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2022-04-29-Improvisation-G2-

28 Avril 2022 , Rédigé par Jean-Marie

Pas de blogueur sur cette rando. Sur un texte de Joël et des photos des participants, Jean-Marie a réalisé le montage de ce blog.

Improvisation-G2- jeudi 28 avril

 
 

Bien qu’ayant attendu jusqu’au dernier moment sur le parking du Manoir l’arrivée de nouveaux participants, et ayant guetté sur son portable l’annonce de départs directs sur place, Joël du se rendre à l’évidence, la randonnée G2 du jour n’avait pas un gros succès.
Est-ce la faute des vacances scolaires ou du coût du trajet, nous n’étions que 6 dont 3 animateurs (Joël compris ) et 3 randonneurs. Le groupe décide alors à l’unanimité de ne pas « gâcher » cette belle randonnée inédite pour si peu de participants, et Joël propose alors d’improviser une reconnaissance dans l’Estérel vers le Vallon du Colombier.
Jean Ma s’étant proposé spontanément comme serre-file, Joël lui recommande de bien compter régulièrement les randonneurs pour ne pas risquer d’en perdre. Après une petite présentation du circuit proposé, le groupe se met en marche en longeant le Lac du Grenouillet ou des couples de cols verts nagent dans notre direction.

 
 Nous quittons les rives du Lac pour un petit chemin ombragé (en fait l’ancienne route goudronnée qui permettait d’atteindre le pont traversant le lac) bordé d’asphodèles et de lavandes de l’Estérel.
Après avoir retrouvé la route qui monte à la Ste Beaume Joël propose un petit détour sur un promontoire rocheux permettant une vue superbe et plongeant sur le Ravin du Grenouillet et en face les 2 Perthus, et au loin le Rocher de Roquebrune.

 


 

Après la pause banane prise au pied de la Ste Beaume, nous attaquons la montée vers le Col du St Pilon par un beau sentier bordé d’ajoncs et de cistes ladanifères. Parvenus au Col nous pouvons admirer un point  de vue unique sur l’Ile des Vieilles et le Dramont coté mer, et sur le Pilon et le Rocher de St Barthélémy coté terre.


 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parvenus au parking du Plateau d’Anthéor nous sommes surpris par le nombre impressionnant de voitures immatriculées dans toute la France et l’Europe ; ce sont bien les vacances !!!!
La redescente se fait par le petit sentier aussi confidentiel qu’agréable du vallon du Colombier où seule la fuite de 2 sangliers ( entraperçus et surtout entendus) est venu troubler notre tranquillité ; ça sera en effet le seul tronçon du parcours où nous ne rencontrerons personne.


 
Nous parvenons enfin à la belle cascade du Vallon du Colombier, où les beaux rochers plats et le bruit de l’eau nous invitent à faire notre pique nique en ce lieu si agréable.
La randonnée se termine par le pot traditionnel, pris cette fois dans le jardin de notre serre-file, que nous remercions doublement. Tout le monde se quitte content d’avoir tout de même pu marcher sur un tracé bien agréable. Et chacun espère que la randonnée initiale sera remise au programme de septembre.

Merci à Joël d’avoir surmonté sa déception en improvisant un autre circuit plus proche et agréable et merci pour les photos à  Nelli et Thierry.
 

 La semaine prochaine

G1

G2

 

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2022.04.28- Cabris-la chèvrerie du Bois d'Amont - G1- 896-1

28 Avril 2022 , Rédigé par Dominique

Cabris - La chèvrerie du Bois d'Amont - G1-896-1

 

 

 

 

Nous sommes trente à nous retrouver sur l'Esplanade de l'ancien château féodal de Cabris en ce dernier jeudi d'avril bien ensoleillé. 

Jean nous présente la randonnée qu'il a déjà menée en décembre 2018 (G1) ainsi qu'en version raccourcie G2 en mars 2019 et en mars 2021 lors du confinement. 

 

 

 

" Cabris vient du latin Capra - chèvre.  La superficie de ce village mediéval est de 5 km2 et il se dresse à 540 m d'altitude. Nous sommes sur le plateau d'où nous prendrons la direction de la Croix de Cabris - sans croix! - point culminant à 762m avant de redescendre pique-niquer au Bois d'Amont.  Nous nous arrêterons ensuite à la chèvrerie et reviendrons par un faux plat montant. Nous longerons le domaine de la Messuguière où ont séjourné divers écrivains célèbres.  Nous aurons parcouru 16 kms et prendrons un verre dans le village ".

 

 

 

 

Vue sur Spéracédès, Le Tignier et Pégomas depuis l'esplanade des ruines du château

 

Bernard et Hervé sont nos serre-files et nous comptent tandis que nous prenons le départ. 

 

 

Trouvez la chèvre !

 

Nous passons sous l'arc d'une ancienne porte 

 

Il est 9h25 et il fait 17°

 

et faisons une brève visite à la chapelle St-Sébastien construite au milieu du XVIe siècle en contrebas du mur d'enceinte du château.

 

                                   

 

 

Remarquez l'autel primitif de bois peint et la statue de St Sébastien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quittons rapidement ce joli village construit avec les pierres du pays et nous engageons sur un chemin caillouteux qui monte à pic, direction la Croix de Cabris. 

 

Pause-banane à 10h30

 

Déjà quelques chèvres

 

Nous traversons la D4 et sommes de nouveau sur un chemin caillouteux.  Jean nous propose de faire un petit aller-retour pour aller voir la Pierre Druidique.

 

 

 

Il nous explique qu'il s'agit d'un phénomène naturel suite à une lente érosion.  Ce n'est ni un menhir ni un dolmen bien que les anciens s'en soient inspirés pour en faire. 

 

 

Jean nous donne des précisions sur le paysage qui s'étale sous nos yeux: La commune de St Vallier, à gauche, la Route Napoléon.  Le point culminant à 1550 m d'altitude est la Montagne de Thiey.  La première ligne de crête avant d'arriver au Plateau de Caussols est l'Oppidum de la Malle, un des plus grands oppida de la région. 

 

Les pompiers s'entraînent

  

Nous descendons plein Sud sur la piste du Bois d'Amont

 

 

Merci messieurs!

 

 

Notre groupe devant une borie juste avant la pause-déjeuner

 

 

Pique-nique au Bois d'Amont

 

 

Nous reprenons notre chemin et apercevons le lac St-Cassien que l'on ne voyait pas avant l'incendie de 2017 car caché par la forêt.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cistes de Montpellier en fleur et bel olivier

 

Nous savons que nous approchons de la Chèvrerie car nous voyons ... 

 

... des ânes!

 

un poulain de 2 jours

 

et des chèvres bien sûr!

 

 

 

 

Comme nous avons bien marché, notre rendez-vous avec Edith a été ravancé d'une demi-heure.  Nous la voyons arriver en camion et avons déjà l'eau à la bouche. 

 

Nous ne sommes pas les seuls !

 

                

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous écoutons attentivement ses explications sur la création de la chèvrerie, la nature du travail, les soins apportés aux bêtes ainsi que les difficultés économiques (augmentation du prix du foin par exemple - elle et son mari en commandent 20 tonnes tous les deux mois pour nourrir leurs animaux) sans oublier les incendies comme celui de 2017.  Les chèvres ont été tellement traumatisées qu'elles n'ont plus produit de lait ensuite.  Mais Edith et son époux sont des passionnés qui travaillent avec acharnement et on le sent. 

 

 

Elle nous invite ensuite à déguster leurs fromages ce que nous faisons avec plaisir.

 

Regardez un peu la taille des morceaux !

 

Oh les gourmands!

 

 

N'oublions pas les savons au lait de jument, de chèvre et d'ânesse !

 

Nous remercions chaleureusement Edith et repartons enchantés sur une belle piste.

 

 

"Ce n'est qu'un au revoir mes chèvres, ce n'est qu'un au revoir !"

 

 

Au loin un bateau de croisière

 

Jean nous arrête devant le Domaine de la Messuguière où séjournèrent de nombreux écrivains ou artistes célèbres tels que Paul Claudel, André Gide, Paul Valéry, Montherlant, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, amis de la propriétaire Aline Mayrisch, une Luxembourgeoise remarquable qui fit campagne pour le droit des femmes et devint la présidente de la Croix-Rouge luxembourgeoise. 

 

 

A noter aussi, la maison ci-dessous où vécut de 1938 à 1972 la Comtesse Marie de St-Exupéry, mère de St-Exupéry, conseillère municipale de Cabris.

 

 

Nous apercevons au loin le village de Cabris et sur notre droite de nouveau le lac St-Cassien.

 

 

Et c'est au café de la Chèvre d'Or que nous prenons le pot de l'amitié.

 

 

 

Merci à Jean pour cette superbe randonnée. 

Merci également à Bernard et Hervé nos serre-files et aux photographes Michèle, Peter, Jean et Dominique.

 

La semaine prochaine:

G1

G2

 

 

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2022-04-21-Vence-Baou des Noirs-G2-943

24 Avril 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

2022-04-21-Vence-Baou des Noirs-G2-943

 

 

 

Nous sommes sur le parking de "Plan des Noves les Plaines" situé quelques kilomètres avant le Col de Vence, entre Vence et Coursegoules, au sud du Parc National des Préalpes d'Azur et plus particulièrement dans le Parc Naturel Départemental du Plan des Noves.

Alain remercie les 8 courageux randonneurs qui l'ont rejoint pour cette sortie G2 inspirée d'un circuit qu'il avait créé en 2019 pour les G1, un taux "d'abstention" qui s'explique probablement par les prévisions météo pessimistes de ces derniers jours. L'évolution favorable des prévisions depuis 24 heures a toutefois conduit au maintien de cette randonnée : il ne devrait pas pleuvoir avant 17 heures.

S'il ne pleut pas, la température est néanmoins fraiche en l'absence de soleil, et le vent, auquel nous sommes exposés sur le parking, ne nous incline pas à nous éterniser sur place. Alain suggère que nous nous mettions en route immédiatement : il nous fera la présentation de la randonnée lorsque nous serons un peu réchauffés et à l'abri du vent.

Compte tenu de la configuration du groupe il n'y aura pas de serre-file officiel.

Il est 9h45. 

Nous empruntons le GR51, qui va de Menton à Marseille, pour descendre vers le Plan des Noves.

 

 

Le sentier est souvent rendu glissant par l'humidité, et parfois un peu raviné.

Nous marchons avec prudence.

 

 

Après un petit quart d'heure de marche, à l'abri du vent, Alain nous présente la randonnée : "le Baou-des-Noirs avec le Baou-des-Blancs, celui de Saint-Jeannet et celui de la Gaude, constitue la limite de l'Arc de Castellane. Le Baou-des-Noirs surplombe la vallée de la Cagne, la ville de Saint-Jeannet et son Baou éponyme. Vous passerez entre les paysages karstiques et sa flore de garrigue. Les panoramas de mer et de montagne sont à couper le souffle".

 

 

Une belle randonnée, avec une boucle par le Grand Plan des Noves à l'aller et le Petit Plan des Noves au retour, et des parties communes à l'aller et au retour via les Blaquières, le point culminant de la randonnée, et la reprise en montée du GR51 que nous sommes en train descendre, pour retrouver le parking.

C'est une G2 de niveau moyen XX de 12,3 km pour un dénivelé de 490 m.

 

 

 

Nous rejoignons une piste plus confortable sous un ciel chargé de nuages.

 

 

Quelques arrêts pour permettre à Alain de commenter le paysage qui s'offre à nous et de nous renseigner sur l'histoire de ce territoire et son évolution.

 

 

 

Nous apercevrons de loin en loin des vestiges de bories, "ces abris en pierre qui évoquent des igloos méridionaux, édifiés par les bergers pour se protéger du froid et du vent tout en restant à proximité de leurs troupeaux". 

Une certaine forme de pastoralisme subsiste qui contribue à la sauvegarde de la biodiversité. Compte tenu des spécificités de ce site son aménagement a été limité pour accueillir les promeneurs et préserver le patrimoine naturel.

 

 

Ce plateau, ancien grenier du pays vençois, a un riche passé agricole. "L'origine de son nom "Noves" proviendrait des noyers que l'on trouve encore dans certaines cuvettes. Une autre origine viendrait du latin "terrae novae" (terres nouvelles). "Des terres clairsemées de tumulus de 4 à 15 mètres de diamètre qui datent de l'âge de Bronze et d'autres anciennes constructions en pierres qui rappellent que ces vastes espaces abritaient autrefois une population de paysans sédentaires, et ce malgré l'absence totale de ruisseaux et de sources. Entre les XVIII ème et XIX ème siècles, lorsque les cultures de céréales y abondaient, les cultivateurs empilaient les pierres pour former des restanques..."

 

 

 

Petite séance d'information à l'intention des blogueurs.

 

 

Et c'est la pause banane.

 

 

Magnifiques vues, caractéristiques de ce plateau.

 

 

 

 

Nous arrivons en vue du Baou de Saint-Jeannet, éperon barré de 807 mètres d'altitude totalement dénudé par l'érosion. On aperçoit en contrebas le village de Saint-Jeannet. Le Baou-des-Noirs se situe sur la droite mais pour l'atteindre il va nous falloir contourner la Combe Martine en direction des Blaquières.

 

 

Autres vestiges de constructions paysannes.

 

 

Le soleil est toujours absent mais la température monte progressivement et les nuages confèrent au paysage un aspect sauvage et mystérieux.

 

 

Nous longeons une doline, caractéristique des systèmes karstiques : "l'eau s'infiltre par les fissures de la roche puis, par dissolution, les fissures s'élargissent. Un tassement de la surface se produit et crée une dépression fermée, donnant naissance à une doline classique".

 

 

Au sommet de la première colline une ancienne maison paysanne perdue au milieu de l'immensité du parc.
 

 

Nous atteignons un petit replat marqué d'un cairn qui a la particularité de mettre en évidence le "lapiaz", une  "formation géologique de surface dans les roches carbonatées, créée par le ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche...ce qui forme un grand entablement rocheux parcouru de réseaux de fissures".

 

 

 

Nous poursuivons le sentier en descente. Sur ce versant la végétation est plus avancée. Daniel photographie une orchidée sauvage. 

 

 

En contrebas, des arbustes en fleurs, peut-être un amélanchier au premier plan.

 

 

Vue sur Vence et le littoral vers le Cap d'Antibes.

 

 

Nous laissons le Baou-des-Blancs sur notre droite,

 

 

avant de monter vers le Baou-des-Noirs, que nous atteignons vers 12h15.

Le soleil est apparu. La vue est magnifique sur la ville de Nice et le littoral.

 

 

Le moment et l'endroit parfaits pour notre pause pique-nique.

Nous savourerons cette parenthèse privilégiée.

Elle sera en outre agrémentée par ce que nous appellerons une "danse des iules" (genre de mille-pattes noirs qui s'avèrent nombreux parmi les rochers où nous sommes installés) soudainement interprétée par Marie France. Une performance sauvage et trépidante qu'elle accompagnera d'improvisations onomatopéiques du plus bel effet. 

 

 

 

Après cet intermède artistique nous sacrifions à la tradition de la photo de groupe. Il y en aura deux : la première pour célébrer les Baous-des-Noirs et des-Blancs, et mettre en valeur les sommets enneigés du Mercantour dans le lointain, et la seconde, ensoleillée et plus traditionnelle.

 

 

 

Avant de repartir Alain nous dira quelques mots du Baou-des-Noirs :

"Le Baou-des-Noirs a une altitude de 680 m. Il surplombe les gorges de la Cagne, 460 m plus bas. Il fait face au Baou de Saint-Jeannet. Il est limité, à l'Est et au Sud, par des falaises, et à l'Ouest, par le vallon encaissé de l'Abey.

Au Nord, une simple dépression autrefois aménagée en terrasses de cultures le sépare des Blaquières.

Sur le plan historique l'exploration menée entre 1972 et 1976 a permis la reconnaissance générale du site et des principaux murs de défense. Les sondages établissent des séquences stratigraphiques de la fin de l'Age de Bronze au IIème siècle avant J.C. C'est certainement vers la fin du VIème siècle qu'il faut rapporter la principale fortification. Entre le IIIème et le IIème siècle le secteur sommital est réaménagé avec la création d'une tour monumentale, quadrangulaire, qui suggère un rapprochement avec celle de Mauressip dans le Gard".

Notre descente en direction des Blaquières nous ramène en surplomb de Vence.

 

 

 

 

 

De retour à la balise 124 nous avons un choix à faire : se conformer au plan de route en prenant la direction du Plan de Noves pour se diriger vers le parking, ou bifurquer à gauche pour rejoindre le Baou-des-Blancs.

Nous avons bien marché et pris un peu d'avance sur l'horaire, le groupe est en forme et motivé. Alain est pratiquement contraint de se plier au souhait unanime de profiter de l'occasion et de la météo pour faire l'extension au Baou-des-Blancs. 

Nous l'atteignons après environ 35 minutes de marche.

Le panorama depuis la table d'orientation est vraiment magnifique, d'autant que le ciel s'est éclairci.

On voit en contrebas la vieille ville de Vence et au-delà le littoral vers Cagnes et Antibes.

Nous verrons aussi, depuis le sommet sur notre gauche, et sur le trajet du retour, les sommets de l'Estérel. 

 

 

Tout le monde est manifestement ravi.

 

 

 

 

Comme l'avait préalablement indiqué Alain, le Baou dit "des-Blancs" domine Vence à 673 m d'altitude. "Il est ainsi nommé parce que la Confrérie Vençoise des Pénitents Blancs y montait annuellement en procession. L'homme du néolithique occupait déjà la place, on a retrouvé des traces dans les grottes. Le sommet est devenu un oppidum dès l'âge du Bronze...jusque vers 750 avant J.C. C'était là sans doute la capitale du peuple ligure des Nerusii avant la fondation de Vintium (Vence). Au moyen Age, le site devient le Castrum Saint-Laurent, une place fortifiée dont on peut découvrir encore aujourd'hui les nombreuses ruines, les murs d'enceintes avec des tours semi-circulaires. Cette bastide servira de refuge lors des invasions entre le VIème et le Xème siècles. Pendant les guerres de religion, le castrum sert de camp retranché pour les protestants. Sa démolition est ordonnée en 1591 mais sera effective plus tard sous l'administration de Richelieu".

Après avoir pleinement profité du spectacle nous revenons sur nos pas.

 

 

et retrouvons les mêmes paysages singuliers,

 

 

en prenant le temps d'admirer d'autres arbustes en fleurs (églantiers, poiriers à feuilles d'amandier...etc.), ici  un cerisier de Sainte-Lucie, et à nouveau les sommets enneigés du Mercantour, dont la Cime du Gélas qui culmine à 3143 mètres,

 

 

et d'autres vestiges du passé.

 

 

La boucle qui nous ramène vers le Petit Plan des Noves nous fait découvrir le site de "Mangia Pan", référence au passé céréalier du Parc.

 

 

Un dernier regard sur ces paysages attachants avant de poursuivre la montée   vers le parking par le GR 51.

La pluie nous aura épargnés tout au long de cette très belle randonnée.

 


C'est dans le vieux Vence que nous prendrons le pot de l'amitié. Et c'est seulement au moment de nous séparer, juste après avoir remercié Alain pour cette journée très réussie, que les premières gouttes de pluie ont fait leur apparition...

 

 

Merci à Alain pour ses photos et sa documentation, et à Nadine et Claudette pour leurs photos.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

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2022-04-21-St Jean de Cannes-Suvières-671-G1

21 Avril 2022 , Rédigé par Jean-Marie

2022-04-21-St Jean de Cannes-Suvières-671-G1

Pas de blogueur sur cette rando, c'est donc sur un texte d'Anne-Marie que Jean-Marie a inséré les photos prises au cours de la randonnée. L'animatrice a rajouté la montée au Marsaou ce qui en fait une variante.

 

Départ de la randonnée à 9 heures depuis le parking de St Jean de Cannes II, sous un ciel nuageux.

Nous traversons le village et descendons jusqu’au Vallon de Saint-Jean, longeons la rivière vers l’ouest jusqu’au niveau de St Jean de Cannes I. Traversée du gué, puis montée vers la Baisse Violette.

La pente est douce mais continue. En cours de montée, nous faisons halte dans un endroit dégagé pour admirer d’en bas la barre rocheuse de la Clavette.

Arrivée à la Baisse Violette à 10 h 10. Pause banane.

 

 

 

 

 

 

 

Nous empruntons le balcon des Suvières sous un ciel chargé et quelques gouttes de pluis, mais nous avons malgré tout une vue magnifique sur l’Estérel, la baie de Saint-Raphaël puis la baie de Cannes.

Remontée vars la Baisse des Pourraques. Nous faisons l’aller-retour vers le sommet des Suvières, très venté. Puis aller-retour vers le sommet du Marsaou, un peu moins venté, mais quand même trop froid pour y faire la pause déjeuner.

Nous redescendons à la baisse des Pourraques pour y déjeuner (12 h 15).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après manger, retour vers la baisse Violette. Nous empruntons le sentier vers la Clavette. Lorsque nous y arrivons, nous sommes accueillis par une bourrasque de vent et nous ne nous y attardons pas !

Nous suivons ensuite le sentier jusqu’au Pas de la Cepe et entamons notre descente vers le vallon Saint-Jean. Traversée à gué, puis remontée vers le village et retour aux voitures à 14 h 45.

Pot de l’amitié au restaurant Horus (ex Trois Chênes) sur la DN7.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

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2022-04-14-St Vallier de Thiey-Chemin de Canaux-G2

14 Avril 2022 , Rédigé par Rolande

2022/04/14 - 938/G2 - Saint Vallier de Thiey – chemins de Canaux

Jean Ma nous a donné rendez-vous quelques kilomètres après Saint Vallier de Thiey. Nous sommes 21 à nous retrouver sur le parking en contrebas du Pont du Vallon de Nans par une magnifique journée. Nous souhaitons la bienvenue à Chantal de retour apès plusieurs années.

« La randonnée a été tracée à partir d’une balade faite en juin 2015 par Camille et le groupe des petites jambes devenu un an après G2. Prévue en 2020 mais n’ayant pu se faire à cause des divers confinements et restrictions. C’est une randonnée de 10.5 kms et 350 m. de dénivelé environ (chiffres définitifs communiqués en fin de balade). L’aller à Canaux se fera en partie par une montée de 2 kms avec des pentes parfois supérieures à 20% et le retour par l’ancien chemin de Canaux. Nous sommes à l’altitude 880 m.et monterons à 1120 m. Derrière nous se trouve la montagne de Thiey dont le sommet culmine à 1553 m.»

Jean-Claude et Jean-Marc seront nos serre-file du jour.

Depuis le parking, le groupe s’élance sur une large piste, d’où nous voyons la montagne de Thiey.

Certains virages seront coupés. La piste nous conduit non loin de la Maison forestière de Nans, à proximité de laquelle dans un champ se trouve un puits.

A la borne 66 nous bifurquons à droite par un chemin qui peu à peu devient plus étroit, raide et caillouteux. Le groupe s’étire. Des arrêts sont nécessaires pour regroupements, effeuillage et se désaltérer. En plein soleil cela devient plus dur.

C’est surtout à partir de la borne 72 que la pente va s’accentuer.

Là pas question pour les photographes de s’arrêter et prendre des photos.

C’est sur un replat avec un peu d’ombre que nous faisons la pause banane.

Encore quelques efforts et nous arrivons à une clairière où certains prennent place sur des bancs tandis que les autres admirent les nombreuses anémones hépatiques, hellébores, et coucous.

Plus loin nous verrons des lamiers pourpres, un daphné odora jaune, des crocus, des violettes et des jacinthes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après que Jean nous ait donné des informations sur le village de Canaux nous faisons la photo de groupe.

« A l’extrémité de la vallée quelques maisons constituent un hameau, celui de Canaux dépendant de la commune d’Andon, en contrebas du Signal de Canaux (1437 m). Il y a eu au Moyen Age un village fortifié. Ce castrum cité pour la 1ère fois en 1158, puis 1259 est dépeuplé à la fin du XIVè siècle. Des traces d’un ancien habitat sont encore visibles dans des falaises rocheuses au-dessus de la vallée. Bien qu’inhabité une chapelle y a été construite au XVIIè siècle. »

Nous repartons par un chemin beaucoup plus plat passant au milieu d’une forêt de bouleaux et arrivons dans un champ duquel nous voyons le Signal de Canaux et le baou Roux. Nous refaisons une photo de groupe.

Un énorme amadouvier a poussé sur le tronc d’un arbre. D’énormes vieux châtaigniers bordent le chemin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dernière petite montée avant de nous retrouver sur la route à l’entrée du hameau. 1er arrêt admiratif : une jument et son poulain de 6 jours qui ont déclenché multitude de téléphones pour les photographier.

De l’autre côté de la route se trouve la chapelle : chapelle Saint Hubert ou chapelle Sainte Hélène ?

La chapelle Saint Hubert a été construite en 1661: elle devait avoir huit pieds sur trois et son autel devait être garni d’un retable, de 3 nappes, de 2 chandeliers, d’une croix et d’un devant d’autel (évêque Etienne le Maingre de Boucicault.). D’après la légende du 1er évêque de Liège de 722 à 727 qui ne date que du XVè siècle on peut résumer sa conversion de la manière suivante. Un vendredi saint il chassait un gigantesque cerf qui, après une longue course se retourne et lui fait face. Hubert voit alors briller entre les cornes de l’animal un crucifix et une voix lui dit : « Hubert, Hubert pourquoi me poursuis-tu ? Jusqu’à quand la passion de la chasse te fera-t-elle oublier ton salut ? » En 1878 la chapelle est dénommée Sainte Hélène. Aujourd’hui il y a deux fêtes à Canaux la Saint Hubert le 3 novembre et la Sainte Hélène le 18 août. Saint Hubert est le sujet de la peinture à l’huile derrière l’autel (datée de 2002). Sainte Hélène est représentée par une petite statuette en plâtre datant de la 1ère moitié du 20è siècle. (informations notées au fond de la chapelle).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Intrigué par un vieil outil posé devant la chapelle Jean Bo est allé questionner un habitant. Il s’agissait d’un étau servant à serrer des petites branches pour en faire des fagots.

Nous faisons demi-tour et passée la borne 125 empruntons une piste forestière  où nous cherchons un coin pour le pique-nique. Chacun trouve un caillou plat au soleil où s’installer. Jean nous accordera une pause d’une heure. Il faudra bien ce temps pour goûter à tout tant il y a de bonnes choses et commencer à digérer.

Mais il est temps de repartir. Malgré la descente le groupe s’étire. Plusieurs arrêts regroupement sont nécessaires.

En contrebas le lit de la rivière est complètement à sec.

Quelques curiosités en cours de chemin. Un pin a colonisé un tronc mort et un fragment d’ammonite sur une touffe de mousse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Repartis nous ratons le sentier qui devait nous permettre de regagner la rivière pour la traverser aussi traversée en hors-piste. Quelques glissades sur les feuilles mortes qui cachaient cailloux et racines mais tout le monde a passé la difficulté.

Après avoir traversé la rivière nous rejoignons le chemin emprunté ce matin au niveau de la balise 127 puis le puits à proximité de la maison forestière.

C’est de nouveau par la piste avec quelques raccourcis que nous regagnons le parking.

Délestés de nos sacs et chaussures de rando nous nous rendons en voitures jusqu’à Saint Vallier où nous allons partager le verre de l’amitié au bar du Sénat.

Merci Jean pour cette agréable balade.

Les photos sont de Gilbert, Jean Bo, Nelly et Rolande.

La semaine prochaine

G1

 

G2

 

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2022-04-14-814-2-Mont St.Martin depuis Maure Vieil-G1

14 Avril 2022 , Rédigé par Véronique

 

Mont St.Martin depuis Maure Vieil-G1-814-1

Ce matin nous sommes 23, dont seulement 8 femmes au départ de Maure Viel au-dessus de Théoule sur Mer pour cette randonnée guidée par Thierry.

Thierry nous annonce quelques modifications de parcours. Nous ne marcherons pas 11,4 Kms pour 450 m de dénivelé comme prévu mais 14 Kms avec un dénivelé de 473 m constaté…Le point culminant sera au pied du Mont Pelet à 360 m.

Aujourd’hui Thierry ne porte pas son traditionnel bermuda rose qui est synonyme de beau temps …Mais qu’à cela ne tienne, la météo est déjà clémente pour le départ à 9h07.

Et pour nous accompagner Bernard et Hervé seront nos serre-files du jour.

Maintenant il faut y aller, nous commençons par une belle piste, nous sommes tous très en forme.

Et très peu de temps après le départ, le soleil étant là, les premiers effeuillages sont nécessaires.

 Car là plus de sous bois pour se mettre à l'ombre.

Nous ferons un petit aller-retour vers l’ancienne verrerie et la Chapelle Notre Dame du Labeur.

Aujourd’hui on ne peut pas manquer les tags qui décorent les bâtiments.

"Apparemment, l'édifice sorti de terre en 1967. Un ancien banquier, Jean Guyot en est à l'origine. Dans ce lieu isolé, cet ensemble de bâtiments avec sont dôme de style mauresque, sa chapelle, ses grandes croix, ses bancs extérieurs en béton, a de quoi surprendre. A moins de cent mètres de là, la verrerie fut opérationnelle jusque dans les années 90. Bob le Bleïs y produisit de nombreuses pièces assez recherchées par les collectionneurs. Abandonné depuis plusieurs décennies, les ouvertures de ces entités ont été obstruées".

Vous souhaitez en savoir plus sur la verrerie et la chapelle alors n'hésitez pas...

Nous reprenons notre chemin longeant le ravin de Maure Viel.

Sur la droite nous apercevons le pont Sarrazin situé à une alt.de 63m où au milieu coule une rivière.

Quel bel endroit pour notre photo, le groupe semble un peu dissipé.

 Il faut tous descendre au pied de la rivière…

Mais nous y arrivons et nous sommes tous là.

Nous traversons ce petit pont pas de bois et continuons notre petite grimpette sous les pins et les chênes.

Avec les roches rouges de l'Esterel toujours en fond.

Une heure 15 après notre départ, il faut penser à la pause banane .

Et toujours sur un sentier arboré, nous nous dirigeons vers les restes de l'oppidum du Mont Saint Martin à 287m d’altitude.

Certains préférerons rester au pied, car là encore il faudra faire un aller-retour pour atteindre le sommet, tandis que d'autres n'hésitent pas à grimper un peu plus.

En haut, Thierry nous donnera quelques explications sur l'oppidum et ses origines.

Oppidum dont la racine "opes" veut dire richesse, ressources. Les Romains y renfermaient leurs biens les plus précieux, leurs magasins de vivres et d'armes. C'est un refuge fortifié pour se protéger en cas d'invasion barbare. Il est souvent situé sur un lieu élevé.

Au loin le Pic de l'ours

Le promontoire est étroit, il faut attendre son tour.

Pour voir le magnifique panorama.

Mais cela valait bien le petit détour n'est-ce pas ?

 

Suivons la piste à travers les pins et arbousiers.

Le pic de l'ours est omniprésent.

 

 

Regarde Maurice là bas .

Cela vaut bien une photo.

La baie de La Napoule et un aperçu sur les iles de Lérins

Au milieu des asphodèles le sentier s'élève et le groupe s'étire.

L'endroit est idéal pour la pause repas.

Et cela face à la mer pour certains.

Mais la pause est courte certains ayant ressenti un peu de fraicheur il faut déjà repartir.

 

 

Sur la piste du raccord des Monges nous attendons l'inspiration de notre animateur.

Vous ne savez pas par où je vais vous emmenez là haut

Au rocher des Monges, oui mais par quel chemin 

Ca c'est une surprise, enfin presque !!!

Et là ce n'est que le début, regardez bien où vous allez mettre vos pieds et votre tête.

Une petite pause pour certains avec le sourire.

Mais que de broussailles n'est-ce pas !!!

Où êtes vous derrière ?

Nous y sommes arrivés, ouf avec pour certains quelques égratignures !

Nous sommes bien contents d'avoir quitté la flore beaucoup trop envahissante à notre goût, mais en haut c'est quand même le TOP! 

Non là ce n'est pas encore le bon chemin… 

On préfère donc attendre avant de repartir .

Mais là celui-ci semble être le bon .

Avec à la fin une belle petite descente où tout le monde s'éparpille .

Avant de rejoindre une large piste qui nous amènera après une succession de lacets à notre point de départ sur la DFCI des Mineurs.

Et pour terminer cette agréable journée jalonnée de magnifiques vues, nous prendrons le verre de l'amitié au bar du Dramont .

Merci à Thierry pour nous avoir emmené sur des chemins très variés, étroits sentiers caillouteux plein d'imprévus avec des descentes, des montées et de superbes vues .

Merci à tous nos photographes du jour : Marie-France, Michèle, Véronique et Joël.

La Semaine prochaine

G1

 

G2

 

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2022-04-07-765-3-Pas du Confessionnal-G1/G2

10 Avril 2022 , Rédigé par Claudette et Jacques

2022-04-07-765-3-Pas du confessionnal-G1/G2

 

Changement de programme pour cette journée de randonnée du 7 avril. Par suite de l'indisponibilité de dernière minute d'Alain, la randonnée G1 a dû être annulée. Elle sera reportée sur mai.

C'est donc la randonnée organisée par Denis pour les G2 qui regroupe aujourd'hui G1 et G2.  

 

Denis en fait la présentation aux 22 marcheurs présents : "c'est une jolie variante inédite d'une randonnée classique qui nous emmènera des bords de l'Endre par une belle montée (500 m) vers le pic Rébéquier et le pas du Confessionnal d'où nous pourrons profiter d'un large panorama sur Saint-Raphaël, l'Estérel, les Maures et les gorges de l'Endre. Puis une belle descente nous permettra de rejoindre le pas des Vaches et ensuite le trou de Gournié et de terminer ce parcours en suivant le cours de l'Endre". Au total 11,2 km pour 317 m de dénivelé.

 

 

 

 

Jean Masson accepte d'être notre serre-file.

Il fait frais quand nous quittons le parking du pont de l'Endre, ressenti accentué par un vent assez fort.

 

 

nous quittons rapidement la route pour une piste qui longe le cours de l'Endre,

 

 

 

puis un petit sentier en légère montée

 

 

 

comportant quelques obstacles.

 

 

Premier arrêt : Denis nous explique que les crues de l'Endre ayant fortement détérioré le cours de la rivière le parcours initial a dû être modifié. Nous ne descendrons pas dans le lit de l'Endre pour le retour et resterons sur sa rive gauche. Nous emprunterons donc à nouveau le chemin que nous venons d'accomplir depuis le parking qui constitue un tronc commun. 

 

 

Nous poursuivons en abordant un petit raidillon pour rejoindre la route des Pradineaux, 

 

 

que nous quittons bientôt pour nous éloigner de l'Endre par la piste de la Règue Nord. 
 

 

 

Le ciel est magnifique et la vue est belle en direction du Pic Rébéquier.

 

 

La piste est large et confortable.

 

 

 

Nous dominons la forêt domaniale de la Colle du Rouet.

 

 

Pause "effeuillage" avant d'aborder les premières montées, en pente douce mais avec le soleil et relativement à l'abri du vent.

 

 

La piste reste agréable et propice à la contemplation du paysage, un paysage qui nous parait familier car le massif de la Colle du Rouet est un massif de rhyolite amarante issu d'une avancée des volcans de l'Estérel.

 

 

A l'arrière notre serre-file est vigilant.

 

 

Tout autour de nous la végétation explose, et notamment la lavande papillon et le ciste cotonneux.

 

 

Nous prenons le temps d'admirer les fleurs et le panorama, nous sommes en G2...

 

 

C'est le moment de faire la pause banane,

 

 

avant d'aborder des montées plus sérieuses, qui seront aussi l'occasion de profiter de vues magnifiques sur le Rocher de Roquebrune et le Massif des Maures.

On distingue ici une partie du parcours du très beau golf de Saint Endréol, traversé par l'Endre. 

 

 

 

Les choses sérieuses ont commencé avec cette assez longue montée par un sentier pierreux entre pins et maquis,

 

 

comportant des épisodes rocheux au milieu des lavandes.

 

 

Après un peu plus d'une demi-heure d'efforts la récompense est là. 

D'abord un arrêt au sommet du pic Rébéquier qui nous a offert une vue à 360° mais que nous avons dû écourter en raison des fortes rafales de vent qui le balayaient. 

Puis un cheminement sur la crête à une altitude moyenne de 300 m pour atteindre, après le Pas de la Renaude et avant le Pas du Confessionnal, un sommet offrant un large panorama sur la mer, Fréjus et Saint-Raphaël.

 

 

Nous apercevrons les roches de la fille d'Isnard. L'occasion pour Denis d'évoquer la légende locale. Une recherche rapide sur le net ne nous a pas permis d'en trouver les détails, mais cette légende avait déjà été évoquée à l'occasion de randonnées précédentes, et notamment par Anne-Marie (blog 2020-03-12-937-les grottes de la Baume Renaude) :

"Isnard était un propriétaire terrien qui entendit parler d'une très jolie jeune fille vivant dans une grotte. Sa femme, Renaude, comprit vite ses absences et se contenta d'exiger qu'il se confesse après chaque rencontre amoureuse, ce qui explique les appellations "Pas du Confessionnal, Baume Renaude et Fille d'Isnard" imprimées sur les cartes et les panneaux".

 

 

Nous profitons de ce magnifique environnement pour réaliser la traditionnelle photo de groupe.

 

 

Déjà midi : il est temps d'aborder la longue descente vers le Trou de Gournié en empruntant tout d'abord un sentier pierreux un peu délicat. 

 

 

Nous rejoignons la piste, qui relie le Pas du confessionnal, sur cette photo, au Pas des Vaches, en surplombant le cours de l'Endre.

 

 

Un court répit dans la descente.

Un panneau d'information rappelle que "le Massif de la Colle du Rouet s'est formé à partir d'anciennes coulées de laves issues de l'Estérel. A la faveur de l'érosion, se sont creusées de petites cuvettes sur la surface de ces dalles rocheuses. Ces dépressions, qui se remplissent d'eau pendant les pluies, sont appelées mares cupulaires. L'évaporation, lente en hiver, permet l'éclosion d'une vie aquatique ou amphibie. Ces mares temporaires sont rares, et précieuses en pays méditerranéen".

 

 

La descente se poursuit,

 

 

révélant bientôt de magnifiques points de vue vers les Gorges de Pennafort et l'arrière pays.

Denis nous aidera à repérer le domaine du Château d'Esclans, une belle demeure du XVIIIème siècle, de style toscan. Sur ses caves, les plus anciennes de la région, s'élevait à l'origine un château médiéval dont on peut encore apercevoir les vestiges. C'est un domaine viticole qui produit des vins rosés haut de gamme.

 

 

Belles perspectives sur les gorges.

 

 

 

La longue descente touche à sa fin.

 

 

Un regard en arrière sur le cours de l'Endre.

 

 

Il est un peu plus de 13h quand nous atteignons le trou de Gournié.

 

 

 

Un cadre magnifique pour notre pause pique-nique,

 

 

 

suivie d'une longue séquence d'observation des poissons, dont trois belles carpes, et de contemplation du vol des canards.

 

 

 

Nous sommes prêts à repartir d'un bon pas sur une belle piste,

 

 

 

en empruntant quelques raccourcis  le long des berges,

 

 

largement mises à mal par les intempéries de ces dernières années...

 

 

Nous arriverons bientôt au terme de cette belle et sympathique randonnée. Elle s'achèvera, comme il est d'usage, autour du pot de l'amitié, dans le cadre agréable de l'Open Brasserie à la Bergerie. Un moment de convivialité dont un instant de distraction des deux blogueurs nous prive malheureusement de témoignages photographiques...

Merci à Denis pour très agréable journée, et à Jean Masson notre serre-file.

Les photos sont de Claudette, Marie-Jeanne et Jacques.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

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2022-04-04- 714 - Rayol-Canadel- G1

4 Avril 2022 , Rédigé par Dominique

2022-03-31 - 714 - Rayol-Canadel - G1

 

 

 

C’est à 10h sous un beau soleil que nous nous retrouvons autour de Denis pour écouter la présentation de la randonnée.  

 

 

Le Rayol-Canadel sur Mer est une petite commune touristique de 683 hectares, située entre la Mer Méditerranée et le massif des Maures.  C'est une agréable station balnéaire et familiale au climat doux et tempéré.  Nous allons faire une boucle, longerons un peu le littoral et emprunterons le plus long escalier de France avant de nous retrouver sur le Pateck, notre point de départ.  Le Pateck était le lieu où les moutons étaient rassemblés une fois remontés du bord de mer. Cet endroit majestueux domine la mer et les flancs des collines avoisinantes. Nous apprenons que Pramoussier, le Rayol et le Canadel ne sont qu’une seule et même commune et que ces quartiers dépendaient de la Môle avant 1949.  

Sur le cadastre de 1808, le territoire du Rayol-Canadel ne comporte que quelques cabanes de bergers ou d'exploitants de liège. C’est vers 1925 que fut créée la station balnéaire et climatique du Rayol-Canadel par la « Compagnie d'entreprises immobilières pour l'aménagement et l'extension des villes » sur 300 hectares des versants sud des collines de front de mer de la commune de La Môle.  Ce développement a été facilité par la ligne des Chemins de fer de Provence en 1889 qui reliait Saint-Raphaël à Hyères.

La commune du Rayol-Canadel a été constituée le 30 août 1949 par une scission de la commune du Môle, à tradition plutôt agricole à l'époque, de celle de Rayol-Canadel résolument orientée vers le tourisme. 
 

Le profil montre « peu de marron » mais Denis nous annonce un dénivelé de 500 m environ.

Denis présente Pascal que nous accueillons chaleureusement.

 

 

Jean M accepte d’être notre serre-file et nous nous mettons en marche tandis qu’il nous compte.  Nous sommes 23, 9 dames et 14 messieurs.  

Nous passons devant l’église Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus du Rayol construite de 1930 à 1932 par un certain Marcel Guesnot, architecte, à l’origine de plusieurs villas et de l’école du Rayol.

 

 

Nous commençons par une montée sur une route goudronnée

 

 

et rejoignons bientôt une piste en sous-bois

 

 

d'où nous sortons pour admirer le panorama ci-dessous:

 

 

Le Cap Bénat tout au fond avec l’Ile de Porquerolles derrière, le Lavandou – là où l’on voit des habitations et plus près de nous, le Cap Nègre et de l’autre côté le Cap Lardier.

 

Les îles d'Or
Zoom sur l'île du Levant

 

Nous quittons ce superbe point de vue pour emprunter un étroit chemin dans la forêt.

 

 

Le printemps a de l’avance ici par rapport à Saint-Raphaël d’où nous venons : nous sommes surpris par la quantité de buissons de lavande-papillon, les cistes de Montpellier et les asphodèles déjà en fleurs.

 

            

 

Il fait chaud et histoire de ne pas perdre de temps car le voyage fut long, nous combinons la pause-effeuillage avec la pause-banane.

 

 

Nous voici repartis!

 

 

Nous faisons attention à ne pas écraser les nombreux iules sortis après les pluies abondantes de la veille.

 

 

Nous continuons notre montée pour nous arrêter et contempler la vue qui s’offre à nous.  Denis pointe son bâton vers l’Anse de Bonporteau, petite plage sauvage et préservée, la plus belle de Cavalaire d’après lui. C’est une plage de sable fin bordée de rochers. 

 

 

 

Toujours sur notre belle piste, nous remarquons en bas le Pateck et quelques-unes de nos voitures.  Certains s'inquiètent - où sont donc les leurs? 

 

 

Chemin faisant, Denis nous signale que nous approchons du point culminant du coin à savoir le Drapeau qui porte bien son nom comme vous pourrez le constater sur la photo ci-dessous.

 

 

Un drapeau flotte à 316m d’altitude.  Un petit groupe suggère d’y monter et nous voilà grimpant les rochers.

 

 

 

 

 

 

Nous repartons

 

Ces efforts nous ont ouvert l’appétit et c’est au Col du Canadel que nous tirons les pique-nique du sac à 12h30. 

 

 

 

Merci à Claude pour le délicieux vin à l'orange fait maison

 

Denis nous donne le signal du départ et nous repartons d’un bon pas. 

 

Le vin d'orange semble avoir donné des ailes à notre animateur!

 

 

 

 

 

 

Nous nous arrêtons au début de la Voie Verte pour écouter Denis nous en parler. Elle se trouve sur la ligne de chemin de fer Toulon - St-Raphaël et traverse aussi Saint-Aygulf et les Issambres. On connaît le train qui l’emprunte sous le nom de Train des Pignes mais pourquoi ce terme nous demande Denis ? Plusieurs randonneurs connaissent la réponse et apprennent aux autres que le train allait si lentement parfois que les voyageurs avaient le temps de descendre et de ramasser des pignes dont ils se servaient ensuite pour chauffer leurs demeures.

 

Et on la remonte!

 

Curieux ce mimosa toujours en fleur et joli l'arbre de Judas à côté

 

Toujours le long de la Voie Verte
Superbe la glycine!

La gare fut démontée après la fermeture de la ligne en 1962 et la chapelle Notre-Dame du Rosaire fut construite à la place. 

 

 

Nous arrivons à la Plage du Débarquement du Canadel où un obélisque nous rappelle la mort de 13 soldats français lors du débarquement du 15 août 1944.

 

 

 

Nous lisons les deux panneaux qui nous donnent des renseignements sur cette triste page de l’histoire et sur les magnifiques villas qui furent construites au début du siècle dernier.

 

 

Plage du Débarquement

 

Nous descendons ensuite sur la plage de sable mais la quittons rapidement pour prendre un chemin qui va nous mener au fameux escalier dont nous a parlé Denis et nous nous en souviendrons !  C'est l'escalier le plus long de France qui va du bord de mer au Drapeau !

 

 

 

 


 

 

Ces escaliers furent construits durant l’année 1927. ils étaient une voie de communication du lotissement Terres de France, de la mer au point culminant Le Drapeau.
A l’époque, le drapeau surplombait l’ensemble de l’opération immobilière Lotissement Terres de France. L’on peut encore y jouir d’une vue fabuleuse sur plusieurs kilomètres de côte d’Est en Ouest.
Bâtir ces marches fut une entreprise importante, les ouvriers étaient répartis en plusieurs endroits, ceux du chantier en bordure de mer furent obligés de construire des murs de soutènement importants, allégés par des arcades.
Les grands escaliers de pierres sont élevés en schiste du Massif des Maures, matériau local, utilisé dans l’emmarchement à volées droites et des paliers. Des murets le bordent, portant des jarres en terre cuite ventrues et fleuries pour la plupart. Les escaliers utilisent au mieux les accidents du terrain.

 

 


Nous nous retrouvons au Pateck, pergola circulaire, lieu où les moutons étaient rassemblés une fois remontés du bord de mer. Cet endroit majestueux domine la mer et les flancs des collines avoisinantes.

 

 

 

C'est là que Bernard nous offre un pot pour fêter son anniversaire et la naissance de son petit-fils. 

 

 

 

Nous le remercions, le félicitons et lui chantons « Prendre un enfant par la main ».  

 

 

 

 

 

Le groupe presqu'au complet

 

Il est temps de remercier notre animateur et notre serre-file pour cette très belle randonnée.  Nous prenons la route du retour après avoir parcouru 15 kms pour 500 m de dénivelé.

Les photos sont de Marie-Jeanne, Michèle, Claude et Dominique.

La semaine prochaine :

 

 

G1

G2

 

Magnifique cette glycine !

 

 

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