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2023-04-20-565-1-Les Arcs-Sommet des terriers - G2
Patrick présente aux 11 randonneurs présents au départ les principales caractéristiques de cette randonnée : "Au sud des Arcs, partant du Pont d'Aille (un pont Eiffel), nous passerons au voisinage des fours à poix de la mine des Porres, appelés Péguières ou Pégoulières en Provence, puis nous découvrirons le dolmen et les menhirs du Sommet des Terriers.C'est une randonnée sans difficulté, classée moyen xx, de 13,8 km pour un dénivelé de 346 m".
Compte tenu de l'absence de blogueurs au sein du groupe, ce mini-blog reprendra quelques photos fournies par Jean-Claude, et renverra pour les commentaires des principaux sites, aux blogs antérieurs et notamment à celui délivré par Rolande le 9 mars 2022 pour illustrer la randonnée G2 animée par Patrice (565-2-Les Arcs - Sommet des terriers - mars 2022).
Le premier point d'intérêt, dès le départ de la randonnée, est le pont de fer qui surplombe le confluent de l'Argens et de l'Aille, le Pont de la Tournavelle ou "Pont Eiffel", du nom de la technique utilisée par Gustave Eiffel lors de la construction de la tour éponyme.
Tournavelle est le nom du lieu dit. Le blog précité de Rolande, auquel on pourra se reporter, reprend les éléments de la recherche qui avait été faite antérieurement par Jean-Marie sur l'origine de ce pont.
La piste des Bauguières, qui surplombe L'Argens, puis la piste des Pommiers, entament la longue montée vers le sommet des Terriers.
On profite d'un arrêt pour procéder à la traditionnelle photo de groupe.
Le point d'intérêt suivant est le site des fours à poix de la mine de Porre. Ces fours à poix avaient pour fonction d'extraire par exsudation la résine contenue dans le bois des pins. Ils étaient construits en pierres sèches. Le blog du 9 mars 2022 contient de nombreuses informations sur l'histoire de ces fours et leur utilisation.
La poursuite de la montée offre de belles vues sur le Rocher de Roquebrune avant d'atteindre le site mégalithique du dolmen des terriers. Ce dolmen, découvert à les suite de l'incendie de 1993, s'inscrit totalement dans la typologie des dolmens du Var.
Le site offre en outre un magnifique panorama.
En amorçant la longue descente pour le retour vers le pont de la Tournavelle le site des "menhirs des Terriers" offrira un témoignage des pratiques culturelles de la préhistoire récente sur la commune des Arcs-sur-Argens.
Sur les deux sites ci-dessus le blog de Rolande déjà cité apporte des informations détaillées.
C'est au total une distance de 15,8 km qui aura été parcourue par le groupe, avec une météo favorable et dans une ambiance sympathique.
La journée se terminera avec les remerciements à Patrick pour cette belle randonnée, autour du pot de l'amitié pris dans l'atmosphère conviviale du pub irlandais.
La semaine prochaine :
lundi 24 avril 2023 :
GL1- 198- Vallon de la Verrerie et Ubac de la Verrerie par Thierry
GL2- 052- Chemin Littoral - les Issambres et Vivier Romain par Joël
jeudi 27 avril 2023 => randonnées "restaurant" :
G1 - 790- Greolieres - boucle du Cheiron par Denis
G2 - 798- Cipieres - Vallon des Pourcelles par Thierry
Après le désistement de dernière minute d’un couple, ce sont 10 randonneuses et randonneurs qui se regroupent à 5 par voiture pour se rendre au Pradet sur le parking de départ de la randonnée.
Joël l’animateur du jour présente cette randonnée inédite qu’il a créée en 2018, sans n’avoir jamais pu la faire, car elle dut être annulée une fois pour cause de Covid et une autre fois pour cause d’intempéries.
Cette randonnée nous emmènera du parking de la Garonne (étymotoliquement nom donné autrefois à "une rivière caillouteuse") au travers du Massif de la Colle Noire à la découverte de 3 forts et du Musée de la Mine.
La petite troupe s’élance d’un bon pas par une température idéale et une visibilité parfaite vers le dit massif.
La première montée plutôt raide, d’environ 5 kilomètres permet de découvrir une vue magnifique sur les sommets du Coudon et du Mont Faron d’un coté et vers le sud ouest sur la magnifique baie de Toulon avec La Seyne sur Mer, la presqu’ile de Saint Mandrier et le Cap Sicié.
Après une bonne marche et la nécessité de la pause banane se faisant sentir (après un lever matinal) l’animateur décide de pousser jusqu’au premier fort "le Fort de la Gavaresse" pour cette première halte.
Implanté à 223 m d’altitude sur le Massif de la colle Noire, le Fort de la Gavaresse érigé en 1889 est l’ouvrage le plus oriental de la défense de la rade de Toulon.
Du sommet de ce fortin on domine tout le littoral d’est en ouest soit de Brégançon à saint Mandrier. Le plan s’inspire des techniques mises au point par Vauban.
Son nom vient d’Anne de la Gavaresse, une noble qui échappa à la révolution pour finalement épouser à Canebas (le Carqueiranne de l’époque) un républicain nommé Baratel. C’est son arrière petit-fils qui vendit le terrain de son aïeule à l’armée pour construire un fort, en exigeant que ce dernier porte son nom.
Cette caserne, dont l’accès est interdit au public, contenait à l’époque une centaine d’hommes. Il reste aujourd’hui un très agréable lieu pour une petite pause.
Nous repartons dans une végétation printanière parsemée de cistes ondulés, de lilas d’Espagne, de lavande papillon… pour arriver au deuxième fort "le Fort de la Colle Noire".
Construit en 1878-1880 ce fort culmine à 295 m d’altitude. Il complétait la protection de l’est de la place de Toulon. Il est cerné d’un impressionnant fossé défendu par 3 caponnières.
Il connut de tragiques évènements puisqu’en août 1946 le dépôt de munitions explosa une première fois, suivi du même désastre en août 1949, mais apparemment sans victimes. Ces deux explosions successives détruisirent une bonne partie de l’édifice.
Le tour extérieur de tout l’édifice nous permet d’imaginer l’importance de l’ouvrage au vu de la taille des murs de pierre et des fossés.
Joël nous prévient alors que la première descente "courte et raide" annoncée commence.
Elle mérite effectivement ces 2 qualificatifs, mais se déroulera sans encombre du fait de la prudence de chacun et de la solidarité commune.
Et nous parvenons finalement à notre troisième fort du matin "le Fort de la Bayarde" où nous pourrons pique-niquer à l’ombre mais face à la mer, en admirant la presqu’ile de Giens, la baie de l’Almanarre et les Iles d’Hyères.
Le Fort de la Bayarde date de 1890, trois batteries étaient pointées vers la mer, armées chacune d’un mortier de 270, avec pour mission d’interdire à l’ennemi toute zone de mouillage d’où il aurait pu bombarder le port ou la ville de Toulon.
Contrairement aux autres, ce fort est ouvert au public et accueille en été "le Festival de Théâtre In Situ".
Chacun apprécie ce moment de détente et les différentes petites douceurs qui circulent en fin de repas.
Et c’est le ventre plein que nous repartons pour la deuxième montée de la journée. Celle-ci se déroule souvent à l’ombre mais sans nous cacher la beauté du paysage.
Après une nouvelle descente sans grosse difficulté nous parvenons au Musée de la Mine de Cap Garonne
Ce musée retrace de manière poignante et réaliste ce que fut l’exploitation de cette mine durant les 60 ans de 1857 à 1917 où furent extraites 25 000 tonnes de minerai de cuivre.
Lorsqu’on sait aujourd’hui que l’une des plus grandes mines de cuivre du monde au Chili produit 11 000 tonnes par jour, on comprend mieux la très faible rentabilité de celle-ci et la brièveté de son exploitation.
Ce musée permet de voir les conditions de travail des mineurs qui extrayaient à la main durant 14h/jour le minerai, qui était ensuite trié en surface par des ouvrières, alors que des enfants (dès l’âge de 6 ans) étaient chargés de faire la liaison entre la surface et la mine pour procéder auprès des mineurs au remplacement des outils usés.
A noter que ce musée contient aussi une magnifique collection de plus de 600 minéraux, dont certains exceptionnels sont mondialement connus des spécialistes.
Après cette visite d’une bonne heure, nous retrouvons la chaleur de l’air libre et entamons la fin de notre descente un peu piégeuse pour retourner aux voitures via un sentier des douaniers bien agréable.
Nous aurons finalement fait 14,8 km pour 489 m de dénivelée.
Et le pot pris à coté du parking est grandement apprécié.
Tous ont remercié vivement Joël pour cette randonnée aussi belle que passionnante.
Le texte est de Joël, les photos de Denis, Claude, Joël, Marc, Marie-Jeanne et Thierry.
Nous sommes 18 randonneurs au rendez-vous sur le parking de la mairie des Mayons, orné d'une magnifique glycine, mise ici en valeur par Jean-Ma, notre animateur du jour :
"C'est une randonnée classée moyen x, de 11,2 km environ pour un dénivelé initialement prévu autour de 330 m mais qui devrait plutôt atteindre 380 m.
Inspirée d'une boucle G1 qui a été adaptée pour le G2, elle consiste en un aller et retour depuis le village des Mayons : "Une montée continue, sans difficultés, sur les 6 km du trajet aller. Retour en descente par le même parcours vers Les Mayons".
Nous aurons deux serre-files, Bernard et Gilbert.
Avant de donner le signal du départ Jean se rend au bar "L'annexe", doté d'une belle terrasse qui surplombe le parking, pour négocier, en dépit des horaires affichés, la possibilité d'être accueillis en début d'après-midi pour notre pot habituel : mais en dépit du charme qu'il déploie auprès de la patronne, c'est une fin de non-recevoir... Il faudra trouver une solution de repli.
Nous entamons la traversée du charmant village des Mayons, en commençant par son "marché" représenté par ce magnifique et unique étal chargé d'appétissants fruits et légumes colorés,
et en arpentant ses rues calmes sous un magnifique ciel bleu.
Après une petite montée, la plus dure de la journée selon Jean, mais heureusement très courte, nous surplombons le village et son église Saint-Jean-Baptiste, une "église paroissiale édifiée au XVIIème siècle, puis agrandie au XIXème siècle par l'adjonction en 1832 d'une sacristie et en 1880 d'un clocher surmonté d'un campanile. Elle se compose d'une nef voutée en berceau et abrite une belle toile du XVIIème siècle..."
Peu de temps après nous nous arrêtons à la hauteur du site de la "Fontaine au Pernod".
Il est curieusement daté de 1803 alors que, comme le fait remarquer Jean, il semble que l'origine de la Société Pernod remonte "seulement" à 1805 avec la création cette année là, par Henri-Louis Pernod, de la "Maison Pernod et Fils" à Pontarlier, dans le Doubs...
Le village des Mayons est situé dans l'aire de la Réserve naturelle de la Plaine des Maures, un trésor de biodiversité. "L'occupation des sols de la commune est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels dont 62,8 % de forêts et 30,4 % de milieux à végétation arbustive et/ou herbacée". Les forêts de ce territoire sont essentiellement composées de chênaies et de pinèdes, mais aussi de châtaigneraies qui se concentrent principalement sur 2000 hectares répartis autour de la commune de Collobrières (la capitale de la châtaigne) et notamment dans la Forêt Domaniale des Mayons.
On peut observer aux alentours immédiats du village des spécimens impressionnants de châtaigniers comme en témoignent cette souche,
et surtout la célébrité locale, le "Grand-Père Châtaignier", un arbre millénaire d'une circonférence qui varie selon les sources mais se situe aux environs des 10 mètres.
En parcourant internet on apprend que quelques plantations de châtaigniers sont en cours dans le cadre d'un programme de réhabilitation des châtaigneraies varoises. Elles concernent la variété "Marouge" aussi appelée "Marron du Var" dont les greffons ont été soigneusement prélevés sur des arbres génétiquement identifiés du Massif des Maures. Quelques 150 jeunes châtaigniers ont ainsi été plantés à l'hiver 2021 dans les communes environnantes et notamment à "Les Mayons" : de quoi assurer la relève du "Grand-Père".
Nous poursuivons notre chemin sur ce beau sentier ombragé.
Comme l'avait indiqué Jean la montée sera continue sur 6 km, avec le plus souvent, comme ici, des pentes douces et un terrain agréable.
Nous longeons une belle plantation d'oliviers,
mais surtout des suberaies. Nous notons la présence de nombreux chênes lièges démasclés (opération consistant à dépouiller les arbres de la première écorce ou liège mâle, assez grossière, pour que le liège puisse se former ensuite régulièrement).
Nous ne saurons pas si l'exploitation de liège se poursuit à cet endroit précis mais il semble que des "levées de liège" se déroulent encore dans le Massif des Maures. On relève aussi que suite au gros incendie des Maures en août 2021 d'importants travaux de restauration ont été entrepris (coupes de bois brûlé, protection des sols contre l'érosion, etc..). Les secteurs prioritaires se situent notamment autour de la Garde-Freinet et du Cannet des Maures.
Comme c'est le cas pour les châtaigniers, des plantations de chênes lièges ont également lieu régulièrement, notamment pour tester et identifier les provenances les plus adaptées au scénario climatique actuel et futur.
A intervalle régulier nous pouvons profiter de points de vue sur cette belle forêt.
Nous sommes à la hauteur du "Village des tortues", qui a été déplacé de Gonfaron en 2017 pour être transféré vers un site plus vaste, à une distance de 10 km de l'ancien, sur la commune de Carnoules.
Le "village" initial, qui abritait environ 1200 tortues et était devenu le troisième site le plus visité du var avec plus de 100.000 visiteurs par an, était trop petit.
Le nouveau "village" a été rebaptisé "Tortupôle France". Ce n'est pas un zoo mais un lieu de recueil et de protection d'espèces de tortues issues d'abandon ou de saisies administratives, dans un espace proche de leur milieu naturel. Elles sont mises en reproduction et relâchées dans leur milieu naturel, dans la région lorsqu'il s'agit de la Tortue d'Hermann, également appelée "Tortue des Maures", ou à l'étranger.
C'est l'heure de la pause banane (attention à ne pas oublier ses bâtons !!!!).
Il est près de 11 heures. Nouvel arrêt pour se désaltérer à une croisée de chemins.
La montée se poursuit, ici en longeant les cistes et la lavande, avec des pentes qui s'accentuent parfois.
On ne se lasse pas de ces vues. On observe que le ciel devient cotonneux.
Quelques arrêts pour ponctuer cette longue montée.
Ici, devant une citerne dont les tags témoignent d'affrontements verbaux parfois violents entre chasseurs et écologistes,
ou là, où l'on voit que l'ambiance est plutôt joyeuse et détendue.
Ici, ce sont ces traces insolites d'un feu, délimité par une ceinture de quartzites au beau milieu de la piste, qui nous interpellent.
Nous sommes presque arrivés au lieu prévu pour notre pique-nique.
Nous sommes au lieudit Vautaillède, situé en bordure du tracé du GR9 venant de Collobrières et se dirigeant vers Carnoules.
Nous passons un moment agréable à nous restaurer, confortablement installés sur ces rochers,
mais le ciel se couvre et la température commence à fraichir.
Nous prenons le temps de faire la photo de groupe,
et nous préparons à repartir en nous efforçant de répondre aux devinettes de notre animateur et en écoutant ses commentaires. C'est la minute culturelle :
Quel est le célèbre poëte et écrivain provençal, membre de l'académie française lié au village des Mayons dont une des places porte son nom?
Il s'agit de Jean Aicard, né à Toulon en 1848 et décédé à Paris en 1921. Il est très lié à cette région. Il a fait de nombreux séjours à La Garde, est passé aux Mayons, où il a été fêté par tout le village en Juillet 1911, l'année où il termina son roman "Arlette des Mayons".
Son plus célèbre roman "Maurin des Maures" (1908) décrit les aventures d'un braconnier rustique, Maurin, qui tient la dragée haute aux gendarmes qui sont à sa poursuite dans la région des Maures.
Autre devinette en reprenant la route : quelle est la différence entre châtaigne et marron ?
La châtaigne est le fruit du châtaignier. Si ce fruit est cloisonné il est appelé châtaigne, s'il ne l'est pas il porte le nom de marron (à ne pas confondre avec le fruit du marronnier d'Inde qui n'est pas comestible).
Ce nom de "marron", appliqué à la châtaigne comestible non cloisonnée, serait apparu dans la région lyonnaise, emprunté à l'italien.
NB : les blogueurs n'étant pas toujours en mesure de restituer les explications de l'animateur de façon précise et exhaustive, les réponses ci-dessus en donnent une interprétation libre.
Nous amorçons la descente d'un bon pas. Tout va bien selon l'animateur.
A nouveau de beaux panoramas, sous un ciel qui s'assombrit.
Forêt, et maquis composé de cistes, lavandes, bruyères arborescentes...
Une pause à peu près à mi chemin de notre longue descente.
Une belle vue sur la plaine.
Une portion de descente un peu plus pentue et caillouteuse
Lavandes au premier plan, et un lieu aménagé pour la pause dont nous ne profiterons pas.
Nous la ferons, mais un peu plus loin.
Encore un coup d'oeil au paysage,
une dernière portion en descente,
et nous retrouvons le "Grand-Père Châtaignier,
ainsi que la vue sur le village et son campanile.
C'est à la brasserie "Chez Olive" au Cannet des Maures que nous prenons le pot de l'amitié, détendus et satisfaits de cette belle randonnée, agréable, et ayant bénéficié d'une météo parfaite.
Un grand merci à Jean-Ma pour cette journée parfaite et à nos deux serre-files, Bernard et Gilbert.
(les photos sont de Rolande, Claudette et Jacques).
La semaine prochaine :
lundi 10 avril :
GL1 par Anne-Marie : 105 - Autour du Rocher des Monges
GL2 par Jack : 064 - Lac de la Prison
jeudi 13 avril :
G1 par Patrick : 669 - La Chapelle Notre Dame l'Amaron La Loube