2019-09-26 - 922 - Roquebrune-Sommets 1 et 2 - G1
2019-09-26 - 922 - Roquebrune-Sommets 1 et 2 - G1
Aujourd'hui, c'est rando/resto!!!
Mais avant les plaisirs de la table, Joël nous propose en guise d'amuse-bouche le rocher de Roquebrune.
Au parking des Hauts Pétignons, 4 randonneuses et 11 randonneurs sont prêts pour l'escalade des sommets 1 et 2.
Joël nous fait les présentations d'usage:
"Cette randonnée longue de 5 km avec un dénivelé de 300 m, nous amènera succéssivement au sommet numéro 1 qui supporte les 3 croix, puis nous basculerons vers le sommet 2 que nous gravirons ou pas, en fonction de l'heure, afin de ne pas être en retard au restaurant pour retrouver nos amis du G2."


La météo est plus que favorable, et pour se mettre dans l'ambiance, une descente sévère se présente où chacun prend toutes les précautions pour ne pas chuter.
Déjà au loin nous apercevons ces barres rocheuses si particulières.
Le Rocher fait partie des espaces naturels sensibles les plus fréquentés du département, situé sur un massif isolé qui se dresse au-dessus de la plaine de l’Argens sur 6 km2 et culmine à 376 m d’altitude. Les points de vue panoramiques à couper le souffle, sur la ligne de crête du Rocher, vous laisseront un souvenir inoubliable. Le Rocher est propice à la randonnée : un sentier de Grande Randonnée, le GR51, permet d’effectuer le tour du Rocher et de suivre diverses boucles.
La position de ce Rocher et son impact paysager ont conduit à son classement par décret ministériel du 6 juillet 1989. La richesse du Rocher au plan biologique a permis son intégration dans les sites Natura 2000.
La Ville de Roquebrune-sur-Argens vient d’entamer le processus visant à obtenir son classement au patrimoine mondial de l’Humanité décerné par l’UNESCO.
Dans l'ascension du premier sommet, il faut fournir les premiers efforts: petit échauffement en quelque sorte.
A la sortie de cette partie boisée, Joël nous recommande de ranger les bâtons dans nos sacs à dos.
Maurice en bon samaritain, se chargera des bâtons de deux de ces dames.
Une rando ne serait pas une rando sans son serre file. Patrice assume avec bonne humeur cette lourde responsabilité.
En écarquillant bien les yeux, nous apercevons au loin quelques massifs montagneux remarquables de la région, avec de gauche à droite: la Sainte Baume, la Sainte Victoire , et petit clin d'oeil à Jack, le Bessillon (gros ou petit?).
Dans cette deuxième partie d'ascension, nous avons plus l'impression de ramper que de marcher. Heureusement nous trouvons de bonnes prises qui nous permettent de nous hisser de rocher en rocher.
Puis vient le passage tant redouté où deux portions de grimpette sont câblées. Mais les conseils de Joël, permettrons à chacun de passer ces obstacles sans peine.
Après ces deux passages délicats, nous apercevons maintenant le premier sommet.
Vue sous cet angle, le plateau des Hauts Pétignons, point de départ de cette randonnée, parait bien loin.
Nous arrivons maintenant au pied de la troisième croix où Joël nous donne toutes les informations sur l'installation de ces 3 croix sur ce sommet.
Dans le même temps, nous en profitons pour croquer la banane.
La présence de Trois Croix au sommet du Rocher semble attestée depuis la nuit des temps, puisque leur origine, selon la légende locale, remonterait à la mort du Christ. C’est au début des années 90 que le sculpteur Bernard VENET, qui réside et a créé sa fondation au Muy, est venu à la rencontre de la Municipalité, au sein de laquelle Jean-Paul OLLIVIER, le Maire actuel, était Adjoint à la Culture, afin de proposer la réalisation de trois croix monumentales au sommet du Rocher. L’œuvre a été inaugurée le 11 juillet 1991.
Pour chacune de ces croix, le sculpteur a choisi de rendre hommage à trois artistes majeurs de l’histoire de l’art. Il s’est inspiré de célèbres « crucifixions » peintes aux 14ème, 15ème et 16ème siècles, chefs d’œuvre de Giotto, Grunewald et le Gréco.
L'endroit est propice pour faire une belle photo de groupe.
Du haut de ce piédestal, nous pouvons observer la rivière Argens, la plaine de Roquebrune et devinons dans la baie de Saint Raphaël un bateau de croisière ancré depuis ce jeudi matin.
Après cette petite pause, il nous faut redescendre par le même chemin pris pour la montée et donc ré-emprunter les passages câblés. A nouveau les conseils de Joël nous sont bien précieux.
Comme nous le montre cette photo, nous constatons que ce site est très fréquenté, victime de son succes.
Nous sommes à l'approche du sommet 2, magnifique dans ce ciel bleu azur.
Bel exercice d'équilibre pour ces rochers, dont la nature a le secret.
Encore quelques passages délicats dans la descente sur ces gros rochers. Mieux vaut ne pas faire cette randonnée par temps de pluie.
S'en suit, une partie bien plus agréable bien ombragée.
Et pour finir en beauté, la descente périlleuse du début de randonnée se transforme en montée casse-pattes.
A 13h30', après avoir récupéré les voitures, nous arrivons au restaurant La Ferme du Blavet.
Peu de temps après, nos amis du G2 sont de retour et nous pouvons nous installer autour de grandes tables dressées en extérieur. Au total 53 convives ont répondu présent:
"A table!!!"
Après l'apéro, les conversations vont bon train et l'ambiance est joyeuse.


A la fin du repas, Jean Ma, entourée de ses "jeanettes", qui ne rate pas une occasion de pousser la chansonnette, clôturera de belle façon cette journée.
Merci Joël pour cette courte mais intense randonnée, et merci également à Jean Bo et Joël pour l'organisation de ce "pique-nique amélioré".
Les photos sont l'oeuvre de : Brigitte Ri, Gilbert et Jean Bo.
Ci-dessous, veuillez noter votre prochaine randonnée G1 de jeudi prochain:
Jeudi 03 Octobre
Départ : 07:00 ALAIN MOYEN xxx 12,5 km Dh : 835 m
Courmes, face à la Vallée du Loup, est le point de départ d'une traversée du Puy de Tourette et du Pic de Courmette à 1260m d'altitude. Points d'orgues, le Village Nègre au Plateau de St Barnabé et le superbe panorama du Pic de Courmette.
Parking : Parking public à gauche à l'entrée de Courmes Cout du trajet A/R : 44 €
2019/09/26 - n°898/3 - Flâneries et Musardises autour de la Forêt de Raphèle
Flâneries et Musardises autour de la Forêt de Raphèle n°898/3 – jeudi 26 septembre 2019

Jean a donné rendez-vous au G2 pour une randonnée inédite qui débutera et se terminera à "La Ferme du Blavet" où le G1 nous rejoindra pour partager le repas au restaurant de la ferme. Nous sommes 33. Le soleil est au rendez-vous et il n’y a pas un souffle de vent.
" Promenade en boucle sans difficulté autour de la belle forêt de Raphèle en parcourant les bons sentiers et les larges pistes qui sillonnent le quartier résidentiel de La Bouverie avec éventuellement une petite difficulté : le passage à gué du torrent Raphèle. Randonnée de 12 kms et 127 m. de dénivelé, de niveau moyen*"
En réalité 13.098 kms et 145 m. de dénivelé suite en particulier à la découverte du petit étang. (chiffres transmis par Jean à l’issue de la rando).

Nous accueillons Monika et Christian qui randonnent avec le Cercle pour la 1ère fois.


Jean ayant eu l’autorisation du propriétaire de la ferme nous commençons la randonnée par la traversée du domaine, ce qui est beaucoup plus agréable que de marcher sur le bitume. Il est 9h15.


Nous rejoignons ainsi le chemin des Arquets que nous suivons jusqu’à la grande route bien fréquentée que nous traversons alors prudemment.

Nous suivons tout d’abord la piste des Laricios parallèle à la Tranchée d’où nous avons une vue magnifique alentour avant de bifurquer à gauche pour aller découvrir le mystérieux étang proposé par Jean avec l’aval du groupe.



Nous en faisons le tour et sur la « plage » nous nous arrêtons pour la pause banane.

Avant le départ nous faisons la photo de groupe.

Nous rejoignons le tracé prévu initialement par la piste des cistes et celle des ladanifères. Pour voir ces fleurs il faudra revenir en avril.


En bordure de chemin de nombreux champignons blancs et ce gros bel orangé sur une souche d’arbre. Guy n’est pas là aujourd’hui aussi nous n’en n'aurons pas le nom. Bon ou pas bon?


Nous arrivons à la piste du gazoduc. « Voilà la difficulté : le chemin est pentu et caillouteux. Allongez les bâtons. Après le gué du torrent Raphèle il y aura une courte montée raide »



Pas de souci pour traverser le torrent.

Un peu plus loin 6 randonneurs avec Jean Ma comme chef de file abandonneront le groupe afin de réduire de 2kms la randonnée tandis que les autres regagneront les gorges du Blavet où à diverses reprises lors de randos les groupes se sont arrêtés pour le pique-nique.




« Le Blavet est une rivière de seulement 14.6 kms, qui prend naissance au niveau de la Pierre du Coucou et se jette dans l’Argens après n’avoir traversé que deux communes : Bagnols en Forêt et Roquebrune sur Argens. »
Puis nous regagnons les quartiers résidentiels de la Bouverie.

Arrêtés pour nous désaltérer car il commence à faire vraiment chaud nous pouvons voir un pin colonisé par un parasite.


Nous tournons alors sur notre gauche à proximité d’un chenil et longeons des vignes d’où nous avons une magnifique vue sur le rocher de Roquebrune où s’étaient donnés rendez-vous ce matin nos amis du G1 que nous n’allons pas tarder à retrouver.


Le rythme s'accélère. La faim se sentir. Il reste un kilomètre quand Jean reçoit un appel de Dan. Ils quittent leur parking. Nous voilà arrivés à notre point de départ. Il est 13h30. Synchronisation parfaite. Les G1 viennent d’arriver. Nous accueillons également 5 non marcheurs du jour.
Après avoir partagé des apéritifs variés et amuses gueules nous prenons place à l’ombre sous des arbres, à des tables installées par le propriétaire





pour partager salade paysanne et terrine, baron d’agneau à la broche et ses légumes, fromages, tarte tatin avec glace à la vanille, le tout arrosé de vin rouge et rosé et café. Joël a eu la sympathique attention de demander une autre viande pour les deux pénibles randonneuses qui n’aiment pas l’agneau. Grand merci. Quelle tablée! Nous sommes 55.


Avant de nous séparer petite révision musicale du G2 avec notre chef de choeur. Il reste encore beaucoup à faire.


Merci à Jean pour cette agréable balade qui nous a bien mis en appétit, auquel Joël est associé pour l’organisation du restaurant.
Les photos sont de Jean et Rolande
La semaine prochaine : jeudi 3 octobre 2019 – groupe G2
918- L'Escalet-Les 2 caps – Longueur : 13,1 kms – Dénivelé : 277 m. Moyen*
Animateur : Patrice – Départ : 8h30
Au départ de l'Escalet beau parcours sur le sentier du littoral vers le cap Taillat puis le cap Lardier et retour par la bastide blanche.
Parking de la plage de l’Escalet – coût du trajet A/R : 28 €
.
2019-09-19 - 918-1 - L'ESCALET-GIGARO - G1
2019-09-19- DE L'ESCALET A GIGARO -G1

Les différents sites de météo annonçant du mauvais temps dans le Massif du Mercantour, Alain a annulé la superbe randonnée sportive « Les Lacs Bessons ». Il nous propose un nouveau parcours, du côté de Saint-Tropez où le ciel devrait être plus clément, au départ de l’Escalet.
Alain accueille les 26 participants, dont deux nouveaux randonneurs du jeudi, Marie-Jeanne et Denis et présente en détail le programme de la journée.
Randonnée G1 de 17kms et 330 m de dénivelée.
"A quelques kilomètres du tumulte de Saint-Tropez, c’est une merveilleuse randonnée dans le site remarquablement protégé par le conservatoire du Littoral. La mer qui hésite constamment entre le bleu et l’émeraude, les criques de sable blanc, les rochers sculptés par le ressac qui peuvent avoir des formes étranges, tout un décor à couper le souffle.
Nous partirons de cette plage de l’Escalet pour se diriger vers le Cap Taillat. Nous prendrons le sentier du bas qui borde la mer et passe par les criques paradisiaques.
Un aller retour au sommet du Cap Taillat à 63 m d’altitude est prévu. Malheureusement, toute cette zone a été la proie d’un terrible incendie le 24 et 25 juillet 2017. Le feu est parti de La Croix Valmer poussé par un fort mistral direction Sud Est, cinq cents hectares de forêt et de maquis du Cap Lardier et du Cap Taillat seront engloutis par ce violent incendie qui ne sera définitivement maîtrisé que dans l'après-midi du 26 juillet.
A partir du Cap Taillat nous nous dirigerons vers le Cap Lardier limite de la zone touchée par l’incendie, puis nous irons jusqu’à Gigaro en passant par la plage du Brouis en retrouvant une végétation méditerranéenne ponctuée par de magnifiques pins parasols.
Le retour se fera par l’intérieur en empruntant une route forestière.
Nous traverserons le domaine de La Bastide Blanche pour regagner le Cap Taillat en passant par la magnifique plage de Briande, au niveau d’un bâtiment en long en partie réhabilité et utilisé par le Conservatoire du Littoral. Il s'agit initialement d'une installation du régime napoléonien pour loger les familles de douaniers dont le métier consistait à contrôler les flux de personnes et de marchandises.
Puis nous emprunterons le sentier du littoral du haut qui domine les Rochers de l’Escalet pour revenir à notre point de départ."


Jean-Claude sera notre serre-file, assistée de Babette.
Nous quittons la plage de l'Escalet ...
pour rejoindre le sentier littoral.

La nature est superbe.
N'est-ce pas Messieurs !
Peu de temps après le départ une impressionnante chute de Jack arrêtera le groupe, pour des premiers soins et un très bon diagnostic de François.
Il pourra regagner le chemin puis le parking "du bout de l'Escalet". Il visitera les urgences de Gassin, accompagné de Claude et de Gilbert et en ressortira avec la confirmation d'une clavicule cassée.
Vous comprenez donc pourquoi Claude ne fait que mettre en page le texte d'Alain et l'agrémenter des diverses photos faites par des randonneurs.
Arrivés au Cap Taillat, une presqu'île séparée du continent par un isthme sablonneux de trente mètres de large.
Alain raconte aux 24 randonneurs les épopées de ce Cap qui renaît toujours de ses « cendres ».
- Les bâtiments de la Douane qui date de Napoléon, la guérite sur l’extrémité du Cap Taillat

- Le tournage des films « Le gendarme en balade » et « la Scoumoune » avec photos d’époque à l’appui .



- La tentative d’y instaurer un club Med avec Marina.
- Le feu en juillet 2017.
- Les boulettes de fioul en 2018 suite au télescopage de cargos au large de la Corse.
Nous ne ferons pas l’aller retour au sommet du Cap Taillat.
Après avoir traversé la magnifique plage de Briande qui borde le Domaine de la Bastide Blanche...
nous continuons notre randonnée vers le Cap Lardier
Le paysage devient plus aride, les arbres brûlés jonchent le sol et servent de barrière à l’érosion.

La montée rude, parfois par des marches, jusqu’au point de vue qui domine le Cap Lardier, par cette chaleur de fin d’été en plein midi, fait souffrir les jambes des randonneurs.

Quelques haltes sont nécessaires pour venir dominer ce Cap Lardier (avec le Taillat en arrière plan). La pointe du Cap Lardier, à la même latitude que le Cap Corse, est inaccessible : c’est une zone protégée.
Une photo de groupe est prise par un couple de randonneurs.

Dans la descente de ce cap, une nouvelle halte au croisement d’un sentier qui passe par l’ancien Sémaphore en ruine datant de Napoléon, est nécessaire à une nouvelle pause boisson.
Un petit groupe de randonneurs trouvant ce raccourci très pratique souhaite rejoindre le Domaine de La Bastide Blanche par ce sentier.

Autorisation leur est donnée, avec Jean Ma comme chef de file.
C’est à 18 randonneurs que nous rejoignons la grande descente vers la plage de Brouis où la pause déjeuner est très appréciée, repos, détente, pique nique, l’endroit est magique loin des routes, accessible uniquement à pieds.




Le sentier jusqu’à la plage de Gigaro, sans difficulté, très agréable avec pins parasol, criques, rochers, sable blanc, est un régal pour les randonneurs.
Nous apercevons au loin toute la baie de Cavalaire.

A Gigaro, nous prenons la piste forestière qui nous ramènera au Cap Taillat en passant par le Domaine de La Bastide Blanche.


Alain raconte l’historique de ce domaine, propriété d’une famille depuis 1805 jusqu’à l’acquisition en 2000 des domaines de La Croix et de La Bastide Blanche par Vincent Bolloré, le Domaine des Touraques restant la propriété de la famille Brun.
Nous traversons les cannes de Provence et débouchons sur la plage de Briande.


Nous regagnons le Cap Taillat et retrouvons le groupe de Jean Ma.
Nous poursuivons jusqu'au parking par le sentier du haut qui domine les rochers de l’Escalet.


Nous prenons le pot de l’amitié à la guinguette face à la plage de l’Escalet.



L'ensemble des randonneurs remercient Alain pour cette superbe randonnée.
Merci aux photographes, Nelli, Alain et Jean Claude.
2019/09/19 - Saint-Cassien - Vallon de Sarraire - n°691/G2
SAINT CASSIEN - VALLON DE SARRAIRE –n°691/G2 - Jeudi 19 septembre 2019

Louis a donné rendez-vous aux randonneurs sur le parking de la réserve biologique de Fondurane. Nous sommes 22. S’est joint à nous le frère d’Alain invité. Le temps est incertain mais il ne devrait pas pleuvoir avant cet après-midi. Le ciel est gris et il fait déjà 20°.
"La randonnée prévue est annoncée pour 14.7 kms (quelques centaines de mètres en plus en réalité) et 330 mètres de dénivelé. La plus grande partie du parcours va se faire sur des pistes agréables à l’exception d’une descente un peu forte au km 9. Si toutefois la pluie s’invitait il serait possible de couper au km 7.5." (ce qui réduirait la balade de 4 kms –ndlr).
Louis nous parle rapidement du lac de Saint-Cassien : barrage, débit, activités nautiques et pêche et conseille d’aller regarder sur internet et en particulier sur le site edf.
Beps et Jean seront nos serre-file.
Après avoir quitté le parking nous traversons un bras du lac où il y a peu d’eau (la photo est celle prise au retour car plus lumineuse).

et continuons tout droit sur quelques centaines de mètres. Erreur nous aurions dû obliquer sur la droite. Demi-tour pour rejoindre la piste de la Basse Carpenée.
Le chemin commence à monter. La végétation est clairsemée en sous-bois, et nous pouvons observer des chevaux et de magnifiques dalles.


La montée est progressive et le groupe commence à s'étirer. Nous sommes dans le vallon de Sarriaré et le bois de l'Ermite.


Au sommet nous nous arrêtons pour la pause banane.
Il y a une cabane de chasseurs qui n’y était pas lors de la précédente édition (avril 2016). Nous partons sud-ouest par la piste des Crêtes. Le ciel est bleu maintenant et le soleil commence à bien chauffer.
Petit arrêt pour une première photo de groupe.

Au loin sur notre gauche nous apercevons Fayence et Montauroux et sur notre droite le massif de l’Estérel.


Nous passons devant une maison de chasseurs que certains reconnaissent pour s’y être arrêtés pour le pique-nique lors d’une lointaine randonnée.

Nous pouvons admirer en bordure de chemin de magnifiques chênes dont certains ont été partiellement dépouillés de liège et constater les dégâts occasionnés par la sécheresse sur les mimosas et les fougères.




Le ciel commence de nouveau à se couvrir. Il est temps de chercher un coin pour le pique-nique et voilà que nous arrivons à un point d’observation des pompiers ?? que nous avions vu l’an dernier avec Jack. Tout le monde peut s’installer confortablement sur des chaises, fauteuils ou dalles. Il y a même des transats, certes détériorés. Aujourd’hui nous sommes de vrais G2. Il y a abondance. Chacun comprendra.


L’orage tourne autour. Ciel noir et grondements. Il est temps de repartir en espérant pouvoir arriver au bas de la descente avant la pluie.
Nous regagnons le sentier et amorçons la descente, parfois un peu pentue pour les genoux mais le terrain est sec aussi moins de risque de glissade.

Des petits groupes se forment. Nous apercevons petit à petit le lac qui se rapproche et tous les randonneurs regagnent la piste longeant le lac sans problème.


Nous faisons alors une 2è photo de groupe
avant de suivre durant 4 bons kms la piste qui vont sembler bien longs pour certains.


Les arrêts regroupement permettent de se désaltérer. Nous apercevons le pont de Pré Claou.
Il fait une chaleur moite pénible. Des bras du lac ont une magnifique couleur émeraude.

Nous traversons un gué à sec avant de rejoindre le bout de route nous conduisant au parking du départ.

Nous nous rendons au bar-restaurant les Arbousiers dominant le lac, de l'autre côté du pont pour partager le verre de l’amitié où les tables étaient installées, Louis ayant préalablement annoncé notre arrivée.


Merci Louis pour cette agréable balade sans pluie ni averses orageuses.
Les photos sont de Jean-Marie et Rolande .
La semaine prochaine : journée randonnée-méchoui à la Ferme du Blavet.
Pour le G2 : agréable promenade dans les environs de la Bouverie de 10 kms pour 200 m. de dénivelé – moyen *.
Animateur : Jean Bo – départ 8h30
Parking : ferme du Blavet – 1006 chemin René Biest – coût du trajet A/R : 10 €
Et pour terminer une photo du lac prise par Louis depuis son petit avion.

Quelques informations-17/09/2019
Bonjour fidèles lectrices et lecteurs,
J'espère que l'utilisation de Randosboulouris ne vous pose aucun problème et en tirez tout le profit possible.
Cependant je voudrai vous signaler que vous pouvez aller plus loin sur trois points:
- PHOTOS -Si une photo vous intéresse et que vous souhaitez la conserver, il suffit de vous positionner sur la photo, de cliquer à droite et de choisir "Enregistrer l'image sous". Vous choisissez ensuite le dossier dans lequel vous voulez la garder. Les photos du blog font environ 600 à 700 pixels, plus pour les photos de groupe.
-COMMENTAIRES-Vous pouvez toujours ajouter un commentaire, fonction active sous la signature du rédacteur, en bas à droite à la fin du blog. Il sera transmis aux rédacteurs par mon intermédiaire.
-IMPRESSION-Si vous souhaitez conserver un blog particulier sur support papier, vous pouvez toujours le faire directement mais beaucoup de photos seront coupées par la mise en forme page par page. Sachez qu'il existe une version pdf imprimable. Vous pouvez en obtenir le fichier en le demandant à mon adresse électronique chab01@orange.fr. Les photos sont en format réduit mais je vous renvoie au premier alinéa pour les photos au format normal.
Je souhaite que ces informations aient pu vous être utiles et vous souhaite de bonnes lectures sur votre blog préféré.
Amitiés à toutes et tous.
Jean-Marie
2019-09-12 - 722-3 - LACS DE MILLEFONTS - G1
2019-09-12 - 722-3 - LES LACS DE MILLEFONTS - LE MONT PEPOIRI - G1

Aujourd’hui, Jean nous invite à randonner sur les hauteurs de Valdeblore pour découvrir les quatre lacs de Millefonts. Partis à 6h30, il est 9h quand nous arrivons au parking éponyme, au-dessus de Saint-Dalmas. Nous sommes 17 à avoir répondu au défi de Jean, dont 5 dames et 12 messieurs.
Jean nous présente le circuit qui parcourt tout le cirque de Millefonts. Nous allons nous rendre au col du Barn en passant près des lacs de Milllefonts, à savoir le Rond, le Long, le Gros et le Petit. Nous arriverons au Col de Barn à 2453 m puis nous suivrons la ligne de crête, jusqu’à la Tête des Margès à 2550 m d’altitude et redescendrons jusqu’au lac Petit, en fait le plus grand et le plus beau, pour le pique-nique. En prime, un aller-retour facultatif jusqu’au mont Pépoiri. Jean nous conseille de commencer lentement pour nous habituer à l’altitude car nous sommes passés de 0m à 2040m d’un seul coup – enfin, après 2h30 de route - sauf pour quelques randonneurs arrivés la veille. Patrice se propose comme serre-file et nous voici partis avec nos petites laines car il fait un peu frais mais le soleil est au rendez-vous et nous savons que la journée sera belle.

Nous grimpons dès le départ ...

et rencontrons rapidement un groupe de randonneurs sympathiques de Grenoble que nous retrouverons à plusieurs reprises. Nous arrivons au Col de Veillos – 2194 m – par un bon sentier décrivant de larges lacets sur le flanc de grandes pentes herbeuses.

Une fois au col, nous découvrons le cirque des Millefonts, vaste étendue pastorale, sans toutefois voir les lacs.


Sur notre gauche nous apercevons le lac Petit – 2225 m - qui est en fait le plus grand. En 1945 la construction d’une digue destinée à l’irrigation a fait monter le niveau de l’eau de quelques mètres.

Nous apprécions une traversée sur un chemin rocailleux mais à l’ombre et qui nous mène au lac Rond, souvent à sec en fin d’été. Nous continuons de monter à travers un passage marécageux et nous laissons bercer par la mélodie d’un petit ruisseau. Nous arrivons au lac Long – 2345 m – lac peu profond entouré de rives plates et herbeuses - où Jean nous propose de faire la pause-banane. Toujours plein d’énergie, il commence à nous lire la légende du Pépoiri que Claude lui a remise mais nous prévient que nous n’en découvrirons la fin qu’au sommet du mont car elle est longue !

Nous écoutons attentivement et repartons impatients d’en connaître la suite. Les Grenoblois nous ont rejoints et après avoir échangé quelques plaisanteries nous nous prenons mutuellement en photo.


Nous reprenons nos bâtons – du moins ceux qui en ont – voyons de haut le lac Gros – 2375 m – qui était autrefois le plus important et le plus profond des lacs de Millefonts alors qu’il est aujourd’hui plus petit que le lac Petit !

Il alimentait en eau deux villages implantés en contrebas. L’installation a fonctionné jusqu’à la seconde guerre mondiale mais depuis une faille s’est ouverte, empêchant le lac de se remplir normalement. Une fois le col du Barn atteint,

nous entreprenons la montée du Mont Pépoiri qui culmine à 2674 m.



C’est le point culminant d’un gros massif montagneux délimité par la Tinée à l’Ouest, la Vésubie à l’est, le vallon de Salèse au Nord et le Valdeblore au sud. Du sommet s’étale devant nous un magnifique panorama à 400 grades ou 360 degrés sur la haute Vésubie, le Gélas, point culminant du Mercantour à 3100 m côté France, les massifs italiens du Gesso y compris l’Argentera, le point culminant du Mercantour en Italie à 3298m, et la moyenne montagne jusqu’à la mer.


Jean nous lit la fin de la légende du Mont Pépoiri

et pour en savoir plus, je vous invite à cliquer sur le lien que Claude a trouvé.
http://www.lounidou.eu/pepoiri/

Il nous faut redescendre maintenant!

Nous montons de nouveau par un chemin bien tracé mais caillouteux puis nous descendons. Comme l’a si bien dit Jean dans sa présentation en nous montrant le profil : « c’est toujours pareil, ça monte puis ça descend » !
Jean décide de faire la pause-déjeuner au Petit Col (2458m) situé en contrebas de la Tête des Margès car il serait trop tard au Petit Lac – c’est qu’on a faim !


Il est bientôt déjà l'heure de repartir:(
Au passage, Jean attire notre attention sur les pics d'Isola 2000

ce qui fait rêver Fred!



Tiens, un attroupement autour d’une randonneuse! Que se passe-t-il donc ?

Nous apprenons qu’émerveillée par la beauté des paysages et toujours prête à aider la blogueuse ou le blogueur de service quand ce n’est pas son tour de rédiger, Brigitte prenait des photos mais un morceau de peau de son avant-bras s’est coincé dans l’objectif tandis qu’il se refermait ! Notre animateur-secouriste réagit vite et vaporise un spray froid qui la fait hurler. Les commentaires pleins d’humour fusent ce qui lui fait vite retrouver le sourire !
Il est temps de redescendre le long des flancs désséchés des montagnes.


Nous franchissons un petit ruisseau bien signalé par des cairns


et nous continuons sur un plat qui traverse le flanc de la montagne.

Nous nous dirigeons vers le lac Petit dont les rives sont faites de belles prairies en pente douce.

puis atteignons de nouveau le col du Veillos.

Babette attire mon attention sur un tapis de carlines, fleurs séchées dont les paysans décoraient leur porte.

Nous apercevons nos voitures en bas sur le parking

et une fois déchaussés, redescendons en voiture sur St-Dalmas, l’une des cinq communes de Valdeblore. Jean nous invite à visiter l’église Sainte Croix édifiée aux alentours de l’An Mil par des moines bénédictins venus de l’abbaye de Pédona à Borgo San Dalmazzo.

Elle est classée monument historique depuis 1943 et sera ouverte (car ce n’est pas toujours le cas donc nous avons de la chance aujourd’hui !) le weekend prochain pour les journées du patrimoine.



Nous nous installons confortablement dans le verger du bar-tabac « La Balma » pour le pot de l’amitié.

Nous remercions chaleureusement Jean pour cette magnifique randonnée qui valait vraiment le coup de se lever tôt !
Nous sommes fiers de nos prouesses en ce début de saison : 10,7 kms pour 949m de dénivelée et sommes ravis d’avoir vu les 4 lacs.
Merci aux photographes Brigitte, Claude, Alain, Jean et Dominique et un très grand merci à nos chauffeurs qui ont si bien géré tous les lacets de la route étroite qui mène désormais de St-Dalmas au parking!
La semaine prochaine :
G1 : Départ 6h30 – Alain - Les lacs Besson - Sportif ** - 12,1km, 940 m D
A 2545m d'altitude, ces 2 lacs jumeaux aux eaux cristallines et séparés par une cascade sont nichés juste sous la crête frontalière Mercantour Ruine Agnel dans la vallée du Boréon. Ils se découvrent après une longue montée dans le Vallon de Sangué.
G2 : Départ 8h30 – Louis – Lac de St Cassien - Vallon de Saraire – Moyen * - 14,7 km, 331 m D
Belle piste, chemin et sentier, avec très beau panorama sur le lac de Saint-Cassien
2019/09/19 - Montferrat- N.D. de Beauvoir - 920/G2

« C’est une randonnée de 14 kms et 400 mètres de dénivelé. Depuis Montferrat, des oratoires jalonneront la montée à ND de Beauvoir point culminant du jour ensuite la marche se fera principalement en sous bois jusqu’à la Chapelle de Favas où nous y déjeunerons sur des tables. Au retour nous surplomberons la gorge du Beaudron, affluent de La Nartuby et en fin de randonnée, nous découvrirons la confidentielle Cascade de Pierrepont et sa piscine turquoise dans un écrin de verdure. En cours de rando nous traverserons 2 gués».

Nous accueillons 3 nouveaux : Jeanne-Marie,Eric et Michel. Nous leur souhaitons la bienvenue.



La chapelle nous semble bien haute.
Il est temps de partir.
Dans le village un monsieur nous interpelle et nous demande si nous montons à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir.

Monsieur PIANO a personnellement participé en partie à la rénovation, particulièrement à la construction du nouveau parvis en pierre et à la consolidation au niveau du clocher, l’accroche de la cloche risquant de céder. Après nous avoir donné de multiples explications il nous dit que s’il peut se libérer il nous rejoindra à la Chapelle pour nous l’ouvrir.
Quatre oratoires jalonnent la montée raide et bien longue conduisant à la chapelle.

« Les oratoires composent le paysage provençal, ces petits édifices en pierre répondent tant à la ferveur religieuse de la région qu’à des “grâces” obtenues au cours des âges par les habitants. Parfois ce sont des “ex-voto” en campagne. Le premier à marquer l’ascension est dédié à St Pierre, puis à de St François de Paul, à Saint-Joseph et enfin à Notre Dame."


Arrivés à la Chapelle où nous nous arrêtons pour faire la pause banane, Monsieur PIANO nous attend. Nous faisons la photo de groupe avec lui.


« Du haut de ses 660 mètres d’altitude, Notre Dame de Beauvoir contemple le territoire de la Dracénie mais a aussi une longue histoire.
Ce site privilégié était déjà occupé par les Romains et l’abside de la chapelle serait construite sur les vestiges d’un temple antique…
Non loin se trouve les ruines du château féodal et des pans de murs du village primitif. C’est au IVème siècle que la première paroisse Notre-Dame de Beauvoir aurait été édifiée par des moines bénédictins sur la colline de Mons Ferratus, surplombant le village, par-dessus les vestiges d’un antique oppidum fortifié à l’époque romaine. Le site de Beauvezer, de par sa position dominante au-dessus des voies de communication et la vue panoramique qu’il offre, en a fait un lieu stratégique et spirituel.
Jusqu’au XXème siècle, Notre-Dame demeure pourtant la paroisse, et c’est là que sont administrés les sacrements. Le chemin de croix parvenu jusqu’à nous, et récemment restauré par des bénévoles, en témoigne.
Il y aurait toujours eu des ermites au service de la chapelle. Cependant, la maison claustrale attenante à celle-ci, dont les murs en ruines sont encore dressés, fût construite en 1661 par Guillaume Pascalis, ermite à Montferrat à partir de 1648.
Au XVIIème siècle, la commune commanda plusieurs travaux sur la chapelle, comme la réfection de la toiture et la réparation de la voûte en abside de la fin du XIIème siècle. Le clocher actuel est de construction moderne. Le pèlerinage à Notre-Dame a toujours lieu le 14 août, elle était autrefois couverte d’ex-voto. - extrait Provence Alpes-Côte d’Azur»

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chapelle-notre-dame-de-beauvoir-a-montferrat
Avant de repartir Monsieur PIANO nous indique ce que nous voyons ou entrapercevons alentour. D’un côté Le Coudon au loin avec en contre-bas le village de Montferrat et de l'autre côté le camp de Canjuers et plus bas le domaine de la Magdeleine à proximité de la Nartuby et sur lequel il reste 16 arches d’un aqueduc que nous ne voyons pas.

Jack nous parle du camp de Canjuers et nous retrace son historique.
« Une centaine de maquisards ont évolué dans le secteur du Malay, y formant le camp Lafayette (SAP), et furent surtout actifs lors du débarquement de Provence, lors des parachutages nocturnes.
1950 : délimitation d'un champ de tir (Canjuers-Est).
1955 : mise en étude d'un projet de 35 000 ha
1962 : lancement du projet
1963 : 28 avril : Pompidou déclare à Toulon : « tout est signé pour Canjuers »
1964 : 14 septembre déclaration d'utilité publique
1969 : début des travaux, création de la 40e compagnie de camp
1970 : début des travaux du camp bâti
1971 : création du 61e bataillon mixte de génie Légion (61e BMGL)
1972 : création du 40e groupement de camp
1973 : arrivée du CPCI
1974 : fin des expropriations
1976 : installation de l'École d'application de l'artillerie à Draguignan et du 60e RA à Canjuers
1984 : création du 3e CT/ 31e régiment du génie 1998 : création de la garnison de Canjuers, regroupant le 21e régiment d'infanterie/21e régiment de groupement de camp, le 1er régiment de chasseurs d'Afrique (ou 1er RCA), le 3e régiment d'artillerie de marine, un détachement du 45e régiment de transmissions et le Centre d'instruction missiles.
La superficie de l'emprise militaire est de 34 652 hectares. Il y a eu 6 000 000 m3 de terrassements ; 8 000 000 m3 de matériaux transportés ; 4 000 000 m3 de matériaux concassés ; 110 km de routes, dont le « périphérique » ; 400 km de pistes ; 50 passages bétonnés pour chars ; 4 aires de bivouac. »
Nous descendons par une piste qui nous rapproche du Beaudron.

Nous contournons un domaine qui sert d’accueil à des chevaux vieillissants, anciens champions de jumping où ils profitent d’une agréable retraite.


Nous arrivons au 1er gué. Pas de problème.

Le Beaudron est à sec. Nous empruntons un sentier qui tout d’abord le longe puis traversons une zone de pâture

et arrivons au site de Notre Dame de Favas qui se trouve sur la commune de Bargemon. Tables et bancs nous attendent pour le pique-nique, bien sobre aujourd’hui.


Qu’attend donc ce véhicule d’EPAD à l'arrière? Il s’est trompé. Il devra revenir dans quelques années. Tous nos randonneurs sont encore bien gaillards.

La blogueuse traverse la route pour aller voir la chapelle Notre Dame de Favas fermée et où il n’y a plus de culte qui appartenait autrefois aux moines de Lérins.

Il est temps de repartir malgré la chaleur. Nous faisons demi-tour sur un kilomètre environ

puis nous empruntons un chemin, descendant en sous-bois dense avec quelques embuches : branchages en travers du chemin à mi-hauteur ou au sol. Chacun fait comme il peut en levant les jambes, baissant la tête, évitant de se griffer…



A découvert soudain nous voyons de l’autre côté du vallon la Chapelle Notre Dame de Beauvoir. Avec le zoom elle semble bien près.
Nous approchons alors du second gué. Cette fois il y a de l’eau. Diverses solutions sont trouvées pour traverser : sur cailloux plus ou moins stables à deux endroits pour les uns, sur une passerelle improvisée avec des branchages pour d’autres, et en traversant carrément dans l’eau par la blogueuse.

Arrivés à Montferrat nous nous dirigeons vers la cascade de Pierrepont, présentée dans Var matin le 29/6/2019 par Philippe Dubreuil, "Baignades en sites naturels". A l'abri des arbres, le Beaudron se jette du haut d'une petite cascade dans un bassin : le Gouffre de Pierrepont, qui offre à nos yeux ses eaux turquoise sur un tapis de galets. Ses multiples chutes peu abondantes aujourd’hui sont rafraîchissantes.
Ci-dessous la photo prise par Jack et Claude en juillet. Depuis la sécheresse était passée par là.

De retour au parking, après avoir quitté nos chaussures nous nous rendons à Chateaudouble à la Ferme de la Pastourelle pour partager le verre de l’amitié grâce aux boissons apportées par Jack et Josette. Merci à eux. Certains en profiterons pour s’approvisionner en fromage de chèvre et de brebis.


Merci Jack pour cette agréable randonnée.
Les photos sont de Jean-Marie et Rolande
La semaine prochaine : jeudi 19 septembre 2019
Saint Cassien – Vallon de Saraire n° 691 – MOYEN* - 14,7 km - Dh : 331 m
Belle piste, chemin et sentier, avec très beau panorama sur le lac de Saint -Cassien
Animateur : Louis - Départ : 8h30
Parking de la réserve biologique de Fondurane - Coût du trajet A/R : 23 €
2019-09-05 - Autour du Dramont - G1- 924
2019-09-05 - Autour du Dramont - G1 - 924
C'est la reprise de la saison 2019/2020, le programme était annoncé pour la randonnée « Le Marrit Valat ». Le Massif des Maures étant en alerte rouge,
Louis notre animateur du jour a dû improviser sur le parking du Manoir une randonnée dans l’Esterel « autour du Dramont ».
Rendez-vous sur la plage du Dramont et attendons 2 voitures qui s’étaient dirigées vers le Marrit Valat.
En attendant, des petits groupes se forment. Certains se raconteront leurs vacances même si nous y sommes toute l’année, d’autres parleront avec tout un groupe de jeunes hommes qui se préparaient pour un stage de maître-nageur
et la blogueuse prendra en photo un couple de nouveaux randonneurs du Jeudi, Chantal et Bernard, bienvenue à eux.
Nos 6 randonneurs nous ont rejoints, Louis peut présenter sa randonnée : « nous ferons le tour du Dramont, passage par le Cap Estérel et le vallon des Ferrières, pour revenir sur la plage du Dramont après être passés au château d’eau. Une randonnée de 12k5 pour une dénivelée de 350m »
Il est 9h20 nous nous dirigeons vers la plage du Dramont sur laquelle nous retrouvons le groupe de jeunes hommes, bien en ligne à l’écoute de leur professeur avec en arrière-plan l’Ile d’Or.
Nous continuons vers la plage du Poussaï avec son petit port typique et marquons un arrêt devant un petit bateau étrange, en fait il s’agit d’un canoé « trafiqué » joliment en petit bateau à voile et sur la gauche une bande de porphyre vert .
Quelques pas à l’ombre et remarquez un intrus qui prend un raccourci, c’est notre reporter de Briançon. Aujourd’hui il se repose, mais nous comptons sur lui pour l'avenir….
Tout au long du parcours, nous ne nous lasserons pas des beaux paysages, la mer, le sémaphore, les roches rouges … Quelle belle région !!!!

Tiens là-haut, notre serre file Patrick en bonne compagnie nous fait signe. Aujourd’hui lourde charge pour lui également, nous sommes 31 randonneurs.
Nous ferons une première photo de groupe improvisée avant de reprendre la direction de la plage du Camp long, plus connue sous le nom de « Tiki » plage.
Nous revoyons le Cap Roux, le Pic de l’Ours, le Rastel d’Agay et continuons le chemin côtier avec des montées et des descentes en direction du Cap Estérel, village de vacances, que nous longerons.
Il est 11 h, un petit coin à l’ombre bien apprécié, pour la pause banane.
Nous continuons en direction des Ferrières, nous ferons une boucle autour du vallon avec une montée assez raide sous le soleil, pour revenir nous restaurer sous les arbres.
Chacun trouve sa place, des éclats de rire se font entendre… Ce sont les retrouvailles !!! Il semblerait que ce soit Monique qui régale la « galerie ». Mais nous avons aussi remarqué que Monique randonnait sans sac à dos. Que s’est-il passé ? Par contre le sac de Marc semble plus lourd !!!!
Il est 13h45, nous reprenons notre sac à dos un peu allégé, sauf Monique qui porte un tee shirt sur lequel on pourrait lire « randonneuse sans sac à dos »
Il fait très chaud, mais nous devons monter au château d’eau pour mieux redescendre !!!!
Une photo de groupe organisée, pas évident avec 30 randonneurs car il en faut un pour prendre la photo.
Un coup d’œil sur l’Ile d’Or au loin, sur le belvédère de la Batterie et le Sémaphore avant de descendre vers les anciens lacs des Carrières du Dramont.

Nous passons devant la base de loisirs
et empruntons le sentier de mémoire « sur les Pas des Carriers » inauguré le 11.08.2019, hommage à plus d’un siècle d’histoire .
La vie dans les ex-carrières de porphyre racontée sur 20 panneaux tout au long de ce sentier.

Une ballade culturelle en famille à recommander.
Avant de prendre les deux tunnels (un de 1890 l’autre de 1903) pour rejoindre nos voitures, deux scaphandriers attirent notre attention. Ils ont remonté une malle mais nous n’en saurons pas plus….
Après avoir quittés nos chaussures de randonnée, nous reprenons la route à pied vers le port du Poussaï pour prendre le pot de l’Amitié
Un grand merci à Louis pour nous avoir improvisé une randonnée faite dans la joie et la bonne humeur.
Merci aux photographes : Nelli, Dominique, Alain et Brigitte R.
Prochaine randonnée : le Jeudi 12 SEPTEMBRE 2019
Départ : 06:45 JEAN BO SPORTIF xx 10,2 km Dh : 949 m
Magnifique randonnée en altitude sur les hauteurs du Valdeblore à la découverte des 4 lacs de Millefonds; très beaux panoramas
Parking : Parking des Lacs de Millefonds à 10,5 km de St Delmas Cout du trajet A/R : 80 €
2019-09-05-Le Pas des Vaches-G2-766-4 -
Le Pas des Vaches-G2-766-4
Reprise! Reprise! Reprise!
C'est par une chaude journée que nous avons rechaussé nos grosses godasses, oubliant les tongs que nous avons portés pendant deux mois.
C'était aussi une journée Mistral donc un gros risque incendie et nos amis du G1 ont du changer de secteur, celui des Maures étant en risque "Très sévère", classé rouge.
C'est aussi une reprise en G2 avec un nouvel animateur, Jean-Claude, bon courage camarade et merci de venir renforcer le groupe des animateurs.
C'est donc lui qui nous présente sa rando, gentillette, pour une reprise, 9.6 km et 170 m de dénivelée, bien adaptée à la chaleur. Elle remplace celle prévue au programme : 13.3 km et 400m qui en avait inquiété plus d'un.
Il nous présente aussi deux nouveaux marcheurs, Anne-Marie et Thierry. Bienvenue à eux deux.
Aujourd'hui, nous serons 24, dont 7 octos, avec Beps en serre-file.
Et nous partons plein nord, face à la Colle du Rouet. La température est
encore agréable mais la végétation par endroit a bien souffert. Reconnaissez-vous sur cette photo, une immortelle et une lavande des Maures…
Mais ne croyez pas que tout soit aussi sec. Comme l'atteste cette vue sur la colle du Rouet, les jeunes pins, les chênes verts, les chêne-liège et les arbousiers sont toujours bien verts.
Tiens, un téléphone portable dans la poussière du chemin ! C'est celui de l'animateur !!! Heureusement, une randonneuse regardait ses pieds.
Nous tournons maintenant plein est sur la piste de la Regue. Là, nous avons normalement un gué recouvert d'eau et en arrière plan une jolie cascade.
Aujourd'hui nous n'aurons qu'un peu d'eau croupie.
Cheminement facile sur cette large piste mais pas un poil d'ombre ce qui perturbe notre animateur qui voudrait bien faire la fameuse pause-banane. Ouf ! Enfin quelques arbres en bord de piste nous permettent un petit arrêt à l'ombre. Il est 10 h 30 et il fait déjà chaud.
Nous repartons avec en perspective la vallée de l'Endre, affluent de l'Argens, et déjà la vue sur la superbe canopée des pins parasols (pardon des "pins pignons" comme nous le fait remarquer notre animateur).
Et c'est à partir de là que nous attaquons la première difficulté de la journée, une montée à 10 %. La pente est donc modérée mais en plein soleil, à 11 h, c'est un peu plus coriace car il n'y a pas un poil d'ombre. Pour se réconforter nous n'avons que l'évocation d'une rando de l'autre côté de l'Endre où nous avions pu déguster différents vins au Domaine des Esclans et justement, c'est juste en face de nous.
Regroupement avant d'aborder la descente dans les rochers. Prudence mais aujourd'hui, le sol est bien sec. L'animateur veille au grain.
La solidarité jouera aussi beaucoup et notre amie est ici bien entourée par trois cavaliers !
Première perspective sur les gorges de l'Endre. En les remontant on arriverait aux célèbres Gorges de Pennafort et…à son non moins célèbre restaurant.
Pour nous ce sera pique-nique au bord du trou de Gournié, avec une cascade à sec.
Pour se souvenir, le blogueur est allé rechercher dans les archives.

Les traditions ne se sont pas perdues et le repas fut bien arrosé. Oups ! Je voulais dire joyeux.
Juste une petite fleur de menthe aquatique, c'est peu pour une journée de rando.

Jean-Claude nous dira quelques mots sur la Forêt Domaniale de la Colle du Rouet.
La forêt domaniale de la Colle du Rouet est issue du regroupement d’anciens massifs ecclésiastiques devenus propriété de l’État lors de la Révolution. Depuis, la forêt s’est agrandie par l’acquisition au fil des ans de près de 2.000 hectares supplémentaires. A la jonction entre la plaine de l’Argens et le massif de l’Estérel, elle forme un ensemble remarquable par sa richesse écologique et ses paysages. Les forestiers font face à deux enjeux majeurs : les incendies et la pression de l’urbanisation.
La forêt domaniale de la Colle du Rouet est constituée de cinq massifs. Trois d'entre eux s'étendent sur le plateau faiblement vallonné qui borde la rive gauche de l'Argens. Les deux autres recouvrent les contreforts escarpés des collines du Var, qui s'élèvent au nord jusqu'à 500 mètres d'altitude. L'Endre, un affluent de l'Argens, est le seul cours d'eau permanent, les autres petits ruisseaux sont à sec l'été.
Depuis 1985, plusieurs incendies de grande ampleur ont touché les trois quarts des peuplements. Associés au réchauffement climatique et à l'abandon de la production de liège, ils ont entraîné le dépérissement progressif du Chêne liège. La croissance des autres essences (pins pignon, d'Alep, maritime...) est limitée en raison de l'aridité et de la pauvreté des sols.
La forêt présente un remarquable intérêt écologique reconnu par son classement en zone Natura 2000. Une réserve biologique dirigée (des interventions y sont réalisées) a par ailleurs été créée autour de la mare de Catchéou, dans le secteur de Palayson. La diversité des milieux, du plus sec au plus humide, permet à de nombreuses espèces protégées de reptiles, batraciens, chauves-souris et oiseaux de se côtoyer. On y trouve notamment deux tortues rares : la Cistude d'Europe et la Tortue d'Hermann.
La forêt est facilement accessible pour les habitants des villages à proximité, par la RN 7 ou la RD 47, mais seuls quelques sites connaissent une fréquentation importante, en particulier l'été, grâce à la présence de points d'eau.
Les forestiers cherchent avant tout à préserver la richesse écologique du site et à reconstituer les peuplements détruits par le feu. La forêt est gérée au profit d'essences adaptées aux conditions difficiles rencontrées, essentiellement le Pin d'Alep et le Pin pignon.
Une part conséquente de la forêt (près de 800 ha), constituée de zones rocheuses, est laissée hors exploitation sylvicole. C'est aussi le cas des anciennes suberaies (Chêne liège). Après les incendies de 2003, une régénération naturelle très dense de pins maritimes s'est installée. Des dépressages vont y être réalisés pour favoriser leur croissance.
Les actions pour l'accueil du public (stationnement, itinéraires, signalétique, mobilier) privilégient les activités de détente et de découverte respectueuses du milieu naturel. Elles sont menées en partenariat avec les collectivités locales.
Cf. http://www1.onf.fr/enforet/la-colle-du-rouet/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html
Mais il est l'heure de repartir et nous nous engageons sur cette grande
piste plate, bien ombragée qui nous conduit à un premier parking. A partir de là nous quittons l'ombre des grands arbres et le soleil tape dur.
Au moment de quitter cette grande piste nous ferons enfin la photo de groupe…que vous ne verrez pas car notre animateur voudra en faire une nouvelle avec la Colle du Rouet en arrière-plan.
Comme le blogueur veut rester en bon terme avec le chef, il choisira d'éditer cette nouvelle photo. Si vous voulez vraiment voir la première, je vous la passerai, en douce.
Puis notre animateur nous propose trois options pour rejoindre les voitures, Soit continuer sur la grande piste où nous sommes, soit suivre le tracé du feeder de gaz, soit un raccourci par un petite piste étroite. C'est cette dernière qui fut retenue. Ce petit chemin longe la limite sud de la Forêt Domaniale ce qui nous permit de découvrir les grosses bornes blanches qui la délimitent.
Mais qu'il y fait chaud sur ce petit sentier. Il est 14 h quand nous arrivons aux voitures. Ouf !
Comme d'habitude, nous prenons le pot de l'amitié à la Bouverie, avec une heure d'avance sur le programme.
Merci Jean-Claude, tu as parfaitement mené ta première rando. Félicitations, maintenant nous allons attendre impatiemment ta seconde prestation.
La semaine prochaine, on rentrera dans le dur avec la randonnée à Montserrat avec Jack.