Les 4 sommets de Roquebrune sur Argens-27 décembre 2012
Une fois encore Joël sera à la fois guide et rédacteur pour cette rando. Une habitude ? Une vocation ? En tout cas bravo et merci.
(NDLR)
Les 4 sommets de Roquebrune sur Argens
L'accompagnateur du jour, Joël, se sentit bien seul lorsqu'à 8 heures pile il quitta le parking du Manoir, entièrement
désert, avec ses seuls 3 passagers.
Allait-il faire une rando en comité restreint.?
Que nenni ! arrivé au parking de départ il eut la bonne surprise de découvrir 12 courageux, avec4 dames,dont une nouvelle
marcheuse, Anne-Marie, prêts à affronter les sommets de Roquebrune.
Cette rando déjà effectuée en 2009 par Bruno avec 21 personnes mérite largement son classement "alto" et pourrait même être classée sportive au vu de quelques passages
d'escalade. Mais nous y reviendrons !!!!
Après avoir rassemblé, et remercié pour leur présence, son petit monde, Joël leur présente la randonnée: 9,635 km pour une dénivellée cumulée de
797 mètres; "et ici le mot cumulé se justifie amplement car même
si nous ne grimpons qu'à 369 m d'altitude maximum, il faut savoir que nous allons grimper et descendre (plus ou moins) 4
fois dans la journée".
Les randonneurs ont également droit à quelques conseils quant à l'utilisation des bâtons, utiles notamment dans la première descente plutôt raide, puis encombrants dans certains passages rocheux.
Il est 9 heures lorsque la petite troupe s'ébranle, pour, après la première descente raide promise, retrouver notre cher GR 51.
La marche d'approche vers le sommet n°1, dit des Trois Croix, s'effectue dans la bonne humeur et une température idéale.
Lorsque les premières difficultés commencent, Joël précise qu'il est temps de ranger les bâtons dans le sac, et qu'il convient dans les passages difficiles de se
hisser en utilisant en priorité les mains et les pieds, et non les genoux qui n'assurent aucune sécurité dans ce genre de situation.
La montée au sommet n° 1 se fait par une voie relativement directe qui aboutit à hauteur de la croix dite du Gréco (voir explications fournies sur les croix).
Parvenus au sommet sur un bon rythme, et pour certaines grâce à quelques "poussettes" de mains généreuses (mais il parait que ce jour là c'est autorisé), toute la petite troupe
peut apprécier la vue incomparable et sacrifier à la traditionnelle pause banane.
Joël en profite pour donner quelques explications sur le Rocher de Roquebrune et l'histoire des Trois
Croix.
« Le Rocher des Trois Croix, nom véritable du rocher de Roquebrune, a toujours fasciné les hommes qui y
dressèrent jadis trois croix aujourd’hui disparues. Celles que l’on voit à pré sent sont l’œuvre du sculpteur Bernar Venet, établi au Muy depuis plusieurs années. Sensible à la
beauté du lieu, Bernar Venet souhaita « signer » ce paysage grandiose et mystique à la fois. Pour chacune de ces croix le sculpteur a choisi de rendre hommage à trois artistes
majeurs de l’histoire de l’art. Il s’est inspiré de célèbres crucifixions peintes au 14ème, 15ème et 16ème siècles . Le randonneur averti aura bien sûr reconnu aisément la référence aux œuvres de Giotto, Grunewald et Le
Greco !"
Le vent commençant à se lever, nous voila repartis pour le sommet n° 2, le moins difficile à atteindre, car ne nécessitant pas de descendre trop
bas.
Arrivés à son sommet certains vont même jusqu'à escalader le "haut
du haut" du rocher, ce qui donne lieu à quelques photos souvenirs qui pourront prouver plus tard (à nos petits enfants) qu'on y était.
La marche d'approche au sommet n° 3 nécessite de redescendre quasiment au point de départ mais ne présente pas de grande
difficulté, et Joël préconise de ressortir les bâtons pour alléger les genoux.
Compte tenu de l'heure il est décidé, à la majorité de la troupe, d'effectuer la montée au sommet n° 3 avant de se
restaurer. Durant cette montée, on a le loisir d'admirer une nature magnifique et les rochers encore suintant des pluies récentes.
A un moment on a même une vue "indiscrète" sur l'ermite qui vaque à ses occupations dans sa tenue blanche immaculée, ce qui permet à Jean Bo. de faire une belle
photo.
Nous arrivons au sommet n° 3, par un vent qui s'est renforci
et qui décourage certains de grimper le dernier passage, loupant ainsi en partie la vue circulaire imprenable.
Compte tenu de l'heure, et du vent, il est décidé de redescendre rapidement. A mi-descente, un coin abrité du vent et offrant une belle vue sur le coté sud s'étant
présenté, la décision de s'arrêter est vite prise.
Nous passerons alors sur le "festival de mandibules" qui couvre tous les bruits de la nature, et sur le petit rosé offert et accepté.
Cette pause méritée nous ayant permis de reprendre des forces, mais craignant (à juste titre) un renforcement du vent, le signal du départ est
donné au grand dame de ceux qui ont tendance à déguster lentement leur casse croûte.
La descente s'avère un peu difficile pour certains organismes déjà fatigués par les 3 sommets précédents, et un petit détachement de 3 personnes, préfère,
intelligemment et prudemment, continuer directement vers les voitures. En cours de descente Joël nous fait découvrir des ruines relativement bien conservées et plutôt
insolites en un tel lieu isolé, et nous fournit quelques explications.
Nous ne sommes donc plus que 9 lorsque nous abordons la montée au sommet n° 4, après avoir, respectueusement, évité de passer trop près de la grotte de
l'ermite.
Cette dernière montée, en trace quasi-directe, sur une paroi rocheuse relativement lisse s'avère particulièrement éprouvante pour certains, et notre petite troupe
se trouve parfois un peu disloquée. Mais comme il est de règle, tout le monde s'attend, et nous retrouvons finalement tous ensemble sur l'arête sommitale du
sommet n° 4 balayée par un vent à décorner . . . . (au choix de chacun).
Se repérer dans cet amoncellement de roche n'est pas chose aisée, et on a parfois besoin de l'attention de chacun pour trouver le bon passage (merci Daniel M. !!!).
Mais après quelques hésitations, le chemin de descente est trouvé et on parvient, enfin (!) diront
certains, aux voitures, vers 16 heures, où nous attend (dernière rando de l'année oblige) un petit remontant sous forme d'une dégustation d'une spécialité régionale gouleyante.
Et Comme un bonheur n'arrive jamais seul, notre amie Marie qui fête son X°ième anniversaire de mariage nous offre un dernier pot à notre bar traditionnel de Roquebrune sur
Argens.
Rendez vous à tous pour d'autres randos, différentes mais toujours aussi passionnantes, en 2013.
Merci JOËL pour cette superbe rando, une des plus difficile de nos programmes.
Merci à Jean Bo. Pour ses photos.
La semaine prochaine, en 2013, Jeudi 03 Janvier à 8 H 00 : LA BOUVERIE ( 83 ) . LA COLLE DU ROUET
Randonnée en boucle autour de La Colle du Rouet, sur chemins et pistes. Beau panorama sur la vallée de l’Endre
L : 14 Kms 576 . Dh : 390 m . D : 4 H 30 . Niveau : Moyen médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Bo..– 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : Prendre la RN 7 en direction d’Aix en Provence – Passer devant la zone industrielle du Puget – Laisser à droite l’accès à l’autoroute puis continuer jusqu’au giratoire de la Bouverie. Là, tourner à droite et aller au giratoire de la Mairie annexe de la Bouverie – Emprunter la route, direction Coulet Redon – Au croisement avec la D 47 , progresser à gauche sur 500 mètres jusqu’à La Bastide de Madame ICARD ( ruines sur la droite ). Stationner sur le PARKING .
Coût du trajet A R : 40 Kms x 0 € 25 = 10 Euros
Fondurane - Le Haut-Serminier : 20 décembre 2012
Fondurane - Le Haut-Serminier
Aujourd’hui, Jean B. nous emmène randonner à Fondurane, « sur les
hauteurs du joyau du canton de Fayence, le Lac de St Cassien ».
Pour notre dernière randonnée avant Noël, le temps est bien maussade et nous ne sommes que 10 sur le parking de Fondurane : 7 marcheurs et 3 marcheuses. Mais ce sont les meilleurs … !
Jean nous informe : « Normalement il n’y a pas de pluie le matin. Si on termine à midi, ça sera mieux ».
Bel optimisme, car la rando fait près de 14 km et il est 9 heures.
Jean poursuit : « C’est
une rando facile. On est ici à 160 m et le point culminant est à 342 m. Le dénivelé est de 371 mètres ».
Avant d’attaquer, nous prenons la traditionnelle photo de groupe.
Malgré la grisaille ambiante, les visages sont souriants.
Nous démarrons sur une large piste. Heureux de nous réchauffer, car
malgré nos bonnets, anoraks et gants, il fait frisquet.
Sur la gauche, nous apercevons le lac de St Cassien qui semble à son
plus haut niveau.
« Un peu plus loin, vous verrez
un sentier qui mène à un observatoire d’où l’on peut voir des oiseaux de la Réserve Ornithologique de Fondurane » nous dit Jean. « Mais en cette saison, il n’y a rien à voir ». Nous passons donc le sentier.
Puis nous nous arrêtons avant un gué. Peu impressionnant si l’on en juge par les sourires.
A présent nous attaquons une grimpette.
« Tout en avançant, je vais vous parler du biotope de Fondurane » nous dit Jean.
« Cette réserve biologique couvre 43 hectares. Elle est la propriété d'EDF et est protégée depuis
1988. Elle accueille de nombreuses espèces d’oiseaux (175 recensées),
parmi les plus menacées de France : canard colvert, sarcelle d’hiver, héron cendré, chevalier guignette, busard des roseaux et autres oiseaux migrateurs. La cistude d’Europe (tortue aquatique
française) et trois espèces de couleuvres (vipérine, à collier, de Montpellier) y ont également trouvé un biotope idéal ».
Tout en marchant, nous regardons le paysage. « Vous avez de jolies vues sur Callian et sur Mons » nous dit Jean.
Un peu plus loin, on
aperçoit la mer. « En bas, c’est le village des Estérets-du-Lac ».
Nous marquons une pause,… « Pour nous préparer à la pause au sommet » nous dit Jean.
Tiens, nous sentons quelques gouttes. « On va raccourcir les arrêts, car la pluie nous court après ».
Nous poursuivons notre grimpette. Les gouttes de pluie ont cessé.
Et bientôt nous atteignons le sommet.
Nous cassons la croûte près du point géodésique, le fameux point G !
Puis nous reprenons notre route, passant ici près d’une maisonnette.
« Vous apercevez la ligne haute tension qui va de Marseille à Nice » nous montre Jean. « Bien pratique cette ligne, pour s’orienter ».
« Mais ça défigure le
paysage » lui rétorque un randonneur écolo. « Il faudrait l’enterrer ».
Le groupe s’est arrêté. Que regardent-ils en riant ?
Eh oui, c’est Daniel M. qui s’amuse encore à grimper aux
arbres.
Nous progressons en légère descente. Nos trois randonneuses ont le
sourire.
Quelques instants plus tard, nous grimpons à nouveau, têtes baissées.
Adieu les sourires !
Nous parvenons près d’une cabane de chasseurs. Jean s’arrête et propose
au groupe de pique-niquer ici, à l’abri.
Pique-niquer ? Mais il est à peine 11 heures !
« Si nous mangeons maintenant
et qu’il pleuve ensuite, nous aurons au moins mangé au sec » nous dit Jean.
Argument décisif ! La majorité approuve : nous allons pique-niquer ici.
Nous nous abritons sous la cabane et étalons nos provisions sur la table. Il ne nous manquerait que des bancs pour être parfaitement installés.
Mais qu’importe ! Après un petit coup de rosé, une dégustation de
saucissons variés et un verre de vin rouge, la vie est belle.
Nous nous sommes rhabillés, car il fait un peu frisquet. Et voici à nouveau quelques gouttes.
Aussi quand Jean nous propose de lever le camp, personne ne se fait prier.
« A présent, on laisse
glisser » nous dit-il. Ce qui veut dire : nous n’avons plus qu’à descendre.
Nous reprenons la route. A l’arrière, nos serre-files se sont équipés pour la pluie … qui ne viendra pas.
Nous marchons d’un bon pas, parmi les chênes-lièges. Puis nous abordons
une descente.
« Nous allons voir un petit lac
très lamartinien » nous annonce Jean.
Quelques instants plus tard, voici le fameux lac, propice au recueillement : « Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices, Suspendez votre cours… »
Mais pour nous le temps presse. Nous poursuivons notre
route.
Notre petite troupe attire deux beaux chevaux. Ils s’approchent pour
nous saluer.
Il faut dire qu’elle a fière allure, cette troupe. N’est-ce
pas ?
Et puis nous atteignons le lac de St Cassien. La boucle est bouclée.
Nous regagnons Fréjus et allons prendre un pot bien mérité au "Bonheur du Passe-temps". C’est ici que nous dégusterons la Galette des Rois, … l’an prochain.
Merci Jean, pour cette très chaleureuse randonnée, malgré le temps maussade.
Merci aux photographes : Gérard et Jean.
Et voici encore quelques photos :
Sourires de randonneuses
et de randonneurs
Mado encadrée de nos deux serre-files
Prochaine rando : Jeudi 27 Décembre à 8 H 00 : ROQUEBRUNE/ARGENS (83). Le Rocher des Trois Croix
Cette randonnée nous mènera sur l’un des plus beaux belvédères de la région. Il étire sur 4 Kms sa masse flamboyante de porphyre rouge et présente quatre sommets principaux que nous gravirons en enfilade. Cette sortie recèle les vestiges d’un oppidum celto-ligure, d’un ancien village, et des croix. Ce sont ces lieux exceptionnels que nous allons découvrir aujourd’hui au Rocher des Trois Croix.
ATTENTION : Parcours sur rocher, pentes raides avec escalade - Réservé aux randonneurs expérimentés
L : 9 Km 600. Dh : 700 m. D : 5 H 00 – Niveau : Moyen Alto avec passages sportifs. Repas tirés du sac.
Animateur : Joël Lefeuvre : 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99 Boulouris N° 769
Itinéraire d’accès : Suivre la RN 7 en direction d’AIX en PROVENCE.
Au carrefour des 4 Chemins, emprunter sur la gauche la D 7 en dir. de ROQUEBRUNE/ARGENS.
Franchir le Pont sur L’ARGENS et face à la Chapelle SAINT-ROCH, tourner à droite et suivre la route fléchée « La Maurette-Les Pétillons-La Roque « . Suivre ensuite les Bas Pétignons.
400 mètres après, la route tourne à droite et franchit La Maurette.
A 3 Kms, ne pas tourner à gauche au panneau « Les Bas Pétignons », mais continuer tout droit.
Stationner dans le deuxième virage en épingle à cheveux sur le coté droit de la route.
Coût du trajet A R : 52 Kms x 0 € 25 = 13 Euros Joël Lefeuvre : 06.23.07.11.99
2012-12-06--Le Muy-Peyragu
Le Muy- Le PEYRAGU
Aujourd'hui c'est Mikaël qui s'y colle pour cette rando de 13,6 km et 406 m de dénivelée. Elle avait été
faite précédemment le 8 janvier 2009 sous la conduite de Bruno. Nous n'étions que 11 et pour cause. Allez- y jeter un coup d'œil, vous verrez qu'aujourd'hui vous
avez été gâtés par les conditions climatiques, car ce jour-là, il faisait un temps à ne pas mettre un randonneur dehors.
Après des nouvelles de "l'infirmerie" données par Jean Bo.., 3 sorties et une entrée, c'est Mikaël qui présente sa rando.
Présentation succincte : "c'est facile, après un plat, ça monte, ça redescend, ça remonte et ça redescend puis du plat".
C'est dans l'air qu'il nous décrira la dénivelée, ce que montre parfaitement la photo : il est au sommet.
Comme le fera remarquer une randonneuse, "celui qui a tracé cette randonnée avait des hauts et des bas".
Mais au moment de partir, nous sommes rejoints par un autochtone qui nous indique que nous sommes sur une propriété privée de 40 hectares et nous demande ce
que nous faisons là. Avant d'appeler les gendarmes, le propriétaire veut connaître nos intentions. Jean et Mikaël vont lui expliquer
notre projet et sur l'engagement de ne pas ramasser de champignons ni d'olives et de ne pas prélever de sable, nous avons l'autorisation de partir. Tout ceci dans le calme, la bonne
humeur et la compréhension mutuelle.
Ce coup-ci, c'est bien parti en direction de l'Argens, notre fleuve côtier.Nous sommes 36. Tous les sous-bois sont très mouillés et les traces de l'inondation récente sont bien visibles.
Le voici le fameux fleuve, gros débit, couleur marron…il est si beau
en été!
Il fait assez froid, surtout lorsque nous ne sommes plus protégés du vent. Les tenues des randonneurs sont hivernales. Mais il fait beau et la météo nous a promis du soleil.
Comme d'habitude, un petit groupe de "gazelles" fonce et encore une fois doit faire demi-tour, suite à un changement de direction qu'il n'avait pas prévu. Ne dépassez pas le guide…rappel au règlement.
Nous longeons maintenant l'Argens (on ne prononce pas le S). Les berges sableuses (le fameux sable à ne pas bourrer dans les sacs !) sont très dégradées et de
nombreux effondrements ont absorbé le chemin.
Drôle de façon, Yvette de passer cette barrière ! Peur d'un nouveau glissement de terrain ?
Dans un pré, un âne et au fond du terrain une maison. Incroyable, deux moutons descendent directement de la terrasse par l'escalier. "Ils ne viennent quand même pas de la salle à manger!" s'exclame Marinette
Une fois de plus les "gazelles" se font piéger car nous quittons les berges pour attaquer la montée.
Bonne montée, pas très longue mais très raide (voir le profil). Avant d'arriver au
sommet, Mikaël arrête le groupe pour la "pause banane", bienvenue. Elle permet un petit effeuillage car maintenant il fait presque chaud et la montée a généré des calories.
Et nous repartons vers le Peyragu, petite colline à 217 m. C'est Nicole qui mène le groupe, ça méritait bien une photo.
En parlant de photo, il est temps de faire celle du groupe, au point culminant .
Nous commençons la descente avec une très belle vue sur la plaine et au fond, la Colle du Rouet où nous étions il y a deux semaines.
La pente s'accentue maintenant et le chemin devient carrément mauvais ce qui n'empêche pas Martine d'esquisser un pas de danse… uniquement pour le
photographe.
Enfin, tout le monde arrive en bas sans dommage. Petite pause pour se regrouper et en route pour la seconde montée dans un km environ. Elle est moins raide, un peu plus longue et nous conduit à la cote 163 d'où nous avons une jolie perspective sur les boucles de l'Argens.
Les montées sont maintenant finies et l'heure du pique-nique approche. Mikaël nous le promet dans 10 minutes, en bas de la descente qui nous conduira au lieu-dit "le Débouscadou".
C'est sur un versant sud, bien installés sur des rochers que nous allons nous restaurer. Il fait très beau, presque chaud. L'Argens est juste en
bas.
Cette zone a brûlé en 2003, il reste quelques "arsins", mais dans l'ensemble, la végétation a bien reconquis son territoire.
Vers 13 h, Mikaël donne le signal du départ. Maintenant il ne nous reste plus que du plat, ou presque. Et voici l'autoroute que nous entendions de plus en plus proche. Moins poétique que les gazouillis d'oiseaux !!!
Mais qui dit plat, sur ce chemin, dit aussi flaques d'eau et celle-ci est de taille. Les premiers passeront, difficilement sur le bord gauche mais la plupart choisiront le côté droit, via un pré. Quant à Jean Bo.., se prenant pour Jésus, comme le fera remarquer
Daniel Ro.., il "marchera sur l'eau", traversant la flaque en criant " Gore-Tex, Gore-Tex".
Retour en arrière d'Annette, Guy, Michel et Jean-Marie pour
identifier un champignon bizarre. Il s'agit d'un "clavaire en massue" (Clavariadelphus pistillaris) de mauvaise qualité comestible mais de forme originale.
Petit arrêt devant la borne 116 où Jean Bo.. demandera une photo de groupe. Personne ne comprendra bien pourquoi et Jean-Marie devra expliquer notre
arrêt et une photo célèbre faite en 2009. Le titre de la rando avait été modifié en y intégrant la fameuse borne : souvenirs, souvenirs !
2012
2009 avec le fameux chapeau
noir. (Photo d'archives)
Encore une flaque de bonne taille. Le photographe aurait bien aimé immortaliser une glissade du serre-file.
Nous poursuivons tranquillement notre retour vers les voitures dans un paysage de vignes et d'eucalyptus (Eucalyptus gunii). Un four à charbon de bois abandonné près de la "cabane au fond du jardin".
Devant un groupe de très beaux cheveaux Jacky s'exclame: "Une main sur la crinière et hop, à cru."
Vantard, lui rétroque t'on ! Mais à tort car c'est un cavalier émérite.
Voilà, c'est fini. Le pot sera pris au Muy. On taquinera un peu Martine sur le prix de son cappuccino, bien crémeux et mousseux à souhait.
Merci Mikaël pour ce retour dans le Massif des Maures avec cette agréable rando.
Merci pour les photos de Jean-Marie.
Quelques photos en bonus :
Les deux Jean en apprentissage de serre-file.Plus de chemin !
Descente difficile.
Demi-tour les gazelles!
Champ de cactus près du parking.Quel ciel bleu !
L'Argens
La semaine prochaine, Jeudi 13 Décembre à 8 H 00 : BARGEMON (83) . Le CAMPAOURE
Agréable itinéraire en boucle, en direction du Col du Bel Homme et du quartier du Campaouré, sur belles pistes .
L : 11 Km 622 . Dh : 466 m . D : 4 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Bo..
: 04.94.95.87.73 –
06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : Suivre la RN 7 jusqu’au MUY. Tourner à droite et suivre la D 25 direction CALLAS – BARGEMON ...
Traverser le village de CALLAS et atteindre le village de BARGEMON .
Stationner sur la PLACE SAINT-ETIENNE à proximité de La POSTE .
Coût du trajet A R : 90 Kms x 0 € 25 = 22 Euros 50