Le Grand Mont- 25 avril 2013
Encore une rando sans blogueur. C'est à partir du récit fait par Jean Bo..que Jean-Marie a pu monter ce blog.
Le Grand Mont-(Gramondo)
C'était
la rando de l'année, Jean Bo.. avait précisé dans la présentation : " Parcours N° 1 : Vu
l’importance inaccoutumée de la dénivelée, l’ascension comme la descente solliciteront genoux et mollets ! Randonnée réservée aux marcheurs
entrainés."
C'est d'ailleurs pourquoi il avait prévu un deuxième parcours pour les autres marcheurs.
Point culminant des reliefs côtiers azuréen (1 379 m), le Grand Mont (ou "Grammondo" pour nos amis italiens) domine véritablement la Méditerranée dont seulement 6 km le séparent.
(Photo d'archives)
Depuis cet emplacement royal, le regard embrasse les collines de Menton et Vintimille tout en balayant vers le Nord les cimes du Mercantour ou vers le Sud la chaîne des montagnes corses qui paraissent surgir des eaux. Malgré la proximité immédiate de la Côte, on évolue ici dans un milieu franchement alpin : ce contraste entre mer et montagne prend au sommet du Grand Mont un caractère particulier dû à l'élévation du lieu que vient souligner un contexte religieux, croix ou oratoires appelant à une intime réflexion. L'altitude provoque un changement climatique comme en témoigne la végétation typique de l'étage dit "montagnard" (landes à genêt cendré, lavandes et pins sylvestres).cf Randoxygène
Le départ des deux randos devait se faire aux ruines du vieux village de Castillon.
Au départ de Boulouris, seulement deux voitures avec 10 randonneurs dont deux dames. La météo n'est pas fameuse mais sans pluie et il ne devrait pas faire froid, même au sommet du Grand Mont.
Mais le beau programme élaboré par le grand chef tomba à l'eau quand la première voiture découvrit que la route de Castillon était fermée suite à un éboulement : encore un !
Deux options se présentaient : improviser une rando vers Gorbio ou Ste.Agnès, ou bien changer le départ pour monter quand même au
Grand Mont. Ce fut l'option choisie avec un départ à partir de Castellar bien que la voie d'accès soit plus longue avec un départ à une altitude plus faible, 342 m contre 730 m par le col de
Castillon. Les" Petites Jambes" partiront du même endroit en empruntant une partie du parcours du Roc d'Orméa.
Et c'est ainsi que les "Petites Jambes", un guide, un serre-file (Daniel Ro.. et Jacky) et deux randonneurs (Claude et Michel) se
dirigent vers la chapelle du Col St. Bernard. Joli point de vue sur le village de Castellar et sur la côte.
Par le même chemin, l'autre groupe entame allègrement la montée. Mais tous ces embarras routiers ont retardé le départ et il ne faut pas perdre de temps.
Deux randonneurs bordelais dépassent le petit groupe de Jean mais, empruntant un autre itinéraire, ils arriveront seulement
seconds au sommet.
(Photo d'archives)
Ceci permettra d'avoir une photo des 6 courageux du Cercle de Boulouris immortalisant leur exploit. Elle fut prise, par les bordelais,
avec le téléphone portable de Jean (pas d'autre photo de la montée, l'appareil étant resté dans la voiture…).
Les quatre "Petites Jambes" ont maintenant dépassé le col St. Bernard (dure, dure la montée) et s'installent pour pique-niquer au lieu
dit MOURGA.
Les deux groupes se joignent par téléphone, Daniel et Jacky envisagent de monter jusqu'au col de Berceau mais Jean leur
déconseilla car, outre la montée assez raide, à partir de ce col, il y a une descente très difficile pour revenir au village. Sagement, ils suivront ce conseil.
Quant au premier groupe, il entreprendra le retour, côté italien puis sur la frontière italo-française jusqu'au pas de la Corne. Le
trajet comporte des passages en éboulis, pentus et escarpés classant la rando au niveau "sportif" avec passages "alpins". Pas toujours facile mais bravo aux participants, en particulier une
mention spéciale aux deux dames, Daniela et Simone qui se sont hissées avec courage et détermination au niveau des plus forts !
Finalement les deux groupes vont se rejoindre pour aller prendre un pot bien mérité.
Bravo Jean d'avoir réussi à rejoindre ce sommet mythique dont tu rêvais depuis plusieurs années. Bravo aussi aux 5 marcheuses et marcheurs qui l'ont accompagné.
Merci à Claude pour les Photos du 2ème groupe.
Mais que faisaient les autres marcheurs du groupe pendant ce temps ?
Camille et ses Très Petites Jambes étaient dans l'Esterel, idem pour Mikaël dans un autre secteur, Jean-Marie et Yvette dans la plaine des Maures.
La semaine prochaine , Jeudi 02 Mai à 7 H 00 : Les GORGES du VERDON (04) – Sentier Martel ( 2ème partie )
Magnifique parcours au fond des plus belles gorges d’Europe par le fameux sentier Martel du Couloir Samson à La Mescla . Sentier linéaire, long et difficile, comportant le passage d’échelles de tunnels et réservé à des randonneurs bien entraînés. Se munir d’une lampe de poche pour le passage des tunnels .
Parcours en AR : donc, possibilité de raccourcir évitant le passage des échelles en attendant le retour du groupe .
L : 13 Km 561 . Dh : 812 m . D : 6 H 00 – Niveau : Sportif – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël - 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Aix – Quitter l’autoroute à la sortie n° 36 (Le Muy) – Suivre N 555 direction Draguignan – A 3 kms 500 tourner à droite D 54 direction Gorges du Verdon puis D 955 jusqu’à COMPS-sur ARTUBY .
Suivre la D 955 ( Rive droite des Gorges du Verdon ), sur 16 Kms jusqu’au PONT de SOLEILS .
Tourner à gauche et parcourir, sur la D 952, 4 Kms 500 .
A la sortie du tunnel, emprunter à gauche la D 236 et atteindre LE PARKING 1 Km plus bas .
Coût du trajet A R : 180 Kms x 0 € 25 = 45 € + 5 € = 50 Euros Joël : 06.23.07.11.99
Roquebrune - La Garonnette : 18 avril 2013
Roquebrune sur Argens – La Garonnette
Aujourd’hui, Joël nous propose de randonner dans le massif des Maures, le long d’un agréable cours d’eau, la Garonnette (à la limite des Issambres et
de Sainte-Maxime), puis par un très beau parcours de crête.
Nous avons rendez-vous sur un parking au bord de la Garonnette.
Certains galèrent un peu pour trouver ledit parking, car l'itinéraire initial le situait à côté de courts de tennis … qui n'existent plus ! D'où la newsletter envoyée à tous avec le nouvel
itinéraire. Newsletter que certains n'ont pas reçue. Et pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas abonnés à ladite newsletter. CQFD.
(Pour vous abonner, allez sur l'ancien blog http://randosboulouris.over-blog.com/ . Repérez "Newsletter" sur la gauche. La suite est bête comme chou).
Nous voici donc 23 randonneurs au départ.
Joël nous présente le parcours : « C'est une rando un peu longue, de 18 km et 646 m de dénivelé. Il y aura juste une montée un peu raide ».
Nous rejoignons un chemin qui longe la Garonnette. Joël nous fait
remarquer une stèle, de l’autre côté de la rivière, en hommage à un sapeur-pompier victime de l’incendie qu’il combattait.
Puis nous atteignons un ruisseau dont la traversée ne nous pose aucun
problème.
Nous marquons une pause pour la photo de groupe. Les visages sont
rayonnants. Il fait bon, le soleil brille et nous sommes en forme. Pourvu que ça dure, dirait un pessimiste.
Nous attaquons une petite grimpette, sur une large piste ensoleillée.
Parmi les premiers cistes en fleurs : cistes cotonneux ou à feuilles de sauge, comme ceux-ci.
Nous atteignons ce qui semble être un abri de chasseurs, mais un abri
« 4 étoiles », avec tables et fauteuils. Nous nous installons pour la pause casse-croûte.
Puis nous reprenons notre route et rejoignons la
Garonnette.
Un peu plus loin nous franchissons la rivière.
Ce n'est ici qu'un petit ruisseau que nous traversons sans difficulté
... et avec le sourire.
A présent nous attaquons une grimpette parmi les
chênes-lièges.
Ce n’est pas encore la côte raide annoncée par Joël, mais elle est
quand même raide !
Et la piste est bien caillouteuse !
Et il commence à faire très chaud !
Arrivés au sommet, nous marquons une pause. « On a fait un bon tiers » nous dit Joël.
Nous progressons à présent à flanc de coteau, sur un sentier ensoleillé.
Bercés par le chant du coucou.
Nous nous arrêtons quelques instants pour admirer le paysage : vue
magnifique sur les Maures et sur la mer.
« Nous grimperons la côte raide après le pique-nique » nous prévient Joël. Qui ajoute pour nous convaincre : « Sinon il nous faudrait attendre 14 h pour déjeuner ! ».
Nous sommes tous d’accord : mieux vaut manger
d’abord.
Nous attaquons une nouvelle grimpette à travers bois.
Grimpette suivie d’une petite descente au milieu des euphorbes et des
cistes en fleurs.
Et nous atteignons notre lieu de pique-nique, sur un coteau, parmi les chênes-lièges. Avec vue sur mer … imprenable.
Quel temps magnifique pour déjeuner sur l’herbe !
De l’herbe, il n’y en a guère, mais Jean-Marie a déniché un pied de muguet solitaire. Pied de muguet que Gérard manque par trois fois d’écraser.
Après le café, le gingembre confit et autres gâteries, on resterait
bien ici quelques minutes encore.
Mais nous avons encore du chemin à faire. « Il nous reste 7 km » nous dit Jean-Marie.
Et nous voici repartis. Petite grimpette gentille pour commencer.
Excellente pour la digestion.
Petite descente à présent, pour la décontraction.
Arrivés à un carrefour, nous prenons la piste en direction du col du Bougnon.
Il est 14 heures. C’est l’heure de la côte raide.
Un chemin caillouteux, raviné, pentu … et qui n’en finit pas de monter. Avant chaque virage on croit en voir la fin.
Mais non, ça monte encore ! Toujours plus
haut !
Et quelle chaleur ! Une vraie fournaise !
Les regards sont baissés, les yeux rivés sur les cailloux qui roulent
sous les pieds.
Mais, une fois au sommet, on retrouve le sourire. N’est-ce pas Dan ?
Nous atteignons le col de Cabosse (alt. 356 m).
« Cette fois-ci c’est vrai. La montée raide, vous l’avez faite. C’est fini ! » nous dit Joël.
On aurait pu – semble-t-il - faire plus court. Mais la grimpette aurait été encore plus raide. André regrette ce choix : « On cède encore à la facilité ».
Joël ajoute : « Les voitures sont là-bas. A présent ce n’est que de la descente »
« Chic ! Le plus dur est fait ! » pensons-nous naïvement.
Et nous attaquons la descente sur un sentier raide et caillouteux.
Peut-on parler encore de sentier tant il est raviné ?
Le photographe a droit à un sourire. Merci Martine !
Mais les sourires ne sont pas de mise. A chaque instant, le sol dérape
sous nos pieds.
Epouvantable, cette descente ! Epouvantable et interminable !
On entend des cris : « Y en a marre ! ».
Enfin nous voici en bas, sains et saufs. Joël en convient :
Cette rando pourrait être classée « Alto ».
Pour terminer, Joël nous propose un détour. Nous allons quitter le sentier normal. Car là-bas, il y a des ruches et les abeilles sont de sortie.
Willy, expert en apiculture, s’écarte du groupe pour prendre une photo
des ruches.
Le dernier kilomètre nous paraît bien long. N’est-ce pas Yvette ?
Enfin nous regagnons nos voitures et allons prendre un pot bien mérité à San Peïre.
Une belle et très chaude journée s’achève.
Merci Joël, pour cette belle randonnée ensoleillée, estivale… et ALTO !!!
Merci aux photographes : Gérard, Gilbert et Jean-Marie.
Et voici encore quelques photos :
Randonneurs
Petites fleurs : lupin, cistes, euphorbes
Paysage des Maures
Prochaine rando : Jeudi 25 Avril à 7 H 00 : CASTILLON ( 06 ) - Le Grand Mont . Deux parcours proposés
Point culminant des reliefs côtiers azuréen (1379 m), le Grand Mont domine la mer dont seulement 6 km le séparent . Panorama magnifique sur la côte, les collines de Menton, Vintimille, le Mercantour et la Corse .
N° 1 : L : 13 Kms 537 . Dh : 1072 m . D : 6 H 00 – Niveau : Sportif . Animateur : Jean Borel : 04.94.95.87.73
N° 2 : L : 08 Kms 428 . Dh : 594 m . D : 5 H 00 – Niveau : Moyen médio . Daniel Royer - Jacky Leboube
Repas et boisson tirés du sac, pris en commun pour les 2 groupes au Col du RAZET Boulouris N° 734
ATTENTION - Parcours N° 1 : Vu l’importance inaccoutumée de la dénivelée, l’ascension comme la descente solliciteront genoux et mollets ! Randonnée réservée aux marcheurs entrainés .
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE-L’Italie . Sortir à MENTON ( sortie N° 59 ) .
Suivre la D 2566 direction SOSPEL .
A 9 Kms 500, tourner à droite direction Le Col de CASTILLON et parcourir 2 Kms .
Après le petit tunnel, tourner à gauche direction L’ESCARENE .
Parcourir 100 mètres et tourner à gauche « Route du Cimetière » .
Parcourir 100 mètres et tourner à droite « Route de l’ancien village » .
Parcourir encore 200 mètres et stationner sur le GRAND PARKING dans l’ancien village en ruines .
Coût du trajet A R : 208 Kms x 0 € 25 = 52 € + 20 € = 72 Euros