Siou-Blanc- l'Entour- 28 avril 2011
Aujourd'hui, Jean avait de nouveau mis au programme sa rando du
Grand Mont à la frontière italienne. C'était la rando sportive du bimestre. Déjà annulée pour cause de mauvais temps elle subit le même sort…et pour les mêmes raisons. Il y a des randos
maudites !
Préférant des cieux plus cléments, il avait invité les marcheurs du Cercle de Boulouris, plus à l'ouest, sur le plateau de SIOU BLANC, au nord de Toulon. Ce secteur du Var situé au nord de Toulon a été mis en valeur par le Conseil Général.
Voici ce qu' avait déclaré Horace Lanfranchi, Président du Conseil général du Var:
"La randonnée est un élément majeur de découverte du Var, c’est pourquoi le Département du Var vous propose de découvrir à pied, à VTT ou encore à cheval les richesses naturelles et culturelles de ce plateau à travers 9 itinéraires de randonnée.
Ces sentiers, créés à l’initiative du Conseil général du Var, sont entretenus régulièrement afin d’être accessibles à tous, promeneurs comme sportifs.
Ils appartiennent au réseau Var Espace Nature c’est-à-dire un ensemble d’Espaces Naturels Sensibles, propriétés du Département, reliés entre eux par des sentiers".
La taxe départementale des Espaces Naturels Sensibles (TDENS) perçue sur les permis de
construire permet au Conseil Général du Var de conduire une politique active de protection de
l’environnement, notamment par l’acquisition de terrains naturels présentant des richesses
patrimoniales avérées. Ces Espaces Naturels Sensibles (ENS) peuvent être des milieux naturels rares ou menacés, des champs naturels d’expansion de crues, des habitats naturels, des itinéraires de promenade et de randonnée, des sites boisés ou rupestres, des zones humides…Ils sont gérés et ouverts au public selon les règles prévues par le Code de l’urbanisme (art.L142-1 et suivants).
C'est donc dans ce contexte que Jean nous propose de marcher sur 19,5 km avec 790m
de dénivelée. Rando classée "Alto" et "difficile" par le Conseil Général. Après quelques difficultés, pour 2 véhicules, à rejoindre le rendez-vous près de
l'ancienne bergerie, 16 marcheurs et marcheuses se réunissent à 9 h autour de Jean pour entendre la" bonne parole", à savoir la description de la randonnée avec sa faune et sa flore. Et il nous apprendra que la" Petite Tortue", comme l'Aurore de Provence est un papillon !
Il fait beau et doux ainsi que le montre les tenues légères des marcheurs.
En route, en direction de l'Aven des Trois Marins. Le serre-fil sera Claude.
Les Avens sont des cavités naturelles issues de la dissolution et de l’effondrement de la roche dans des secteurs calcaires.
Les spéléologues en ont recensés plus de 800 sur le plateau de Siou-Blanc. L’ensemble de ces cavités souterraines constitue un véritable réseau et explique le fait qu’il n’existe aucun écoulement d’eau superficiel pérenne.
Tant mieux, il n'y aura pas de gué à traverser !
Au passage, Jean nous fait découvrir une Aigue, sorte de petit bassin, nid naturel de grenouilles et autres crapauds.
Le balisage semble jusque là remarquable : circuit repéré en couleur, poteaux avec nom, longitude-latitude (nous préférons l'UTM, pas grave, il suffit de le savoir)
et directions. La suite nous confirmera la qualité de ce balisage : bravo le Conseil Général.
Les sentiers sont rocailleux, nous sommes sur un plateau karstique, bien caractéristique avec ses lapiés et ses grandes dalles de calcaire.
A la cote 629, au lieu-dit le Turben, Jean décide la "pause banane" et nous fait admirer vers le nord la barre de la Sainte Baume. Mais la brume ne nous permet pas
d'avoir le point de vue évoqué dans le topo-guide. Beaucoup de petites fleurs depuis le début : muscaris, scabieuse de Crète, et la première tulipe sauvage.
Sans changer d'altitude, nous nous dirigeons vers l'Eléphant de Pierre, curiosité naturelle. Au carrefour, deux directions, Panorama et Sentier de l'Eléphant. C'est ce sentier que nous empruntons laissant derrière nous le fameux éléphant que nous ne verrons que sur une photo présentée par Jean . Dommage, c'est le seul éléphant de Provence !!! Philippe suppose que c'est Annibal qui aurait oublié cet animal…
Une énorme flaque évoque pour Jean-Marie l'urine du fameux éléphant… En plein délire les randonneurs !
Le délire continue avec les cerfs porteurs de puces…
Nous rejoignons la route que nous allons emprunter de temps en temps, coupant les virages par des sentiers tracés. Nous allons y rencontrer le fameux papillon
Aurore de Provence (Anthocharis euphenoides), un insecte lépidoptère de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Pierinae et du genre Anthocharis. Bravo Wikipédia.
Très sympathique le lépidoptère, entouré par les marcheurs, il se laisse photographier.
C'est la pleine saison des euphorbes et ici de l'espèce dite "grande. Un lieu-dit en porte d'ailleurs le nom.
Nous passons l'Abîme des Morts (Brrr ! )et abandonnons la route pour une direction plein nord. Nous commençons maintenant la montée vers le
sommet à 825 m sous une couverture de chênes verts. De temps en temps des espaces ont été dégagés en bordure du chemin. Des traces noires montrent qu'ici les charbonniers avaient installé leurs
chantiers.
Une racine malveillante vient juste de pousser sous les pieds de Daniela qui se retrouve à genoux. Quelle piété ! Mais le sol a cet endroit était terreux et c'est sans problème qu'elle se relève.
Nous arrivons auprès des ruines d'une bergerie, le Jas des Vieux Marquants. L'espace est un peu plus dégagé et le ciel commence à nous apparaître, bien couvert. Serions-nous trahis par la météo ?
Nous poursuivons notre montée à vive allure. Jean voudrait t'il gagner du temps sur les nuages qui s'amoncellent ? En tout cas, avant
d'atteindre le sommet il nous trouve une salle à manger superbe.
C'est un large espace plat avec des rochers calcaires formant de vastes sièges où
chacun trouvera une place confortable. C'est donc là qu'à midi pile nous allons pique-niquer.
Quatre bouteilles circulent : trois de rosé et une de rouge. Pour 16, ce n'est pas
mal mais il faut bien se réconforter vu la couleur sombre des nuages ne présageant rien de bon.
Le point de vue est assez gris mais on imagine facilement combien ce lieu doit être agréable sous le soleil. Quelques plantes de rocaille poussent dans les anfractuosités et deux amélanchiers apportent une note de fraîcheur avec leur petites fleurs blanches.
Jean va découvrir une fleur que nous ne pourrons identifier. Quel botaniste, éminent ou non, pourra nous renseigner ?
A 12 h 50, au premier roulement de tonnerre, Jean donne le signal du départ. Il nous reste environ un quart d'heure pour atteindre le sommet. Lorsque nous
l'atteignons, les premières gouttes commencent à tomber et les grondements du tonnerre se rapprochent. Nous avons tous une pensée pour Mado, complètement allergique à ces situations : elle est
restée à St.Raphaël, bien joué. Changement de tenue, il faut se protéger.
Nous commençons à marcher sur l'arête sommitale. La pluie est maintenant bien drue et le paysage que nous devinons doit être remarquable. Nous sommes au bord d'une
grande falaise et sur un replat, juste en-dessous de nous deux boucs se mettent à l'abri sous les arbres. Vraiment dommage, ce paysage est complètement bouché. Tant pis, mais ça mérite quand même
une photo de groupe malgré la pluie.
Nous entreprenons maintenant la descente. Jean nous met en grade : "Attention, les pierres sont très glissantes, assurez bien vos pas". La descente n'est pas facile, effectivement ça glisse, la pente est raide et l'orage sur nous.
Un peu plus bas, Jean sort du chemin et à une dizaine de metres, il met tout son petit groupe à l'abri dans une grotte naturelle, bien sèche. Bravo pour cette
découverte ne figurant pas sur la carte, d'autant plus que c'est la première fois qu'il passe sur ce chemin. Il faudra dire au Conseil Général de compléter son Topo-Guide, ça peut servir, la
preuve !
Nous soufflons un peu au sec. La pluie a bien diminué et lorsque nous repartons, le tonnerre gronde toujours mais il ne pleut plus. Ce sont donc des randonneurs
heureux qui poursuivent leur descente. Michel prétendra que c'est le blogueur qui avait commandé la pluie, histoire d'avoir quelque chose à raconter !
Encore quelques tulipes sauvages en bord du chemin.
Nous arrivons au lieu-dit La Garancière, importante patte d'oie où nous allons avoir à prendre une décision. "A partir d'ici, nous dit Jean,nous avons deux options, repartir nord pour terminer la randonnée en passant par les Aiguilles de Valbelle ou bien, vu le temps, retourner directement aux voitures. Dans le premier cas il reste environ 8 km à parcourir dans l'autre cas environ 1,5 km". Chacun se regarde, dubitatif, personne n'osant "se dégonfler" quand un éclair suivi d'un violent coup de tonnerre accompagné de nouvelles gouttes emporte la décision : nous rentrons.
Sur ce chemin du retour nous passons près de gros amas de dalles calcaires empilées. Jean, qui n'en manque pas une, nous déclare : "
vous n'avez pas vu l'éléphant de pierre mais je vous avais réservé tout le troupeau".
C'est sur une large piste que nous gagnons la bergerie. Près du chemin un aven qui semble très profond a été protégé par un grillage.
L'orage gronde toujours et comme nous, d'autres randonneurs reviennent vers leur voiture.
Nous reprenons tous ensemble la route forestière jusqu'à Sollies-Toucas où le bar de la Promenade nous offre une service rapide, un record d'efficacité.
Merci Jean, tu nous a fait découvrir un bien beau site. Il faudra revenir car nous sommes restés sur notre faim et tu pourras y réorganiser un nouveau parcours conciliable avec les "Petites Jambes".
Merci aux photographes Jean, Jean-Marie, Claude .
Encore bravo au Conseil Général. Vous pouvez consulter le Topo-Guide à l'adresse suivante : http://www.visitvar.fr/ressources/brochures/1/27341.pdf
La semaine prochaine, Jeudi 05 Mai à 7 H 00 : PIERLAS ( 06 ) – Le Tour du Mont Lieuche
Un peu à l’écart des gorges du CIANS, les maisons de PIERLAS ( 1.100 m ) s’avancent sur un promontoire rocheux et s’enroulent hardiment autour d’un piton où s’appuie Notre Dame des Carmes, l’église médiévale .
Dans un environnement de « bout du monde », cet ancien fief des Grimaldi de Beuil s’est bâti au 12 siècle
sur un emplacement escarpé, évoquant l’insécurité des temps anciens : incursions des Sarrasins, bande de pillards ou encore guerriers locaux lancés dans une querelle féodale . Ces fléaux forçaient les habitants à construire des villages-forteresses qui donnent aujourd’hui un cachet pittoresque à cette région .
C’est précisément autour de ce village de PIERLAS que s’articule cet agréable circuit que nous vous proposons .
Il séduira par la variété de ses paysages : forêts de pins, magnifiques pelouses du Col de La Sinne, chapelle Saint-Pons, landes à genets, garrigues dénudées et petits hameaux abandonnés .
L : 13 Km 500 . Dénivelée : 530 m . D : 5 H 00 . Moyen médio . Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A8 direction NICE .Sortir à Saint-Isidore ( N° 52 ).
Suivre RD 6202 direction DIGNE sur 45 Kms .
2 Kms après TOUET sur VAR, tourner à droite D 28 direction VALBERG .
Parcourir 8 Kms et tourner à droite D 428 direction PIERLAS .
ATTENTION : route étroite, sinueuse et dangereuse sur 7 Kms . PRUDENCE !
Atteindre PIERLAS et stationner à l’entrée du village .
Coût du trajet A R : 250 Km x 0 € 20 = 50 € + 12 € = 62 Euros
Quelques photos en bonus
Breifing ensoleillé du matin
Pause Banane
Un nouveau couple de serre-files ?!
Pique-niqueurs
Quand le chef boit...qui trinque ?
Quand Daniel vient nous servir à boire... (Air connu)
Range tes affaires, Claude, il va pleuvoir
Sous la pluie
Là, c'est au moins le mamouth !
L'avant-garde de l'armée en déroute, vaincue par l'orage
L'arrière-garde de la même armée
Biot - La vallée de la Brague : 21 avril 2011
Biot : La Vallée de la Brague
Aujourd’hui, Mikaël nous emmène dans la vallée de la Brague.
Il nous propose « un parcours magnifique, entre les villages de Biot et de Valbonne, en remontant la vallée de La Brague.
Parcours enchanteur au milieu d’une abondante et luxuriante végétation ».
Une fois sortis de l’autoroute, c’est déjà l’aventure ! Car pour rejoindre Biot, il nous faut enchaîner une succession de virages et de ronds-points. Puis, arrivés à Biot, il nous faut visiter une enfilade de parkings qui s’étagent du haut en bas du village.
Les derniers arrivés se retrouvent tout en bas. Et débutent donc la journée par une bonne grimpette jusqu’à la mairie, lieu de
notre rendez-vous.
Nous voici 26 randonneurs qui prenons la pose pour la photo de groupe.
Puis Mikaël nous présente la randonnée.
« Nous allons remonter le cours de la Brague. J’ai choisi de raccourcir le parcours. Au lieu de 20 km, il n’en fera
plus que 16 ». Nous resterons ainsi toujours au contact de la Brague. Qui soit dit en passant n’est pas une rivière. Non, la Brague
est un fleuve ! Un fleuve de 20 km qui se jette dans la mer, au niveau de La Siesta.
Si Daniel Royer était des nôtres aujourd’hui, il ne manquerait pas d’ajouter : « Savez-vous quel est l’affluent de la Brague ? La Braguette ! » Ce qui n’est pas très loin de la vérité, car l’affluent s’appelle le Bruguet. Peut-être le verrons-nous ?
Nous quittons le village par une suite de marches qui descendent dans la vallée. Puis nous progressons sur des passerelles qui
dominent la Brague.
Aujourd’hui, le soleil brille, on pourrait craindre la chaleur. Mais une agréable fraîcheur monte de la
rivière.
Nous marchons à l’ombre, bercés par le doux chant de la Brague. Elle coule, entourée d’une végétation très dense.
« Les aulnes glutineux, les érables, les tilleuls et les lauriers sauce abondent sur ses berges, dominés par de hauts frênes et peupliers. Tandis que
les noisetiers et les figuiers font une manière de révérence pour clore la voûte arborée ». Ce n’est pas la forêt tropicale, mais presque.
Nous suivons à présent un sentier à flanc de coteau qui longe un ancien bief asséché.
Le groupe de tête s’arrête. « Le chemin est fermé quelques minutes » nous dit Mikaël. « Ils sont entrain de purger la falaise ».
(NdB : En langage minier, purger signifie provoquer l’éboulement de blocs en position instable)
Nous en profitons pour faire la pause casse-croûte.
Pause de courte durée car les ouvriers décident, eux aussi, de faire une pause : le passage est donc libre.
Profitons-en !
Nous arrivons au Pont des Tamarins. Et là, surprise ! Un grillage
nous interdit l’accès au sentier qui longe la Brague. DANGER ! CHUTE DE
PIERRE ! Que
faire ?
Un panneau précise que le Service des Parcs Naturels effectue des travaux de sécurisation des falaises. Après analyse de la situation, Mikaël décide de passer sur la rive gauche.
Nous nous éloignons de la rivière, par un chemin qui grimpe en plein soleil. Car en quittant la Brague, nous avons perdu cette
belle végétation luxuriante qui nous apportait ombre et fraîcheur.
Nous atteignons un lotissement pavillonnaire « les Soullières ». « Avec ce petit détour, nous allons
annuler le raccourci de 4 km de Mikaël ! » dit l’un d’entre nous. A voir…
A présent, il nous faut retrouver la Brague. Le plus tôt possible. Mais pas trop tôt non plus, pour ne pas retomber dans la zone interdite. Après
avoir traversé le lotissement, nous empruntons un sentier qui redescend vers la rivière.
Nous voici de nouveau au bord de la Brague. Il nous faut rejoindre la rive droite. Un gué semble praticable. Mikaël, Jean et
Camille nous donnent la main pour franchir la rivière. Ouf ! Nous voici tous de l’autre côté.
Nous grimpons un sentier ombragé qui domine la rivière. Voici sur notre gauche le parc départemental de la Brague (Sofia
Antipolis). Puis nous regagnons le bord de l’eau.
Mikaël nous fait remarquer les bancs de tuf qui se sont créés au fil des siècles, en travers de la Brague. Ce sont « des barrages de calcaire poreux qui retiennent l’eau en de larges vasques, avant de la laisser doucement
cascader ».
Les bancs de tuf sont recouverts de mousse qui donne au paysage une ambiance verte. « Ravissement pour les yeux, ces cascades oxygènent l’eau », ce qui explique que la Brague soit toujours propre et poissonneuse.
Nous atteignons à présent le pont de la Veirière. Valbonne n’est plus
qu’à une bonne heure d’ici.
Mais il est près de midi et il est temps de pique-niquer. Mikaël nous propose l’emplacement idéal. Chacun y trouve son
bonheur : en bord de rivière, à l’ombre ; ou en plein milieu de la Brague, sur des rochers, au soleil.
Pique-nique agréable, dans un cadre enchanteur, avec en fond sonore, le chant des cascades.
Après avoir savouré notre déjeuner, certaines attaquent une sieste au soleil.
Lorsque Mikaël nous invite à repartir en direction de Valbonne, Ginou et Nicole préfèrent rester allongées au soleil.
Annie, Jacqueline et Nicole, préfèrent quant à elles, commencer à descendre tout doucement. Nous les retrouverons plus tard, puisque nous allons revenir sur nos pas.
Le groupe redémarre sur le sentier qui grimpe le long de la Brague. Attention ! Voici de gros tuyaux qui longent eux aussi la rivière. Trop tard, Camille s’est cogné la
tête !
Sur le bord du sentier, nous découvrons une curieuse sculpture représentant une licorne, œuvre d’un artiste local ?
Nous traversons une fois de plus la Brague et grimpons à présent un sentier au soleil.
Mais nous n’irons pas à Valbonne. Il est trop tard et Mikaël nous invite à faire demi-tour.
Nous redescendons la Brague sur sa rive droite et atteignons notre lieu de pique-nique. Nous prenons au passage Ginou et Nicole qui ont terminé leur sieste. Nous récupérerons plus loin nos autres
amies randonneuses.
Nous voici de nouveau sur la rive gauche de la Brague. Le sentier est couvert de déchets végétaux. Attention à ne pas se prendre
les pieds dans les racines !
Mikaël s’approche du blogueur et lui donne quelques explications. « Nous allons prendre le même gué qu’à l’aller. Et dans le même sens ! ». Le même gué, dans le même sens ? En toute logique, serions nous repartis pour un tour ??
Mais non ! Il suffit de regarder la carte pour comprendre… Enfin presque ! (NdB : Le parcours décrit dans cet article, ne prétend pas reproduire fidèlement la réalité, bien trop complexe pour le blogueur).
C’est à ce moment que Mikaël et Jean se concertent. Allons-nous faire le même détour qu’à l’aller pour éviter le passage interdit ?
Heureusement, de ce côté-ci, il n’y a pas de panneau INTERDIT.
Le chemin est seulement déconseillé ! Nous le prenons donc, sans craintes. Et nous verrons, en croisant d’autres promeneurs, que nous sommes nombreux à braver les « interdits ».
Nous progressons à bonne allure, malgré les rochers et les racines traîtresses. Nous reconnaissons le décor. C’est le même que
ce matin, vu sous un autre angle et sous un autre éclairage.
Et revoici les passerelles qui longent la Brague. Et nous finissons en beauté, par une grimpette. Un peu longue la grimpette, d’autant qu’il fait chaud !
Nous voici arrivés à Biot.
Pour terminer cette très belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité.
En définitive, avec le raccourci de Mikaël, nous aurons fait 20 ou 21 km !!
Merci Mikaël, pour cette très belle randonnée, dans la fraîcheur de la Brague.
Merci aux photographes : Jean, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Randonneurs
Pique-niqueurs
La Brague
Encore la Brague
Toujours la Brague
Pont sur la Brague
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous
Un clin d'oeil d'AUPS- 18 avril 2011
Un clin d'oeil d'AUPS
COMPLEMENT- Rando Aups-Les Gorges de Périmond
Souvenez-vous de cette rando du 10 février 2011 : le fameux "trou du Loup".
Nous avions découvert deux grands cercles de pierre :
"Deux petits enclos de pierre, parfaitement circulaires attirent notre attention. Personne n'est capable de donner une explication et il faudra en rester aux explications les plus farfelues émises par certains, tellement farfelues qu'elles ne méritent pas d'être
rapportées."
Parmi les explications farfelues mais véridique celle-ci, ce que nous a appris M.DUBROCA, randonneur Aupsois, à l'occasion d'un appel téléphonique à Jean BOREL, est vraiment singulier : ces deux cercles de pierres étaient la base de tipis où le chef indien CHEVAL DEBOUT abritait sa famille il y a quelques années. De quelle origine était-il, nul ne le sait ? En tout cas il a quitté Aups pour l'Espagne. Cet endroit s'appelle le "Camp CHEVAL DEBOUT".
Mais M. DUBROCA nous a aussi précisé que la lavandière-" le avoir où une autochtone faisait sa lessive (Jean prétend qu'il avait retenu sa présence…)"- était JOSEPHINE, sa propre belle-mère. Elle est une des 3 lavandières d'Aups qui utilisent encore ce lavoir.
Voilà un témoignage qui montre un fois de plus que le blog est lu attentivement, même par des personnes extérieures au Cercle de Boulouris.
Attention, chers ami(e)s blogueurs, nos porte-plumes (électroniques) ne doivent pas déraper…
Merci à M.DUBROCA pour son intervention. Jean l'a invité à se joindre à nous lorsque nous serons dans sa région.
Même Internet parle de CHEVAL DEBOUT. Collez cette adresse dans votre navigateur
http://www.varmatin.com/article/ampus/ampus-cheval-debout-des-projets-plein-le-carquois
Gilette - Les balcons du Var : 14 avril 2011
Gilette : Les Balcons du Var
Aujourd’hui, Jean nous propose une randonnée avec restaurant.
« Par d’agréables sentiers parcourant les terrasses d’oliviers, nous traverserons le village perché de Bonson, couronnant un à-pic vertigineux au-dessus des vallées du Var et de la Vésubie.
Puis nous irons à Gilette, faire une petite grimpette jusqu’aux ruines du château, avant de déjeuner au Restaurant des Chasseurs ».
Nous voici 28 randonneurs près du pont Charles Albert qui enjambe le Var, au Sud de Plan du Var.
Tout de suite, Jean nous présente Charles Albert - dont nous avons
passé le pont. Charles Albert fut roi de Sardaigne jusqu’en 1849. Il céda alors le trône à son fiston, Victor-Emmanuel
II.
Après ce bref rappel historique, Jean nous présente la randonnée.
« Nous sommes ici à 123 m
d’altitude. Nous allons grimper jusqu’à Bonson (507 m). On pourra visiter l’église. Puis nous continuerons de monter jusqu’à la chapelle Ste Hospice, à 647 m. Enfin nous amorcerons la descente
jusqu’à Gilette (520 m), où nous retrouverons nos amis pour déjeuner ».
(NdB : Nos amis sont les "non marcheurs" : Randonneurs exemptés de marche, ils ne viennent que pour manger ! Ils arriveront dans "l'ambulance de Grand Pierre").
Au total, une rando d’un peu plus de 12 km et 500 m de dénivelé.
Le ciel est bien gris ce matin. L’air est frisquet. Mais
qu’importe ! Nous prenons la traditionnelle photo de groupe.
Avant de démarrer, Jean nous prévient : « Nous allons commencer par un petit parcours de 200 mètres sur route. Soyez prudents ! Restez bien serrés ! »
Nous longeons la route, prudemment, en rangs serrés. Puis nous
empruntons un sentier qui grimpe gentiment à flanc de montagne. Nous ne tardons pas à nous réchauffer et Jean nous autorise une petite pause effeuillage.
Nous reprenons notre grimpette. Le sentier est caillouteux. Il longe le pied de hautes falaises. Au bord du sentier,
Jean-Marie nous fait remarquer de nombreux pieds de lin sauvage.
Quelques instants plus tard, Jean marque une pause et nous parle de
Bonson. « Bonson
appartenait au Comté de Nice. Le village a subi l’oppression de ses seigneurs successifs, à partir du XVIIIe siècle. Puis il est victime de plusieurs catastrophes naturelles : un
tremblement de terre en 1887, des épidémies, des invasions d’insectes qui détruisent les récoltes. Et plus récemment, en 1994, un grave incendie a détruit une partie de
l’oliveraie ».
« Vous voyez ce village là-bas ? Comment s’appelle-t-il ? ». Certains hasardent une réponse, fausse hélas. « Non, c’est La Roquette sur Var ».
Nous grimpons à présent une petite route goudronnée. Finis les cailloux ! Quel confort !
Devant nous, tout là-haut, on aperçoit le village de Bonson qui se
détache sur un ciel bien gris hélas.
Il est presque 10 heures. Nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
Jean nous questionne à nouveau : « A droite, quel est ce sommet ? »
Pas de réponse. « C’est la crête du Férion ! » Bon sang, mais c’est bien sûr !
« Et en dessous, c’est Plan-du-Var où nous avons déjeuné plusieurs fois. On aperçoit le resto ».
Puis Jean nous rappelle : « Cette randonnée, nous l’avons faite il y a 5 ans. Certains d’entre vous s’en souviennent ». Et pour preuve, il nous montre la photo de groupe prise à l’époque.
« Vous voyez qu’on n’a pas tellement changé » nous dit-il.
C’est vrai, vous pouvez le constater sur cette photo.
Ils n’ont pas changé !
Certains nous ont quitté hélas …. ! Nous ne les oublions pas.
Après cette séquence émotion, revenons sur terre.
Jean nous prévient : « Avant d’arriver au village, je vais partir en tête du groupe pour aller chercher les clés de l’église. Camille, tu conduiras le groupe jusqu’au centre de Bonson ».
Nous reprenons notre grimpette. Nous gravissons à présent de larges marches d’escalier. Et voici l’entrée du village.
Encore une petite grimpette et nous parvenons sur une esplanade d’où
l’on peut admirer la vue superbe sur les vallées du Var et de la Vésubie.
Nous redescendons en direction de l’église. Jean vient juste d’arriver avec les clés. Nous pénétrons dans l’église.
L’église Saint Benoît renferme des œuvres de primitifs niçois. « Primitifs, c’est quel siècle ? » demande Annie.
Annie, voici la réponse à ta question fort pertinente : « Les peintres primitifs niçois sont les peintres originaires des Terres Neuves de Provence qui deviennent le comté de Nice en 1526 ou du Piémont.
Cette école se situe entre la fin de la
peinture gothique et le début de la peinture Renaissance. Cette période des peintres primitifs niçois culmine entre 1480 et
1520 ».
Parmi ces œuvres, voici le retable de saint Benoît où figurent notamment sainte Catherine armée d’un glaive,
saint Sébastien, au corps transpercé de flèches.
Sans oublier sainte Agathe qui nous fait admirer ses seins, fort beaux il est vrai.
Après cette séquence
recueillement, nous sortons de l’église.
Puis nous quittons Bonson et empruntons un sentier champêtre qui
descend gentiment. Pas pour longtemps car il nous faut regrimper un peu pour atteindre la chapelle St Hospice. « On arrive bientôt au
point culminant du circuit : 647 mètres » nous dit Jean pour nous encourager.
Nous voici devant la chapelle. L’intérieur est très sobre. Au mur est
accrochée une reproduction de la Cène au-dessus d’un petit autel.
Nous nous pressons derrière la chapelle pour admirer la vue sur la vallée.
Jean nous invite à une nouvelle photo de groupe, juste devant la
chapelle.
Puis il nous parle du Festival du Peu: « La commune de Bonson organise de puis 2003 un
festival d’art contemporain. Né du concept de l’art du peu, développé par Jean Mas, membre de l’Ecole de Nice. Chaque année, les Bonsonnois et une vingtaine
d’artistes exposent leurs œuvres dans cinq lieux de la commune.
Le Festival du Peu repose sur le principe suivant : avec un peu, on peut faire beaucoup ».
Tout comme pour nous autres, randonneurs : avec peu de moyens (et un peu d’efforts), on gravit des montagnes.
Puis Jean passe sans transition de la séquence culture à la séquence agriculture. Le village de Bonson, terre d’oliviers, est en effet réputé pour son huile d’olive. Qui a droit à l’appellation contrôlée « Huile d’olive de Nice ».
Puis Jean entame la séquence gastronomie. « Vous voulez aller au resto ? Oui ? Alors il faut marcher ».
Nous reprenons notre sentier qui tournicote à flanc de coteau.
Suivent quelques mètres sur route jusqu’au col du Rostan. Là, nous
empruntons un sentier qui descend sur Gilette. Jean nous fait remarquer des arbres calcinés, derniers témoins de l’incendie de 1994.
En bas, nous apercevons le village de Gilette, perché
sur un sommet rocheux.
Jean nous annonce le programme : « On va retrouver les Petites Jambes (NdB : entendez les "non marcheurs"). Puis on grimpera au château. Avant de se propulser au Restaurant des Chasseurs ».
La descente devient plus raide. Par endroits le chemin est bétonné pour éviter le ravinement. Puis voici des marches d’escalier. Qu’elle nous paraît longue, cette descente en escalier !
Nous voici à présent dans le village. Encore quelques marches à descendre et nous atteignons l’église.
Certains la visitent. D’autres préfèrent se chauffer au soleil, qui daigne enfin se montrer.
Gilette est un très joli village dans lequel il ferait bon se promener.
Mais rappelons-nous le programme, bien chargé : les Petites Jambes, le château, le resto.
Nous progressons dans les ruelles du village. Puis c’est la grimpette au château. Au pied duquel nous retrouvons nos amis, assis sur un banc : Marinette, Michèle, Dominique et Grand Pierre.
Après les retrouvailles, après les embrassades, nous attaquons la
montée au château. Des marches, encore des marches, toujours des marches ! Elle nous paraît interminable, cette dernière grimpette.
Enfin voici le sommet. Et la vue, toujours aussi belle sur la vallée du
Var.
Nous redescendons au pied du château. C’est l’occasion d’une nouvelle
photo de groupe, la troisième peut-être. Mais quand on s’aime, on ne compte pas…
Nous voici donc tous réunis, marcheurs et non marcheurs. Jean arbore la fameuse photo souvenir … de la rando d’il y a cinq ans.
Et il nous dit : « Rendez-vous en 2016 ! » … pour constater une fois de plus que nous n’avons pas changé ???
A présent, voici la dernière étape du programme : le resto !!!
Encore quelques marches à descendre et nous voici arrivés.
Nous pénétrons dans la grande salle du restaurant. Une très grande table nous y attend. Aux murs sont suspendues des tapisseries représentant des scènes de chasses. Des trophées de chasse décorent la salle.
Et sur la table, déjà servis, nos assiettes de terrine
et des plats de crudités nous attendent. Arrivent ensuite les bouteilles de vin, rosé ou rouge. Bref, c’est le bonheur !
Après avoir fait honneur aux entrées (la salade était délicieuse … sans parler de la terrine !), nous engloutissons pareillement une cuisse de canard aux olives, accompagnée de fenouil, endives, carottes. Le tout délicieux ! Et pour couronner cet excellent repas, nous dégustons une salade de fruits … succulente !!!
Après un café un peu serré et des histoires … un peu lestes, nous
quittons à regret ce lieu de plaisirs.
Au sortir du restaurant, le soleil brille enfin.
Certains semblent un peu épuisés, … par les grimpettes de la matinée, sans doute ??
Il nous reste encore cinq kilomètres à parcourir. Cinq petits
kilomètres de descente.
Nous commençons par quelques marches. Puis nous poursuivons sur un
sentier un peu caillouteux qui descend parmi les oliviers.
« On aperçoit le confluent de l’Estéron et du Var » nous dit Jean.
Et bientôt nous voici arrivés aux voitures. Une belle journée s’achève….
Merci Jean, pour cette très belle randonnée entre Bonson et Gilette.
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Randonneurs
Vallée du Var
Bonson
Eglise de Bonson
Paysages
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous
St.Raphaël-Le chemin du Castellas-7 avril 2011
Depuis 2007, nous n'avions pas réussi à refaire cette rando, tout du moins en
totalité. Annulée deux fois et raccourcie en 2010, sous des trombes d'eau, le beau temps d'aujourd'hui nous laisse présager, quand même, que nous allons rééditer l'exploit de Jean en 2007. A
l'époque, il s'était retrouvé seulement avec 5 marcheurs et un petit –2 °c au départ .
Pour faire mieux, c'est Joël qui a pris la suite et avec 37 marcheuses et marcheurs, il va falloir assurer. Mais comme d'habitude, nous avons nos deux serre-file, Daniel et Jacky, qui vont éviter les pertes des "brebis égarées".
Nous avons le plaisir de retrouver Madeleine et Marie-Thérèse. De plus, Joël accueille
Annette, une nouvelle marcheuse, sœur de Jean. Bienvenue à elle.
Il nous présente sa rando : "C'est une randonnée facile de 11 km
et 226 m de dénivelée. Attention cependant, des mimosas ont été abattus en travers du chemin. D'autre part, en bord de mer, certains passages se font très près de l'eau et s'il y a des vagues
vous risquez de vous mouillez les pieds. Laissez de l'espace devant et derrière vous, ceci vous donnera du temps pour passer entre deux vagues."
C'est la rando la plus proche de Boulouris et le covoiturage coûtera 12 cts selon un calcul effectué par Joël.
Zut, je me suis trompé d'année.
Après la photo de groupe ( pas facile de faire rentrer tout ce monde dans l'objectif), nous attaquons le chemin que Joël nous a décrit "comme étant celui qu'empruntaient les agriculteurs d'Agay allant vendre leur production à St.Raphaël. Avec le temps, les passages répétés des paysans ont transformé cette «
draille » en chemin.
Le terme« draille », originaire de la région du Languedoc, désigne en patois un chemin large destiné à conduire les troupeaux en transhumance ; une petite « draille » se nomme « drailloune ».
Il fait très beau, la météo est excellente et nous avons l'impression d'être passés directement de l'hiver (la semaine dernière, fin de rando dans la neige) à l'été : les plus courageux exhibent des gambettes un peu pâles.
Les fleurs sont aussi de la partie : cistes (au masculin n'est-ce pas Nicole), lavandes des
Maures (ou de mer), lavataires arborés,
vipérines de Crète, euphorbes hérisson, coronilles, griffes de sorcières : quel
plaisir !
Joël court-circuite les ruines de la ferme de Ferrières et nous arrête au barbecue, pause
habituelle pour déguster la fameuse banane. Ne serait-ce pas notre serre-file derrière le comptoir ? Que va t'il nous servir
: une contrepèteries ou une de ses savoureuses blagues !
Tout un groupe de jeunes coureurs bien musclés font l'admiration de ces dames. Dommage, ils courent trop vite pour vous et ils semblent insensibles à vos encouragements.
Et voilà c'est reparti. Nous
apercevons Cap Esterel sur notre droite et après une traversée de ruisseau, nous arrivons juste en dessous des bâtiments.
Il va
falloir emprunter un petit morceau de route pour gagner le bord de mer.
Le paysage est maintenant remarquable, la mer est bien calme, Joël rassure-toi, nous ne nous
mouillerons pas les pieds aujourd'hui. Sur notre gauche le Rastel colore de rouge la montagne.
A cet endroit, en 2010, nous avions décidé d'arrêter la rando et de rentrer par la route tant il pleuvait.
Nous attaquons maintenant le sentier du littoral au milieu des rochers rouges et
noirs. Très rapidement nous atteignons Tiki-plage. Au milieu de la petite baie,
autour d'une bouée, l'eau paraît très agitée. Chacun se demande quel est ce phénomène. Jean-Marie va même jusqu'à émettre l'hypothèse d'un sous-marin libyen allant faire surface…
En fait, après avoir fait le tour de la plage, nous vîmes sortir les têtes de tout un groupe
de plongeurs à l'exercice.
Mado nous quitte car elle trouve que nous marchons trop lentement…et décide de revenir par la route.
Nous attaquons maintenant le morceau de bravoure de ce circuit à savoir le Tour du Dramont.
Nous l'avons déjà fait plusieurs fois mais éprouvons toujours le même émerveillement devant tant de beauté. Nous retrouvons les barbes de Jupiter, un peu plus avancées qu'au cap
Lardier il y a quelques semaines.
Et les photographes se déchaînent.
Pourtant Joël est obligé de
rappeler les "gazelles" qui s'étaient échappées, insensibles au charmes du lieu. Cependant
entre les rochers splendides et les
tapis de lavande il y avait de quoi se réjouir les deux yeux.
Après avoir monté, descendu, remonté, redescendu, aperçu au travers des arbres l'Ile
d'Or, nous arrivons enfin à la plage du débarquement. C'est là que Joël a prévu le pique-nique.
C'est un peu dispersés que les randonneurs s'installent par zones. Certains ont choisi l'ombre…mais l'auront trouvé bien fraîche au
bout d'un certain temps, d'autres le plein soleil.
A 13 h. Joël annonce le départ dans une demi-heure. Les joueurs de cartes s'installent pendant que d'autres vont lézarder au soleil, à la dure.
Joli tableau de chasse Daniella, rien que 3 cadavres !
Au moment du départ, Joël nous prévient : "Attention, nous allons être obligés d'emprunter la route pendant quelques centaines de mètres, restez bien en ligne à gauche. Pour ceux qui seraient intéressés par des infos sur ce lieu où les américains débarquèrent en 1944, le blogueur donnera l' adresse."
http://www.netmarine.net/g/dossiers/debarqprovence/index.htm
Il fait maintenant très chaud et le chemin du littoral, retrouvé, nous semble pénible. Une
petite halte dans les rochers sera la bienvenue. D'autant plus qu'il faut en profiter car avec l'Ile d'Or et la presqu'île
du Dramont, on se régale.
Mais Joël nous invite à repartir, encore une crique et nous arrivons à la plage de Boulouris ou plage des Kurdes (en référence à l'échouage de
2001). C'est là que nous quittons le bord de mer pour reprendre la route et retrouver nos voitures.
C'est au PMU de Boulouris que se terminera la journée. Pour fêter la naissance de sa
petite-fille, Prunelle, née ce matin même, Joël offrira le pot. Félicitations aux parents et grands-parents et merci Joël. Longue vie et prospérité pour la petite Prunelle qui sera peut-être un jour une…randonneuse.
Merci Joël pour cette belle rando. Transmets toutes nos amitiés à la grand-mère…Michèle.
Merci aux photographes Jean, Jean-Marie, Gérard, Claude.
La semaine prochaine Jeudi 14 Avril à 7 H 00 : RANDO – RESTAURANT . GILETTE (06) . Les Balcons du Var
Agréables sentiers parcourant les terrasses d’oliviers qui nous permettront de traverser le village perché de BONSON couronnant un à-pic vertigineux et qui offrent des vues exceptionnelles sur les vallées du Var et de La Vésubie .
A GILETTE, une petite grimpette nous conduira jusqu’aux ruines du château .
Après cette sympathique mise en appétit, le repas sera servi au « Restaurant des Chasseurs « .
Au menu pour 22 €uros tout compris : Terrine cuite au four et crudités
Cuisse de canard aux olives et sa garniture de légumes de saison
Salade de fruits
Vin ( Côtes de Provence rouge ou rosé ) . Café
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu ; aucune annulation ne sera acceptée .
Retour aux voitures par un parcours en descente de 5 Km , sans difficulté .
L : 12 Km 392 ( m. : 7.392, a.m. : 5.0 ) . Dénivelée : 543 m ( m.: 543 m, a.m.: 0 ) . D : 5 H 00
Niveau : Moyen Médio
Responsable : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N°630
Itinéraire d’accès :
Coût du trajet A R : 167 Km x 0 € 20 = 33 € 40 + 11 € 60
06.68.98.13.62
BONUS
Sur le plateau
Randonneurs sous le sémaphore
Pique-niqueurs
On fait plage
On cause en attendant le signal du départ
Heureux
Superbe le chef !
Les photographes se régalent
Thorenc - Le Castellaras : 31 mars 2011
Thorenc – Le Castellaras
Aujourd’hui, Jean nous emmène « dans le cadre grandiose de la petite Suisse, au cœur des Préalpes
d’Azur ».
Il nous propose un très beau parcours dans les environs de Thorenc, station climatique réputée depuis le 19ème siècle.
Nous découvrirons, à 1400 m d’altitude, les vestiges d’un étonnant village médiéval : Le Castellaras.
Nous voici arrivés au Pont du Loup. Jean nous explique que la randonnée démarrera d’un peu plus haut. Nous repartons à quelque 3 km, déposer les randonneurs au départ. Puis les chauffeurs viennent garer leurs voitures en bas, au Pont du Loup. Sauf deux voitures qui remontent au départ. Avez-vous compris la manip ?
A ceux qui s’interrogent, Jean explique qu’il a dû modifier le départ de la rando.
« Nous ne démarrerons pas du Pont du Loup. En
effet, nous sommes venus ici avec Nicole, il y a dix jours. Et avec effroi, nous avons eu 40 cm de neige sur la crête
sommitale. C’était l’enfer ! J’ai donc supprimé la partie enneigée ».
Puis Jean nous présente le parcours. Dont voici le profil … enfin celui d’origine.
« Nous sommes ici à 1260 m. On va monter au Castelleras, à 1400 m. Puis nous redescendrons. Nous suivrons une partie de route, car le chemin est fermé. Et nous pique-niquerons sur les berges du Lac de Thorenc, à 1130 m. Ensuite nous grimperons au col de la Baisse (1319 m) avant de rejoindre le Pont du Loup (1070 m) ».
Et, bonne – ou mauvaise – nouvelle : la rando ne fera plus que 10 km, avec un dénivelé positif de 418 m et négatif de 603 m.
Pour finir, Jean nous donne le bonjour de Bruno.
Petite photo de groupe avant de démarrer. Nous sommes 30 randonneurs.
Il est plus de 9 h 30 quand nous attaquons notre première grimpette. Il fait un peu frais, mais nous ne tardons pas à nous
réchauffer.
Bientôt nous apercevons au-dessus de nous, les ruines du Castellaras qui se profilent sur un ciel d’azur.
« Approchez vous » nous dit Jean. « Je vais vous parler du Castellaras ».
« Dans la roche, tout là haut, à 1400 mètres d’altitude, au sommet d’une colline rocailleuse et pyramidale surplombant les vallées du Loup et de la Lane, se dresse le Castellaras. Un petit triangle de métal servant de “balise géodésique” a été scellé dans le rocher.
Ce site est le vestige d’un Oppidum
celto-ligure remanié au fil des siècles et des occupations, brûlé, détruit, reconstruit, pillé puis abandonné.
Le Castellaras permettait aux vigies armées des légions romaines (IIème siècle avant J.C.) de surveiller la voie Aurélienne qui empruntait le flanc nord de la vallée du Loup, de Gréolières jusqu’à Andon.
Mais c’est à l’heure des “commanderies”, dans
un Moyen-Âge chevaleresque, au temps des saintes croisades, que commence véritablement la petite histoire du Castellaras ». Puis Jean nous conte l’histoire des Templiers, qui auraient occupé le Castellaras. Certains y chercheraient encore le fameux trésor…
Il nous reste encore quelques mètres à gravir pour atteindre le sommet. Jean nous met en garde : « Ne vous approchez pas trop près des murs branlants ! ».
Nous reprenons notre grimpette, escaladons quelques rochers. Et nous voici sur un vaste plateau parsemé de blocs
calcaires.
La vue est magnifique. Jean nous invite à un tour d’horizon.
« En bas, c’est Thorenc. Puis le Mercantour, Gréolières, le pic de Cheiron, la vallée du Loup. Et là-haut, c’est l’Audibergue et la station d’Andon ».
Puis il nous montre les vestiges du Castellaras.
« Là, vous avez la chapelle, les écuries. Ici une arche du château ». Marcel, quant à lui, est attiré par tout autre chose. Il scrute la vallée. « Ce sont des bisons ! » nous dit-il. Eh oui, ce sont les fameux bisons de Provence !
Jean, toujours dans les sommets, nous en désigne un autre.
« Ce sommet pointu là-bas, c’est la cime du Bauroux. Juste au-dessus de Caille ».
Tout en admirant le panorama, chacun a profité de cette pause pour casser la croûte. A présent que nous sommes frais et dispos,
il nous faut redescendre. Par le même raidillon qu’à la montée.
Arrivés en bas de la descente, nous prenons la direction de Thorenc.
Le sentier est agréable. Nous marchons à présent sur une véritable pelouse. Nul besoin de regarder ses pieds. Tout à coup Martine s’écrie :
« Gérard ! Ne marche pas sur les crocus ! ». Pour une fois que l’on pouvait marcher le nez en l’air, il y a des crocus !
Les voici, ces jolis petits crocus.
Nous descendons parmi les buis. Puis nous voici sous les pins. Par endroits, on aperçoit quelques plaques de neige. Nous
traversons même un petit névé.
Notre sentier longe un ruisseau, alimenté sans doute par la fonte des neiges. Ce sentier à l’ombre des pins est vraiment très sympathique. Le sol est doux. « On dirait une vraie moquette ! ». Mais la moquette est un peu humide.
Jean marque une pause. « C’est ici que le chemin est barré. Ils ont mis des tas de panneaux : INTERDIT, DANGER, PIEGES,… ». Mieux vaut donc prendre la route, c’est moins dangereux !
Moins dangereux ? C’est à voir. « On va
marcher à gauche, en restant très serrés » nous demande Jean.
Tout le monde obéit sagement. Sauf Claude qui ose enfreindre les consignes du chef. Il traverse la route …. Mais c’est pour la bonne cause. On l’aperçoit ici à droite, prêt à photographier le groupe.
Plus de deux kilomètres de route, c’est un peu long ! Certains y trouvent leur compte. On peut enfin avancer sans regarder
par terre. Ici il n’y a ni cailloux, ni crocus.
Enfin nous quittons la route. Nous pénétrons dans un espace aménagé autour du lac
de Thorenc. Il est 11 h 50. Que rêver de mieux comme emplacement de pique-nique ?
« On a fait les 2/3 de la randonnée » nous annonce Jean. Puis il nous parle de Thorenc.
« Dans un cadre
grandiose, la vallée des Thorencs, à 1200 mètres d’altitude, déroule son tapis vert, coupé de futaies aménagées en parcs, traversé par
la Lane, cristalline, chantante et peuplée de truites et d’écrevisses... Ici sur 5000 hectares de pelouses et de forêt de pins et de sapins,
règne un climat particulièrement sain, apte à soigner l’anémie, la dyspepsie, la congestion du foie, le scrofule, les affections nerveuses, le
surmenage physique et intellectuel... ». Exactement ce qu’il nous faut !
« Oui, la Vallée des Thorencs : c’est la Petite Suisse des Alpes-Maritimes !
Au début du siècle dernier, la Presse vante les mérites de cette station alpestre très en vogue
auprès des gens fortunés, des aristocrates, Princes Russes et autres grands mondains de l’époque.
Quelques années plus tôt, Guy de Maupassant est venu ici et a fait l’éloge de Thorenc.
Mais c’est dans les années 1880 qu’un certain Maurice Esmonet a constaté que son épouse, gravement malade, avait retrouvé en ces lieux une éclatante santé. Il a alors investi sa fortune pour développer et faire connaître Thorenc ».
Nous avançons près du lac, où nous attendent bancs et tables de pique-nique. Mais attention, car le sol est spongieux et l'herbe
trempée !
Heureusement les bancs, eux, sont bien secs ! Nous nous installons pour déjeuner. Confortablement assis, face au lac et sous les rayons chauds du soleil. Quel bonheur !
Nous avons pour spectacle, le ballet des canards et des poules d’eau. « Et là-bas entre les arbres, qu’est-ce que c’est ? ». « Un héron ! ».
Nous déjeunons dans le calme et le silence, interrompu soudain par un claquement d’ailes : un canard exécute pour nous un amerrissage de toute beauté !
Après le pique-nique, quelques-uns s'ébattent dans la pinède. D'autres papotent sur un banc. Leurs bavardages n'empêchent pas
certains de faire la sieste.
Mais les meilleures choses ont une fin. « Dans dix minutes, nous partons » s'écrie Jean.
Le ciel se voile, le soleil disparaît. Nous quittons donc sans trop de regrets ce lieu enchanteur.
Nous franchissons le pont qui enjambe la Lane.
Puis nous suivons le sentier qui grimpe le long du Vallon de l’Ubac.
Ubac, vous avez dit « ubac » ? Il fallait s’y attendre, nous progressons sur le versant Nord qui mène au col de la Baisse. Le ciel est couvert, le temps se rafraîchit. Et les
premières plaques de neige apparaissent.
Bientôt il faut se rendre à l’évidence, nous allons faire toute cette grimpette dans la neige.
Attention donc à bien emboîter le pas des premiers, car la neige, ça glisse !
Attention aussi à éviter les plaques de glace, encore plus dangereuses !
Nous progressons lentement. Mais sûrement. Sûr que notre moyenne va en prendre un coup !
Notre groupe s’étire un peu dans la montée.
Enfin nous apercevons le col de la Baisse (1319 m).
L’arrière-garde nous rejoint.
Nous marquons une petite pause pour récupérer de notre grimpette dans la neige.
Devant nous, une crête enneigée sous un ciel nuageux. Nous attaquons la descente.
La neige c’est fini. Voici à présent les cailloux !
Le groupe s’étire. Chacun descend à son rythme, rapide ou … prudent.
Nous apercevons le Pont du Loup. Nos voitures sont bien là. Toutes sauf deux. Après avoir tous récupéré nos voitures et nos passagers, nous filons sur Saint Vallier-de-Thiey.
En terrasse installés,
Au soleil retrouvé,
Terminons la journée
Par un pot mérité.
Merci Jean, pour cette très belle randonnée et cette balade dans la neige.
Merci aux photographes : Jean, Jean, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Jean et son serre-file
Descente
Photos au sommet
Le Castellaras
Dans la neige
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous