pluie nous marchons vite, trop vite pour notre guide qui nous fera ralentir pour traverser les roches glissantes.
A proximité de Plan Borgnoz (2 600 m) une étable abandonnée nous accueille. Nous pendons nos capes et autres vêtements de pluie et prenons café et thé réconfortants.
Quand nous sortons la pluie a cessé  et nous nous dirigeons vers la Croix Roley (2 314m).
Nous passons rapidement la cascade, que nous verrons mieux en face et sous meilleure luminosité, lors de la montée de notre randonnée du lendemain.
La descente vers Pont présente un passage un peu délicat avec plusieurs lacets étroits en surplomb sur le vide. Mais le sentier en devers est bien aménagé. Nous retrouvons la forêt et la fin de notre randonnée redevient plus confortable.

Randonnée du 15/09 : Pont – lac de Nivolet – refuge Città di Chivasso (18km Dh 720m)

 

Pour cette dernière journée, un groupe d'automobilistes part pour visiter Aoste  et un groupe de marcheurs rejoint Pont. Il fait -4 ° quand nous prenons le départ.

Nous reprenons le chemin qui monte en pente raide au milieu des mélèzes et des amas de rochers,  que nous avons descendu la veille, en direction de la Croix Roley. 

Face à nous la cascade !

Nous nous étonnons de la présence de cordes posées en protection du vide dans les passages étroits en balcon. Mais Roland ne dit mot…

Le panorama à la Croix est toujours aussi grandiose.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous reprenons notre marche sur la gauche  et dans la prairie nous découvrons des chamois broutant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous progressons dans la Doire de Nivolet, haut plateau  herbeux coupé de barres rocheuses. Et au loin nous voyons un premier troupeau de vaches qui redescend dans la vallée car la neige est annoncée pour le weekend. Roland nous explique alors que les animaux vont descendre les passages délicats, que les bergers ont équipés de cordes pour canaliser le bétail.

Nous traversons ensuite des alpages et nous écartons pour laisser passer un second troupeau de vaches et de moutons.

Il fait bien froid et les mares sont gelées.

A proximité du col de Nivolet le chemin devient goudronné car cette route permet l’accès en voiture au Refuge Savoia depuis Ceresole Reale (dans le Piémont). Le lac Nivolet est sur notre gauche et nous continuons vers le refuge Città di Chivasso (2 604 m) .

Nous dépassons le refuge et montons encore quelques dizaines de mètres pour aller observer le panorama sur la crête, limite entre la vallée d'Aoste et le Piémont et la belle vue sur les lacs Agnel et Serrù.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lacs Agnel et Serrù

Nous prenons notre pique-nique au refuge Città di Chivasso puis reprenons nos bâtons pour le retour, par le même chemin.

Nous rencontrons dans le vallon Goupil, le renard qui attendait des restes de ripailles.

 

Lors de notre dernier dîner à l'hôtel, Patrick qui déteste tous les plats contenant du poireau, se vit offrir par l'hôtelière un joli bouquet ...

Un grand merci à Roland, notre guide sympathique, compétent et toujours attentif à notre rythme. Félicitations à nos aimables photographes, Brigitte, Claude, Nadine et  Alain, qui nous rapportent de bien beaux souvenirs.

Lire la suite

Lacs de Vens - G1 - 28/09/2017

30 Septembre 2017 , Rédigé par Gilbert

Lacs de Vens (06) - G1 - 28/09/2017

Après 2h 40' de route, à cause de ralentissements de circulation et des travaux de voirie, 26 randonneurs sont présents ce matin au hameau du Pra sur la rive gauche de la vallée de la Tinée où la plupart d'entre nous vont découvrir cette mythique randonnée des lacs de Vens.

A 1700 m d'altitude, la température est de 8°c au départ, mais la météo nous promet une belle journée.

 

C'est Jean Bo, grand spécialiste des lacs de Vens, qui aujourd'hui va nous conduire sur ce parcours aux décors somptueux. "Ici, nous sommes en plein milieu du parc du Mercantour"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour profiter pleinement de cette randonnée, il faudra parcourir environ 15 km et grimper de 900 m.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Bo décide de nous faire la présentation détaillée de cette randonnée dès que nous aurons retrouvé un peu plus loin un versant ensoleillé.

Elisabeth sera notre serre-file du jour.

 

Pour l'instant nous progressons à bonne allure en empruntant cette passerelle à priori assez solide pour supporter tout les marcheurs.

Passerelles qui nous feront découvrir ces magnifiques petits torrents au fil du parcours.

 

 

 

Nous avons maintenant retrouvé le soleil, c'est le moment de marquer la pause "banane", car le plus dur reste à faire.

 

 

Après avoir repris quelques forces, nous empruntons cette fameuse cheminée très abrupte, appelée ici "Pas des pêcheurs".

 

 

 

Le souffle devient court et la transpiration abondante. Les lacs de Vens...ça se mérite!!!

 

 

 

A peine si nous avons le temps d'admirer une végétation magnifique.

 

Nos efforts sont récompensés lorsque nous découvrons enfin le premier lac.

Nous en prenons plein les yeux.

 

 

 

 

 

 

Les lacs de Vens sont constitués d'une enfilade de cinq lacs principaux. Le plus grand, surplombé par le refuge de Vens, a une profondeur de 31 m.

Jean Bo nous propose de continuer un peu plus loin en direction du lac n°3 où il a réservé une table pour le pique-nique.

 

 

 

Rares sont les piques-niques dans un environnement aussi sublime.

 

 

 

 

 

 

En voilà deux qui n'en perdent pas une miette.

 

 

Nous reprenons notre chemin, avec le but d'atteindre le refuge de Vens que l'on aperçoit au loin.

Mais toujours pas question de ranger les appareils photos. Le spectacle continue.

 

 

 

 

"Marmotte... montre-toi, stp"

Ah! En voilà un spécimen, en train de lézarder sous les rayons du soleil.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur la marmotte, et si vous ne dormez pas comme elle, alors lisez ceci.

C’est un rongeur de taille moyenne, mesurant 50 à 60 cm de longueur pour un poids entre 4 et 8 kg à taille adulte. Son corps est épais et sa silhouette est trapue. Il possède une queue touffue mesurant entre 10 et 20 cm de longueur.

C’est un mammifère aux pattes puissantes et possédant des griffes épointées du fait de ses habitudes à creuser le sol. La marmotte des Alpes a un court et large museau. Son champ de vision est très important du fait d’une position des yeux quasiment parallèles de chaque côté de la tête. Ses oreilles mesurant entre 2 et 3 cm sont presque invisibles car cachées sous la fourrure. Comme tous les rongeurs vivant dans des terriers, la marmotte a de longues vibrisses (poils en forme de moustache) afin de se repérer dans le noir du terrier.

La couleur de son pelage varie entre le gris et le roux en passant par le brun, le beige et le châtain. Le dessus de la tête ainsi que la queue sont plus sombres.

Elle vit dans les alpages et préfère les terrains à découvert où elle pourra voir arriver de loin ses prédateurs. Que cela soit les prairies ou de la rocaille, la marmotte creuse de longs terriers de plusieurs dizaines de mètres et dont la chambre principale peut faire jusqu’à 1 m cube.

Un dernier effort et nous et nous voilà à proximité du refuge de Vans posé sur son promontoire à 2380 m d'altitude.

 

 

Celui-ci est fermé depuis le 26 septembre. Il nous servira de décor pour la photo de groupe.

 

 

Nous ne nous attardons pas trop, car la descente jusqu'aux voitures sera longue et par endroits, périlleuse.

 

 

 

 

En fin de parcours, nous croisons un important troupeau d'ovin dont voici un magnifique spécimen.

 

Nous voilà au terme de cette randonnée, fourbus pour la plus part d'entre nous, mais émerveillés par ces paysages alpins superbes.

Nous terminons cette journée par le pot de l'amitié que nous partageons sur cette place de Saint- Etienne de Tinée.

 

Merci à Jean Bo pour cette superbe randonnée, nous y reviendrons avec plaisir.

Les photos sont de : Claude Ca, Do Gi, Gilbert et Jean Bo.

Au programme du jeudi 05 octobre:

G1 Départ : 6H53 Roland 717-2 Eze le Mont Bastide moyen*** 6,4 km Dh : 600
Découverte des sépultures du Néolitique au travers d’un circuit dans la flore méditerranéenne.
Parking :
Boulouris Gare SNCF Coût du trajet A/R : 27 €

 

Lire la suite

St Raphaël-Le chemin du Castellas-28/09/2017

29 Septembre 2017 , Rédigé par Jean-Marie

Le Chemin du Castellas

 

Aujourd'hui, Roland sera notre guide sur cette rando faite à plusieurs reprises en 2007, 2010, 2011 et 2013. Nous y avons rencontré toutes les conditions météorologiques de la région mais la plus marquante fut celle de 2010  sous une pluie battante qui nous avait obligés à revenir directement par la route. C'était un jour de galette des Rois!

Mais en ce 28 septembre, la météo est très bonne et Roland nous présente brièvement sa rando : entre 10 et 11 km et environ 285 m de dénivelée. A partir d'Agay nous emprunterons le bord de mer.

Jacky, tout seul, sera notre serre-file.

Dans la première partie, c'est un chemin historique que les fermiers d’Agay utilisaient autrefois pour se rendre à Saint-Raphaël vendre leur production.

Voici donc les 22 marcheuses et marcheurs qui progressent sous la carrière des Petits Caous, en direction du lieu-dit Les Ferrières.

Des montées, des descentes et une nouvelle appellation pour ce rocher baptisé "Rocher de l'Amour" .Que s'est-il passé en ce lieu ???

Joli passage sous une voûte de mimosas, bien secs cette année.

Aux ruines de la ferme des Ferrieres, Roland nous propose de faire la "pause banane". Il ne reste en ce lieu qu'une sorte de four.

Mais c'est un lieu de passage obligatoire et nous allons être rattrapés par un groupe du Muy, au moins deux fois plus important que le nôtre. Comme ils font le même circuit que nous, immanquablement nous les retrouverons tout au long de la journée.

Mais n'anticipons pas.

Roland les laisse partir devant.

A notre tour, nous nous engageons dans le vallon des Ferrières en direction du village-vacances de Cap Esterel.

Petit à petit, dans le montée, nous découvrons le Rastel d'Agay, première barrière dans l'Estérel.

Nous empruntons la route d'accès au village-vacances

jusqu'au bord de mer et nous progressons maintenant sur la plage de Pourousset  avant d'aborder les rochers.

C'est là que 8 de nos ami(e)s vont nous quitter, à leur demande, créant un G2bis (ainsi nommé par Roland). Ils vont revenir par la route jusqu'à la plage du Débarquement. Rendez-vous à midi pour le pique-nique.

Le reste du groupe s'engage sur le Sentier du littoral, d'abord jusqu'à Tiki plage. Roland a donné un bon rythme au groupe et il ne faut pas rater le pas.

Encore un peu de monde sur la plage et quelques courageux dans l'eau.

Pour nous ce sera un passage éclair et nous attaquons le tour du sémaphore. Dans une clairière, nous retrouvons le groupe du Muy en plein pique-nique. Comme il est 11 h 40, ils nous expliquent :"Nous sommes vieux et nous mangeons de bonne heure "… Ce genre de boutade nous redonne du tonus pour rejoindre la Roche percée.

Là, d'habitude on fait la photo devant le trou mais Roland nous fera une première, passant derrière le rocher. Nous immortaliserons ce moment.

Nous poursuivons toujours à bonne allure. Et il fait chaud ! Le soleil tape fort et il n'y a guère d'ombre dans ce secteur rocheux.

Le coin le plus sauvage de la Côte d'Azur
Attention à la tête

Nous retrouvons la grande piste qui descend du sémaphore mais assez vite nous la quittons pour un bijou de petite crique de galets.

Pour en ressortir un petit passage un peu difficile conduit Roland à aider quelques dames. Toujours aussi disponible.

Bien sûr, vue sur l’Île d'or, toujours aussi remarquable.

Inutile de raconter son histoire, tout le monde la connait maintenant dans le groupe.

Après les cairns montagnards du Malmont la semaine dernière voici les cairns maritimes de la crique du Poussaï.

Et, à 12 h 45, nous retrouvons nos ami(e)s déjà installés pour l'apéritif. Pierre G, alerté par son épouse est venu nous rejoindre avec vin d'orange et rosé. Une occasion pour le revoir et chacun d' apprécier son geste.

Comme d'habitude il y aura de quoi enrichir nos pique-niques, petite saucisses au chèvre de Haute-Savoie, tomates cerises, cake au citron…

Roland accordera 20 minutes aux joueurs de cartes, ce qui fera rager quelques impatients de reprendre la route. Et la route, il faudra l'emprunter pour des raisons techniques car le passage en bord de mer est d'abord impossible, matériellement, puis réservé par l'hôtel des Roches Rouges. Quand cesseront ces privilèges ?

Avant de partir, la traditionnelle photo de groupe.

Enfin un peu plus loin nous allons pouvoir reprendre le sentier du littoral mais le groupe G2 bis (voir plus haut) s'est enrichi, ils sont 10 maintenant. Certains y sont rentrés, d'autres en sont sortis.

Nous les retrouveront à la plage de Boulouris,  dite "Des kurdes", autre appellation locale.

Les randonneurs du Muy nous ont suivis, puis ils nous précèdent vers un autre parking. Ils ont terminé leur rando.

Quant à nous, nous aurons encore un peu plus d'un km sur la route pour retrouver nos voitures.

Le pot de l'amitié sera pris au bar-tabac de Boulouris où nous avons invité Camille que nous sommes heureux de revoir.

Nous apercevrons aussi Marie-Thérèse qui marche dans le groupe constitué par Rolande. Que de retrouvailles !

 

Merci Roland, c'était une bonne balade. Tu as inscrit ton nom au palmarès des animateurs de cette grande classique.

 

Les photos étaient de Rolande et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine, Les Gorges de Plérimond avec Jean Bo : 9 km et 150 m de dénivelée. Départ à 8 h 30.

Lire la suite

862 - CIME DE ROCCASIERRA 21/09/2017

22 Septembre 2017 , Rédigé par Brigitte

862 – CIME DE ROCCASIERRA 21/09/2017

 

Après 1h1/2 de route, 15 randonneurs se retrouvent à l'entrée de l’Imberguet Calençon en bord de route, nouveau petit stationnement en direction de Duranus.

Alain, notre animateur du jour, nous présente un nouveau randonneur, Frédéric. Nous lui souhaitons la bienvenue parmi nous.

 

Après avoir pris un chemin bitumé en direction du Collet de Boïera-Calençon,

nous nous arrêtons près d’un lavoir datant de 1939 pour écouter les explications d’Alain sur la randonnée :

 

« Pour atteindre la cime de Roccasierra, nous aurons une grande montée et une grande descente. Une boucle autour de la cime pour redescendre du col de l’Autaret par le même chemin qu’à l’aller »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrick sera notre serre file.

 

 

 

Il est 9h15, quelques échauffements menés par Joël et c’est le départ sur ce chemin qui passe au dessus du village (rappelons 75 habitants avant la guerre et 1 seul actuellement !!!)

 

 

 

 

Le sentier s’élève assez rudement parmi les chênes disséminés dans le flanc de ce vallon de Riméote orienté Sud-Ouest. Derrière nous à l’ouest on aperçoit la Madonne d’Utelle et son sanctuaire sur sa crête, tandis que la crête Saint Antoine et sa chapelle est visible vers l’Est.

Madone d'Utelle

Après 1 km, très belle vue, plein Sud sur la Crête du Férion avec à sa droite le Col du Dragon, .

Férion

On parvient aux ruines de Riméotes au milieu de cette 1ère montée.

Le sentier devient moins marqué, mais toujours aussi raide pour atteindre le pylône EDF .

 

Il est 11h25,  c’est la pose banane

De là, on a une vue bien dégagée sur les sommets de la Haute Vésubie, sur Utelle, La Madonne d’Utelle, le Castel de Gineste (1344m), le Brec d’Utelle (1604m), devant nous le Suc de Cabagne (1188m) et le sommet triangulaire de la Cime de Bonvillars (1376m), au loin les sommets du Mercantour, la Cime de La Valette de Prals (2496m), puis le Mont Neiglier (2786m) et la Cime du Gelas à 3143m.

 

Madone d'Utelle
Le Castel de Gineste et Le Brec d'Utelle
Suc de Cabagne et au loin les sommets du Mercantour

Le chemin quasiment de niveau (très bien pour chauffer les jambes) jusqu’au replat du Collet de Boïera altitude 1021m,(intersection avec le sentier venant de Duranus) nous conduit jusqu’à la Baisse Briquet.

Nous reprenons notre ascension. Le sentier grimpe entre les arbres, les rochers  et passages dans 3 petits pierriers,

 

avant de déboucher sur le large replat tout en prairie du Col de l’Autaret altitude 1280m (intersection avec le sentier venant des ruines de Rocca Sparviera) .

Il est 12h30, nous ferons une photo de groupe sur ce lieu de pacage hivernal des brebis,

 

On distingue nettement les quelques  220 m de dénivelé qu’il reste à gravir pour atteindre

l’objectif de la randonnéee, le baston sommital de Roccasierra

 

La cime de Roccasierra

Nous empruntons le sentier montant de droite (le sentier de gauche Col de Lobe, est celui par lequel nous arriverons au terme de notre boucle et du sommet de la Cime de Roccassiéra).

Le chemin s’engage à travers une nouvelle portion de forêt sur la crête pour gagner la cime.

Celle-ci est défendue par quelques ressauts rocheux aisés à franchir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 13h45, nous sommes au sommet, la vue est magnifique et dégagée avec un ciel bleu azur et sans vent.

Le Massif du Mercantour avec les arêtes de la Cime du Gelas

Chacun trouve sa place pour se restaurer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après ¾ d’heure de pause, Nous entamons la descente d'abord vers le Nord puis vers le Nord Est entre pins, sur un sentier plus ou moins bien marqué.

Un troupeau de chèvres gardé par des "patous", nous oblige à dévier notre chemin de retour pour atteindre le Col de Lobe (1244m).

Nous reprenons ensuite le sentier de gauche légèrement vallonné et sans difficulté pour regagner le col de l’Autaret par un versant qui hésite entre ombre et lumière, tout en profitant d’une belle vue sur les sommets environnants et le vallon de Peira .

Il est environ 16h30, nous rejoignons le col de l’Autaret et à partir de ce col, un long retour par le même itinéraire qu’à la montée.

 

Il est 18h15, nous regagnons nos voitures pour aller prendre un pot bien mérité chez Doudou, à l’Hôtel des 2 Vallées au Plan du Var.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Alain pour cette randonnée très sportive remplie de souvenirs.

16 Kms 700

1223 m DH 

 

 

Les photos sont de Brigitte

 

Prochaine sortie G1 :

Jeudi 28/09/2017  Départ : 7h   Jean Bo – Les Lacs de Vens          Sportif** 13,5Km Dh 881

Parking de Vens GPS : 44.310328 et 6.901070  Coût du trajet A/R : 88 €

 

 

 

Lire la suite

FIGANIERES - Le Malmont - G2 - jeudi 21 septembre 2017

21 Septembre 2017 , Rédigé par Rolande

FIGANIERES – Le Malmont – jeudi 21 septembre 2017 - G2

Nous sommes 29 dont un bon nombre d’habitués du G1 (auraient-ils craint les + de 1100 mètres de dénivelé annoncés pour l’autre rando) à nous retrouver à Figanières ce matin pour une randonnée inédite « à la recherche d’un point de vue extraordinaire sur la campagne dracénoise et les sommets  du pays aixois, des Maures et de l’Estérel »,  que nous a concoctée Jean-Marie.

Le soleil est au rendez-vous et la température déjà bien agréable.

Jean-Marie nous présente deux nouveaux Josiane et Bernard

 

 

 

 

 

 

 

 

et le profil de la randonnée.

« Pour commencer une belle montée d’un kilomètre » (plutôt 2 –ndlr).

Jean Be sera notre serre-file du jour en l'absence de Jacky et Daniel.

Nous traversons le village par des ruelles étroites pour rejoindre la petite route puis la piste de la Panisse, d’où nous avons une belle vue sur Figanières.

C’est au sommet que nous faisons la pause banane, au croisement de la piste de la Marecouale et de l’ancienne voie romaine.

 

« Finie la montée » dira Jean-Marie .

 

Mais n’allons-nous pas rencontrer quelques soucis. Une battue en cours est annoncée. Certains se souviendront d’une certaine randonnée de novembre 2014 à Collobrières.

 

Pas du tout : sympa les chasseurs et pleins d’humour « pas de sanglier aujourd’hui, mon collègue a tué seulement 3 randonneurs ».

Au loin nous apercevons la tour Malmont, qui esthétiquement ne mérite pas une photo et que nous atteindrons par un sentier bien raide après une boucle de 2 kms. C’est donc çà Jean-Marie la soi-disant fin de montée.

Quel beau champignon.Ne vous évertuez pas à essayer de le manger. Il est fait de pierres comme cet étrange personnage derrière lequel nous faisons la photo de groupe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La montée n'en finit pas. Chacun surveille ses pieds.

Ouf diront quelques-uns.Finie la pente. Certains s’arrêtent devant les panneaux explicatifs du sentier botanique.

« Vous pourrez revenir au printemps quand tout sera fleuri. Une route vous conduit à seulement 1 km de là. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A proximité de la tour, une vue à 270° s’ouvre à nous : en contrebas Draguignan, à notre gauche à l’Est l’Estérel, face à nous le rocher de Roquebrune, les Maures, le secteur de Toulon et le Coudon… la Sainte Victoire, les Bresillon…

C’est un peu plus loin que nous nous arrêtons pour le casse-croûte. Bien installés à table ou sur des pierres à l’ombre ou au soleil. Chacun choisira. Apéritif (vin à l’orange, Stanislas, petits chèvres, tomates cerises…. )Vin rouge…on se répète chaque semaine, mais quand on aime, on ne compte pas avec le  G2.

Pas de belote aujourd’hui.

Il est temps de repartir. Plus de côte annoncée. Chacun s’élance d’un bon pas sur une large piste mais rapidement le groupe s'étire : chaleur et digestion en sont les causes.

Des pétarades fusent. Pas de chasseurs, ni de sangliers à l’horizon. Nous passons à proximité du site de ball-trap. L’écho est tel qu’il nous semble que les tirs viennent de tous côtés.

Une petite brise nous rafraîchit de temps en temps. Au passage nous voyons un arbre mort au tronc énorme,

et cheminons sur la piste de Cassade, où Jean-Marie nous parle des spécificités qui ont fait la renommée de Finaguières, les petites olives « finaguiéro » comme nous pouvons les voir ici,

les figues noires et la vigne que l’on pourrait voir d’un autre côté de la commune.

Une mante religieuse passe de bâton en bâton pour se laisser admirer et photographier.

En arrivant au croisement d’une piste menant au  pont de la Tuilière, dont le passage est fermé, nous décidons d’aller jusqu’à lui mais la végétation a envahi  ce pont romain. Voici néanmoins ce que certains randonneurs du cercle ont pu voir en octobre 2010 (photo d’archive du blog  faite par Jean-Marie– Figanières – la Cabre d’or).

                                                                            

En approchant de notre destination nous pouvons observer un cognassier  et un kaki chargés de fruits.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est au bar de la Figue Noire que nous nous retrouvons pour partager le verre de l’amitié.

Avant de nous séparer Dominique informée par le barman nous invite à nous rendre à un lavoir typique dans la commune, d'où nous avons une belle vue sur l'église.

Au retour ce sont des figuiers que nous pouvons admirer. L’un d’entre au vu de la grosseur de son tronc est très vieux.

 

 

 

Merci Jean-Marie pour cette agréable balade d’un peu plus de 11.5 kms et de 370 m de dénivelé.

Les photos sont de Dominique et Rolande.

Prochaine rando G2 - jeudi 28 septembre 2017 avec Roland

"Chemin du Castellas". Facile. 11.4 kms - Dénivelé 325 m.

Départ : 8h30

Lire la suite