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12 février 2023 7 12 /02 /février /2023 09:45

2023-02-09-699-2-3 -Le Peyragu-G2-G1 - 

 

Avertissement : en l'absence de blogueurs en G1, et compte tenu du fait que les deux parcours comportent de nombreux tronçons communs et un déjeuner ensemble au restaurant, il y aura un blog unique, essentiellement G2, avec insertion ici ou là d'un texte G1 préparé par Thierry, assorti de quelques photos fournies par Thierry, Michel F. et Marie-Jeanne. Pour faciliter la lecture le texte G1 apparaîtra en rouge.

 

Nous sommes 34 randonneurs présents au départ de cette G2 : un beau succès compte tenu de la température négative qui nous accueille au chemin du Jas de la Paro, mais la perspective de déjeuner au restaurant dans la foulée n'y est certainement pas étrangère.

Denis présente le programme :

"C'est une randonnée de 9,5 km pour 175 m de dénivelé classée moyen X. Le parcours comprend une petite montée de mise en jambes, au départ, qui nous permettra de prendre de la hauteur pour admirer le Rocher de Roquebrune sous un angle insolite, le sommet des Terriers et le Haut Var. Puis la marche se poursuivra en contournant la base du Peyragu (217m) le long des rives de L'Argens pour se terminer au milieu des vignes et des plantations d'eucalyptus avant de rejoindre le restaurant. La seule difficulté est la petite montée au début"

Patrick sera notre serre-file.

 

 

 

 

 

 G1 : 10 randonneurs G1 se retrouvent sur le parking du Jas de la Paro pour cette randonnée restaurant.

Tiens les G2 ne sont pas encore partis !

Ont-ils trainé en route ?

Cela permet à un onzième randonneur, Bernard G. de quitter le groupe des G2 pour rejoindre celui des G1 et aux animateurs du jour de faire un rapide point sur les présents.

Compte tenu de la température, -2°, Thierry fait une présentation rapide de tracé. Il n’y aura pas de serre-file compte tenu du nombre de randonneurs.

Il s’agit d’une variante de la G1 faite par Denis l’an passé, adaptée au format Rando-Resto.

 

 

 

Il est près de 9 heures quand le G2 s'élance sous un ciel tout bleu, un beau soleil, mais une température plutôt fraiche. Nous abordons tout de suite la montée annoncée par Denis,

 

 

 

avec le sourire,

 

 

et sous le regard bienveillant d'un animateur retraité,  

 

 

et d'un animateur assistant : un encadrement de luxe !

 

 

Un encouragement nécessaire car la plupart d'entre nous a hâte d'arriver au bout de cette belle montée abordée à froid. 

 

 

 

Le sommet nous offre une belle vue vers le Muy et les Gorges du Blavet.

 

 

Après 100m de terrain plat le groupe G1 se lance dans la première montée, la même que les G2. 1km de long, des pentes de 14%, 90 m de dénivelé. Les muscles sont rapidement chauds. En plus le soleil nous darde de ses rayons.

Une petite marche sur le plateau du Défens nous permet de voir le Rocher de Roquebrune sous un autre angle ainsi que les gorges du Blavet, de Pennafort et les montagnes environnantes.

Là le chemin diffère de celui des G2 et le groupe descend à nouveau de 90m vers les Déguiers par un chemin étroit et broussailleux avec 20% de pente.

 

Les G2 abordent la descente par un sentier qui serpente au milieu du maquis.

 

 

 

Un premier arrêt boisson. Tout le monde est encore bien couvert.

 

 

Nous poursuivons la descente vers le cours de l'Argens.

 

 

 

 

G1 :Une première pause boisson permet de retirer une couche de vêtements avant d’attaquer la longue piste en terrain plat qui longe l’Argens.

Rapidement nous arrivons à la première exploitation agricole. Passage en sous-bois, puis les falaises crées par l’érosion de l’Argens avec leur sentier étroit.

 

Les G2 atteignent les rives de la rivière vers 10 heures. Le sentier qui longe l'Argens est parfois étroit et un peu "sauvage"

 

 

 

comme l'est le cours de l'Argens, dont les rives portent les traces de ses crues répétées. Un fleuve de 115,6 km qui prend sa source à Seillons-Source-d'Argens et coule d'ouest en est pour se jeter dans la mer Méditerranée dans la commune de Fréjus.

Jack, autre animateur présent dans le groupe, attire notre attention sur les collines qui surplombent l'autre rive et qui abritent notamment l'immense Parc Résidentiel de Loisirs des Canebières créé en 1967 sous forme d'un caravaning et racheté par ses occupants en 1980 : un domaine de 275 hectares, comprenant plus de 700 parcelles, en plein coeur du massif forestier des Maures.

Nous pourrons également observer au flanc de ces collines des plantations d'eucalyptus. 

 

 

C'est l'heure de la pause banane. 

 

 

 

Les G1 rattrapent les G2 qui en sont à la « pause banane ».

Nous en profitons pour saluer joyeusement ceux que nous n’avons pas vus au départ. Cet arrêt permet aux animateurs de résoudre une énigme. Nous sommes 52 inscrits au restaurant, 2 absentes malades, 34 et 11 randonneurs, et 7 non marcheurs.

Nous arrivons toujours à 52 !                                                   

Il y avait deux randonneuses qui n’avaient pas prévu de déjeuner qui se sont jointes à nous. Mystère résolu.

Nous reprenons rapidement la marche et traversons une zone très broussailleuse et pourtant les animateurs sont passés par deux fois avec les sécateurs pour déblayer le chemin.

Nous arrivons à la fameuse casse où sont entassées des carcasses de voitures, motos, quads, bateaux, bref un véritable bric-à-brac.

Heureusement de sympathiques ânes viennent nous saluer.

Le groupe arrive au km 5 ou il va quitter temporairement le tracé commun.

Thierry propose de faire la « pause banane » avant d’attaquer la difficulté du jour, une montée de 140m sur 1 km avec des pentes à 17%.

La piste est caillouteuse mais large et le groupe atteindra sans difficulté le sommet à la citerne d’eau du Peyragu et le Lou Roumaniou à notre gauche.

Nous en profitons pour faire une nouvelle pause boisson et une photo de groupe avec toujours le Rocher de Roquebrune en arrière-plan.  Thierry en profite pour rappeler que lors de la G1 de l’an passé la pause banane avait eu lieu à cet endroit et qu’à partir de là notre itinéraire change.

 

 

 

 

 

En effet nous empruntons une belle piste en descente douce sur la gauche et qui doit nous mener à Roque Rousse. Une dernière petite montée avant d’arriver à ce sommet peu fréquenté quand Thierry nous fait quitter la piste pour passer à travers bois pour nous montrer un rocher percé de petites grottes. L’imagination de chacun travaille et on y voit tour à tour un visage déformé, un monstre ou un animal.

 

 

 

 

 

Après cet intermède, un passage escarpé et broussailleux nous ramène vers la piste et un rapide aller-retour jusqu’au point de vue sur le centre logistique des Arcs.

 

Nous repartons pour la descente sur un terrain très varié où il faut bien regarder où l’on pose les pieds. Branches, cailloux roulants, broussailles, et aussi belle piste.

 

Au bas de cette descente nous rejoignons le tracé commun. Mais où sont les G2, devant ou derrière ?

Nous étudions le sol pour voir des traces de pas. Ils sont 34, cela devrait marquer, mais la terre est encore bien gelée.

Finalement nous les rattraperons vers le km 9 le long de l’autoroute.

 

Après le départ des G1 les G2 reprennent leur marche en suivant le cours de l'Argens.

 

 

Un sentier parsemé d'obstacles qui permettent à chacun de mettre en pratique sa technique personnelle.

 

 

 

 

Ce sentier "nature", souvent encombré de ronces,

 

 

débouche malheureusement de temps à autre sur des clairières qui sont autant de décharges ou de casses sauvages,

 

 

et des habitations rustiques, comme celle-ci, qui sera l'occasion pour certaines d'admirer et de caresser les ânes en liberté.

 

 

 

Quelques minutes plus tard nous profiterons de cet endroit dégagé au bord de la rivière  pour faire la traditionnelle photo de groupe.

 

 

Puis nous ferons d'autres rencontres animales..

 

 

avant de poursuivre notre chemin sous le regard vigilant de Patrick, notre serre-file. 

 

 

Nous abordons la montée qui était annoncée aux environs du km 6.

 

 

Il y a décidément une forte densité d'animateurs, en activité ou non, dans ce groupe.

 

 

Le sentier est devenu boueux car les flaques d'eau qui le jalonnent ont commencé à dégeler.

 

 

Après la jonction avec les G1 nous abordons  la portion de piste qui longe l'autoroute et ne tardons pas à atteindre la célèbre borne 116, chère notamment aux coeurs de Bruno, de Jean-Marie, de Jean Borel, et de bien d'autres, à tel point qu'elle avait fini par donner son nom à certaines randonnées organisées dans ce secteur (cf. "Peyragu et la borne 116"  dont le blog de Jean-Marie du 29 décembre 2008 comportait la photo de Jean Borel dans l'attitude qui inspirera Joël quelques années plus tard). 

La photo en question, extraite du blog de Rolande du 4 avril 2019 "Le Peyragu-699-2", est insérée c-dessous.

Merci Rolande pour nous avoir signalé cette anecdote.

 

 

Nous reprendrons nos véhicules pour rejoindre le restaurant "le Mas de Saint Donat" à Sainte Maxime où nous attendait un excellent repas dans une atmosphère très conviviale .

 

 

 

 

 

Un grand merci à nos deux animateurs, Denis et Thierry, pour cette magnifique journée.

 

 

Merci également à Patrick, notre serre-file et à tous ceux qui ont apporté leur contribution à ce blog : Thierry pour le texte G1 et ses photos, Michel F., Rolande et Marie-Jeanne.

 

La semaine prochaine :

Lundi 13 février :

-GL1 : 186-1 La Flute par Thierry

 

-GL2 : 035 Dent et Pic de l'Ours par Anne-Marie

 

Jeudi 16 février :

-G1 : 756-3 Puget Rocbaron par Denis

 

-G2 : 814-2 Mont Saint Martin depuis Maure Vieil (en remplacement de la randonée de Joël, initialement prévue)

Pour le profil se reporter  au mail de Joël du 12/02/2023 "changement de programme"

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5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 15:19

2023-02-02-769 - Roquebrune-4 sommets-G1

 

Ce sont 20 randonneuses et randonneurs (égalité presque parfaite) qui se retrouvent au lieu de rassemblement préconisé par Joël, l’animateur du jour, devant la Chapelle Saint Roch. Et là grosse surprise, un énorme panneau indique une interdiction de circuler pour se rendre sur les lieux de départ des randonnées sur le rocher, et nous oblige à nous garer sur un nouveau parking « flambant neuf » créé pour les besoins de la cause ; et c’est ce que nous faisons.

 

 

L’animateur, un peu désemparé par cette situation inattendue présente la randonnée qui devait se faire – longueur de  8,3 km et dénivelée de 497 m- et précise que vu les circonstances il va improviser la meilleure marche d’approche, en évitant au maximum la route, mais ne garantit pas la possibilité d’effectuer l’intégralité du parcours prévu.

 

                           En fait, l'animateur aurait-il disjoncté?

 

 

 

                         

 

Maurice est auto-désigné serre-file et doté d’un talkie-walkie (qui jouera son rôle), et Alain, seul autre animateur présent, jouera le rôle de « pompier volant ».

La marche d’approche permet par un sentier en montée régulière, d’arriver, après 3,7 km, à rejoindre notre tracé d’origine un peu en amont du point de départ initial.

 

 

Joël décide de la pause banane avant d’attaquer la montée, et en profite pour donner les dernières consignes et notamment sur l’inutilité des bâtons dans certains passages.

 

 

 

 

 

La montée au sommet numéro 1 commence par un sentier classique, avant que l’on aborde très rapidement un passage sur dalles rocheuses assez raides, et des grimpettes sur blocs de rochers avec parfois l’assistance d’un câble. Mais avec l’aide, pour certains, de Joël et Alain qui tirent et poussent, tout se passe bien.

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons au fameux sommet des Trois Croix (une grande première pour beaucoup de participants) où après la traditionnelle photo de groupe, Joël nous donne la signification de ces trois croix.

« le Rocher des 3 Croix, nom véritable du Rocher de Roquebrune, a toujours fasciné les hommes qui y dressèrent jadis ( on en trouve la trace sur une peinture datée de 1707) trois croix aujourd’hui disparues. Celles que l’on voit à présent sont l’œuvre du sculpteur Bernard Venet, établi au Muy depuis plusieurs années. Sensible à la beauté du lieu, il souhaita signer ce paysage grandiose et mystique à la fois, en y dressant 3 croix différentes inspirées des tableaux de trois artistes majeurs de l’histoire de l’art. Il s’est donc inspiré de trois crucifixions, du peintre italien Giotto du 14° siècle, du peintre allemand Grunewald du 15° siècle, et du peintre espagnol Le Greco du 16° siècle. »

 

 

 

Puis commence la partie la plus technique, et peut-être la plus impressionnante du parcours, le passage câblé pour descendre du sommet 1 vers le sommet 2. Mais là encore grâce aux conseils techniques de l’animateur, et à l’aide efficace apportée par lui-même et Alain, tout le monde passe ce passage sans encombre.

 

 

 

 

 

 

Nous parvenons sur l’antécime du sommet 2 vers 12H40, une belle plateforme rocheuse ensoleillée et à l’abri du vent, et décidons d’y faire la pause pique-nique bien méritée. Quelques courageux monteront quand même tout en haut du sommet 2.

 

 

 

 


 

 

 

Après le repas la redescente, parfois scabreuse, vers la Draille du Facteur, et en pleine digestion, n’est pas des plus faciles.

Après une petite marche sur du plat (ouf !! ça fait du bien) nous attaquons la montée au sommet n° 3. En cours de route une petite halte pour découvrir l’ancien village de Sainte Candie daté du Vè Siècle.

« Ce site situé à plus de 360 mètres d’altitude, est à l’origine un village occupé par les gaulois, entre le quatrième et le premier siècle avant J.C, avant l’invasion romaine ; sondé dans les années 2000 on y a trouvé un oppidum. Puis ce secteur sera abandonné lorsque les romains se sont installés à Fréjus. Il faut imaginer qu’à l’époque la végétation n’était pas la même et que le village était entouré de terrasses avec des cultures et de l’élevage. On a découvert 17 hectares de terrasses et une sonnaille de bœuf. Il y avait certainement des routes carrossables pour amener les produits achetés dans les ports comme Marseille et Fréjus car on y a retrouvé des amphores africaines, ainsi que du mobilier métallique et du verre provenant de Palestine et d’Egypte.  Les bâtiments sont construits en blocs de rhyolite grossièrement taillés dans le rocher ; l’agglomération était entourée de remparts (on a retrouvé des traces de négatifs de pieux et trois lignes de poteaux laissant supposer un chemin de ronde) et s’étendait sur 8 hectares. On évalue à plusieurs centaines la population de ce village. Il a également été retrouvé une sépulture contenant un squelette bien conservé d’un homme de 1,80 m, mort entre 680 et 720, les os du bassin cassés et la jambe coupée, ainsi qu’une tombe d’un enfant mesurant 1,10 m avec une tuile marquée d’une inscription en latin cursif et munie d’une croix. »

Arrivés au sommet 3, chacun en profite pour souffler et admirer le paysage, ce qui n’empêche pas certains d’escalader la partie la plus haute et la plus acrobatique du sommet.

 

   ( Le sommet n°4 vu du sommet n°3, sur la première photo ci-dessous)

 

 

 

 

 

 

 

Et c’est la redescente durant laquelle le petit égarement de certains est vite résolu par l’usage des talkies-walkies.

Arrivés au pied du sommet 3, l’animateur constatant la fatigue de certains, et considérant le temps qu’il reste décide (avec l’approbation de la quasi-totalité du groupe) de ne pas faire la montée au sommet 4. Nous faisons tout de même un petit détour pour découvrir la curieuse grotte de l’ermite (apparemment absent), puis le fameux rocher des « 2 Frères ».

 

 

 

Pour le retour Joël choisit un sentier différent de celui de l’aller, qui s’avère fort agréable, et nous parvenons à notre parking à 17H30, heureux mais fourbus. Nous aurons finalement fait 12,7 km et 500 mètres de dénivelées.

Le pot pris à la brasserie habituelle permettra de récupérer un peu. Et Joël promet de concocter de nouveaux tracés qui permettront de résoudre ce problème de parking, et d’aller une prochaine fois voir le sommet numéro 4.

Merci à Joël pour cette très belle randonnée plutôt sportive, et pour partie improvisée, et pour l’entraide de chacun dans les passages délicats.

Le texte est de Joël, et les photos sont de  Alain, Brigitte, Catherine, Joël et Marc.

 

La semaine prochaine :

 

Lundi 6 février :

-GL1 : 118-2 Col du Coucou par Patrick

-GL2 : 128 Vallon de Mourrefrey par Joël

 

Jeudi 9 février randonnées restaurant :

-G1 :699-3 Le Peyragu par Thierry

-G2 : 699-2 Le Peyragu par Denis

 

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5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 09:40

2023-02-02- 931-La Gaillarde et le Reydissart-G2

 

Nous sommes 24 randonneurs réunis sur le parking du cimetière, sous un ciel assez couvert pour le moment, une température de 10 degrés et une atmosphère un peu chargée en humidité.

Thierry nous présente le parcours G2 du jour, dessiné depuis longtemps mais pas encore réalisé sous cette forme, même si le secteur de La Gaillarde a déjà fait l'objet de plusieurs randonnées antérieures en G1 et en G2.

"C'est une randonnée de 11km environ pour un dénivelé de 320 m, classée moyen xx, autour du domaine de Roqueyrol par de belles pistes avec la vue sur les Issambres. Nous passerons par le Dolmen de l'Agriotier et la Bergerie Chieusse, et le retour se fera par le Vallon du Reydissard."

 

 

Nous prenons le départ en défilant devant Denis, notre serre-file, qui procède au comptage.

 

 

Nous empruntons le chemin de la Gaillarde, une belle piste en légère montée qui longe en surplomb le cours d'eau éponyme.

 

 

 

Tout le vallon sur notre droite est peuplé de mimosas en fleurs qui illuminent le paysage malgré une couverture nuageuse qui ne laisse pour le moment passer que de rares rayons de soleil.

 

 

 

Un premier arrêt pour se désaltérer. Mais il fait encore un peu frais pour commencer à se dévêtir.

 

 

Une belle vue sur les Issambres et le golfe de Fréjus malgré la faible luminosité,

 

 

en poursuivant notre marche sur cette belle piste confortable.

 

 

 

De temps à autre un rayon de soleil éclaire le golfe de Fréjus et l'Estérel au delà, jusqu'à la pointe du Dramont.

 

 

Nous quittons le chemin de la Gaillarde en laissant le Col de Bougnon sur notre gauche.

 

 

 

Une nouvelle piste large, en légère montée, nous conduit vers la Suberaie.

Le chêne-liège était jadis utilisé pour alimenter la bouchonnerie de Roquebrune-sur-Argens et les branches de l'arbre étaient transportées jusqu'à une charbonnière située à proximité pour la confection du charbon de bois.

 

 

La piste bordée de chêne-lièges fait place à un sentier plus étroit qui nous conduit jusqu'aux ruines de Roqueyrol, 

 

 

 

aux abords desquelles nous ferons notre pause banane.

Un panneau d'information renseigne sur ce site : "le site de Roqueyrol, situé à quelques dizaines de mètres d'une source, est habité à l'époque romaine. On y élève des chèvres et des moutons et on y cultive quelques vignes. 

Abandonnée à la fin de l'époque romaine à cause de l'insécurité liée aux invasions par terre et par mer, la ferme est de nouveau habitée au XIXème siècle. 

On y cultive l'olivier et le mimosa, et on y élève chèvres et moutons.

Elle sera définitivement abandonnée après un grand incendie, en 1923".

 

 

 

Avant de quitter le site Thierry attire notre attention sur les plantations d'oliviers alentour.

Cette oliveraie a une histoire récente : "En 2003, les Petites Maures affrontent un terrible incendie qui ravage la végétation. Entre 2004 et 2006, les élèves de la commune participent alors à des journées de sensibilisation à l'environnement, sur le site naturel protégé du conservatoire du littoral. Ils se relaient pour participer au reboisement, et plantent aussi sur le site de nombreux oliviers. Ainsi est née l'oliveraie du Vallon de la Gaillarde, à proximité des ruines de Roqueyrol.

En 2017, une violente tempête s'abat sur la commune.​​​​​​​ Le vent, avec des rafales à 150 km/h est tellement violent sur le vallon qu'il va déraciner 40 oliviers. En mai 2019, plusieurs classes, à la demande de la commune, se mobilisent à nouveau pour remplacer les oliviers qui n'ont pas résisté." 

Avant de reprendre notre route un dernier regard au panorama vers l'Estérel, par-delà l'oliveraie, sous un ciel  devenu presque uniformément bleu.

 

 

Cette visite aux ruines de Roqueyrol nous a obligés à un petit aller et retour par un sentier en pente.

Pour le retour, deux options : reprendre le chemin parcouru à l'aller,

 

 

ou emprunter un raccourci comportant une pente à 30 degrés. C'est cette dernière option que choisiront Bernard et Alexis,

 

 

qui nous attendront à proximité de notre point de jonction avec aux lèvres le même sourire que quand nous les avions quittés : même pas essoufflés...

 

 

Le chemin qui nous conduit au point culminant de la randonnée offre vraiment des vues magnifiques avec, à présent, une belle luminosité.

Un paysage, ici vers le Pic de la Gardiette, qui incite à la contemplation.

 

 

 

La montée se poursuit dans ce magnifique environnement,

 

 

 

jusqu'à l'arrivée à la table d'orientation, que nous atteindrons après avoir dépassé une colonie de ruches et aperçu sur notre gauche le Rocher de Roquebrune.

 

 

Table d'orientation depuis laquelle nous pourrons embrasser un large panorama vers les étangs de Villepey,

 

 

le golfe de Fréjus et l'Estérel et chercher à repérer les villages et les sommets environnants.

 

 

Après cette agréable pause contemplative nous reprendrons notre route vers le Dolmen de l'Agriotier : "Le Dolmen de l'Agriotier fait partie du groupe de dolmens à couloir et à petite chambre de Provence orientale. L'ensemble chambre - couloir est englobé dans un tumulus de pierre de forme ovale. Le dolmen de l'Agriotier présente des caractères différents et originaux puisqu'il n'a pas abrité vraisemblablement de sépulture collective, et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe..."

Thierry attire notre attention sur l'orientation du dolmen, son couloir ouvrant à 270 degrés, c'est à dire plein ouest. Une théorie voudrait que l'orientation des monuments mégalithiques obéissent à des critères d'orientation astronomiques, comme ici par exemple en référence au solstice d'été. Cette théorie, qui en dirait long sur les facultés d'observation et les connaissances de nos lointains ancêtres paraît admise par les uns et contestée par d'autres.

 

 

 

Après une trentaine de minutes de marche depuis le dolmen, au cours de laquelle nous aurons pu apercevoir en contrebas le site de la Bergerie Chieusse, nous atteindrons le lieu retenu par Thierry pour notre pause pique-nique. Un bel endroit, confortable, où nous aurons plaisir à prolonger un moment très convivial.

 

 

 

Après cette pause nous aborderons la descente, via le Vallon du Reydissard, agrémentée de vues toujours aussi magnifiques,

 

 

devant lesquelles nous ferons notre photo de groupe.

 

 

 

Nous profiterons dans un premier temps de cette agréable piste,

 

 

 

qui sera suivie par un sentier plus pentu et étroit, avec une succession de courtes montées et de longues descentes.

 

 

 

 

Nous terminerons la descente en empruntant un sentier ombragé mais plus étroit et raviné.

 

 

 

C'est enfin dans le centre de Saint-Aygulf que nous prendrons le pot de l'amitié pour conclure cette belle journée dans les Petites Maures.

 

 

Un grand merci à Thierry pour cette magnifique randonnée qui aura bénéficié d'un temps idéal. Nos remerciements vont également à Denis notre serre-file. (les photos sont de Marie-Jeanne, Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

Lundi 6 Février :

-GL1 : 118-2 Col du Coucou par Patrick

 

-GL2 : 128 Vallon de Mourrefrey par Joël 

 

Jeudi 9 février randonnées restaurant :

-G1 : 699-3 Le Peyragu par Thierry

 

 

-G2 : 699-2 Le Peyragu par Denis

 

 

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