Le BOURGUET-BRENON- 24 avril 2008
ou l'ultime gué...
Heureusement lorsque nous atteignons le camp militaire de Canjuers, le soleil apparaît devant nous. Au Bourguet, il fait beau et la température est agréable. C'est de là que Jean BOREL nous a tracé deux circuits, le 1er de 15 km et 800 m de dénivelée et le second de 12 km et 400m de dénivelée.
Le BOURGUET, minuscule village de 22 habitants sur 2500 hectares soit 1 habitant au km2 ! Notre groupe de 28 marcheuses et marcheurs représente plus que la population locale… une première.
Nous aurons du mal à nous égarer ici : il n'y a que deux rues dans cette
charmante bourgade. De même nous aurons également du mal à dépenser nos économies car il n'y a pas de commerçants ! Seule l'auberge communale tenue
par Jacquot apporte un peu d'animation. Petite église, petit campanile et petit jacquemart, tout est petit ici.
Un calme parfait pour une cure de repos loin de l'agitation de la ville et de la pollution : l'air y est pur et vivifiant. Au Bourguet on retrouve le charme de la vie rurale : on y chasse et
ramasse les champignons dans les belles forêts de pins et de chênes. Les pêcheurs pourront aussi y pratiquer leur sport favori.
Jean est un peu inquiet et recherche des sacs poubelles, qu'il ne trouvera pas d'ailleurs, quel gag nous prépare t'il ?
Après la présentation des circuits, les deux responsables, Jean BOREL pour le 1er (18 marcheurs avec une parité absolue)et Daniel ROYER pour le second (deux marcheurs et 8 marcheuses) rassemblent leur troupe et à 8 h 30, légèrement décalés, les deux groupes attaquent le parcours.
Très rapidement, le constat s'impose : il a plu récemment et le chemin est très boueux. Une sorte d'argile blanche colle aux chaussures et rend la progression difficile. Le chemin est glissant et les bas-côtés sont recouvert d'une herbe blanchie et aplatie par les neiges de l'hiver.
Nous ne passerons pas directement avec nos chaussures car il faudra traverser une zone avec 30 à 40 cm d'eau. Tout le monde se déchausse, où on reparle des chaussettes, sauf Paulette qui possédait les fameux sacs poubelles, et si l'eau est bien fraîche, tout le monde traverse sans problème, ces dames aidées galamment par Jean.
Jean fera de grands gestes et hèlera nos compagnons mais nous sommes quand même très loin.
Le second groupe a pris une bonne avance sur nous. La rumeur nous apprendra que Daniel a "simplifié"son itinéraire, empruntant un morceau de route, "pour épargner ses équipières" . Jean-Marie , après la réunion des deux groupes, taquinant Daniel à ce sujet, sera pris à parti par ces dites équipières qui défendirent leur guide.
Enfin, voici BRENON(Brenoun en occitan provençal dans la norme mistralienne) , sa bergerie, ses moutons et sa faïencerie où nous accueille Mireille, l'artiste locale. Originaire du village où sa famille représente75 % de la population (20 habitants , et pourtant c'est une commune !)
Jean est reparti à toute vitesse pour rejoindre le second groupe. La jonction se fera devant l'Eglise et les ruines du château détruit au début du 20 ème siècle où le groupe de Daniel nous attend.
Jean et Daniel MANGIN nous font une démonstration de labour et
avec nos dernières forces, nous grimpons au rocher qui surplombe le cimetière…où il y a beaucoup de places disponibles.
Puis nous poursuivons la descente suivie d'une remontée brutale afin d'éviter une ferme inhospitalière (dixit Jean qui en a fait l'expérience) pour atteindre enfin la rive du Jabron afin de prendre notre pique-nique bien mérité, au soleil et avec le bruit de la rivière en fond
sonore.
Nous remontons le lit du Jabron par une large piste et…tombons sur le gué, cimenté il est vrai mais complètement recouvert d'eau avec un violent courant. Genenviève, en digne "gazelle", le traversera à pied, presque secs, mais sur une zone glissante; Jean recommandera de passer un peu plus haut dans 30 à 40 cm d'eau.
Pas rassurée Nicole, la monture a pourtant l'air solide !
Alors que tout le monde est installé sur la piste pour se rechausser, un petit plaisantin lance :"voiture". Personne ne bouge car tout le monde a compris la plaisanterie mais lorsque pour la
seconde fois le même cri retentit, il y a effectivement une voiture qui veut franchir le gué et il faut rapidement rejoindre les bas-côtés.
Nous reprenons notre progression à vive allure, en logeant le "Torrent d'Evoulx" qui charrie beaucoup de cette terre blanchâtre dans laquelle nous avons pataugé ce matin. Le ciel s'est couvert de vilains nuages noirs. Encore trois gués à traverser dont deux sur des passages aménagés, le dernier sans difficulté, et nous abordons "l' ultime"montée avant de retrouver le village.
Jacquot, l'aubergiste, nous a préparé une grande tablée avec de jolis nappes très colorées; après s'être débarrassés
de nos chaussures nous prenons notre pot traditionnel avec quelques surprises sur les Perrier , thé et chocolat ! Jean en profitera pour négocier le repas qu'il organisera pour une rando de début Octobre.
Merci Jean pour cette belle journée, très animée et appréciée de tous.
La semaine prochaine, le jeudi 1er Mai, Bruno GUERIN nous a préparé un circuit de 20 km sur l'étrange plateau St Barnabé, au-dessus de Vence. (voir le lien à ce sujet)
Merci
aux photographes : Gérard CHARPY, André TUPIN et Jean-Marie CHABANNE.
Encore quelques photos :
Echantillons des faïences de Mireille.
Oui, c'est là haut que nous allons : 1266 m.
Le rendez-vous de BRENON. L'Eglise, le rocher et les ruines du chateau...et le lampadaire.
Le Thoronet - Cabasse - 17 avril 2008
Le Thoronet - Cabasse
Aujourd’hui Bruno Guérin nous proposait une randonnée sur les crêtes de la Montagne Sainte-Victoire, chère à Cézanne.
Rendez-vous à 7 heures sur le parking de Boulouris. Hélas la météo prévoit du vent, un ciel très nuageux et probablement des averses l’après-midi. Bruno décide donc très sagement de renoncer à la
Sainte Victoire. Il nous emmène randonner entre l’Abbaye du Thoronet et le village de Cabasse.
Nous voici donc sur
le parking de l’abbaye, un groupe parfaitement équilibré (10 randonneurs, 10 randonneuses) et plein de courage. Car du courage il en faut pour affronter un temps très incertain, sur une distance de 20 km, avec un dénivelé de 680
mètres.
Avant le départ, Bruno nous décrit les merveilles qui jalonneront cette rando : l’abbaye du
Thoronet, un ancien prieuré de moniales à Cabasse et la chapelle de Notre-Dame-du-Glaive.
Cinq minutes plus tard nous en avons fini avec l’abbaye du Thoronet, dont nous n’aurons visité que le parking.
Pourtant, avec ses soeurs, Silvacane et Sénanque, l'Abbaye du Thoronet est l'une des trois merveilles cisterciennes de Provence. Ceux qui ne
la connaissent pas sont invités à revenir. Elle vaut le déplacement.
Il est 8 heures et quart, nous attaquons notre
marche en longeant une ancienne carrière de bauxite. (La bauxite, minerai d’aluminium, reconnaissable à sa couleur
rouge, fut découverte en 1821 aux Baux-de-Provence, d’où son nom. La production française cesse au début des années 1990.)Puis nous empruntons un sentier qui monte, qui monte.
Excellent pour nous réchauffer car
le temps est couvert et l’air frisquet. Profitant d’une pause, Bruno initie Nicole aux joies de la cartographie et de l’orientation. Chercherait-il à recruter une
accompagnatrice ?
Tout à coup le soleil laisse pointer ses rayons au travers des nuages.
Profitons-en pour prendre une photo du groupe !
A présent nous descendons vers Cabasse et la vallée de l'Issole. Un grand pont enjambe les flots tumultueux de cette rivière
qui après avoir traversé Cabasse, va se jeter dans le lac de Carcès.
Dès l'entrée dans la ville, Bruno s'adresse à une dame âgée : " Le
prieuré, s'il vous plait, madame !" "Je ne connais pas" répond la Cabassoise.
Nous découvrons alors, sculptée à l'angle d'une rue, une paire de ciseaux. C'est évident, elle nous indique le chemin. D'autres Cabassois nous voyant hésitants, nous renseignent : " Allez là derrière, il y a un jardin !" Nous pénétrons dans un minuscule jardin qui jouxte ce qui pourrait bien être l'ancien prieuré.
Bruno nous conte alors l'histoire de Cabasse. "Le village de Cabasse est la véritable
capitale préhistorique du Var. Occupées dès le néolithique, les grottes percées dans la falaise qui domine la vallée sont riches de traces de vie et d'industries primitives. On y découvre de
nombreux menhirs et dolmens". L'église St Pons (XVè siècle) possède l'un des plus beaux retables de Provence. Si beau que nous ne le verrons pas, l'église étant fermée.
Il est temps de repartir.
Nous grimpons sur le flanc Ouest de la vallée de l'Issole. Puis nous empruntons le chemin dit "des Résistants et des Parachutages". Il nous conduit au monument érigé en
l'honneur des Résistants du Maquis du Défens.
Nous dominons le village de Cabasse. Puis nous abordons un sentier en sous-bois qui descend vers la vallée de l'Issole.
Jean-Marie, toujours à l’affût des petites fleurs, nous invite à admirer des bouquets d’euphorbes :
La descente se fait plus rapide, l'horizon se dégage un peu.
Le groupe s'arrête et contemple les ruines d'une vieille demeure. On raconte que ses occupants y connurent une fin tragique. Mais nous n'en saurons pas
plus… Nous poursuivons notre chemin en sous-bois puis atteignons l'Issole que nous franchissons à nouveau. Nous voici à présent sur la route.
"Marchez à droite du rail de sécurité !" Tout le
monde obéit, mais bientôt le passage se rétrécit au point que nous risquons de dégringoler en bas du talus. Tant pis, marchons sur la chaussée ! Puis il nous faut descendre – et non dégringoler -
dans le ruisseau en contrebas. Nous y parvenons non sans quelques frayeurs. Nous grimpons à travers les broussailles jusqu'à atteindre un sentier praticable. Il est midi passé, nous crapahutons depuis déjà quatre heures et commençons à
avoir faim. Heureusement voici la chapelle Notre-Dame-du-Glaive, située sur un vaste terrain plat couvert
de chênes verts. Au fond nous découvrons une vue splendide – bien que très embrumée - sur les gorges de l'Issole, les massifs environnants et les friches des mines de bauxite. Il règne en ce lieu une sérénité impressionnante (*).
Chacun s'installe,
au pied d'un arbre ou sur ce qui ressemble à des sièges de pierre. Après le pique-nique, nous
laisserons le temps aux "taroteurs" de faire quelques donnes. On les voit ici bien emmitouflés. Ferait-il frais ? Le soleil, malgré de timides percées,
continue à nous bouder. Mais et c'est le principal, il ne pleut pas !
Bruno invite Michel à nous conter l’histoire de l’Oustau dei Fado, la Maison des Fées. "Les sarrasins détruisirent Matavo – ancien nom de Cabasse - et
s'établirent au Castel-Sarrin (c'est-à-dire sarrasin). Le mardi de Pâques 760, ils attaquèrent les Cabassois réfugiés dans les grottes de la Maison des Fées. Les combats s'éternisant,
ceux-ci prièrent
Notre-Dame qui apparut alors, lumineuse et terrible, affolant et faisant fuir les infidèles. En reconnaissance une chapelle fut érigée en ce lieu solitaire et escarpé". Michel, juché sur sa tribune, se révèle un excellent orateur. Son public l'écoute religieusement, comme le montre bien la photo !
En réalité, tout le monde semble pressé de rentrer. Nous prenons donc la route du retour, à un rythme soutenu, toujours dans
la crainte d'une averse. Nous passons par des hauts et des bas, de vraies montagnes russes. Avant de rejoindre le chemin qui descend vers l'abbaye du Thoronet. Emportés par notre élan, nous
n'aurons qu'une vision fugitive de l'abbaye. Et nous parvenons à nos voitures, fourbus mais heureux !
Merci Bruno pour cette belle randonnée. Et peu importe le temps maussade, les randonneurs ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors. (**)
(*) Extrait du site http://www.provenceweb.fr/f/var/cabasse
(**) Inspiré du ch’ti Enrico
Merci aux photographes : Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY.
Prochaine sortie le 24 Avril pour une randonnée dans la Vallée du Jabron avec Jean BOREL.
Encore quelques photos ?
Denise et Ginou flânent en queue de peloton.
Mais où est donc passé le serre-file ?
Sillans-La-Cascade- 10 avril 2008
SILLANS-LA-CASCADE.

Salernes est célèbre pour ses tomettes hexagonales qui recouvrent la
plupart des sols dans les maisons provençales. Ce sont des carrelages en terre cuite, émaillée ou non, faite d'un mélange de cette terre rouge et ferrugineuse à d'autres sortes de terre.
15 fabricants très créatifs produisent constamment leurs carrelages qui sont connus dans le monde entier
Enfin pas tout à fait car Gérard et ses "trois femmes" nous ont refait le coup du 6 mars (voir "Les crêtes de Cogolin"). Par ailleurs au dernier moment, une douloureuse sciatique avait bloqué la trente cinquième participante.
Les dames, n'ayant pas la majorité, ce qui est rare, il y eu, c'est de bonne guerre, des sous-entendus sur la participation masculine liée au " restaurant"…
Nous accueillons Claude ROUZIES, responsable des marches intermédiaires du lundi et Micheline, son épouse, qui, une fois par an, se joignent à nous.
Gérard ayant rejoint le groupe, nous partons pour un parcours de 16 kms et 595 m de dénivelée. Il fait doux mais le ciel est bien couvert. Les photographes ne vont pas être gâtés.
Jean n'a pas sorti son grand chapeau noir, nous devrions donc échapper à la pluie !
Petite mise en forme, sur le plat, le long de la rivière avant d'attaquer une montée très raide mais heureusement assez courte.

Le second groupe se retrouve rapidement au bord de la rivière où une équipe de jeunes a installé deux câbles pour la traverser, d'où une très joyeuse ambiance.
Finalement le sol est bien sec et malgré les difficultés du chemin et grâce aux racines apparentes, tout le groupe progresse, parfois en s'accrochant aux lianes. Non, n'imaginez pas la forêt tropicale !
Un régal pour les yeux et les photographes "mitraillent" devant chacune des petites cascades qui jalonnent le cours de la Bresque. Sur l'autre rive, quelques bienheureux ont installé leur logis, mais gare aux rhumatismes car le secteur est quand même humide.
Alors que ce lieu est quand même l'attraction du village, nous allons rencontrer de nombreux panneaux de ce type en interdisant l'accès ?
Après un petit topo de Jean sur le village de Sillans, nous reprenons le chemin du village où nous attend notre restaurant.
Par sa rivière, ses opulents ombrages, ses cascades et ses vastes prairies, Sillans a beaucoup d'attraits pour
séduire ses visiteurs. Le village a gardé son aspect médiéval particulier, resserré sur lui-même il a un
peu l'allure d'une grosse ferme dont la place centrale serait la cour intérieure. On peut y admirer :
- L'église St Etienne (XVIIème), son joli porche et ses pierres apparentes.
- Les remparts avec leurs belles tours et des créneaux du XIème.
-
Le château, en rénovation depuis son acquisition par la commune.
Le chemin est bordé d'un superbe vieux mur constitué de pierres de calcaire à la surface tourmentée. Il est d'autant plus remarquable q'il a été réparé avec le même matériau prouvant ainsi que la carrière existe toujours.
Autre particularité, deux énormes platanes, dont vous pouvez imaginer la taille grâce à Yvette. Autrefois, il y en avait
Petit débat sur une petite fleur blanche, identifiée par Jean-Marie comme une "Dame Blanche", en fait appelée
"Dame de 11 heures" (Ornithogalum umbellatum) que nous avions déjà rencontrée au Mont Lachens… et que l'on retrouve aussi dans nos jardins à l'état sauvage.
Enfin, pour les affamés, le restaurant des Pins nous accueille pour un déjeuner qui s'avèrera très fin, mais pas assez arrosé selon certains.
Le soleil semble être installé à Salernes et
nous le retrouvons rapidement sur le tracé du chemin de fer où nous circulons parfois entre des zones rocheuses qui ont été taillées à la main. Une fin de rando comme ça après un "restaurant",
c'est l'idéal. Le petit train de l'époque ne pouvait pas franchir de pentes trop raides et
nous en profitons.
Une courte traversée de la zone industrielle
nous conduit ensuite au lit de la Bresque que nous avons retrouvée.
Elle coule, tranquille, le long des vieilles maisons du village, étroites et hautes. Quelques poissons folâtrent parmi les rochers.
Merci Jean pour cette superbe balade qui a permis à beaucoup d'entre nous de découvrir les rives de la Bresque.
Merci aux photographes Gérard CHARPY, Francis OUDART, André TUPIN et Jean-Marie CHABANNE qui malgré la mauvaise lumière ont réussi de très belles photos. Leur intense production a causé bien du souci au rédacteur pour choisir celles qui ont été publiées.
La
semaine prochaine, le jeudi 17, Bruno GUERIN nous conduira à la Sainte-Victoire jusqu'à la fameuse Croix de Provence.
Deux petites photos insolites :
Où Francis est-il allé chercher cette image ?

Pourquoi le fond du pantalon de Dominique interesse-t'il toutes ces dames ?
St.CEZAIRE- Le vallon des Gourds-3 Avril 2008
St.CEZAIRE-Le vallon des GOURDS
Nous voici revenus dans les Alpes-Maritimes que nous avions délaissées depuis quelques temps. La durée du jour et le changement d'horaire nous permettent ces déplacements un peu plus longs.
Passage sur la terrasse qui surplombe la Siagne : impressionnant !
Alors que Bruno décrit le circuit en présentant le profil selon une technique très particulière,
La conjonction du piton rocheux et de la rivière Siagne en fait un lieu privilégié et a toujours attiré les hommes. Un ensemble de mégalithes, constitué d'une dizaine de dolmens dont deux ont été classés monuments historiques, ainsi que cinq camps (oppidums), prouve l'existence d'une population sédentarisée depuis le néolithique.
Au 9ème siècle, les moines de Lérins acquièrent les terres du village qui prend alors son nom définitif. Organisés en Prieuré, ils poursuivent l'action des romains : la culture, l'éducation, et les soins portés à la population. La chapelle Notre Dame de Sardaigne, construite sans doute sur les restes d'une ancienne abbaye devient l'église du village.
Le 19ème siècle apporte un développement des activités : aux moulins à farine et à huile s'ajoute un moulin à papier. Le Docteur Maure, Maire du village, préside à la construction du canal de la Siagne apportant par la même occasion l'eau au village. Celui ci s'étend entre les remparts et le cimetière et possède enfin sa forme actuelle .*
Ne croyez pas que Bruno fasse la circulation devant le porche de l'Eglise du village… non, simplement avec ses bâtons il nous indique la direction de différents sites !
C'est maintenant l'heure de s'engager sur notre circuit, par une descente assez raide mais adoucie par des lacets.
Mais nous sommes déjà à la balise 8 et il faut remonter à 400m. Montée raide, mais courte, en sous-bois ( peuplement de pins et surtout de chênes-verts) qui nous conduit à un premier plateau où nous retrouverons un paysage typique de Provence, restanques et oliviers : plaisir des yeux.
La marche sur le plateau est agréable, il fait doux, pas de vent, paysage bucolique : pourvu que ça dure. Premières cistes roses, dites à feuilles de sauge. Hélas, les bonnes choses ont une fin et nous attaquons une descente très raide qui va nous conduire à la côte 150, altitude mini de la journée.
Non, Yvette, il ne faut pas plonger !
Le reste de la montée sera sérieux mais sans plus et après un passage en plein soleil –petite pensée pour le reste de la France sous la pluie- Bruno nous arrête pour le pique-nique. Alors que dans les récentes randos, nous recherchions le soleil pour nous installer, aujourd'hui, c'est l'ombre qui nous attire.
Oui, les deux rigolos, vous êtes bien sur la photo, le photographe ne s'était pas intéressé qu'aux filles, malgré vos allégations.
Comme d'habitude, nos joueurs de carte se sont installés sur un rocher. Où est leur magnifique tapis de jeu, ourlé à la main, de la semaine passée à Comps ?
Bruno donne le signal du départ et il y a encore un peu de montée pour atteindre le plateau de l'Aspé. Superbes ces oliviers!
Il reste environ 5 kms pour retrouver St.Cézaire. D'un seul coup, toutes les restanques sont couvertes de dimorphotécas sauvages. La fin de la rando sera facile et c'est dans les faubourgs du village que nous découvrirons le puits de la Vierge.
Voilà c'est fini, nous nous retrouvons sur la place du village pour notre pot traditionnel.
Merci Bruno pour cette belle journée passée dans cette région que tu apprécies fort. Le plateau entre St Cézaire et St Vallier est ton terrain de jeu préféré n'est-ce pas ?
Merci aux photographes Gérard CHARPY et Jean-Marie CHABANNE.La semaine prochaine , Jean BOREL nous conduira à Sillans-la-Cascade...avec restaurant !
*http://www.saintcezairesursiagne.com/
Quelques images bucoliques :