2019-10-24 - 844 - BELLE BARBE – PLAN PINET – G1
2019-10-24 - 844 - BELLE BARBE – PLAN PINET – G1
Après les intempéries de ces derniers jours et la vigilance orange ayant été levée dans la nuit, nous pouvons prendre le départ pour cette randonnée au cœur de l’Estérel, programmée par Anne-Marie.
Nous sommes 14 randonneurs au parking du col de Belle Barbe. Le temps est encore nuageux mais la température est douce.
Anne-Marie nous présente la randonnée d’un peu plus de 20 km, avec une dénivelée cumulée estimée à 744 m. Nous avions fait cette randonnée en décembre 2016 sous le soleil. Ce jour, les brumes qui s’élèvent donnent une luminosité particulière.
Alain s’étant proposé comme serre-file, nous prenons le départ à 8h25 : plein nord, en direction du col Aubert, nous commençons par une grimpette d’une centaine de mètres sur le flanc du pic du Baladou.
Les sentiers sont bien détrempés et nous devons faire des écarts pour passer de grosses flaques, voire marcher les pieds dans l’eau, l’Esterel ruisselant fortement ce jour.
Mais le moral de la queue de la file reste au plus haut.
Le soleil fait son apparition et illumine le profil du Perthus Oriental.
Mais le rocher de Roquebrune est toujours dans la grisaille.
Nous atteignons le col Aubert à 8h50.
Au col du Baladou, malgré l’humidité, nous observons le pic de l’Ours, celui du Cap Roux, le Pilon et le Saint Pilon.
Nous redescendons en zone boisée vers le col du Perthus.
Le Mont Vinaigre est visible en arrière-plan.
Nous commençons à voir, au fond de son ravin le Perthus, ruisseau d’un peu moins de 9 km.
C’est ensuite le beau panorama sur les deux Perthus, séparés par un ravin, véritable petit Colorado.
A la Baisse de la Petite Vache, que nous atteignons à 9h40, nous avons une belle vue sur le pic de l’Ours et la Dent de l’Ours, à sa gauche.
Les cascades visibles sur le flanc droit du chemin et qui coulent vers le Gourin, présagent-elles un gué difficile à franchir ?
Le gué du Gabre de Gourin (affluent du Perthus) ne se passera pas à pieds secs : diverses techniques sont mises en place et Pierre précise que l’eau n’est pas froide…
Anne-Marie nous indique que nous sommes à l’extrémité sud du lac de la Prison, que nous verrons cet après-midi. Elle nous fait observer, au travers la végétation, le massif de la Prison qui culmine à 302 m.
Elle nous précise également que « ce site ayant servi, pendant la deuxième guerre mondiale, pour le regroupement de français devant partir pour le STO, les ruines seraient celles de la baraque des gardiens ».
Une fine pluie se met à tomber. Mais l’épisode pluvieux ne dure pas.
En dessous de nous, le lac de la Prison est un peu visible, avec sa tache de nénuphars.

Le mont Vinaigre se dégage rapidement de sa couverture nuageuse et le ciel bleu apparait. A sa gauche nous voyons les Malavalettes.
Il est 11h45 quand nous arrivons à la cascade.
Nous allons monter au Plan Pinet par le GR. Une photo de groupe est prise par Alain.
Le Mont Vinaigre se présente sous son profil plus reconnaissable.
Après un passage auprès de magnifiques eucalyptus dénudés, nous atteignons le lac du Plan Pinet.
Nous reprenons nos bâtons vers la Baisse Violette où nous devons déjeuner. Les nuages se densifient. Une pluie fine nous accompagne en début de repas et se transforme rapidement en une forte ondée avec même de la grêle.
Nous mangeons (trop) vite et au café la pluie cesse.
Nous repartons rapidement pour nous réchauffer, en direction du col des Suvières. Il est 13h20. La vue sur les deux Perthus est grisâtre.
Nous retrouvons le soleil, qui ne nous quittera plus.
Passage en forêt, traversées de pierrier….
Et nous voilà au lac de la Prison. Mais le gué est infranchissable et nous devons remonter au nord pour franchir plus aisément le Gabre du Gourin, puis un nouveau détour hors-piste à l’ouest avant de franchir un petit ru dont le débit avait bien grossi en son aval.
Nous contournons le lac de la Prison : au fond, la barre rocheuse des Suvières apporte une touche minérale.
La fin de la randonnée suit le cours du Gabre de Gourin
jusqu’au pont des Cantines, confluence avec le ruisseau de Maraval, puis le ravin du Perthus jusqu’au pont éponyme.
Nous regagnons nos voitures à 16h15, via le col du Mistral.
Le pot de l’amitié est pris au bar du Soleil, au Dramont.
Merci Anne-Marie pour cette belle randonnée et cette découverte des cascades et ruisseaux de l’Esterel, en crue.
Les photographies sont de Alain et Claude.
La semaine prochaine :
2019-10-17 - N°743 - Flayosc- La Sigue - G1
2019-10-17 - N°743 - Flayosc- La Sigue - G1
Après avoir reporté à deux reprises cette randonnée pour cause de mauvaise météo, Jean Ma nous emmène ce matin du côté de Flayosc. La météo n'est pas au beau fixe aujourd'hui, mais les prévisions ne prévoient que quelques gouttes en milieu d'après-midi.
Devant une assemblée très à l'écoute, Jean nous donne quelques infos sur le contenu de cette randonnée classée moyen **: parcours en boucle de 15 km pour un dh de 480 m.Montée régulière sur la première partie du parcours, suivi d'un jeu de pistes pour trouver les ruines du château, puis descente facile jusqu'à Flayosc afin de découvrir les principales curiosités de ce village pittoresque.
Nous accueillons Daniel,nouvel inscrit au Cercle de Boulouris et qui vient grossir le nombre de marcheurs. Bienvenue à lui.
Premier travail de Dan, serre file du jour, au départ de cette randonnée : compter le nombre de participants. Nous sommes 27.
Vignes et oliviers sont toujours les principales cultures de la région.
Partie de cache-cache.
Quelques rayons du soleil nous obligent maintenant à retirer une première couche de vêtement.
Dans cette partie un peu pentue, tout les randonneurs sont aux taquets. Pas question de lever le pied!!!
De plus en plus rare dans notre région, ce magnifique cognassier semble nous offrir ses magnifiques fruits.
Le Cognassier (Cydonia oblonga) aussi appelé coing est une espèce d'arbustes ou de petits arbres de la famille des Rosacées originaire des régions tempérées du Caucase et d'Iran. Ses fruits sont des coings appelés aussi pommes d'or ou poires de Cydonie. C'est l'unique représentant du genre Cydonia.
Tout est sous contrôle. Le chef à la tête de sa troupe, donne le tempo.
Pause banane: amandes, dattes, pâtes de coing "maison" sont offertes et dégustées avec plaisir.

Concertation au sommet : Alain et Jean sont à la recherche du meilleur itinéraire pour nous amener sur les ruines du fameux château.
Après quelques hésitations, nous découvrons enfin ces quelques murs de pierres bien délabrés.
Jean reviendra quelques années en arrière, pour nous conter dans le détail l'histoire (la vrai) de ce château.
Autour du village ont été aussi découverts des vestiges de différentes périodes. Ainsi, l’oppidum du Castellard est un témoignage essentiel de la vie des hommes à l’Age du fer. A environ 3 kilomètres du village, près de la chapelle Saint-Pierre de Lavenon, de nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts (pièces, fragments de poteries) ainsi qu’une stèle funéraire en hommage à Caius Julius que l’on peut admirer dans le hall de la mairie. Les alentours du village sont également connus pour leur très grand nombre de bâtiments religieux, dont la majorité est cependant privée : Chapelle Saint-Jean, chapelle Saint-Pierre de Lavenon, Chapelle Saint-Augustin, Chapelle Sainte-Marthe, Chapelle Notre-Dame de Berne, Chapelle Notre-Dame du Plan.
Le patrimoine rural de la commune est aussi très riche : cabanons, apiés pour les ruches, cabanes en pierres sèches, fours à chaux, aiguiers, puits sont très nombreux à Flayosc.
Rien à voir avec Chambord, et nous qui pensions être accueillis par le seigneur et son épouse à l'heure du repas. Nous devons nous contenter d'un pique-nique frugal.



Avant d'aborder la deuxième partie de notre randonnée, tous les participants posent pour la photo de groupe.
Une fois ce matin dans le sens de la montée, et deuxième fois maintenant pour le retour, nous empruntons ce sentier pierreux pas très confortable.
La rando était trop dure pour toi, Bernard?
Une randonneuse, dont nous tairons l'identité, prend la pose en pleine promotion pour une marque d'articles de sport bien connue!!!
Après avoir déposé sacs et chaussures aux voitures, nous allons visiter ce typique village de Flayosc.

Le village de Flayosc est situé au cœur du département du Var, en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Il s’élève sur un piton rocheux et s’est construit autour de l’Eglise Saint-Laurent rendue célèbre par son campanile.
Flayosc est la porte du Haut-Var. Le village est en effet situé sur la route du fameux lac de Sainte-Croix, à mi-chemin entre la mer et les gorges du Verdon. Les villes les plus proches sont Draguignan, Lorgues, Salernes, Ampus et Tourtour. Situé en hauteur (environ 300m d’altitude), il bénéficie d’un climat méditerranéen : les hivers sont doux, les étés chauds, et le village est protégé des vents par le massif du Malmont et le massif occidental des Selves.
A Flayosc même, vous trouverez des vestiges de différentes périodes historiques. Du castrum médiéval ne subsiste qu’un pan de mur dans le bas-côté de l’église actuelle, remaniée plusieurs fois depuis le XIIIème siècle. Devenu demeure seigneuriale des marquis de Villeneuve, le château fut le premier du Var à être démantelé par la population en mai 1792. Trois portes, toujours visibles, permettaient d’accéder au centre: la porte Dorée, la porte de Paris, à côté de la place Bremond où il y avait un ancien relais de poste, et la porte de la Reinesse au-dessus de la place du même nom. Le nom de « reinesse », viendrait de « rainette », (petite grenouille qui était l’objet d’un culte païen) ou peut-être encore de la reine Jeanne qui aurait dit-on fondé le canal d’irrigation en 1365. Ce qui fait le charme de cette commune, ce sont ses nombreuses fontaines parsemées dans le village, ainsi que ses lavoirs à l’image du lavoir couvert du XIXème siècle à l’entrée du village, et son canal d’irrigation qui le traverse.
Le canal d'irrigation.
L'église Saint-Laurent.
Admirez ce magnifique pied de vigne!!!
La place de la Reinesse.
Les premières gouttes de pluie annoncées, font leur apparition. Il est grand temps de se mettre à l'abri pour prendre le pot de l'amitié.
Merci à Jean Ma, bien secondé par Alain, pour la découverte de ce joli coin de la Dracénie.
Les photos sont de : Brigitte Ri, Claude, Dominique et Gilbert.
Votre prochaine randonnée G1:
Jeudi 24 octobre 2019
Départ : 08:00
ANNE-MARIE
MOYEN xxx 20,4 km Dh : 744 m
844-Plan Pinet depuis Bellebarbe
Un classique du massif de l'Estérel : Col du perthus oriental, Plan Pinet, Baisse Violette, col des Suvières, lac de la Prison, vallon du Perthus ... on ne s'en lasse pas !
Parking : Col de Belle Barbe
Cout du trajet A/R : 7 €
Les Mayons-La Plaine sauvage-921-17/10/2019
Les Mayons-La Plaine Sauvage-G2
C'est sous un temps bien gris et bien humide (pauvres photographes !) que 24 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris se rassemblent au sud de la plaine des Maures, tout près des Mayons. Joël, l'animateur du jour leur a proposé une rando facile autour du lac des Escarcets.
Rappelant que ce groupe a déjà plusieurs fois marché dans ce secteur, il présente sa randonnée qui, à l'opposé des précédentes éditions, part du sud pour remonter vers le nord. C'est un parcours facile sur de bonnes pistes avec une toute petite dénivelée: 14 km et 125m.. La météo est moyenne pour ce matin mais plus mauvaise pour l'après-midi.
Nous nous dirigerons d'abord vers le petit lac des Aurèdes où nous ferons la" pause banane".

Avant de partir il nous présente Nadine qui marche habituellement le lundi. Bienvenue Nadine.
Nous partons tranquillement, il fait plutôt frais et nous attendrons un peu pour faire un "effeuillage".

Très vite apparaissent les premières bruyères. Ce sera le fil rouge de la

journée et nous ferons la photo de groupe au milieu d'un véritable champ.
Parmi le végétaux qui nous entourent, un buisson porteur de petits fruits violets va faire l'objet de débats et ce n'est qu'en fin de rando que Michel S et Jean-Marie, à coup de smartphones, se mettront d'accord sur le filaire a feuille étroite (Phillyrea angustifolia).Attention les fruits sont toxiques

Le filaire à feuilles étroites est appelé en Provence, daradé, taradéou ou taradeau.
Nous arrivons au niveau de la retenue des Auredes. Déjà quelques beaux reflets, l'absence de vent transformant la surface de l'eau en miroir parfait…mais nous verrons mieux un peu plus loin.


Comme prévu, arrêt pour la traditionnelle "pause banane".
C'est le moment de photographier cette Daphné joli cœur. Elle est en fleur,
floraison très courte, les petits fruits orange suivront dans quelques semaines. Les tiges très droites de cet arbuste étaient utilisées autrefois en Provence comme aiguilles à tricoter…avant le plastique. Allons-nous réexploiter cet arbuste ? Mais où sont les tricoteuses ? Au Cercle de Boulouris bien sur !
Nous repartons sur la grande piste des Aurèdes et après avoir coupé la piste de la Tyre, par un mauvais sentier, nous arrivons au lac des Escarcets.
Les rochers qui nous entourent sont très caractéristiques par leur formes douces (aplatis ou en affleurements, parfois rappelant des dos d'animaux). Ils sont constitués de grès rose que les lichens ont rendu grisâtres.


Joël aura beaucoup de mal à obtenir le silence (Ah ! ces vieux gamins !) pour donner quelques explications sur ce site.
C'est un lac artificiel avec un barrage en béton situé à son extrémité Nord. Il a été construit en 1969 et a une double vocation, protection contre l'incendie et irrigation.
La superficie du lac est de 14 hectares. Sa largeur approximative est de 200 mètres. Sa longueur approximative est de 500 mètres. Son volume est d'environ 500 000 mètres cubes et sa profondeur est de 5 m. Il est situé dans la Réserve naturelle nationale de la plaine des Maures classée Natura 2000. Deux ruisseaux l'alimentent : les Mines et St.Daumas
Ses abondantes roselières abritent une faune très variée.
Nous remontons plein nord sur la rive du lac jusqu'au barrage. Le niveau de l'eau est assez bas.

Mais là encore l'absence de vent va permettre à Rolande de réaliser ces deux formidables photos où l'on peut voir le ciel tourmenté se refléter dans l'eau. Bravo ! Et ce sont des photos en couleur, on ne le croirait pas !


Nous continuons plein nord afin de passer sur l'autre rive et c'est là que nous rencontrons la conduite forcée qui avait été installée pour irriguer les terres agricoles en aval du barrage.

Quelle souplesse Marie !

Nous repartons maintenant direction sud en revenant vers le barrage par un sentier bien marchant, suivant par endroit un ruisseau presque à sec.

Mais là, au niveau du barrage, une barrière a été installée qui empêche d'approcher. C'est pourquoi Joël nous propose de nous installer sur les rochers un peu plus haut pour le pique-nique.

Pique-nique classique pour le G2 dont la durée sera réduite vu les risques de pluie dans l'après-midi.
Nous repartons donc par une piste en légère montée qui nous permettra d'admirer (!) la plaine, sauvage, qui mérite bien son nom, et sa limite sud constituée des premiers contreforts des Maures.
Mais subitement surprise nous nous retrouvons au soleil et il faut s'effeuiller. Mais ça ne durera pas.


Nous partons maintenant plein est et allons traverser les deux ruisseaux qui alimentent le lac. Tout d'abord celui dit des Mines, complètement à sec
puis celui de St Chaumat où une flaque atteste d'un remplissage récent.
Il a effectivement beaucoup plu il y a quelques jours dans ce secteur du Var, les nombreuses flaques rencontrées en sont le témoignage.

C'est d'ailleurs dans un passage bien glissant et bien mouillé que notre ami Henri s'est retrouvé allongé dans la boue. Il a eu besoin d'un sérieux nettoyage pour repartir. Mais l'essentiel, il ne s'est pas blessé.

Nous abordons maintenant un secteur de vignes.

Quelques maraudeurs sont très déçus, les machines à vendanger ont été impitoyables et il ne reste plus un seul grain à se mettre sous la dent.

Un vieux pin déjà mort s'est couché au travers du chemin, il faudra le contourner.

Nous pénétrons dans une forêt bien sombre, est-ce la densité des arbres ou bien le ciel qui se couvre.

Nos deux serre-files, Jean-Marc et Jean-Claude protestent car à la dernière bifurcation il n'y avait plus personne pour leur indiquer le bon chemin. C'était un peu du cinéma car ils avaient une carte, mais en tout cas leur remarque était justifiée. C'est une habitude que nos marcheurs ont du mal à prendre: ne pas oublier ceux qui suivent.

Mais avant de terminer, encore un superbe champ de bruyère.
Le ciel s'assombrit de plus en plus et il était temps d'arriver au parking, une petite pluie nous y avait précédés. Mais ce fut un petit crachin sans conséquence juste pour justifier les prévisions.
Le pot de l'amitié sera pris près de la gare du Cannet des Maures.


Merci Joël pour cette rando-cool qui nous a fait retrouver une zone de plaine si rare dans la région.
Merci aux photographes Rolande et Jean-Marie et à nos deux serre-files, Jean-Claude et Jean-Marc.
2019-10-10 -905 LES ENCANAUX PAR LES RAVINS DE LA COUTRONNE ET DES INFERNETS
2019-10-10 -905 LES ENCANAUX PAR LES RAVINS DE LA COUTRONNE ET DES INFERNETS
L'Automne avec son petit 12 degrés le matin n'a pas découragé les 27 randonneurs présents au lieu dit : la Coutronne après Plan d'Aups, pour une randonnée inédite dans le Massif de la Sainte Beaume.
Joël, notre animateur du jour, nous présente la randonnée : "Nous descendons toute la matinée pour monter l'après midi. Au départ nous allons cheminer dans le vallon de la Coutronne puis dans le vallon des Infernets avant d'arriver au site des Encanaux, où nous déjeunerons.
Cette randonnée fera 11.9 kms pour une dénivelée de 538m"
Il est 8h45, nous démarrons la randonnée, nous sommes tous bien couverts, voire bien couverts!!!
Nous nous dirigeons vers le ravin de la Coutronne.
Mais pour y accéder, nous devrons contourner des cascades en escaladant des rochers.
Belles vues sur les falaises lointaines et la Ste Victoire un peu voilée.
Des mains généreuses nous aident à passer et à descendre les rochers


Quel sport mais quels souvenirs, particulièrement pour les nouveaux randonneurs qui sont nombreux….
Encore un petit pierrier assez raide pour arriver à la 3ème cascade, avec seulement une petite mare au bas de la chute.
Nous continuons notre hors piste dans le ravin de la Coutronne avec une végétation assez dense.
Joël nous propose la pause banane devant une ancienne charbonnière et profitera de cet arrêt, pour nous donner quelques explications.
"Procédé des meules : le seul mode de carbonisation dont l'usage soit général en France est le procédé des meules.
Les bois sont empilés, par lits superposés, sur une aire dressée avec soin et appelée faulde, de façon à former un tas, dit meule ou fourneau, ayant la forme d'une calotte sphérique surélevée. La meule est recouverte d'une enveloppe de feuilles sèches et de mousse, sur laquelle on dispose, pour empêcher l'accès de l'air, une couverture formée de terre mélangée de frasil ou frasin, poussier provenant des fourneaux précédemment carbonisés. Cet habillage de la meule reçoit parfois le nom de bougeage. On met le feu par le haut, au moyen d'une cheminée ménagée au centre, ou, plus rarement, par des canaux réservés dans la masse du bois contre le sol.
Le volume des meules est très variable, trois types principaux : les petites meules contenant en moyenne 8 à 15 stères, les meules de capacité moyenne contenant de 35 à 60 stères et les grandes meules dont le volume dépasse 100 stères.
D'après les relevés faits par les agents forestiers sur tous les points du territoire, la production répond à un rendement moyen de 17 à 18%;
Le procédé des meules ayant l'inconvénient de donner un rendement très variable suivant les circonstances extérieures et en moyenne assez faible, certains constructeurs ont cherché à établir des appareils permettant d'opérer la carbonisation en forêt dans de meilleures conditions : APPAREIL MOREAU. Au dire de l'inventeur, le charbon produit serait excellent et le rendement en poids s'élèverait à 23 et 24% "
Nous quittons le ravin de la Coutronne pour continuer, sur un chemin balisé, dans le ravin des Infernets
Levons les yeux et contemplons
Nous arrivons sur le site aménagé des Encanaux, l'endroit le plus bas de notre randonnée. Joël nous invite, avant de déjeuner, de faire un aller retour jusqu'aux sources où nous ferons la photo de groupe.
Nous revenons sur le site des Encanaux nous restaurer, des tables et plateau en bois nous attendent et chacun prend sa place.
Il est 12h30, nous repartons en longeant la rivière les Encanaux en direction de la Glacière.
Nos deux serres files, Jean Claude et Patrick précédés de leurs deux assistantes remplissent leur tâche : s'assurer que les 27 randonneurs soient toujours à l appel….
Nous arrivons à la glacière des Encanaux
Quelques explications sur les glacières données par notre animateur
"Les murailles : Les pierres et le sable sortis de l'excavation sont liés par du mortier de chaux et utilisés pour bâtir les murs du puits à glace. Ces parois soutiennent le couvert de l'édifice. De forme cylindrique, la partie enfouie d'une glacière peut atteindre plus de dix mètres. L'Isolation est assurée par de la paille.
La coupole : en pierres sèches chapeautant le puits à glace peut être couverte de terre, tout simplement. Parfois, on l'entoure d'un mur et entre les deux, on tasse du sable. On pose les tuiles par dessus sans aucune charpente. Ce mode de couverture, utilisé au XIXème siècle à Fontfrège dans le Massif de la Saint Baume, est visible de nos jours sur les glacières de Mimet, Virolles et Auriol-les-Encarnaux.
La finition du fond de la glacière : est souvent paré de blocs de calcaire prismatiques légèrement disjoints pour permettre à l'eau de fusion de s'infiltrer dans le sous sol. Un plancher formé d'un tapis de troncs d'arbres est posé sur le sol pavé. Une couche de branchages vient assurer le finition de l'ensemble"
Retour par le vallon des Infernets, sur un chemin de crête qui monte
qui nous permettra d'admirer les paysages
Sur le retour, arrêt à la grotte des Infernets . Nous sortons les lampes pour admirer la beauté de cette grotte.
D'innombrables photos sont prises, difficile de choisir, elles sont toutes plus belles les unes que les autres;

Ensuite, une tentative a été faite pour explorer la grotte des Morts, mais notre animateur a jugé trop dangereux d'amener son groupe, l'accès n'étant pas matérialisé.
Nous poursuivons et revoyons un bloc de pierre détaché de la falaise sous un autre angle.
Dernière ligne droite avant de nous retrouver pour le pot de l'Amitié à Plan d'Aups
Une grande tablée et aujourd'hui c'est la grenadine qui fait fureur !!!!

Merci à Joël, de la part de tous les randonneurs, pour cette randonnée à la fois aventureuse et instructive.
Merci également aux photographes : Dominique, Claude, Alain, Patrick et Brigitte R
Prochaine sortie : Elle vous sera communiquée très prochainement par mail
2019/10/10 - 923-3 Bargemon - Col de Bel Homme
BARGEMON – COL DU BEL HOMME - n°793-3 - Jeudi 10 octobre 2019

Jean Bo a donné rendez-vous au G2 à la sortie de Bargemon pour une randonnée en aller-retour de 9 kms et 450 m. de dénivelé qui au terme d’une facile ascension sur de belles pistes au dessus du Campaouré permettra de découvrir un immense panorama sur tout le département.
Nous sommes 30. Soleil et légère fraîcheur sont au rendez-vous. Jean prend de la hauteur pour présenter la randonnée.

« Pour ceux qui atteindront, à l’altitude de 1032m, la table d’orientation, ils auront le souffle coupé, non par la montée toujours en pente douce, mais plutôt par la vue immense qui embrasse tout le département du Var.
Au Sud Est, de part et d’autre du massif de l’Estérel derrière les sommets du Pic de l’Ours et du Mont Vinaigre se cachent les baies de Cannes et de Fréjus St Raphaël. Au premier plan et au centre, la vue plonge sur le village de Bargemon et plus loin, se dessine le village de Claviers. Vers le Sud Ouest apparaissent le rocher de Roquebrune, Le Muy, puis le massif des Maures et le golfe de St-Tropez.
A l’Ouest, par temps clair, la silhouette caractéristique du mont Coudon signale la ville de Toulon. Les autres attendront au col du Bel Homme où nous pique-niquerons.
A l’issue de la randonnée nous pourrons visiter le musée Camos avant d’aller prendre le pot de l’amitié ».
La randonnée proposée est une version au tracé quelque peu modifié et raccourci par rapport aux éditions précédentes. Quelques randonneurs présents aujourd’hui l’étaient déjà la précédente fois en septembre 2013.
Jean nous présente Marie-Jeanne, Denis et Marie-Anne qui ont déjà marché à 13h30 et avec le G1.
C’est sur une large piste plus ou moins caillouteuse que nous nous engageons, protégés d’un coup de vent annoncé par la barre rocheuse. Patrice notre serre-file termine la colonne.


La piste monte régulièrement tout du long.

En contre-bas nous voyons Bargemon.
C’est à proximité d’un pierrier que nous nous arrêtons pour la pause banane.


Nous commençons à entre-apercevoir la mer et les sommets à l’ouest.

Passant devant de gros tas de bois appartenant à un « sculpteur » nous ne nous y arrêterons pas, un groupe de Suédois mutuellement dépassés à diverses reprises s’y trouvant.
Un peu plus loin au niveau du Fer à Cheval, lieu-dit dénommé vraisemblablement à cause de l'arrondi du chemin, un cairn ressemblant à une sculpture y est disposé.

Après avoir traversé la D25 nous regagnons le col Bel Homme à 915 m. d’altitude.

Jean propose alors à ceux qui le souhaitent de s’arrêter là et d’attendre le retour du groupe pour le pique-nique,qui lui va
monter jusqu’à la table d’observation.


Nous sommes en limite du camp militaire de Canjuers.

Arrivés au sommet à la table d’observation nous découvrons le magnifique panorama vanté par Jean. Quelques nuages blancs et la brume font que les différents sommets se juxtaposent parfois en particulier le rocher de Roquebrune.

Une photo souvenir du groupe réduit est alors faite,

mais il est temps de redescendre pour rejoindre le petit groupe et pique-niquer.
Chacun s’installe et comme à l’habitude la distribution commence dans la bonne humeur.


La randonnée étant courte, la pause est plus longue, ce qui permet photos, discussions et/ou sieste.
Jean nous parle alors de Bargemon.
Ci-dessous un résumé de ses propos, complété par des explications notées sur le site de la commune.
« L’Histoire de BARGEMON commence il y a fort longtemps, au NEOLITHIQUE, environ 6000 ans avant notre ère. La GROTTE du BEL HOMME, située sur un belvédère dans le massif de Blaque-Meyanne, fut certainement la première habitation de nos ancêtres. Celle-ci est aussi appelée « Cafforne de Gratte-Loup » ou « Grotte des Couquins ».Les fouilles effectuées dans cette grotte, ont mis à jour des poteries, des outils pour la plupart en silex (flèche, lissoir pour la confection de poterie, hache, …), des ossements d’animaux et surtout des restes de squelette humain. Ces ossements ont été examinés par le Laboratoire de Recherches Anthropologiques de Draguignan et du Var en 2000, et le squelette de notre ancêtre repose désormais au Musée CAMOS. Au sortir de la Préhistoire, les populations s’éloignent des combes et des falaises qui leur servaient d’abris ; ainsi à l’Age du Bronze, les hommes se regroupent et se sédentarisent : de chasseurs, ils deviennent cultivateurs et élèvent des animaux domestiques, ce qui les amène à construire leurs premiers habitats : l’OPPIDUM, toujours édifié sur une hauteur, mais à proximité des cols ou méplats des avancées des grandes crêtes pour en faciliter l’accès…De nombreux menhirs et dolmens sont érigés.
Ce n’est que vers 2 000 ans avant J.C. qu’un nouveau type de construction fait son apparition : les CABANES en PIERRES SECHES, appelées « Bories ». Bargemon en possède plusieurs, malheureusement pas toujours bien conservées ; nombreuses ont été détruites, mais on peut encore en voir de nos jours sur le plateau de la Colle, à Canjuers, à Favas et à la crête de Beaudron. Ces cabanes se transformèrent au fil du temps par la forme qui devient carrée ou rectangulaire et la couverture en lauze fut remplacée par des tuiles en pâte grossière et mal lissée.
Qui sont les premiers habitants de notre région ? Sans aucun doute, les LIGURES, peuple établi entre Marseille et la Spézia dans le golfe de Gènes, de la côte méditerranéenne aux montagnes des Alpes méridionales ou de l’Apennin. L’historien grec Posidonios, avant le début de notre ère, les décrivait ainsi : leur pays est sauvage et aride ; le sol est si pierreux qu’on ne peut rien planter sans se heurter au rocher. Le travail pénible et les privations rendent la vie des Ligures difficile et leur font le corps maigre et sec. Les femmes doivent trimer comme des hommes… Les hommes compensent leur manque de blé par les produits de la chasse. Ils escaladent les montagnes comme des chèvres. A leur tour, les invasions romaines laisseront des traces sur le territoire de Bargemon. Initiation aux principales cultures nouvelles : la vigne et l’olivier. Il est probable que l’exposition et la multitude de sources de notre territoire aient attiré ces conquérants. L’aqueduc construit à cette époque, long de près de 40 km, qui alimente cette ville trouve ses sources bien près de notre village, à la source de Neissoun, entre Mons et Fayence. »
Après le tonitruant « départ dans un ¼ d’heure annoncé par Jean », nous voilà empruntant le chemin du retour.


Nous nous arrêtons auprès du tas de bois pour faire la photo de groupe.


Nous sommes accueillis par les aboiements d’un chien ressemblant étrangement à « sac à puces » (allez consulter le blog de 2013). Certains feraient bien la cueillette tandis que d’autres deviennent auréolés.


Après avoir regagné nos véhicules nous partons pour visiter le musée Camos dans le centre de Bargemon.


où nous sommes accueillis par le responsable Monsieur Pierre RAZET qui nous relate l’histoire de la chapelle. Nous le remercions pour son accueil et ses explications.


« Le musée Camos est l’ancienne chapelle Saint-Etienne construite vers le XIe siècle pour les moines de l'Abbaye Saint Honorat de Lérins, elle fut réédifiée au milieu du XVIIe siècle et abrita pendant plus de deux siècles la confrérie des Pénitents Noirs.
Ces laïcs s'occupaient des mourants et leur assuraient une sépulture chrétienne.
Vendue à la Révolution, elle fut rachetée quelques années plus tard, grâce à la générosité des fidèles de Bargemon.
Désaffectée en 1913 à cause du clocher qui menaçait de s'écrouler, elle servit de salle de cinéma avant de devenir un entrepôt municipal.
Après des travaux de transformation en Musée-Galerie débutés en 1990, le nouveau bâtiment fut inauguré en 1994 et porte le nom du célèbre peintre provençal Honoré Camos.
Le musée-galerie Camos est géré aujourd'hui par la Communauté d'Agglomération Dacénoise. Dans la partie du musée, au premier étage, sont présentés :
La collection d'ex-voto provenant de la chapelle Montaigu à Bargemon, certains datant du VIIe, la reconstitution d'un atelier de cordonnerie, activité qui occupait 400 personnes en 1900, le souvenir des activités qui ont prospéré à Bargemon : miel, pâtes alimentaires, liqueurs, l'historique de la famille de Villeneuve-Bargemon, l'évocation des événements de la Résistance à Bargemon avec de grandes figures comme Jean Moulin, le colonel Manhès et l'abbé Aloïsi, l'horloge du village de 1768.
L'abside de l'ancienne chapelle St Etienne est réservée à Honoré Camos, artiste peintre provençal et résident de Bargemon.
- Son buste en cire, réalisé par le Musée Grévin en 1988 est présenté avec quelques-unes des ses oeuvres.

Le rez de chaussée du musée Camos quant à lui accueille des expositions temporaires d'artiste comtemporains, aujourd’hui un peintre originaire de Hô Chi Minh ville. »
Avant de nous séparer nous nous dirigeons vers la place pour y partager le pot de l’amitié.



Merci Jean pour cette agréable balade et la découverte du musée.
Les photos sont de Jean, Jean-Marie, Nicole et Rolande.
La semaine prochaine : jeudi 17 octobre 2019
Les Mayons – La Plaine sauvage n°921 – Moyen * - 13.9 kms – déniv.125 m.
Animateur : Joël - Départ : 8h30
A la découverte de la Réserve Naturelle de la Plaine des Maures en partant du Val Rouvier jusqu'au lac des Escarcets par la Grande Pinède; points de vue sur la plaine des Maures et ne toile de fond les préalpes du Haut-Var.
Parking Les Piboules, côté droit de la D75 – coût du trajet A/R – 40 €
2019-10-03 - 909 - Courmes - Le Pic de Courmettes
2019-10-03 - 909 - Courmes - Le Pic de Courmettes - G1
909 « Courmes – Le Pic de Courmettes»

Partis de Boulouris à 7h, c’est à 8h40 que nous arrivons sur le parking à l’entrée de Courmes, charmant village des Alpes Maritimes. Il fait frais au sortir des voitures : 8° - on n’a plus l’habitude et on endure la polaire !
Alain nous présente la randonnée. C’est un parcours qu’il a créé avec la collaboration de Didier H et Daniel B. Aujourd’hui, nous allons faire 14 kms pour 835 m de dénivelé. Nous découvrirons le Village Nègre, traverserons le Puy de Tourrettes à 1268m d’altitude puis le Pic de Courmettes à 1248 m.
Nous sommes 24 participants dont plusieurs nouveaux que nous accueillons chaleureusement.

Patrick se propose comme serre-file. Nous partons d’un bon pas pour réchauffer nos muscles engourdis, traversons le village de Courmes encore endormi puis le pré derrière l’église et empruntons le GR 51, sentier étroit qui monte à travers une forêt.

Le soleil commence à percer et de magnifiques paysages s’offrent à nos yeux une fois sortis du sous-bois.

Nous empruntons le vieux chemin de Saint-Barnabé qui reliait les villages. Sa raideur nous a réchauffés et donné soif!

Nous apercevons bientôt Courmes et notre parking à nos pieds ainsi que toute la vallée du Loup.

Les conditions météorologiques sont idéales et la visibilité excellente.

La bonne humeur est aussi au rendez-vous:)

Nous arrivons sur le plateau St-Barnabé.

A la Clapière Rousse nous quittons le GR pour un aller-retour sur un chemin qui se transforme en zone caillouteuse et nous mène à l’étrange Village Nègre appelé aussi « Champ des Idoles ».

Ce village composé de rues et de cases ressemble à un village de la brousse africaine. Il s’agit d’un rassemblement magique de rochers calcaires où l'érosion due à l'action de la pluie, du vent et du gaz carbonique a sculpté des formes extravagantes. Certains y verront des semblants de visages, des têtes d’indiens, un sphinx, un château fort, une tortue, etc…

Ce paysage quasi nu de végétation, qui s'étend sur des kilomètres à près de 1000 mètres d'altitude et ce site étrangement silencieux qu'on ne retrouve pas ailleurs, confèrent une atmosphère inhabituelle, à la fois très reposante et inquiétante. A part ce plateau karstique de Saint Barnabé, ce phénomène n’existerait que dans les Andes colombiennes du parc de la Sierra Nevada del Cocuy prés d’Aureca et aussi au parc national de Tsingy de Bemaraha à Madagascar.
Alain nous invite à faire la pause banane dans ce cadre envoûtant puis nous parle de ce lieu étrange avant de céder la parole à Claude, notre experte en hydrogéologie.

Une photo de groupe s’impose

après quoi notre animateur nous accorde un quart d’heure pour flâner librement dans cette cour de récréation des plus originales.


Les rochers sont si creusés et possèdent des formes tellement inhabituelles, que l'on peut se demander si l'érosion est la seule responsable... Les ufologues (personnes qui étudient les objets volants non identifiés) sont passés par là ... L’endroit est en effet un lieu mystique où l'on dit que des choses étranges et inexpliquées se passent telles que des crashs d'avion, des pannes de voiture ou encore des appareils photo vidés de leur batterie, mais surtout des phénomènes extra-terrestres…
Tandis que nous rebroussons chemin, Marie-Christine s’arrête intriguée par le sol labouré mais par quoi ? S’agirait-il des conséquences du passage d’ovnis la nuit dernière ou des ravages causés par les sangliers ?

Nous quittons ce paysage lunaire pour nous diriger vers le Puy de Tourrettes qui culmine à 1268m d’altitude.



Une fois au Puy, le sentier suit un parcours agréable de crêtes qui offre jusqu'à la cime du Pic un magnifique point de vue dégagé sur le vaste paysage environnant: Montagne du Cheiron, Plateau de Caussol, de Calern.

Au loin les sommets du Massif du Mercantour à 3000 m d’altitude et vue sur tout le littoral méditerranéen de Nice, du Cap d’Antibes et jusqu’à l’Esterel.

A l’approche du sommet,

nous entrons dans la Réserve Naturelle Volontaire du Domaine de Courmettes avec derrière nous le Puy de Tourrettes.

Mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines, nous n’en finissons pas de grimper!

Heureusement, un léger vent souffle ce que nous apprécions. L’odeur du thym nous fait saliver

et nous arrivons enfin au Pic de Courmettes, lieu choisi par Alain pour le pique-nique. Nous nous installons par petits groupes sur des rochers plats qui font de bons sièges et reprenons des forces. Certains s'abritent du vent


tandis que d'autres préfèrent profiter pleinement de la beauté sauvage du paysage.

Alain ne perd pas une minute et une fois son repas terminé nous lit un document sur le Domaine des Courmettes qui est une propriété privée de 600 ha ouverte au public, située sur la commune de Tourrettes-sur-Loup. Nous la verrons de haut lors de notre périple. Ce fut un sanatorium de 1917 à 1929 puis centre d'apprentissage agricole après juin 1940, colonie de vacances entre 1960 et 1972 et centre d'animation de 1974 à 2006. Le domaine, classé Natura 2000, fait partie du Parc Naturel Régional des Préalpes d'Azur. Depuis 2008, le gestionnaire en est l'association protestante internationale A Rocha qui oeuvre pour la conservation de la nature. Cette association travaille actuellement sur le développement d’un centre éco-touristique, d’étude et d’éducation à l’environnement et offre un programme riche en découvertes et en activités.
Le sifflet nous ramène à la réalité: il est 14h, l’heure de repartir!

Alain nous prévient que la descente est escarpée mais nous n’avons pas le choix et le suivons.





Une demi-heure plus tard nous rejoignons la belle piste du GR51.


Nous arrivons face à la chaîne du Pic de Courmettes que nous voyons d’un angle différent.

Nous avons marché le long de toute la crête avec vues de l’autre côté sur la mer lors de la pause pique-nique.
Certains iront visiter l'église Sainte-Madeleine à Courmes et
pour en apprendre davantage sur ce village, n'hésitez pas à retourner sur le blog du 3 mai 2019 rédigé par Jean-Marie.
Nous redescendons au parking par le GR ombragé et regagnons nos véhicules pour nous rendre à la cascade du Saut du Loup d’une beauté indescriptible. Quel programme chargé !


Nous nous rendons ensuite à Pré du Lac où nous prenons le pot de l’amitié au pub Le Castel. Là aussi, voir la vidéo d'André dans le blog du 3 mai dernier pour savourer l'ambiance irlandaise de ce pub.



Un grand merci à Alain pour cette magnifique randonnée pleine de surprises et pour la richesse de la documentation remise à la blogueuse du jour. Merci également à Patrick notre serre-file attentionné.
Les photos sont de Claude, Marie-Christine, Alain et Dominique.
La semaine prochaine - jeudi 10 octobre:
G1 - Joël :
Départ 07h00 : Les Encanaux par les ravins de Coutronne et des Infernaux – Moyen ***, 9,5 kms - 500 m de dénivelé
G2 – Jean Bo :
Départ 08h30 : Bargemon – Col du Bel Homme – Moyen **, 8,9 kms - 453 m de dénivelé.
De l'Escalet aux deux caps-Complément-03/10/2019
De l'Escalet aux deux caps-Complément-05/10/2019
Bonjour, j'ai rétabli la fonctionnalité du lien concernant la Zone Natura 2000,Cap Camara-Cap Lardier inactif dans la première publication. Avec mes excuses.
Jean-Marie
De l'Escalet aux deux caps-198-2-03/10/2019
De L'Escalet aux deux caps-G2
Il faisait un peu frais au départ de Boulouris pour les 21 marcheuses et marcheurs bien décidés à aller découvrir, ou redécouvrir, le sentier du littoral entre les caps Taillat et Lardier. Mais à l'arrivée à la plage de l'Escalet le soleil rayonnant avait déjà bien réchauffé l'atmosphère. C'est un groupe de 21 participants que Patrice va conduire sur 13 km et environ 280 m de dénivelée.

Après nous avoir détaillé le parcours, il nous présente deux nouveaux, Dominique et Daniel, bienvenue à tous les deux.
Ensuite, il faudra trouver un serre-file, aujourd'hui ce sera Michel Ju.
Un groupe est déjà parti devant nous, un autre, très important, constitué d'adolescents, certainement en sortie scolaire, nous suit…mais heureusement leur destination sera différente.
Depuis le grand incendie de juillet 2017 qui a ravagé tout le secteur, le sentier a été réaménagé et amélioré avec un dédoublement, sentier haut et sentier bas. C'est sur ce dernier que notre ami Jack, il y a 15 jours a fait un grosse chute et nous aurons une pensée pour lui en lui souhaitant une bonne guérison.
Nous allons emprunter le sentier du haut et c'est tout de suite l'émerveillement. Ces rochers, la couleur de la mer. Nous devrions être blasés, vivant en permanence dans cette belle région, mais non, ça marche à tous les coups.
Petit arrêt et regroupement autour de Patrice. "Sur votre gauche vous pouvez apercevoir le Sémaphore et le phare du Cap Camarat. Le phare de 129 m de haut porte à 40 nautiques et le sémaphore, géré par la Marine Nationale complète la surveillance du sémaphore du Dramond; Entre le Cap Camarat et le cap Lardier, la zone a été classée Natura 2000 à l'exclusion des deux domaines viticole de la Bastide Blanches et de la Tourraque".
NDLR-un document remarquable, très complet sur cette zone Natura 2000 peut-être consulté à l'adresse:
En 1978, le Club méditerranée envisageait d'installer au cap Taillat un village de vacances avec une marina. Heureusement, le Conservatoire du littoral, en acquérant certains terrains, a pu bloquer ce projet et l'accès à la mer est libre entre le Cap Camarat et la plage de Gigaro.
Nous abordons très vite la zone brûlée. C'est un spectacle désolant. En deux ans le maquis a bien repoussé mais les grands arbres ont disparu. Heureusement les deux espèces endémiques, la barbe de Jupiter
et le palmier Doum ont résisté.
"Chamaerops humilis est l’une des deux seules espèces de palmiers natifs d’Europe,
C'est un élément typique du faciès le plus thermophile du maquis méditerranéen.
C'est le palmier dont l'aire de répartition naturelle est la plus étendue vers le nord, avec comme limites extrêmes les localités de Hyères (France) à 43° 07' N [1], et de l'île de Capraia au large de la Toscane (Italie) à 43° 04' N.
Présent dans le département de l'Aude, en France, le palmier nain est absent de la Corse et existe encore sur le littoral de la Côte d'Azur très localement, dans le Var et les Alpes-Maritimes, où il a été aussi cultivé dans le courant du XIXe siècle dans les parcs et jardins."
Il semble également avoir été rencontré à l’état sauvage dans l’île de Malte. Le palmier nain occupait d'importantes surfaces dans le Tell algérien avant la colonisation française.
Sur le plan écologique, cette espèce est très utile pour lutter contre l'érosion et la désertification car elle se régénère naturellement après les incendies en émettant de nouveaux drageons." Cf. Wikipedia.
Les figuiers de Barbarie eux aussi ont bien résisté et ils sont bien vigoureux dans cette partie de notre parcours. Les fruits semblent bien mûrs. Allons-nous tenter la dégustation ? Mais il faudrait avoir des gants, aussi n'y pensons plus.

Mais maintenant nous pouvons contempler le Cap Taillat, la pure merveille du secteur. Pas possible de vous le montrer de ce côté à cause du soleil aussi avons-nous choisi l'autre côté.
La descente nous conduit à l'ancien bâtiment de la douane. Il a été restauré il y a quelques années et, selon Patrice, pourrait servir à des locations de vacances. Nous traversons le petit isthme sableux et déjà nous pouvons apercevoir notre prochaine étape, le cap Lardier.

Maintenant nous sommes sur le sentier de la douane et, pour certains, nous constatons que les années ont passé car ces alternances de montées et de descentes, ces escaliers aux marches inégales nous semblent bien fatigants. Mais heureusement il y a le paysage…quand on peut quitter le sol des yeux.

Arrêt à la plage de la Briande, à la limite de la propriété Bolloré, pour la pause banane.
Mais quel est ce dos de randonneuse sans sac. A t'elle trouvé un esclave ?
Vérification faite, elle a simplement oublié son sac chez elle. Sympas, nous respecterons l'anonymat.
Nous repartons dans le sable : deux écoles, ceux qui choisissent la partie mouillée car la progression y est plus facile et ceux qui ne veulent pas mouiller leurs chaussures.
Mais très vite nous reprenons le sentier et rencontrons de plus en plus de zones brûlées.

De là nous avons des vues remarquables sur les deux caps.



Petit détail météo, il fait très chaud. Pas un souffle de vent ce qui ajoute une difficulté supplémentaire.
Ces jolies petites fleurs blanches le long du sentier sont des alyssons maritimes (Lobularia maritima). Attention ne pas en mettre dans vos plates-bandes, vous seriez très vite envahis.
Une très forte montée en escalier nous conduit à la verticale du cap Lardier, inaccessible.

Nous découvrons la côte vers l'ouest, mais c'est là que nous allons quitter le littoral pour revenir par l'intérieur.
A l'embranchement d'un chemin, Patrice nous propose de nous installer pour le pique-nique. Quelques troncs d'arbres nous servirons de siège. Comme nous avons eu très chaud, la plupart des randonneurs vont choisir le côté ombre.
Patrice a décidé de raccourcir le parcours d'environ 1/2 km en piquant plein nord.

Le chemin, en légère montée est agréable mais en plein milieu d'une zone brûlée. La disparition de la végétation permet une belle vue sur le cap Taillat.
Nous abordons la zone des pins pignons (pins parasols) bien touchés par l'incendie.
Ici, c'est assez surprenant, on dirait que le feu a brûlé les arbres par en-dessous, laissant intact leur sommet.
Ou bien sont-ils repartis par le haut ? Autre étrangeté, les collines sont couvertes d'une sorte de patchwork vert et gris selon que les arbres ont brûlé ou non. Que deviendront les arbres brûlés ?
Mais le paysage vers l'ouest est magnifique sur la baie de Cavalaire. C'est là que nous décidons de faire la photo de groupe devant ce paysage inoubliable.
Nous repartons en descente jusqu'aux vignes du domaine de la Bastide blanche, propriété du groupe Bolloré.
Et c'est à travers ce domaine que nous allons rejoindre la plage de la Briande. Là aussi c'est une surprise car les plus anciens d'entre nous se souviennent de l'époque où cette traversée était strictement interdite.

Le sentier serpente dans une forêt de cannes de Provence.
Au bord de la mer le vent s'est levé et la plage, vide ce matin est bien occupée. Nous ne résistons au plaisir de faire une nouvelle photo face à la mer.
Nous nous retrouvons rapidement au Cap Taillat, là aussi les baigneurs sont nombreux et notre guide nous offre une petite pause.

Retour vers la plage de l'Escalet. Comme la mer est un peu agitée, les vagues viennent jusque sur le sentier et là, voulant passer entre deux vagues, Jean-Marie, Annie et Rolande se feront doucher, en particulier Rolande, la dernière du groupe.
Retour au calme et aux voitures. Le pot de l'amitié sera pris à la buvette du parking.


Merci Patrice, ce fut une superbe rando.
Les photos sont de Rolande et Jean-Marie
La semaine prochaine,le 10/10/2019