Le lac de Carcès : 12 décembre 2013
Lac de Carcès
Aujourd’hui, Camille nous emmène randonner dans la Provence verte, au départ de Carcès. Nous découvrirons le village aux six rivières, les chutes du Caramy et le Lac de Carcès.
Ce doit être un parcours facile de 12,5 km, avec seulement 250 mètres de dénivelé.
Nous voici 35 randonneurs sur le parking de Carcès. Un peu déçus, car le ciel est bien gris, alors que la météo nous promettait un grand soleil.
Nous traversons Carcès par des ruelles étroites. En admirant au passage des maisons aux façades de tuiles vernissées.
Carcès, avec sa cité médiévale, son château, ses fontaines-lavoirs, mériterait une vraie visite. Mais il est déjà 10 heures, il nous faut marcher.
Nous empruntons un sentier, bordé d'un petit canal, qui s'élève doucement au-dessus de Carcès. La ville se situe au confluent de l’Argens et du Caramy. « Carcès, avec ses rivières, son lac, ses sources, est le paradis des pêcheurs», nous dit l’Office du Tourisme.
Nous progressons à un rythme soutenu pour nous réchauffer, car il fait un peu frais.
Nous atteignons bientôt la Chapelle Saint-Jaume du XIème siècle, entièrement restaurée. Elle est répertoriée sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Cinq minutes plus tard, nous passons près d’une autre chapelle, la Chapelle Notre-Dame de Bon Secours.
Mentionnée pour la première fois dans une lettre de l'Evêque de Fréjus en l'an 1085. Elle a été édifiée par les moines de Saint-Victor de Marseille.
Un peu plus loin, nous pouvons admirer de splendides niches à ruches.
« Placées dans ces niches, les ruches peuvent reprendre une activité dès les premières chaleurs du printemps grâce à la régulation thermique offerte par le mur ».
Nous longeons à nouveau un petit canal. Dommage ! Il nous manque un petit rayon de soleil pour apprécier pleinement cet agréable sentier. Et avec un peu de lumière les photos seraient plus belles.
Le sentier grimpe à présent, nous remontons le lit du Caramy.
Puis nous apercevons les chutes du Caramy : une magnifique cascade de 2 fois 7 mètres.
Il est 11 heures. C'est l'heure de la pause (banane) et de la pose (photo).
Puis nous poursuivons notre chemin, en légère montée.
Grimpette sans difficulté. Elle est vraiment cool cette rando !
Voici que nous apercevons le barrage du lac de Carcès.
Passé le barrage, le chemin nous offre de très belles vues sur le lac.
A défaut de soleil, les sourires illuminent les visages.
« Oh ! Des canards ! » s'écrie Jacqueline D. Mais sont-ce bien des canards ?
Quelques minutes plus tard, Nicole Bo confirme : « Oui, ce sont des canards ». Etonnant !!
Nous marquons une pause pour admirer le panorama.
Jean en profite pour nous conter l’histoire d’un enfant du pays, Joseph-Louis Lambot, dont nous vîmes la maison natale, il y a 2 mois, à Montfort-sur-Argens. « Cet homme est l'inventeur du ciment armé, qui donnera naissance au béton armé. Il réalisa deux barques en ciment. La première est mise à l’eau en 1840, et – ô miracle ! – elle flotte. La deuxième est présentée à l'Exposition Universelle de Paris avec un grand succès. Hélas, la marine française renoncera à exploiter son invention ».
On s’arrêterait bien ici pour déjeuner, mais le pique-nique est prévu plus haut. Au sommet.
Nous attaquons la grimpette vers le sommet. La pente devient plus raide.
Puis nous abordons un terrain plus difficile : une ligne de crête rocheuse, qui conduit au sommet.
Nous voici arrivés sur un petit belvédère qui domine le lac.
Les premiers arrivés s’installent; certains commencent même à manger.
Mais l’emplacement est trop exigu pour accueillir les derniers.
Jean, qui a conduit cette même randonnée en décembre 2007, se souvient d’un « délicieux plateau propice au pique-nique ». Et il entraîne avec lui le reste du groupe.
C’est ainsi que nous pique-niquerons dans deux lieux distincts !
Après un excellent déjeuner, arrosé de vin, rosé ou rouge puis accompagné d’un café ou d’un succédané de café (demandez la recette à Alice), nous redescendons.
Arrivés sur la piste, les deux groupes fusionnent. Nous en profitons pour faire la photo de groupe.
Puis nous poursuivons notre descente en direction de Carcès. Piste, sentier dans les bois, descente caillouteuse par endroits.
Cette fois-ci, nous ne ferons pas comme en 2007, de découverte macabre : un renard mort, pendu à un arbre. (On n’a jamais su s’il s’agissait d’un meurtre … ou d’un suicide).
Nous rejoignons Carcès et nos voitures. Puis nous allons prendre un pot bien mérité.
Les premiers arrivés au café s’installent; certains commencent même à boire.
Mais l’emplacement est trop exigu pour accueillir les derniers.
(« Faux ! » diront les premiers). Les derniers se rendent donc dans un autre café.
C’est ainsi que nous prendrons notre pot dans deux lieux distincts !
Deux pique-niques, deux pots … mais une belle rando !
Merci Camille pour cette belle randonnée. Il ne nous manquait qu’un peu de soleil.
Merci aux photographes : Claude, Gérard, Gilbert, Jean, Jean-Marie.
Et voici encore quelques photos :
Levens Mont Arpasse 5 décembre 2013
Aujourd’hui, Jean Bo souhaite nous faire découvrir le mont Arpasse que nous n’avions pu gravir en février dernier, à cause de la neige. Nous avions visité Levens et terminé au restaurant.
Nous nous retrouvons à 31 sur le parking de départ au Pont du Cros d’Utelle. Une voiture a un peu de retard pour cause de panne de réveil d’un des passagers.
Jean tente d’expliquer à certains la manœuvre savante élaborée pour que les chauffeurs puissent conduire leurs véhicules. Heureusement les chauffeurs ont fini par comprendre . Jacky et Daniel ont ainsi ramener les 6 chauffeurs. Merci à eux. Pendant ce temps Jean donne les explications. « Nous ne ferons pas une boucle, mais un aller vers LEVENS, puis vers le Mont Arpasse que les grandes jambes escaladeront et que les dites petites jambes longeront avant de redescendre vers le Plan du Var au restaurant. Nous emprunterons tous au départ le GR5 qui conduit de Thonon les Bains à Nice ».
Jean salue le retour de Daniela avec des pieds tout neufs:
et donne des nouvelles de Beps et Guy, récemment opérés.
Photo de groupe avant le départ:
Nous voilà partis dans le froid matinal.
18 sont du premier groupe conduit par Jean et 13 par Daniel et Jacky. 2 personnes nous rejoindront au restaurant.
Peu après le départ, les petites jambes, rattrapent - oh scandale !- les grandes dans la montée vers LEVENS qui s’effectue à l’ombre.
Nous traversons le canal qui conduit l'eau jusqu'au barrage .
Puis nous arrivons à Levens et rapidement Jean propose la pause banane avec « au choix du soleil ou de l’ombre ».
Un habitant marcheur nous félicite et nous encourage à visiter son village.
Nous montons au centre du village et Jean nous fait visiter au pas de course la chapelle des pénitents noirs, la chapelle des pénitents blancs, la maison de Masséna et celle du premier maire français, François Malausséna…Le point du vue du jardin, la statue de Masséna…
.
Pour certains la visite des cafés s'ajoute au programme
Nous redescendons par un vieux chemin vers la vallée de la Vésubie pour rejoindre le chemin de l’Arpasse
.
Un beau plaqueminier, chargés de ses kakis près de notre chemin.
La pente est douce et la montée facile jusqu’au sommet
Jean, une fois arrivé nous décrit les sommets alentour : vue magnifique sur le Mercantour : le Mont Vial, l’Argentera, le Gélas, et le Mounier qui changera de place quatre fois de suite ...pour terminer caché de notre vue...
Le Mounier ,Il est par ici...
Non; il doit être par là!
Qu’il est difficile le métier d’animateur et que les journalistes sont mauvaises langue !
Photo de groupe, une fois le sort du Mounier Réglé
avec le Mercantour en arrière plan.
Le premier groupe va rattraper le second dans la descente régulière (mais callliouteuse) par un chemin très bien tracé avec de nombreux lacets dans une pente raide pour se retrouver tous au restaurant .
.
Merci aux photographes, Jean-Bo, Jean-Marie et Jean-Louis.
Merci aux animateurs , Jean Bo, Daniel et Jacky pour cette magnifique randonnée .
Du rab
Pause banane: Petites jambes mais grande faim..
.
la preuve:
On marche tranquillement
et puis hop...tout bascule
Ne pas omettre de fermer la barrière
au restaurant...
sérieux, comme toujours...
Randonneurs en plein effort:
Et en final , le Mercantour vu de l'Arpasse
Prochaine rando
Jeudi 12 Décembre à 8 H 30 : CARCES ( 83 ) . Le Lac de Carcès
Belle randonnée, au départ du village de Carcès, sur bons chemins, à la découverte de la Provence verte .
Nous découvrirons le village aux six rivières, les chutes du Caramy et le Lac de Carcès .
L : 12 Kms 500 . Dh : 250 m . D : 4 H 00 . Niveau : Moyen modérato – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Camille Cloutour : 06.81.79.89.39 Boulouris N° 674
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction AIX-MARSEILLE . Sortir au MUY ( N° 36 ) .
Suivre la RN 7 direction AIX-MARSEILLE , parcourir 7 Kms, tourner à droite et suivre D 10 dir. LORGUES .
Suivre D 562 sur 16 Kms jusqu’à CARCES . Dans le village, tourner à gauche D 13 dir. Lac de Carcès-Cabasse
Parcourir 150m., tourner à droite et stationner sur le PARKING de la Respelido, en face la maison de retraite .
Coût du trajet A R : 116 Kms x 0 € 25 = 29 € 00 + 5 € 00 = 34 Euros Camille Cloutour : 06.81.79.89.39
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Les Arcs-Sommet des Terriers
Vous avez été privés de votre blog préféré la semaine dernière comme les randonneurs du Cercle de Boulouris ont été privés de rando. Et pourtant, il s'était remué notre Jean Bo. Consultations météo, concertation avec des randonneurs, changement de lieu. Rien n'y fit, la pluie fut la plus forte et les 24 courageux l'ayant accompagné au lac de St.Cassien durent faire demi-tour après une photo de groupe.
Aujourd'hui, changement de météo : beau soleil mais grande froidure le matin. -2°pour accueillir les 39 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris sur le parking du pont d' Aille au Arcs-sur-Argens. 39 participants, c'est exceptionnel pour une fin novembre dans les Maures.
Mais deux voitures se sont égarées et les randonneurs piétinent. Ils on hâte de se réchauffer dans une bonne petite côte…et beaucoup cherchent le soleil encore bien faiblard à cette heure-ci. Enfin les "naufragés" de la route arrivent et à 9 h 15 nous pouvons partir, JOËL qui mènera cette rando, ayant reporté son topo initial à plus tard, au soleil. Traversée du confluent de l'Aille et de l'Argens sur un pont métallique.
C'est très joli avec un rayon de soleil mais l'accoutrement des randonneurs montrent bien que l'on n'a pas envie d'aller se rafraîchir dans la rivière.
Et c'est après un quart d'heure de marche, effectivement au soleil qu'il nous présentera le programme de la journée.
"Cette randonnée nous conduira au Sommet des Terriers. C'est une petite randonnée facile de 14 km et environ 500m de dénivelée. Lors de la reconnaissance, nous avons pu voir que nous n'aurons que des bons chemins comme celui-ci. La piste monte régulièrement jusqu'au sommet. Aujourd'hui, le temps est beau nous devrions avoir une bonne vue d'en haut. Voici le profil, ça monte puis ça redescend. Nous allons marcher à une allure normale, sans courir !
En cours de route, nous nous arrêterons un moment sur un champ de menhirs, je vous en parlerai à la "pause banane". Il y a beaucoup d'embranchements de chemins, je vous demanderai de bien vérifier que vos suivants ont bien vu le changement de direction. Jacky sera notre serre-file"
Et voila c'est reparti. Nous progressons sur cette belle piste en légère montée. Aujourd'hui, parmi les participants, nous avons retrouvé tous nos ami(e)s
blessés les années précédentes ou ceux et celles qui ne pouvaient plus se joindre à nous : Joël avait fait une bonne publicité sur la qualité des chemins et sur la facilité de la rando. Le bon temps aidant…
Paysage typique des Maures. Certains ne peuvent s'empêcher d'évoquer la randonnée catastrophique de Septembre 2009 dans la forêt de Colobrere, très proche.
Lors de la pause-banane sur une section plane (oui, oui, ça existe) Joël va nous faire un petit topo sur la région et les mégalithes.
Le circuit que nous empruntons fait partie du CIRCUIT NATURE ET PREHISTOIRE EN DRACENIE. Il comporte un ensemble de petits menhirs constituant le Site mégalithique des Terriers.
"Les mégalithes “grandes pierres”, en grec, suscitent depuis des siècles l’intérêt des archéologues sans qu’ils aient pu en percer totalement tous les secrets. Par qui ont été construits les monuments mégalithiques ? Quelle est la relation cultuelle entre les dolmens, qui sont des sépultures, et les menhirs, cercles ou alignements magiques ?
Des ensembles mégalithiques comme celui que nous observons aux Arcs existent dans toute l’aire atlantique, depuis l’Irlande et l’Écosse jusqu’au Portugal, en passant par le Pays de Galles, l’Angleterre et la Bretagne.
On en connaît aussi dans les Pyrénées, dans les Causses et en Corse"
(cf www.mairie-les-arcs-sur-argens.fr/telecharger-document/doc)
Tout près d'ici, nous passerons à côté d'une ancienne mine de barytine (La barytine, ou sulfate de baryum, est largement utilisée dans différents secteurs pour ses propriétés particulières : densité élevée, neutralité chimique, blancheur et absence d’abrasif. Elle sert comme charge minérale dans une grande variété de produits dont les peintures, le papier, le verre, le caoutchouc, les plastiques, les matériaux de friction ainsi que les barrières de protection contre les rayonnements.)
Puis nous repartons vers le fameux champ de mégalithes, en bordure de chemin, pas possible de le rater d'autant plus qu'il a été bien dégagé de la végétation parasite. Comment se fait-il qu'en 2004 lorsque nous avions déjà fait cette rando nous étions passés à côté?
C'est là que nous allons faire la photo de groupe.
Nous arrivons au Mamelon de l'Aigle (très joli nom) à la cote 267. En face de nous la montée finale vers le sommet des Terriers, environ 70 m à grimper sur une
piste en paliers. Très cool et nous débouchons sur le sommet où Jean Bo va en vain chercher la borne, son fameux point G. Mais hélas, rien à faire, le chemin a été élargi par les pompiers qui ont du la raboter… Jolis points de vue, en particulier sur les Arcs et sa nouvelle zone commerciale, on ne peut pas la rater.
Mais il est encore trop tôt pour le pique-nique et nous abordons la descente, assez raide mais sur un bon chemin. La vue sur Vidauban est très belle avec la chapelle Ste.Brigitte et le château d'Astros où nous avions randonné en Février dernier.
Regroupement à un croisement, Joël nous propose de remonter un peu en face pour trouver un coin de pique-nique car ensuite la descente se fera à l'ombre. Nous remontons donc d'une dizaine de mètres et nous nous installons au bord du chemin, au soleil. Super.
Nous sommes un peu disséminés autour des chênes-lièges et des arbousiers. Joël fera circuler une bouteille de Beaujolais nouveau, mais nous ne trouverons ni le goût de la banane ni celui de la framboise.
Pas de joueurs de cartes, pourtant tous les habitués sont présents aujourd'hui. Les traditions se perdraient-elles ?
Il nous reste environ 6 km a faire, en descente plein nord. Sur ce versant ouest, le chemin a bien gardé l'eau et les flaques ne manquent pas. Attention à ne pas glisser, ce serait dommage par une si belle journée. Effectivement l'ombre est nettement plus fraîche. Par endroit, nous trouvons encore des traces de gelée blanche et de la glace dans les fossés. Il va falloir reprendre quelques vêtements supplémentaires.
N'oublions pas que toute cette partie de la forêt a brûlé en 2003 comme l'attestent ces "arsins".
Quelques gros buissons d'arbousiers bien garnis de fruits vont attirer des gourmandes et des gourmands, les premières plus nombreuses que les seconds.
Voici la bifurcation par laquelle nous sommes partis ce matin, les voitures ne sont plus loin. Vers le pont de l'Aille, la température a bien baissé et Françoise a ressorti son "gilet pare-balles".
Et voici notre meneur, bien content d'avoir mené à bien sa mission. Peut-être aurait'il aimé un circuit plus sportif !!!
Petit ballet des voitures pour se remettre dans la direction du café du Muy que nous allons envahir pour notre pot habituel et là, nous retrouvons notre quarantième randonneur, le Père Noël.
Merci Joël pour cette rando agréable, bien préparée et bien menée, que tout le monde a apprécié.
Merci pour leurs photos à Claude, Jean Bo et Jean-Marie
Quelques photos en bonus :
Non, ce n'est pas un dolmen.
La tenue s'est bien allégée, vive le soleil
Quand Madelon...
La semaine prochaine :
Jeudi 05 Décembre à 7 H 00 : RANDO-RESTAURANT à LEVENS ( 06 ) . Le Mt. ARPASSE
Parcours linéaire entre les vallées du Var et de la Vésubie. Découverte du village médiéval de Levens et ascension facile du Mont Arpasse . Beau panorama sur la vallée du Var .
Deux parcours seront proposés :
N°1 : L : 10 Kms 520 . Dh : 600 m . D : 4 H 30 . Moyen alto ( avec l’ascension du Mt Arpasse ) . Jean Bo
N°2 : L : 08 Kms 420 . Dh : 424 m . D : 4 H 00 . Moyen médio . Jacky – Daniel Ro
RESTAURANT : Les 2 vallées à PLAN du VAR : 20 € vin et café compris. Inscriptions avant le 21 Novembre 2013.
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu . Aucun désistement ne sera accepté .
Au menu : Salade Niçoise – Charcuterie
Sauté de porc haricots blancs ou Rosbeef légumes variés
Fromage
Pâtisserie maison
Vin du Var en pichet ( rouge ou rosé )
Café
ATTENTION : La randonnée se déroule uniquement le matin . Le repas sera servi aux environs de 14 Heures .
Prévoir donc une collation, plus conséquente qu’à l’habitude, pour la « pause banane » .
Animateur : Jean Bo : 04.94.95.87.73 - 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Sortir à NICE SAINT-ISIDORE ( sortie N° 52 ) .
Suivre la D 6202 jusqu’à PLAN du VAR . Après le pont, tourner à droite et suivre la D 2565 en direction de SAINT-MARTIN VESUBIE .
Parcourir 3 Km et s’arrêter sur le PARKING à droite avant la bifurcation Le CROS d’UTELLE .
Après avoir déposé tous leurs passagers, les chauffeurs retourneront stationner les véhicules sur le PARKING situé en face du restaurant à PLAN du VAR . Une navette ramènera les chauffeurs au départ de la randonnée .
Coût du trajet A R : 172 Km x 0 € 25 = 43 € + 12 € = 55 Euros Jean Bo : 06.68.98.13.62
Saint-Cézaire : 14 Novembre 2013
SAINT-CEZAIRE (06) – Pont des Tuves.
Aujourd’hui 14 Novembre 2013, Jean Ma nous propose une randonnée sur la commune de Saint-Cézaire. La distance proposée aux 28 marcheurs présents est de 13 km 370, pour un dénivelé de 650 m. Cette randonnée est classée Moyen Médio.
Toute au long de la journée, nous allons évoluer entre les Alpes-Maritimes et le Var, puisque la rivière la Siagne sert de limite entre ces deux départements. Elle prend sa source sur la commune d’Escragnolles et se jette dans la mer du côté de Mandelieu, après un parcours de 44 km.
A peine plus de 9 heures du matin et sous un ciel légèrement couvert nous démarrons notre randonnée.
Notre animateur du jour se veut autoritaire. « Tout le monde derrière moi…Non, mais !!!
A l’arrière nos deux serres files habituels veillent au grain.
En surplomb, nous découvrons sur le côté d’une maison de campagne, cette cabine téléphonique très So British. Vérification faite par Jacky , elle est entièrement équipée pour fonctionner. On n’arrête pas le progrès.
Au fil des minutes, la température grimpe (comme le parcours), et certains éprouvent le besoin de retirer sweets ou polaires.
Un peu plus loin, Jean Ma nous propose un petit détour pour découvrir la chapelle Saint Saturnin. Elle a été construite au XII° sciècle par les moines de Lérins.
Cà et là nous croisons sur le bord du chemin des ruines, signe d’un habitat datant d’une autre époque.
Arrive enfin le moment tant attendu de tous : la pause fruit exotique et autres friandises, afin de refaire le plein d’énergie.
Un pont fait de poteaux de bois nous permet de traverser ce petit torrent aujourd’hui à sec.
Ici, nous profitons de ce pont passant au-dessus du canal de la Siagne pour faire la traditionnelle photo de groupe.
Juste au-dessus de nos têtes, nous pouvons admirer ce magnifique balai de sorcière. Encore un mystère de la nature typique des arbres résineux.
Le canal de la Siagne alimente (ou alimentait) en eau potable les régions de Grasse et de Cannes. Il est long de 46 km et fut inauguré en 1868.
La pente est régulière, mais pas trop éprouvante. Le soleil a fait son apparition maintenant, et donc il faut penser à bien s’hydrater.
Mi-novembre, c’est la saison où les couleurs d’automne sont superbes. En voici deux exemples. « Dis-moi Jean-Marie, c’est quoi cette grappe de fruit ? C’est une salsepareille (similax aspera) ».
La récompense de tous nos efforts se présente enfin à nos yeux : nous apercevons, accrochées à la falaise, les façades des premières maisons du village de Saint Cézaire.
Encore un ou deux lacets et nous voici arrivés au point le plus haut de notre randonnée.
Saint Cézaire (3600 habitants) est notamment célèbre pour ses grottes.
Nous découvrons l’église Saint Cézaire qui fut construite entre 1714 et 1722.
Par petits groupes, nous nous installons sur une petite esplanade occupée par une table d’orientation, pour un pique-nique bien mérité.
Après cette pause déjeuner, Jean Ma donne le signal de départ pour une longue descente qui nous emmènera pour la dernière partie de cette randonnée le long des berges de la Siagne où certains apercevrons une belle truite Fario.
Mais le clou du spectacle sera la traversée de cette mini-cascade jouxtant le pont des Tuves, où tous les marcheurs ont gagné en prime une petite douche, excepté les plus prudents qui ont sortis leur vêtement de pluie.
Et c’est un peu plus tard, autour du pot de l’amitié que tous les randonneurs du jour se sont retrouvés pour évoquer cette belle journée.
Merci à Jean Ma pour la conduite parfaite de cette randonnée.
Merci aux photographes : Gilbert et Jean-Marie.
Et pour terminer quelques photos bonus.
Prochaine rando:
Jeudi 21 Novembre à 7 H 30 : Les BAOUS de SAINT-JEANNET et de LA GAUDE ( 06 )
Randonnée aux célèbres « Baous » de La Gaude et de Saint-Jeannet qui se distinguent par l’ampleur exceptionnelle de leurs faces calcaires et de leurs bories . Très beaux panoramas sur la côte de Nice à l’Esterel .
L : 11 Kms . Dh : 600 m . D : 5 H 00 . Niveau : Moyen médio – Repas et boisson tirés du sac .
Possibilité de raccoucir la randonnée en ne gravissant qu’un seul des deux « baous » : L : 8 Kms . Dh : 450 m .
Animateur : Jean Borel : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 665 - 681
Itinéraire d’accès : Suivre A 8 dir Nice . Sortir à St-ISIDORE ( N° 52) . Suivre RD 6202 dir. DIGNE .
Franchir le Var au Pont de La Manda . Suivre D 2210 . 4 Kms après Gattières suivre à droite la D 18 sur 2 Km et stationner sur le PARKING en dessous du village de SAINT-JEANNET .
Coût du trajet A R : 192 Kms x 0 € 25 = 48 € 00 + 12 € 00 = 60 Euros Jean Borel : 06.68.98.13.62
La Sainte Victoire : 7 Novembre 2013
La Sainte Victoire
Aujourd’hui, Jean Bo nous propose une grande classique : la Sainte Victoire.
Au départ du barrage de Bimont, cette randonnée nous conduira sur le sentier des crêtes de La Sainte-Victoire,
jusqu’à La Croix de Provence (946 m).
Pour rejoindre le barrage, après l’autoroute, nous suivons une route tortueuse et étroite, aux panneaux indicateurs mal placés. Certains sont obligés de demander leur chemin à des gens du pays, fort aimables, qui leur indiquent une mauvaise direction !
Enfin nous voici tous arrivés … ou presque. Jean nous fait patienter : « En attendant Willy, je vais vous parler de la Sainte Victoire, "la Sainte", comme on l’appelle ici. Avec sa silhouette reconnaissable entre toutes, plus qu’une montagne, elle est un symbole pour la Provence. Elle fut immortalisée par Cézanne qui la représenta en une soixantaine de tableaux ».
Puis Jean nous présente le profil de la rando, impressionnant.
« C’est un parcours de 14 km et 700 m de dénivelé.
Ceux qui ne veulent pas monter jusqu’au sommet nous attendront au Pas de l’Escalette (686 m). Ensuite, la montée à la Croix de Provence est très raide … et la descente aussi.
Après le pique-nique, nous rentrerons par la forêt de Roques-Hautes ».
Willy est arrivé. Jean a salué le retour de Maurice. Nous voici 31 randonneurs, prêts à escalader la Sainte.
Par un temps idéal : le ciel est dégagé, le soleil brille et le mistral qui soufflait hier encore, est tombé.
« On va traverser le barrage » nous dit Jean. Sur la droite nous apercevons un petit lac de barrage, le lac Zola, du nom de son architecte François Zola, le papa d’Emile.
A gauche, c’est le lac du Bimont qui retient les eaux de l’Infernet, issues du ruissellement de la face nord du massif de Sainte-Victoire.
A l’extrémité du barrage, nous prenons à gauche le sentier Imoucha qui monte dans la forêt.
Nous nous élevons bientôt au-dessus du lac du Bimont.
La vue est belle, mais nous n’en profitons guère. Nous grimpons, tête baissée, car le sentier devient très caillouteux.
Devant nous se dresse la Sainte Victoire. On aperçoit la crête des Costes chaudes qui mène au sommet.
Il est 10h30. Nous nous arrêtons pour la "pause banane". Au soleil et devant un paysage magnifique.
Puis nous reprenons notre grimpette parmi les rochers. Attention ! Certaines dalles semblent bien glissantes.
Derrière nous se profile la crête des Costes chaudes.
Nous atteignons le Pas de l’Escalette. C’est le moment de la photo de groupe.
Puis nous laissons ceux qui ne souhaitent pas grimper au sommet.
Nous poursuivons notre grimpette, bien raide à présent. Les marches sont parfois très hautes.
Nous sommes doublés par un groupe de marcheurs un peu plus jeunes que nous : des pompiers d’Aix-en-Provence qui effectuent un stage … tout comme nous. Nous les dépasserons plus loin mais au final, ils arriveront avant nous au sommet.
La Sainte Victoire étant une grande classique, elle est bien sûr très fréquentée. A l’approche du sommet, les groupes se mélangeront allègrement.
Enfin nous atteignons le Prieuré (900 m), que domine la Croix de Provence.
Le prieuré comprend une chapelle, un bâtiment conventuel et les vestiges d’un cloître. Jean nous promet une visite guidée de la chapelle, nous ne faisons donc qu’y jeter un œil.
Puis nous attaquons la grimpette finale, tout aussi raide que la précédente. Les groupes s’entrecroisent : nous montons, d’autres descendent. Les photographes, préoccupés en priorité par leur propre sécurité, ne ramèneront pas d’image.
Sauf celle-ci, prise au sommet, sous la croix.
Une petite brise bien fraîche s’est levée. Nous ne nous attardons pas et attaquons la descente.
Mais qui voyons-nous soudain ? Claude, Jean Be et nos serre-files, Daniel et Jacky.
Tous les groupes étant redescendus, les voici seuls au sommet.
Ils prennent le temps d’admirer le paysage.
Nous n’avions pas de photo de la montée à la croix. Idem pour la descente.
Nous voici à nouveau au Prieuré.
Assis sur un muret, attendant sagement nos serre-files.
Quand ils arrivent, Jean nous propose de visiter la chapelle. Mais à voir nos moues, il comprend tout de suite.
Aux nourritures spirituelles nous préférons les nourritures terrestres !
Nous attaquons donc la descente vers le Pas de l’Escalette.
Devant nous on aperçoit la crête des Costes chaudes.
Et derrière, voici le sommet que nous venons de quitter.
Mais au diable le paysage ! Nous n’avons d’yeux que pour les rochers à enjamber et les cailloux à éviter.
Enfin nous atteignons le Pas de l’Escalette, notre lieu de pique-nique.
Nous voici installés au pied des falaises qui bordent la crête.
Au soleil, face à un paysage splendide, quel bonheur !
Profitons de ce temps de calme et de repos, car la rando n’est pas finie.
Certes il ne reste guère que de la descente … mais quelle descente !!
Pour commencer, il n’y a pas de sentier ! Chacun choisit son itinéraire !
En évitant si possible les rochers instables, les dalles glissantes et les cailloux qui dégringolent.
Qui dégringolent comme certains randonneurs qui se retrouvent sur les fesses.
Ici encore, le paysage est magnifique.
Mais il faut constamment regarder ses pieds !
Le groupe s’étire un peu...
Enfin nous nous regroupons devant le refuge Cézanne.
Lieu enchanteur, apprécié du peintre … et de nous-mêmes.
Car ce n’est pas une, mais deux photos de groupe que nous allons prendre.
Jean regarde sa carte et compte : « 4, 5, 6. Il nous reste 6 kilomètres ». Six kilomètres, que c'est long !
Heureusement le terrain est plat à présent.
A part quelques "faux plats montants", bien sûr.
Mais surtout la Sainte est là, qui veille sur nous.
Les jambes qui étaient lourdes deviennent légères.
Les visages paraissent illuminés par le soleil couchant.
Illuminés, souriants, apaisés … transfigurés ?
Nous atteignons le vallon du Marbre où se trouve une ancienne carrière désaffectée.
C'est une immense falaise rouge qui a été creusée depuis la crête.
Enfin voici le barrage de Bimont. Puis nous regagnons nos voitures.
Pour terminer cette belle journée, certains vont prendre un pot. D'autres filent directement sur Boulouris.
Merci Jean pour cette très belle randonnée dans un cadre magnifique.
Merci aux photographes : Claude, Gérard, Jean-Marie.
Et voici une dernière photo :
St.Vallier-L'Oppidum de la Malle
St.Vallier- L'oppidum de la Malle
Dernier jour d'Octobre sur le parking de St.Vallier de Thiey, Jean Bo a rassemblé 29 marcheuses et marcheurs du cercle de Boulouris pour son premier briefing de la journée.
"Bonjour à tous, je vois que vous avez tous reçu mon message sinon vous ne seriez pas là. Mikaël qui devait conduire une randonnée à St Cassien des Bois a du, pour raisons personnelles, se désister. Il y avait plusieurs solutions, annuler la rando d'aujourd'hui, du jamais vu, ou bien conduire la rando à sa place mais j'ai préféré lui laisser sa rando qu'il avait reconnue et de la reporter à une autre date, ou bien, solution retenue, vous conduire sur un autre parcours. Nous irons donc à l'oppidum de la Malle, rando déjà faite en juin 2009 et Septembre 2012. Cet oppidum est très intéressant car c'est le seul oppidum de la protohistoire qui a conservé des murs dressés.
C'est une rando de 15 km avec une dénivelée de 570 m. Elle est très simple comme le montre le profil : on monte jusqu'au sommet au-dessus de l'oppidum et de là, on redescend. Ensuite nous aurons une partie plate en passant par la Croix de Cabris où nous sommes souvent passés. Pour ceux qui souhaiteraient réduire la rando, un retour direct par la route sera possible. Bon, je vous parle tout de suite de l'oppidum, ce sera fait.
« Oppidum signifie "forteresse", mais en provençal, on dit le "Castellaras de la Malle". La forteresse de la Malle se distingue par la taille de ses blocs (certains font plus d’un mètre cube), soigneusement ajustés et empilés les uns sur les autres. Ses dimensions sont tout aussi surprenantes. La muraille est longue de 110 mètres, pour une hauteur de 5 mètres et une épaisseur frôlant les 4 mètres. Deux fausses portes permettaient de pièger les envahisseurs. On n'y trouve ni cave à vin ni silos à blés comme sur toutes ces constructions à vocation militaire.
Cet ouvrage défensif fut édifié entre le V° et le IV° siècle avant notre ère par un peuple celto-ligure. L’oppidum servait uniquement de poste de guet et de lieu de refuge. En temps de paix, les populations celto-ligures habitaient plutôt les plateaux fertiles du Ferrier et de la Malle ».
Nous voici donc partis, en file indienne sur la DN 85 puis sur la D5 que nous quittons très vite pour aborder le chemin empierré qui la double et qu'elle a remplacé. C'était certainement à l'époque un chemin parfaitement caladé, a voir les murs de soutènement. Mais le temps et les intempéries l'ont bien dégradé par endroits.
Un petit bulletin météo : il fait beau, la température est agréable, un peu fraîche à l'ombre, mais on se réchauffe en montant… Les prévisions pour la journée sont bonnes avec un vent d'Est assez soutenu.
A la traversée de la D5, regroupement car le "peloton" s'est un peu distendu dans la montée.
Nous retrouvons le joli petit pont, abandonné depuis longtemps et dont l'état s'est dégradé : il y a un trou en plein milieu. Un autre chemin le contourne et c'est là que nous ferons notre "pause banane" comme lors des précédentes montées.
Nous somme déjà à 1000m et sortis de la combe, nous commençons à profiter d'un beau panorama.
Encore un petit effort dans les cailloux et nous arrivons au col du Ferrier.
Sortis de la forêt depuis la pause nous traversons une zone plus aride sur un chemin facile en pente douce, les fameux faux-plats montants de Jean Bo.
Jolie borie bien restaurée sur notre droite. Les ramasseurs de champignons croisés un peu plus tôt se désolent de leur maigre récolte, pourtant il a plu comme le témoigne le chemin.
Maintenant il faut être vigilant car l'embranchement du petit sentier qui conduit à l'oppidum est très discret. Heureusement, des cailloux ont été rassemblés dessinant un flèche qui nous indique la bonne direction.
Dans un replat, nous nous regroupons autour de Jean Bo qui nous précisera : " Nous sommes dans une dolline, légère excavation due à un effondrement souterrain, caractéristique des plateaux karstiques. Plus humide que le reste du plateau, c'est une zone plus fertile."
Très belle vue sur le château de la Malle.
Et là, très vite nous atteignons les contreforts del'oppidum mais nous n'en avons qu'une vue partielle de sa géométrie, sa taille et surtout sa forme.
Quel univers minéral!
Nous profitons d'un talus pour la photographie de groupe.
Le sommet est à 20 mètres plus haut et il est atteint
très rapidement. Et il y en a qui ont bien soif...
Contrairement aux prévisions de la météo il y a peu de vent, le soleil brille mais le paysages est estompé par la brume et c'est un peu dommage.
Le plateau de Caussols vers l'est est bien dégagé; côté mer, la baie de Cannes et les iles de Lérins sont voilées et plein ouest, le lac de St Cassien subit le même sort. Mais c'est surtout l'oppidum en contrebas qui est superbe. C'est de là qu'on découvre vraiment sa forme.
Après ce tour d'horizon, Jean Bo nous montre le chemin
que nous allons emprunter pour la descente :" Nous allons d'abord suivre la crête (pas possible, il a oublié l'arête sommitale.NDLR), en légère descente, direction nord-ouest. Attention, nous allons progresser sur des
lapiaz, ces pierres verticales très découpées que nous avons déjà rencontrées à la Sainte Baume. Puis, nous attaquerons la grande descente jusqu'à la route."
Parmi les fameux lapiaz la lavande, la sarriette et le thym ont réussi à pousser et en juillet, toute l'arête doit-être bleu…lavande.
Brusque changement de direction et arrêt pour le pique-nique : bien abrité du vent, des pierres pour s'assoir, il n'y manque rien, même pas le verre de rosé offert par Michel.
Joël a fait de jolies trouvailles : une corne de chevreuil
qui revenait de droit à Jean Bo (rappel des aventures de notre chef en reconnaissance à Thorenc) et une pierre avec une trace de fossile.
Quelques gros nuages viennent masquer notre soleil au moment de la sieste, dommage.
Alain va beaucoup s'intéresser à une mante religieuse qui s'était installée sur son dos : attention, Alain, elle est carnivore (de l'ordre des Mantophasmatodea rattaché à la famille des blattes- cf. Wikipédia).
Nous repartons pour la grande descente de près de 300 m de dénivelée. Comme d'habitude, des cailloux qui roulent vont entraîner deux chutes sans gravité. Jolis sous-bois bien éclairés par le soleil qui est revenu.
Un bâtiment en ruine va attirer l'attention des plus curieux. On y découvre au rez-de-chaussée une ancienne bergerie avec une superbe voute.
Quelques chauves- souris, dérangées par notre intrusion s'envolent.
Jean arrête le groupe à la hauteur du domaine de Fontmichel pour nous raconter ce qui s'était passé à cet endroit lors de notre dernier passage. Reprenons le récit qu'en faisait Gérard dans le blog.
" Nous poursuivons notre chemin à travers bois, longeant à présent une vaste propriété. Un homme s’approche. Non, ce n’est pas le propriétaire, mais le gardien.
Jean s’arrête pour bavarder. L’homme est intarissable sur la région qu’il connaît comme sa poche. Les derniers n’étant pas encore là, Jean propose au gardien de leur faire une blague.
Voici qu’arrivent Mikael, notre serre-file, en compagnie de Marie-France et Beps.
Le gardien leur explique : « C’est une propriété privée. Vous ne pouvez pas passer. Il vous faut remonter ».
A voir leurs mines déconfites, vous comprendrez que la blague a marché."
Jean-Marie fait remarquer que " maintenant, toutes les générations de marcheurs du Cercle de Boulouris auront droit à cette histoire en descendant de l'oppidum de la Malle…"
Nous arrivons à la route. 9 randonneurs décident de rentrer directement alors que les 21 autres poursuivent la rando vers la Croix de Cabris. La cadence est devenue très rapide, Jean Bo a lâché la bride à Joël et à Willy…
Il faudra un regroupement à l'entrée de St Vallier pour récupérer les attardés. Une brave automobiliste perdue nous demande la route de St.cézaire ce que fera très aimablement Jean Bo. Mais un randonneur anonyme (non, non, je ne cafterai pas !) proposa à la jeune et jolie conductrice de l'accompagner…
C'est à notre troquet habituel que nous allons retrouver nos neufs ami(e)s qui ont déjà pris leur pot.
Merci Jean pour cette belle rando.
Merci à Claude, Gérard et Jean-Marie pour les photos.
Quelques photos en bonus :Tiens ! ça monte !
Quels sourires !
Sur l'oppidum
En route pour la descente dans les lapiaz.
Merci à nos deux serre-fils. Mais qu'ils sont petits devant ce paysage grandiose !
Depuis le temps que nous venons à St.Vallier, il n' y avait jamais eu de photo de l'église. Merci Claude d'avoir pris le temps de combler ce vide.
La semaine prochaine,
Jeudi 07 Novembre à 7 H 00 : La SAINTE – VICTOIRE ( 13 ) – La Croix de Provence
Au départ du barrage de Bimont, cette randonnée nous conduira sur le sentier des crêtes de La Sainte-Victoire
jusqu’à La Croix de Provence (946 m) . Panorama circulaire spectaculaire. Retour par la forêt de Roques-Hautes
Parcours n°1 : L : 14 Km . Dh : 682 m . D : 5 H . Niveau : Moyen Alto . Animateur : Jean Bo 06.68.98.13.62
Parcours n°2 : L : 12 Km . Dh : 490 m . D : 4 H . Niveau : Moyen médio . ( Arrêt avant le sommet ) .
Repas et boisson tirés du sac, pris en commun pour les deux groupes au Pas de L’Escalette .
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction AIX-MARSEILLE . Sortir à Pourrières ( N° 33) .
Suivre RN7 et D 423 direction Pourrières, puis D 23 et D 10 direction Vauvenargues et Barrage de Bimont .
Stationner sur le PARKING du Barrage de BIMONT .
Coût du trajet A R : 240 Kms x 0 € 25 = 60 € 00 + 18 € 00 = 78 Euros Jean Bo: 06.68.98.13.62
St.tropez-sentier du littoral-n°1
Saint-Tropez -le sentier du littoral n° 1
A défaut de blogueur pour cette rando, on appliquera à nouveau le plan B, à partir d'un texte de Joël (un grand merci pour lui) et des photos de Jean Bo. et de Claude, Jean-Marie effectuera le montage afin que vous puissiez disposer de votre blog préféré.
Saint-Tropez, ses
gendarmes, ses plages naturistes, son port avec le bar Sénéquier, ses yachts, ses gens célèbres …. bref tous les ingrédients étaient là pour attirer la foule des grands jours sur cette rando. Et effectivement, à 8 H 45 ce ne sont pas moins de 33 randonneurs et randonneuses qui se présentent sur la ligne de départ de la rando menée par Jean Bo et Camille.
On commence par le traditionnel exposé de la rando avec ses caractéristiques techniques : 17 km et 275 m de dénivelée. Sous cette forme, elle avait été faite pour la 1ère fois le 18 novembre 2004 avec 40 participants, puis 12 mars 2009 avec 43. A chaque fois c'était Jean Bo qui menait la rando. Ensuite Jean Bo nous parlera de la chapelle Saint Anne (Roch de par son nom de famille, ce qui pourrait expliquer un certain malentendu!!!). Construite en 1627, en remerciement après une très forte tempête, elle appartient à la commune et fut classée en 1951. Les équipages des long-courriers montaient ici avant d’appareiller pour solliciter la protection de Sainte Anne, et, à leur retour, ils remontaient la remercier avec des ex-voto. Elle est dédiée à la patronne des gens de mer et accueille sur ses murs de nombreux ex voto . La chapelle n’est ouverte que le 18 mai (dernier jour des Bravades), le 26 juillet (la Sainte-Anne) et le 15 août (Libération de 1944).
En mars 2009, lors de notre précédent passage, le père Michel, curé de St.Tropez nous l'avait ouverte exceptionnellement. Aujourd'hui, il est en vacances et ne pourra donc pas nous permettre de la visiter. Cet édifice aux formes simples, de pur style provençal, entouré de cyprès, de pins et de chênes, surplombe la mer et la campagne. Il règne sur cette colline une quiétude et une harmonie rares avec une vue superbe sur St.Tropez et la baie.
Après la photo de groupe devant le paysage magnifique de la mer et du village de St Tropez en premier plan, le groupe démarre d'un bon pas, sous une chaleur agréable mais plutôt humide, conséquence d'un temps couvert. Ce temps nous accompagnera malheureusement durant presque toute la rando, sans nous empêcher de jouir du paysage exceptionnel.
Tout le monde démarre ensemble, mais en fait un petit groupe de 8 personnes menés par Camille fera un trajet légèrement écourté, mais 14 km quand même.
La ballade commence par la traversée de la ville de Saint-Tropez. C'est Jean Bo qui nous expliquera les origines de la ville : Plusieurs légendes expliquent l'origine de St. Tropez. La plus généralement acceptée est celle de TORPES (d'ou St.TROPEZ), italien de Pise, intendant du palais de Néron, décapité en 68 pour ses convictions religieuses. Son corps jeté dans une barque vint s'échouer sur une place près de la cité gallo-grecque de Heracléa Caccabaria l'antique Saint-Tropez.
Une variante "laïque" assure que par une nuit d'orage, la figure de proue d'une tartane vint s'échouer près d'un petit village de pêcheur. Ceux-ci décidèrent d'adopter ce buste comme patron de leur communauté. Ils lui donnèrent le nom de San Trovato," Saint Trouvé" en provençal, qui par déformation, devint St.tropez.
Enfin la troisième version, nettement" païenne" celle-là, prétend que San Trovato ne serait qu'une statue d'Hermès, fortement sexuée, christianisée d'un coup de hache. Une chanson populaire dans la région, reprend cette légende. Passage incontournable par sa Place des Lices, où certaines randonneuses trouveront que nous sommes les seules célébrités du jour, puis le port et le célèbre bar Sénéquier.
Après une première pause « effeuillage » nous longeons le fameux
cimetière marin en contre bas, et Jean peut vérifier que le chemin du littoral prévu à cet endroit est encore dans les cartons. Ce ralentissement provoque une première jonction avec le groupe de Camille.
Compte tenu de l'heure de départ matinale, la pause banane arrive assez tôt le long d'une plage bien abritée et ensoleillée.
Puis nous cheminons le long de petites villas « pieds dans l'eau » pleines de charme pour tomber sur un bateau portant un panneau insolite (hasard ou mise en scène savamment orchestrée) qui nous laisse pantois ; la photo de ce bateau devrait bien normalement conclure le présent blog (suspense, suspense ….)
Peu après le passage obligé devant la maison de B.B, deux randonneurs du 1° groupe préfèrent rejoindre le 2° groupe qui décidemment nous talonne de près depuis ce matin : à tel point qu'une réévaluation de leur statut de P.J (petites jambes) en M.J (moyennes jambes) semble tout à fait méritée.
Après s'être enrichi de deux nouveaux randonneurs, le groupe de Camille poursuit tranquillement son chemin se laissant distancer par le 1er groupe. Prenant le temps de photographier le "Toutou's bar" le second groupe aborde à son tour le chemin dans les rochers.
Après avoir longé un chemin alternant les passages sur les
plages, et des endroits bordés de haies de cannes de Provence que certaines randonneuses qualifieront d'oppressants, le sentier
du littoral change pour se transformer en un chemin balisé par des repères chiffrés et des bornes téléphoniques de secours.
Il gagne aussi en altitude nous permettant ainsi de dominer les criques encombrées de posidonies, et algues diverses de la
famille des fucus vésiculeux, des tas de bois morts, et malheureusement quelques résidus de notre civilisation moderne. Le temps de photographier un cormoran posant sur un rocher et nous voilà reparti d'un bon pas.
Le soleil fait une première apparition timide après la plage de la Moutte (dont on peut voir le phare, la nuit, depuis Boulouris).
Il est près de 12H30 lorsqu'on s'arrête pour le pique nique sur la plage des Salins. A nouveau, un chien errant viendra participer au pique-nique mais il ne suivra pas le groupe ensuite, peut-être attendait-il un autre groupe ??
Cette fois-ci il n'y aura ni petite sieste, ni partie de cartes, et c'est sous un soleil à nouveau voilé que la petite troupe reprend son périple.(insérer photo)
Les "Petites Jambes" se sont arrêtées un peu plus tôt, en face d'un petit ilot pour leur pause pique-nique.
Le temps est toujours très brumeux, chaud et humide. Après une heure d'arrêt, ils repartent jusqu'à la plage des Salins où ils abandonneront le littoral pour remonter vers St.Tropez.
Parvenus au début de la plage de Pampelonne nous commençons à quitter le bord de mer pour aborder le retour par l'intérieur ; la présence sur le parking de cette plage d'une magnifique Ferrari, rouge comme il se doit, fait fantasmer quelques randonneurs. Mais c'est bien à pied et d'un pas décidé que nous continuons le trajet vers le parking de départ, en passant vers une partie plus méconnue des abords de Saint-Tropez.
Le 2° groupe n'étant pas arrivé, les voitures démarrent en ordre dispersé, et tous les marcheurs se retrouvent finalement au bar traditionnel de Grimaud pour un pot vraiment mérité.
Et c'est là que l'on peut dire à Jean la fameuse phrase écrite sur le bateau déjà évoqué. Fin du suspense !
Quelques images en "rab" :
Un peu de soleil sur les "Petites jambes"
Les Dames de Camille
Le sadisme du photographe
Mais elles ont toutes franchi l'obstacle sans se mouiller les pieds-Bravoooo !
Original
C'est Saint Tropez
Jeudi 31 Octobre à 8 h 00 : SAINT-VALLIER de THIEY (06) . Oppidum de la MALLE
Au dessus de St-Vallier, nous visiterons, ce que l’on prend de loin pour un gigantesque éboulis et qui se révèle être l’enceinte fortifiée de l’oppidum de la Malle, construite 5 siècles avant notre ère . Panorama exceptionnel .
L : 14 Km 761 . Dh : 570 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 760
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignet tourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey - Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 et atteindre Saint-Vallier de Thiey .
Stationner les véhicules sur un des PARKINGS à la sortie du village .
La montagne de la Loube : 17 octobre 2013
La montagne de la Loube
Aujourd’hui, Jean M nous propose une randonnée « dans les rochers aux formes fantastiques qui dessinent la silhouette surnaturelle de La Loube ».
Nous voici sur le parking de La Roquebrussanne.
Le ciel est dégagé mais il souffle un petit vent frisquet.
Jean nous présente le parcours :
« Il est 9h23. Nous serons au sommet de la Loube (alt. 830 m) en 3 heures et demie. Nous déjeunerons à l’abri du vent. Puis nous rejoindrons nos voitures à 14h44 ».
Quel timing !
Le dénivelé est de 650 m pour une distance de 13, 711 km. Quelle précision !
« On va essayer de vous compter » nous dit Jean. Après comptage et recomptage, il annonce : « Nous sommes 38 ! ».
Quel beau groupe !
Nous quittons La Roquebrussanne et attaquons une première grimpette. Puis Jean marque une pause pour nous parler de la Loube : « Ce n’est qu’au XVème siècle que les habitants investissent l’ancien camp celto-ligure, installé depuis la préhistoire sur les contreforts de la montagne de la Loube. Dont le nom viendrait de la loube, scie à ruban à deux poignées des bûcherons.
Montagne isolée, située dans le prolongement de la chaîne de la Ste Baume, la Loube (ou la Louve) est une montagne de roches sédimentaires, principalement des calcaires. Elle présente des rochers aux formes fantastiques dans un paysage grandiose à dimension humaine ».
Nous reprenons notre grimpette.
Plutôt raide, cette grimpette, à en juger par les visages rivés au sol.
Nous atteignons une zone plus ensoleillée. Après une « pause effeuillage » nous reprenons notre grimpette.
Derrière les pins, on aperçoit une première crête rocheuse.
Nous progressons au milieu des pins, des cistes et des genêts.
Avec la montée un peu raide plus le soleil, nous commençons à avoir chaud.
Il est 10h30. C’est l’heure de la « pause banane ».
C’est le moment de manger un morceau, se désaltérer … et se faire photographier.
Nous reprenons notre grimpette, à flanc de coteau et à découvert.
Là-bas, devant nous, est-ce le sommet ?
Pas tout à fait, car le sommet de la Loube est encore derrière.
Nous progressons sur la crête. Le groupe s’étire un peu.
En tête, nous marquons une pause pour attendre les derniers.
Pas question en effet de les laisser à la traîne.
Comme d’habitude, chacun veille à ne pas perdre de vue celui ou celle qui le suit.
« On n’a plus que 200 mètres à monter. Sur 2 km » nous dit Jean.
Plus précisément, nous allons attaquer le passage le plus escarpé. Parmi les rochers aux formes fantasmagoriques.
En voici un qui se dresse vers le ciel. Certains y voient un couple uni dans une étreinte amoureuse.
Mais ce n’est pas fini. Bientôt nous découvrirons des rochers aux formes phalliques remarquables.
A présent, ce n’est plus de la marche. Ca ressemble plutôt à de l’escalade.
On voit ici Monique, souriant avant l’effort.
Puis escaladant le rocher, en utilisant la même technique que Simone … et que tous ceux qui vont suivre derrière.
Le groupe s’est étiré à nouveau. Qu’il est long ce passage escarpé. !
On voit ici André, qui se faufile entre deux rochers.
Enfin nous atteignons le sommet ... ou presque.
Et – devinez quoi – voici une route ! Car on peut venir jusqu’ici en voiture !! C’est une route privée, mais autorisée aux randonneurs.
Jean nous montre l’emplacement qu’il a prévu pour le pique-nique. « Mais ceux qui le souhaitent peuvent monter jusqu’au pied de l’antenne. C’est à un quart d’heure. Et vous verrez, la vue est magnifique ».
Tandis que quelques-uns s’installent pour déjeuner, les autres poursuivent la grimpette jusqu’au sommet.
Effectivement le panorama est splendide.
« On voit les îles d’Hyères ».
Et là-bas, c’est le Gros Bessillon (alt. 839 m).
Et voici Correns, où nous étions la semaine dernière.
Devant un paysage aussi grandiose, une photo de groupe s’impose.
Puis nous descendons jusqu’au lieu de pique-nique. Nous nous installons dans l’herbe ou sur les rochers, à l’ombre ou au soleil.
Voici la seule et unique photo du pique-nique.
Photo qui respire la douceur de vivre et le bonheur du randonneur.
Il fait bon, on resterait bien pour une petite sieste.
Mais Jean tient à respecter son timing. « Rassemblement dans un quart d’heure » s’écrie-t-il.
Le quart d’heure est vite passé. Nous attaquons la descente.
Descente fort agréable, sur la route privée.
Nous avançons sans nous presser, profitant des rayons du soleil.
Mais au fait, il serait temps de faire une photo de groupe.
Voici l’endroit idéal. Derrière nous, se dresse un rocher à la forme fantasmagorique. Ou fantasmatique, selon les goûts.
La vue est si belle que le blogueur devra choisir entre quatre photos !
La pause est terminée … et la descente sur route aussi !
A présent nous attaquons la descente accidentée, avec son lot de rochers qui glissent et de pierres qui roulent.
On voit ici le groupe qui plonge dans le vide.
Et disparaît bientôt, comme absorbé par la végétation.
Quelques instants plus tard, il réapparaît à l’air libre.
Et voici l’arrière-garde, perdue dans un paysage fantastique.
Enfin voici la piste qui nous ramène à La Roquebrussanne.
Où, pour fêter cette belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité.
Merci Jean pour cette très belle randonnée dans un paysage de rochers fantasmagoriques.
Merci aux photographes : Gérard, Jean B, Jean-Louis, Jean-Marie.
Et voici encore quelques photos :
Correns - Le val d'Argens : 10 octobre 2013
Correns – Le val d’Argens
Aujourd’hui, Jean nous emmène au cœur de la Provence verte. Nous y découvrirons Correns, village chargé d’histoire, Montfort-sur-Argens et la Vallée de l’Argens.
Sans oublier l’Auberge des Templiers. Car aujourd’hui, c’est resto !
Nous voici 27 randonneurs à Correns. « Mais nous serons 29 à déjeuner » nous dit Jean. Car Danièle et Dominique nous rejoindront à l’auberge.
Jean nous présente la rando : « C’est un parcours de 14 km, avec un petit dénivelé de 350 m. Nous atteindrons notre point culminant à 310 m. Puis nous descendrons sur Montfort jusqu’à l’Auberge des Templiers. Après déjeuner, il nous restera 4,7 km ».
Nous allons tout d’abord faire un tour du village. Correns est le premier village labellisé Bio de France. Il compte 17 fontaines et 2 lavoirs.
Nous commençons à visiter l'église Notre Dame. Le choeur renferme un magnifique retable en noyer doré à la feuille.
Puis nous pénétrons dans l’ancienne demeure abbatiale, le Fort Gibron. Où résidait l’abbé de Montmajour, lorsqu’il venait collecter les impôts seigneuriaux sur ses terres de Correns.
Sortis du château, nous nous regroupons pour la pause photo.
Puis nous passons devant la porte Saint-Germain. Porte à herse du XIVème siècle qui donnait accès au village au Moyen-âge.
A présent nous quittons Correns en traversant l’Argens qui coule au milieu d’un écrin de verdure.
Nous attaquons la marche en douceur par une gentille grimpette.
A l’arrière, nos serre-files sont satisfaits : nous sommes bien 27.
Puis nous marquons une pause. Aujourd’hui, Jean nous l’a dit : « Nous marcherons à allure modérée ».
Nous poursuivons notre grimpette.
Ce matin, il faisait frisquet mais nous commençons à nous réchauffer.
Voici même le soleil qui commence à percer.
La piste est agréable, mais le sol est humide par endroits.
Tout à coup nous voici dans la boue.
Une énorme flaque barre le chemin. Certains tentent de l’éviter en marchant avec précaution sur le bord.
D’autres s’enfoncent dans les buissons pour contourner l’obstacle.
Puis nous revoici en terrain sec. En tête de groupe, Michel suit Jean de très près.
Les voilà qui s’arrêtent pour étudier la carte.
Ou plutôt pour étudier le maniement de la carte associé à celui de la boussole.
Jean serait-il entrain de recruter un nouvel accompagnateur ??
Nous poursuivons notre route, parmi les bruyères en fleurs. Dans la côte, Jean nous arrête pour nous montrer le plus haut sommet du centre du Var : le Gros Bessillon (alt. 813 m) et le Petit Bessillon (alt. 669m).
Puis nous atteignons notre point culminant, à 310 mètres.
C’est l’heure de la « pause banane ». Le soleil brille, il fait bon.
Puis nous descendons un peu avant de gravir le deuxième sommet, … ou plutôt la deuxième bosse !
A gauche, voici des vignes dont les grappes bien mûres sont très attirantes.
Et au fond du vignoble, c’est le château de Robernier : « un château de conte de fées » qui accueille les mariages … de princesses ou non !
Un peu plus loin, nous butons sur une propriété privée. Mais Jean trouve le chemin qui la contourne.
A présent nous longeons un champ d’oliviers aux fruits déjà presque mûrs.
Puis c’est la dernière ligne droite avant Montfort-sur-Argens. Nous avançons d’un pas martial, en direction de l’Auberge des Templiers.
Dès l’entrée, nous sommes accueillis par le Maître des lieux, en costume de Templier.
Nous sommes invités à passer sur la terrasse, pour prendre l’apéritif.
L’apéritif est accompagné de mises en bouche … hum ! je ne vous dit que ça !
La terrasse est ensoleillée, les visages sont radieux.
Ne sont-ils pas étonnants ces visages zébrés par l’ombre et la lumière ??
Puis nous passons à la salle à manger. Trois grandes tables nous y attendent.
Voici le Carpaccio de saumon mariné et son mesclun. Excellent !
Avant de passer au plat principal, le Maître Templier déclame « Le mariage de Roland » (Victor Hugo : La légende des siècles).
« Ils se battent - combat terrible! - corps à corps.
(…)
Tout à coup Olivier, aigle aux yeux de colombe,
S'arrête et dit : Roland, nous n'en finirons point.
Tant qu'il nous restera quelque tronçon au poing,
Nous lutterons ainsi que lions et panthères.
Ne vaudrait-il pas mieux que nous devinssions frères ?
Ecoute, j'ai ma soeur, la belle Aude au bras blanc,
Epouse-la. Pardieu ! je veux bien, dit Roland.
Et maintenant buvons, car l'affaire était chaude. -
C'est ainsi que Roland épousa la belle Aude ».
Nous applaudissons le Maître … puis nous attaquons le magret de canard, accompagné d’un gratin dauphinois.
Excellent ce gratin !
Puis notre Maître Templier attaque derechef :
« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
(…)
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père ».
Nouveaux applaudissements. Puis vient la tarte Tatin et sa glace vanille.
Délicieuse cette tarte Tatin !
Après le café … nous voici en pleine forme pour parcourir 4,7 km !!
A la sortie de l’auberge, Brigitte endosse le costume de Templier, ce qui fait d’elle la première Templière … sauf erreur.
Puis nous nous baladons dans Montfort. Certaines ont l’air bien gaies, dirait-on.
Nous passons devant la maison natale de Joseph Louis Lambot, inventeur du béton armé.
Puis nous quittons Montfort-sur-Argens.
Nous longeons à nouveau un superbe champ d’oliviers.
Nous atteignons l’Argens aux flots tumultueux (Serait-ce du Victor Hugo ??).
« Là-bas, sur la gauche, c’est la croix de Basson » nous dit Jean. Cette croix fut dressée sur un piton rocheux, lors du Pardon de 1912. Elle a été changée en 1989 par hélicoptère.
A présent nous marchons à travers les vignes.
Au loin des nuages noirs s’amoncellent. Mais nous regagnons nos voitures à temps.
Une belle journée s’achève…
Merci Jean pour cette très belle randonnée et cette auberge très accueillante.
Merci aux photographes : André, Claude, Gérard, Jean.
Et voici encore quelques photos :
Gorges du Verdon MARTEL 3 octobre 2013
Aujourd'hui, Joël est enfin heureux de pouvoir conduire cette rando, reconnue depuis plusieurs mois, et qu'il n'avait pu mener le 2 mai dernier à cause d'un lâcher d'eau dans le Verdon : un employé municipal était venu fermer l'entrée juste avant notre départ.
Il fait beau, avec un peu de nuages, nous n'aurons pas trop chaud et le Verdon est calme...
Les 17 randonneurs qui ont fait la route s'apprêtent à partir.
Jean demande à être apprenti serre- file, et oh! étonnement ...est accepté par les titulaires. Cela ne l'empêchera de faire l'aller et retour avec la tête du groupe pour prendre des photos.
Joël nous présente le parcours: " 13 km 500 en aller retour, pas de boucle possible, 800m de dénivelé. Voyez le profil en dent de scie, cela monte puis descend, avec quelques passages raides, mais courts. Il y a une difficulté avant le pique nique avec ce que l'on appelle les échelles, mais qui sont des escaliers avec des rampes. Ceux qui ne souhaitent pas les emprunter pourront pique- niquer au pied et attendre les autres.
Au départ nous avons un long tunnel. J'espère que vous avez amené votre lampe de poche. Il fait frisquette, nous allons partir de suite et je vous donnerais les explications un peu plus loin."
Nous voilà partis.
Un peu plus loin, là où le Verdon avait débordé en mai dernier. Jean fait la photo de groupe.
Un premier escalier et déjà on s'arrête pour une photo.
Puis nous poursuivons jusqu'au tunnel du Baou long de 650 mètres puis celui de Trecaïre de 115 mètres. Les lampes sont utiles car il y a des flaques d'eau.
Ensuite une première difficulté avec un terrain glissant en pente au bord de la falaise: "Faites attention nous dit Joël".
Nous poursuivons un bon moment à flanc de la falaise avec des vues magnifiques sur le Verdon en bas et les falaises qui peuvent atteindre 800 mètres de haut au dessus de nous.
C'est la pause banane
et Joël nous donne les explications:
"Le fonds des gorges a été exploré par Edouard Alfred Martel en 1905 à la demande du Ministère de l'Agriculture. Avec ses amis il mit trois jours à parcourir les vingt kilomètres avec un canot démontable en bois et toile. ils chavirèrent plusieurs fois et faillirent renoncer au chaos de l'Imbut.
Les tunnels ont été creusés pour amener les eaux vers une centrale hydroélectrique.
Le Verdon prend sa source près du col d'Allos et se jette 250 km plus loin dans la Durance. Il tient son nom des algues microscopiques qui se colorent au contact du fluor de l'eau.
Le Touring Club de France aménagea un sentier en 1928"
Nous repartons en longeant la falaise avec des grottes aux noms d'animaux: Baume des hirondelles, Baume du chien, mais pas de Baume du Tigre.... Les falaises atteignent jusqu'à 850 mètres , nous a dit Joël. Puis une montée raide et une descente plus douce Nous arrivons au pied des escaliers.
Tout le monde y va . 275 marches comptera Michaël. Arrivés en haut un petit belvédère a escalader.
Cela redescend rapidement , mais assez facilement avec des marches qui ont été refaites l'an dernier nous dit Jean.
Nous arrivons enfin au lieu dit de "la Mescla " pour le pique nique au bord de l'eau.
Un autre groupe de randonneurs est déjà là mais il nous ont laissé le bord de la rivière. Mais il faut escalader un rocher : notre animateur est présent pour secourir qui a besoin.
De très belles truites font l'envie des pêcheurs mais, c'est fermé .
Certains vont se mesurer au lancer de ricochets avec des succès applaudis par les femmes (les hommes pensent qu'ils auraient fait mieux...).
Le repas, comme d'habitude avec rosé, rouge, gingembre et une nouveauté apporté par la nouvelle Michèle: de la mangue séchée.
Les serre-files en pleine action :
Départ dans 5 minutes.
Et nous savons qu'il faut refaire exactement la même chose en sens inverse, à commencer par la remontée jusqu'aux escaliers.
C'est plus impressionnant de les descendre que de les monter
Nous rencontrons plusieurs autres groupes, moins matinaux que nous. Le retour est long et une randonneuse est victime d'une crampe malencontreuse. Daniel jouera les soigneurs avec sa bombe réfrigérante.. Nous arrivons aux voitures et pour terminer le pot habituel sur la route du retour.
Merci à Joël pour l'animation de cette très belle rando réussie après bien des péripéties
Merci aux photographes, Jean et Marc.
Prochaine rando resto
Jeudi 10 Octobre à 7 H 30 : RANDO- RESTAURANT . CORRENS (83)-Le Val d’Argens
Au cœur de la Provence verte, découvrons Correns, village chargé d’histoire, Montfort, et la Vallée de l’Argens .
L : 14 Km 210 . Dh : 356 m . D : 4 H 00 – Niveau : Moyen médio . Animat : Jean Bo 0494958773-0668981362
Auberge des Templiers : 28 € vin et café compris . Inscriptions avant le 26/09 Boulouris N° 690
Les chèques seront libellés au nom du « Cercle de Boulouris » et remis à Jacqueline ou à Jean .
Au menu : Apéritif ou jus de fruit avec mise en bouche
Carpaccio de saumon mariné et son mesclun
Magret de canard du Sud-Ouest sauce au poivre vert
Gratin Dauphinois
Tarte Tatin et sa glace vanille
Café expresso ou infusion
Pichets de vin coopérative de Montfort ( rouge, blanc ou rosé )
Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A8 direction AIX-MARSEILLE . Sortir à BRIGNOLES (sortie N°35) .
Suivre la D 554 direction BARJOLS . Passer LE VAL et tourner à droite D 562 direction CARCES .
A 3 Km, tourner à gauche et suivre D 22 puis D 45 direction CORRENS à 6 Km 500 .
Atteindre CORRENS et stationner les véhicules sur le PARKING de la Salle POLYVALENTE (La Fraternelle)
sur le côté gauche de la route, en face les jeux de boules .
Coût du trajet A R : 160 Kms x 0 € 25 = 40 € 00 + 12 € 00 = 52 Euros Jean Bo : 06.68.98.13.62
Encore des photos
plus cool quand il n'anime pas...
Des randonneuirs ''HEUREUX"
Il anime et en plus il danse
encore une