Fondurane-Le haut Serminier-30 décembre 2009
Bon c'est la der…de 2009. Il faut arroser ça ! Malgré une météo morose mais
sèche, il pleuviote lorsque nous nous retrouvons à 17 marcheurs et marcheuses sur le parking de Fondurane, au bord du lac de Saint Cassien et ce sont
peut-être les nuages qui vont nous arroser. Les plus pessimistes ont sorti les capes de pluie. En ce 30 décembre, il n'y a pas de trêve des confiseurs pour les
marcheurs du cercle de Boulouris, Jean BOREL nous avait préparé une petite rando de 15 km et 450 m de dénivelée. Dans sa présentation il avait même écrit : " Pour la dernière randonnée de l'année,
et à la veille de la soirée du réveillon, nous vous proposons un parcours facile qui ne mettra pas à mal vos mollets, sur des pistes surplombant le Lac de Sant-Cassien et offrant de belles
vues" .
Après avoir présenté son programme de la journée, il nous déclara : " Aujourd'hui, nous avons
retrouvé avec beaucoup de joie notre Jacqueline, en pleine forme après une longue interruption. Surtout, ne va pas trop vite, Jacqueline, nous ne pourrions pas te suivre…
Aujourd'hui nous sommes 17 et c'est la 17ème rando de la saison sur 18
programmées. Une seule a été annulée à cause de la pluie. Pas mal".
Dans la grisaille de cette matinée, les photographes ne vont pas être gâtés, néanmoins, il faut bien opérer pour la photo de groupe sur laquelle, pourtant, tous les participants sont souriants.
Et c'est
parti. Déjà Jean nous annonce un petit supplément au programme pour aller visiter la Réserve Ornithologique de Fondurane.
Petit
sentier très boueux qui nous ramène…sur le chemin principal. Là, à la première bifurcation, Jacqueline et Bruno vont nous quitter, pour s'avancer un peu, alors que les 15 autres s'enfoncent dans
le bois en direction de la cabane d'observation.
Cette réserve biologique couvre 43 hectares. Elle est la propriété d'EDF et est protégée depuis 1988.
175 espèces d'oiseaux sont recensées. Le site est géré par le Conservatoire d'étude des écosystèmes de Provence Alpes du Sud et permet l'observation en toute saison d'espèces parmi les plus menacées : colvert, sarcelle, héron cendré, chevalier, busard des roseaux.... La cistude est une tortue aquatique indigène. Elle est en concurrence avec la tortue de Floride et la chélidre serpentine, tortues invasives, agressives, qui posent le problème du lacher d'animaux exotiques dans la nature.
Recommandation de silence, un peu inutile, pas
une plume sur l'eau. Heureusement il y a des illustrations dans la cabane, mais personne ne les regarde.
Nous retrouvons la piste principale et abordons directement la grande montée,
seule difficulté du parcours. Elle nous conduira au point culminant à 350 m, soit 200 m de montée. Il ne pleut plus et ,comme il fait doux, une séance "d'effeuillage" sera nécessaire.
Nous poursuivons la montée mais les belles-vues sur le lac de St Cassien, promises par notre guide, seront pour des jours meilleurs. Pourtant on arrive à apercevoir la mer : incroyable !
Toujours la grisaille avec un plafond de plus en plus bas, mais en fait c'est nous qui
montons et nous rapprochons de lui.
"Pause banane" au sommet, à la cote 347, près du point géodésique sur lequel Marie s'est irrévérencieusement assise ! Nous avons retrouvé Jacqueline et Bruno qui nous avaient devancés. Jacqueline a toujours la "pêche", heureuse d'avoir retrouvé le groupe des marcheurs. Bravo !
Comme à chaque fois que nous passons ici, ça sent la crotte de mouton. Ils ne doivent pas être loin.
Daniela a encore emporté son potage que
Daniel
ROYER apprécie à nouveau. Il a pris un abonnement depuis la semaine dernière, mais aujourd'hui il s'est muni d' un bol chinois, qui précisera t'il, n'est pas en porcelaine. L' autre Daniel
trouvera que ça fait un peu "Cage aux Folles".
Nous repartons sur un faux plat montant, ou plutôt, une succession de montées et de descentes légères.
Dans un virage Jean nous montre les "villages perchés" : Seillans, Fayence, Tourettes, Callian et Montauroux. Eux aussi sont dans la brume.
Un troupeau de mouton occupe toute la piste. Pas de berger en vue, un seul "patou" assurant
la garde du troupeau.
Nous prenons beaucoup de précautions pour ne pas effrayer les bêtes. Le chien est très pacifique, contrairement à la réputation de
cette race canine. Il va même se lier d'amitié avec Jacky !!!
Les moutons aussi ne sont pas sauvages et Jean montre la carte à l'un d'eux lui assurant que
nous sommes à l'azimut 8345, n'importe quoi ! Mais le mouton semble intéressé…
Nous reprenons notre chemin avec ses montées et ses descentes. Il est 11 h 10 . Jean annonce à Jacqueline : "Nous
allons bientôt atteindre le croisement où tu nous quitteras avec Bruno pour raccourcir le parcours, mais nous allons avancer notre pique-nique pour le prendre avec toi". Sympa notre guide !
C'est donc à côté d'une cabane de chasseurs que nous nous installons. S'il venait à
pleuvoir, nous pourrions nous y abriter. Une belle brochette de marcheurs s'est installée sur une planche entre deux troncs.
Les
autres espèrent que la planche va craquer sous les soubresauts de certaines. Mais non, ça tient. Dommage pour la photo.
L'un d'entre nous a choisi un tronc très étroit.
Lui
seul possédait une anatomie correspondante. Devinez ?
Nos deux amis nous ont maintenant quittés. Sur un très bon chemin nous continuons d'avancer sous un ciel bien "bâché". Pas d'espoir de voir le soleil aujourd'hui. Jean a repéré deux petits lacs collinaires du côté droit du chemin en contrebas et il nous entraîne dans un mauvais chemin qui rejoint le plus oriental : la curiosité n'est pas seulement féminine.
Effectivement dans le vallon du Gabre, bien
connu n'est-ce pas MM. Jacky et Daniel, nous découvrons un petit étang sympa aux eaux bien brunes.
Jean part en reconnaissance pour rejoindre le second, à deux cent-mètres à l'ouest mais il renonce, la végétation étant trop
dense.
Nous reprenons notre piste principale et la carte indique un autre petit lac à gauche de la route mais celui-ci, Jean le garde pour lui et ne nous le fera pas découvrir.
Presque deux kilomètres de bitume sur une petite route agréable qui nous conduit jusqu'aux
hameaux de Villards : Les Villards de Latil et le Villard des Granges.
Puis c'est à nouveau la piste sur le GR49 qui nous conduit enfin au lieu dit Haut
Serminier, en fait un petit sommet à notre gauche à 278 m.
Il ne reste plus qu'à descendre jusqu'au lac aperçu plus bas. Et c'est d'un bon pas que le
groupe traverse le pont.
Nous retrouvons Jacqueline ravie de ses 10 km.
Une petite surprise nous attend à nos voitures : Marinette, Dominique et Daniela nous ont
préparé un joyeux pot pour fêter la fin de l'année.
Champagne et gâteau maison que tout le monde appréciera. Bruno mettra même de la musique à partir de son
auto-radio. Félicitations et remerciements aux organisateurs de cette petite manifestation.
Le soleil, heureux lui aussi, nous envoie une petit rayon, histoire de participer à notre allégresse.
Merci Jean pour cette journée, maussade par le temps mais chaleureuse par l'amitié des marcheurs.
Merci aux photographes, Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Claude LALANDE.
L'année
prochaine, Jeudi 07 Janvier à 8 h 00 : Roquebrune sur Argens (83) –
Pas de Léouvé – Départ du pont du Fournel sur la route du col du Bougnon, nous emprunterons
des pistes très bien tracées. Pas de difficulté pour une reprise après les fastes de fin d’année. Nous passerons au pas de l’Eouvé, puis dans le vallon de la Bastide neuve pour arriver à
« Car brûlé ». De là nous emprunterons un sentier « descendant » pour revenir au pont du Fournel.
Comme d’habitude, si le temps est pluvieux les jours précédents cette
rando, nous aurons l’occasion de tester l’étanchéité de nos chaussures!!!
Mais rassurez vous , pas besoin de canoés.
Nous observerons "les classiques" du massif des Maures: Bougnon, Etangs de Villepey, Valdingarde, la Flute.
- 4 h 30 – 15 Km – Déniv. 280 m –
Moyen / Medio – Repas tiré du sac
Roland COLLOMB
Quelques photos en bonus .

Quand il faut y aller...
Ne sois pas
triste Dominique, on en verra quand même des oiseauxTroupeau radiocatif, regardez leurs yeux. C'est surement un reste de Tchernobyl...

Sans commentaires.

Nicole et ses hommes !

Alors, on se tient chaud !

Bravo Jacqueline !

Attention poison. Abstiens-toi si tu veux passer un bon réveillon.
Bonne et heureuse année.

Pas sérieux ces randonneurs
La Forêt de la Colle du Rouet-23 décembre 2009
La forêt de la Colle du ROUET.
A cause de ce sacré Père Noël, la rando de jeudi avait été avancée au Mercredi 23. Mardi soir, il fallait
bien du courage pour préparer son sac ! Après deux jours de pluie et malgré une meilleure prévision météo pour Mercredi, nombre de
randonneurs étaient "restés sous la couette". Seuls six courageux, dont deux dames, se retrouvèrent sur le parking de
Boulouris.
8 h passée, pas plus de randonneurs. Il faut se rendre à l'évidence, nous ne serions que six, malgré
un soleil radieux…
Bruno proposa de faire une rando réduite de 12 km vers le lac de Malpasset mais Jean-marie lui fit remarquer que nous ne pourrions pas franchir le gué du Reyran. Et puis, nous étions venus faire nos 18 km, alors ne lésinons pas, allons-y !
Ce sont donc seulement deux voitures qui atteignent le parking au bord du Blavet. Le débit de la rivière est impressionnant, ce n'est pas le jour à marcher dans son lit comme en été.
Pendant que Bruno et Daniel vont positionner une voiture à Tourtoune, un peu plus au nord, les quatre autres
marcheurs se caillent, au bord de la rivière, à l'ombre et en plein vent . La falaise de la Colle Rousse est bien éclairée mais le soleil n'est pas assez haut pour nous réchauffer. Dès que nos chauffeurs reviennent, nous les pressons pour partir…sans oublier de prendre la photo de groupe devant la grande falaise. Ce fut
Daniela qui opéra.
A partir de combien parle t'on de groupe ? Nous c'est plutôt un
petit commando.
Bruno prendra quand même le temps de
nous montrer la carte, le profil et les caractéristiques de la rando : 18 km et 500 m de dénivelée. "Ce n'est pas difficile précise t'il, la dénivelée , à part la
montée de ce matin est faite d'une succession de petites montées et de petites descentes".
Il est 9 h 07 lorsque nous quittons le parking pour deux cent mètres de bitume avant de nous engager sur un petit chemin.
Très vite nous sommes confrontés au premier obstacle : un petit gué bien encombré de végétation. Dominique mettra un pied dans l'eau mais seulement pour faire parler de lui !
Puis nous débouchons sur une grande zone déboisée pour le passage du pipe-line de gaz. Notre chemin serpente dans cette zone, "faux-plat montant" (même quand Jean BOREL n'est pas là, on utilise sa terminologie) un peu encombré d'herbes hautes. Très rapidement Bruno aura les jambes de son pantalon trempées. Il proposera aux membres de sa petite troupe de le remplacer en tête, mais sans succès.
Enfin, nous atteignons le GR 51 , dit "Balcon de la Méditerranée", que nous avons eu souvent l'occasion d'emprunter à d'autres endroits. Et c'est effectivement un véritable balcon dans cette zone où nous dominons la plaine du Muy avec la montagne de Roquebrune et les Maures en arrière-plan.
Le collet REDON,
bien caractéristique, est très proche de nous.
Nous sommes en pleine rhyolite permienne, si familière à Bruno. Mais aujourd'hui, il s'abstiendra de commentaires à son sujet, tant il
nous l'a déjà décrite.
Le Ministère de l'écologie et du développement durable, par arrêté du 3 mars 2006, a désigné la Colle du Rouet dans le site Natura 2000
(zone de protection spéciale) - Journal Officiel, 10 Mars 2006 (num. 59)
L'eau ruisselle de partout mais notre chemin qui monte légèrement est bien propre.
En bas des différentes cascades, une mousse blanche évoque des détergents. Différentes hypothèses sont évoquées, la plus farfelue évoquant
"les écureuils se lavant les pattes avec de l'OMO"…
Le soleil brille toujours et très
rapidement il faudra faire une pause "effeuillage". Pour l'instant les prévisions de la météo sont exactes même si quelques nuages s'accrochent à la montagne nous faisant
craindre un cheminement dans la brume.
Mais le vent nettoiera tout cela et c'est toujours sous le ciel bleu que nous poursuivrons notre
route.
Nous cheminons à mi-pente entre le Castel Diaou (le Château du Diable) à la côte 560 m et le Château du Rouet à 117 m, célèbre pour son vin. Concernant ce dernier, Bruno évoque une rando où Raymond avait fait déboucher deux bouteilles de "pétillant"…
Vers le sud, de nombreuses gorges
dans les roches rouges, conduisent l'eau vers les différents ruisseaux et rivières de la plaine qui se regrouperont dans l'Argens.
Le paysage est superbe et la visibilité parfaite, jusqu'à la montagne
Ste.Victoire.
Mais il est temps de faire la
"pause banane". Celle-ci a bien failli perdre son nom, seul Jean-Marie avait choisi ce fruit exotique. Dominique et Marinette, échaudés, si l'on peut dire, par les
bananes congelées de la dernière rando avaient choisi une autre option. Daniéla avait opté pour un potage poulet, vermicelle, petits légumes qu'elle partagea avec
Daniel.
Reprenant notre balade, Bruno
nous annonce le vallon de Bennet dont l'appellation fut encore l'objet d'une utilisation détournée : vous voyez ce que je veux dire. A notre gauche, un gros piton surnommé "l'Argile", pourtant il
est bien rouge et rhyolitique. Toute la zone a brûlé en 2003 et bien que la végétation soit repartie, elle est basse, constituée seulement d'arbousiers et de bruyères arborescentes. Jean-Marie,
ayant fait cette rando en 2000, ne reconnaît plus le paysage, les rochers rouges, cachés par les arbres à l'époque, sont devenus très visibles.
Enfin nous arrivons à la Fontaine
des chasseurs, grand carrefour de chemins à la cote 409. Une plaque commémorative évoque la mémoire de deux chasseurs. "Comment peut-on tuer deux personnes avec une
seule balle ?"… Ce fut la remarque "blonde" de la journée.
Lors d'une rando récente, le groupe était déjà monté jusqu'ici, grimpant à partir du versant sud.
A gauche, point
culminant du secteur, se dresse les Roches de la Fille Isnard. Qui était la fille Isnard, même Bruno ne le sait pas ? L'ensemble des Roches constitue un oppidum
et Google nous a seulement appris que le patronyme Isnard était très répandu en Provence où la famille a eu une grosse influence sur l'histoire locale au 13ème et 14ème siècle.
Maintenant nous
allons changer d'orientation, prenant une route est, sur l'ubac de la montagne. La végétation a complètement changé par rapport à l'autre versant. Ici ce sont essentiellement des chênes
qui poussent sur ce versant nord…et nous avons perdu le soleil, d'abord car le temps s'est couvert et aussi parce qu'il est trop bas , caché par la
barre rocheuse.
Le chemin aussi a changé, plus sablonneux et avec de grandes flaques qu'il va falloir franchir en se frottant de près à la
végétation. Nous commençons à être bien "crottés".
Nous avons à
traverser de nombreuses combes où le chemin est coupé par des ruisseaux temporaires , faciles à franchir.
Beaucoup de mousses et de lichens sur ce versant. Bruno en recueillera pour la crèche de Jacqueline. Tu vois, nous pensons à
toi.
Mais il est l'heure
de songer au pique-nique. Pas un rocher au bord du chemin. Nous apercevons, au-dessus de nous, une ruine, celle de la Villa Bonnefoy, mais il faudrait remonter de 50 m, à travers bois pour
l'atteindre.
Finalement, dans un virage nous nous installons, qui en hauteur, qui
au raz du sol. Le temps est
de plus en plus couvert et l'hypothèse de la pluie n'est pas à exclure.
Là va commencer "l'épisode chasseur". Alors que nous dégustons nos sandwiches et Daniéla le reste de son potage, un 4X4 de chasseur s'arrête devant nous. Il est à la recherche de son chien qui suit un "gros". Comprenez un sanglier. A l'aide d'une petite antenne, il cherche dans quelle direction le chien est parti. Lorsqu'il nous quitte pour aller plus loin, nous entendons la clochette d'un chien qui se rapproche de nous, de plus en plus près. Va t'il nous ramener le sanglier ? Bruno dit : " J'ai déjà repéré un arbre pour me mettre à l'abri".
Mais le chien déboulera finalement seul, pas très loin de Dominique, mais sans le sanglier.
Rapide fin de
repas- toujours la pluie qui menace - Bruno a zappé le fromage. Ensuite café et gingembre offert par la famille Duchêne. Et nous repartons jusqu'au Fond de Moutte où nous retrouvons un fort
groupe de chasseurs en train de se restaurer.
Finalement, ils n'ont pas tué le sanglier et ont perdu un chien.
Nous les laissons à leurs agapes car nous voulons absolument rentrer avant la pluie. Un nouveau 4x4 de chasseur s'arrête à notre hauteur :
"Avez-vous entendu les clochettes d'un chien" ? Oui peut-être, au fond du vallon, mais assez loin. L'un d'entre eux ressort son antenne et
Daniela se fait expliquer le fonctionnement de l'engin : ça lui servira certainement un jour ou l'autre !
Nous sommes maintenant au-dessus
du lac de Méault, avec son barrage de terre, où nous avons déjà randonné.
La rivière Endre dont la source ne se trouve pas très loin, au nord de Bagnols-en-Forêt, décrit une élégante boucle autour de la colline sur laquelle le côté sud du barrage prend
appui.
Un autre 4x4 est arrêté au bord de la route avec un superbe barbu qui casse la croûte sur le capot. Casse-croûte bien arrosé ainsi que le montre la photo. Nous lui demandons si lui aussi cherche son chien, le prenant pour un chasseur. "Non, le mien est avec les moutons en bas" nous répondit-il". C'était un berger !
Bruno nous offre la possibilité de prendre un raccourci mais nous refusons, nous les voulons nos 18 km
!
Enfin après une dernière boucle où nous pouvons admirer une forêt de chênes moussus, couverts de lichen, nous abordons la grande ligne droite qui nous conduit à la voiture.
Il est 14 h 50, nous avons bien marché. Il n'a pas plu, nous étions dans "la bonne fenêtre de tir" comme le dira Daniel, car dès notre retour au logis, la pluie a commencé.
Daniel nous ayant abandonné, nous nous retrouvons à 5 au Bar-PMU de la Bouverie pour consommer…cinq chocolats. C'est l'heure des courses et l'ambiance est chaude.
Merci Bruno pour cette randonnée facile mais très vivante et pour ces 18 km auquel nous tenions tant.
Merci au seul photographe présent, Jean-Marie, bien assisté par Daniela et Daniel.
La semaine prochaine, le Mercredi 30.12.09 à 8 H 00 : Le HAUT-SERMINIER Fondurane ( 83 ) avec Jean BOREL.
Pour la dernière randonnée de l'année, et à la veille de la soirée du réveillon, nous vous proposons un parcours facile qui ne mettra pas à mal vos mollets, sur des pistes surplombant le Lac de Sant-Cassien et offrant de belles vues .
Caractéristiques techniques : Longueur : 13 Kms 700 , Dénivelée : 370 ms , Durée : 4 H 00 . Niveau : Moyen Moderato .
Coût du trajet AR : 18 € par voiture.
Quelques image en bonus
Le Blavet au petit matin, ce n'était pas le jour pour marcher dans son lit.

La Colle ROUSSE à la même heure, c'est plus sympa.

Que d'eau ! Que d'eau !
ça ruisselle de partout.

Un café, l'addition et on fonce !

A qui est ce pantalon, déchiré par un rocher malveillant ?

Quel est le géant qui a laissé son empreinte ?
Les chênes moussus, on dirat du givre.
Ce ne sont que des lichens
Lac de St Cassien - Nord : 17 décembre 2009
Lac de Saint Cassien - Nord
Aujourd’hui Jean Borel nous emmène à deux pas de chez nous. Nous allons découvrir la partie Nord du Lac de Saint
Cassien, la moins connue, « aux accès plus rares et très confidentiels ».
Nous voici 20 randonneurs sur le parking situé juste après le pont de
Pré Ciaou qui enjambe le lac de St Cassien. Le thermomètre marque – 7 ° ! Et dire que l’hiver n’est pas commencé. Ca promet ! Nous sommes tous
bien emmitouflés. Personne aujourd’hui n’a oublié ses gants, bonnets, polaires et anoraks. Nous prenons juste le temps d’u
ne photo de groupe sur fond de lac dans la brume. Et sans tarder,
nous empruntons un sentier qui se dirige vers le nord du lac. Nous traversons un bois de chênes, chênes-lièges et pins. Il nous masque le lac. Dommage, nous
aurions pu admirer le lever du soleil sur le lac. Le sol est gelé. Nous aussi ! Et nous marchons à vive allure pour nous réchauffer.
Après quelques minutes d’échauffement, Jean fait une halte et nous
présente le profil de la rando. « Nous sommes partis de 147 m d’altitude. Nous allons continuer cette petite montée sur 100 m, jusqu’au village du Magnanon.
Ensuite on suivra l’ancienne voie ferrée jusqu’à un ancien viaduc. Puis on descendra jusqu’aux Gorges de la Siagne, à 67 m. Après, ce sera la seule
difficulté de la journée, nous monterons au village de Belluny, à 306 m. Puis on redescendra sur les bords du lac. En résumé : une petite montée, une petite
descente et beaucoup de faux plats ! ». Au total ce sera quand même une rando de 18 km et 520 m de dénivelé.
Nous reprenons notre g
rimpette. Nous ne tardons pas à atteindre le lieu-dit Le Magnanon (alt. 246 m). « On vient de terminer la première
petite montée » nous dit Jean. « A présent c’est un faux plat ». Jean nous propose alors une pause technique.
« Il fait trop froid ! » lui répondent certaines. « Vous ne savez pas ce que vous voulez. Vous n’êtes
jamais contentes ! » rétorque Jean. La pause est terminée. Nous poursuivons notre route. Voici deux géomètres en plein travail. Alors que le groupe continue à avancer, Jean
s’arrête pour tailler une bavette avec ses collègues.
De quoi parlent-ils ? D’équipement de géomètres. Nous arrivons à présent sur l’ancienne voie ferrée. Par endroits le sol est boueux. Boueux mais gelé.
« Comme ça on ne se salit pas les pieds » observe justement Bruno. Nous passons à côté de tas de cailloux. S
erait-il question de restaurer la voie ferrée ? Après la boue, voici quelques flaques bien gelées, elles aussi. Marinette tente une glissade et se
rattrape à temps. Le bon exemple étant toujours suivi, d’autres tenteront de l’imiter. Sans casse, heureusement !
Nous arrivons au viaduc, où plutôt à ce qu’il en reste. Jean nous
explique : « L’ancienne voie ferrée Grasse – Meyrargues franc
hissait la Siagne à cet endroit. Grâce à un viaduc de 300 m de long et de 72 m de haut. Sa construction date de 1889. C’est Gustave Eiffel qui en
dessina les plans. Le viaduc fut détruit le 24 avril 1944, lors de la retraite des troupes allemandes ». Nous nous installons sur la pile du viaduc pour reprendre quelques forces.
Il est près de 10 heures et c’est l’heure de la pause casse-croûte. Où l’on voit les amateurs de bananes croquer leurs bananes co
ngelées. Bien revigorés par notre casse-croûte, nous voici prêts à attaquer la « petite descente » vers la Siagne. Mais
la petite descente s’avère plutôt raide. Et agrémentée de cailloux et de feuilles mortes bien glissantes. Qu’importe ! Nous finissons p
ar atteindre la
Siagne. Nous voici juste au pied de la pile du viaduc. Elle porte la date de sa construction : 1889. A présent notre sentier longe la Siagne. L’eau de la rivière nous procure un peu de
fraîcheur. Qui serait appréciable s’il ne fa
isait déjà si froid. Nous marchons dans les sous-bois, accompagnés du chant de la rivière.
Après quelques minutes de marche sur ce sentier agréable, nous
atteignons la Chapelle St Cassien-des-Bois. Cette
chapelle du 12ème siècle appartient à la commune de Tanneron. Elle
a été restaurée en 1970. Certains d’entre nous vont admirer la vue sur la vallée de la Siagne, du haut de la tour carrée de St Cassien-des-Bois
(ancien château fortifié, qui servit d’hospice et d’étape aux voyageurs et aux pèlerins). Les autres restent sagement groupés autour de Jean qui nous dit tout sur
le lac et le barrage de St Cassien : « Le lac de St Cassien s’inscrit dans un paysage boisé où le vert des pins et des chênes est
égayé en hiver par l’or des mimosas. Le lac est alimenté essentiellement par les eaux de la Siagne, captées par la prise d’eau de
Montauroux. C’est en 1962 qu'EDF commence l'énorme chantier du barrage de Saint Cassien. Suite à la rupture, 3 ans plus tôt, du barrage
de Malpasset. Aménagé sur le cours du Biançon, affluent de la Siagne, cet immense plan d’eau de 4,3 km2 a deux vocations : irriguer les cultures maraîchères du littoral et
alimenter l’usine hydroélectrique d’EDF. Il sert également de barrage « écrêteur de crues » et au ravitaillement des canadairs en cas d’incendie ».
« Maintenant on va attaquer la
partie la plus difficile : une demi-heure de montée » nous prévient Jean. Mais avant l’ascension finale, nous allons faire un bout de rou
te. « Marchez en file indienne ! » s’écrie Bruno. En effet la route n’est pas large et les voitures
roulent vite. Quelques minutes plus tard nous quittons la route pour un sentier. « Ceux qui le veulent peuvent se dévêtir ! » annonce Jean.
Autrement dit, ça va grimper ! Chacun fait comme il l’entend. Les moins frileux retirent une couche ou deux. Et nous attaquons la montée. En effet la côte est raide. Le sentier grimpe
en zigzagant. Sur notre gauche, nous apercevons Tanneron, le pays du mimosa. Et derrière nous, c’est le village de Cabris. Jean s’arrête un instant. Il cherche sa boussole. Aurait-il perdu le
Nord ? Un peu plus loin, Jean dit à Daniel (Daniel M.) : « Tiens ! C’est ici que nous avons bu une bouteille de vin blanc. Tu te souviens,
c’était en 2005 - très exactement le 10 février. Nous étions 22. Et il faisait très chaud ! » (D’où la bouteille de vin blanc, sans doute). Quelle mémoire, mais quelle
mémoire !
« On a fait les 2/3 de la
montée ! » Courage, donc ! Comme souvent, c’est le dernier tiers qui paraît le plus long. Nous passons près d’une plantation de jeunes eucalyptus. « On s’en sert pour décorer les bouquets » nous dit Bruno. Enfin nous arrivons au village de Belluny, point culminant de la journée. Nous sommes accueillis par
une douce brise. Douce et glaciale ! Heureusement à la sortie du village, un rayon de soleil nous réchauffe un peu. Nous passons sans nous attarder devant « l’écrin d’oliveraies »
dont nous a parlé Jean. Et nous attaquons la descente sur un chemin bie
n caillouteux. Nous commençons à apercevoir le lac tout en bas. Puis notre
sentier nous conduit à travers bois jusqu’au bord du lac. Juste en face du barrage de Saint Cassien. Nous nous dirigeons à présent vers le nord, en longeant le lac. Au détour du chemin
apparaissent des ruines. « ça s’appelle la Grange Vieille » nous dit Jean. Il est
midi passé. Nous commençons à avoir faim. Il serait temps de trouver un lieu de pique-nique. Mais ici nous sommes à l’ombre et Jean vou
drait nous trouver une place au soleil. « On va passer au-dessus du captage de la Siagne. C’est un passage un peu
délicat. Je ne vous en avais pas parlé ». Pour ne pas nous effrayer sans doute. Mais nous en avons vu d’autres. Et nous franchissons allègrement cette petite
difficulté.
Nous poursuivons notr
e chemin. Sans trouver le lieu de pique-nique idéal. « J’ai été piégé par la montée des eaux » nous dit
Jean. « Quand le lac est moins haut, on peut s’installer sur le bord ». Enfin, un peu plus loin, voici un emplacement qui fera l’affaire :
une petite plage orientée plein sud. Nous nous installons sur le sable ou sur l’herbe. Une barque est arrimée sur la plage. Bruno, tel un pacha, s’y installe confortablement. D’autres se
contentent de poser leurs fesses sur le rebord de la barque. Il fait bon. Nous m
angeons de bon appétit. Mais après nous être chauffés au soleil quelques minutes, le froid nous gagne à nouveau. Après le café, personne n’a envie de
s’attarder. Nous levons le camp. Bruno, comme il se doit, est le dernier à quitter sa barque.
« On va remonter sur la
route » nous dit Jean. « Je marcherai devant le groupe, pour faire ralentir les voitures. Marchez derrière, en file
indienne ! »
Dix minutes pl
us
tard, nous quittons la route pour emprunter un sentier qui longe le lac. Puis un peu plus loin, Jean nous prévient : « Ici, il y a deux possibilités :
soit nous suivons au plus près le bord du lac. Nous devrons alors contourner ou traverser des propriétés privées. Soit nous rejoignons plus haut un chemin qui fait le tour du lac ».
Jean a une préférence pour la première option. Nous le suivons donc. Nous ne tardons pas à buter sur une
clôture. Nous la contournons. Puis voici une nouvelle clôture. Le propriétaire nous a repérés. Il nous confirme que nous sommes en bonne voie. Et nous
retombons en effet sur le chemin interrompu par ce propriétaire, par ailleurs fort aimable.
Nous continuons notre route à travers bois. C’est l’occasion pour Jacky
de compléter sa cueillette de champignons. Après une dernière grimpette, nous retrouvons le sentier que nous avions pris ce matin. Il nous ramène gentiment jusqu’à nos voitures. Hélas, en
décembre, sur les rives du lac de St Cassien, tous les cafés sont fermés. Sans trop de regrets, nous nous résignons à regagner la douce chaleur de nos pénates.
En souhaitant à tous d’agréables fêtes de fin d’année. Les plus courageux sont bien sûr invités à randonner les mercredi 23 et 30 décembre.
Merci Jean pour cette si rafraîchissante randonnée autour du lac.
Merci aux photographes : Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Claude LALANDE.
Encore quelques photos :
Bruno
et Jack
y

Randonneurs
Ra
ndonneuses


Petite montée
Petite descente
F
aux
plat

La Siagne
Prochaine randonnée : Mercredi 23 Décembre à 8 h00 : La Colle du ROUET (83)
Seillans-La Pigne- 10 décembre 2009
SEILLANS-La Pigne.
Après nous avoir obligé à annuler notre rando de la semaine dernière pour cause de
mauvais temps, le ciel nous devait bien une revanche en nous offrant une météo superbe. Trente marcheuses et marcheurs en ont profité pour se réunir autour de Jean
BOREL qui nous avait préparé un circuit facile, en boucle, de 16 km et 520 m de dénivelée. Trente
pour une rando de décembre, sans restaurant, c'est un record, et Mesdames vous vous êtes distinguées avec une participation majoritaire de deux unités. Bravo
!
Il fait un petit 4° sur le parking du jeu de boules de Seillans, mais au bord du lac de St.Cassien, en passant, nous avons pu relever une température légèrement négative, ce qui était le
cas, paraît-il, dans certains quartiers de St. Raphaël. Sur le lac, de jolis bancs de brume lui donnait un aspect "solognot". C'est sur, l'hiver
approche malgré le réchauffement climatique…
Jean BOREL nous décrit la rando, avec carte et profil joint. Il insiste sur le début du parcours qui comporte une montée un peu dure, nous faisant passer de 400 à 580 m
, seule difficulté du parcours. Il nous présente Michelle, l'épouse de Joël, qui a rejoint notre groupe, ainsi que Tony. Bienvenue à tous les deux.
Nous retrouvons aussi avec plaisir, Monique et André, de retour de leur périple dans le Pacifique.
Jean nous montre la buvette du jeu de boules où nous pourrons prendre notre pot ce soir si nous le désirons.
Après
la traditionnelle photo de groupe, à 8 h 50 nous quittons le parking. Traversant toute la partie ouest du village, nous
gagnons, par des ruelles fort sympathiques la Porte Sarrasine, ancienne entrée nord. " Nous ne nous attarderons pas ici
car nous sommes à l'ombre et il fait plutôt frais. Je ferai un arrêt dans la montée pour vous parler de Seillans" nous précise Jean.
Il a bien raison, notre esprit sera plus vif (enfin peut-être…) lorsque nous nous serons un peu réchauffés. Mais le passage dans les jolies rues de ce
village donne déjà à certains l'envie de revenir.
Nous quittons maintenant Seillans et atteignons la base de la Combe Longue où nous allons monter en suivant un petit ruisseau qui cascade sur notre droite. Nous l'entendons parfaitement mais nous ne le voyons guère; il est en contrebas et la végétation est dense.
Petit arrêt au soleil. Jean sort sa documentation sur Seillans qui se trouve déjà en dessous de nous.
Seillans est classé parmi les plus beaux villages de France. Ses ruelles pavées s'élèvent vers un château du XI° siècle et vers ses remparts. Les Romains qui
l'occupent dès le II° siècle y construisirent des villas, centre politique et agricole d'alors. Au IX° siècle, un décret royal restitue la ville à l'évêque de Marseille, époque à laquelle est
édifiée la chapelle des Ormeaux, à l'extérieur du village et qui mérite
une visite pour son retable en bois sculpté dans la masse, oeuvre d'un anonyme. Du IX°
au XII° siècle, le village souffrit des incursions sarrasines et des épidémies de peste. Au XVIII° et XIX° siècle, l'élevage du ver à soie permit de développer le village mais périclitera dans
les années 1930.C'est la parfumerie de la marquise de ROSTAING qui"réveillera" de nouveau le village.
Avec ses 2115 habitants (Seillanais et Seillanaises) et ses 8866 hectares, Seillans est aujourd'hui un bourg important qui s'étend au nord jusqu'au
plateau de Canjuers. Des personnalités des arts l'on choisi comme lieu de résidence tels les poètes Jean AICARD et Alphonse KARR et le peintre Max ERNST
qui y vécu de 1964 à la fin de ses jours. En 1994, son épouse Dorothéa TANNING, fit don à la ville d'une sculpture, le "Génie de la Bastille" ,
érigée près du terrain de boules.
Après la culture, retour au sport (!!!) Nous poursuivons notre montée en lacets, pas trop
difficile, intrinsèquement, mais comme souvent dans nos randos, elle nous prend " à froid" et il faut un certain temps pour se remettre dans le bain, si l'on peut dire, la mer étant assez
loin.
Non Gérard ne porte pas un bandeau, mais il fonce, tête baissée
Dans une jolie clairière, Jean nous propose un arrêt pour la "pause banane", toujours bienvenue. Il en profite pour nous donner une recette provençale : après la culture voici la gastronomie. On
fait vraiment tout dans les randos du Cercle de Boulouris !
Voici donc la recette du "Saussoun" (la sauce en provençal), repas traditionnel des moissonneurs au début du siècle dernier. Pour le réaliser, il faut 50 grammes d'amandes en poudre ou de pignons et une cuillerée à soupe d'huile d'olive par personne, un bouquet de menthe, un bouquet de fenouil, une gousse d'ail, du sel et du poivre. Faire une pommade au mortier ou au mixeur, avec la menthe, le fenouil et l'ail. Assaisonner. Allonger avec de l'eau jusqu'à obtention d'une pâte mi épaisse, mi-fluide. Tartiner et imbiber de saussoun des tranches de pain. Garnir de quelques filets d'anchois dessalés. A consommer avec des figues fraîches.
Dominique nous promet de tester la recette pour une prochaine rando. Attention le blog a de la mémoire.
La température est devenue agréable lorsque nous rejoignons une grande piste, large, un léger "faux-plat montant" si cher à notre guide, mais aujourd'hui, nous sommes vraiment dans la définition alors que nous en avons connu, par le passé, plutôt montants que plats…
Nous avons maintenant une vue dégagée sur notre environnement, la plaine de Fayence nimbée dans la brume et la fumée des écobuages : pas un souffle
d'air, la fumée monte, toute droite puis s'étale. On aperçois même la mer.
Bien que l'automne soit bien avancé, les chênes nous offrent encore des feuillages roux si agréables à l'œil.
Nous continuons ainsi, alternant petites montées et petites descentes jusqu'au col de St.Arnoux à
685m pour découvrir la chapelle éponyme datant du XVIII° siècle. Une plaque rappelle un don fait par un Gignace Dalmass en 1811 (Personnage inconnu pour nous mais patronyme très
répandu dans le Var et les Alpes maritimes).Elle comporte un "enfeu" bien fermé, au sol dallé de petits galets.
Petite halte, bienvenue, avant d'atteindre le point culminant de la randonnée. Visite impossible,
la chapelle est bien fermée ce qui est normal vu son isolement. Encore quatre vingt mètres de dénivelée à franchir avant d'atteindre le sommet
de la Pigne à 762 m, grande plate-forme équipée d'une vigie incendie . Il y a une borne géodésique mais paradoxalement Jean BOREL ne nous la fait pas chercher
!
C'est effectivement un point stratégique d'observation car nous avons un 360 °, pardon Jean, un 400 grades, sans obstacle. C'est par
de tels endroits magnifiques que l'on se rend compte de l'importance de la forêt dans le département du Var : un des plus boisés de France, peut-être d'ailleurs le
premier.
Au nord, l'Auzière de Caille, avec ses 1000 m nous empêche de voir le Mt Lachens, point culminant
du département. Les Maures se détachent bien malgré la brume et l'on aperçoit même le Rocher de Roquebrune. A l'ouest le village de Bargemon et le col du Bel homme semblent très proches.
C'est là que nous allons pique-niquer, il n'est que
11 h 30 mais le coin est superbe, bien équipé, rochers, cabanon avec table et bancs en béton. Jean va grimper dans le mirador de la vigie pour en redescendre les deux chaises hautes des
guetteurs.
Il va les installer pour lui et Nicole, face au sud-est :position royale !
On est chef où on ne l'est pas! Cependant certains parlent déjà de la nuit du 4 août 1989…
Mis à part la petite cour qui s'installe autour du couple Borel, les autres randonneurs choisissent des rochers en plein soleil.
Jean a débouché une bouteille de Beaujolais nouveau, fort apprécié.
Pas de joueurs de cartes aujourd'hui, on voit bien que les habitués, Denise, Claude et Marcel ne
sont pas parmi nous.
A l'invitation de notre guide, un certain nombre d'entre nous vont grimper dans la vigie malgré
l'interdiction. Ils vont pouvoir découvrir que la vie des guetteurs n'est certainement pas facile, en plein été, quant le soleil tape sur la légère toiture du mirador. Mais quel paysage
!
Le chemin que nous allons reprendre passe deux cent mètres plus bas, mais pas question de le
rejoindre directement car la végétation est super-dense. Il faudra revenir sur nos pas sur 200 m environ pour contourner le
piton.
Jean donne le signal du départ et c'est par une belle piste qui ne figure pas sur les cartes que nous allons atteindre le point de rebroussement à partir duquel nous repartirons vers l'est. Il reste environ 7 km pour regagner Seillans, tout en descente, ça va être cool.
Jean nous prévient :" Nous allons aborder une zone de constructions nouvelles et le chemin a plus ou moins été annexé dans les propriétés qu'il va falloir contourner. Restez groupés"
Martine demande ironiquement : "Faudra- t'il faire silence ". Bien sur, ça la dérangerait beaucoup n'est-ce pas (pardon Martine) !
Effectivement, au lieu-dit le Haut Méault, nous devons descendre par de petits sentiers longeant les nouvelles constructions. La végétation au sol est assez envahissante : ronces, salsepareille, etc. Gérard en fera les frais, certains autres frisant plusieurs fois la catastrophe.
Enfin nous parvenons à une petite route bitumée qui dessert quelques maisons anciennes parfaitement restaurées. Les restanques herbeuses sont garnies de jolies marguerites.
Le coin est paisible, les oliviers pleins de fruits, ça sent vraiment la Provence !
Voila, nous arrivons dans Seillans par l'ouest. Le parking est atteint
rapidement. La dernière conquête de Jean, Claudine, qui tient la buvette de la SBS (Société bouliste Seillanaise),
dûment prévenue par notre guide, nous attend pour nous servir des boissons. C'est vraiment la crise,
car aujourd'hui nos consommations ne nous coûterons qu'un euro, et tant pis pour les boissons
chaudes.
Merci Jean pour cette rando facile et très agréable. Le beau temps étant de la partie, nous avons passé une bonne journée.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY.
La semaine prochaine :
Caractéristiques techniques : Longueur : 18 Kms 000 , Dénivelée : 520 m , Durée : 5 H 30 . Niveau : Moyen Medio .
Guide : Jean Borel
Quelques photos en bonus :
Dans les ruelles de SeillansCourage Marie, tu es presque arrivée
!
La chapelle St.Arnoux

Randonneuses réjouies


La montée finale

C'est guignol !
Très cool, ça descend
Le pot au boulodrome

C'est toujours l'automne
Mais aujourd'hui, Gérard avait la nostalgie de la mer. Toute la journée il a essayé de la photographier. Oui, cher ami, c'est bien par là.
Utelle annulée- 3 décembre 2009
Roland devait nous conduire aujourd'hui à Utelle dans la vallée de la Vésubie. Rando remise à une date ultérieure, pour cause d'intempéries
En ce matin du 3 décembre, à 7 h 30, 6 "fous ou inconscients" (dixit Jean BOREL) se retrouvaient au parking de Boulouris, sous la pluie... et avec une prévision météo catastrophique. Enfin, cinq seulement à Boulouris, la sixième attendant son chauffeur, à domicile. Ils méritent d'être cités : Alice , Chantal, Bruno, Jean, Roland et Jean-Louis. Vos rédacteurs, ainsi que la majorité des marcheurs, étaient restés sous la couette.
Pour immortaliser ce moment, il y aura quand même trois photos.
A qui était le parapluie ?



La semaine prochaine :
Jeudi 03 Décembre à 7 h 30: Seillans(83) – Au départ de
SEILLANS, village perché aux maisons ocre jaune classé parmi les " plus beaux villages de France ", cette randonnée, qui ne présente aucune difficulté particulière nous permettra de gagner
les hauteurs de La Pigne, sommet certes à l'altitude très modeste ( 762 m. ), mais qui offrira de magnifiques perspectives sur la plaine de Fayence, le massif de l'Esterel, les Maures et le
littoral Méditerranéen .
Caractéristiques techniques : Longueur : 16 Km 200, Dénivelée : 480 m, Durée : 5 H 30 . Niveau : Moyen Medio .
Coût du trajet A. R. : 24 € 00
Jean Borel