Rimplas -29 mars 2012
RIMPLAS-La Couletta
Ce matin, après deux heures de route, (seulement) 26 randonneures(euses) se retrouvent pour une première sur le parking du petit village de RIMPLAS, sous la houlette
de Jean.
Le soleil donne dèjà et Jean fait directement son briefing, ce matin en trois points, comme les discours des politiques :
1/Les annonces pour la paroisse : «Tout d’abord, pour ceux qui viendront à SAINT MARTIN VESUBIE fin Juin, vous devrez prendre la même route que ce matin, à Plan du Var, direction vallée de la Tinée et non pas vallée de la Vésubie , car la première rando partira de Saint Dalmas que nous voyons d’ici .Ensuite, n’oubliez pas de vous inscrire pour le repas du 19 avril à Malaussène. »
2/Le parcours du jour :
« Aujourd’hui, ce parcours est une première pour le cercle et la visite du village de RIMPLAS l’est aussi :peu d’entre nous y ont déjà mis les pieds. J’ai complété la boucle vers la Couletta, prévue à l’origine et assez rapide, par une excursion vers la chapelle SAINT DONAT pour le premier groupe. Seul le premier groupe mené par Daniel fera la visite du fort MAGINOT. Ce qui fait pour ceux qui comptent bien trois circuits. En tout 12km 687 pour le premier groupe avec quand même 746 m de dénivelé et 8km 781 pour le second.
3/Le village de RIMPLAS, habité par les rimplassois et rimplassoises, est un des plus anciens villages de la vallée. « Le village tient son nom de la combinaison du nom germanique Regin qui signifie royal et du mot latin placito qui signifie plaid . Rimplas est le plaid royal , siège de la juridiction de la vallée. Le village actuel fut reconstruit autour de 1013 à la place de l’ancien village Magdalena détruit par un incendie. Il connut son apogée au XIX siècle avec 278 habitants ».
L’église est caractérisée par un clocher de forme octogonale.
Séparation en deux groupes et photos.
Le second groupe visite le village et va vers le fort MAGINOT
Le premier groupe descend vers la chapelle Saint Donat. Le soleil donne déjà fortement dans le creux du vallon .
Il fait vite chaud dans le vallon.
Nous devons faire un petit demi tour car le sentier est en cours de réfection : de gros travaux de consolidation.
Nous traversons le Bramafan
et remontons jusqu’à la chapelle
où aura lieu la pause banane : le petit déjeuner est déjà loin !
Puis retour vers le village où le second groupe nous attend ,depuis un « certain temps », au « POUSS CAFE » après la visite du fort MAGINOT,
Tout le monde repart vers la Couletta par un sentier à flanc de coteau de la vallée de la Tinée.
Plus nous montons, plus une petite bise rafraîchit l’atmosphère et nous terminons l’ascension en sous bois, plus rapidement que prévu car le sentier indiqué sur la carte a été supprimé.
« Nous commençons à avoir faim et froid … » « Dans cinq minutes au sommet. » précise Jean, confirmé par le GPS de Jean-Marie.
Effectivement nous débouchons sur une pelouse accueillante avec point de vue magnifique, avec le village d’Ilonse, le Mont Lauvet…..
Pique nique, sieste pour les uns et discussions animées pour d’autres..
.
Le retour est facile au départ, puis un sentier plus escarpé, avec des cailloux qui roulent sous le pied , attention aux chutes.
Notre animateur se retrouve en queue, pour consoler le Co -serre file titulaire, orphelin de son collègue. Les marcheurs de tête prennent l’initiative de s’arrêter pour attendre Jean…C’est effectivement une première.
Nous arrivons vite au village
Pot au POUSS CAFE sur la place du village, rue Principale.
Daniel se fait un plaisir de monter sur le podium afin de décrire à nouveau pour le premier groupe le fort MAGINOT. « Construit suite à un discours violent de MUSSOLINI, (la main levée plus haut que sur la photo, il n'a pas voulu nous effrayer)
il n’a pas eu à servir, l’armée fasciste a été bloquée à ISOLA… » puis le verre de vin du repas fait effet : la Tinée devient la Tinette…
Merci aux photographes , Jean, Jean-Marie
Du rab
Pour ceux qui n'auraient pas entendu les quatre explications de Jean, vous pouvez observer, les trois villages de la commune de Valdeblore : La bolline , La Roche et Saint Dalmas, au loin le Mercantour et pas le Mounier, il est derrière...
Les premières fleurs du printemps
Une inscription qui a intrigué. Nous pension qu'il s'agissait d'espagnol. Willy ne comprenait pas "Camurças" Après avoir recherché il dit que c'est du portugais : Chasseur de chamois. logique ici...
Les plus belles randonneuses du jour sous les marches du café
Randonneurs et randonneuses
Oh mes reins !
Un grand merci à Jean pour cette première pour plusieurs aspects, avec un avant goût des randos de fin d’année.
Prochaine randonnée, beaucoup plus prés, donc lever plus tard…plus cool après le passage à l'heure d'été
Jeudi 05 Avril à 8 H 00 : FREJUS ( 83 ) . Les Balcons de la Méditerranée
Randonnée dans l’Estérel avec ses contrastes de couleur, de relief, de végétation et du calme de l’arrière pays .
L : 17 Km 500 . Dh : 640 m . D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Mikaël– 04.94.51.65.35 – 06.65.70.10.99 Boulouris N° 625
Itinéraire d’accès : Emprunter la R N 7 direction Cannes .
Parcourir 15 Km , atteindre le Col du Testanier et stationner les véhicules sur le Parking à droite .
Coût du trajet A R : 44 Kms x 0.25 = 11 Euros
Les Crêtes de Cogolin : 22 mars 2012
Les Crêtes de Cogolin
Aujourd’hui, pour notre première rando du printemps, Joël nous emmène dans le Massif des Maures : dans les vignobles et les belles forêts de Cogolin.
Pour rejoindre notre lieu de rendez-vous, Joël nous a préparé un petit jeu de piste : « Après un magasin Leclerc, prendre à gauche un petit chemin, puis après un petit pont, prendre à droite ».
Et par bonheur, nous voici tous arrivés devant « l’usine de potabilisation d’eau de La Môle » (sic).
Joël nous compte rapidement : « Nous sommes 31, sauf erreur ». On en recomptera 32 … ou 33.
Que regardent-ils, ces randonneurs, l’air amusé ?
Ils contemplent Joël, juché sur une borne d’incendie, qui nous présente
le parcours : « Depuis que Bruno a créé cette rando, des maisons se sont construites et le chemin n’est plus accessible par endroits. J’ai donc dû
modifier le tracé et supprimer une boucle au départ. Pour compenser, j’ai ajouté une boucle pour monter à un oppidum. Mais soyez indulgents, car je n’ai pas reconnu cette
partie ».
Et Joël nous montre le profil de cette petite rando de 15 km et
510 m de dénivelé.
Nous démarrons par une petite grimpette au soleil. Aujourd’hui, il fait un temps de printemps et la température est agréable.
Nous progressons à un rythme soutenu. Mais bientôt des cris s’élèvent de l’arrière : « Moins vite !! »
Nous marquons une petite pause pour nous regrouper puis repartons de plus belle.
Nous grimpons sur une large piste, parmi les pins et les chênes-lièges.
« On fera la pause banane sur le
plateau » nous dit Joël pour nous encourager.
Quelques minutes plus tard, nous atteignons le plateau, dit Le Peinier. C’est un emplacement bien ensoleillé, idéal pour la pause casse-croûte.
Françoise ayant aperçu un bouquet de fleurs jaunes dans un écrin de verdure, réclame une photo. Gérard s’exécute.
Petites fleurs dont nul ne connaît le nom. A toi de trouver, Jean-Marie !
Après les jolies fleurs, voici les jolies randonneuses … et les randonneurs.
Première photo ratée, car Martine n’arrête pas de papoter.
Nouvelle photo de groupe, superbe !
Nous reprenons notre grimpette. Sur la gauche, à travers les arbres, on aperçoit la mer.
Et à droite, que voit-on ? Cogolin ? Les avis sont partagés. Plus à droite encore, on aperçoit de nouveau la côte vers Port-Grimaud.
Nous attaquons à présent une petite descente, avant de marquer une pause.
« Nous allons à présent monter vers l’oppidum. Une
montée de 130 mètres » nous dit Joël. « Ceux qui le souhaitent peuvent nous attendre
ici ». Quatre d’entre nous choisissent de rester.
Nous attaquons la grimpette.
Sur notre gauche, nous découvrons une vue superbe sur la côte, à l’est de Saint-Tropez.
La pente devient raide. On aperçoit le sommet. Mais non, car une nouvelle côte apparaît après le virage.
Enfin voici des rochers qui semblent marquer le sommet. L’oppidum sans doute ?
Nous escaladons les rochers pour découvrir un panorama magnifique.
Françoise se tourne vers l’Ouest, du côté de Cavalaire. Mikaël indique l’Est en direction de Ste Maxime.
Plus près nous, voici la plage de Gigaro.
Et à l’Est, la côte vers Port-Grimaud.
Mais il nous faut redescendre. Nous terminons la boucle qui nous ramène à notre point de départ.
Il est 12 h 30, c’est l’heure du pique-nique. Nous nous installons à flanc de colline, dos au soleil.
Après avoir déjeuné, certains attaquent une petite sieste. Mais le soleil est derrière nous. Pour la bronzette ce n’est pas
l’idéal.
Seule Brigitte, en position tête-bêche, s’est confortablement installée face au soleil.
Mais les meilleures choses ont une fin. Nous levons le camp et attaquons la descente, en rangs serrés.
La route est encore longue jusqu’aux voitures. Profitant d’une pause, Joël nous parle de Cogolin.
« Les reliefs et la forêt des Maures ont fait la fortune du village. A l’image des autres bourgs de la côte, Cogolin a connu très tôt une occupation humaine. Des recherches ont permis d’identifier Cogolin comme étant issu du celte « cougolinus », (petite colline). Les Sarrasins n’ont pas épargné le site et l’ont envahi et ravagé à plusieurs reprises. Propriété des moines de Saint Victor puis des Templiers, il devient un centre agricole et commerçant qui confirme son importance au XIX° siècle.
Aujourd’hui encore la forêt est exploitée pour le liège et pour la bruyère dont sont faites les fameuses pipes de Cogolin.
En 1922, des artisans spécialistes de la technique de haute lice quittent l’Arménie pour se réfugier à Cogolin. Sous l’impulsion de Jean Lauer, la manufacture des Tapis de Cogolin voit le jour en 1928. ».
Puis nous reprenons notre chemin de retour. Quand soudain le groupe s’arrête. Notre piste traverse une propriété privée. Encore
une ! Décidément, il devient difficile de randonner dans le secteur.
Joël entreprend de parlementer avec le maître des lieux. En l’occurrence, un chien !
Non, ce n’est pas celui-ci, photographié par Claude. Lui, a l’air bien gentil.
Joël tente d’instaurer un dialogue constructif avec l’animal. Sans succès !
Celui-ci ouvre la gueule et fait mine de lui mordre la cuisse.
Prudemment, Joël décide de mettre fin à la négociation.
Nous rebroussons chemin. Heureusement Joël a une solution de repli. Il nous conduit sur une autre piste, une issue de secours en
quelque sorte.
Et nous terminons la randonnée par une longue marche. Longue, surtout sur la fin … !
Et pour finir en beauté cette belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité, sur le chemin du retour.
Merci Joël, pour cette très belle randonnée avec la découverte d’un point de vue magnifique.
Merci aux photographes : Claude, Gérard.
Et voici encore quelques photos :
Randonneurs en marche
Randonneurs
en pause
Les Maures et la mer
Prochaine rando : Jeudi 29 Mars à 7 H 00 : RIMPLAS (06) La Couletta
Beau parcours émaillé de points de vue inhabituels sur la moyenne Tinée,ses ravinements,ses villages perchés.
Repas et boisson tirés du sac.
Nous avons décidé de modifier le programme initialement prévu et de proposer 2 parcours, au départ de RIMPLAS.
1 er Parcours : La Chapelle Saint-Donat et le Circuit de La Couletta.
Longueur : 12 Km 019. Dénivelée : 687 m. Niveau : Moyen Alto
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
2 ème Parcours : Le Fort de Rimplas et le Circuit de La Couletta.
Longueur : 8 Km 072. Dénivelée : 516 m. Niveau : Moyen Médio
Itinéraire d’accès : Emprunter l’A 8 direction Nice – Sortir à Saint Isidore (n° 52) – Remonter la vallée du Var par la R.N. 202 jusqu’à La Mescla – Prendre à droite la Vallée de la Tinée (D 2205) jusqu’à La Bolinette – 1 km 500 après le hameau suivre à droite la D 2565 Valdeblore - la Colmiane
Parcourir 7 Km et tourner à gauche D 66 . Rejoindre le village de RIMPLAS à 2 Km.
Précision concernant le lieu de stationnement des véhicules à RIMPLAS :
A l'entrée du village de Rimplas, tourner à gauche, et stationner les véhicules sur le Parking, situé en contre bas de la route, à proximité des aires de jeux pour enfants.
Coût du trajet A R : 232 x 0.25 = 58 € + 12 € = 70 Euros
Comps-sur-Artuby- Le bois du Fayet- 15 mars 2012
COMPS-Sur-Artuby- Le Bois du FAYET.
Après deux randos difficiles, sportive au Roc d'Orméa et
alto au Col de Valdingarde, nous avions besoin d'un jeudi plus cool et Jean nous avait préparé un petit tour tranquille dans le Haut-Var, aux portes des Gorges du Verdon.
Nous sommes donc 36 marcheuses et marcheurs, rassemblés sur ce parking de Comps que nous avons déjà fréquenté à plusieurs reprises, attendant le signal du départ de notre guide. Avec un tel
effectif, les embrassades et l'équipement prennent toujours beaucoup de temps.
Jean arrive cependant à nous rassembler et propose immédiatement la photo de groupe. Puis il présente le programme de notre
journée.
"Nous avons déjà fait cette rando en mars 2008, moins nombreux, 21 seulement. Nous allons parcourir 13,3 km avec 420 m de
dénivelée. Pas de difficultés particulières, de bons chemins. Comps, avec actuellement ses 280 habitants est un ancien village fortifié,
propriété des Templiers. Il possède plusieurs anciennes chapelles que nous visiterons. J'ai pu obtenir les clés de deux d'entre elles, hélas, pas celle de la Chapelle
St.André, la
plus belle, car la clé, prêtée à un groupe de visiteurs n'a pas été rendue.
Nous accueillons aujourd'hui, deux nouveaux marcheurs, Ralph et Annie. Nous les connaissions déjà mais ils ont mis quatre ans à nous retrouver. Bienvenue à eux. Nous nous réjouissons aussi du retour de Denise avec son pied tout neuf."
Il fait très beau alors que nous avions quitté St.Raphaël dans le brouillard. Il ne fait pas froid : une belle journée en
perspective.
Départ en direction de la Chapelle St Jean. Un petit "effeuillage" pour certains pendant que Jean ouvre la chapelle.
Complètement vide mais en parfait état.
12ème siècle, très sobre.
Direction la deuxième chapelle, St.André, en fait, église paroissiale, tout en haut du terre plein dominant le village. Oui, ce sont bien
des pêchers, le long de la montée. En fleurs sur fond de ciel bleu : vive les beaux jours !
En fait, ce n'est pas la chapelle qui surplombe, mais le château d'eau dont la large esplanade constitue un observatoire
incomparable."Il a été construit avec les pierres du vieux village", nous affirme Jean. Lieu idéal aussi pour refaire une photo, comme en
2008. Jean en profite pour nous faire un tour d'horizon.
"Tout d'abord à l'est, vous apercevez Bargème (rando d'octobre 2011) et son château, le mont LACHENS (rando de juin 2011),
plus haut sommet du Var, la rivière Artuby qui se jette dans le Verdon (projet de rando du 31 mai), le camp de Canjuers dont
je vous reparlerai plus tard, les Cadières de Brandis (rando d'octobre 2010).
Vous avez aussi une superbe vue sur la chapelle St.André dont le clocher-tour est
doté, sur ses arêtes, de tuiles vernissées dites «tuiles à loups». De petits bulbes creux percés occupent leur dos, le souffle du vent du nord qui les traverse, émet un sifflement dont la
tradition rapporte qu'il éloignait les loups
. L'abside est pour sa part coiffée des lauzes qui devaient autrefois couvrir l'ensemble
de l'édifice."
Nous quittons la plateforme en contournant la chapelle. Jean fera une tentative sur sa porte, au cas où…, mais hélas, c'est parfaitement clos.
Fin des activités spirituelles, nous attaquons la rando proprement dite par une petite montée sans problème. Nous longeons le Camp de Canjuers et à 10 h 30, fort coup de canon. Est-ce le premier d'une série. Si oui, nous allons avoir les oreilles cassées.
Mais non, pas de suite et nous finirons la journée dans le calme. Est-ce lui qui a rappelé à Jean le signal de la "pause banane" ?
En tout cas, 5 minutes après, nous nous arrêtons à la bifurcation des deux chemins pour se restaurer. Jean profitera de cet arrêt pour nous
commenter deux particularités du pays.
"A 2 km de Comps, où nait la rivière Bruyère, dans un décor de rochers, d'arbres tordus, de gorges vertigineuses et d'eaux
grondantes s'ouvre une grotte, fermée par une grille rouillée. Si vous vous armez de patience et si vos nerfs sont assez solides pour affronter l'angoisse de l'inconnu, vous pourrez entendre, le
soir de la Pentecôte la voix des gnomides qui habitent ces profondeurs. Êtres à la forme humaine mais dont le buste, long et fluide, rampe au ras du sol, les
gnomides essaieront de vous entraîner avec cette complainte : " Viens nous retrouver dans l'eau souterraine, nous te donnerons une couronne d'émeraude, avec des
lotus bleus et noirs qui fleurissent dans les ténèbres…".
Le bois du Fayet vers lequel nous nous dirigeons, peuplé surtout de chênes pubescents, était le lieu de travail des
charbonniers. Cette activité traditionnelle a été abandonnée. Mais en 94, un premier feu a été rallumé pour utiliser le petit bois coupé dans la forêt pour son entretien. Aujourd'hui, à part
quelques irréductibles, les feux se sont éteints. Mais grâce à un ancien charbonnier, Dominique GUIPPONI, et au Conseil Général, à l'occasion des Journées du Patrimoine, deux feux ont couvé ,
quatre tonnes de charbon à partir de quatre vingt stères de chêne blanc."
Nous reprenons notre périple et sur ce versant l'Ubac de Combasq, nous trouvons de la neige. Et de la piétiner, un des randonneurs "anonyme" ira jusqu'à dire, "Chic, je n'étais pas allé aux sports d'hiver cette année".
Dans la montée, assez raide, Jean nous arrêtera pour une communication sur la rando de la
semaine prochaine où une modification a été apportée à l'itinéraire d'accès au point de rendez-vous (voir en fin de
blog).
Et des fleurs: de jolis crocus poussant dans la pierraille du chemin, les premières Hépatica nobilis si délicates, et bien sur les Hellébores de Corse. C'est le printemps…
Jean fera un autre arrêt un peu plus loin pour nous parler du plateau de Canjuers qui s'étend à perte de vue vers le sud.
" D'une altitude moyenne de 800m, le plateau de Canjuers est divisé en deux grandes parties: le Grand Plan de Canjuers long de 15km vers l'est large de 10km et le Petit Plan de Canjuers long de 5km vers le nord et large de 2km. Le plateau est encerclé par des chaînes de montagne comme leGrand Margès (1577m) au nord, le Mocrouis (1061m) à l'ouest, la serrière de Lagne (1118 m), le collet de l'Aigle (1118m) et la montagne de Barjaude (1173) au sud.
Sur le plateau, la végétation est rare car son sol est très aride, elle est surtout composée de garrigue (petits buissons, herbes et plantes aromatiques). Les forêts sont présentes sur les montagnes alentours. Les arbres sont majoritairement des chênes pubescents (33% de la végétation), des pins sylvestres (25%) et des pins d'Alep (20%). C'est aussi un lieu de spéléologie: c'est l'un des plus grands bassins d'eau souterraine d'Europe, grâce aux nombreux avens.
Appelé "Campus Julii" lors du passage de Jules César pour la conquête de la Gaule, le plan conserve notamment plusieurs bornes milliaires romaines. Le plan est aussi un important lieu de fouilles archéologiques. Il y conserve de nombreux fossiles datant du Jurassique et du Crétacé (et des traces de dinosaures)
Durant le printemps et l'été 1944 le plateau de Canjuers a servi de base au "maquis Vallier", le maquis Armée secrète du Var. Un maquis FTP, le "Camp Robert" était basé à Aups tout près de là.
Le Camp de Canjuers et son polygone de tir sont des terrains militaires dont l'entrée est contrôlée et strictement interdite. Deux routes le traversent,
avec interdiction de s'arrêter. Créé en 1970, avec ses 35 000 ha de terrain, dont 14 hectares de camp bâti, le camp de Canjuers est le plus grand champ de tir d'Europe occidentale. Déjà
partiellement utilisé entre les deux guerres, il sert actuellement à l'instruction aux unités françaises et étrangères avec 2 500 personnes permanentes et 100 000 hôtes par an. On y tire 75 000
obus, 1 000 missiles et 1 600 000 projectiles de tous calibres en 330 journées de tir par an. En outre des bâtiments spécialisés, cinq aires de bivouac et des fermes aménagées confèrent une
capacité de logement de 5 600 places pour 100 000 hôtes de passage par an. Il est particulièrement dédié à l'entraînement au tir (missiles, artillerie, hélicoptères, chars, etc.) Il est
d'ailleurs, le seul champ de tir en France permettant les tirs d'exercices de lance-roquettes multiples (LRM)
Treize villages ont cédé des terrains pour le camp et le village de BREVES, sur la route de
Bargème, a été complètement abandonné.
Nous atteignons le point culminant de la rando à 1160m. Jean décide de faire la photo des dames.Ce que Gérard appelle une photo de charme ! Gérard propose de faire celle des hommes, ceci conduit à une séparation très nette des deux groupes.
Lorsque Jean donne le signal du départ, les hommes marcheront devant, les dames à l'arrière. Cette situation, du jamais vu, durera pendant toute la descente et
ce n'est qu'en arrivant au lieu de pique-nique qu'une petite fusion sera amorcée.
A une époque où l'on parle de l'abandon de la prédominance du masculin sur le féminin…en orthographe.
Pique-nique, sur table pour la plupart, mi-ombre, mi-soleil. Quelqu'un, un anonyme encore, fera remarquer que ce sont les anciens qui ont accaparé les tables.
Mais c'était l'anniversaire de Cathy (non ne comptez pas…) et elle nous offrit un kir-mûres à base de Chablis très apprécié. Bon anniversaire Cathy.
En tout cas très vite après le repas ce sont les joueurs de cartes qui se sont installés.
Deux tables, éloignées, l'une de bridge, encore une nouveauté, l'autre de belote. Devinez laquelle était la plus bruyante !
Et comprenez aussi l'éloignement. Mais vraiment les bridgeurs avaient de drôles de cartes, pas très orthodoxes!
Partis comme cela, les pauses repas vont devenir de plus en plus longues.
Un bonheur pour les "siesteurs".
Nous repartons quand même après le " Départ dans 10 minutes" hurlé par Jean.
La dernière montée de la journée se fera sans difficulté, jusqu'au relais.
Descente sur un petit chemin facile se terminant en pleine végétation,
mais finalement personne ne se perdra. Nous retrouvons un chemin superbe, bordé d'arbres, qui se dirige tout droit sur le village. Nous sommes en zone de plaine (une petite,
rassurez-vous).
Jean a quitté le chemin et le groupe s'étale complètement dans la prairie sèche, bordée du Canal de la Fontaine, complètement vide. Bifurquant carrément au nord, il nous entraîne à travers champ jusqu'au pied d'un fort talus, en haut duquel nous devons retrouver le chemin de la
chapelle St Didier. Pas facile la grimpette et notre géant, 1.93 m et 93 kg, évitera de
peu d'écraser une des randonneuses.
Enfin, tout le monde arrive à bon port et effectivement, la chapelle est bien là.
Cette chapelle romane est dédiée à Saint Didier, patron du village de Comps. Le cimetière du village se trouvait là autrefois, la nature du sol ne permettant pas le
creusement de sépultures autour de l'église paroissiale Saint-André. Un pèlerinage annuel s'y déroulait encore au XVIIIe siècle. Elle est placée sur une colline, comme ses deux sœurs, et le
panorama est magnifique depuis son parvis. Elle aussi est très bien restaurée.
Quelques chanteurs feront des essais de sono : elle est super. En redescendant, nous coupons un champ rempli de tiges arbustives rouges non identifiées :
cornouiller ou osier ?
Retour au village, changement de chaussures et direction, l'hôtel Bain (depuis 1737) juste en-dessous du parking.
Mais zut, la terrasse a été envahie par un groupe de cyclistes norvégiens. Jean ira négocier avec la patronne, un peu réticente (gentil le blogueur !) à cet
envahissement, mais finalement les cyclistes nous laissent la place. Mise à part quelques petits problèmes de bière pression en rupture de stock et un
paiement par table, rompant avec nos habitudes, nous pûmes nous désaltérer.
Merci Jean pour nous avoir offert ce joli parcours très cool.
Merci pour les photos à Gérard, Jean et Jean-Marie.
Quelques photos en Bonus:
Briefing avant le départ
Dans la chapelle St.Jean.
Joli coup de zoom sur la montagne de Brouis
au-dessus de Bargème.
La chapelle St.André: quel ciel !
Randonneurs.
Confortable le pique-nique.
Vas-y Gérard !
Qui est en train de pêcher Mado ?Bravo Colette.
La semaine prochaine :
Jeudi 22 Mars à 7 H 30 : COGOLIN ( 83 ) . Le Circuit des Crêtes
Randonnée variée dans le Massif des Maures parcourant les grands vignobles et les belles forêts de Cogolin .
L : 15 Km 093 . Dh : 510 m . D : 4 H 30 . Niveau : Moyen Médio - Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël – 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99
Itinéraire d'accès modifié :Emprunter la N 98 en direction de St.Aygulf, Ste.Maxime, Cogolin. A l'entrée de Cogolin prendre la D98 en direction de la Môle, La
Londe des Maures. Sur la D98, dès qu'on a dépassé (côté droit de la route) le magasin Leclerc et sa station
d'essence,
prendre un petit chemin à gauche (qui fait presque un angle avec un mur de maison en ciment gris). Sur ce chemin, continuer jusqu'à un pont. Après le pont, tourner à droite et continuer jusqu'à
la station de traitement des eaux et se garer devant.
Le col de Valdingarde : 8 mars 2012
Roquebrune : Col de Valdingarde
Aujourd’hui, Camille nous emmène randonner dans le massif des Maures.
Nous avons rendez-vous au-dessus de Roquebrune-sur-Argens, sur
la petite route touristique des Cavalières.
« Serrez les véhicules car le parking est exigu » nous a-t-on conseillé. Une dizaine de voitures parvient quand même à stationner sur l’aire du Tout Olivier.
Il en descend 42 randonneuses !! Quel beau groupe !
(NdB : Aujourd’hui, Journée Mondiale de la Femme, le féminin l’emporte sur le masculin).
Camille et Jean nous présentent chacun leur randonnée, car nous allons nous répartir en deux groupes : 21 randonneuses dans
chacun.
« Tout le monde ira au sommet de la Flûte » nous
explique Jean. « Et nous pique-niquerons ensemble au col de
Valdingarde ».
Camille nous montre le profil de sa rando : « Après une descente et une montée, nous aurons une descente et une montée. Et ainsi de suite… ». Ce qui nous fera à l’arrivée un dénivelé de 820 m.
Laissons les « Petites Jambes » partir de leur côté, sous la conduite de Jean. Nous les suivrons grâce aux photos de Claude.
Nous attaquons la première descente avec Camille. Il nous prévient : « Ça commence en douceur. Ce sera plus raide vers la fin ». (NdB : C’est souvent le cas).
A mi-descente, Camille nous montre le sommet qui se profile devant nous. « En face de nous, c’est la Flûte ! » Flûte alors, ça va grimper !
Puis nous poursuivons notre descente, caillouteuse et de plus en plus raide.
Arrivés en bas, nous profitons de quelques instants de répit : le terrain est plat.
Ce matin, l’air est frisquet et le ciel est bien nuageux. Par bonheur, voici des mimosas en fleurs, qui illuminent de leurs
bouquets d’or la grisaille ambiante.
Et puis comme prévu, après la descente, nous attaquons la côte. Qui a dit : « Celui qui arrive le premier gagne un saucisson » ? N’est-ce pas Daniel ? Aussitôt Joël se porte en tête.
Derrière, Daniel tente de s’accrocher. Mais c’est sans espoir, Joël caracole en tête.
Puis vient le gros du peloton. Le photographe réclame un sourire. Jean-Marie lui répond : « Tu n’auras qu’un rictus ».
Nous atteignons un faux plat. « On est à 284 mètres. On n’est pas encore au sommet » nous dit Camille.
Puis la côte se fait encore plus raide. Nous traversons un sous-bois, avant d’atteindre enfin le sommet de la Flûte (alt. 340 m).
Bien exigu, le sommet. Tout le monde se bouscule pour l’atteindre. Seul Joël y parvient.
Mais il fait frisquet et nous ne nous attardons pas.
Quelques minutes plus tard nous croisons nos amies des « Petites Jambes » emmenées par Jean.
A voir leurs sourires, elles ne semblent guère éprouvées par la côte raide.
Nous poursuivons notre chemin quelques instants.
Soudain un rayon de soleil apparaît. Camille nous invite à faire la pause casse-croûte.
Puis il nous montre les sommets qui se dressent en face de nous. « Nous allons passer de l’autre côté de la colline ».
Nous poursuivons notre descente jusqu’au fond du vallon de la Vernède. Notre chemin est bordé à nouveau de mimosas en
fleurs.
Finie la descente, nous attaquons la remontée.
« On arrive derrière la colline » nous dit Camille, en atteignant un embranchement. Nous prenons la piste de gauche.
« Le GPS est-il d’accord avec moi ? » demande Camille à Jean-Marie.
Qui lui répond : « En principe, oui. On va voir… »
Cent mètres plus loin, on a vu. Ce n’est pas la bonne piste. Revenons sur nos pas.
Nous prenons une nouvelle piste (la bonne). Elle monte puis redescend, puis remonte à nouveau.
Nous grimpons parmi les chênes-lièges jusqu’à des ruines. « Ce sont les ruines de Saint Daumas » nous dit Camille.
Jean-Marie réclame une photo du groupe, avec en arrière-plan les ruines.
Puis il ajoute : « Venez avec moi, Mesdames ! ». Et il entraîne ces dames à l’écart.
Où les emmène-t-il ? Devant d’autres ruines.
Et pourquoi donc ? Pour réaliser des photos (de charme bien sûr), dont celle-ci.
Une fois la séance photos terminée, Camille nous parle du châtaignier et de ses fruits : « Il est facile de faire la différence entre
châtaigne et marron. L’enveloppe de la châtaigne, la bogue, est cloisonnée et contient deux ou trois fruits. Le marron égoïste, mûrit seul dans sa bogue ».
« Pourquoi nous parles-tu de marrons ? » s’étonne Monique. « Il n’y en a pas ici ».
Mais Camille, imperturbable, poursuit : « Le label " Marron du Var " s‘applique à une variété de marron. La production varoise est d’environ 400 tonnes, soit 4 % de la production française. Le " marron du Luc " et celui de Collobrières doivent paraît-t-il leur réputation à un petit confiseur qui, sous le règne du Roi-Soleil, eut l’idée géniale d’inventer la recette de " marron glacé " ».
Il est près de midi. Le vent fraîchit. Nous reprenons notre route. « Il nous reste encore deux kilomètres jusqu’au col » annonce Camille.
Nous attaquons une nouvelle grimpette, bien raide.
Décidément nous l’aurons mérité, notre pique-nique !
Enfin nous atteignons le point culminant de la rando (alt. 518 m).
A présent nous dominons le rocher de Roquebrune et la vue s’étend sur la vallée de l’Argens.
Après la grimpette, voici la descente, très raide, sur piste caillouteuse et glissante.
Nous descendons, les yeux rivés vers le sol, sans un sourire pour le photographe.
Et voici le col de Valdingarde (alt. 392 m) où nous attend le groupe des « Petites Jambes ».
Nous ont-ils attendus pour pique-niquer ? Mais non ! A l’exception d’Yvette qui, fort gentiment attendait Jean-Marie …
et surtout son pique-nique.
Après tous ces efforts, nous apprécions notre déjeuner.
Mais l’air est frisquet et le deuxième groupe est pressé de repartir.
Avant de nous quitter, Jean nous appelle pour la photo des deux groupes réunis.
Les « Petites Jambes » s’en vont. Le calme revient.
Mais à notre tour nous levons le camp. Nous voici sur une large piste qui descend gentiment.
Le groupe avance à bonne allure, sans trop regarder le paysage.
Pourtant, après un virage, Gérard demande à Camille : « Il y a deux chemins en face. Lequel va-t-on prendre ? ».
Question pertinente … qui n’intéresse personne ! Le groupe poursuit sa route, à un rythme soutenu.
Camille, resté seul avec Gérard, consulte attentivement sa carte. Puis, revenant quelques pas en arrière, conclut :
« C’est ici qu’il faut descendre ».
Mais le groupe a disparu. Camille donne un coup de sifflet. Pas de réponse !
Gérard sort son portable et appelle Cathy : « Arrêtez-vous et revenez ! »
Cinq minutes plus tard, voici le groupe qui rapplique. (Moralité :
ne jamais dépasser le chef !)
Nous voici repartis dans une descente bien raide et caillouteuse … comme on les aime !
Après la descente, devinez quoi ! Nous attaquons à nouveau une montée bien raide, dans un petit sentier bien
caillouteux.
Puis nous voici sur une piste qui grimpe à travers un bois de chênes. On voit même quelques châtaigniers, … mais pas de
marrons.
Puis voici à nouveau des mimosas en fleurs qui, de leurs bouquets d’or nous font comme une haie d’honneur.
Nous regagnons nos voitures, où nous retrouvons les « Petites Jambes » qui nous attendent patiemment.
Et pour terminer cette belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité à roquebrune-sur-Argens.
(NdB : Merci Jean-Marie pour cette photo très originale).
Merci Camille, pour cette très belle randonnée, un brin sportive.
Et merci à Jean pour avoir pris soin de ses « Petites Jambes ».
Merci aux photographes : Claude, Gérard, Jean-Marie.
Et pour finir, voici quelques photos des « Petites Jambes » :
Couleurs pastel : Mado est de retour
Petite grimpette
Arrivée au sommet
Qu’elles sont belles !
Prochaine rando : Jeudi 15 Mars à 8 H 00 : COMPS sur ARTUBY (83). Le Bois du Fayet
Au départ de Comps, agréable parcours sans difficulté, dans le Bois du Fayet, en limite du camp de Canjuers.
L : 13 Km 257. Dh : 420 m. D : 4 H 00. Niveau : Moyen Médio - Repas et boisson tirés du sac.
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 676
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Aix – Quitter l’autoroute à la sortie n° 36 (Le Muy) – Suivre N 555 direction Draguignan – A 3 kms 500 tourner à droite D 54 direction Gorges du Verdon puis D 955 jusqu’à COMPS-sur ARTUBY . Dans le centre du village, en face le Grand Hôtel, tourner à gauche et stationner dans le parking au dessus.
Coût du trajet A R : 140 Kms x 0.25 = 35 € + 5 € = 40 Euros.
Castellar- Orméa et Carpano-1er mars 2012
Castellar : Roc d'Orméa et Mont Carpano
Retour dans les Alpes Maritimes, à la frontière italienne. 34 marcheuses
et marcheurs se retrouvent près du cimetière de Castellar pour cette journée "frontalière". Espérons qu'il n'y aura pas d'enterrement aujourd'hui car nous avons monopolisé le parking…
Jean nous présente le programme qu'il nous a préparé: "No us avions déjà fait cette rando le 22 février 2007 sur un tracé,
somme des deux parcours d'aujourd'hui. Au vu de la difficulté du tracé de 2007 et afin de faire participer le maximum de randonneurs, j'ai coupé le circuit en deux, sous la forme d'une sorte de 8
avec un premier parcours de 10.6 km et 860 m de dénivelée, avec moi, et un second
parcours de 8.5 km et 506 m de dénivelée, avec Camille. Les deux groupes
tourneront en sens inverse et se retrouveront pour le pique-nique à la cote 716. En 2007, nous n'étions que 14 dont 5 dames".
Après avoir présenté les profils, du classique, comme d'habitude une montée et une descente, Jean donne
le signal du départ : 14 marcheurs, comme en 2007, dont 4 dames pour le premier groupe et 20 pour le second.
Il ne fait pas trop froid, encore que nous soyons présentement à l'ombre mais la brume n'est pas très
épaisse et on commence à apercevoir des traces de bleu dans le ciel. La pointe de Siricocca où nous étions il y a deux semaines est dans les nuages. Probabilité nulle de voir la Corse
aujourd'hui.
Le premier groupe attaque la montée. C'est Jean (un autre que le chef) qui sera serre-file. Le panneau
classi que avertissant de
la présence des troupeaux est doublé d'une affiche mettant en garde contre la présence des loups. C'est la première fois que nous voyons
cela.
En 2007, le blogeur avait écrit : "Et c'est parti sur une piste cimentée très
pentue, qui ne nous laisse pas le temps de nous échauffer, avec en perspective la pointe de la PENNA qui fait déjà rêver Jean pour un futur supplice. Tout ce coteau sud a été équipé de nombreuses
restanques (appelées ici "faisses"), assez hautes vu la pente mais en mauvais état comme l'habitat résiduel. Pourtant ce n'est pas le désert, un ferme-auberge, puis plus haut, une bergerie, sont
toujours en activité. On aperçoit la petite chapelle St Bernard, notre premier objectif. En trois quart d'heure nous avons déjà grimpé de 350 m à la vitesse moyenne de 500 m/heure !!! Pour un
démarrage, pas trop mal non ?"
Il n'y a rien à retoucher si ce n'est que les restanques ont été bien restaurées, elles sont superbes.
Petit arrêt devant le petit édicule construit à la mémoire du berger assassiné en 1991.
Pierre Leschiera: Le 17 août 1991, à l'aube, vers 6 heures, ce berger connu pour son opposition résolue à la chasse et ses démêlés avec les chasseurs des environs, est abattu d'une balle dans le dos puis tué d'une balle dans la tête sur la piste de St Bernard, le menant à sa bergerie.
Il avait au fil des ans constitué un troupeau de plus de 900 bêtes. Malgré un contexte local déterminant dans cette affaire, cet homicide volontaire n'a jamais été résolu.
Voir aussi
- Faites entrer l'accusé : Qui a tué le berger de Castellar ?
- L'énigme du berger de Castellar : reportage de France 2
- Affaires criminelles : L'assassinat du berger de Castellar.
(Cf Wikipédia)
Joli point de vue sur le village de Castellar dont nous parlerons plus tard. Les nuages s'effilochent de plus en plus. Jolie image printanière avec ce bel amandier en fleurs, sur fond de nuages.
La chapelle est en vue, au col St.Bernard, à 789 m d'altitude. Extérieurement, elle n'est pas très intéressante, accolée à un ancien bâtiment en cours de restauration. D'origine médiévale, elle marquait le chemin
qu'empruntait Bernard de Clairvaux pour prêcher les croisades et conseiller les rois et les papes.( Cf Wikipédia)
Les randonneurs préfèreront faire la photo du groupe devant le mont Razet plutôt que devant la chapelle.
Le photographe respectera leur souhait.
Pendant ce temps, les 19 "Petites Jambes" accompagnées de Camille sont
parties direction sud remarquant au passage la chapelle St Roch où l'on bénit les animaux le 15 août. Au bout de 1.5 km, la route devient une large piste en légère montée sur 2 km environ.
La brume se lève, la température s'adoucit et conduit à quelques "effeuillages".
Le long du chemin nous observons les premiers
"Orchis de Robert" en fleur.
Vers 10 h, à la cote 446, Camille propose la "Pause banane" sur une esplanade aménagée
de rondins. Jolie vue sur Menton, hélas brouillée par la brume.
Dix minutes plus tard, nous attaquons une montée très raide et caillouteuse. Le soleil chauffe et la file s'allonge.
Pour le premier groupe, il est 10 h 05, quand nous repartons pour
la prochaine étape, le col du Berceau à 1050 m. Nouvelles restanques en
bon état. Nous nous dirigeons vers la bergerie et Jean nous alerte. "Attention, nous allons rencontrer des troupeaux de moutons, restez bien groupés, gare aux patous
! D'autre part, sur votre droite, vous pouvez apercevoir les ruines du Vieux Castellar."
Effectivement nous entendons les cloches d'un troupeau que nous ne voyons pas encore. Passés les sources
du Rau de Merle, nous les rencontrons enfin, juste en dessous du vieux village. Bien qu'il soit tôt dans la saison, une brebis a
déjà mis bas et Jean réussira cette très belle photo.
Arrêt en dessous du vieux village. Jean propose de grimper dans les ruines en prévenant que l'accès est
difficile. En fait, la moitié du groupe s'y risquera et Jean améliorera sa traditionnelle photo du trou en y incorporant des personnages !!!
Le nom de Castellar apparaît pour la première fois le 19 janvier 1258 dans un acte de cession du territoire du comte de Vintimille au comte de Provence, Charles Ier d'Anjou.En 1261, le comte Guillaume-Pierre de Vintimille se maria avec Eudoxie Lascaris, de la famille impériale de Byzance. Les descendants portent alors le nom de Lascaris.Le château est cité en 1302 et aurait été construit par le municipe de Peille. Le comté de Nice passe sous le contrôle des comtes puis ducs de Savoie.
Les menaces d'agressions par les Sarrasins ayant diminué, une convention est passée le 30 septembre 1435 entre Louis et Henrion Lascaris, seigneurs de Gorbio et du Castellar avec les habitants indiquant : Il est permis à ces derniers de transporter le village à un endroit plus commode sur la colline de Saint-Sébastien et d'y bâtir à leur frais, dans l'espace de cinq années, vingt-neuf maisons de même hauteur et largeur, de les fortifier par une enceinte extérieure et de les habiter avec leurs familles en hommes liges et féaux sujets.
Cette fondation du nouveau Castellar explique la disposition régulière du village le long de rues droites et parallèles.
Les seigneurs de Castellar appartiennent tous à la famille Vintimille-Lascaris.
(Cf Wikipédia)
Voici tout le troupeau de moutons qui se déploie sur le coteau. Mais il semble
manquer quelques brebis dont s'inquiète la bergère qui regarde passer l'autre troupeau, celui de Jean. Ce n'est pas là qu'elle retrouvera ses brebis perdues, encore que … Il nous reste encore environ 200 m à monter.
Il fait maintenant très beau et nous avons déjà allégé nos tenues depuis la chapelle. Mais nous montons
maintenant à l'ombre, et Jean, en blaguant nous lance : "Sortez vos crampons, nous allons rencontrer les premiers névés". Effectivement nous allons traverser
une petite zone où la neige a résisté.
La fin de la montée se fait en lacets sous les arbres et nous sommes heureux de déboucher au col. Pour
Jean, c'est la parfaite définition d'un col entre deux sommets, le Roc d'Orméa à l'ouest et la cime de Restaud à l'est. La frontière italienne passe au sommet de ce dernier, à 150 m du col.
Encore 50 m de montée pour atteindre le sommet du Roc d'Orméa mais la brume limite la visibilité sur
Menton. Par contre tous les sommets qui nous entourent sont bien visibles et nous offrent un spectacle de choix. Les dames auront
droit à une photo spéciale.
Le groupe n° 2 est arrivé au plan de Leuz, en dessous du mont Carpano à la cote 729.
Nous y laissons deux de nos amis un peu essoufflés avec Daniel, notre serre-file. Ils garderont les sacs pendant que nous
grimperons jusqu'au sommet à 772 m où nous ferons la photo de groupe. La vue sur l'Italie est limitée par la brume, dommage !
Il ne nous reste plus qu'à redescendre vers le Plan de Lion pour rejoindre l'autre
groupe. Nous voyons parfaitement le terrain sur lequel ils vont s'engager mais pour l'instant, aucun signe de vie sur ce
secteur. Nous nous installons confortablement en attendant de les apercevoir.
Vers 12 h20, nous commençons à les distinguer et à 12 h 40, Jean et Joël arrivent
les premiers.
Retour au 1er groupe et au col où Jean propose de monter à la Cime de
Restaud. Sept courageux vont l'accompagner dont les quatre dames.
Maintenant il ne reste plus qu'à descendre rejoindre les petites jambes au Plan de Lion. Un
kilomètre de descente mais 400 m de dénivelée. Et quelle descente…ça roule sous nos pieds et Gérard déclarera trois "contacts fessiers" à l'arrivée.
Alors que Jean et Joël, en tête, dévalent allègrement la pente, en queue de peloton la descente est plus
prudente avec Maryse, Gérard, Jean( un des trois homonymes), Jean-Marie. Ecart entre les premiers et les derniers 20 minutes !
Il est 12 h 50 lorsque les deux groupes se rejoignent pour le pique-nique. Un coup d'œil sur la descente
que nous venons de faire, impressionnant. Sur cette grande aire plate, pas de problèmes
d'installation et les grandes herbes sèches sont bien agréables…pour la sieste.
Maintenant il fait carrément chaud et Nicole va
avoir beaucoup de difficultés à trouver un coin d'ombre.
Il y avait longtemps que nous n'avions pas vu les joueurs de cartes. C'est bon signe car cela signifie
le retour des pique-niques… tempérés. Daniel semble avoir bien du mal avec ses partenaires féminines !
Il nous reste environ 2 km et 350 m de descente pour rejoindre le village. De larges lacets permettent une progression facile et Jean régule bien la vitesse de
progression.
Petit arrêt pour la photo de groupe avec les 34 marcheuses et marcheurs.
Une fois les chaussures, les sacs et les bâtons rangés dans les coffres, nous partons à la découverte du village. Un petit tour dans l'église, sans grand intérêt.
Ce que nous recherchons surtout, c'est le "troquet" ouvert. Jean nous conduit à l'extrémité du village
où se trouve un grand café avec une terrasse et vue imprenable mais…il est fermé. Retour vers les voitures, dépités. Passant en dessous du Bar-restaurant de Lascaris, Maurice aura le courage de
grimper une centaine de marches pour voir si le café est ouvert. Bingo ! Nous grimpons donc à notre tour - Françoise demandera de rajouter cette ascension au bilan de la journée
- et nous envahissons… En attendant nos consommations, une autochtone vient nous photographier ??? Elle s'adresse ensuite à Jean pour inviter le groupe à visiter, gracieusement, le musée situé
dans le Palais LASCARIS.
L'origine du palais remonte au début du XVe siècle, quand le village de Castellar a été transféré sur le site actuel. On peut encore voir le blason des comtes de Vintimille sur le porche. Le palais était construit de part et d'autre de la rue. Il subsiste une partie du palais des comtes de Vintimille face à l'église, l'ancien "Turris", où est né Jean-Paul Lascaris (1560-1657).
Un tremblement de terre en 1564 l'avait partiellement détruit. Il s'ouvre par une tour-porche. La tour-porche est surmontée d'un dôme avec une chambre au deuxième étage conservant un décor en stuc avec des motifs caractéristiques du baroque niçois.
(Cf Wikipédia)
C'est donc Mme Monika WOLPERT du service culturel qui va nous ouvrir les portes de ce musée qui renferme des collections de minéraux, de squelettes et de divers objets retrouvés dans
des fouilles locales. Merci à elle.
Merci Jean pour cette superbe rando et pour cette organisation qui a permis à un maximum de randonneurs de participer. Merci aussi à Camille pour avoir guidé le second groupe.
Remerciements pour les photos à Claude, Gérard, deux des trois Jean, Jean-Marie. Merci aussi à Yvette pour son texte relatif au 2ème groupe.
Quelques photos en Bonus.
Les deux chefsPetites jambes en rangs serrés
Le premier groupe en action
Camille et Daniel, son serre-file
En haut du vieux village
Une nouvelle bergère ?
Pique-niqueurs
Détente
Sieste au soleil : c'est super !
Petit rafraichissement
Dans l'église de Castellar
Rue de Castellar
Evocation de la "Fête des citrons"La semaine prochaine
Jeudi 08 Mars à 8 H 00 : ROQUEBRUNE sur ARGENS ( 83 ) . Le Col de Valdingarde
2 circuits concentriques dans le Massif des Maures sur pistes et sentiers . Quelques passages aux pentes raides .
N°1 : L : 16 Km 542 . Dh : 792 m . D : 5 H 30 . Moyen Alto . Animateur : Camille – 06.81.79.89.39
N°2 : L : 11 Km 745 . Dh : 592 m . D : 4 H 00 . Moyen Médio . Animateur : Jean – 06.68.98.13.62
Repas et boisson tirés du sac et pris en commun pour les 2 groupes au Col de Valdingarde .
Itinéraire d’accès : Emprunter la N 7 en direction d’Aix en Provence. Au giratoire des quatre routes, obliquer à gauche et poursuivre sur la D 7 via Roquebrune-surArgens. A l’entrée du village tourner à droite et monter pour atteindre le cimetière. Prendre, alors, à gauche de la chapelle la petite route touristique des Cavalières et parcourir 3 km 400, pour rallier l’aire de TOUT OLIVIER ( cote 194 m – citerne). Serrer les véhicules car le Parking est exigu .
Coût du trajet A R : 42 Kms x 0.25 = 10 Euros 50