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18 juin 2024 2 18 /06 /juin /2024 15:27


Séjour dans les Alpes de Haute-Provence à Gréoux-les- Bains du 16 au 22 Juin 2024

Diffusion avec le lien pour le film en fin de blog

Cette année notre "Gentil Organisateur" Joël nous a emmenés à Gréoux-les-Bains, accompagné de ses animateurs Alain, Denis et Thierry afin de découvrir la beauté des paysages de Haute Provence.

Et c'est au "Domaine de Château Laval" dans un parc arboré de 30 hectares que 57 randonneurs ont posé leurs valises et se sont retrouvés dans un coin de paradis provençal situé entre les Parcs Naturels Régionaux du Verdon et du Lubéron.

Traditionnelle réunion de présentation du séjour

Lundi 17 Juin 2024 

  • G1 : De Gréoux-les-Bains au Lac d'Esparron
    • Animateur Thierry

Nous sommes 20 à partir pour cette longue randonnée qui nous mènera au lac d'Esparron sans prendre la route et nous fera côtoyer l'ancien canal du Verdon. 

Nous voici à l'aplomb du Souterrain des Maurras.

Le lac d'Esparron est le deuxième plus grand lac des cinq lacs artificiels sur le Verdon.  Un souterrain et une galerie partent de cet endroit.  Ils furent construits sous Napoléon III avec l'aide de 500 bagnards.  Les souterrains servent à alimenter l'Ouest du Var et l'Est des Bouches du Rhône en eau. Ces galeries et souterrains sont régis par EDF Eau et sont en rénovation depuis le début de l'année.  

On aperçoit le lac d'Esparron mais nous n'y serons qu'après une descente de 2 kms.  

Le lac a été mis en eau en 1967.  Seul un pont inachevé se trouve dessous.  

Pause déjeuner au bord du lac.
Notre arrivée n'a quand même pas fait fuir le couple qui se faisait bronzer tranquillement! 

Passage difficile, on se croirait dans la jungle.  Denis notre serre-file parle de Koh Lanta mais nous nous en sortons avec le sourire et quelques égratignures.

Visite de la charmante chapelle Notre-Dame des Oeufs et retour au parking avec 18,6 kms dans les mollets pour 612m de dénivelé.  Le nom indique qu'il s'agirait d'un culte païen de la fécondité.

C'est au Domaine du Château Laval où nous résidons que nous nous désaltérerons après cette magnifique randonnée. 

 

  • G2 : Circuit le long du Colostre 
    • Animateur Joël

Randonnée proche de Gréoux (8,04 km, Dh 230 m, Alt 419 m) pour découvrir un affluent du Verdon, le Colostre, et le superbe village de Saint-Martin de Brômes.

Temps magnifique, nous sommes 32, encadrés par deux serre-files Hervé et Michel.

On y va

Montée assez raide ponctuée par le passage d'une échelle courte qui nécessite l'assistance de Joël et Michel.

 

 

 

 

 

 

 

Depuis le sommet, très beau panorama sur le Verdon et le barrage de Gréoux.

Descente vers le beau village pittoresque de Saint-Martin-de-Brômes dominé par sa Tour de l'Horloge du XIVe siècle, actuellement en cours de restauration, et son église du XIIe siècle.  

Remontée pour emprunter un sentier en direction du Colostre. Pique-nique à l'ombre en profitant des informations de Joël sur le Verdon, le lac d'Esparron, Gréoux les Bains et la géologie du Lubéron.

Le sentier nous réserve une surprise. Il s'est effondré à cet endroit. Joël doit sortir une corde de son sac pour sécuriser le passage de chacun, avec l'aide de Pierre. L'opération prendra un certain temps mais se déroulera sans incident.

Ce n'était pas prévu

Les rives du Colostre sont souvent difficiles d'accès du fait d'une végétation exubérante mais nous pouvons nous en approcher de temps à autre pour contempler cette belle nature. 

Nous profitons de ce cadre pour faire la photo de groupe,

et nous terminerons cette belle journée ensoleillée par le pot de l'amitié sur la terrasse du Domaine de Château Laval.

 

Mardi 18 Juin 2024 :

  • G1 : Les Gorges d'Oppédette
    • Animateur Joël

La météo clémente ce matin nous permet de partir pour une randonnée sportive dans les gorges d'Oppédette de 7,5 kms pour 230m de dénivelé.

A l'arrivé sur le parking nous sommes avertis des difficultés présentées par cette randonnée en bord de falaises et nécessitant une prudence particulière donc faite pour des marcheurs expérimentés. 

Cela ne nous fait pas peur et c'est à 22 que nous partons pour escalader les passages raides et étroits. 
Alors accrochez vous aux mains courantes, on descend et regardez bien où poser vos pieds, le devers est rocheux et délicat.

 Au fond des gorges c'est la rivière Calavon qui coule, son nom signifiant "Rivière de Pierres".
Par ces temps ci ce n'est pas l'eau qui coule…
on peut le constater en arrivant en bas mais le paysage autour de nous est magnifique!

Revivez la descente dans les gorges 

Nous immortalisons le groupe au fond des gorges les pieds dans l'eau.

On nous a promis une montée par une échelle, celle ci approche et les questions se posent: comment est-elle ?
Avant, nous faisons une petite pause banane au bord du chemin.
Il faut se serrer car ce n'est pas très large. 
Une fois finie, nous pouvons continuer en direction "l'Aven de l'échelle" à 510m d'altitude. Là, l'échelle ne semble pas si terrible! 

 C'est parti pour les escaliers

A la sortie le point de vue est  magnifique.

 Nous franchissons le pont sur le Calavon qui surplombe les gorges pour faire la pause pique-nique sous les arbres.
Le retour se fera par un chemin relativement ombragé laissant sur notre gauche les gorges .

Nous arrivons au parking sans nous arrêter et poursuivons notre chemin vers le charmant village d'Oppedette.
Ayant encore un peu de courage nous descendrons jusqu'au gué avant de remonter pour prendre un pot bien mérité dans le seul café du village .

 

  • G2 : Viens - Saint Amas et la Dalle à empreintes
    • Animateur Thierry

Au départ du village médiéval de Viens une randonnée (13,4 km/Dh 326 m/Alt 691 m) riche en nuances entre de belles vues sur les Gorges d'Oppedette et la montagne de Lure, les sous-bois de Saint Amas, et les paysages colorés des ocres de Gignac.

Nous sommes 25 pour trois serre-files : Nadine, Marie-France et Jean-Luc, ce dernier visiblement ravi d'être si bien entouré.

Nous longeons de beaux centres équestres en forêt.

Bientôt les clairières laissent place aux étendues de lavande, pas encore complètement en fleurs, et aux champs de sauge, après que nous ayons fait quelques arrêts gourmands sous les cerisiers qui bordaient notre chemin.

 

 

 

 

 

 

 

Des sentiers ravinés nous conduisent ensuite sur les hauteurs d'où nous pouvons admirer les couleurs contrastées du Colorado Provençal et des ocres de Gignac, et cette belle cheminée de fée. 

 

La photo de groupe prendra place au milieu des genêts en fleur.

Un dernier coup d'œil vers Gignac,

avant d'atteindre une curiosité de cette randonnée : cette dalle calcaire porte à sa surface près de 200 empreintes de pas de mammifères de l'ère tertiaire. Emouvant témoignage, rare et précieux, sur les animaux qui vivaient ici il y a près de 30 millions d'années.

Nous prendrons le pot de l'amitié sur cette agréable terrasse ombragée,

avant de parcourir le beau village de Viens.

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 19 Juin 2024 :

Aujourd'hui journée multi activités,
chacun fait ce qu'il lui plaît ou presque…

  • Canoé-kayak sur le lac Sauvage: 
    La partie sauvage du lac d'Esparron du Verdon où les eaux sont claires n'est accessible qu'en bateau.

 Pendant que certains rament...d'autres marchent.

  • G1 : Le Mourre Nègre par le versant Sud du grand Lubéron
    • Animateur Alain

C'est en partant du charmant village de Cabrières-d’Aigues à 375 m d’altitude, qu'Alain emmène 6 randonneurs et 2 randonneuses.
En commençant par une montée soutenue de 6kms pour 750m de dénivelé positif, à la découverte du plus haut sommet du Luberon, le Mourre Nègre situé lui à 1125 m d’altitude.

 

Puis sur 3kms, les formes ondulées des crêtes du Grand Luberon et ses pelouses sommitales sont suivies d'une descente agréable de 7 kms, avec de bons pourcentages, pour revenir au village.

La petite troupe se met en marche avec au loin le Mourre Nègre, l’objectif à atteindre à gauche sur la photo ci-dessous.

 Le soleil est bien  présent, il fait bon en ce début de matinée.

 La montée est raide, une petite pause s'impose

Nous arrivons au sommet avec beaucoup de vent. Ce sommet emblématique du Luberon offre des points de vue à couper le souffle. 

Après quelques arrêts, nous atteindrons le village par des escaliers caladés

 

  • G3 : Le petit Verdon
    • Animateur Jean

 

 

Vendredi 21 Juin 2024 :

. G1 Forcalquier - Les Mourres

  ° Animateur Denis

Après avoir scruté le ciel plusieurs fois et échangé les diverses prévisions météo, Denis va enfin pouvoir mener sa randonnée au départ de Forcalquier dont la devise est "Pus aut que les Aups" (plus haute que les Alpes) à 651m d'altitude.

Fête de la musique oblige, il a même choisi le lieu du parking pour réunir ses 25 randonneurs…

Nous voilà partis en longeant des murs de belles pierres et des bories en direction des Mourres.

Devant nous, un paysage de rochers calcaires à la base marneuse amincie par l'érosion, ce sont les Mourres.
L'ensemble de ces rochers s'étend sur une centaine de mètres, les rochers les plus hauts atteignent une hauteur supérieure à 20m.

 Au pied des mourres le groupe pose pour la photo. 

 Nous posons nos sacs dans une petite clairière et repartons juste avant que la pluie ne nous rattrape.

Le retour s'effectue à grandes enjambées et il faut suivre la tête du peloton car à 14h14 nous sommes de retour au parking.
Et après de nombreuses discussions, nous montons à la Citadelle à pied: 1,5 kms et 100m à ajouter à nos 13,5 Kms et 475m de dénivelé déjà parcourus.

De là nous aurons un panorama sur tout le pays environnant.
Dans la chapelle où la résonnance est exceptionnelle certains de nos randonneurs pousseront la chansonnette après tout c'est la fête de la musique aujourd'hui!
Et cela sera suivi d'un mini concert du carillon composé de 18 cloches et qui permet le jeu traditionnel à coup de poing.

 

La Chapelle Notre-Dame de Provence de style romano-byzantin et le carillon

Le carillon de Forcalquier

 

. G2 : Saint-Michel - balade de l'Observatoire

      ° Animateur Alain, jeune retraité, que l'on voit ici aux côtés de Pierre qui prendra ses fonctions d'animateur en septembre, comme un symbole du passage de relais. 

 

Nous sommes 24 à nous engager en direction du fameux site de St-Michel-l 'Observatoire, en espérant échapper à la pluie qu'une météo incertaine ne permet pas d'exclure, encadrés par nos serre-files, Jean-Luc et Murielle.

Le GR653D nous mène à La Chapelle de Porchères qui regarde au nord-est vers Forcalquier et la chaîne des Alpes, à l'Est vers le plateau de Valensole et les montagnes du Var et au sud vers les crêtes du Luberon.

Juste le temps pour Alain de nous dire quelques mots de l'histoire de cette tour avant d'être cerné par ses nombreuses admiratrices .

Nous reprenons notre chemin vers le nord avec de belles vues sur les craux avant de bifurquer vers l'ouest en suivant le ravin de l'été.

Nous aurons pu profiter de beaux panoramas vers l'Observatoire de Haute Provence, érigé en 1937, équipé en 1967 du premier grand télescope et qui resta longtemps le plus important d'Europe avant d 'être inscrit en 2017 aux titres des monuments historiques.

C'est à ses pieds que nous ferons notre pause pique-nique, que nous devrons un peu écourter pour nous équiper en catastrophe.

Mais l'orage et la pluie seront de courte durée. En descendant vers le sud nous pourrons profiter de belles vues sur les champs de lavande, et nous arrêter pour faire la photo de groupe, avec le dôme de l'Observatoire en toile de fond, malheureusement pas très visible ici.

En suivant cette piste caillouteuse à travers le maquis,

nous aurons tout le loisir de contempler ce beau paysage alternant champs de lavande et forêt, avec l'Observatoire à l'horizon.

Nous prendrons le pot de l'amitié en terrasse, au centre du village de Saint-Michel-l'Observatoire avant de le parcourir et d'admirer l'Eglise Basse Saint-Pierre,

puis l'Eglise Haute Saint-Michel et de terminer par la magnifique vue depuis la table d'orientation. Au total : 12,6 km pour une Dh de 350 m.

L'animation du séjour 

      ° Organisateur Michel

Maintenant c'est une habitude, le concours de pétanque rythme les soirées de notre semaine .

Et cette année nous étions une trentaine même si nous avions de la concurrence avec la coupe d'Europe de Foot qui a captivé certains. 

Le public est au rendez-vous pour supporter toutes les équipes.

On pointe, on tire, on mesure…

On ne lâche rien!

Les finalistes du séjour Jean-Luc et Brigitte, Jean-Marie et Chantal.

Un grand bravo aux gagnants Brigitte et Jean-Luc
et merci à Michel pour son organisation.

La soirée n'est pas encore terminée,
d'autres surprises attendent les convives.

Le spectacle par la bande à Minouche


Après ce petit divertissement,
nous adressons tout d'abord un grand merci à Joël pour l'organisation de ce séjour
ainsi qu'aux animateurs qui nous ont fait marcher lors cette semaine .

Après les remerciements
quoi de meilleur que de se réunir autour du traditionnel apéro .

Merci à nos photographes qui nous aident à la réalisation de ce blog
et bien sûr aux blogueuses et blogueur qui œuvrent afin de vous faire revivre ces moments passés ensemble,
sans oublier Jean Ma qui prendra cette année la suite d'André pour nous concocter une petite vidéo à sa façon.

La fin du séjour ne peut se terminer sans la traditionnelle photo.

Il ne reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes vacances
en attendant de se retrouver à la rentrée.

 

Nous l'attendions et le voici :

Revivez cette superbe semaine

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15 juin 2024 6 15 /06 /juin /2024 17:46

2024-06-13-515-2-St Vallier-Ponadieu-G2

 

Nous sommes 12 sur le parking de la "Grotte Baume Obscure - Souterroscope" à proximité du beau village de Saint-Vallier de Thiey.

La météo des jours précédents pouvait laisser craindre d'éventuels orages et un peu de pluie, mais pour l'instant nous sommes gratifiés d'un beau ciel bleu parsemé de quelques nuages, et d'une température clémente.

 

Thierry nous présente le programme :

"Les eaux de la Siagne se fraient, en grondant, un spectaculaire passage forcé sous la montagne à l'Arche naturelle de Ponadieu. Passage à la grotte des Deux Goules et superbes vues sur l'Audibergue et la montagne de Thiez. Attention et vigilance lors de quelques courts passages rocheux ou sur surfaces rocheuses".

Le parcours initialement prévu (moyen x, 10,4 km, Dh 293 m) a dû être modifié, comme Thierry nous en avait informés dans les jours précédent la randonnée :

"la nature ayant repris ses droits certains chemins ont disparu ou sont devenus impraticables. Le parcours a été réduit à 8,3 km pour 247 m de dénivelé (il subsiste une descente raide courte, ainsi qu'une montée).  Nous pourrons terminer la journée par la visite de la Grotte de Baume Obscure. Cette visite dure environ une heure pour 60 m de dénivelé négatif en 200 marches, et autant en positif".

Voici le profil modifié, qui devrait nous permettre de pouvoir faire notre pause pique-nique sur le très beau site de l'Arche de Ponadieu.

 

 

 

Nous nous mettons en route un peu avant 10 heures en empruntant un chemin caillouteux qui alterne descentes, et surtout montées, au milieu du maquis.

Compte tenu du nombre limité de participants nous n'aurons pas de serre-file.

Nous prenons la direction du Col de la Lègue. 

 

 

 

Le ciel s'obscurcit devant nous, mais pas d'orage ni de pluie en vue pour le moment.

 

 

La montée nous a donné chaud et nous apprécions d'atteindre une zone ombragée.

 

 

Première pause pour boire et souffler à cette croisée de chemins, à la hauteur du Clos de Douart. L'occasion d'un échange avec un petit groupe de randonneurs. 

 

 

Nous avons atteint le point culminant de la randonnée, 682 m, à proximité du Col de la Lègue. En repartant nous aurons de très belles vues sur les sommets environnants et notamment sur l'Audibergue, au centre.

 

 

Les abords du chemin abondent d'une grande variété de fleurs, parmi lesquelles, sur ces photos, l'Orchidée sauvage (Orchis pyramidal), le Lin souffré et la Campanule raiponce.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au passage, un cairn évoquant une borie miniature.

 

 

Nous empruntons un sentier confortable,  

 

 

bordé d'imposants blocs de pierre de formes régulières évoquant, pour certains d'entre-nous, qui pensent sans doute déjà à la pause pique-nique, une table monumentale entourée de bancs aux dimensions proportionnées.

Mais il faudra attendre pour le repas car nous sommes encore loin du lieu choisi par Thierry.

 

 

Après une nouvelle pause technique, nous poursuivons notre chemin en direction de Vallon de la Combe.

 

 

De chaque coté du Vallon une installation de régulation de l'eau qui est canalisée de façon souterraine d'une rive à l'autre.

 

 

Le paysage est magnifique.

 

 

 

Nous abordons avec précaution la descente. La pente est raide et le sentier pierreux délicat à maitriser. Par endroits nous choisirons les abords herbeux du sentier présentant moins de risques de glissade.

 

 

La traversée du Vallon de la Combe se fait au moyen de cette passerelle en bois.

 

 

 

Elle est par endroits en mauvais état : prêtons attention où nous mettons les pieds...

 

 

Après avoir traversé le Vallon il faut remonter sur l'autre versant, ce qui nous donne l'opportunité de jeter un coup d'oeil sur le sentier en descente que nous venons de parcourir,

 

 

et d'admirer le paysage. Il y a bien quelques nuages à l'horizon mais nous serons finalement épargnés par la pluie, après n'avoir reçu que quelques gouttes.

 

 

C'est l'heure la pause banane.

 

 

 

Après avoir rejoint le GR 510, nous amorçons notre aller et retour pour aller contempler l'Arche de Ponadieu.

La descente est plutôt raide à certains endroits, alternant passages rocheux un peu délicats

 

 

et pentes plus douces sous les pins.

 

 

Nous apercevrons plusieurs grottes au cours de la descente et passerons à proximité de la Grotte des Deux Goules.

 

 

 

Une portion plate entre les arbres,

 

 

nous touchons au but et apercevons bientôt les eaux de la Siagne.

"La Siagne, ou Grande Siagne prend son nom à partir de l'exsurgence du Garbo, sur la commune d'Escragnolles, sur les flancs sud de l'Audibergue.

Essentiellement un torrent en amont avec une pente moyenne de 3,5% elle devient par la suite un fleuve paisible et finit son périple de 44,3 km en rejoignant la mer à Mandelieu".

Elle forme une vallée qui abrite le canal de la Siagne. Ce canal alimente en eau potable les villes de Grasse et de Cannes.

 

 

L'arrivée sur le site de l'Arche naturelle de Ponadieu est magnifique et mérite le détour.

Thierry nous rappelle que nous sommes en présence d'un paysage karstique, "un paysage tourmenté, un réseau hydrographique essentiellement souterrain et un sous-sol creusé de nombreuses cavités : reliefs ruiniformes, pertes et résurgences de cours d'eau, grottes et gouffres".

Les roches concernées par ces processus physiques et chimiques provoquant des infiltrations lentes et la dissolution des roches sont essentiellement les roches carbonatées, particulièrement les calcaires dont les tuffeaux, ainsi que les tufs calcaires, comme c'est le cas ici.

 

 

 

 

Un cadre propice aux photos de groupe,

 

 

 

et difficile de trouver mieux pour faire la pause pique-nique.

 

 

Le chemin du retour offre des passages spectaculaires au pied de falaises,

 

 

ou à travers ces amoncellements de roches.

 

 

Changement de décor après avoir croisé le GR 510.

Nous retrouvons les sentiers caillouteux au milieu du maquis. Thierry nous signale que nous sommes à l'aplomb de la route Napoléon, la vraie, qui traverse une zone escarpée, et qui se situe bien en-dessous de celle qui porte aujourd'hui officiellement ce nom, pour des motifs pratiques et de sécurité.

Il en profitera pour nous rafraichir la mémoire sur cet épisode épique du retour de Napoléon 1er de l'île d'Elbe au début des 100 jours : 

"Après avoir débarqué le 1er mars 1815 à Vallauris dans le golfe Juan avec une petite armée de 1200 hommes Napoléon prend la direction de Grasse pour rejoindre les Alpes. Entre Grasse et Digne la route n'est pas encore construite et l'empereur doit passer par des sentiers muletiers.

Selon Thierry un des ânes qui portaient le trésor de l'empereur aurait chuté dans une faille et n'aurait pas été retrouvé : coïncidence sans doute si quelques années plus tard le niveau de vie de certains villageois paraissait s'être sensiblement amélioré...

 

 

Un peu plus loin, à l'approche du Vallon de la Combe, nouveau contraste avec une zone totalement différente, en forêt, peuplée d'une végétation exubérante et notamment de nombreuses variétés de fleurs, ici fleurs de carottes sauvages, aubépine et coquelicots.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faudra toute la concentration de Thierry pour nous ramener à bon port en identifiant  tant bien que mal les traces du sentier botanique en partie recouvert par la végétation.

 

 

Mission accomplie : nous approchons de la Grotte de Baume Obscure puisque nous rencontrons des groupes de jeunes enfants et leurs animatrices occupés avec beaucoup d'enthousiasme à la recherche de trésors dissimulés dans les grottes ou dans les arbres.

 

 

Après avoir rejoint nos véhicules, nous être allégés de nos sacs, et mis plus à l'aise, nous pourrons commencer la visite de la Grotte :

"Ce véritable réseau souterrain n'a été mis en évidence qu'en 1958 à cause des longs et étroits boyaux d'accès aux salles qui découragèrent les premiers spéléologues.

Sur une longueur totale de 1500 m, la visite ne s'étend que sur un parcours de 700 m, mais descend à 60 m de profondeur.

Après un long corridor, à l'origine comblé d'argile, le visiteur découvre dans les neuf salles successives les vastes dômes, les gours - cuvettes d'eau géologique naturelle dans la roche - cascadants et des multitudes de stalactites filiformes, véritable forêt d'aiguilles parsemant les plafonds...".

Le tout mis en valeur par un éclairage approprié et accompagné d'un commentaire tout au long de la visite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir descendu 200 marches et en avoir monté 230 c'est avec une certaine satisfaction et beaucoup de plaisir que nous nous retrouverons dans un café de Saint-Villers-de-They, à l'accueil sympathique, pour le pot de l'amitié.

Nous aurons fait, sans compter la visite de la grotte, 9 km pour un dénivelé de 255 m (ce dernier ressenti comme un peu plus élevé par certains d'entre-nous, peut-être du fait de l'inconfort des sentiers).

 

 

Un grand merci à Thierry pour cette belle randonnée, riche de sites magnifiques et d'une grande variété de paysages.

 

La semaine prochaine :

 

lundi 17 juin 2024 :

GL1-GL2- Tour du Roussiveau-282 par Anne-Marie

 

 

Jeudi 20 juin 2024 :

G1-G2-Aurelle-montagne et mer-827-1 par Anne-Marie

 

 

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10 juin 2024 1 10 /06 /juin /2024 15:57

06-06-2024-629-1Castellaras-Thorenc Village-G1

 

Quatre randonneuses et sept randonneurs se retrouvent au Pont du Loup entre Andon et Thorenc.

La fermeture de la D5 après Saint Vallier de Thiey a nécessité un détour de 17 km et un bon retard sur l’horaire prévu.

Il fait très beau, le ciel est limpide, et le soleil darde de ses rayons. La crème solaire est indispensable. La température est douce en revanche. Il fait 19°, nous sommes à 1079 mètres d’altitude.

 

 

 

 

 

 

Thierry, l’animateur du jour présente rapidement cette randonnée classée Moyen *** qui fera 16 km et non 14,7. Le tracé est ancien, dessiné à la hache à coup de lignes droites, alors que les pistes serpentent. Le dénivelé annoncé en revanche est exact, 640m environ.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes dans le Parc Naturel des Préalpes du Sud et notre circuit nous mènera aux ruines de Castellaras puis au village de Thorenc à travers la forêt domaniale de Bas Thorenc.

Comme nous sommes dans la commune d’Andon, Thierry propose de raccourcir le parcours et d’aller tous déjeuner chez Huguette. Tout le monde apprécie la proposition, mais NON, c’est une plaisanterie, nous ferons le parcours prévu.

Les muscles sont encore froids et c’est une montée de 250m sur 2 km qui attend le petit groupe. Heureusement une grande partie se fera en sous-bois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pause boisson à la croisée des chemins. En effet au col de la Baïsse ce ne sont pas moins de cinq pistes qui se rejoignent.

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons notre chemin sur un faux-plat descendant dans une belle forêt de résineux, le chemin jonché d’aiguilles de sapin est particulièrement agréable sous nos semelles. Cela change des pistes de l’Esterel.

Une petite montée nous amène à la lisière de la forêt avec un superbe panorama. Au nord le village de Thorenc avec des champs de lavande et de panneaux solaires, ce que l’on nomme la « Petite Suisse Provencale.

 

 

 

 

 

 

 

 

La vallée de la Lane avec la réserve biologique des Monts Azur et …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en face de nous, plein Est, un piton nous domine.

Une question fuse : « C’est là que nous allons ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-Réponse de l’animateur : « OUI ! ». C’est juste une grimpette de 105m de dénivelé en moins de 500m. C’est là que se trouve le Castellaras qui culmine à 1400m. Nous y ferons la pause banane vers 11h30 compte tenu du retard pris au départ. Le déjeuner est annoncé pour 13h.  Malheureusement la piste n’est pas ombragée et le sol est caillouteux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le sommet du Castellaras est formé d'une vaste plate-forme ceinturée d'à-pic ou de barres rocheuses. Ce lieu, naturellement défendu, a été renforcé aux points faibles par une muraille aujourd'hui ruinée qui, par endroits, a encore plus de 5 mètres de hauteur. Le site couvre une surface d'environ 7 500 m2 occupée par les ruines d'une grande bâtisse dite le Château, dont les murailles semblent dater du XIVe siècle, d'un bâtiment rectangulaire (écurie ou bergerie), d'une citerne et d'une chapelle romane du XIIe siècle. Au pied des murs, en bas de la pente et le long du chemin de viguerie, des paysans s'étaient regroupés dans un hameau. Situé sur un ancien oppidum celto-ligure en bordure de la voie Ventiane qui reliait Cemelenum (Cimiez) à Castellane en passant par Vintium (Vence) ainsi que d'un grand chemin reliant Grasse à Entrevaux alors connu sous le nom de viguerie. Le premier document relatif au site date de 1200 et mentionne "le castrum de Thorenc". En 1263, un autre texte fait état de 18 feux (foyers) sur le castrum. La vie locale est alors essentiellement pastorale. De nombreuses grottes barrées situées dans une falaise au sud-ouest du site ont pu servir de bergeries ou d'habitations. Le hameau a été ruiné en 1391 au cours des luttes entre les successeurs de la Reine Jeanne. Le relief escarpé du site a favorisé son abandon pour la vallée voisine de la Lane, dans les Haut et Bas Thorenc. Le 2 janvier 1837, le cadastre de la commune d'Andon comprenant le lieu-dit Castellaras y fait état de 135 hectares répartis en 92 ha de bois, 2 ha de terres cultivées, 35 ha de pâture et 6 ha de ruines, dont celles d'une église, d'un ancien château et d'une chapelle.

Le site des ruines de Castellaras est inscrit à l'inventaire des sites pittoresques par arrêté du 28 mars 1969. Le site archéologique du château, emplacement, ruines, maçonneries enterrées et vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 28 mars 1913. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait frais et une petite laine est la bienvenue. Le groupe pose les sacs à côté d’une statue de la vierge

A l’origine celle-ci était en pierre mais les anticléricaux de la révolution l’ont détruite. Elle a été remplacée par une autre statue en bois qui s’est abimée avec le temps et a été remplacée par une nouvelle en bois également en 2021. Cette dernière est l’œuvre d’un artiste local, Pascal Baume.

 

 

 

 

 

 

 

Juste à côté de la statue, un point géodésique.

 

 

 

 

 

 

 

D’où nous sommes une vue à 360° s’offre à nous. A l’Ouest, le Seranon, au Nord la montagne de Bleine, puis la montagne de Thorenc. A l’Est, le Cheiron. Au Sud-Est, le plateau de Calern et plus au loin celui de Caussols. Au Sud, la montagne de Thiey et enfin l’Ubac de l’Audibergue avec la fameuse piste de skis qui a été emprunté lors de la dernière randonnée restaurant.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une belle descente de plus de 200m nous permettra de rejoindre la D2 après avoir traversé une sorte de Colorado Provençal blanc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La présence de nombreuses clôtures nous imposera 800m de marche sur le bitume. Nous retrouvons vite un beau chemin en pente douce qui sera bientôt suivi par une simple trace dans les herbes folles avec un petit gué.

Les randonneurs découvrent les « faubourgs » de Thorenc avec l’original château des Quatre Tours.

 

   

 

(Le groupe à l’ombre est attentif aux explications de l’animateur)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://grassemat.info/culture/2021-03-09/a-la-decouverte-de-thorenc :

 

« L'hygiénisme du XIXe siècle va créer la mode de séjour à Thorenc comme station climatique en été à partir des années 1880 pour l'aristocratie française, russe et britannique qui séjournait alors sur la Côte d'Azur. Surnommée « la Suisse Provençale », la vallée de Thorenc et le village sont dotés au tournant du XXe siècle de grands hôtels, d'un casino, d'un hippodrome, de tennis drainant une richissime clientèle cosmopolite, d’où cette architecture d’influence anglo-russe qui se retrouve dans quelques résidences qui ont été conservées. À partir de 1903, Thorenc est l'une des premières stations de pratique des sports d'hiver : luge, bobsleigh, patinage sur le lac et ski de fond sont alors pratiqués. À partir des années 1920, ce tourisme de luxe décline et la station s'enfonce peu à peu dans l'oubli, déclin accentué après la Seconde Guerre mondiale. Le sanatorium du clergé de France a été construit à l'emplacement du château des abbés de Lérins et a ouvert en 1928 après rachat du domaine de 20 hectares en 1926. Racheté par le Centre Hospitalier de Grasse, en 1968, ce bâtiment devient la maison de retraite de l'hôpital. La bibliothèque s’est alors accrue d’ouvrages de divertissement, romans policiers, livres de poche, textes romanesques, tout en conservant le fonds religieux initial. Le bâtiment a été abandonné en 1978 et l’intégralité de la bibliothèque donnée à la bibliothèque municipale de Grasse en 1981. « 

 

La traversée du village laisse deviner ce qu’a été Thorenc à la fin du XIXe et au début du XXe avec ses hôtels d’influence russe, suisse ou anglaise, son casino, un sanatorium, un hippodrome, une patinoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les hôtels sont devenus des copropriétés. L’un des châteaux est devenu un centre de remise en forme et de séminaires. De nombreuses activités sportives y sont possibles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une descente, toujours à travers les bois, nous ramène à la D2 et un grand parking après avoir rencontré un magnifique équidé.

 

 

 

 

 

 

 

Il est un peu plus de 13h lorsque nous arrivons au lac artificiel construit à l’époque de gloire du village, pour la pêche et le canotage en été et le patinage à glace en hiver.

Des tables et des bancs permettent de nous restaurer confortablement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le repas il faut à nouveau traverser la Lane dont le débit en aval du lac est assez fort. Heureusement une passerelle nous offre son assistance, bien cachée sur le côté de la piste.

Après avoir traversé une aire de stockage de bois de coupe, nous attaquons la dernière difficulté du jour, une montée de 200m de dénivelé sur 2 km.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La boucle est bouclée au col de la Baïsse où nous prenons une photo de groupe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le retour aux voitures se fait par la piste empruntée le matin mais cette fois-ci en descente. C’est l’occasion d’une dernière photo de groupe avec en arrière-plan l’Audibergue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le traditionnel pot était prévu à Saint Vallier de Thiey mais avec les travaux nous optons pour Mons.

Un premier arrêt à Andon se soldera par un échec, tout est fermé. A Mons c’est la même chose, tout est fermé.

Nous décidons de tenter notre chance à Montauroux, mais un GPS facétieux enverra une des voitures vers Fayence.  Si bien que nous prendrons notre verre sur deux lieux différents.

 

 

Photos : Françoise, Claude et Thierry

Texte : Thierry

Mise en forme : Claudette et Jacques

 

 

 

 

 

 

La semaine prochaine :

 

Jeudi 13 juin :

G1 : Cogolin le Val d'Astier 837 par Joël :

 

 

G2 :  St Vallier-Arches de Ponadieu-Court 512-2 par Thierry:

 

NB : la nature ayant repris ses droits, certains chemins ont disparu ou sont devenus impraticables. Thierry a choisi de réduire le parcours à 8,3 km pour 247 m de dénivelé (il subsiste une descente raide courte, ainsi qu'une montée) et de terminer la randonnée par la visitée la grotte de Baume Obscure. Cette visite dure environ une heure pour 60 m de dénivelé négatif en 200 marches, et autant en positif.

Cette visite est proposée au tarif de groupe, soit 8,55 €.

Toutes les personnes intéressées par cette randonnée et cette visite voudront bien le signaler à l'animateur par SMS au 06 59 62 95 00 et disposer de la somme exacte le jour de la randonnée.

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