MALPASSET - AIRE DE L'ESTEREL - 17/12/2015
MALPASSET – AIRE DE L’ESTEREL
Joël va diriger, à travers la forêt de l’Esterel une longue randonnée de plus de 20km et 680m de dénivelée:
« nous allons monter assez doucement vers l'aire de l’Esterel ; puis nous attaquerons la seule difficulté de la journée, à savoir une ascension de 200 m sur un environ 1km ; ensuite nous descendrons vers le lac de l’Avellan et nous reviendrons par le joli vallon de l’Avellan, qui offre de très beaux paysages ».
La météo nous avait promis « des entrées maritimes » ; c’est bien sous un ciel gris et nuageux que notre petit groupe de 14 randonneuses et randonneurs se sont retrouvés près du site du barrage de Malpasset.
Jean Ma. se propose comme serre file. Nous traversons le Reyran de pierre en pierre, en aval du gué inondé mais franchissable en voiture. Nous prenons la piste forestière de Mare Trache.
L’autoroute nous domine et à proximité du pont nous entendons une très forte explosion. Serait-ce un tir de mine ? Nous levons la tête et observons un nuage de fumée à l’arrière de la remorque d’un camion et sentons d'une affreuse odeur de caoutchouc brûlé : c'était donc une explosion de pneu et force est de constater la maîtrise parfaite du conducteur, qui va s’arrêter sans écart de route et sans dommage pour les véhicules suivants.
Après toute cette émotion passée, nous continuons la piste qui passe près des ruines de l’aqueduc romain.
Les Romains ont construit, il y a environ 20 000 ans, un ouvrage de plus de 40 km pour amener gravitairement l’eau de la Foux, captée à Montauroux, jusqu’à leur ville militaire de Fréjus. Quelques dizaines d’années plus tard ils adjoindront une alimentation secondaire à partir de la Siagnole à Mons. L’ouvrage est constitué essentiellement de tranchées et conduites souterraines, seul le franchissement de vallons ayant conduit à la construction d’une petite quarantaine d'ouvrages en arcades, dont 28 sur la vallée du Reyran. Mais les réalisations du barrage de Malpasset et du lac de Saint Cassien en auront inondé une grande partie. Espérons que le mortier romain à la chaux résiste encore quelque temps à la végétation envahissante…
La piste étant large et la pente douce, les visages sont souriants et les conversations animées.
Au travers des pentes boisées de pins et de chênes, nous découvrons le fond du vallon et l’Apié d’amic.
Les premières grimpettes nous donnent chaud et même Xavier abandonne sa couche externe !!!
Déjà presque 200 mètres (estimation optimiste) de montée et 6 kilomètres de marche : la pause banane, à proximité de ruches, s’impose. Les paysages auraient pu être grandioses sous le soleil !.
Les poteaux électriques sont colonisés par d’étranges oiseaux, des pic-verts selon les spécialistes…
La difficulté de la journée commence et le groupe devient muet.
A mi-pente nous découvrons un hameau de la commune des Adrets.
Et le chemin remonte mais tous gardent le sourire, au moins le temps de la photo.
Prenons quand même le temps, pendant l’effort, de nous retourner pour découvrir le lac de Saint Cassien... et devant, au loin, le Mont Vinaigre.
Un peu plus bas non loin du Logis de Paris, une casse automobile pollue le paysage.
La descente vers le lac de l’Avellan se fait à travers bois ; de nombreuses repousses d’Eucalyptus longent le chemin. Les arbousiers portent encore leurs fruits. Les mimosas ne sont pas encore en fleurs.
Notre train a été rapide et nous allons déjeuner au bord du lac. Nous sommes bien installés, la leçon d’œnologie peut commencer : face à face dans un premier temps un Chinon (Cabernet Franc) et un Mollard (ancien cépage qui descendrait du gouais) ; duel donc entre un vin de Loire velouté, rond en bouche et riche et un vin des Hautes Alpes léger, fruité et agréable à boire.
Dans un deuxième temps le face à face se fera entre deux mirabelles, bien appréciées par les amateurs.
Gourmands nous avons été avec les petits sablés, les papillotes au chocolat et le gingembre… presque les 13 desserts de Noël…
Nous sommes donc en pleine forme pour terminer notre randonnée et passer le gué de l’Avellan, juste en aval du lac. Il nous faut grimper de « hautes marches » pour nous élever au-dessus du ru.
Nous poursuivons un petit chemin en flanc de vallon bien agréable et en bas nous observons une succession de belles figures d’érosion, creusées en canal étroit ou en marmites par ce ruisseau se transformant parfois en cascade.
A proximité des ruines de la mine du Boson, nous faisons les photos de groupe, puis nous achevons notre randonnée et nous nous retrouvons aux 3 chênes pour le pot de l’amitié.
Quelques nouvelles du groupe des Petites Jambes qui, constitué de 20 marcheurs a rayonné dans le bois de la Gaillarde, à Saint Aygulfsous la direction de Camille. Ils ont découverts de très beaux paysages de mer et de montagne, tout en serpentant au travers des chênes liège, des cistes ou encore des mimosas.
Merci aux photographes Claude C. et Gérard qui permettent l’illustration de cette page.
Au nom de tous les blogueurs, je souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année à nos fidèles lecteurs et leur présente des vœux sincères de bonheur et de santé. A l’année prochaine, en pleine forme pour partager nos beaux programmes de randonnées.
La prochaine randonnée :
Jeudi 07/01 à 8H00 : Boulouris. Le Pin Blanc. L : 18 Km. Dh: 600m. Moyen médio. Christian
Départ de la rando : PARKING du CRAPA à BOULOURIS. Coût du trajet A.R. : 0
Marri Vallat-10/12/2015
Le Marri Vallat ou la Journée des Gués
Il y a plus de dix ans, Bruno avait créé cette randonnée (mais l'avait-il menée ? Aucun des anciens ne s'en souvient) qu'Anne-Marie a reprise en la réadaptant à cause de la disparition de certains sentiers et l'apparition de propriétés privées. Il lui a fallu quatre reconnaissances pour arriver à ce tracé de 17 km et 450 m de dénivelée.
Nous ne reviendrons pas sur le faux blog d'une rando virtuelle de juin dernier, et la grosse déception pour Anne-Marie, ceci est une autre histoire.
C'est une caravane de 6 voitures, regroupement bien organisé, car le départ n'est pas facile à trouver, qui arrive sur un dégagement de la voie rapide, par un temps superbe mais frisquet (4 °). En débarquent leur 25 (?) passagers. Le beau soleil ravit les photographes mais sa faible hauteur de fin d'automne leur posera de nombreux problèmes de contrejour.
Ecoutons Anne Marie nous présenter sa rando
Et nous partons sur un sentier étroit qui descend jusqu'à un petit gué, le premier de la journée. Un peu de gelée blanche sur la végétation.
Très rapidement nous abordons une zone en plein débroussaillage et retrouvons une large piste…et le soleil. Sous ses rayons, la végétation fume.
Petite descente et nouveau gué, très large celui-là. Nous avions été prévenus et nous étions pour la plupart munis de sacs-poubelles. Diverses stratégies furent observées : la traversée directe à grands pas (vive le Gortex), le contournement
et l'utilisation des sacs. Dans ce dernier cas diverses figures de style furent remarquées: la traversée très digne d'Annie, l'hasardeuse de Brigitte D les deux pieds dans le même sac, celle de Michelle, très efficace avec des sacs à poignées, elle méritera la palme.
Pour se faire remarquer, elle passa la dernière.
Tout le monde se retrouve de l'autre côté, au sec.
C'était la traversée du Couloubrier.
"Nous allons maintenant suivre cette piste jusqu'au sommet" nous dit Anne-Marie.
Mais cette grande piste est bien humide et cette première flaque à contourner ne sera pas la dernière.
La température montant, un petit effeuillage s'impose.
Nous sommes maintenant sur une ligne de crête qui surplombe la vallée au fond de laquelle coule le Marri Vallat
(le Mauvais Vallon). Pour le moment il est très joli et ce matin la lumière est exceptionnelle.
La pente est légère et le groupe monte allègrement.
Jolie vue sur le rocher de Rocquebrune que nous aurons l'occasion de revoir plusieurs fois. Anne-Marie et Jean Bo nous décrivent la perspective avec en premier plan le Rocher et les sommets 1,2,3, bien groupés puis le quatre séparé par un vallon (celui de l'Ermite), en second plan le Castel Diaou, le Rocher de la fille Isnard et l'Eglise des Payens,
en troisième plan les Plateaux de Calern et de Caussol, l'Audibergue, enfin tout au loin, le Mercantour, certainement la partie italienne.
Et nous repartons avec quelques grognements car la "pause banane" tarde à venir. Mais Anne-Marie est la patronne, elle veut aller jusqu'au sommet. Nous contournons le Castel Diaou (le Château du Diable), non bien sûr ce n'est pas le même que celui cité par Jean et atteignons la cote 354 , notre maxi de la journée. Encore une centaine de mètres et c'est la fameuse pause, il est 11 h.
Anne-Marie nous prévient, "Nous allons aborder une grande descente très pentue et caillouteuse, soyez prudents".
La pente est très raide effectivement mais il semble qu'un engin soit passé par là et ait nivelé toutes les aspérités.
C'est donc très facilement que nous nous retrouvons tous en bas, au fond du vallon près du Marri-Vallat. Un peu plus au sud, un hameau porte le même nom.
Le Marri Vallat est un affluent du Couloubrier (2ème gué traversé), lui-même affluent de l'Argens.
Alors que jusque là nous avions marché sud, nous prenons maintenant une direction nord pour environ 4 km. Beaucoup de flaques dans ce secteur.
Nouvelle traversée du ruisseau, facile. Salut les serre-files, Beps et Maurice.
Grosse montée, grosse descente (la pointe du profil qui inquiétait tout le monde ce matin)
et récompense par une dégustation d'arbouses bien mûres et de bonne taille.
Anne-Marie va nous arrêter pour le pique-nique, nous sommes en avance sur son programme et nous trouvons un joli coin dans les rochers au bord de l'eau.
Nous partageons la bouteille de Bordeaux de Josette. Merci c'était super mais Jean Bo ne le trouve pas assez chambré !
Mais où vont-ils s'arrêter ces deux-là ?
Un petit groupe n'est pas descendu jusqu'au ruisseau préférant un rocher au bord du chemin.
Anne-Marie donne le signal du départ.
Nouveau gué, sans problème suivi très vite d'un autre, plus large, le ruisseau étant devenu rivière.
https://drive.google.com/open?id=10bvJ4afgUHYyxDPP7zaC5qjyK6clryDA
Contente de sa vidéo !
De l'autre côté une montée sévère alors que la carte indique du plat. Conciliabule et Christian entame, en reconnaissance, une pente infernale.
Non décidément ce n'est pas là, il n'aurait pas fallu traverser.
Retour sur l'autre rive et découverte d'un petit sentier qui longe la rivière mais qui s'interrompt pour rentrer dans l'eau.
Nous faisons comme lui et nous nous retrouvons sur l'autre rive. Avez-vous compté les traversées ? Attendez, ce n'est pas fini.
Progression sur la rive gauche mais plus de passage, il faut revenir sur la rive droite où nous parcourons quelques dizaines de mètres, sans issues et donc… retraversée.
Et avec le sourire.
Les chaussures commencent à être humides…
Là il y a bien un chemin, mais nous serons condamnés à retraverser car nous devons continuer à l'est pour rejoindre les voitures. Alors que le chemin se rétrécit, nous voyons Xavier traverser seul la rivière sur un passage facile car il a repéré un magnifique chemin sur la rive droite. Et tout le monde de le suivre en ordre plus ou moins dispersé.
Bravo Xavier !
Anne-Marie décide de recompter sa troupe tant la dernière demi-heure a été désordonnée. On compte et on recompte : 24 . Où est le 25ème ? Nous finirons par compter par voiture. Ouf, nous n'avons perdu personne, le 25ème était virtuel lui aussi.
En tout cas, nous nous sommes bien amusés et il n'y a pas eu de raleurs. Et toujours dans un cadre superbe et un soleil radieux.
Nous sommes maintenant sur le bon chemin. Depuis le pique-nique, nous avons franchi 7 fois le Marri Vallat .
Très facile maintenant, nous passons devant une vieille ferme en restauration. Superbes arches !
Nous sommes maintenant à l'ombre et il fait frais. Un arrêt pour se rhabiller se justifie. Mais pas possible, encore un gué !
Enfin voici la voie rapide et nos voitures. Quittons vite les chaussures mouillées et boueuses et en route pour le pot de l'amitié, 2 km plus loin au Mas St.Donat où Jean Bo avait organisé le repas d'une rando-resto.
Et là, surprise, Monique L nous avait préparé de ses petites mains de succulents cakes aux fruits confits, cakes au citron, sablés et "navettes" aux amandes.
Rando vraiment exceptionnelle, on a même oublié de faire la photo de groupe !!! C'est très gentiment que la propiétaire du Mas nous propose de prendre la photo. Nous y sommes tous, comptez bien, 24.
Merci Anne-Marie cette rando inédite a été vraiment très agréable et la bonne humeur nous a fait surmonter tous ces aléas aquatiques.
Les photos et vidéos sont de Claude C et Jean-Marie.Merci
La semaine prochaine, dernière rando de l'année,
Jeudi 17/12 à 8H00 : MALPASSET-Aire de l’Estérel. L : 19 Km 4. Dh : 680m. M. alto. Joël
Départ de la rando : PARKING sur D 37 après le gué près de l’autoroute.
Coût du trajet A.R. : 8 €x
Le Petit Ecureuil et la Grosse Vache - 10/12/2015
" Le Petit Ecureuil et la Grosse Vache" - jeudi 10 Décembre 2015
Nous sommes aujourd’hui 23 randonneurs et randonneuses "petites jambes" pour une balade avec Jean Ma, fablier du jour, qui va nous conduire au départ du col Belle-Barbe pour un circuit en définitive de près de 13 kms et 190 m. de dénivelé.
Jean se doit de monter sur un piédestal pour donner quelques explications au groupe qu’il trouve fort indiscipliné.
Nous nous élançons alors sur le chemin devant nous conduire au lac.
Quelques formations nuageuses dues à l’humidité à mi-pente jouent avec le soleil. Le spectacle est magnifique.
On peut apercevoir le lac du Grenouillet en contrebas.
Le groupe s’étire mais un bon rythme est pris.
Pas de problème pour traverser le 1er gué à sec.
De gros trous se sont formés après les intempéries. Attention à ce que cela ne s’écroule pas!
Nous longeons le Mal Infernet
où la cascade coule abondamment et où nous pouvons observer des eucalyptus en fleurs.
Des gouttelettes de rosée restent suspendues aux branches,
et des rochers aux formes étranges bordent le chemin.
Nous voilà au 2è gué où il y a un peu d’eau - 2 solutions se présentent : se mouiller légèrement les pieds ou contourner et peut-être se les mouiller en faisant un peu d’équilibre.
Nous approchons de l’ancien barrage situé en aval de ce qui était le Lac de l’Ecureuil
« En avril 2009, des fissures constatées sur le barrage ont poussé les autorités à intervenir et à ouvrir le petit édifice pour éviter que la digue ne cède un jour. La conséquence directe a été la vidange de la retenue d'eau. Au grand désespoir des randonneurs » ( extrait article var matin 19/05/2010)
L'ONF devrait ouvrir une concertation sur le devenir du site et se prononcer sur la rénovation du barrage, voire sa modification. A ce jour, plus de 6 ans après qu’en est-il?
Il est temps de s'arrêter pour la pause banane durant laquelle certains s’approchent du ravin pour avoir une idée de ce qu’il a pu être.
Nous continuons par le GR qui doit nous conduire à la Baisse de la Grosse Vache. La température s'est élevée tout comme le chemin, mais pas de problème.
A un virage nous arrêtons pour les photos de groupe
avant de voir sur notre droite un lac aux reflets magnifiques.
Quelques efforts encore et nous voilà bientôt à la Baisse de la Grosse Vache
alors que Claude nous arrête pour faire une photo.
Il est presque midi : la pause repas s'impose, même si Jean hésite à continuer. Certains connaissent le lieu et entraînent dans leur sillage le groupe, où chacun trouve sa pierre pour se poser. Vin à l’orange, "stanislas » (punch à la mirabelle) vin rosé et rouge font glisser les sandwichs. Chocolats, papillottes et letchis arrivés par avion de la Réunion apportent une note sucrée.
Sieste, belote ou découverte à l’entour prolongent la pause.
Pas de vache à l'horizon, à l'exception de sur le tee-shirt de Rolande.
Toute bonne chose a une fin et il est temps de repartir malgré les 17° qui incitent au farniente.
Un petit coup d'oeil aux Suvières.
et nous nous dirigeons vers la Baisse de la Petite Vache
puis jusqu'au Col du Baladou
et après un arrêt photo pour regarder le lac aux nénuphars, direction le Col du Mistral.
Depuis le Col nous empruntons un petit chemin, à l'entrée duquel Michel a enfilé sa casquette de garde-barrière,
chemin plus ou moins parallèle à la route qui nous permet de rejoindre le parking en évitant de marcher sur le macadam.
Est-ce ou n'est-ce pas de la myrthe? Réponse oui
Ne dérangeons pas les abeilles : elles dorment en cette saison
Didier, envahi de mysticisme, tout à coup en bas du chemin ouvre ses chakras.
Pas de temps pour la méditation. Il est temps de regagner le parking pour aller boire le verre de l’amitié à Agay accompagné de gâteaux et chocolats.
Merci Jean pour cette belle balade ensoleillée
Les photos sont de Claude et Rolande
SALERNES - Le Tour du Babadié 03/12/2015
Salernes – Le tour du Babadié (83)
Aujourd’hui, pour cette première randonnée de décembre, 38 marcheurs et marcheuses du Cercle de Boulouris se retrouvent du côté de Salernes.
Jean Bo, animateur du jour nous présente cette randonnée : « La dernière fois que nous avions fait cette randonnée, c’était en décembre 2010, il y avait 36 participants, record battu aujourd'hui!!! C’est une randonnée facile de 16 km de long avec un dénivelé de 300 m. Nous aurons dans un premier temps une longue montée, puis une succession de faux plats montants ou descendants. »
Avant le départ, Jean Bo nous présente deux nouveaux randonneurs, Edward et René. Bienvenue à eux.
Albert et Jean Ma nommés serres-file veilleront sur les retardataires.
Les photographes présents aujourd’hui font grise mine, car le ciel est bien gris aussi ce matin, avec peu d’espoir de voir le soleil apparaître dans la journée.
Ci-dessous, une présentation sommaire de la ville de Salernes :
Situé dans la vallée de la Bresque, au confluent du Pelicourt et de la Grave, cette petite ville est une cité artistique et industrieuse.
C'est un village au patrimoine historique important à flanc de collines à l'abri des vents, dans la douceur du climat méditerranéen, il est agréable de flâner dans les ruelles étroites aux maisons pittoresques en admirant au passage l'église du XIème caractérisée par sa porte et ses 2 clochers, les nombreuses fontaines à l'eau si claire.
Salernes est célèbre pour ses tomettes hexagonales qui recouvrent la plupart des sols dans les maisons provençales.
Ce sont des carrelages en terre cuite, émaillés ou non, faite d'un mélange de cette terre rouge et ferrugineuse à d'autres sortes de terre.
15 fabricants très créatifs vous proposent constamment leurs produits qui sont connus dans le monde entier.
Nous empruntons maintenant une portion de route gravillonnée, que nous retrouverons en fin de parcours, qui était l’ancien tracé de la voie de chemin de fer reliant Nice à Meyrargues (situé au nord d’Aix en Provence) dans les années 1900.
Son nom était « la ligne central Var » gérée par la société des Chemins de fer de Provence.
Cette Voie passait dans l’arrière pays des Alpes Maritimes et du Var de façon à desservir un grand nombre de petits villages et villes comme par exemple, Vence, Tourrettes sur Loup, Bar Sur Loup, Grasse, Peymeinade, Callian, Fayence, Bargemon, Figanières, Draguignan, Flayosc, Lorgues, Entrecasteaux, Salernes, Sillans la Cascade, Barjols, Varages, Rians, Jouques et Peyrolles en Provence, pour atteindre son terminus : Meyrargues.
Quel contraste entre ces colonnes de mosaïque et ce champ d'oliviers.
Nous quittons momentanément cette ancienne voie ferrée pour découvrir ce très vieux pont de pierre enjambant un affluent de la Bresque, qui nous servira de décor pour la photo de groupe.
Nous abordons rapidement la difficulté du jour. Une longue mais régulière montée qui va provoquer quelques coupures au sein du peloton.
La température extérieure étant plutôt douce, ça commence à bouillir légèrement sous les anoraks et autres polaires, aussi la plupart des randonneurs vont se dévêtir sans plus attendre.
Après ça, tout devient plus facile, et nous pouvons maintenant admirer le paysage qui nous entoure, avec ses belles couleurs d’automne.
Il est 10h 30 – 11 h, certains s’inquiètent, Jean Bo aurait-il oublié la pause « banane ». Pas du tout !!! A vos bananes, prêt, partez …
Après cette petite pause, nous continuons notre route à belle allure.
Pas d’erreur, nous sommes sur le bon chemin !
Le décor est trompeur, non non, ce n’est pas encore l’heure du pique-nique.
Jusqu’où va se cacher le street art ?
Conséquence d’un mois de novembre particulièrement doux et ensoleillé, le romarin nous offre encore une belle floraison.
Malgré la sécheresse actuelle, nous sommes surpris de découvrir cette partie de sentier inondée. Aux dires des anciens du cercle, c’était comme ça lors des précédentes randonnées dans ce secteur.
Et comme toujours un magnifique panorama sur la campagne environnante.
Un peu plus loin, Jean Bo nous propose un bref aller-retour afin de découvrir ce manège équestre. Mais nous n’aurons pas le loisir de voir ces deux cavaliers à l’œuvre.
Quelques curieux attirés par la belle couleur de ces prunelles, tenteront une dégustation gratuite. Celles-ci ne laisseront pas un souvenir impérissable, semble-t’il.
Oliveraies et vignobles sont plus présents dans cette deuxième partie de randonnée à l'image de cette vigne en sommeil.
Cette fois-ci, il est l’heure de se restaurer. Dans un amas de rondins de bois, chacun essaiera de trouver le confort maximum.
En voilà trois très bien installés.
Edward en pleine promotion : " Qui veut goûter à mon vin? ".
La madelon vient nous servir à boire ...
Le chef veille sur son armée de marcheurs.
Aprés ce repas bien arrosé, mais avec modération, le signal du départ est donné.
Au loin, quelques attardés profitent d’un environnement très bucolique.
A nouveau, nous réempruntons cette ancienne voie ferrée. A cet endroit, nos anciens ont du suer sang et eau pour creuser dans la roche de cette colline.
Attention chûtes de pierres possibles.
Au loin, sur le plus haut sommet entourant Salernes, on distingue la chapelle de la Croix de Solliès.
Notre randonnée s’achève. Nous nous retrouvons dans ce café du centre de Salernes pour terminer cette belle journée dans la gaieté et la bonne humeur.
La devise du jour !!!! Ca a le mérite d’être dit …
Remerciements à Jean Bo pour cette magnifique randonnée. Il ne manquait que quelques rayons de soleil.
Le reportage photographique était assuré par Gilbert et Jean-Marie.
Votre prochaine randonnée de jeudi prochain :
Jeudi 10/12 à 8H00 : Le Muy- Marrit Valat. L : 15 Km 6. Dh : 400m. Moyen alto. Anne-Marie Guiraud .
Départ de la rando : D25 dir Ste Maxime, délaissé après “Les Charles”. Coût du trajet A.R. : 20 €.
Queques photos en supplément :
Le Mont Vinaigre - 03/12/2015
Le Mont Vinaigre – 3 décembre 2015 - circuit petites jambes
Aujourd’hui ce sont 15 randonneurs qui se retrouvent au col du Testanier pour randonner dans l’Estérel, sans guide, Jean-Louis ayant quelques soucis de santé. Roland et Irma, anciens du cercle, se sont joints à nous.
Jean-Louis ayant remis à Daniel la carte de la rando, il est décidé collégialement de la faire comme proposée quelques- uns connaissant le chemin. Nous sommes à 312 mètres d’altitude, le temps est doux 12° mais malheureusement la grisaille va nous accompagner toute la journée.
Daniel pour commencer prend la tête du groupe. Nous longeons la route conduisant à la maison forestière du Malpey par le GR 49,
chemin étroit passant au milieu de magnifiques eucalyptus au tronc argenté,
La vue est magnifique d'une part sur le sommet et à l'entour.
Au croisement nous empruntons le GR51 qui doit nous mener au Mont Vinaigre, point culminant de l’Estérel et de la randonnée .
Après l'arrêt effeuillage, douceur oblige, nous continuons notre progression.
En contre-bas, nous apercevons le lac de l'Avellan.
et au loin les sommets : sont-ils saupoudrés de neige ou est-ce le reflet du soleil?
Il est l'heure de faire la pause banane : arrêt sur la route traversée par le GR,
où une 1ère photo de groupe est faite.
Nous nous remettons en route.
Le paysage est toujours grandiose
A la 2è traversée de route, Claude et Jacqueline abandonnent provisoirement le groupe pour continuer l'ascension par la route, la montée ayant été un peu rude.
Après être passés devant l'antenne,
nous les rejoignons pour monter au belvédère. Certains voudraient éviter la montée mais itinéraire obligatoire pour suivre le GR comme prévu,
tandis que d'autres se dirigent pour commencer vers la tour de guet.
Didier et Jacky se risquent même à faire un peu d'escalade.
Au sommet
nous avons une vue magnifique à 360° sur la baie de Cannes,
et les montagnes du Mercantour perdues au loin dans la grisaille, dont les sommets sont bien saupoudrés de blanc.
Les photos de groupe sont faites depuis la plateforme
Le chemin menant à la maison forestière de la Duchesse, où nous avons prévu d'aller déjeuner est quelque peu problèmatique : étroit, raviné, rochers, pierres qui roulent, pierriers instables...
La maison forestière paraît bien lointaine à certains, aussi Michel prend le temps d'étudier les pierres, et essaie même de les casser en vain .
et Roland qui l'ont aidée et menée à bon port.
Où est passée la bonne piste annoncée, absente pendant près de la moitié de la randonnée?
Après près d'une heure de descente périlleuse nous voilà enfin à la maison forestière de la Duchesse, qui absente n'a pu nous servir l'apéritif. Marinette et Dominique l'ont remplacée en offrant vin à l'orange et saucisson.
L'habitude étant prise, vin rouge et rosé sont offerts par les uns et les autres pour faire descendre sandwichs ou salades, à moins d'avoir oublié son pique-nique. N'est-ce pas Michel ? qui a remercié Claude, prévoyant qui avait 2 sandwichs.
La piste des Cols nous conduit tout d’abord à l’Aire de l’Olivier, où se trouve une stèle en hommage à un l'Inspecteur des Eaux et Forêts AUGUSTE MUTERSE (1851-1922)
Un petit quart d'heure et nous revoilà aux voitures. La balade était magnifique. A refaire mais ne pas oublier de commander le soleil afin que le paysage resplendisse de toutes ses couleurs.
Un jeudi suit un autre et nous revoilà aux 3 chênes pour partager le verre de l’amitié.
Les photos sont de Claude et Rolande rédactrice du blog.
Quelques photos supplémentaires de paysages.