La Mangiarde - 28 février 2008
Nous voici devant le lavoir du village.
« Le plus dur est fait ! » nous dit Jean. Le sourire revient sur les visages.
Mais
nous abordons la descente, très accidentée et rapide. Puis nous atteignons une barre rocheuse qui nous offrira un lieu de pique-nique idéal. Si le
Gorges du Blavet - 21 février 2008
Voici donc la photo de groupe, où l'on peut voir que Paulette a la fringale !
Notre piste longe à présent le bois du Défens et ses pins. Puis nous empruntons un sentier qui se dirige vers le Sud et domine le ravin des Cigarières. Quel joli nom ! Ce sentier caillouteux et très raide nous mène à une barre rocheuse. Bruno nous a choisi p
Il nous raconte : "Les feuilles de ces cistes produisent
Mais l’appétit venant en marchant, il est temps de faire une halte pour pique-niquer.
En amont nous admirons la vue magnifique sur les gorges.
En aval, la ri
Merci à André qui, courageusement, est descendu
dans le lit du torrent (ça devient une habitude !) pour prendre en photo le groupe - du moins ceux qui se trouvent dans son champ.
"Ici nous sommes encore dans l'Estérel. Ses contreforts Ouest sont toujours ocre mais le massif s'est ici fracturé. La faille s'est produite dans une épaisse coulée de lave. Un volcanisme fissural a ainsi donné naissance aux gorges du Blavet". Une fois le pont franchi, nous repartons vers le Nord, jusqu’à atteindre le début des gorges. Devant nous se dresse u
Nous grimpons en sous-bois un sentier très accidenté et de plus en plus raide.
Nous longeons sur notre gauche la paroi rocheuse et atteignons bientôt la belle grotte de Mureron.
Quelques-uns poursuivent le sentier qui monte au ras de la falaise. On aperçoit sur les parois abruptes des cordes et équipements d’escalade. D'ici partent en effet des tas de voies d'escalade aux noms évocateurs : "au pet de ma blonde 6b, ocrement beau 7b+, grave party 8b .."
Le sentier nous offre de très belles vues sur les rochers environnants.
Les bords des falaises sont coiffés de grands pins qui contemplent le fond tout en s'élançant vers le soleil (*). Enfin nous regagnons la route et bientôt nos voitures. La boucle est bouclée.
La Turbie - 14 février 2008
Puis
avant de traverser une dernière rue et de quitter la ville. Nous apercevo
Nous marqu
Jean nous conte l'histoire de Monaco et de la dynastie des Grimaldi, puissante famille originaire de Gênes. C'est en 1308 qu'un Grimaldi acheta la seigneurie de Monaco. Passons rapidement sur les petites histoires familiales (Au 16è siècle, Jean est ainsi tué par son frère Lucien. Lucien est à son tour assassiné par son neveu. Charmante famille !) En 1852 le prince de Monaco autorise l'ouverture d'une maison de jeux. Première étape du développement de la Principauté qui attirera toute l'aristocratie d'Europe, puis le tourisme et les sociétés étrangères en quête de privilèges fiscaux. Monaco n'a cessé de se construire, jusqu'à devoir empiéter sur la mer. C'est donc ce
C'e
nous contemplons.
A présent nous reprenons notre grimpette vers La Turbie, par un sentier rocailleux, dans un paysage plutôt aride. Puis nou
Enfin nous atteignons le sommet.
Le groupe se rassemble devant le Trophée.
"Du haut de ce monume
Nous voici devant la fontaine "Carolo Felice Rege", dédiée à Charles Félix, roi de Sardaigne.
Après quatre
"Cela mérite une fessée !" dit l'une. "Ca vaut bien une tournée générale !" lance un autre. Comme quoi, les goûts et les couleurs…
de ce type qui subsiste e
Village de charme app
Le Circuit de Paracol- 7 février 2008
Le circuit de PARACOL
Vers 8 h 45, 27 marcheuses et marcheurs se retrouvent à la sortie du petit
village LE VAL, proche de Brignoles pour accompagner Bruno sur 17 kms avec une dénivelée prévue de 600 m que quelques erreurs de parcours porteront à 705 m... Il fait beau et la journée se
présente sous les meilleurs auspices. Par contre la température est encore fraîche, mais nous savons qu’à cette saison, le soleil réchauffe rapidement le fond de l’air.
Pourtant tout avait failli mal commencer sur le parking de Boulouris, la roue avant gauche
de la voiture de Bruno, qui traversait tout le groupe des randonneurs, a coincé le talon de la chaussure d’Yvette. Heureusement plus de peur que de mal .
A 9 h, notre petite troupe s’élance vers
le chemin de PARACOL. Première chapelle, celle de St
Etienne presque complètement envahie par le lierre. Heureusement, de l’autre côté de la rue, le joli oratoire est bien
fleuri.
Nous commençons la rude montée qui va nous conduire jusqu’au site de Paracol. Le chemin est jalonné d’oratoires, mais au début du chemin, un montage bizarre d’un reste de statue ( un nez !!!) a retenu notre attention. Alain qui ne se sentait pas en forme a préféré repartir vers le parking. Bruno s’assurera de son retour grâce au téléphone portable.
Nous atteignons une grande aire plate dont
l’extrémité ouest est fermée par la chapelle St.Blaise. Nous sommes sur l’emplacement du village initial.
L'ancien oppidum celto-ligure de Paracol a du être réutilisé au temps des sarrasins comme place forte. De cette époque, il ne reste que quelques murs disséminés sur les deux cimes, et deux églises: Notre-Dame de Paracol, anciennement église sainte Marie, et Saint-Blaise, anciennement dédiée à Saint-Jean l'évangéliste. C'est la charte de Paracol qui définira le territoire de Le Val. *
La chapelle St Blaise a été restaurée en 1637 puis
plus récemment, mais elle date de 1010. Devant la façade, un autel constitué d’une grade dalle rocheuse a été posé sur deux
rouleaux à grains.
Après avoir pris la photo de groupe, nous
continuons notre progression pour atteindre l’église Notre Dame de Paracol accrochée à un rognon rocheux sommital . Ce site pourrait être remarquable si on n’ y avait pas installé une énorme
statue dorée de la patronne des lieux et un affreuse croix, gigantesque, en menuiserie métallique, verte de surcroît. Certains prétendent qu’elle est
de G. EIFFEL …
On ne sait pas exactement quand l'église Sainte-Marie fut érigée à Paracol. Sa nef unique voûtée de plein cintre et son abside en cul de four la placent manifestement de l'époque préromane. Le décor de la table d'autel s'apparente à l'art paléochrétien . *
Bruno nous désigne notre objectif, au nord-ouest, le CUIT, un piton dénudé. Après avoir fait le tour de Paracol, nous cherchons en vain le chemin en descente qui doit nous conduire au Vallon des Flammes. Pas de chemin côté NO, nous repartons donc côté Nord par une bonne descente qui nous conduit …sur le chemin du retour. Heureusement le GPS nous remet sur la voie et nous pouvons poursuivre sur un chemin presque plat où nous allons faire la pause « banane » de la matinée.
Plus nous nous rapprochons du CUIT, n’oubliez pas que nous sommes dans le vallon des Flammes ( que de jeux
de mots possibles), nous découvrons une vaste zone "d’ arsins " (restes de troncs calcinés), traces des incendies de 2003
vraisemblablement. Désormais c'est dans ce paysage désolant que nous allons circuler pendant quelques heures. Nous sommes maintenant au pied du CUIT, face sud mais la montée de ce côté est
impossible ce qui va nous conduire à le contourner. Nous ratons un
chemin qui revient vers l'est et nous nous retrouvons devant le portail grand ouvert d'une résidence. Le propriétaire, passant en 4x4, nous autorise à pénétrer sur
son terrain pour rejoindre notre chemin. Nous traversons une plantation de jeunes oliviers dont le terrain a été récupéré sur le brûlis. Tous les plants sont protégés par un plastique blanc et
comme le font remarquer certains, cela rappelle un peu un cimetière militaire.
Enfin nous atteignons la base du CUIT avec l'objectif de
pique-niquer à son sommet. Certains auraient préféré s'installer là, dans
les rochers, mais finalement la majorité a entraîné tout le monde au sommet. Et là, tout autour de nous, a nos pieds, il n'y a que troncs calcinés et, ce qui est remarquable c'est la limite du
feu, marquée par le chemin par lequel nous sommes arrivés : d'un côté une forêt en pleine végétation, de l'autre…plus rien.
Le repas terminé nous redescendons puis nous avons à
traverser une zone d'arsins et d'arbres couchés dans tous les sens. Parmi les arbustes qui ont repoussé, de superbes bruyères mauves adoucissent un peu ce paysage. Des bruyères fleuries à cette
saison, ce ne peut être que l'espèce Erica Carnéa ! Mais où est le chemin
dans cet enchevêtrement de troncs ? Finalement nous
empruntons une trace qui nous conduit à la bonne bifurcation.
Le chemin monte et puis redescend, toujours dans la forêt brûlée.
Il fait toujours très beau, presque trop chaud ... pour des marcheurs de Février !
Tout d'un coup nous prenons conscience que nous remontons
le chemin que nous avions descendu ce matin en partant de la Chapelle de Paracol. Nous avons raté le chemin qui devait nous faire revenir au village
en passant par la Chapelle Cyriaque. Bruno décide de continuer et de revenir
par notre chemin de l'aller.
Voilà, c'est fini nous retrouvons nos voitures puis allons
prendre le pot de l'amitié dans le vieux village. Sur la recommandation du cafetier, nous visitons l'église. Il ne fallait pas manquer cela. Je ne serai pas aussi complet que le site sur lequel je vous propose d'aller
faire un tour : http://perso.leval.mageos.com/pages-htm/eglise.htm.
De plus il y a de belles photos. Rajoutons cependant qu'il
y a aussi un superbe campanile.
Merci Bruno de nous avoir fait découvrir cette région et de nous avoir commandé… du beau temps.
La semaine prochaine, Jean BOREL nous emmènera de Monaco à La Turbie avec un restaurant.
* Extrait de http://perso.leval.mageos.com/
Quelques photos supplémentaires : Les oratoires
Les crêtes du Tanneron - 31 janvier 2008
Nous quittons le village par un chemin qui descend en direction du vallon de l’Aubarie. Nous marchons au milieu de la végétation bien connue de l’Estérel :
Sentier ombragé et soleil voilé, décidément il fait un peu frais !
Heureusement
Jean en profite pour nous raconter l’histoire du mimosa.
Enfin il est midi, Jean nous propose un lieu de pique-nique dégagé et exposé au soleil, - si toutefois celui-ci veut bien se montrer. Il suffit de franchir un fossé (un peu profond) et de grimper un talus (un peu raide). Les
Nous atteignons enfin Tanneron.
Le village se prépare pour la fête du mimosa de dimanche.
Les cr