LEVENS / MONT ARPASSE 25 novembre 2010
LEVENS - MONT ARPASSE 25 NOVEMBRE 2010
Jean a connu une semaine difficile ! Il avait prévu une rando au mont Arpasse avec un restaurant au Deux vallées et un départ au Pont du Cros.
Les inondations du week end ont entraîné une chute de pierre dans les gorges de la Vésubie et la route a été annoncée coupée, une partie, puis presque toute la journée. Suite à de nombreuses conversations téléphoniques, et après avoir annoncé un premier changement de programme, il a dû encore modifier la veille le lieu de parking et l’itinéraire.
Tâche d’autant plus compliquée que la constitution des groupes devient du grand art : 4 groupes avec des transferts en voiture par le célèbre « Grand Pierre ».
Il est aussi intervenu pour constituer les regroupements en voiture.
Nous avons donc un hyper- accompagnateur. Mais notre hyper chef est toujours au plus haut dans les sondages et ne souffre pas de la popularité de son premier ministre.
Tout le monde s’est retrouvé au parking indiqué dans le mel, avec les gants , bonnets et parkas pour affronter le froid annoncé par notre hyper accompagnateur.Il nous a expliqué ses pérégrinations et nous a dit : « Pour commencer, j’ai le plaisir de vous présenter deux nouveaux : Willy et Micheline. Nous retrouvons deux revenants : Jean Belhache et Monique Blandin. Nous allons traverser le village de plan du Var et nous arrêter pour la photo devant l’Eglise Sainte Anne ».
Bienvenue à Willy et Micheline
Quelques minutes plus tard : « Au lieu de partir du pont de Cros en face d’Utelle, pour monter à Levens puis vers le mont Arpasse pour redescendre sur le plan du Var après récupération des voitures par une navette pilotée par le Grand Pierre, nous ferons un aller et retour d’ici à Levens ». C’est là que nous avons compris que l’heure était grave car les aller et retour, oh horreur ! il n’y en a quasiment jamais pour les puristes randonneurs du Cercle.
« Nous allons constituer quatre groupes.
N°1 : fera la rando compléte avec une montée au Mont Arpasse au retour de Levens
N°2 : l’aller vers Levens et retour par le même chemin
N°3 : reviendra de Levens en voiture avec le Grand P
N°4 : viendra en voiture, afin d’ accompagner le Grand P pour visiter Levens et à l’occasion mangera avec nous au restaurant … ».
Nous entamons une pente raide d’où nous apercevons le village de Bonson , qui nous mène à la balise 296 d’où part le chemin vers le Mont Arpasse que le groupe 1 empruntera à son retour.
Plus loin la balise 294, c’est le lieu de départ vers le Mont Arpasse. Jean fait mine de connaître le nom des balises par cœur, pour conforter sa réputation d’hyper accompagnateur mais c’était noté sur son papier…
L’heure du casse croûte et du quart d’heure culturel arrive pour parler de Levens. Prononcé « Lévens » par Jean, mais Catherine,(dont c’est la fête, 25 novembre), précise que cela se prononce « Leuvens ».
Après la présentation du village, Jean nous parle de Masséna né à Levens, dont vous trouverez un extrait des exploits à la fin du blog.
Nous montons au village par un vieux chemin de pierre.
Au village, nous retrouvons le goupe venu avec Maitre Pierre. Jean fait visiter à tous les sites remarquables : la place avec vue sur la vallée et la statue de Masséna, l’Eglise qu’il a pu faire ouvrir par une personne de l’office du tourisme qui nous a rapidement présenté son histoire , la chapelle des pénitents noirs, le jardin et les vestiges de la tour de guet d’ou nous découvrons un paysage à 360° avec vue sur la baie de Nice et la vallée du Var au Sud et le Mercantour au Nord Est.
Les groupes se séparent . Le premier part rapidement pour l'ascencion.
Une fois les randonneurs échauffés, Jean propose un arrêt pour se dévêtir et nous remontons au pas habituel vers le Mont Arpasse, où nous attend un troupeau de moutons. Pour éviter l’affrontement avec d’éventuels patous, Jean regroupe son monde et fait les recommandations utiles, en français et en espagnol avec Willy...
Et là haut notre hyper accompagnateur fait très fort. Sachant que l’on ne mangerait que vers 14 heures au plus tôt, il a prévu du pain et du saucisson à l’ail pour le groupe. Chacun se réconforte et nous redescendons le ventre moins creux.
Au retour nous marchons sur une crête qui se termine en éperon face au confluent du Var et de la Vésubie dont nous pouvons contempler les vallées étroites face à nous, et au fonds les sommets enneigés du Mercantour.
Nous retrouvons tout le monde au restaurant pour la daube provençale.
A la fin du repas Pierre et Daniel, le co-serre file, racontent quelques histoires.
Maurice nous fait chanter son concerto pour louche et couvercle déjà connu et
apprécié des plus anciens et des plus anciennes( c'est ce qui s'appelle loucher sur la louche ).
Quelques photos de rab
Merci aux photograpnes Jean, Jean-Marie,Gérard, Claude qui ont été inspiré par de nombreux couples...
et très imaginatifs pour en créer ...
A qui ces belles chaussures étrennées ce jour: les gagnants auront droit à leur photo dans le prochain blog.
encore quelques images
Et Masséna, l’enfant de Levens
La ville de Levens peut se targuer d’avoir vu naître en 1758 un fidèle de Napoléon,
André Masséna. Maréchal de France, duc de Rivoli, Prince d’Essling, autant de titres qu’il se vit décerner pour son courage lors de batailles décisives… André Masséna s’engage dans l’armée à
l’âge de seize ans pour voir du pays. A trente-et-un ans, il se retire de la carrière militaire,et reprend du service à la Révolution. Il participe aux combats du comté de Nice . Avec Bonaparte,
il dresse le plan de campagne pour l’Italie : la stratégie adoptée est payante puisqu’elle permet la victoire de la bataille de Loano. Cet officier est de tous les combats. C’est lui qui
force le passage du pont de Lodi, prend part à l’épisode Rivoli. D’ailleurs, c’est à cette occasion que Napoléon prononce cette phrase élogieuse : “ Vous êtes vraiment l’enfant chéri de la
victoire ”. Mais c’est dans une épreuve difficile que l’enfant de Levens se distingue parmi les braves. En 1809, la bataille de Wagram fait rage et André Masséna est blessé. Il refuse de quitter
ses hommes car partir serait pour lui le désaveu total de tous ses hauts faits militaires.
De sa calèche, il se démène comme un beau diable, hurlant et tempêtant. La voiture cahotante sur les routes défoncées ne l’arrête pas, et malgré la douleur causée par sa blessure, il continue de donner les ordres, d’encourager ses subordonnés jusqu’à la victoire. La patrie reconnaissante ne s’est pas méprise quant à ses qualités en lui rendant un dernier hommage : son nom est inscrit au fronton de l’Arc de Triomphe. Après Waterloo, rallié à la monarchie, il meurt à Paris le 4 avril 1817
Merci à Jean, notre hyper accompagnateur présent sur tous les fronts quelles que soient les circonstances pour cette randonnée très réussie.
Prochaine randonnée :
Jeudi 2 Décembre à 8 H 00 : SAINT –VALLIER de THIEY ( 06 ) – Croix et Col de CABRIS
A partir du village de SAINT-VALLIER de THIEY, typique village provençal de moyenne montagne situé dans le cadre sauvage des Préalpes Grassoises, par des pistes et des chemins aux faibles dénivelées, nous irons à la recherche des vestiges des civilisations passées :
Bories, dolmens, tumulus, mégalithes et pierre druidique .
Ce parcours ne présente aucune difficulté particulière .
L : 17 Km 800 – Dénivelée : 410 m – D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Daniel – 04.94.19.17.07 Boulouris N° 601
Itinéraire d’accès : Autoroute A 8 NICE-Sortie N°39 Lac de SAINT-CASSIEN-D2562 Val de Tignet
D11 SPERACEDES-CABRIS . Atteindre SAINT-VALLIER et stationner sur le Parking à la sortie du village . Coût du trajet A R : 108 Km x 0 € 20 = 21 € 60 + 4 € 80 = 26 Euros 40
voici l'itinéraire et le profil
...
Le Mont St Martin : 18 novembre 2010
Le Mont Saint - Martin
Aujourd’hui Roland nous propose « une magnifique randonnée à travers les feuillus, avec possibilité de
rencontrer des cervidés et de découvrir des oiseaux ».
Où nous emmène-t-il donc ? A deux pas de chez nous, dans l’Estérel. Nous avons rendez-vous au-dessus de Théoule-sur-Mer, au lieu-dit Maure Vieil.
Nous voici 24 randonneurs au départ, 24 courageux que n’effraie pas une météo incertaine.
Roland nous présente la rando : « Nous allons monter à l'Oppidum du Mont St Martin (alt. 287 m). Mais ce ne sera pas le point culminant de la randonnée. Nous l’atteindrons au pied du mont
Pelet ». Roland nous annonce un dénivelé de 500 mètres et une distance de 19 km. Qui s’avérera un petit peu exagérée, car à l’arrivée, les GPS n’indiqueront que 12,5
km !
L’air est frais, le ciel est gris, des nuages menacent. Mais
qu’importe, nous attaquons la rando. « Normalement, on devrait avoir le soleil cet après-midi » nous assure Claude, toujours
optimiste. On verra…
Puis nous marquons une pause pour prendre la traditionnelle photo de groupe. Les visages sont souriants, à défaut d’être ensoleillés.
Nous reprenons notre chemin. Il longe le ravin de Maure Vieil. Et voici sur la droite un pont qui franchit le ruisseau. « C’est le Pont Sarrazin » nous dit Roland.
Sous le Pont Sarrazin coule la rivière. Et sur le pont, on a les pieds
dans l’eau ! « Attention à ne pas tremper mes chaussures » se dit Gérard. Dont la première paire de chaussures a randonné lundi
dernier sous la flotte et n’est toujours pas sèche !
Nous marchons depuis près d’une heure. Il est temps de faire la pause casse-croûte.
Roland nous annonce : « On va réellement commencer à monter ». Nous attaquons la grimpette sur un chemin caillouteux. Sur notre droite se profile, splendide, le Mont St Martin. Sur fond de ciel gris, hélas.
Il y a de l’humidité dans l’air … et dans les bois. Ce qui fait le
bonheur des champignons … et la joie des amateurs de champignons. Qui font le plein de girolles, sanguins ou coulemelles.
Puis nous atteignons un croisement. A droite direction le Mont St Martin. A gauche, c’est la Piste des Œufs de Bouc. Quel curieux nom !
« Nous repasserons par ici après avoir grimpé le Mont St Martin » nous prévient Roland.
Nous poursuivons notre grimpette vers le sommet.
Roland s’arrête un instant. « Je vous rassure, nous ne sommes pas perdus. Nous allons à l’oppidum du mont St Martin ».
Sous un épais bosquet de chênes-lièges et d'arbousiers, on distingue
des restes de murailles en pierres sèches, vestiges de l’oppidum.
Roland nous parle des oppidums, pardon, des oppida :
« Oppidum, dont la racine
opes veut dire richesse, ressources. Car les Romains y renfermaient leurs biens les plus précieux, leurs magasins de vivres et d’armes. L’oppidum est un refuge fortifié pour se
protéger en cas d’invasion barbare. Il est souvent situé sur un lieu élevé (une colline ou un plateau), ou sur une île, un cap, etc. ». Et Roland, grand amateur de
toponymie, ajoute : « Les noms en –dun désignent d’anciens oppida ».
A l’approche du sommet, nous escaladons quelques rochers. Puis il nous
faut faire la queue. Car le rocher sommital est exigu. Il ne peut guère accueillir que 5 ou 6 randonneurs.
En attendant, Roland nous fait faire un tour d’horizon :
« Ici, c’est le Mont Pelet. Là-bas, c’est le Marsaou, puis les Suvières. Et là, vous voyez la Piste des Œufs de Bouc ».
Après avoir gravi le sommet, chacun à notre tour, et admiré le paysage,
nous redescendons de notre perchoir sur les rochers.
Nous nous regroupons près de ruines. Où une construction en forme de borie attire quelques visiteurs.
C’est alors que Roland nous un fait un exposé sur le maniement du bâton. Où l’on apprend que le bâton est un accessoire de randonnée très utile. Utile mais facultatif. Pourquoi cet exposé ? « J’en parle ici, au cas où quelqu’un aurait oublié ses bâtons là-haut » nous dit-il.
Puis, se tournant vers Jean, il ajoute :
« Le bâton peut aussi se révéler une arme très utile. Notamment en cas de rencontre avec des cervidés agressifs ». Coïncidence ou pas,
Jean est parti aujourd’hui – tout le monde l’a remarqué – avec deux bâtons. C’est une première !!
Nous reprenons notre descente à travers les pins. Pour aboutir sur la Piste des Œufs de Bouc.
« On va grimper 100 mètres sur
1,2 km. Je vous laisse le soin de calculer la pente » prévient Roland. Mais le calcul donne une pente moyenne … ridicule ! Nous en avons vu
d’autres.
Nous attaquons cette dernière grimpette. Et nous atteignons vite le pied du mont Pelet.
« Nous allons poursuivre sur la
Piste des Œufs de Bouc, en direction du col de la Cadière ».
Mais avant de descendre, nous marquons une pause sur une petite esplanade, d’où la vue est superbe. Avec d’un côté : vue sur mer, jusqu’à la Pointe de St Tropez. Et de l’autre côté : vue sur l’Estérel et ses sommets : Marsaou, Suvières, etc.
« Maintenant on ne fait que
descendre » nous annonce Roland.
Descente facile, sur une large piste, qui nous mène bientôt au col de la Cadière. « On va continuer sur le GR 51 ». Ce GR 51 que nous connaissons bien, pour l’avoir emprunté très souvent, dans les Maures, l’Estérel ou les Alpes Maritimes.
Roland marque une pause. « Je vous avais dit "cervidés". Mais on n’en a pas vu. Pourtant, il arrive qu’on
rencontre des cervidés enragés ». Mais ce n’est pas donné au commun des randonneurs.
A défaut de rencontrer des cervidés, Roland nous en parle : « Dans la famille des cervidés, ici, on rencontre le chevreuil et le cerf. Ce sont des ruminants qui présentent un nombre pair de doigts. Ils portent des bois, organes osseux présents sur la tête des mâles. Mais il existe quelques exceptions ».
Puis Roland aborde un sujet passionnant : le rut et
l’accouplement. « Chez les chevreuils, il existe deux périodes de rut : le rut principal, du 15 juillet au 15 août, et le
rut secondaire (appelé à tort « faux rut »), entre octobre et décembre. Dans le premier rut, la gestation dure
9 mois. A l’occasion du rut secondaire, seul un petit nombre de femelles est fécondé. Et cette fois-ci, la
gestation ne dure que 6 mois ». Etonnant, non ??
Mais laissons là chevreuils, chevrettes, faons et brocards. Et poursuivons notre descente.
Nous parvenons à un promontoire rocheux sur lequel Roland nous propose de pique-niquer. Nous nous installons sur les rochers.
« Vous avez en face de vous le
Mont St Martin ». Toujours lui ! La vue est magnifique. Si seulement le soleil daignait se montrer ! Mais le ciel reste désespérément gris.
Nous déjeunons avec appétit. Mais après le dessert et le café, la fraîcheur des rochers commence à nous envahir. Nous n’allons pas nous attarder. Plusieurs d’entre nous ont déjà disparu dans les bois. Non, ils ne se sont pas éloignés pour satisfaire un besoin naturel. Mais pour satisfaire leur passion dévorante des champignons.
Car ils ont découvert, à deux pas de notre lieu de pique-nique, une vraie mine de
champignons.
Nous patientons cinq minutes. Mais voici quelques gouttes de pluie. Il
est temps d’y aller.
Nous reprenons notre descente. Sur la gauche, on aperçoit le Mont St Martin, éclairé par le soleil. Allons nous profiter de quelques rayons ? Hélas, non.
La descente se poursuit sur une large piste. A présent notre chemin est
tout proche de la mer. La vue est belle, il y manque juste un peu de lumière.
Après un dernier faux-plat montant, nous redescendons vers les
voitures.
Et pour terminer cette belle journée, nous nous retrouvons autour d’un pot bien mérité.
Merci Roland pour cette agréable et très jolie randonnée.
Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Grimpette
Roland au sommet
Où l’on voit que nous ne sommes pas dans le Var
Pique-niqueurs
Paysage
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous
Les hauts de Bormes-les Mimosas-11 novembre 2010
Les HAUTS de BORMES les MIMOSAS
En ce jeudi 11 novembre, les 29 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris (bel effectif !) ne participeront pas aux cérémonies célébrant l'armistice de 1918. En effet, Jean les a convoqués au col de Gratteloup (Ah!ces noms de lieu) pour une petite balade sur les Hauts de Bormes-les-Mimosas. Il fait bien frais et le mistral souffle fort lorsque qu'à 9 h 15, " Nous allons parcourir 150 m sur la route jusqu'au col. Restez bien en file indienne. Nous attaquerons directement la montée et je vous présenterai ensuite la rando" nous déclare Jean.
Et pour attaquer, nous attaquons! Le GR51 monte très fortement à partir du bord de la route en s'enfonçant dans la forêt : c'est l'asphyxie ! Heureusement l'effort sera bref car un petit repli permet un regroupement et Jean va pouvoir nous faire son topo habituel. " Tout d'abord, une bonne nouvelle, la rando ne fait pas 17 km comme annoncé mais seulement 13".
NB : en fait à l'issue de cette randonnée, on en comptabilisera 15. Bon, ça fait juste la moyenne entre 13 et 17.(NDLR)
"Nous allons monter jusqu'à la cote 434 m , c'est la seule difficulté du parcours. Ensuite nous cheminerons
pratiquement à plat sur la piste de la Bouissède et redescendrons jusqu'à l'ancienne RN 98. Il ne restera plus qu'à remonter jusqu'au col pour retrouver les voitures soit une dénivelée cumulée de
480 m.
Nous avions déjà fait cette rando le 7 décembre 2006. Il pleuvait au départ de Boulouris.
Jean, faisant référence au blog écrit par Jean rappelle : Ce matin-là, ayant jeté un coup d'oeil matinal par la fenêtre et constaté qu'il pleuvait, cinq marcheuses et marcheurs (A... et M..., D..., Y... et JM...)décidèrent de rester couchés.
Deux de ces paresseux, présents aujourd'hui, se reconnaîtront".
Après la photo de groupe, nous attaquons une légère montée. Nous sommes en principe sur le GR51 mais la voie se rétrécie de plus en plus. Jean s'en
inquiète, il ne reconnaît pas le sentier, mais en 4 ans… Il vient consulter le GPS. Un infime décalage à gauche mais rien d'inquiétant. Nous continuons mais très vite notre dérive gauchière (non,
non, surtout pas gauchiste ! quitte à inventer ce néologisme, ou bien lévogyre pour faire savant) s'accentue et Jean-Marie alerte notre guide. Nous sommes en-dessous du GR, à
environ 100-150 m. Jean part en reconnaissance, puis à sa suite nous attaquons une montée assez raide au- travers de la végétation. Pas facile mais ça y est, nous avons retrouvé le chemin. Jean
et nos serre-files habituels, Daniel et Jacky recomptent les troupes : nous n'avons perdu personne.
Nous abordons un mauvaise descente caillouteuse qui nous
conduit au col de la Moulliere d'Aubet.
Petite pause au cours de laquelle Jean nous prévient : "Vous pouvez vous déshabiller car nous allons maintenant aborder la montée principale. Nous ferons "la pause banane" à mi-montée."
La montée est effectivement assez raide et à 10 h 35 nous sommes contents de faire la pause sur un petit replat à l'abri du vent. Enfin pas pour tout le monde
puisque Jacky verra son chapeau disparaître dans les buissons. Malgré des recherches approfondies pas trace du chapeau : sacré mistral ! Il fait très beau, le ciel est bien dégagé.
Pendant la pause, en veine de poésie, Jean nous lie un texte de Bernard DUPLESSIS (hélas inconnu de tous les marcheurs : quelle inculture !) relatif au massif des Maures : "Parfois, un rayon de soleil éclaire une grappe d'arbouses, aussi pourpres que des fraises, délicieuses, si jolies accompagnées de leurs fleurettes blanches. Le bouquet des couleurs, déjà riche des corolles chiffonnées des cistes mauves, s'agrémente des premières efflorescences de la bruyère ou de lavandes attardées, survivance de l'été passé".
Il donne ensuite quelques informations sur la bibliographie de cet auteur citant "Bruno des simples", Bruno des Collines", "le Livre des truffes" ce qui conduit Daniel à s'interroger sur une éventuel "Bruno des truffes" qui pourrait faire référence aux marcheurs du Cercle de Boulouris…
Nous reprenons notre montée, il reste 134 m de dénivelée à franchir. Le sentier n'est pas facile. Certains vont se sentir perdus car le groupe s'est un peu étiré et il vont se guider à la voix pour rejoindre les premiers arrivés.
Jean, perché sur un rocher est un bon repère. Quelques asphodèles sont sorties de terre : c'est vrai que nous allons vers le
printemps (il est fou le blogueur !).
Ouf ! nous sommes tous arrivés. Premier coup d'œil superbe sur la côte, les îles
d'Hyères que Jean va nous détailler et même le Fort de Bréganson. Avec ce soleil radieux et ce ciel merveilleusement bleu nous avons la juste récompense de nos efforts.
Et c'est là maintenant sur cette arête que Jean va commencer son petit jeu des
raccourcis justifiant le titre de ce blog. Les deux premiers sont sans histoire et ne poserons aucun problème. Ils nous conduisent sur la large piste de la Boussiède qui,
rappelons-le est en descente constante. A notre droite le vallon du Jau du Péu (non il n'y a pas de faute d'accent, mais quelle
en est la signification ?) qui se termine dans deux petits lacs collinaires. On aperçoit la route conduisant au col du Babaou et à Collobrières : un peloton de cyclistes y est en plein effort, aussi dur que de grimper sur le GR 51.
Jean profite d'une pause pour nous parler de Bormes les Mimosas. " Bormes fait parti du canton de Collobrières: 20 km de côtes (les plus belles plages du Var…) où nous avons randonné la saison passée, 9700 habitants et 6400 ha.
Bormes-les-Mimosas est souvent
comparé, grâce à son vieux village, à une crèche provençale : vieilles maisons couvertes de tuiles roses, ruelles fleuries, remparts et ruines de château, le vieux village médiéval offre une
vue panoramique sur la plaine et les îles d’Or.
Le quartier de la Favière est agréable, le port de plaisance et la marina autour du carré d’Honneur sont à découvrir.
Plus loin, après avoir traversé pinèdes et côteaux de vignes dans une nature magnifiquement sauvage et protégée, s’étalent les plages de Cabasson, de l’Estagnol, de Pellegrin et de la Favière.
C’est sur le hameau de Cabasson, ancien village de pêcheurs, que se trouve le célèbre Fort de Brégançon (sur une petite presqu’île), résidence d’été des Présidents de la République française. Bormes-les-Mimosas est une ville fleurie avec quatre fleurs, médaille d’Or 2003 du Concours européen des villages fleuris.
Avant que la piste ne fasse une grande épingle à cheveux, Jean nous engage sur un raccourci qui monte fortement puis qui rejoint la piste principale
…en redescendant.
Nous poursuivons notre progression sur la large piste; quel bonheur : un bon chemin, du soleil, pas de vent et un paysage superbe ! En queue de peloton, avec les serre-files, c'est la joie : Daniel est en forme et ça rigole bien. Un de ces jours tout le monde sera avec eux, sauf les gazelles peut-être. Tiens aujourd'hui il n' y en pas.
Mais tout ceci ne dure pas, Jean a
choisi un nouveau raccourci. Celui-ci est pratiquement plat, mais à peine tracé et nous cheminons entre arbousiers (les amateurs picorent au passage), bruyères arborescentes et argeras
(collicotums spinosas, c'est le spinosa qui est intéressant). Dure, dure la progression, il faut écarter les arbustes pour avancer. Heureusement le sol n'est
pas trop "piègeux".
Ce sentier figure bien sur la carte mais seul Jean, et peut-être les sangliers, l'empruntent. Comme notre guide ne l'utilise que tous les quatre ans, il n' y a pas à s'étonner de l'état de la végétation.
Jean nous attend, goguenard, au débouché sur la piste principale, pour faire quelques photos-souvenirs.
Toujours faisant référence au blog de Jean de 2006 (ça fait un peu épître aux marcheurs du Cercle de Boulouris) il cite :
"Puis Jean Borel nous invite à quitter brusquement le chemin balisé (tiens
Jean-Marie n'est pas là pour vérifier notre chemin qu'il a préalablement enregistré sur son GPS) pour passer dans un sous bois qui se rétrécit de plus en plus.
Heureusement, à cette époque de l'année nous sommes bien vêtus : nos manches et nos jambes de pantalon nous protègent des branchages qui sont aussi
mouillés. C'est le dernier de la file qui s'en sortira le mieux, les autres, et en particulier Jean qui marche devant, auront essuyé, non les plâtres, mais la végétation."
Jean promet d'oublier ce raccourci.
Toujours sur la piste de la Bouissède, nous nous arrêtons un peu plus loin alors
qu'un chemin part sur la droite vers un petit sommet. "Nous
allons monter pour avoir un point de vue sur 400 grades. De plus nous aurons à trouver le fameux point G…éodésique qui se trouve à la côte 380. Ceux ou
celles qui ne souhaitent pas faire cette petite ascension peuvent continuer 500m sur la grande piste où nous nous retrouverons".
Nos dévoués serre-files accompagneront donc les 6 dames qui ont renoncé à la découverte promise par Jean. Soyez sérieux les gars !
Nous atteignons donc ce sommet et c'est Joël qui découvrira la borne sous un
buissons. Les rochers servent de point d'observation pour les pompiers comme l'indique un panneau. Le paysage est superbe, outre les îles, nous découvrons maintenant la presqu'île d'Hyères et les salins ainsi que le village de
Lalonde.
Rejoignant le petit groupe de Daniel et Jacky, il est maintenant temps de se
préoccuper de notre pique-nique. A 12 h 45 et à la cote 240, Jean va nous trouver une vaste zone à proximité du lotissement de la Chesnaie, à l'abri du vent et au soleil. Idéal pour s'installer
confortablement et se restaurer. Aujourd'hui, c'est vraiment la fête : vin
d'orange, rosé, rouge, navettes, gâteaux au chocolat, chocolat, gingembre, fraises séchées. Merci à Annick, Jacqueline, Daniella, Marcel, Daniel,
Jacky, Dominique, Yvette, vous nous avez gâtés.
Avec ce soleil, la sieste s'imposait pour les habitués.
A 14 h Jean donne le signal du départ et c'est tranquillement que nous
poursuivons notre descente. Petite traversée de gué.
Le chemin passe devant un superbe restaurant, perdu dans les bois, la ferme des
Janets. Un panneau indicateur assez original signale un passage d'oies ce qui provoque quelques remarques machistes que nous ne relèverons pas… Les cartes,
par contre, attirent tous les randonneurs : souhaiteraient-ils une rando-restaurant dans le coin ? Ostensiblement Daniel et Jacky vont poser pour le photographe : serre-files mais aussi
"cabots".
Voilà, nous avons atteint la plus basse cote de notre randonnée, 42 m au niveau de l'ancienne RN98. Il ne reste plus qu'à remonter au col de Gratteloup à 192 m.
Première difficulté, 80 m de dénivelée sur 400 m. Ouille, Ouille ! en fin de
rando, c'est dur. Puis une petite descente nous ramène provisoirement sur un plat mais il reste encore 110 m à grimper. Jean rassure sa troupe : "maintenant ça monte moins". C'est exact, mais il s'agit d'une série de montées courtes mais bien pentues qui font mal aux jambes en cette fin de randonnée.
Ouf, la route est là et les voitures à 500 m environ.
Finalement nous aurons fait 15 km avec 600 m de dénivelée, chiffres tout a fait comparables à ceux de 2006.
Nos troquets habituels étant fermés c'est à Ste.Maxime que nous prendrons notre pot de l'amitié.
Merci Jean, c'était une belle rando, mais pitié, plus de racourcis.
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gérard , Claude, Jean-Louis.
La semaine prochaine : Jeudi 18 Novembre à 8 H 00 : Le MONT SAINT – MARTIN dans l’Estérel ( 83 )
Rando de 19kms avec un dénivelé positif de 500m.
Nous traverserons une forêt de feuillus où nous pourrons rencontrer des cervidés
ou autres oiseaux. La flore est également « riche ». Nous franchirons quelques
ruisseaux pour accéder en demi-tour à l’Oppidum du Mont St Martin à 287m.
Ce ne sera pas le point culminant de notre journée. La seule difficulté decette rando réside dans les 100m de déniv positif séparant le Mt St Martin et le pied du Mont Pelet (100m de positif pour
1km200 de distance) .
Puis comme à l’accoutumée, après le déjeuner, le retour aux voitures
s’effectuera sur un sentier en pente.
Pot en commun à Agay sur la route du retour.
Itinéraire
d’accès :: Prendre le bord de mer en direction de Cannes.
Traverser
Théoule et au panneau "fin d’agglomération Théoule", prendre à droite la route
en direction du port de la Rague.
Au « stop » prendre à gauche, passer sous le pont puis prendre à droite en
direction de Maure Vieil, par le vallon de la Rague.
Stationner avant le garage bateaux, ne pas entrer dans le domaine de Maure Vieil
(privé).
Coût du trajet A R :
25 km x 2 = 50 km A/R soit 10€ par voiture
Responsable : Roland – 06 12.88.19.76
QUELQUES PHOTOS EN BONUS:
Yvette en souplesse avec un beau sourire.
Sévère grimpette
Jean cherche sa petite troupe
La mer d'argent
Mon Dieu qu'il est grand !
Content d'avoir trouvé sa borne G..éodésique
Ouf, ça descent
Un bel arbousier
C'est bon la sieste au soleil
Beau travail d'érosion
Interessants les menus
Facile la montée
LES PETITES ET LES GROSSES GRUES-4 novembre 2010
LES PETITES ET LES GROSSES GRUES 4 novembre 2010
Aujourd’hui Roland a projeté deux circuits dans l’Esterel , les Petites et les Grosses Grues. Il avait lancé un appel par mail pour trouver un animateur du second circuit.
Faute de réponse il a annoncé qu’ il s’apprêtait à imposer à tous le second .
Arrivés au col Notre Dame, quatre randonneurs optaient pour le second et 18 pour le premier. Les quatre du second groupe ont maintenu leur option après que Roland, homme expérimenté, ait expliqué : « Monter les grues présente quelques difficultés, surtout les petites », contrairement à ce que l’on pourrait penser…
Jean-Marie s’est proposé spontanément pour accompagner le second groupe et une des randonneuses (suivez mon regard… ) a tout de suite réagi : « Nous sommes capables de nous débrouiller seuls… » Marcel après avoir vu le trajet a confirmé: suivre la route la matin à jeûn ne présente pas trop de risques.
Voici la photo du groupe complet
et celle des quatre randonneurs qui partent en « autogestion » sur la route vers le col des Cadières en évitant de monter les grues, comme l'indique le profil
Le temps est magnifique et nous apprécions après les pluies du week- end.
Le premier groupe entreprend de monter les petites grues et nous devons effectivement nous aider des mains par endroits.
A l’arrivée au sommet nous découvrons la baie de Cannes et au fond les sommets enneigés du Mercantour.
Nous descendons pour remonter ensuite vers le sommet des Grosses Grues par le célèbre GR 51, avec de magnifiques cairns cimentés.
Le casse croûte a lieu au sommet. Roland montre le Mercantour et son point culminant ," le Gélas, dont le nom vient de « gel », avec sa fente caractéristique." Puis la chaîne de L’Estérel en partant de la côte: le Saint Martin(287m) qui fera l’objet d’une prochaine rando, le Pellet (439), sous lequel nous passerons, le Marsaou (547), les Suvières (558), et le Vinaigre(614).
La pancarte confirme qu’ il y a bien des petites et des grosses grues, il en faut pour tous les goûts...
Certains randonneurs ont exprimé leur admiration et certaines randonneuses sont intervenues:"Pourquoi tu me regardes en disant cela". Le blogueur ne citera pas de nom...
Nous descendons vers le col de la Cadière où nos quatre mousquetaires nous attendent depuis une heure.
Nous dépassons allègrement et fièrement un autre groupe de randonneurs venus de Saint Laurent du Var.
Notre sentier suit la limite entre le Var et les Alpes Maritime, depuis le col Notre Dame jusqu’au col des Trois Termes.
Au col, côté 06, un beau panneau d’information montre que les randonneurs du 06 sont plus gâtés par leur Conseil Général que ceux du Var.
Le poste de garde forestier de la maison forestière du col a été supprimé par les Eaux et Forêts, après son départ en retraitte. Jean-Marie regrette que son magnifique jardin ne soit plus entretenu.
La descente vers le Lac de l’écureuil s’effectue comme promis par Roland sur un sentier caillouteux et souvent transformé en ruisseau après les pluies diluviennes du week end (300mm).
Roland aide chacun à traverser les gués (voir les photos dans le RAB)
Nous arrivons près de ce qui était le lac de l’Ecureuil suite à l’éboulement du barrage.
Le gué où passait le sentier est effondré …
et nous devons traverser en aval.
Pique Nique au soleil , avec du chocolat gentiment offert , mais pas de gingembre, ni de rosé: se sont les restrictions budgétaires…
Mado ne se baigne pas dans le Jourdain, mais s’abreuve à l’eau de l’un des trois ravins, qui alimentaient le lac, celui des Trois Termes, de la Couche de l’Ane et du Pic de l’ours.
Le sol n’est pas propice à la sieste , mais certains en profitent quand même...
Pas de répit pour notre Rolandologue… qui fait des émules…
Pour repartir nous traversons le ravin de la Couche de l’Ane. Couche tellement épuisante, qu’une partie du groupe profite d’un
muret pour déjà se reposer.
La montée vers le col Notre Dame se fait par un très agréable sentier , dont nous apprécions l’ombre par ce soleil de début novembre.
Le café de la rade d’Agay étant fermé nous prenons le pot au Dramont, à la terrasse du bar du Soleil, bien nommé aujourd’hui.
A qui vous fait penser le loup accoudé au bar, et le cheval sur la fresque de la terrasse?
Le blogueur suggère Roland et un randonneur(euse) fatigué...D'autres idées?
Le RAB habituel
Saviez vous que Roland le magicien excellait dans le rock sur gué...
...avec les dames et les hommes, mais il n'a pas osé inviter la demoiselle coiffée du lac de l'Ecureuil
Oh les belles jambes...Personne n'est venu au secours des mollets d'Alain trempés dans le ruisseau...
Oh les gourmands! Gare aux suite des arbouses...
Merci à Roland pour cette magnifique ballade et cette belle démonstration de Rock and Roll sur gué.
Merci aux photographes:Jean-Marie, Claude, Gérard
PROCHAINE RANDO
Jeudi 11 Novembre à 8 H 00 : Les Hauts de BORMES LES MIMOSAS ( 83 )
Aujourd’hui nous allons cheminer sur les hauteurs de BORMES les MIMOSAS en traversant de belles forêts de chênes-lièges .
Sentiers quelquefois pentus et belles pistes en ligne de crête offrant de magnifiques panoramas sur les iles d’Hyères, la presqu’ile de Giens et le Fort de Brégançon .
L : 17 Km – Dénivelée : 480 m – D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N°631
Itinéraire d’accès :
Suivre la D559 direction Sainte-Maxime – Saint-Tropez .
Au carrefour de La Foux tourner à droite R N 98 direction HYERES . Parcourir 24 Kms .
150 mètres avant le COL de GRATTELOUP stationner en épis dans un délaissé sur la gauche de la route .
Coût du trajet A R : 120 Km x 0 € 20 = 24 Euros