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2025-10-16-748-Montagne de Mairola-G1

18 Octobre 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-10-16-748-Montagne de Mairola-G1


Pour cette première randonnée en montagne de la saison, il n’y a que 9 randonneurs (dont quatre dames) pour se rendre dans le petit et pittoresque village de Puget Rostand à 740 mètres d’altitude. Comme il fait légèrement frisquet et que chacun a envie de se dégourdir les jambes après un long trajet en voiture, Joël fait une brève présentation de la randonnée, 12 km environ et 878 m de dénivelée,

 

 

reportant à la pause banane les informations sur notre village de départ.
 

 

 

La mise en jambe est rapide puisque la traversée du village se fait par une succession d’escaliers aux marches assez raides. Dès la sortie du village la longue montée du matin commence. Et chacun d’admirer le contraste entre cette roche claire et les magnifiques couleurs de l’automne.
 

 

 

 

 

 

Après 3 kilomètres de montée continue et raide, mais par de beaux sentiers, le groupe arrive au hameau en ruine du Villars, la seule étendue plate de la matinée. Joël en profite pour donner les informations promises, pendant que chacun apprécie de se restaurer.
 

 

 

 

 

« Puget-Rostand, village de 127 habitants et 11 élus, à 740 mètres d’altitude, et dont les habitants sont les Rostagnois. Situé au confluent du torrent de Mairola et du Riou d’Auvare, le village est dominé par la montagne de Mairola à 1596 mètres, appelée ici le Cimaillon. Jusqu’en 1100 le territoire de Puget-Rostand aurait couvert les communes actuelles de Puget-Rostand, Rigaud et Auvare et son Château était alors situé sur le Cimaillon. Au XIII° siècle, l’une des grandes familles du Haut Pays refuse de se soumettre à l’autorité des Comtes de Provence et ces affrontements entraînent le déplacement ou la construction de nombreux châteaux, dont notamment celui de Puget-Rostand sur le site actuel du village qui s’organise autour de ce donjon. Le village est bâti en forme de fer à cheval autour du donjon, et était autrefois fermé par 3 portes. Il a été construit sur des courbes de niveau, d’où un réseau de voies parallèles reliées entre elles par des passages en escaliers. Le type d’habitat est particulier puisque chaque maison est en hauteur sur 3 ou 4 niveaux, tournée vers le sud, et avec un dernier niveau ouvert pour favoriser la ventilation des récoltes entreposées et dénommé « le souleaïre ». L’église d’origine remonte au XIII° XIV° siècle. A noter l’existence de l’Ecomusée de la Roudoule ouvert de 10h à 12h et de 14h à 18h. Remarque : en provençal le terme « gavot » désigne tout ce qui se rattache à la montagne : l’habitant, le dialecte, et la danse la gavotte ».


La progression reprend vers le Col de Mairola, à 1252 m ; mais non ! nous ne sommes pas encore arrivés au sommet de la montagne de Mairola. Cette petite pause nous permet d’admirer le paysage grandiose alentour, et de voir que le chemin de bord de falaise que Joël nous avait volontairement évité, est devenu impraticable sur sa fin.
 

 

 

 


Nous repartons sur un beau sentier de forêt vers le Col de la Barbenière à 1477 m pour aborder la grosse difficulté du jour, une montée droite et très raide jusqu’au somment de la montagne de Mairola à 1596 mètres (comme dira une randonneuse ça aurait fait plus sérieux le chiffre de 1600 m).
Il est alors grand temps pour se restaurer confortablement, installés sur des pierres, et de profiter d’une vue exceptionnelle à 360 °.

 

 

 

 


Le retour par le GR 510 n’est qu’une longue descente, tantôt en pistes de forêt, tantôt en bord de falaise, avec une succession de pentes plus ou moins raides mais jamais inconfortables.
 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons dans la Forêt Domaniale de Dina où commence le sentier de découverte Sainte Catherine, très documenté sur la flore, mais aussi sur toutes les différentes constructions conçues par l’homme pour enrayer, sinon ralentir, l’érosion et limiter les risques d’inondation vers les villages en contrebas. A la fin du sentier les barrages Dugelay, les barrages à fascines, et les barrages à gabion, n’ont plus de secrets pour nous. Puis quelques trouées dans la végétation nous permettent de revoir le beau village si caractéristique de Puget Rostand où nous arrivons directement aux voitures. Joël avait contacté à l’avance l’Auberge du Riou (seul établissement du village) pour le traditionnel pot de fin de rando, mais celle-ci étant fermée, nous avons repris la route pour s’arrêter un peu plus loin à Touët sur Var. C’est là que chacun a remercié Joël pour cette très belle randonnée magnifiée par les couleurs d’automne, et que bien d’autres habitués des G1 auraient pu faire.
 

 

 

 

 


Texte de Joël ; photos de Anne-Marie, Catherine, Thierry et Joël. Blog de Jacques et Claudette.
 

La semaine prochaine :

lundi 20 octobre :

GL1-GL2-170-Trou du Gournié par Pierre

jeudi 23 octobre :

G1-G2-616-Ravin des Fabrigouliers par Pierre

 

 

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2025-10-16-689-2-Cotignac-Notre-Dame des Grâces-G2

18 Octobre 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-10-16-689-2-Cotignac-Notre- Dame des Grâces-G2

 

Soleil et fraicheur à 9h30 sur le grand parking public situé à l'entrée du très beau village de Cotignac.

Patrick nous présente cette randonnée facile et inédite : "Vous tomberez inévitablement sous le charme du village, de ses ruelles en calades, des nombreuses fontaines et lavoirs, de ses habitations troglodytes, mais aussi de la cascade du gouffre dans le vallon Gaï, du sanctuaire Notre-Dame de Grâces et du monastère de la Font Saint-Joseph du Bessillon".      

C'est une randonnée classée moyen xx d'un peu moins de  12 km pour une Dh de 250 m avec pour seule difficulté une petite montée au 2ème kilomètre et une petite descente en fin de parcours.

 

 

Nous sommes 20 dont 11 randonneuses. Nous aurons la chance aujourd'hui d'être encadrés par un couple de serre-files, Danielle et Jean.

 

 

Dès la sortie du parking nous nous engageons sur un sentier étroit qui longe le cours de la Cassole dans le vallon de Gaï, au milieu d'une végétation assez dense

 

 

 

 

pour nous conduire, au bout de quelques centaines de mètres, jusqu'à la cascade du Gouffre, une chute d'eau de 10 mètres de haut, aujourd'hui malheureusement à sec, qui, à d'autres saisons, dévale une paroi rocheuse pour se jeter dans un petit bassin formant un lagon.

 

 

Nous rebroussons chemin par le même sentier

 

 

et pouvons apercevoir sur notre gauche ces ruines d'une bâtisse fortifiée en partie dissimulée par la nature.

 

 

De retour au pont sur la Cassole nous prenons immédiatement à droite un sentier qui longe ici des restanques plantées d'oliviers

 

 

 en direction du sanctuaire de Notre-Dame de Grâces. 

 

 

Nous croisons le premier des nombreux oratoires qui vont jalonner notre chemin tout au long de cette randonnée.

 

 

Nous poursuivons sur cet agréable sentier ombragé

 

 

 

 et ne tardons pas à atteindre les abords de l'église Notre-Dame de Grâces

 

 

qui nous apparaît bientôt sur cette immense esplanade pouvant accueillir les nombreux visiteurs de ce sanctuaire, environ 140 000 pèlerins par an, ce qui en fait le premier site visité du département du Var.

 

 

Le sanctuaire est confié depuis 1981 à la communauté Saint-Jean qui y anime des sessions, des retraites et des pèlerinages. En visitant l'église nous aurons la chance de rencontrer le responsable religieux, en charge ici depuis  plus de 40 ans, qui prononcera quelques mots d'accueil de notre groupe et de présentation du site.

 

 

La documentation sur l'histoire du site, celle de la Vierge Marie et celle de Saint-Joseph, est extrêmement fournie au moyen de nombreux panneaux disséminés aux alentours de l'église et tout au long du chemin la reliant à l'abbaye Saint-Joseph.

On y apprend notamment que "le 10 août, fête de Saint Laurent, de l'an 1519, la Vierge Marie, accompagnée de saint Michel l'Archange et de saint Bernard, apparut dans les champs à un homme très pieux, nommé Jean de la Baume, et lui commanda de dire, de sa part, au clergé et à la communauté de Cotignac qu'ils allassent, en procession, sur le Mont Verdaille, et qu'ils bâtissent une église, sous le nom de Notre-Dame de Grâces, pour autant qu'elle voudrait faire plusieurs grâces et faveurs à ceux qui l'invoqueraient en ce lieu".

 

 

D'abord modeste sanctuaire régional, le lieu devient un site de pèlerinage de premier plan lorsque "le frère Fiacre, augustin déchaussé, vient officiellement en pèlerinage depuis Paris pour y prier la Vierge afin d'accorder au roi Louis XIII un héritier.

La grossesse de la reine Anne d'Autriche et la naissance du futur Louis XIV, sont vus comme un « miracle » accordé par Notre-Dame des Grâces.

Cet événement attire l'attention sur le sanctuaire, et celui-ci restera lié à la monarchie jusqu'à la Révolution. À la Révolution, les révolutionnaires viennent, pillent et rasent totalement le sanctuaire. En 1810, l'église est reconstruite par les habitants du lieu. Elle est prise en charge par la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée. Ceux-ci font réaliser des travaux d'aménagement dans le sanctuaire.

En 1981, les Oblats transmettent la gestion du sanctuaire aux frères de la communauté Saint Jean".

A proximité immédiate de l'église figurent :

- l'Oratoire pour la Vie : le belvédère pour la vie est un lieu de soutien, de consolation et d'espérance pour les familles qui attendent un enfant ou sont en souffrance en lien avec leur maternité ou leur paternité

- une statue de la Vierge Marie : de nombreux "ex-voto" ornent les murs de ces deux monuments en remerciement des protections demandées et obtenues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'autre extrémité de l'esplanade se trouvent la petite chapelle Saint Bernard

 

 

ainsi qu'une statue de Saint Joseph de la marche.

 

 

C'est en empruntant un chemin confortable que nous nous dirigeons maintenant vers un autre lieu incontournable de Cotignac, le monastère Saint-Joseph du Bessillon.

Un coup d'oeil intrigué en passant devant cette boite à lettre singulière.

 

 

Patrick profite de cette pause pour nous dire quelques mots à propos du monastère dédié à Saint Joseph que nous découvrirons dans quelques minutes et son importance pour le village de Cotignac : "le 7 juin 1660, un berger nommé Gaspard Ricard garde son troupeau sur le versant du Bessillon. A court d'eau et assoiffé il voit soudain un vieil homme sur un rocher qui lui dit "je suis Joseph, enlève aisément le rocher et boit". Gaspard s'exécute  et une source, qui coule encore aujourd'hui, se met à jaillir.

Cette apparition de saint Joseph est officiellement reconnue par l'Église Catholique. Une chapelle sera rapidement construite puis remplacée par une église, et un couvent des pères oratoriens construit à côté de l'église.

Pour en savoir plus voir sur Wikipédia "Monastère Saint-Joseph du Bessillon".

 

 

La piste large et agréable

 

 

et le sentier ombragé qui lui succède pour nous conduire au monastère, 

 

 

nous donnent l'occasion d'admirer d'autres oratoires, plutôt originaux.   

 

 

Nous arrivons en vue du monastère, haut lieu de la piété provençale. 

 

 

 

En 1660 "Louis XIV était venu remercier Notre Dame pour le don de sa vie. Poursuivant son royal voyage, il arrivait, au début de juin, à Saint-Jean-de-Luz, pour y recevoir son épouse et c'est ce jour-là même que Saint Joseph apparaissait au Bessillon"

 

 

et que jaillit la source où de nombreux pèlerins viennent encore aujourd'hui "puiser avec joie aux sources du sauveur"

 

 

Nous choisirons ce lieu pour faire notre photo de groupe

 

 

avant d'amorcer la descente en empruntant ce sentier  caillouteux

 

 

et de retrouver la piste menant de Notre Dame au monastère Saint Joseph.

 

 

Nous accélérons la cadence car il est déjà plus de midi et nous sommes encore loin de l'endroit choisi par Patrick pour faire notre pause pique-nique.

 

 

Nous prendrons tout de même le temps de nous arrêter devant la glacière Saint Martin pour écouter les explications de Patrick. Beaucoup de villages possédaient des glacières. Celle de Cotignac fut achevée en 1701. Elle ne fut exploitée que quelques années faute de revenus suffisants : "Les premiers blocs de glace étaient posés sur des troncs d'arbre, et afin d'assurer une isolation, des bottes de paille étaient plaquées contre les murs. On abritait le tout avec des planches et de la paille, puis on fermait la glacière jusqu'à la fin du printemps. On transportait alors ces blocs entourés de peau".

 

 

C'est un peu avant 13 heures que nous arrivons sur le site retenu par Patrick pour notre pique-nique, un endroit vraiment magnifique

 

 

à proximité d'un lavoir, à l'ombre de superbes platanes centenaires,

 

 

et proposant même, pour les plus anciens, le confort de quelques tables.

Tout au long de cette journée placée notamment sous le signe de Saint Joseph, André s'était plaint que l'organisateur n'ait pas poussé le souci du détail jusqu'à organiser une dégustation de ce très bon vin éponyme produit sur la rive droite du Rhône au nord de l'Ardèche. 

Il y a probablement mis tant d'ardeur que son voeux a finalement été exaucé. Merci André.

 

 

Un petit passage par la route

 

 

avant d'admirer les champs de vigne aux multiples couleurs et les oliviers chargés de fruits.

 

 

Nous nous arrêterons quelques minutes devant La Chapelle Saint-Martin : elle est mentionnée pour la première fois en 1174 lorsque le Pape Alexandre III, par sa bulle du 6 des Calendes de juin 1174, place des prieurés de Saint Marie et Saint Martin de Cotignac sous la dépendance des chanoines réguliers de Saint Augustin de Pignan.

Malgré la construction de 1266 de l’Eglise paroissiale Saint Pierre sur le site actuel du Village, le cimetière du Village restera situé à la chapelle jusqu’en 1582, preuve de l’attachement des villageois à ce lieu.

A la révolution le prieuré fut vendu à différents propriétaires et transformé en bâtiments agricoles ; il faudra attendre 1840 suite à la donation de la chapelle par la famille Allemand pour que celle-ci retourne au culte. Les autres parties de l’ancien prieuré sont restées la propriété de particuliers.

Après huit siècles d’Histoire tumultueuse, la chapelle Saint Martin a besoin d’être profondément restaurée. De plus les peintures murales découvertes récemment dans la chapelle Nord, datées du XIII ou XIVème siècle, donnent de par leur qualité artistique et leur rareté en Provence, un caractère exceptionnel à cet édifice. (villages de caractère du Var) »

 

 

Le chemin des Tours nous conduit ensuite vers les Tours Sarrasines, vestiges d'un château médiéval,

 

 

offrant une vue panoramique depuis la table d'orientation située au sommet du rocher, à 80 mètres de haut, où se trouvaient autrefois les premières habitations du village.

 


Cette portion de route plutôt confortable sera suivie d'une succession impressionnante de marches qui nous ramèneront au pied de la falaise,

 

 

nous offrant des très belles vues sur les fameuses habitations troglodytes de Cotignac.

 

 

 

Nous emprunterons ensuite des ruelles étroites en calade pour revenir vers le centre du village

 

 

ce qui nous permettra d'admirer à nouveau la falaise

 

 

avant de parcourir les places du centre, ornées de belles fontaines,  

 

 

 

et les rues étroites du village, aux devantures attractives,

 

 

 

pour aboutir enfin au magnifique Cours Gambetta si typiquement provençal.

 

 

C'est sur cette place, au café du Cours, que nous prendrons le traditionnel pot de l'amitié. Nous aurons finalement parcouru 11,2 km pour une Dh de 260 m.

Un grand merci à Patrick pour cette magnifique randonnée, riche en histoire et en patrimoine et qui aura bénéficié d'une météo idéale.

Merci également à nos serre-files, Danielle et Jean.

 

 

(photos et texte : Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

lundi 20 octobre :

GL1-GL2 : 170-Trou du Gournié par Pierre

 

 

jeudi 23 octobre :

G1,G2 : 616-Ravin des Fabrigouliers par Pierre

 

 

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2025-10-09 - 559-1 Fort de Niolon - Haut Calanque de l'Erevine - G1

11 Octobre 2025 , Rédigé par Véronique

2025-10-09 - 559-1 Fort de Niolon - Haut Calanque de l'Erevine - G1

 

C'est la première rando bus de la saison avec un départ matinal à 7h.

Le temps du trajet de 2h nous permet de somnoler et continuer notre nuit avant d'arriver à notre point de départ sur la D46 en direction du port de Niolon.

Le groupe de 34 se divise en deux, certains suivront Denis pour la G2.

Après la présentation de la randonnée et de son profil avec juste deux difficultés .

Le comptage fait, nous sommes 18, nous partons à 9h30.

Le temps est automnale,  

une épaisse couche de nuage masque le soleil.

Certaines sont déjà au travail…ou presque.

Arrives sur le plateau, nous profitons de belles vues sur la mer et les Iles du Frioul,

la rade de Marseille est là bas .

Thierry en profite pour nous donner quelques explications sur :

Le Rove

Nous arrivons à la première difficulté de la journée, une descente bien pentue.

La végétation reste marquée par le dernier incendie du 5 juillet . 

Après cette belle descente,
on nous avait promis un terrain plat…

En hauteur sur la droite on aperçoit le fort de Niolon,
un de nos objectifs de la journée.

Il est 11h15 lorsque nous arrivons.

Celui-ci est un ensemble de batteries militaires françaises, construites dans les années 1860-1880 à proximité du hameau de Niolon, sur le littoral  près de Marseille pour en défendre la rade contre un assaut maritime. 
Le fort faisait partie du réseau d'ouvrages militaires conçu par le Général Séré de Rivières.
Les batteries étaient équipées de canons. Lors de la seconde guerre mondiale, elles furent occupées et partiellement modifiées par les militaires allemands à partir de 1942.

Il est temps de faire la pause banane, le petit déjeuner est bien loin!

Vue sur la mer depuis le fort

Notre prochaine étape la batterie basse de Niolon construite en 1811 sur l'emplacement de l'ancienne batterie. Les bâtiments casematés sont bien intégrés dans le relief.

La plateforme prévue pour 4 canons de petit calibre… 

Le fort de Niolon vue de la batterie basse

Au loin le viaduc de la Jonquière. 

 Le Jonquier est un lieu où pousse des joncs. Le vallon du Jonquier remonte dans la colline.
Il est dominé par un viaduc à 5 arches dont un pilier est pratiquement construit dans l'eau vers 1915.  
Dans ce vallon les pêcheurs ramassaient les joncs qu'ils utilisaient pour la fabrication des nasses. Elles servaient ensuite à la  capture des fiélas, des murènes et des girelles.
A partir de maintenant nous allons suivre la côte bleue et ses magnifiques paysages en direction de la calanque de L'Erevine.

 Nous prenons le chemin des douaniers sur 2,5 kms.

On se tient
On passe au milieu

Le chemin est escarpé et glissant par endroit nous marchons à flan de falaises.

Avec toujours dans notre dos la rade de Marseille. 

Un peu d'escalade pour passer d'un coté à l'autre,  

en laissant sur notre droite le tunnel de l'Erevine, nous franchissons un éboulis .

Les paysages sont spectaculaires et parfois vertigineux.

 Quelques petits pas d'escalade. 

 Le sentier est étroit, il faut rester prudent.

Au bout d'une heure,
nous découvrons la crique de l'Erevine et son ilot, joyaux des Bouches du Rhône.

La plus belle calanque de la côte bleue aux eaux turquoise,
cela se mérite !

Nous passons sous le viaduc de Baume de Lume
sur lequel passe le train de la cote Bleue.
Le sentier qui nous attend est raide avant d'arriver sur la plage de galets

Il est 13h40 l'endroit est idéal alors …

La couleur claire et cristalline de l'eau est parfaite pour immortaliser notre groupe.

Il ne suffit pas de descendre…

Il est 15h, le groupe s'étire c'est bientôt la fin de la randonnée .

Merci à Thierry pour cette magnifique randonnée entre montagne et mer avec des points de vue à  couper le souffle .
Nous aurons parcouru 14kms avec un dénivelé de 430m.

Les photos sont de Alain, Véronique.

 

  • La semaine Prochaine :

Lundi 13 Octobre

GL1 & GL2 : Rocher du Gravier - 19 par Patrick

Jeudi 16 Octobre

G1 : Montagne de Mairola - 748 par Joël

 

G2 : Cotignac - 689-2 par Patrick

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2025-10-09-559-2-Cap Méjean par le Vallon du Pérussier-G2

11 Octobre 2025 , Rédigé par Claudette

2025-10-09-559-2-Cap-Méjean par le Vallon du Pérussier-G2

 

Nous serons un petit groupe de 16 personnes pour savourer cette randonnée,

justifiée par un départ à 7h du matin au parking du manoir de Boulouris, en bus.

"A partir du minéral plateau du médecin, cette randonnée inédite vous emmènera par le sauvage et verdoyant vallon du Pérussier vers le littoral et ses points de vue superbes sur la rade et la ville de Marseille,les îles du Frioul, le Cap Croisette et le charmant petit port de Méjean." 

 

 

A 9h20, nous voici G1 et G2 en train de se préparer à partir, chaque groupe de son côté. 

 

La brume va nous accompagner toute la matinée . Après le rapide comptage, André est désigné serre file sans renâcler.

Denis en profite pour nous informer de notre situation géographique: "autour de  nous se trouvent l'étang de Berre , Marignane, Marseille avec son  Mont Carpiane haut de 645 m " on imagine...., certains évoquent même quelques souvenirs.

 

 

 

Nous empruntons la piste le long du vallon du Pérussier situé entre le vallon de Méjean et celui de l'Erevine.

 

 

Il est déjà 10h10 et Denis a proposé la pause banane car les randonneurs se sont levés très tôt ce matin. 

 

 

 

Nous commençons à longer le vallon composé de roche de calcaire quartzite,  représentative du coin. Le romarin est en fleurs. Il est assez haut à certains endroits.

 

 

 

Nous descendons en direction de la calanque de l'Erevine : elle serait la plus belle de la Côte bleue avec ses eaux turquoises et son île lui faisant face.

 

 

Nous apercevons un genre de grotte au loin car il y en beaucoup dans cette région. Nous sommes tout de suite mis au fait par Denis, il s'agit du tunnel de l'Erevine 

 

 

 

 

 

Merci à Brigitte pour cette photo illustrant bien l'état d'esprit du groupe. Nous sommes contents d'être là , de profiter de ces paysages superbes .

 

 

 

Derrière le viaduc du chemin de fer, nous pouvons dores et déjà apercevoir le port de commerce de Marseille.

 

 

Il n'est pas au programme de descendre dans la calanque mais, nous ne pouvons pas résister.

 

 

et cela vaut la peine...La crique est occupée. Des jeunes téméraires s'essaient à plonger. Mais, nous ne risquons pas l'aventure et restons à distance.

 

 

 

Nous sommes tout de même au pied du viaduc !

 

 

Nous voyons bien l'île de l'Erevine face à la crique.

 

 

Nous repartons en longeant la voie ferrée.

 

 

 

Le terrain n'est pas facile : des marches( hautes), pas de plat pour poser ses pieds . Nous sommes concentrés sur le chemin.

 

 

Et la récompense ! Des 4 îles au loin, nous ne pouvons en découvrir que 3( celle du château d' If est cachée) les îles du Frioul (en fait c'est un archipel composé de l'île Ratonneau et de l'île Pomègues( ici, pas d'école une navette fluviale la dessert car les habitants ne sont pas assez nombreux). Toutes ces îles sont très prisées car magnifiques. Pour nous, la brume nous invite au voyage.

Il nous faut les jumelles de Louisa pour distinguer au loin, à notre gauche notre Dame de la Garde.

 

 

Maintenant la dénivelée de la marche est devant nous ; une dernière vue du paysage et beaucoup d'attention pour nos randonneurs.

 

 

 

 

 

Nous amorçons la descente vers le port de Méjean .

 

 

 

Encore quelques belles marches,

 

 

une belle vue sur les rochers et les randonneurs.

 

 

Notre photo de groupe.

 

 

Nous sommes en vue du pont de Méjean et nous pouvons admirer les eaux limpides, très attirantes avec leurs superbes couleurs.

 

 

 

 

 

La calanque de Méjean est à l'approche. Nous nous arrêterons au port pour le pique-nique. Il est 12h45.

 

 

 

A la sortie du port, nous nous apprêtons à terminer la randonnée avec un rendez-vous au bus à 16h. Nous avons du temps...il nous reste 4,2 Km, il est 13h25.

 

 

 

 

Le chemin est goudronné ce qui oriente Denis vers quelques raccourcis sur des sols plus conformes à nos exigences de bons randonneurs.

 

 

 

Après un dernier coup d'oeil sur le paysage, nous continuons sur la grande piste menant au point de départ.

Arrivée 15h19 : nous avons parcouru exactement 11,27 km pour une dénivelée de 260.

 

 

 

Nous remercions chaleureusement Denis.

Les photos et le texte sont de Claudette.

 

la semaine suivante :

lundi 13 octobre :

GL1-GL2 : 

Rocher du Gravier-19 par Patrick

jeudi 16 octobre :

G1 :

Montagne de Mairola-748 par Joël

G2

Cotignac-689-2 par Patrick

 

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2025-10-02-657-Roquebrune-Bayonne-Blavet-G1

4 Octobre 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-10-02-657-Roquebrune-Bayonne-Blavet-G1

 

C'est sous un ciel nuageux et un tantinet menaçant que 13 courageux randonneurs se sont élancés pour cette rando-resto G1 prévue pour 10,5 kilomètres et une dénivelée de 274 m.

 

 

Mauvaise pioche pour notre timing et notre ponctualité au restaurant car nous devrons faire un kilomètre et 50 mètres de dénivelé en plus.

 

 

Après avoir franchi le Blavet à sec, nous sommes montés à travers le domaine de la Lieutenante par des petits sentiers un peu raides vers le massif rocheux de l'église des Païens que nous avons contourné par le Col de Bayonne.

 

 

 

 

Nous avons ainsi rejoint les superbes gorges du Blavet et entamé une descente un peu technique mais toujours aussi magique avec, au passage, la visite de la grotte du Muéron, immanquable.

 

 

Certes, nous sommes arrivés un peu en retard et très attendus mais ravis, a priori, de notre escapade très variée dans ses paysages rencontrés, nous ouvrant l'appétit pour un bon repas.

De plus, nous aurons eu une météo clémente et idéale.

 

 

 

Après un apéritif sympathique en extérieur nous aurons pu  apprécier un repas généreux dans une ambiance très conviviale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


(Le texte est de Denis et les photos de Joël).

Un grand merci à Denis pour cette agréable randonnée et sa participation à l'organisation de cette journée.

 

La semaine prochaine :

lundi 6 octobre :

GL1-GL2-158-Pas de la Cèpe par Dominique

 

jeudi 9 octobre: rando bus :

G1-559-1-Fort de Niolon par Thierry

 

G2-559-2-Cap Méjean par Denis

 

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2025-10-02-655-3-Vallon de la Mare Règue-court-G2

3 Octobre 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-10-02-655-3-Vallon de la Mare Règue-court-G2

 

Il a plu cette nuit mais les prévisions météo se sont améliorées : nous devrions être épargnés.

A 9h30 sur le parking du Pont de l'Endre le ciel est partiellement nuageux mais la température agréable.

Thierry nous présente le parcours de cette randonnée G2 modifiée qui est dorénavant classée moyen x pour seulement 8,5 km et une Dh de 106 m, sans difficultés.

Nous longerons le cours de l'Endre jusqu'aux Pralineaux avant de prendre à droite la Piste de la Règue Nord et de redescendre par la Piste des Corbières et celle des Pins Pignons.

 

 

Nous avons la chance d'avoir aujourd'hui une candidature féminine spontanée pour tenir le rôle de serre-file, ce qui n'est malheureusement pas si fréquent : bravo à Anne-Marie pour cette initiative appréciée de tous.

​​​​​​​C'est elle qui supervisera le comptage. Nous sommes 28 dont 16 randonneuses.

 

 

 

Les premiers pas se font sur une piste large et confortable

 

 

 

qui longe le cours de l'Endre.

 

 

Les pluies de la nuit n'ont pas été suffisantes pour améliorer sensiblement le niveau de la rivière qui présente un déficit important en ce début d'automne.

 

 

Nous retrouvons avec plaisir quelques marcheuses et marcheurs qui se sont fait plus rares en G2 ces derniers temps.

 

 

Nous avons pris un sentier à droite en légère montée

 

 

et ne tardons pas à faire une première pause pour nous désaltérer.

 

 

 

Le ciel est toujours couvert quand nous retrouvons la Piste des Pradineaux

 

 

 

que nous quitterons à nouveau bientôt pour nous éloigner de l'Endre et prendre vers la droite la Piste de la Règue Nord qui longe les contreforts du Pic Rébéquier.

 

 

Nous sommes dans la Forêt Domaniale de la Colle du Rouet qui s'étend sur plus de 3000 hectares. "Elle abrite une faune et une flore d'une richesse exceptionnelle, ce qui en fait une forêt avec d'importants enjeux de conservation de la biodiversité et qui s'inscrit dans deux sites Natura 2000".

Cette forêt abrite des mares temporaires, "un des milieux les plus menacés du monde méditerranéen, peuplé de plantes rares et d'espèces animales menacées comme le "Pelobate cultripède, ou Crapaud à couteaux, ou la Cistude d'Europe, une petite tortue d'eau douce dont on trouve encore sur ce site une belle population".

 

 

Après avoir pris le temps d'ôter quelques vêtements pour nous adapter à la température 

 

 

nous suivons d'un bon pas cette piste facile

 

 

qui alterne descentes et montées à faible pente.

 

 

Nouvelle pause, nous sommes en G2..., 

 

 

 

sous un ciel qui propose de belles nuances de gris tout en laissant place à un agréable rayon de soleil.

 

 

Thierry vérifie son itinéraire dans la montée. 

 

 

La piste ouvre sur de larges panoramas par-delà la Forêt de la Colle de Rouët.

 

 

 

Voici l'heure de la pause banane. 

C'est à cette occasion que Thierry attirera notre attention sur la couleur verte de la rhyolite dans cette zone. Il précisera que, souvent de couleur rosée dans notre région, comme dans l'Estérel, cette roche volcanique peut prendre une teinte verdâtre lorsque qu'elle s'est trouvée refroidie rapidement dans de l'eau.

 

 

Le paysage alentour est magnifique

 

 

et nous donnera envie de le mettre à profit pour nos photos de groupe (merci à Rolande pour sa contribution).

 

 

 

Nous reprenons la Piste de la Règue Nord en direction du gué du Vallon des Gourbières. Nous y rencontrons un autre groupe de randonneurs que nous retrouverons d'ailleurs ultérieurement sur la fin de notre parcours.

 

 

Une courte pause sur la Piste des Corbières,

 

 

puis nous la quittons pour ce sentier au milieu du maquis,

 

 

pour mieux y revenir ultérieurement.

 

 

 

en faisant face au Rocher de Roquebrune et à la chaîne des Maures.

 

 

Nous emprunterons ensuite ce sentier

 

 

et la Piste des Pins Pignons.

Thierry nous fera observer que cette voie a visiblement été un jour pavée, sans qu'il soit en mesure de préciser par qui et à quelle époque elle l'a été.

 

 

Les ravinements successifs n'en auront finalement laissé subsister que peu de traces.

 

 

Une dernière pause

 

 

avant de retrouver la Piste des Corbières.

 

 

 

Un dernier regard par-delà la forêt en direction du Pic Rébéquier,

 

 

et après quelques centaines de mètres sur la Piste de Palayson

 

 

ce sentier sur la droite nous ramènera vers le Pont de l'Endre  et nos véhicules.

 

 

Il nous faudra une douzaine de minutes en voiture pour nous rendre à l'Auberge du Blavet où les G1 nous rejoindrons pour un apéritif sympathique en extérieur suivi d'un agréable et copieux repas dans une atmosphère conviviale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Thierry et Denis, organisateurs et animateurs de cette belle journée. Merci également et félicitations à Anne-Marie, notre serre-file G2.

(Photos et texte par Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

 

lundi 06 octobre :

GL1- 158-Pas de la Cèpe par Dominique

GL2: possibilité de marcher avec G1

 

jeudi 09 octobre : rando Bus

 

G1-559-1-Fort de Niolon-Haut-Calanque de l'Erevine par Thierry

G2-559-2-Cap Méjean par le Vallon du Pérussier par Denis

 

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