2023-02-09-699-2-3 -Le Peyragu-G2-G1 -
Avertissement : en l'absence de blogueurs en G1, et compte tenu du fait que les deux parcours comportent de nombreux tronçons communs et un déjeuner ensemble au restaurant, il y aura un blog unique, essentiellement G2, avec insertion ici ou là d'un texte G1 préparé par Thierry, assorti de quelques photos fournies par Thierry, Michel F. et Marie-Jeanne. Pour faciliter la lecture le texte G1 apparaîtra en rouge.
Nous sommes 34 randonneurs présents au départ de cette G2 : un beau succès compte tenu de la température négative qui nous accueille au chemin du Jas de la Paro, mais la perspective de déjeuner au restaurant dans la foulée n'y est certainement pas étrangère.
Denis présente le programme :
"C'est une randonnée de 9,5 km pour 175 m de dénivelé classée moyen X. Le parcours comprend une petite montée de mise en jambes, au départ, qui nous permettra de prendre de la hauteur pour admirer le Rocher de Roquebrune sous un angle insolite, le sommet des Terriers et le Haut Var. Puis la marche se poursuivra en contournant la base du Peyragu (217m) le long des rives de L'Argens pour se terminer au milieu des vignes et des plantations d'eucalyptus avant de rejoindre le restaurant. La seule difficulté est la petite montée au début"
Patrick sera notre serre-file.
G1 : 10 randonneurs G1 se retrouvent sur le parking du Jas de la Paro pour cette randonnée restaurant.
Tiens les G2 ne sont pas encore partis !
Ont-ils trainé en route ?
Cela permet à un onzième randonneur, Bernard G. de quitter le groupe des G2 pour rejoindre celui des G1 et aux animateurs du jour de faire un rapide point sur les présents.
Compte tenu de la température, -2°, Thierry fait une présentation rapide de tracé. Il n’y aura pas de serre-file compte tenu du nombre de randonneurs.
Il s’agit d’une variante de la G1 faite par Denis l’an passé, adaptée au format Rando-Resto.
Il est près de 9 heures quand le G2 s'élance sous un ciel tout bleu, un beau soleil, mais une température plutôt fraiche. Nous abordons tout de suite la montée annoncée par Denis,
avec le sourire,
et sous le regard bienveillant d'un animateur retraité,
et d'un animateur assistant : un encadrement de luxe !
Un encouragement nécessaire car la plupart d'entre nous a hâte d'arriver au bout de cette belle montée abordée à froid.
Le sommet nous offre une belle vue vers le Muy et les Gorges du Blavet.
Après 100m de terrain plat le groupe G1 se lance dans la première montée, la même que les G2. 1km de long, des pentes de 14%, 90 m de dénivelé. Les muscles sont rapidement chauds. En plus le soleil nous darde de ses rayons.
Une petite marche sur le plateau du Défens nous permet de voir le Rocher de Roquebrune sous un autre angle ainsi que les gorges du Blavet, de Pennafort et les montagnes environnantes.
Là le chemin diffère de celui des G2 et le groupe descend à nouveau de 90m vers les Déguiers par un chemin étroit et broussailleux avec 20% de pente.
Les G2 abordent la descente par un sentier qui serpente au milieu du maquis.
Un premier arrêt boisson. Tout le monde est encore bien couvert.
Nous poursuivons la descente vers le cours de l'Argens.
G1 :Une première pause boisson permet de retirer une couche de vêtements avant d’attaquer la longue piste en terrain plat qui longe l’Argens.
Rapidement nous arrivons à la première exploitation agricole. Passage en sous-bois, puis les falaises crées par l’érosion de l’Argens avec leur sentier étroit.
Les G2 atteignent les rives de la rivière vers 10 heures. Le sentier qui longe l'Argens est parfois étroit et un peu "sauvage"
comme l'est le cours de l'Argens, dont les rives portent les traces de ses crues répétées. Un fleuve de 115,6 km qui prend sa source à Seillons-Source-d'Argens et coule d'ouest en est pour se jeter dans la mer Méditerranée dans la commune de Fréjus.
Jack, autre animateur présent dans le groupe, attire notre attention sur les collines qui surplombent l'autre rive et qui abritent notamment l'immense Parc Résidentiel de Loisirs des Canebières créé en 1967 sous forme d'un caravaning et racheté par ses occupants en 1980 : un domaine de 275 hectares, comprenant plus de 700 parcelles, en plein coeur du massif forestier des Maures.
Nous pourrons également observer au flanc de ces collines des plantations d'eucalyptus.
C'est l'heure de la pause banane.
Les G1 rattrapent les G2 qui en sont à la « pause banane ».
Nous en profitons pour saluer joyeusement ceux que nous n’avons pas vus au départ. Cet arrêt permet aux animateurs de résoudre une énigme. Nous sommes 52 inscrits au restaurant, 2 absentes malades, 34 et 11 randonneurs, et 7 non marcheurs.
Nous arrivons toujours à 52 !
Il y avait deux randonneuses qui n’avaient pas prévu de déjeuner qui se sont jointes à nous. Mystère résolu.
Nous reprenons rapidement la marche et traversons une zone très broussailleuse et pourtant les animateurs sont passés par deux fois avec les sécateurs pour déblayer le chemin.
Nous arrivons à la fameuse casse où sont entassées des carcasses de voitures, motos, quads, bateaux, bref un véritable bric-à-brac.
Heureusement de sympathiques ânes viennent nous saluer.
Le groupe arrive au km 5 ou il va quitter temporairement le tracé commun.
Thierry propose de faire la « pause banane » avant d’attaquer la difficulté du jour, une montée de 140m sur 1 km avec des pentes à 17%.
La piste est caillouteuse mais large et le groupe atteindra sans difficulté le sommet à la citerne d’eau du Peyragu et le Lou Roumaniou à notre gauche.
Nous en profitons pour faire une nouvelle pause boisson et une photo de groupe avec toujours le Rocher de Roquebrune en arrière-plan. Thierry en profite pour rappeler que lors de la G1 de l’an passé la pause banane avait eu lieu à cet endroit et qu’à partir de là notre itinéraire change.
En effet nous empruntons une belle piste en descente douce sur la gauche et qui doit nous mener à Roque Rousse. Une dernière petite montée avant d’arriver à ce sommet peu fréquenté quand Thierry nous fait quitter la piste pour passer à travers bois pour nous montrer un rocher percé de petites grottes. L’imagination de chacun travaille et on y voit tour à tour un visage déformé, un monstre ou un animal.
Après cet intermède, un passage escarpé et broussailleux nous ramène vers la piste et un rapide aller-retour jusqu’au point de vue sur le centre logistique des Arcs.
Nous repartons pour la descente sur un terrain très varié où il faut bien regarder où l’on pose les pieds. Branches, cailloux roulants, broussailles, et aussi belle piste.
Au bas de cette descente nous rejoignons le tracé commun. Mais où sont les G2, devant ou derrière ?
Nous étudions le sol pour voir des traces de pas. Ils sont 34, cela devrait marquer, mais la terre est encore bien gelée.
Finalement nous les rattraperons vers le km 9 le long de l’autoroute.
Après le départ des G1 les G2 reprennent leur marche en suivant le cours de l'Argens.
Un sentier parsemé d'obstacles qui permettent à chacun de mettre en pratique sa technique personnelle.
Ce sentier "nature", souvent encombré de ronces,
débouche malheureusement de temps à autre sur des clairières qui sont autant de décharges ou de casses sauvages,
et des habitations rustiques, comme celle-ci, qui sera l'occasion pour certaines d'admirer et de caresser les ânes en liberté.
Quelques minutes plus tard nous profiterons de cet endroit dégagé au bord de la rivière pour faire la traditionnelle photo de groupe.
Puis nous ferons d'autres rencontres animales..
avant de poursuivre notre chemin sous le regard vigilant de Patrick, notre serre-file.
Nous abordons la montée qui était annoncée aux environs du km 6.
Il y a décidément une forte densité d'animateurs, en activité ou non, dans ce groupe.
Le sentier est devenu boueux car les flaques d'eau qui le jalonnent ont commencé à dégeler.
Après la jonction avec les G1 nous abordons la portion de piste qui longe l'autoroute et ne tardons pas à atteindre la célèbre borne 116, chère notamment aux coeurs de Bruno, de Jean-Marie, de Jean Borel, et de bien d'autres, à tel point qu'elle avait fini par donner son nom à certaines randonnées organisées dans ce secteur (cf. "Peyragu et la borne 116" dont le blog de Jean-Marie du 29 décembre 2008 comportait la photo de Jean Borel dans l'attitude qui inspirera Joël quelques années plus tard).
La photo en question, extraite du blog de Rolande du 4 avril 2019 "Le Peyragu-699-2", est insérée c-dessous.
Merci Rolande pour nous avoir signalé cette anecdote.
Nous reprendrons nos véhicules pour rejoindre le restaurant "le Mas de Saint Donat" à Sainte Maxime où nous attendait un excellent repas dans une atmosphère très conviviale .
Un grand merci à nos deux animateurs, Denis et Thierry, pour cette magnifique journée.
Merci également à Patrick, notre serre-file et à tous ceux qui ont apporté leur contribution à ce blog : Thierry pour le texte G1 et ses photos, Michel F., Rolande et Marie-Jeanne.
La semaine prochaine :
Lundi 13 février :
-GL1 : 186-1 La Flute par Thierry
-GL2 : 035 Dent et Pic de l'Ours par Anne-Marie
Jeudi 16 février :
-G1 : 756-3 Puget Rocbaron par Denis
-G2 : 814-2 Mont Saint Martin depuis Maure Vieil (en remplacement de la randonée de Joël, initialement prévue)
Pour le profil se reporter au mail de Joël du 12/02/2023 "changement de programme"