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La Motte-le Mitan-27/02/2020

28 Février 2020 , Rédigé par Jean-Marie

La Motte-le Mitan-932-G2

Une page d'histoire de notre région

Aujourd'hui c'est rando-resto. Jean Bo nous a donc concocté une rando apéritive de 9 km et de 150 m de dénivelée dans la plaine de la Motte, au nord du Muy, à effectuer dans la matinée.

Il fait frisquet sur le parking du Pont de l'Endre avec un petit vent du nord désagrable.

Pas de bises ni de poignées de mains ce matin: prudents les G2 !

En attendant deux randonneurs en retard Jean nous présentes sa rando dont le temps fort sera la découverte du hameau du Mitan, 1er village de Provence libéré par les parachutistes américains de la première Division Armée Alliée. Nous découvrirons aussi un joli petit étang.

Toujours en attendant nos amis qui s'étaient trompés d'heure, Jean va nous rappeler les nouvelles consignes d'utilisation du sifflet en rando.

C'est avec son serre-file favori, Daniel R. qu'il va se livrer à quelques démonstrations à la grande joie des participants et d'un autre groupe en instance de départ. Frédéric a fait une vidéo de cette séquence, inoubliable.

 

Comment utiliser le sifflet

 

Voilà, l'effectif est au complet, nous sommes donc 33 et à 9 h, nous commençons cette matinée de marche de l'autre côté de l'Endre ce qui est une première au Cercle de Boulouris, nos randos partant habituellement sur la rive gauche.

Le niveau de l'eau est très bas mais le lit est très large ce qui permet d'imaginer la largeur de la rivière lorsqu'elle est en crue. Mais nous n'avons pas encore tout vu.
C'est l'avant-dernier jour de la chasse et nous allons être escortés ainsi jusqu'au petit étang, impressionnant tous ces fusils à lunette et quels beaux gilets !

Certains prétendront que c'est notre guide qui a ainsi balisé la rando ?
Première petite difficulté à franchir avec l'assistance d'Alain W. et de Jean.
 

La difficulté franchie joli sourire pour le photographe.
 

C'est là que nous allons constater le potentiel d'inondation de l'Endre au vu de ces embâcles et nous sommes bien à 100m du lit principal !
 

Encore une petite difficulté  mobilisant l'animateur.

Nous nous nous éloignons de la rivière et de la Colle du Rouet pour s'enfoncer vers les zones viticoles sur le large tracé d'un feeder de gaz. 
 

Au lieu dit les Roches Rouges, nous bifurquons plein sud et découvrons le petit étang annoncé par Jean ce matin. Tu avais raison, Jean, il est très joli.Mais il  n'a pas de nom sur les cartes et nous le baptiserons l’Étang du Rocher Rouge.
 

Tout près un rucher très coloré, chaque ruche a son propre mélange de teintes, surement un signe de reconnaissance...pas pour les abeilles mais pour l'apiculteur.
 

Nous sommes tout près du Domaine St Michel d'Esclans et nous allons longer des vignes pendant un long moment. Regardez bien sur les photos, elles sont toutes équipées d'un système d'arrosage.
 

 Il y a toujours beaucoup de vent mais c'est à l'abri dans un petit bois que nous ferons la"pause banane".
 

Quelques maisons apparaissent devant nous, nous atteignons le hameau du Mitan et c'est là que nous allons revivre une page d'histoire de notre région, le début de la libération de la Provence avec ce fort parachutage   qui va précéder le gros débarquement du 15 août 1944.

Devant le premier hôpital de campagne installé dans le village, Jean Bo va nous rappeler le déroulement des différentes opérations militaires.

Je vous conseille d'aller sur le site
https://www.provence7.com/a-a-z-des-articles/liberation-de-la-provence/ pour retrouver tous les détails.
Beps intervient alors pour présenter le " criquet" un petit appareil sonore permettant aux parachutistes, une fois au sol, de se reconnaître la nuit.
 

Nous poursuivons la traversée du village en faisant la photo de groupe

devant le mémorial dressé dans une propriété. Puis le groupe fait un arrêt devant la maison ayant servit de KG au Général Robert T.Frederick.
 

Voici la page d'histoire terminée pour l'instant. Nous repartons au milieu des vignes jusqu'à la départementale que nous allons emprunter pendant quelques centaines de mètres avant de commencer la boucle sud.
Ici les moutons font du nettoyage dans les vignes.

 

Cette petite boucle entre vigne et maquis s'avère facile. Au lieu dit Les Pesquiers nous stoppons notre progression sud en rentrant dans une zone ravagée par un incendie il y a quelques années. Des arsins (restes de troncs calcinés) l'attestent alors que la végétation basse (arbousiers, bruyères arborescentes, cistes,…) est bien repartie.
 

Nous redescendons maintenant vers la départementale et nous allons faire un nouvel arrêt  devant un autre monument commémoratif, au bord de la route.

 


 

Voilà, c'est fini pour la page d'histoire, nous allons regagner le parking en longeant la départementale sur un petit sentier un peu caillouteux par endroit. Ce relief, ingrat, entraînera la chute d'une de nos amies. Bien sonnée nous lui laissons le temps de récupérer. Rien de cassé, nous pouvons repartir.
Et pour finir cette belle touffe de bruyère arborescente cette renoncule à peine ouverte et ce pied de bourrache d'un bleu tendre. Déjà le printemps !

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est en caravane que nous gagnons la "Ferme du Blavet" pour la suite des opérations. Les marcheurs du G1 nous rejoignent très vite, belle coordination. Là l'Histoire se résumera à une paella dégustée de bon appétit, par 47 convives.


Merci Jean, cette rando-souvenir était très intéressante et félicitations pour tes talents de comédien, une flèche de plus à rajouter à ton arc. Merci aussi pour l'organisation de ce repas.
 

Merci aussi aux photographes, Claude C, Nicole Br, Jean Bo et Jean-Marie sans oublier Fréderic pour sa vidéo qui nous a bien réjouis  .

La semaine prochaine


 

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2020-02-20 – 501-4 – GORGES DU BLAVET PAR LE COL DU COUCOU – G1

23 Février 2020 , Rédigé par Claude

2020-02-20 – 501-4 – GORGES DU BLAVET PAR LE COL DU COUCOU – G1

 

Patrick nous propose une randonnée vers les gorges du Blavet, depuis Bagnols-en-Forêt.

Cette randonnée, annoncée pour le 21 novembre dernier (501-1-Gorges du Blavet par le col du Coucou - MOYEN **, 14 km, Dh : 595 m) avait dû être annulée  du fait d’un épisode pluvieux intense et a été remise au programme, avec un sur-classement (MOYEN***, Dh : 580 m).

Nous ferons une petite escapade supplémentaire à l’oppidum de l’Eglise des Païens, modifiant ainsi la  randonnée du jour (17,3 km, Dh : 680 m).

C’est sous un ciel bleu et une température clémente que les 22 marcheurs prennent le départ, à 9h10, du parking du cimetière de Bagnols.

Anne-Marie est notre serre-file.

Par la piste nous atteignons rapidement le Col de la Pierre du Coucou et empruntons le GR 51.

Nous dominons la plaine de l’Argens et le Rocher de Roquebrune s’élève devant nous.

La pente devient plus raide et quelques pas d’escalade sont nécessaires pour arriver au pied de rochers, dits « l’Ecureuil ».

 Nous passons à côté de l’ancienne meulière, ou taillerie de meules, principal gisement sur la commune de Bagnols. A cet endroit sont éparpillées des dizaines de meules de différentes dimensions, des excavations qui témoignent du travail d’extraction des roches destinées aux moulins à farine (moulins à vent) ou, ultérieurement à huile.

A la recherche des meules ?

Selon le Traité historique et pratique sur la meulerie et la meunerie d’Auguste Piot (1860) : « …. Aussi trouve-t-on dans les temps les plus reculés le broiement du blé à la main. Chacun, sans doute, triturait ainsi ou faisait triturer le sien chez lui, suivant ses besoins. Mais les hommes qui s'employaient à ce travail, quels qu'ils fussent, simples ou intelligents, durent bientôt s'apercevoir que cette préparation longue et pénible pouvait être susceptible de quelque perfectionnement, et chercher les moyens d'abréger et d'adoucir ce travail…. Ils imaginèrent la pierre à mortier et le pilon. Ce fut la première amélioration notable ; mais elle ne dut pas non plus paraître suffisante, et les inventeurs eurent à continuer leurs recherches....Le premier qui eut l'idée de superposer deux petites meules et de leur communiquer le mouvement à l'aide d'une manivelle, fut le créateur de la meunerie. »

Excavation

Ce sont les qualités de dureté et d’abrasivité de la roche (la rhyolite, tout comme l’Estérel) qui ont permis le développement de cette activité. En résumant les explications déjà données lors des différents passages sur le site, le début de la taillerie remonte au début de l'âge de fer et s'est poursuivie jusqu'au Moyen-âge, interrompue probablement à partir de 1393 (date où toute vie a cessé à Bagnols suite, soit à une épidémie de peste, soit aux destructions et pillages de Raymond de Turenne, seigneur de Haute Provence, à qui l'on avait confisqué des terres et qui forma une armée "punitive" qui descendit dans le Sud en passant par Bagnols-en-Forêt) et jusqu'en 1477 (date d'arrivée de colons de Pieve di Teco, en Ligurie). La taillerie a cessé dans le courant du XVIIIème siècle, sans doute du fait de la découverte d'autres sites exploitables (à Cap d'Agde par exemple), dans des conditions plus faciles, plus économiques et d'accès plus aisé que ce sentier, à peine muletier, dans lequel bon nombre de pierres, si difficile à tailler, devaient se casser.

 

Le sentier devient agréable lors du passage dans la forêt de pins.

Pause banane à proximité d’un cairn

Descente dans le bois vers le lieu-dit Bayonne, avec ses arbres assez tordus, permettant la prise de photo, maintenant assez classique.

Vue sur la baie de Saint Raphael.

Et le Collet Redon.

Nous arrivons aux Gorges du Blavet à 11h30.

Nous sommes en avance sur le planning mais nous préférons nous arrêter, ici, au soleil pour déjeuner.

Nous reprenons notre route qui contourne les Gorges du Blavet, et plonge sous couvert, plein nord. Le sentier à flanc de coteau longe la falaise impressionnante.

 

A 12h45, nous arrivons à la grotte préhistorique du Muéron, aux dimensions impressionnantes (20m de profondeur, 15m de hauteur et 15m d'ouverture).

Le Blavet, affluent de l’Argens coule, bucolique, en dessous de nous.

Le passage du gué est facile, le débit de la rivière étant faible.

Nous remontons vers la piste de Bayonne, que nous atteignons à 13h20. Patrick organise un vote à main levée pour la montée à l’Eglise des Païens, en aller-retour (un peu moins de 3 km et 180 m de dénivelée). Nous serons 20 à y monter.

La piste s'élève à travers le bois. Nous faisons une halte au pied de la falaise et Anne-Marie nous explique le terme de païens dans le sens « non juifs» et indique qu’au moment des guerres de religion, les protestants  considéraient ce site comme un édifice religieux. Mais inutile de chercher une église, imaginez plutôt un autel dans la roche.

 

Quels beaux panoramas au sommet de cet oppidum!

Après  la photo du groupe, nous reprenons à 15h15 la piste de Bayonne pour faire les quelques kilomètres restant dans le bois du Défens. 

Nous regagnons nos voitures à 16h30.

Le pot de l’amitié est pris à Bagnols en terrasse.

Merci à Patrick pour cette belle randonnée et aux photographes Claude, Dominique et Gilbert.

La semaine prochaine les deux groupes de marcheurs se réunissent pour le déjeuner. Jean Bo précise que pour le G2, le parcours se raccourcit de 2 km environ.

G1
G2

 

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2020-02-20 - 923 - Flassans-La Voie Romaine - G2

21 Février 2020 , Rédigé par Claudette et Jacques

2020-02-20 - 923 - Flassans - la Voie Romaine - G2

 

 

 

Jean Ma  nous rappelle que cette randonnée, prévue en octobre et qui avait dû être annulée, est une première : "la voie Aurélienne reliait Rome à Arles. Nous longerons l'Issole et rejoindrons l'ancien tracé de la voie romaine sur 2 kms. Retour vers Flassans par des sentiers larges. C'est une randonnée tirée d'un guide topo, de 12 à 12,5 kms pour un dénivelé de 270 m. Une seule pente raide mais très courte".

 

 

 

Nous sommes 31 sur le grand parking situé en bordure de l'Issole, une petite rivière encore bien en eau, qui est un affluent du Caramy et donc un sous-affluent de l'Argens.

Avant le départ, Jean-Marie intervient pour rappeler que le Cercle de Boulouris a adhéré à la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre) et encourager ceux d'entre nous qui ne l'ont pas encore fait à prendre la licence, d'un coût annuel de 24,40 €, en se rapprochant de Jacqueline Durand, qui centralise les demandes. Jack précise que ceux qui randonnent parfois en dehors du Cercle ont intérêt à souscrire la licence en ligne pour bénéficier de l'assurance lorsqu'ils marchent en dehors du Club.

Alain se porte volontaire pour être notre serre-file.

 

 

Sur les hauteurs nous pouvons distinguer les ruines du château de Pontevès. A l'issue de la randonnée nous aurons la possibilité, si nous le souhaitons, de prendre nos véhicules pour une courte visite du site avant de quitter Flassans.

 

 

Nous prenons le départ en empruntant un petit sentier ombragé et bucolique, en bordure de l"Issole. Il fait frais mais beau. Le chant des oiseaux nous accompagne.

De loin en loin des panneaux nous renseignent sur la végétation et la faune locales. Nous apprenons par exemple que la "ripisylve", le rideau végétal qui borde la rivière sur notre gauche, est ici composée principalement de frênes à feuilles étroites accompagnés d'érables et d'ormes champêtres.

Le sentier la sépare de la forêt méditerranéenne et de la garrigue, qui ont progressivement recouvert les anciennes terrasses cultivées que nous longeons sur notre droite : un des moments les plus agréables de notre randonnée.

Nous arrivons à un premier carrefour. A droite un sentier monte vers le Pigeonnier.

 

 

Nous poursuivons notre chemin en terrain plat vers le hameau de la Grande Bastide, niché dans une chênaie sur notre droite.

 

 

En G2 on prend le temps de regarder autour de soi, et parfois même, de scruter la cime des arbres ou des collines.

 

 

La vigne est bien présente au sortir de la forêt.

Nous nous éloignons de l'Issole par la droite après avoir passé la Grande Bastide.  

 

 

 

Le sentier est large et confortable.

 

 

Après une petite montée nous changeons à nouveau de direction pour prendre plein nord.

Première courte pause pour se désaltérer.

 

 

Nouvelle montée. 

 

 

C'est l'heure de la pause banane, que nous prenons à l'ombre de l'arbre aux pendus.

 

 

Après la pause banane nous reprenons la piste, relativement plate, au milieu de la garrigue. Le ciel est magnifique.

 

 

La file s'étire,

 

 

donnant lieu à des regroupements de temps à autre : du bon usage des sifflets...

 

 

Alternance de paysages variés sur cette succession de sentiers et de pistes assez linéaire.

 

 

 

 

 

Nous atteignons le début de la portion de voie Aurélienne que nous allons suivre pendant environ deux kilomètres.

 

 

 

Un arrêt pour se rafraîchir avant d'attaquer la montée la plus raide de la journée. Pas très longue mais avec une pente régulièrement supérieure à 15%.

 

 

Chacun monte à son rythme.

 

 

 

 

L'effort a parfois été rude, d'autant que les petites pierres du chemin combinées à la forte pente, rendaient la progression plus difficile.

Mais la vue au sommet est belle, et Jean nous assure que le moment du pique-nique est proche.

Encore une petite demie-heure, essentiellement en descente...

 

 

Nous y voila ! Nous nous répartissons sur les rochers avec soulagement.

 

 

La convivialité habituelle est au rendez-vous.

 

 

Première photo de groupe dans une ambiance plutôt euphorique.

 

 

C'est reparti. Il ne reste plus qu'environ trois kilomètres de montées et de descentes en pente douce à parcourir.

 

 

 

Guy, le raphaëlois d'origine, s'essaie à une tentative de lobbying en faveur du RCT dont il est semble-t-il un supporter inconditionnel, en arborant les couleurs de son club de rugby préféré. Son prosélytisme bon enfant suscite la sympathie et lui vaut les encouragements sonores du groupe dans les derniers mètres de la montée. ça n'ira toutefois pas jusqu'à la "ola".

 

 

 

La randonnée s'achève par des pistes larges suivies d'une portion de route pour traverser une partie de Flassans jusqu'au parking.

 

 

Concertation au bord de la rivière pour envisager la suite du programme. Nous décidons de reprendre les voitures pour aller visiter les ruines du château de Pontevès.

 

 

Un dernier regard sur l'Isolle avec le vieux moulin sur la gauche.

 

 

L'accès aux ruines se fait par la route après avoir garé les voitures en contrebas.

 

 

Jean nous fait la lecture de l'histoire du haut village, abandonné depuis le XV ème siècle pour redescendre en plaine, et de son château. Ce site constitue un exemple caractéristique des villages perchés de l'Europe méditerranéenne. Son évolution et sa typologie castrale sont similaires à celles d'autres sites perchés du département du Var.

 

 

Une autre photo du groupe, légèrement réduit, devant les ruines du château.

Comme on peut le voir ici une rénovation du site est en cours.

Selon un article de "La Provence" la commune s'est portée acquéreur du site en 2005 et en 2010 des bénévoles ont créé l'association pour la sauvegarde du château de Pontevès et commencé à entreprendre de colossaux travaux pour éviter sa disparition totale : "nous avons déblayé des tonnes et des tonnes de terre puis remonté une partie des murs et du donjon. Et si l'aspect massif du monument révèle plus la silhouette d'un fort que d'un château, c'est que nous avons face à nous les sous-sols. C'est au-dessus qu'il y avait les pièces, au nombre de 11" (propos recueillis en 2016 par "La Provence" auprès du Président de l"Association de l'époque).

Une association toujours active semble-t-il et animée principalement par des retraités passionnés.

 

 

Vue sur le village de Flassans depuis les ruines.

 

 

Arrêt place de la gare, au Cannet-des-Maures, pour le traditionnel pot de l'amitié.

 

 

Merci Jean pour cette agréable randonnée qui constituait une première. Merci à Alain pour avoir bien voulu être notre serre-file. Les photos sont de Jean-Marie, Claudette et Jacques.

La semaine prochaine :

A noter que pour le G2 Jean Borel raccourcira le parcours de 2 km environ.

 

 

 

 

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2020-02-13 - 665 - Saint-Jeannet - Les deux Baous - G1

15 Février 2020 , Rédigé par Dominique

2020-02-13 - 665 - Saint-Jeannet - Les deux Baous - G1

Il fait 4° quand notre groupe de 22 randonneurs dont 7 femmes se retrouve sur le parking René Veyssi à 8h30 prêt à écouter Jean parler du programme qu’il nous a soigneusement concocté.

 

Nous allons gravir les baous, ces rochers impressionnants que nous voyons de l’autoroute sur notre gauche en allant à Nice et qui se distinguent par l’ampleur exceptionnelle de leurs faces calcaires et leurs bories .  Nous traverserons d’abord Saint-Jeannet par les calades (rues en provençal) avant de nous rendre au Baou de la Gaude. Nous en redescendrons, réemprunterons le vallon pour remonter en face sur celui de St-Jeannet. Une longue traversée du plateau nous mènera aux ruines de la bergerie.  

 

 

Baou de St-Jeannet vu du parking

Il est 9h quand nous gravissons les escaliers raides en pierre

 

qui nous mènent au village où ne nous attardons pas car il faut rejoindre le Chemin des Baous.  Un premier effeuillage s’avère vite nécessaire

 

 

et nous continuons de monter.

 

 

 

Vue magnifique sur le village

 

La colonne s’étire. 

Nous sommes sur un superbe plateau

 

 

et bifurquerons bientôt sur le chemin qui nous mènera au Gros Chêne. Cet arbre monumental est âgé d’environ 600 ans. Ces dernières années, plusieurs de ses branches se sont cassées et son état actuel est inquiétant.  Sa circonférence est de 7m et il faudra 7 volontaires pour l’entourer bras écartés. 

 

Tiens, Joël y arrive tout seul!

 

Trêve de plaisanterie! Voici le spécimen en question!

Une bergerie a été construite à l’est de l’arbre qui se trouve au milieu d’un enclos mais il n’en reste que des ruines.

C’est là que nous faisons une pause-banane littéraire car le village de St-Jeannet a très tôt attiré peintres et artistes, des classiques aux contemporains. Depuis le passage quasi mythique de Nicolas Poussin en route vers l’Italie jusqu’à Raoul Dufy, ils ont été fascinés par la magie de cet espace où la nature et l’homme ont œuvré de concert pour créer une scénographie exceptionnelle entre les redoutables murailles des Baous et les collines, plus paisibles. Ce lieu privilégié a également séduit de grands poètes, ce qui donne envie à Jean de nous lire l’Ode aux vignerons de Jacques Prévert

 

 

... mais il faudra se contenter d’eau pour se désaltérer!  

Ayant repris quelques forces, nous nous dirigeons vers le Castellaras, au sommet du Baou,  enceinte fortifiée celto-ligure d'où nous admirons les façades enneigées du Mercantour

 

et à nos pieds, la Vallée du Var avec le fleuve éponyme qui va se jeter dans la Méditerranée.

 

Le ciel nuageux cache toutefois la beauté du panorama qui s'étale sous nos yeux

Nous quittons cet endroit magique pour nous rendre au Baou de St-Jeannet par un sentier sur le plateau.  Le ciel est couvert mais le soleil est au rendez-vous. Nous avançons parmi un mélange de chênes verts et blancs qui eux, perdent leurs feuilles l’hiver.

 

Le second Baou vers lequel nous nous dirigeons

 

Nous montons en silence au soleil et remarquons par-ci par-là de fragiles crocus aux couleurs délicates. 

 

Nous croisons soudain un groupe de joyeux lurons avec qui nous échangeons quelques blagues.  Il est 11h40 quand nous arrivons au sommet du Baou. 

 

Le petit oiseau a faim lui aussi!

 

Nous sommes à 807 m d’altitude et avons revêtu polaires et anoraks avant de déjeuner.

 

 

Nous avons une vue à 360° sur la Côte entre la baie de Nice et l’Estérel ainsi que sur tout l’arrière-pays jusqu’au Mercantour et si la visibilité était meilleure, nous pourrions voir la Corse.

 

Remarquez le banc!

 

 

Le point géodésique à l'endroit du pique-nique

 

Nous faisons brièvement connaissance avec un randonneur fort sympathique qui propose de prendre notre groupe en photo.  

 

 

C’est à regret que nous quittons cet endroit féérique et rebroussons chemin pour nous diriger sur St-Jeannet en continuant d’admirer le paysage.

 

 

Nous arrivons dans le secteur des bories. La première, restaurée en 2009, est entourée de belles restanques.  

 

 

A la seconde, dans un rucher restauré en 2007, Jean nous explique 

 

Tout le monde est attentif!

 

que l’agriculture s’est surtout développée dans les Baous aux XVIIIe et XIXe siècles.  La moindre parcelle de terrain est nettoyée pour permettre la culture de céréales, pois chiches et lentilles. Toutes les pierres sont retirées et posées en limite de propriétés. Elles vont servir à édifier des restanques pour retenir la terre et permettre la construction de quelques cabanes.  Les paysans de St-Jeannet devaient monter souvent du village vers leurs terrains agricoles.  Ainsi, une cabane avait son utilité, pour s’abriter et ranger quelques outils.

 

Rucher

Les ruches étaient posées sur les lauses visibles le long du mur de gauche. L’enclos protégeait le rucher des troupeaux.

 

Nous suivons maintenant le Vallon du Castellet et arriverons - devinez où - eh oui! - au Castellet que nous voyons de haut dans un premier temps.

Cet édifice ne servit que comme ferme et bergerie mais les maquisards s’y réfugièrent pendant la seconde guerre mondiale avant qu’il ne soit bombardé par les allemands. Nous observons les ruines

 

 

et arrivons sur l’aire de battage qui domine la Vallée de la Cagne. De nouveau une vue splendide s'offre à nos yeux.

 

 

Il faut redescendre

 

Une orchidée sauvage bien seule en bordure de chemin

Le sentier en balcon du retour nous fait contourner le socle du Baou et nous amène aux Sources, lieu réputé d’escalade.  

 

 

 

 

 

 

Certains commencent à rêver ...

Le chemin remonte jusqu’à la chapelle Notre-Dame des Champs 

 

 

édifiée à la fin du XVe siècle en remerciement à Notre-Dame après la découverte d'une source à la sortie du village.  Sachez que l'ancien porche, rajouté en 1878, a été comblé sur les côtés pour empêcher les bugadières revenant de laver leur linge à la Cagne, de "cancanner"!   

 

Intérieur de la chapelle

A l'extérieur et à l'intérieur, des plaques commémoratives en l'honneur des CRS qui ont perdu leurs vies lors de missions d'entraînement ou de secourisme en montagne.

 

Le chemin nous conduit au charmant village où il serait agréable de revenir flâner. Il fut fondé au XIIIe siècle et au XVe , Saint-Jeannet qui s’était bien développé, éprouva le besoin de se murer, tant pour se garder des attaques de l’ennemi que pour se protéger de la peste.  A cet effet, quarante portes furent construites.  Seules deux existent toujours. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la prospérité du village fut remarquable, bien qu’il se trouvât tout près du Var, qui marquait alors la frontière entre la France et les Etats du Duc de Savoie ce qui lui valut plusieurs fois d’être mis à sac mais la révolution de 1789 le toucha peu. Durant le XIXe siècle, St-Jeannet connut un fort développement. Mais il allait beaucoup souffrir de l’adaptation au monde moderne. En 1946, il ne comptait plus que 759 âmes. Aujourd’hui toutefois, le village compte dorénavant 3700 habitants et est en pleine croissance.  De plus, étant situé à l’entrée du nouveau parc naturel du Moyen Pays, il est promis à un grand avenir touristique. 

Et pour vous donner envie d'y aller ou d'y retourner, voici quelques photos: 

 

Les ruelles tortueuses font tout le charme du village

 

 

Lavoir édifié à la fin du XIXe siècle, époque où l'eau arrive au village.

 

 

C’est à l’Auberge des Quatre Chemins au croisement de la route Gattières-St-Jeannet que nous sommes accueillis chaleureusement pour le pot de l’amitié. 

 

 

Merci à Jean pour cette magnifique randonnée, à nos chauffeurs, à notre fidèle serre-file Patrick S et aux photographes Brigitte, Gilbert, Jean et Dominique.  Nous avons parcouru 13,7 km pour 650 m de dénivelé.

 

La semaine prochaine :

 

Attention, changement de programme pour les G1

 

G1

Départ : 08h00

Patrick Coligneaux

N° 501,1 - Col du Blavet par le Col du Coucou

Moyen ***

    14 kms

580 m Dh

Parking : Cimetière de Bagnoles en Forêt.

                 GPS : 43.529669N/6.690889E

Itinéraire : Prendre la D4 jusqu’à Bagnoles en Forêt. En arrivant dans Bagnoles prendre à gauche le Chemin des Meules. Se garer devant le cimetière.

27 kms, 45 mns. Coût par voiture : €14

Nous débuterons cette randonnée par une belle montée raide au Col du Coucou. Ensuite nous traverserons une forêt aux pins étranges, découvrirons la Roche de l’Ecureuil puis descendrons vers le Blavet pour nous rendre à la grotte du Muéron. Nous terminerons par une belle piste.

Merci de prévenir l'animateur si vous vous rendez directement au parking.

 

 

2020-02-13 - 665 - Saint-Jeannet - Les deux Baous - G1
2020-02-13 - 665 - Saint-Jeannet - Les deux Baous - G1
2020-02-13 - 665 - Saint-Jeannet - Les deux Baous - G1
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2020-02-13-Col du Bougnon-Cabasse-G2

14 Février 2020 , Rédigé par Jean-Marie

 

Col du Bougnon-Cabasse-779-2-G2
   

Aujourd'hui Patrick C va étrenner sa nouvelle casquette d'animateur avec le G2. C'est en haut du col du Bougnon qu'il a donné rendez-vous aux 20 marcheu(ses)rs du Cercle de Boulouris. Après s'être brièvement présenté, il nous décrit sa randonnée avec trois éléments importants, la suppression de la grande montée qui permet de rejoindre directement le lieu-dit Cabasse , l'inversion du sens de la randonnée et un final tout nouveau sur une large piste. Le nouveau parcours présente une longueur comprise entre 10 et 11 km et une dénivelée entre 300 et 400 m.

Nous pique-niquerons en-dessous de Cabasse face au golfe de St Tropez, avec une vue superbe surtout avec ce beau ciel bleu.
C'est vrai, il fait très beau, encore un peu frais à l'ombre mais la météo nous annonce une aggravation dans l'après-midi.
Nos serre-files seront Jean-Claude et Jean-Marc. Patrick leur donne les nouvelles consignes relatives à la communication par sifflet. 

 

Nous voici partis sur une large piste qui a été récemment "rabotée" et élargie.

Très belles vues sur Frejus et Puget au nord-est.
 

La forêt qui nous entoure est essentiellement constituée de chêne-liège, n'oublions pas que tout ce secteur a été parcouru par les flammes en 2003 et que seuls ces arbres ont résisté. La végétation basse, argelas, arbousier, bruyère arborescente, cistes, est repartie.
 

Nous montons jusqu'à un grand carrefour équipé d'une citerne.

C'est à partir de là que nous allons parcourir une première boucle de 5.5 km sans difficulté particulière.

Une grande descente nous conduit à un gué où nous allons faire la "pause banane". Peu d'eau dans le ruisseau, il n'est tombé que 16 mm depuis le 1er janvier !
 

Deux randonneurs remontent sur l'autre rive, surprise ce sont des nôtres,

Jean Ma et Patrice en reconnaissance sur le Pas de l'Eouvé, rando prévue dans quelques semaines et qui se trouve avoir une partie commune avec la nôtre.
Nous les laissons partir devant nous et après avoir repassé le ruisseau

entreprenons cette longue remontée qui va nous ramener au grand  carrefour.
 Nous retrouvons la grande piste de ce matin et Patrick nous montre

un large espace sur la gauche de la piste destiné selon lui à permettre aux camions de pompier d'effectuer un demi-tour.
 

Là, lors d'un regroupement, Patrick nous prévient que nous allons quitter la grande piste sur un sentier moins large avec trois montées successives, assez raides. Chacun montera à sa vitesse et nous nous regrouperons pour souffler entre chaque montée.
 

Et nous grimpons courageusement avec beaucoup de détermination, n'est-ce pas Mesdames.
 

Un peu plus haut, nous apercevons le haut de l'antenne installée à Cabasse à 359 m. A cet emplacement il y avait autrefois une éolienne.
Mais nous ne continuerons pas vers Cabasse, obliquant à droite pour découvrir une vue superbe sur le golfe de Saint-Tropez.

Hélas, les nuages prévus l'après-midi sont déjà là et la mer a une couleur de…Normandie.
C'est face à ce golfe que nous nous installons, un peu disséminés, pour le pique-nique agrémenté de quelques boisons et douceurs.
Merci à celles et ceux qui ont chargé leur sac et en particulier à une épouse-pâtissière, non marcheuse, qui nous a encore régalés.
 

 La nature du sol n'est guère favorable à la sieste. Cependant Beps s'y essaiera reconnaissant l'inconfort de la situation.

La température a baissé avec la perte du soleil... et avec les calories absorbées par la digestion, il faut se rhabiller.

Puis nous commençons une descente bien pierreuse et débouchons à nouveau sur une grande piste. C'est là que nous faisons la photo de groupe.
 

Nous allons progresser en corniche toujours côté St.Tropez.
 

Nous rejoignons alors une nouvelle grande piste.

Très large, avec un seul défaut, c'est une succession de montées et de descentes. Nous en avions eu notre compte depuis ce matin…
 

Nous surplombons les hauts des Issambres avec cette drôle de résidence circulaire.

Il faut s'imaginer qu'en 2003, le feu s'est approché très près de toutes ces habitations avant de descendre jusqu'au bord de la mer, grillant jardins, clôtures et volets plastiques sans détruire de maisons.
 

Brusque changement de point de vue sur la baie de Frejus-St.Raphaël avec l'Esterel en fond d'image. Patrick insiste pour refaire une photo de groupe afin de "montrer qu'à St.Raphaël, il fait toujours beau". Un peu chauvin notre guide, ne trouvez-vous pas ?

Nous poursuivons notre descente jusqu'au col où nous retrouvons nos voitures.
Nous irons prendre le pot de l'amitié au café-tabac des Issambres où les plus anciens ont quelques souvenirs.
Là notre animateur va nous surprendre avec une superbe boîte de chocolats. Il sait nous prendre par notre point faibleG.

 

Non, ne croyez pas qu'ils ont tout mangé à eux deux.
 

Merci Patrick, non seulement pour les chocolats, mais surtout pour cette première animation. Tu as su conduire notre groupe avec beaucoup de gentillesse et d'attentions. Nous t'adoptons comme conducteur de rando G2.
 

Merci aux photographes, Claudette, Jacques et Jean-Marie

La semaine prochaine- Modifications G1 selon Patrick

 G1- Chers amis randonneurs, la randonnée initialement prévue N° 593 PLAN DE LA TOUR VIGNON LES VERNADES a été annulée pour la simple raison (inintéressante et plus de 6km sur goudron au lieu d'un GR) j'ai donc du la remplacer par la randonnée COL DU BLAVET PAR LE COL DU COUCOU Moyen *** 580 M de dénivelé que nous n'avions pu faire en novembre dernier à cause du mauvais temps.
Départ 8H parking du Manoir me prévenir en cas de départ seul
Adresse : Cimetière de Bagnoles en Forêt GPS : 43.529669N/6.690889E
Trajet de 27 km durée 45 mn environ  coût par voiture 14 euro
Itinéraire : prendre la D4 jusqu'à Bagnoles en Forêt en arrivant dans Bagnoles prendre à gauche Chemin des Meules se garer devant le cimetière
Teser Nous débuterons cette belle randonnée par une belle( raide) montée au Col du Coucou ensuite nous passerons dans une forêt au pins étranges, nous découvrirons la Roche de l'Ecureuil, puis descendrons vers le Blavet pour nous rendre ensuite voir la grotte du Muéron et terminerons par une belle piste Comptant sur votre présence
Météo à ce jour soleil température 5/14 pas de vent
 


 

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2020-02-06 - N°928 - Gratadis et les Balcons du Cap Roux - G1

7 Février 2020 , Rédigé par Gilbert

2020-02-06 - N°928 - Gratadis et les Balcons du Cap Roux - G1

 

Ce jeudi matin, notre animateur du jour, Alain, a réuni autour de lui 8 randonneurs et 4 randonneuses sur ce parking du Gratidis.

La température avoisine le 0 degré. Les bas côtés sont blancs, aussi casquettes, bonnets et gants sont bien appréciés.
 

 

Présentation par Alain de cette randonnée, annulée en décembre pour cause d'intempéries dont tout le monde se souvient.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« C’est un nouveau circuit que l’on a créé et reconnu avec Daniel en octobre 2019.

Tour à tour, nous emprunterons ou observerons les points remarquables énoncés ci-dessous:

Gratadis, Grenouillet, Mourrefrey, Col Saint Pilon, Rocher Cabrier, Rocher Saint-Barthélemy, Bord de mer, Grotte Saint Barthélemy, Balcons du Cap Roux, Crête du Cap Roux, Pic du Cap Roux, Col du Cap Roux, Saint-Pilon (option), Col du Saint-Pilon, Rocher de Théole, Oratoire du Rastel d’Agay, Vallon du Collombier,  Gratadis, ou (option) Rastel d’Agay, Sentier Holsbourg, Pont du Grenouillet, Gratadis »

 

 

 

 

La randonnée du jour est classée Moyen ***, 14,2 km à parcourir avec un dénivelé de 700 m.

Avant le top départ, Alain nous lit un premier passage d'une Nouvelle intitulée ''Sur l'eau'' de Guy de Maupassant, écrite par celui-ci à l'occasion d'un passage le long de nos côtes varoises en 1887. 

Agay le 8 avril 1887

«  …..Raymond affirme que nous aurons vent d’est, Bernard tient toujours pour l’ouest et me conseille de changer d’allure et de marcher tribord amures sur le Dramont qui se dresse au loin. Je suis aussitôt son avis et, sous la lente poussée d’une brise agonisante, nous nous rapprochons de l’Esterel. La longue côte rouge tombe dans l’eau bleue qu’elle fait paraître violette. Elle est bizarre, hérissée, jolie, avec des pointes, des golfes innombrables, des rochers capricieux et coquets, mille fantaisies de montagne admirée. Sur ses flancs, les forêts de sapins montent jusqu’aux cimes de granit qui ressemblent à des châteaux, à des villes, à des armées de pierres courant l’une après l’autre. Et la mer est si limpide à son pied, on distingue par places les fonds de sable et les fonds d’herbes…. 

 

 

Après ce moment culturel, il est temps de prendre la route.

L'allure est soutenue car l'envie de se réchauffer est grande.

 

 

 

 

La famille saturnin au complet ne semble pas souffrir de la température basse de l'eau!!!

 

 

Toujours fidèle au poste, Patrice notre serre file attitré, veille au grain.

 

 

Ah, ces fameuses pierres de l'Estérel. Bon, elles ne semblent pas altérer la bonne humeur des valeureux randonneurs.

 

 

Premier passage au col du Saint Pilon. Nous profitons d'une belle vue sur le sémaphore du Dramont.

 

 

 

 

L’'histoire du sémaphore du Dramont remonte au Moyen-Age, le territoire agathonien dépendait de l'évêché de Fréjus, qui ordonna la construction en 1562 d'une tour de guet sur la colline de Dramont ainsi qu'à la Baumette. L’'actuel sémaphore est construit en 1806. Il est fermé huit ans plus tard lors de l'abdication de Napoléon, et réouvert durant les « Cent jours » en 1815 puis à nouveau fermé. En 1966 le sémaphore est réarmé. La dernière rénovation du bâtiment date de 1980. Depuis le 1er mai 2010, le sémaphore est armé en veille permanente.

Pause effeuillage au col du Saint Pilon, et Alain en profite pour nous lire la deuxième partie de l'extrait  de la nouvelle de Guy de Maupassant:

...Il faisait jour déjà, et j’apercevais très bien la côte de Saint-Raphaël, auprès des bouches de l’Argens, et les sombres montagnes des Maures, courant jusqu’au cap Camarat, là-bas, en pleine mer, au delà du golfe de Saint-Tropez……

…..De toute la côte du Midi, c’est ce coin que j’aime le plus. Je l’aime comme si j’y étais né, comme si j’y avais grandi, parce qu’il est sauvage et coloré, que le Parisien, l’Anglais, l’Américain, l’homme du monde et le rastaquouère ne l’ont pas encore empoisonné….

…..Après avoir doublé le Dramont, j’aperçus les villas de Saint-Raphaël cachées dans les sapins, dans les petits sapins maigres que fatigue tout le long de l’année l’éternel coup de vent de Fréjus. Puis je passai entre les lions, jolis rochers rouges qui semblent garder la ville et j’entrai dans le port ensablé vers le fond, ce qui force à se tenir à cinquante mètres du quai, puis je descendis à terre….. »

 

 

 

A la vue de ces magnifiques roches rouges, on comprend que Guy de Maupassant ait été émerveillé lors de son périple méditerranéen.

 

 

 

 

C'est au pied du rocher Saint Barthélémy que la banane est sortie du sac.

 

 

 

Deuxième temps culturel proposé par Alain à l'occasion de cette pause: l'état et le devenir de la méditerranée. Un constat plus qu'alarmant.

 

 

La Méditerranée, une nouvelle mer morte ?

À l’échelle de la planète, la Méditerranée n’est qu’un confetti. C’est pourtant sur ses rives que les grandes pages de l’histoire universelle se sont écrites. Passerelle entre l’Orient et l’Occident, par laquelle l’amour comme la haine s’échangent (France-Algérie, Grèce-Turquie, Israël-Palestine, etc …. La Grande Bleue fut une mer d’aventure, celle des marins et des pirates grecs, phéniciens ou étrusques, des conquérants romains et musulmans… Elle a vu s’affronter des empires, connu les bouleversements coloniaux, et reste au cœur de l’actualité avec les drames des migrations.

La Méditerranée ouvre un espace liquide de 2,5 millions de km2, vaste comme 5 fois la France ; quelque 46000 kms de côtes, dont près de la moitié sont tracés par les pourtours accidentés de plus de 160 îles, rythmés par les frontières de 21 pays. Sur ses marges la mer change de nom : Marmara, Egée, Ionienne, Adriatique et Tyrrhénienne. Et elle possède 3 des 8 principaux détroits du monde : Gibraltar, les Dardanelles, le Bosphore. Pourtant, à l’échelle de la planète, ce modeste bassin n’est qu’une minuscule tesselle de mosaïque qui contient moins de 1% de la surface marine du globe.

Hausse de l’urbanisation, du tourisme et du trafic maritime, pollution aux boues rouges et aux plastiques, projets d’exploitation gazière et pétrolière : les écosystèmes méditerranéens sont au bord du burn-out.

 

Suite de l'article à lire plus bas ...

 

Nous descendons maintenant en direction du bord de mer, pour mieux remonter ensuite vers l'entrée de la grotte Saint Barthélémy.

 

 

 

 

Ci-dessous, la calanque Saint Barthélémy.

 

 

A quelques mètres de l'entrée de la grotte, nous découvrons ce champ de cactus dont la présence ici, étonne les randonneurs. 

Mais pour en savoir un peu plus sur cette curiosité, je vous suggère de vous adresser à Brigitte De, qui a étudié de très près ces magnifiques plantes exotiques.

 

 

Entrée de la grotte Saint Barthélémy.

 

 

 

 

La photo de groupe est l'oeuvre de notre animateur.

 

 

 

 

 

Après une remontée un peu compliquée depuis la grotte, nous retrouvons cette portion de sentier bitumé.

 

 

La combinaison entre roche rouge et mer bleue est du plus bel effet.

 

 

12 h 45' : pique-nique avec vue exceptionnelle. Vin rouge offert par Daniel Bo , excellent gateau "maison" de Claude Ca et café chaud complètent agréablement  ce moment de récupération.

 

 

 

 

Alain termine son exposé sur l'état de la méditerranée  : à lire obligatoirement!!!

 

 

Ces boues rouges sont, en effet, les résidus toxiques d’une usine d’aluminium installée depuis 1893 à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, à proximité de la mer Méditerranée. Propriété au début du groupe Pechiney, cette usine est passée ensuite dans les mains du Canadien Alcan, puis des Anglo-Australiens Rio Tinto, et enfin du groupe Alteo, premier producteur d’aluminium au monde et propriété du fonds d’investissement américain HIG. D’abord entreposées dans des bassins de rétention à terre, ces boues rouges sont également évacuées, depuis 1996, par une conduite de plusieurs dizaines de kilomètres de long dans le golfe de Cassis, à 320 mètres de profondeur dans le canyon de Cassidaigne. Au total, plus de 30 millions de tonnes auraient été déversées dans la Méditerranée dont 20 tonnes d’arsenic, 1,9 million de tonnes de titane, 60.000 tonnes de chrome, du vanadium, du mercure… Autant de métaux lourds qui empoisonnent oursins, huîtres, poissons, coraux… 

Un scandale écologique que même la création du parc national des Calanques, en 2012, n’a pas réussi à faire complètement cesser.

Nous avons pris l’habitude de faire de la mer une poubelle.

En effet, la bataille fut rude autour du nouvel arrêté préfectoral publié le 28 décembre 2015. Dans ce dernier, le préfet des Bouches-du-Rhône avait délivré à l’usine Alteo une nouvelle autorisation de déverser ses effluents liquides en mer pendant encore six ans. Ainsi, grâce à l’installation d’un filtre-presse, si la majorité des boues d’extraction sont aujourd’hui stockées à ciel ouvert sur les collines de Mange-Garri à Bouc-Bel-Air (au péril de la santé des riverains), Alteo peut continuer à envoyer les liquides restants à 7 kilomètres du littoral via une canalisation. Or, d’après de nombreuses analyses, ces effluents liquides dépassent les normes légales par leurs taux de plusieurs contaminants (arsenic, aluminium, fer…). A tel point qu’à la suite de la plainte de plusieurs organisations gouvernementales, le tribunal administratif de Marseille a limité l’autorisation préfectorale au 31 décembre 2019. A cette date tous les rejets en mer de l’usine devraient cesser.

Une Petite Mer surexploitée

Il est plus que temps. A lire les multiples rapports des ONG environnementales qui s’accumulent, on a le sentiment que la mer Méditerranée est en train de devenir une nouvelle Mer Morte. Exagéré ?

« Non répond Ludovic Frère-Escoffier, responsable du programme Vie des océans au WWF France. Depuis la publication de notre rapport de 2015. L’expression que nous utilisons est que la Méditerranée est proche du burnt-out, c’est-à-dire en état de surexploitation à tous les niveaux : tourisme, trafic maritime, pêche, production gazière…. La Méditerranée est une mer toute petite, à peine 1% de l’océan mondial. Or, aujourd’hui, il y a une contradiction de plus en plus forte entre sa richesse écologique potentielle (elle abrite entre 4 et 18% des espèces marines connues, et à ce titre elle est l’un des 25 hot spots de la biodiversité au monde) et la pression qu’elle subit avec un développement économique inédit. Ainsi, si elle était un pays, elle serait la 5ème puissance économique de la région par rapport aux 21 pays qui la bordent, »

Dans ce document très complet rempli de statistiques et de cartes, l’organisation mondiale de protection de la nature montre que presque tous les clignotants sont au rouge.

D’abord le développement côtier : 487 millions de personnes vivent dans les pays méditerranéens, soit 17% de plus qu’en 2000. Avec des répercussions de plus en plus accrues sur le littoral puisque le WWF estime que, d’ici 2025, 5000 kilomètres supplémentaires de littoral vont être artificialisés. Sans oublier le développement continue du tourisme. Déjà 1ère destination touristique du globe avec 300 millions de touristes, la Méditerranée devrait en attirer 500 millions en 2030, soit une augmentation de 60%. « Or, ce n’est pas un tourisme durable, précise Ludovic Frère-Escoffier. Il a de multiples impacts : celui des crèmes solaires dans les eaux de baignade, celui de la captation des eaux en été dans les stations balnéaires, celui de la pollution à l’oxyde de soufre dû au très nombreux bateaux de croisière … »

Les paquebots, deux fois plus nombreux en Méditerranée qu’il y a dix ans, polluent les villes où ils s’arrêtent et la santé des touristes. Alors que l’Espagne continue ses efforts pour attirer toujours plus d’entreprises de croisière dans ses ports, les politiques ne bougent pas tant que le lien entre le tourisme de masse et l’état de santé de la mer et de ses citoyens n’est pas établi.

Au Liban, le littoral est surpeuplé. Pour offrir de la place aux projets immobiliers et stocker les déchets, ceux-ci sont empilés à côté des plages. Les responsables sont connus : lobby, entreprises, politiques, chacun semble ne penser qu’à ses propres intérêts. La Tunisie ne connaît malheureusement pas un meilleur sort. Une usine à engrais jette ses déchets directement dans la mer et a ainsi fait fuir les familles de pêcheurs qui travaillaient dans cette zone. Un désastre écologique et économique auquel le gouvernement n’a pas encore décidé de réagir.

Autres menaces pointées du doigt par le WWF, celles liées à l’exploration et l’extraction pétrolière et gazière en mer. Ainsi avec des réserves méditerranéennes de pétrole estimées à quelques 9,4 milliards de tonnes équivalent pétrole (soit 4,6% des réserves planétaires), la production pétrolière en mer pourrait progresser de 60% d’ici de 2020. Quant à la production gazière, elle pourrait être multipliée par 5 d’ici 2030.  Aujourd'hui, 20% de la Méditerranée est ouvert à l'exploration d'hydrocarbures. Avec 40% de la Méditerranée ouverte à l'exploitation de ces ressources (gaz, pétrole) d'ici 2025-2030, l'Adriatique sera couverte de permis, ainsi que le littoral sud, du Maroc à l'Egypte. Le Golfe du Lion, hotspot (point chaud) de la biodiversité, le sera également. Pour l'heure, le permis français est bloqué. Mais côté espagnol, les permis sont en instance d'appels d'offres.

Dans ce contexte sombre la seule activité qui décline est la pêche professionnelle. Alors que 7300 navires de pêche exercent encore leur activité en Méditerranée, le WWF note que depuis les années 1990 la région enregistre une chute des prises « sous l’effet de la surexploitation des stocks de poisson, accentuée par la dégradation de l’environnement ». Sans oublier la pollution liée au plastique qui prend des proportions de plus en plus ahurissantes. Ainsi, dans un nouveau rapport publié en 2018 et intitulé « Pollution plastique en Méditerranée : sortons du piège ! », le WWF relève que « le plastique représente 95% des déchets en haute mer, sur les fonds marins et sur les plages de la Méditerranée ». Soit 1,25 million de fragments par km2, une concentration 4 fois plus élevée que dans « l’Ile de Plastique » du Pacifique Nord ! Et le WWF de préciser que « ces déchets proviennent principalement de Turquie et d’Espagne, suivis par l’Italie, l’Egypte et la France ». Terrible illustration de cet état des lieux catastrophique : les 22 kgs d’objets en plastique retrouvés dans le ventre d’un cachalot échoué sur une plage de Sardaigne début avril 2019.

Un quart des espèces menacées

Cette mise en danger des espèces, l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) est bien placée pour l’observer. Basée à Genève, elle a ouvert des bureaux en 2000 à Malaga, en Espagne. Pour Violetta Barrios, chargée des programmes de conservation des espèces, «sur les 6000 espèces évaluées en Méditerranée, ¼ sont menacées. La tendance n’est pas bonne », note-t-elle sobrement. Illustration de cette menace, l’emblématique requin-taupe pourrait s’éteindre rapidement. Il a été placé le 21 mars 2019 sur la liste rouge des 58 espèces de raies et de requins, dont 17 sont menacées d’extinction, la plupart en Méditerranée. « Certes depuis l’introduction de quotas de pêche, le thon rouge va un peu mieux, note Violetta Barrios, mais c’est un cas un peu isolé. Même si nous essayons de bâtir des actions de partenariat en impliquant les populations locales, notamment les pêcheus, les multiples pressions sur les écosystèmes méditerranéens s’additionnent dangereusement. »

Un risque supplémentaire vient s’ajouter : le changement climatique. Joël Guiot, climatologue à Aix en Provence, un des fondateurs du MedECC, une sorte de Giec-Méditerranée qui regroupe une soixantaine de chercheurs de toutes nationalités, a beaucoup travaillé sur cette question clé du XXIème siècle. Il est inquiet : «Le réchauffement climatique est déjà de 1,5°C en Méditerranée, le seuil fixé par l’accord de Paris lors de la COP 21. Quand il sera de 1,5%, il aura atteint 2,2°C au milieu de la Méditerranée ». En novembre 2018, dans Nature Climate Change, une revue scientifique de renom, il a cosigné un long article intitulé « Le changement climatique et les risques interconnectés pour le développement soutenable en Méditerranée ». Il en résume les grandes lignes : modification des précipitations qui entraineront sècheresse supplémentaire (dans les pays du Maghreb) ou inondations (en France avec les fameux épisodes cévenols), montée du niveau de la mer avec toutes les conséquences sur un littoral déjà très bâti, acidification de la mer et diminution des coraux … En pointant en plus l’augmentation des « conflits d’usages à venir tout autour de la Méditerranée entre les agriculteurs, les touristes et les habitants ». Conflits qui ont déjà commencé dans de nombreuses régions en Espagne.

 

Triste constat, mais restons optimistes malgré tout.

Ci-dessous, les incontournables Cap Roux, Pic de l'Ours et Pic d'Aurelle.

 

 

 

 

 

 

Comme à chaque fois, la montée vers le Cap Roux n'est pas facile.

 

 

 

Tous ces efforts sont récompensés par un superbe point de vue : mer et sommets enneigés du Mercantour.

 

 

 

 

 

 

Animateur et photographe dos à dos!!! Rassurez-vous, ils ne sont pas fâchés.

 

 

 

Dans la descente du Cap Roux, nous découvrons ces magnifiques iris sauvages... ça sent bon le printemps.

 

 

Descente prudente au milieu des romarins et lavandes en fleur.

 

 

On le longe à chaque fois que l'on emprunte la route du littoral en direction de Cannes, sans vraiment y prêter attention. Sous cet angle le viaduc d'Anthéor en impose.

 

 

Le viaduc d'Anthéor, pont ferroviaire en arc, a permis de relier l'est-Var au Comté de Nice dès 1862. Les travaux entrepris, très conséquents pour l'époque, ont duré 2 ans. On peut aujourd'hui observer les 9 arches qui soutiennent le pont à 25 mètres de hauteur au dessus de la route.
Durant la 2nde guerre mondiale, le viaduc subit des bombardements à plusieurs occasions, qui l'endommagèrent sans jamais le détruire entièrement. Il fut finalement détruit par les Alliés lors du Débarquement de Provence le 15 août 1944.

On peut d'ailleurs observer aujourd'hui des différences entre certains piliers, détruits et reconstruits à des périodes différentes. Une plaque commémorative du débarquement est aujourd'hui posée sur le troisième pilier, vantant le courage et le mérite du 1er Bataillon du 141ème Régiment de la 36ème Division d'Infanterie de l'U.S Army, débarqué à Anthéor le 15 août 1944.

 

16h 30': fin de notre randonnée, nous regagnons notre bar habituel du Dramont pour partager le verre de l"amitié.

Tiens... tiens, 13 au départ de la rando et 14 au bistrot!!! Cherchez l'intrus?

 

 

Merci à Alain qui nous a fait découvrir de nouveaux sentiers dans ce secteur de l'Estérel pourtant maintes fois exploité.

Les photos sont de : Alain, Claude Ca et Gilbert.

 

La semaine prochaine:

 

 

 

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Publié depuis Overblog

7 Février 2020 , Rédigé par Jean-Marie

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2020-02-06 - Giens-La Madrague - 700 - G2

5 Février 2020 , Rédigé par claudette et jacques

Giens La Madrague - 700 - G2

 

Louis nous présente cette randonnée G2 : "nous ferons le tour de la partie occidentale de la presqu'île, qui présente une succession de criques ourlées de graviers et de falaises abruptes, en suivant le sentier du littoral, parfois raide et escarpé, entre les ports de la Madrague et du Niel. Le dénivelé devrait être de l'ordre de 200m pour une distance de 10,4kms. Nous aurons de jolis points de vue sur les îles et les plages qui jalonnent le parcours".

Il fait un peu frais mais beau. Nous avons trouvé la route d'accès à la presqu'île  magnifique, en bordure de l'étang des Pesquiers avec ses marais salants et ses flamants roses.

Il y a en fait deux voies d'accès à la presqu'ïle, qui empruntent le double tombolo de sable qui relie Giens à la côte.

Ceux qui, comme les blogueurs avaient fait confiance au GPS, ont dû renoncer à emprunter la route du sel, via le tombolo le plus occidental, fermé à cette époque, et emprunter la route de Giens en passant par la Capte et le Pousset.

 

 

 

Nous laissons nos véhicules à proximité du petit port de la Madrague.

 

 

Nous observerons tout au long de cette avenue la présence de bornes anti-moustiques. Leur raison d'être nous apparaîtra rapidement car quelques moustiques nous accompagnent au départ de la randonnée.

 

 

Il est 10H20 lorsque nous accédons au sentier du littoral qui démarre sur une petite plage à l'aplomb de la Pointe de l'Ermitage. Nous sommes 25. Jean-Claude et Beps seront nos serre-files.

 

 

Nous suivons une piste large et confortable,

 

 

 

en empruntant parfois des plages qui ouvrent sur de très belles vues sur la rade de Giens, en direction du nord, vers Carqueiranne.

 

 

Il pourrait s'agir de la plage de l'Aygade et de l'île de la Redonne.

 

 

A ce stade le sentier devient déjà plus étroit et escarpé.

 

 

 

Mais l'effort est immédiatement récompensé : le paysage est superbe.

 

 

 

Retour sur des pistes plus clémentes. Nous abordons la partie la plus occidentale de la presqu'île.

 

 

 

Nous atteignons le Pain de Sucre. Quelques îlots au premier plan, et au-delà les îles qui bordent la côte et notamment l'île Longue et l' île de la Ratonnière.

 

 

Il est 11h20, l'heure de la pause banane, après les efforts fournis pour gravir le sentier jusqu'au sommet. Nous sommes à la Pointe des Chevaliers.

 

 

Après un arrêt d'une dizaine de minutes nous reprenons notre marche vers le sud.

 

 

 

Dans ce secteur nous longeons le sommet des falaises en direction de la Calanque du Blé, avec de belles vues lumineuses vers la côte, même si le ciel tend à se voiler un peu.

 

 

Nous atteignons la Pointe des Salis, au sud.

 

 

Nous passons à l'aplomb de ruines. La curiosité pousse Bernard et Claudette  à s'aventurer à l'extrémité de la pointe pour découvrir en contrebas cette structure. Une recherche sur internet nous permettra d'apprendre qu'il y avait tout d'abord à cet endroit un phare à bain d'huile qui fut utile en son temps pour signaler cette côte dangereuse que les marins redoutaient depuis l'Antiquité. Selon l'Atlas Alternatif de la Côte d'Azur "la Marine a, plus tard, établi la route d'Escampo-Bariou (1902-1903) taillée dans le rocher en corniche au-dessus de falaises abruptes. la "route" (qui n'est pas goudronnée et fait plus penser à un chemin de mule) aboutie à un bâtiment aujourd'hui abandonné qui abritait le moteur d'un poste photoélectrique" (voir photo ci-dessous). Sur la terrasse supérieure les ruines sont celles du logement du gardien. On trouve également au sol des traces de fixation d'éléments d'artillerie.

La falaise est ici à 119 mètres au-dessus des flots. Le site de l'Atlas Alternatif de la Côte d'Azur explique comment un puits, creusé depuis le sommet de la falaise, et une galerie munie de rails, ont permis l'installation du poste photoélectrique, un projecteur très puissant, au niveau de la mer, pour éclairer la passe afin que la batterie d'artillerie située plus en hauteur soit opérationnelle la nuit.

 

 

Un panneau d'information signale bientôt que nous sommes ici aux portes du Sanctuaire Pelagos. Cette aire marine, de 87500kms carrés, s'étendant jusqu'aux côtes nord de la Sardaigne et à l'Italie et englobant la Corse, est destinée à la protection des mammifères marins et résulte d'un accord international (France, Monaco, Italie).

Elle vise à maintenir la richesse biologique de cette zone qui compte notamment de nombreuses espèces de cétacés (dauphins, cachalots, etc.).

Le sentier continue au sommet des falaises, avec des surplombs impressionnants.

 

 

 

Nous passons la Pointe Escampo-Barriou et arrivons à la Pointe du Rabat.

Nous avons un beau point de vue sur les îles, sans doute l'île du Grand Ribaud au premier plan et Porquerolles au-delà.

 

 

Depuis un moment déjà le sentier alterne avec obstination les montées et les descentes.

 

 

Il est quelquefois aménagé mais les marches sont hautes et mettent à dure épreuve les muscles et les articulations.

 

 

Louis nous réconforte en nous annonçant que l'heure du pique-nique est proche.

 

 

En effet nous apercevons la plage d'Escampo-Barriou, où notre pause est prévue.

 

 

Le soleil est présent mais le vent est frais. Nous choisissons de nous installer un peu à l'abri, en surplomb de la plage. Il est environ 13h.

 

 

Le pique-nique est agréable et convivial mais légèrement écourté par rapport aux pratiques habituelles du G2 car le chemin est encore long jusqu'à la Madrague.

Nous reprenons notre route vers la Pointe du Pignet.

Photo de groupe avec les îles en arrière plan.

 

 

Une belle vue sur la côte que nous venons de longer.

 

 

Une courte pause vers la Pointe de la Galère pour admirer le paysage.

 

 

 

Après la plage des Darboussières la côte est sauvage et la couleur de l'eau magnifique.

 

 

 

Le sentier continue à présenter des descentes et des montées un peu rudes.

Quelques uns d'entre nous acceptent avec soulagement la proposition de Louis de rejoindre la Madrague en empruntant un raccourci.

Le reste du groupe poursuit son chemin vers la Pointe des Morts et, au-delà, jusqu'au petit port de Niel.

 

 

Le reste du chemin se fera par la route, au soulagement de tous, car les jambes commencent à être lourdes.

 

 

 

 

Nous arrivons au joli port de la Madrague où nous attendent nos cinq compagnons.

 

 

Nous rejoignons nos véhicules quelques centaines de mètres plus loin et convenons avec Louis de nous retrouver pour le pot de l'amitié au seul café ouvert sur la presqu'île, le Duc place Saint Pierre.

Mais quand nous arrivons sur place les quelques clients installés en terrasse nous indiquent que le bar est fermé, le patron s'étant absenté pour une durée "indéterminée".

Compte tenu de l'heure tardive et de la durée du trajet de retour nous décidons collectivement de renoncer pour une fois et avec regret à notre pot de l'amitié.

Merci Louis pour cette randonnée.

Merci également à nos deux serre-files.

la semaine prochaine :

 

 

 

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2020/01/30 - 526 - La Garonnette - G1

1 Février 2020 , Rédigé par Brigitte

2020/01/30 - 526- LA GARONNETTE - G1

Aujourd'hui, c'est la randonnée Galette des Rois, mais avant de la déguster, randonnée dans les Petites Maures de 17,5 kms pour une dénivelée de 509m.

Joël, notre animateur du jour, nous donne rendez vous aux Issambres en direction du col du Bougnon. Il présente sa randonnée aux 22 Randonneurs présents :

" nous longerons la rivière nommée " la Garonnette ", nous cheminerons en crête pour profiter d'une vue dégagée sur les massifs environnants et nous terminerons par une montée raide et une belle descente "

 

Le temps est  très agréable, la piste est belle. Direction vers la Garonnette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrick notre serre file, toujours présent à son poste.

La traversée se fait sans problème

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous longeons la Garonnette et arrivons à la stèle du pompier Norbert Peloux mort à 24 ans dans les incendies du 21.08.1982

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joël nous donne quelques explications sur la Garonnette  : 

" - la Garonnette est un fleuve côtier puisqu'elle se jette directement dans la mer

     - Ste Maxime et Roquebrune se sont associés après les inondations de 2009 pour curer et aménager le cours d'eau. Les travaux furent terminés le 11.06.2010 juste avant les pluies diluviennes ce qui a évité des dégats "

Le ciel est bleu, la température est clémente , nous nous arrêtons pour un premier "effeuillage" 

En face de nous, le Vieux Revest

Une petite grimpette pour aller voir les ruines "David".

Chacun imagine ce que pouvait représenter ces ruines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quittons le lit de la Garonnette pour nous diriger vers le col de Peigros, toujours en grimpant.

Arrêt pour la pause banane pour reprendre des forces, le plus dur est à venir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons sur une piste parsemée de chênes lièges

et sur la crête, nous apercevons la mer, le Mercantour enneigé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fréjus avec le Mont Vinaigre en arrière plan

et la baie de St Tropez

Nous avons fait 13 kms, et décidons de nous restaurer à la hauteur du col de Bougnon avant d'entamer la montée raide de Cabasse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il ne reste plus que 4 kms environ, il n'est que 13h et nous avons rendez vous pour la galette à 16h.

Nous allons donc faire cette montée raide chacun à son rythme mais avant de prendre le départ, photo de groupe 

Un petit arrêt pour les photographes, ça repose...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maintenant il faut descendre, attention c'est rocailleux...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La randonnée est terminée, avant de rejoindre nos amis du G2 pour la Galette des Rois au village de vacances VACANCIEL...

Un grand merci à Joël pour cette agréable journée .

Merci également aux photographes : Thierry et Brigitte R.

 

Quelques photos prises au village de vacances :

 

Accueil des randonneurs par nos deux animateurs du jour : Joël et Alain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les randonneurs G1 et G2 :  après l'effort le réconfort...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2020-01-30 - La Gaillarde en Balcons - 931-1 - G2

1 Février 2020 , Rédigé par claudette et jacques

La Gaillarde en Balcons - 931-1 - G2

 

C'est une nouvelle randonnée créée par Alain,  dans le massif des Petites Maures, sur les communes des Issambres et Saint-Aygulf, à l'est du Massif des Maures.

Une boucle d'une douzaine de kms pour 350 à 400m de dénivelé en prélude à la dégustation de la galette qui réunira G2 et G1 à l'Hôtel Club "Vacanciel" aux Issambres.

Alain présente le programme aux randonneurs présents : "c'est un parcours principalement sur pistes. Dans un premier temps nous longerons le vallon de la Gaillarde. Puis nous nous dirigerons vers le col de Bougnon où nous ferons la pause banane. Nous passerons à proximité des ruines de Roqueyrol. Nous irons ensuite plein Est vers le dolmen de l'Agriotier. Nous atteindrons les ruines des Quatre Vents où nous pique-niquerons. Le retour vers le parking se fera par de belles pistes, pas trop pentues, vers 15h30".

 

 

 

Nous sommes 31 au total selon le compte fait par nos deux serre-files, Jean-Claude et Beps.

 

 

Le départ est donné vers 9h15. En amorçant le sentier vert "agriculture" on voit combien, ici aussi, les sentiers ont souffert des intempéries de fin 2019.

 

 

Nous atteignons rapidement une piste plus confortable qui longe le cours de la Gaillarde.

 

 

Un premier arrêt.

Alain le met à profit pour nous faire observer les troncs calcinés de certains chênes, stigmates des incendies qui ont ravagé les Petites Maures à plusieurs reprises, les plus notables en 1923, 1943, 1962, 1990 et 2003.

Celui de 1923 a marqué l'abandon de l'habitat. Jusqu'alors le défrichage important autour des fermes les avaient préservées.

Nous passerons à proximité des ruines de deux d'entre elles.

 

 

Les mimosas commencent leur floraison. Il y en a peu dans ce secteur des Petites Maures.

 

 

Bref arrêt au carrefour de Masligour pour se désaltérer. Il fait beau. La visibilité est bonne ce qui nous permet d'apercevoir les sommets enneigés du Mercantour.

 

 

Nous prenons la piste de droite, large, en bon état, qui nous mène en légère montée en direction du col de Bougnon où passe la D8 qui relie Roquebrune à Sainte Maxime via le Haut des Issambres. Nous aurons tout le loisir de contempler le panorama sur le golfe de Fréjus, avec l'Estérel en arrière plan.

 

 

Nous nous installons pour la pause banane.

 

 

 

 

 

 

Nous abordons bientôt un sentier en montée.

 

 

Au passage nous découvrons les ruines de Roqueyrol, maintenant entourées d'oliviers.

Sur le chemin, des panneaux d"information renseignent sur les suberaies, forêts de chênes-liège fréquentes dans les Maures. Le liège alimentait les bouchonneries, notamment celle de Roquebrune sur Argens. Les troncs écorcés et les branches étaient transportés vers une charbonnière située dans les environs, pour la production du charbon de bois.

 

Nous arrivons sur une plateforme qui domine une propriété privée, puis nous laissons sur la droite un sentier qui se dirige vers les ruines de Roqueyrol. Peu après, nous prenons un sentier sur la gauche, qui se poursuit parallèlement à la piste. C'est à ce carrefour que 5 randonneurs nous quittent provisoirement pour un tracé légèrement raccourci. Nous les retrouverons plus tard avant de reprendre nos véhicules.

 

 

Notre sentier s'élève au milieu des cistes cotonneux. Un peu plus tard dans la saison le spectacle doit être magnifique.

Il nous offre au passage de belles vues, alternativement sur le golf de Saint-Tropez, puis sur celui de Fréjus.

On aperçoit ici la pointe du cap de Saint-Tropez et au-delà le cap Camarat.

 

 

Chemin faisant Alain nous indique à l'horizon l'emplacement de la décharge à ciel ouvert utilisée par les villes de Fréjus et de Saint-Raphaël.

Un peu plus loin nous atteignons la table d'orientation du site "Les Petites Maures".

C'est un très beau point de vue qui nous est offert sur les étangs de Villepey, Fréjus, et l'Estérel en arrière plan.

Alain nous indique la direction des principaux massifs, celui de l'Audibergue, le mont Lachens (plus haut sommet du Var), un sommet enneigé vers le Val d' Allos, la Tête de l'Estrop à 2961m ou le Mont Pelat à 3051m, et le Mercantour enneigé.

 

 

Saint Aygulf, Fréjus, Saint-Raphaël et l'Estérel.

 

 

 

Nous poursuivons notre route et faisons un arrêt devant le dolmen de l'Agriotier.

Le site et le monument sont protégés par la loi et, sauf autorisation du Ministère de la Culture, toutes recherches et tous prélèvements sont interdits.

Le département du Var comporte une cinquantaine de dolmens dont un groupe important dans les Maures et l'Estérel.

Alain nous rappelle que les dolmens sont des sépultures le plus souvent collectives édifiées aux environ de 3300 ans avant Jésus Christ. A cette époque l'homme devient plus sédentaire et modifie ses rites funéraires.

Le dolmen de l'Agriotier fait partie du groupe de dolmens à couloir et à petite chambre de Provence orientale. L'ensemble "chambre-couloir"est englobé dans un cumulus de pierre de forme ovale. L'originalité de ce dolmen est qu'il n'a vraisemblablement pas abrité une sépulture collective et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe.

 

 

Nous reprenons notre marche en direction des ruines des Quatre Vents que nous atteignons un peu avant midi.

Comme aux ruines de Roqueyrol, aujourd'hui entourées d'oliviers, nous constatons ici des plantations récentes.

Un panneau d'information que nous rencontrerons plus tard sur le chemin indique que la Gaillarde est un des derniers vallons littoraux non urbanisés de la côte varoise et que le Conservatoire du Littoral, en partenariat avec les communes concernées, a entrepris de réhabiliter ce patrimoine par différentes actions d'aménagement.

 

 

Nos deux serres-file sont vigilants.

 

 

Photo de groupe devant les ruines.

 

 

Nous reprenons la piste en légère descente.

 

 

 

Parfois à peine visibles au milieu des cistes.

 

 

et toujours avec de magnifiques points de vue.

 

 

Nouvelle photo de groupe.

 

 

Alain attire notre attention sur le plan d'eau d'entraînement au ski nautique situé en bordure de la route de Fréjus à Roquebrune et qui est utilisé pour les championnats de France ou d'Europe. En lisière de ce plan d'eau, un grand domaine viticole, le Château Vaudois.

 

 

Nous atteignons le lieu prévu pour notre pique-nique. La vue est agréable et les rochers confortables. Le soleil refait son apparition.

 

 

 

 

Nous repartons sur une piste large et facile. La fin de la randonnée se fera essentiellement en descente.

 

 

 

Ce G2 est tellement dynamique que nous atteignons l'Hôtel Club "Vacanciel" avec un peu d'avance.

L'opportunité de faire quelques pas sur la plage, voire pieds nus dans la mer pour certaines, et de prendre un peu de repos.

 

 

 

Encore une photo de groupe, réunissant G1 et G2.

 

 

Après les voeux adressés aux randonneurs par Joël et le rappel par Jean Borel de la date de la prochaine randonnée-repas, l'heure est venue de lever nos verres à l'amitié et de déguster ensemble la galette des rois, dont Alain nous avait préalablement rappelé l'histoire :

"...les épiphanes étaient des divinités grecques qui apparaissaient aux hommes, comme Zeus, Hermès, Athéna...etc. Cette fête tire son origine des célébrations païennes de la lumière et la galette, par sa forme ronde, symbolise le soleil. Dans cette galette se trouve cachée une figurine et celui qui la trouve devient roi d'un jour. Cette coutume païenne remonte à l'Antiquité romaine lorsque de grandes fêtes, les Saturnales, étaient organisées en l'honneur du dieu de l'agriculture et du temps, entre fin décembre et début janvier.

Maîtres et esclaves mangeaient alors ensemble et une fève était glissée dans l'un des mets afin de désigner le roi du festin.

L'Eglise a ensuite institué l'Epiphanie le 6 janvier pour célébrer la rencontre entre les Rois Mages et l'Enfant Jésus, la tradition de la fève dans le gâteau est restée.

Au moyen-âge cette tradition devient la fête des fous avec l'échange des rôles entre maîtres et domestiques et celui qui trouvait la fève était nommé "roi d'un jour" (il disposait du pouvoir d'exaucer tous ses désirs et même de donner des ordres à son maître).

La galette est en général coupée en autant de parts que d'invités plus une laissée pour être offerte au premier pauvre qui pourrait frapper à la porte".

 

 

 

 

Merci à Alain pour cette magnifique randonnée, bien documentée, et aux organisateurs de la "galette des rois" qui a conclu une journée très agréable.

Les photos sont d'Alain, Jean-Marie, Brigitte, Claudette et Jacques.

 

La semaine prochaine :

 

 

 

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