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2025-05-29 Coursegoules - 951 - Les Gorges de la Cagne G1

31 Mai 2025 , Rédigé par Véronique

2025-05-29 Coursegoules - 951 - Les Gorges de la Cagne G1

Ce sont 17 randonneuses et randonneurs qui se retrouvent sur le parking du Col de Vence pour effectuer cette randonnée, créée par Joël, qui avait dû être écourtée l’an dernier à cause d’un orage aussi soudain que terrible.

Joël présente cette randonnée « maudite », puisque déjà annulée une première fois en 2020 à cause de la Covid.
Elle est annoncée pour 12,9 km et 486 mètres de dénivelée (qui à l’arrivée feront 13,20 km pour 498 mètres de dénivelée) avec un profil atypique puisqu’il s’agira globalement de descendre le matin pour monter l’après-midi.

Il regrette également que certains des présents à la première édition ne puissent assister à cette nouvelle tentative placée sous de bons auspices avec une météo favorable. Il nous présente aussi le contexte de la randonnée.

La première descente rude et caillouteuse commence,
mais la roche n'étant pas glissante, tout se passe sans problème.
Parvenus au Plan des Noves on prend le temps d’une petite pause « banane »

Avant d’affronter la succession de petites montée et descente qui nous mèneront au bord de la Cagne.

Une petite photo de groupe sur la Passerelle de la Cagne,
là où l’orage avait débuté la fois d’avant,

et nous voilà repartis pour une nouvelle petite montée au-dessus de la rive aval pour rejoindre les rives de la Cagne.
En cours de route nous longerons le hangar où nous nous étions abrités le temps d’un pique-nique plutôt humide l’année précédente.

Nous empruntons alors le chemin, ignoré la première fois, qui nous mène à la Cascade de Vescagne.
C’est un beau chemin ombragé qui longe la rivière, mais très piégeux et comportant des passages un peu délicats.
On peut y aussi y observer une végétation dense, peu commune dans nos randonnées habituelles, et notamment de belles tiges de prêles (si utiles comme insecticide naturel contre les pucerons).

Et nous parvenons enfin à la fameuse cascade de Vescagne, haute chute d’eau de 60 mètres de haut (elle fait en fait 100 mètres de haut mais la partie supérieure n’est pas visible du bas du fait d’un renfoncement de la roche) dans son écrin paradisiaque.
Les photos fusent de partout et nous assistons même au bain de 4 courageux jeunes touristes espagnols. . …courageux les garçons !!!!!

Pour un peu s’écarter des embruns et du bruit assourdissant, nous repartons quelques mètres plus loin pour une pause pique-nique bien méritée.

Après ce repas, et avoir pris le temps de souffler, nous revenons sur nos pas pour rejoindre notre piste de départ. La traverse de chemin de fer qui servait initialement de « passerelle » pour rejoindre l’autre rive ayant disparue, nous utilisons deux gués de fortune pour traverser, avec chacun son style . . . .

La traversée

Sur l’autre rive, et avant d’attaquer la rude montée du retour, Joël nous dit quelques mots sur la mine de lignite dont on voit encore quelques vestiges.

La remontée vers la route D2 est aussi raide qu’annoncée, mais nous avons la chance qu’elle soit à l’ombre.
Joël improvise une petite pause boisson et en profite pour nous décrire le paysage environnant.

Le pot sera pris sur la place ensoleillée de Vence au bar où nous avons maintenant nos habitudes. Tout le monde est satisfait de cette belle randonnée assez surprenante et remercie l’animateur.

Les photos sont de Alain, Denis, Jean-Marie, Joël et Thierry. Le texte est de Joël.

Le blog a été réalisé par Véronique.

La semaine prochaine :

Lundi 2 juin:

GL1 : 230 L'Endre et le lac de Meaulx menée par Pierre

GL2 : 83 Boucle de Castelli menée par Joël

Jeudi 5 juin:

G1 : 513 Moustier Sainte Marie Crêtes et Balcons menée par Thierry

GL2 : 777-2 Bras Défens menée par Joël

 

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2025-05-28 : Les Sources de l'Huveaune version Dominique - G2

31 Mai 2025 , Rédigé par Véronique

2025-05-28 : Les Sources de l'Huveaune version Dominique - G2

Aujourd'hui jeudi de l'ascension nous sommes 12 à suivre Dominique sur une randonnée qui n'était pas celle initialement annoncée. 

Au cœur de la forêt dans le vallon de Castelette, la rivière de l'Huveaune forme des vasques pétrifiées et c'est ce site naturel que nous irons découvrir. 

Il est 9h45, lorsque nous prenons le départ ,le soleil et la chaleur sont au rendez-vous .

D'un bon pied nous partons.  

 Nous empruntons le chemin des Roys jalonné de sept oratoires.
Ce chemin médiéval est lié au développement du culte de Ste Marie Madeleine. Il relie Saint Maximin, où elle aurait rendu sont dernier souffle à la chapelle du Saint Pilon. Ouvert en 1295, lorsque les pères Dominicains s'installèrent en Ste Baume, il doit son nom aux personnalités illustres qui l'empruntèrent. jusqu'en 1897, année de construction de la route départementale,  il fut le seul moyen de relier Nans à la Ste Baume. 

Petit arrêt pour vérification du chemin. 

Observation d'un glaïeul d'Italie

Dominique nous montre le tracé en rouge que nous emprunterons le long des sources de l'Huveaune.

L'Huveaune est un petit fleuve côtier qui prend sa source au cœur du massif de la Sainte Baume. Il se jette 48kms plus loin prés de Marseille. Il s'agit d'une résurgence : l'eau de pluie s'est infiltrée dans le sol et après avoir traversé le sous-sol du massif calcaire de la Sainte Baume, elle ressurgit à l'air libre.

Une légende raconte que le fleuve est né des larmes de Sainte Marie Madeleine. Recluse dans la grotte de la Sainte Baume, à plan d'Aups, Marie Madeleine pleurait et priait pour sa rédemption.

A Nans-les-pins des vasques remplies d'eau s'étagent en pente douce.

Au sortir du massif de la Ste Baule, l'eau a déposé des couches de calcaire blanc superposées (nommés tufs calcaire ou travertins ) typique des massifs Karstiques.

Celui-ci se dépose sur les pierres et fragments de végétaux qui tombent ou poussent dans l'Huveaune puis des bactéries accélère la réaction chimique, formant ainsi des vasques pétrifiées .

Ces formations sont extrêmement fragiles et mette des années à se former.

Son eau aux reflets turquoises en à fait la renommée des lieux.

L'aménagement nous permet de faire la pause banane.

 Jean et Michel ayant discutés avec les pompiers au départ de la randonnée, ils nous redonnent les précieux conseils reçus, et notamment pourquoi composé le 112 au lieu du 18.

La ripisylve est l'ensemble des formations boisées qui se développent aux abords des cours d'eau. Elle participe à la protection des berges contre l'érosion, à la fixation des sédiments et à l'épuration naturelle de la rivière, empêchant l'évaporation de l'eau en période de sécheresse.

Voyons l'évolution entre le mois de Mars où Dominique et Frédérique étaient venus et aujourd'hui.

Nous pouvons encore entendre et voir l'eau couler.

 Nous apprécions la fraîcheur et la présence de l'eau.

Nous arrivons à la résurgence de la source. 

Et descendons sur l'autre rive le cours de la rivière,

 laissant celle-ci sur notre gauche. 

Nous nous arrêtons devant les vasques en forme de bénitier,
appelées gours.

Au doux son de la rivière nous immortalisons de nouveau le groupe

De nombreuses essences bordent le chemin.

La gendarmerie de l'environnement est omniprésente sur ce site protégé.

Mais tous les endroits sont beaux pour pauser!

Nous avons laissé derrière nous le fleuve,

et continuons sur le chemin parmi les genets. 

C'est à l'ombre d'une clairière que nous posons nos sacs pour manger.

Mais quelle drôle de position Jean, que fais-tu ? 
Ah ne prendrais tu pas la photo de "l'Ophrys abeille" ?

Il est temps de repartir après une bonne pause. 

Il fait chaud, nous recherchons l'ombre des pins. 

En pleine contemplation,

de la vigne devant nous et le paysage aux alentours .

 Nous suivons un agréable sentier,

qui s'enfonce dans la végétation, 

avant de déboucher parmi les fleurs sur des vues magnifiques . 

Michel et Jean ferme la marche. 

Nous arrivons à Nans, sa chapelle de la Miséricorde, datant de 1623.

Elle a été érigée par la confrérie des Pénitents blancs afin d'abriter une statue de la Vierge a l'enfant qui d'après une légende aurait été trouvée par des bergers au sommet de la colline de Sainte Croix. Autrefois on sonnait la cloche (qui porte la gravure de l'archange Gabriel) pour éloigner la grêle. Au cours de la terrible épidémie de peste de 1720, le sanctuaire a servi d'hôpital de fortune.

Celle-ci étant fermée nous poursuivrons notre chemin. 

Sa fontaine,

sa place du village à l'ombre des platanes. 

En route pour le parking,
il y a une petite différence… 

Et tout au long de cette journée, nous avons pu apprécier la flore de la région, un magnifique bouquet de couleur.

Merci à Dominique pour cette journée très bucolique où nous avons fait 10,40 kms avec 264m de dénivelé le tout dans un cadre reposant et apaisant.

Les photos sont de Véronique, Frédérique et Michel

La semaine prochaine :

Lundi 2 juin:

GL1 : 230 L'Endre et le lac de Meaulx menée par Pierre

GL2 : 83 Boucle de Castelli menée par Joël

Jeudi 5 juin:

G1 : 513 Moustier Sainte Marie Crêtes et Balcons menée par Thierry

GL2 : 777-2 Bras Défens menée par Joël

 

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2025-05-22 629-2 Castelaras -Thorenc Station

29 Mai 2025 , Rédigé par Véronique

2025-05-22 629-2 Castelaras -Thorenc Station

Il fait encore frais lorsque 15 randonneurs (dont 8 randonneuses) se retrouvent sur le vaste parking au pied du village, au bord du lac éponyme. Nous sommes à 1145 mètres d’altitude.

Thierry, l’animateur du jour présente la randonnée.

Il s’agit de la version G2 d’une G1 qu’il a menée l’an passé. Celle-ci faisait 16 kilomètres et 643 mètres de dénivelé. Il existait un parcours G2 mais ce dernier n’est plus praticable en raison de la privatisation de certains endroits, et ne passait pas par le village, ce qui est dommage, d’où ce nouveau tracé.

Il est prévu de faire 11,57 kilomètres et 400 mètres environ de dénivelé. Peut être que ce dernier chiffre aura fait renoncer certains randonneurs à ce beau parcours.

A 10 heures le groupe se met en route.

Passé le lac et ses aires de piquenique un gué apparait.

Heureusement une passerelle dissimulée sur le côté nous dispensera de mouiller les chaussures.

Un lac artificiel fût réalisé en 1902 pour accueillir les touristes étrangers et les parisiens en quête de vie dans les « petites alpes », pleines de fantaisies. Le « Bon Air » de ce terroir étant si propice à une bonne santé par la pratique du canotage, du patinage ou du curling.

La montée débute rapidement et la pente augmente. Une première pause boisson et effeuillage est nécessaire, mais tout le monde grimpera, chacun à son rythme.

Nous aurons gravi 180mètres en arrivant au col de la Baïsse
pour la pause banane.

Nous nous trouvons à un carrefour ou se rejoignent six pistes et si le fléchage est particulièrement bien fait dans les Alpes Maritimes

nous prenons le seul chemin sans aucune indication.

Nous progressons sur un très agréable sentier en sous-bois parsemé d’aiguilles de sapin et bordé de fleurs multicolores dont des polygales.

Par les trouées entre les sapins nous profitons d’une belle vue sur la montagne de Thorenc au nord, le pic de l’Aiglo, le village et la vallée de la Lane

 Au détour du bois, nous débouchons dans une belle petite clairière où l’herbe bien verte incite au piquenique et à la sieste.

Mais c’est un panorama spectaculaire qui s’offre à nous avec le Castellaras qui nous domine du haut de ses 1400 mètres.

La question qui fuse immédiatement est
« C’est là-haut que nous devons aller ? »

La réponse est directe : "Les G1 l’ont fait, les G2 en sont aussi capables et en outre c’est là-haut que nous déjeunerons".

Une petite descente nous amène au pied du chemin caillouteux à souhait qui mène au sommet.
En fait la pente est plus douce qu’attendue,

la vue des murailles permet d’apprécier la progression.

Le Castellaras est un piton rocheux de 1400 m d'altitude dominant les alentours. Son sommet est formé d'une vaste plate-forme ceinturée d'à-pic ou de barres rocheuses. Ce lieu, naturellement défendu, a été renforcé aux points faibles par une muraille aujourd'hui ruinée qui, par endroits, a encore plus de 5 mètres de hauteur. Le site couvre une surface d'environ 7 500 m2 occupée par les ruines d'une grande bâtisse dite le Château, dont les murailles semblent dater du XIVe siècle, d'un bâtiment rectangulaire (écurie ou bergerie), d'une citerne et d'une chapelle romane du XIIe siècle. Au pied des murs, en bas de la pente et le long du chemin de viguerie, des paysans s'étaient regroupés dans un hameau. Situé sur un ancien oppidum celto-ligure en bordure de la voie Ventiane qui reliait Cemelenum (Cimiez) à Castellane en passant par Vintium (Vence) ainsi que d'un grand chemin reliant Grasse à Entrevaux alors connu sous le nom de viguerie. Le premier document relatif au site date de 1200 et mentionne "le castrum de Thorenc". En 1263, un autre texte fait état de 18 feux (foyers) sur le castrum. La vie locale est alors essentiellement pastorale. De nombreuses grottes barrées situées dans une falaise au sud-ouest du site ont pu servir de bergeries ou d'habitations. Le hameau a été ruiné en 1391 au cours des luttes entre les successeurs de la Reine Jeanne. Le relief escarpé du site a favorisé son abandon pour la vallée voisine de la Lane, dans les Haut et Bas Thorenc. Le 2 janvier 1837, le cadastre de la commune d'Andon comprenant le lieu-dit Castellaras y fait état de 135 hectares répartis en 92 ha de bois, 2 ha de terres cultivées, 35 ha de pâture et 6 ha de ruines, dont celles d'une église, d'un ancien château et d'une chapelle.

Arrivés à la Statue de la Vierge et au point géodésique, 

le souffle est coupé non par l’effort mais par la vue à 360°. 

Le Pic de Bauroux, l’Audibergue et ses pistes de ski empruntées lors des randonnées restaurant. 

La montagne de Thiey, les plateaux de Caussols et de Calern, le Gros Punch et le Cheiron. Au loin, encore enneigé, le Mercantour est à nos pieds, le parc animalier de la Réserve Biologique des Monts d’Azur.

Nous profitons aussi du lieu pour prendre la photo de groupe.

Nous cherchons un endroit un peu abrité du vent et exposé au soleil pour déjeuner.

Le repas sera terminé par un festival de chocolat et autres biscuits ainsi que par quelques acrobaties. 

L’histoire de la vierge est singulière.

On croirait presque revivre les scènes des duels croustillants entre Peppone et Don Camillo, immortalisé dans les années 50 par Julien Duvivier. Un adepte de la Libre-pensée, également épris de randonnée, s’est retrouvé cheminant dans le secteur du Castellaras de Thorenc, situé sur la commune d’Andon. "Et là, s’offusque-t-il, nous avons découvert avec indignation que le site avait été dégradé du fait de l’implantation récente d’une statue à caractère religieux."

Une "servitude d’utilité publique"

De là à alerter les instances de la Libre-pensée du 06, il n’y a qu’un pas que notre homme franchit avec la célérité d’un marcheur. Il se trouve, notent de concert le président départemental, Pierre-Jean Faugier, et son représentant local, Simon Guérin, que "le Castellaras de Thorenc est un vestige du Moyen Âge. Il fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 28 mars 1991 et bénéficie donc d’une reconnaissance d’intérêt public, ce qui constitue une servitude d’utilité publique."

Les Libres penseurs ne font pas que penser. Ils écrivent aussi. À la mairie d’Andon, en l’occurrence Michèle Olivier, pour l’interpeller et la questionner. Ce qu’ils veulent savoir, c’est si l’implantation de cette statue [une représentation de la Vierge, Ndlr] a été faite avec ou sans son accord et celui du conseil municipal ; les actions que la commune d’Andon a l’intention de mettre en œuvre pour faire retirer ce qu’ils qualifient "d’implantation intempestive défigurant un site historique, contraire aux lois et règlements en vigueur » ; et les dispositions prises pour "prévenir de tels actes de brigandage" (sic) et pour "protéger le patrimoine de telles provocations."

Pour étayer leur propos, Pierre-Jean Faugier et Simon Guérin se retranchent derrière un article de loi. Celle de 1905, sur la séparation des Églises et de l’État. Qui dit ceci: "Il est interdit d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions."

 Et ils préviennent Michèle Olivier: "Faute de votre part, de faire retirer cette profanation (re-sic) dans les meilleurs délais et du rétablissement des lieux en leur état initial, nous nous réservons le droit de saisir les tribunaux pour demander à la fois condamnation et réparation."

"Ce n’est pas une lubie"

Direction Andon pour recueillir l’avis de l’intéressée... Celle-ci, bien sûr, connaît parfaitement le site. Elle le fréquentait même, nous dit-elle, "toute petite, accompagnée de mes grands-parents et je me souviens qu’il y avait déjà une statue." Celle de Notre-Dame de Castellaras, présente depuis des lustres sur un petit promontoire.

Remplacée voici une quinzaine d’années, sa copie a été vandalisée. Puis a de nouveau été remplacée par la Vierge actuelle qui a pris la relève. "Elle est en bois, mesure une cinquantaine de centimètres et a été sculptée par un habitant de Thorenc", précise Michèle Olivier. Qui assume parfaitement cette réinstallation.

"Ce lieu a toujours été plus ou moins religieux. Il y a une chapelle et le curé, chaque année, y célèbre une messe. J’ai effectivement donné mon accord pour que cette statue soit mise en place. Mais ce n’est pas une lubie de ma part et je respecte la laïcité."

L’histoire, en tout cas, risque de faire grand bruit dans le haut pays grassois. Car si les Libres penseurs comptent saisir la Justice, l’élue, elle, a aussi du répondant. Que la Vierge lui en soit témoin. (Nice Matin 14-03-2019)

Le retour se fera avec prudence, certains ou certaines se méfiant des pierres que roulent dans les descentes mais tout se passera sans incident.

A présent c’est une belle descente dans le vallon de l’Ubac des Quatre Tours qui nous attend.

Là aussi la prudence est de mise car la piste est en partie faite de tous petits cailloux roulants.

 Le passage est assez surprenant et fait un peu penser au Colorado Provençal.

Il nous faudra marcher 700 mètres en bord de route, la D2 qui relie Vence à Castellane par le Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur avant de rejoindre une piste bordée de feuillus et de propriétés privées.

Ce sont toutes les clôtures installées sur les bords de la rivière Lane qui ont nécessité un nouveau dessin de cette randonnée.

La belle piste devient rapidement une trace parmi les herbes folles et pourtant c’est bien un chemin référencé sur les cartes IGN.

Il faudra franchir un petit gué certains sauterons de pierres en pierres,

tandis que d'autres profiteront d’un tronc placé en travers pour passer .

Nous approchons du château des Quatre Tours que nous tangenterons.

(Source : Internet)

Juste avant Thierry nous parle de son histoire ainsi que des commentaires de son propriétaire sur le blog du cercle.

En 1542, on voit apparaître une branche de Villeneuve-Thorenc avec Claude Ier. Ses descendants ont aussi été seigneurs de Saint-Jeannet et gouverneurs de Saint-Paul-de-Vence. Claude Ier de Villeneuve-Thorenc vend, en 1539, le château des Quatre-Tours à Rascas, seigneur du Muy. Il fait construire un nouveau château au Haut-Thorenc. Antoine de Russan, dit Virnasse Seigneur de Thorenc, de la Malle et de Pignans, aurait acheté la seigneurie de Thorenc aux Rascas du Muy vers 1515, (les Rascas auraient eu besoin d'argent pour suivre François Ier à la guerre. Ils tenaient Thorenc de Charles d'Anjou (après avoir appartenu aux Templiers). C'est lui qui a fortifié et rénové le château. Ce château a appartenu ensuite aux Raymond d'Eoulx, aux Puget de Clermont, de Calvy, de Saint-André et au comte de l'Estang-Parade.

Vers 1515, les Russan originaires de Grasse (Simosse dit de Russan, marchands juifs convertis, 3e fortune de la ville au XVe siècle, certainement venu de Russan près de Nîmes), sont coseigneurs de Thorenc et possèdent une terre au Bas-Thorenc. Un acte du 26 août 1520 enregistre l'accord de partage des terres de Thorenc entre Antoine de Villeneuve (du Haut-Thorenc) et Antoine de Russan (du Bas-Thorenc). En 1640, au mariage d'Honorade de Russan, les Russan étaient toujours seigneurs de Thorenc. En 1624, Antoine III de Russan, sieur de Thorenc, marie sa fille Gasparde « acte, faict et publié audit lieu de Thorenc et dans la salle de la maison et chasteau du Sieur de Thorenc ». (On peut donc être un peu sceptique quant à la vente du château des Quatre-Tours aux Villeneuve en 1560 puisque dans la famille Russan de 1515 à au moins 1624) Note 3

Antoine de Grasse hérite des terres des de Russan et forme la lignée des Grasse-Thorenc possédant une part des terres de Bas-Thorenc, l'autre part a appartenu aux Grasse-Saint-Cézaire. Le fief des Grasse-Thorenc est acheté par les Lombards d'Amirat en 1632. Il est vendu en 1708 à Paul de Théas, seigneur de Caille. Le mariage en 1746 d'Anne-Marie, sœur de François de Théas-Thorenc, avec Albert de Durand de Sartoux fait entrer le château de Baraque dans la famille Durand de Sartoux. Le château des Quatre-Tours est vendu, vers 1560, par Rescas, seigneur du Muy, aux Villeneuve-Mons, puis passe dans la famille Villeneuve-Bargemon. Au milieu du XVIIIe siècle, les héritiers de ces derniers vendirent cette part du fief à Claude de Fanton, seigneur d'Andon, conseiller du roi en la sénéchaussée de Grasse.(Source Wikipédia).

Passé ce lieu chargé d’histoire, nous entrons dans le village de Thorenc.

C’est un endroit plein de charme suranné, un peu fantomatique d’environ 300 âmes actuellement.

Il a connu son heure de gloire à la fin du XIXe siècle et au début du XXème siècle avec ses hôtels et bâtisses d’inspirations suisse et russe. Il était d’ailleurs surnommé la Petite Suisse.

Les riches touristes parisiens, anglais ou russes y séjournaient en été pour fuir les chaleurs du bord de mer ou en hiver pour profiter des activités sportives de glisse. Il aura accueilli, entre autres, Goethe et Guy de Maupassant.

Pour en savoir plus sur l’histoire particulière de ce village, nous vous invitons à suivre le lien du Village de Thorenc

 

En sortant du village nous nous arrêtons encore une fois pour admirer au loin la forteresse du Castellaras en nous disant que nous y étions il y a très peu de temps.

Une dernière descente se terminant par un peu de hors-piste nous ramène aux voitures.

Le temps de ranger nos sacs, de changer de chaussures, et nous marchons encore une centaine de mètres pour rejoindre les restaurant la Flambée du Lac pour y prendre notre traditionnel pot.

Pour finir nous aurons parcourus 12 kilomètres.
Sur ce point les animateurs présents seront d’accord entre eux. En revanche le traditionnel débat sur le dénivelé aura lieu comme toujours.

Aussi nous retiendrons le dénivelé officiel, celui enregistré par Thierry, l’animateur de jour, et ce sera 458 mètres.

Tous les randonneurs et randonneuses sont fiers de leur performance et se disent que finalement ce n’était pas si difficile que cela.

Ce fût un très beau parcours dans un cadre différent de ceux que nous voyons le plus souvent avec en plus une météo idéale.

Photos : Frédérique L., Denis B., Michel B. et Thierry P.

Texte : Thierry mise en forme Véronique

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2025-05-22 700 Giens la Madrague - G1

24 Mai 2025 , Rédigé par Véronique

2025-05-22: 700 Giens la Madrague - G1

Aujourd'hui la randonnée G1 est conduite par Patrick à la Presqu’île de Giens au départ du port de la Madrague.

Ce sont 6 randonneurs et 3 randonneuses qui accompagnent Patrick pour cette 6ème édition de cette superbe rando sur le sentier littoral de la partie occidentale de la Presqu’île.

A l’origine, l’île de Giens était semblable à ses voisines, les Iles d’Hyères, jusqu’au jour où, il y a plusieurs milliers d’années, s’opéra lentement un phénomène naturel, le plus curieux de la Méditerranée : le double tombolo, les 2 cordons sableux qui relient l’île au continent.

Revoir les blogs sur « randosboulouris2.over-blog.net » des 5 premières éditions (15 mai 2008, 12 avril 2012, 02 avril 2015, 06 février 2020 et 30 mai 2024) pour plus de documentation sur Hyères, son histoire, ses célébrités.

Patrick présente ce circuit d’un peu plus de 10 kms, du port de la Madrague au port du Niel,  un sentier en dents de scies, une succession de grimpettes et de descentes pour un dénivelé positif de 400 m environ.

Le chemin vers la Pointe de l’Ermitage n’étant plus accessible, les randonneurs retrouvent le bord de mer avec beaucoup de vent,

 un peu plus loin sur la plage de l’Aygade face, à la petite île de la Redonne.

Le sentier du littoral très escarpé et jonché de racines piégeuses,

les panoramas sont époustouflants composés de couleurs éclatantes,
le bleu turquoise de la mer, les couleurs ocre des sentiers, le gris étincelant de la roche, le sable blanc des plages, le vert des pins et des sous bois…
tout cela est magnifique !

Nous découvrons ensuite l’île Longue,

puis l’écueil du Pain de Sucre au promontoire de la pointe des Chevaliers,
et le Cap de Carqueiranne qui se détache plus au large à l’ouest.

Nous profitons du sous bois à l’abri du vent pour faire la pause banane avant d’aller retrouver la Pointe des Salis.

Trop de vent aujourd’hui, des bourrasques à 80 km/h, il n'y aura pas de descente par l’escalier au bas de cette falaise.

Nous nous dirigeons maintenant vers la Pointe du Rabat,  la plage d’Escampo-Barriou, les pointes du Pignet et de la Galère pour arriver à la plage des Darboussières, où nous ferons la pause pique nique. Très belle vue sur l’Ile de Porquerolles.

la plage d’Escampo-Barriou,

les pointes du Pignet et de la Galère

pour arriver à la plage des Darboussières,
où nous ferons la pause pique nique.

Très belle vue sur l’Ile de Porquerolles.

La dernière étape nous fera passée par la Pointe des Morts,

avant d’atteindre le quartier résidentiel du Port du Niel.

Après quelques kilomètres sur la route pour regagner nos voitures,
nous irons prendre le pot traditionnel de l’Amitié face au Port de la Madrague.

 

Merci à Patrick pour cette superbe randonnée de 10,4kms avec un dénivelé de 450m.

Les photos de ce jour sont de Alain et la mise en forme de Véronique

La semaine prochaine :

Lundi 26 mai :

GL1 : 267-2 Parc de Valescure Roche Noire Piste Castelli menée par Patrick

GL2 : 117 Ruisseau du Perthus menée par Pierre

Jeudi 29 mai :

G1 : 951 Coursegoules - Les Gorges de la Cagne menée par Joël

G2 : 934 Nans les pins l'Escaillon et le chemin de Glace menée par Dominique

 

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2025-05-15 - 560-2 - Glanum- Rocher des 2 trous-crêtes-lac du Peirou - G2

18 Mai 2025 , Rédigé par Dominique G

2025-05-15 560-2 Glanum-Rocher des 2 trous-crêtes-lac du Peirou - G2

Voir aussi le blog G1 du même jour. 

 

 

Nous sommes 37 dans le car qui nous dépose à St-Rémy de Provence et 13 à choisir de faire la G2 avec Denis. 

Il nous présente le programme du jour. 

 

 

Nous passons devant les Antiques de Glanum que nous prenons le temps de regarder. 

 

 

Le mausolée est un monument gallo-romain érigé entre 30 et 20 avant J-C, élevé à la mémoire d'un membre de la famille locale des Julii, qui aurait reçu de Jules César la citoyenneté romaine pour son service dans l'armée romaine, à la suite de la conquête de la Gaule. 

L'arc municipal quant à lui fut construit vers la fin du règne d'Auguste à côté du mausolée, qui lui est antérieur de quelques décennies. Ils constituaient à eux deux le symbole visible de la puissance et de l'autorité romaines.

 

 

Vu que le trajet fut long et qu'il est 10h20, nous commençons par la pause-banane même si nous n'avons pas encore fait 1 km!  Après tout, le petit-déjeuner est déjà loin! Les G1 nous dépassent, c'est pourquoi vous apercevez Jean-Marie, Patrick et Michel à l'arrière-plan. 

 

 

Nous reprenons nos bâtons et nous arrêtons bientôt devant les cabestans restaurés en 1984. Ce sont des puits d'extraction de la pierre permettant de remonter les blocs à la surface. 

Le site est grand ouvert et fait partie d'un parc, les puits sont fermés et sécurisés et un accès à la carrière souterraine existe chez un particulier. Une grande partie de cette dernière s'est effondrée au XVIIIe siècle. 

 

 

 

Nous partons ensuite à la découverte du massif des Alpilles et faisons une halte au Rocher des deux trous. 

 

 

 

Quelques kilomètres plus loin, nous reprenons des forces. La pause-banane n'est pas si loin mais qu'importe!

 

 

 

Denis nous propose de visiter la cité antique de Glanum et nous acceptons avec enthousiasme.  Elle date de l'époque romaine et est aujourd'hui un site archéologique situé sur le territoire de la commune de Saint-Rémy-de-Provence. 

Dans le car, Joël nous avait expliqué que:

"De fondation celtique, Glanon subit une grande influence grecque.  Elle est vouée au dieu guérisseur gaulois, Glanis. Elle connaît son apogée à l'époque du premier empereur romain, Auguste. Son développement, à l'abri des reliefs des Alpilles, a bénéficié de la présence d'une source sacrée et de la proximité de la voie Domitienne. 

La cité fut redécouverte par les archéologues au XXe siècle. Les fouilles débutèrent en 1921 et reprirent de 1941 à 1969. Les archéologues ne sont plus sur place en permanence mais reviennent de temps à autre pour de nouvelles recherches. Les dernières fouilles étaient préparatoires à la restauration du forum, achevée en 2008".

 

 

 

 

 

La visite fut très intéressante car bien documentée avec des panneaux explicatifs illustrés par des plans sur trois époques (gauloise, romaine et actuelle). 

Nous remercions Denis pour cette belle randonnée et attendons patiemment le retour des G1. 

Nous avons parcouru 10 kms avec 287m de dénivelé. 

Les photos sont de Marie-Jeanne.

La semaine prochaine:

Lundi 19 mai:

GL1 avec Thierry: Vallon des Replats

GL2 avec Dominique: ND de Jérusalem

Jeudi 22 mai:

G1 avec Patrick: Giens la Madrague - M***; 10,4 kms et 450m de dénivelé

G2 avec Thierry: Castelaras-Thorenc Station - M**; 11,6 kms et 400m de dénivelé 

 

 

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2025-05-15 - 560-1 Alpilles-Mont Gaussier - G1

17 Mai 2025 , Rédigé par Dominique G

2025-05-15 - 560-1 Alpilles-Mont Gaussier - G1

 

 

Nous sommes 37 à partir en car à 7h du matin du parking du Manoir, direction le Massif des Alpilles. Le soleil est au rendez-vous pour cette randonnée inédite que nous aurions faite en mars si la météo avait été favorable. 

Après 3h de car, nous arrivons à St-Rémy de Provence et les G1 et G2 suivent chacun leur animateur, à savoir Joël et Denis respectivement.

Pas une minute à perdre pour les G1 qui commencent par la pause-banane sur le parking. 

 

 

Tout près de là se dressent le Mausolée et l'Arc municipal, classés Monuments Historiques depuis 1840. 

 

 

Le Mausolée fut construit dans l'an 35 avant Jésus Christ et symbolise l'une des premières manifestations de la romanisation à Glanum. C'est l'un des monuments les mieux conservés de l'époque.  L'Arc Municipal quant à lui fut édifié vers l'an 20 après Jésus Christ et est la porte de la cité.

 

Joël nous présente le parcours qu'il a conçu. 

 

 

Et nous voilà partis sur un joli chemin ombragé, accompagnés du chant des oiseaux. 

 

 

Le territoire du Parc naturel régional des Alpilles est un des joyaux de la Provence, préservé, habité et fragile. Sa richesse repose sur la rencontre entre une nature méditerranéenne, une agriculture traditionnelle et des activités humaines soucieuses du respect de l'environnement. Le massif des Alpilles est un massif montagneux de faible altitude, au paysage de roches blanches calcaires, situé au Nord-Ouest des Bouches-du-Rhône. Il a été source d'inspiration pour de nombreux peintres, Van Gogh entre autres.

 

On monte!

 

 

Et de plus belle!

 

 

 

 

Encore un petit effort

 

 

pour admirer sur notre droite un paysage magnifique.  

 

Le Rocher aux deux trous que nous retrouverons plus tard

 

 

 

Nous gravissons les marches des échelles du Mont Gaussier.

 

 

 

qui nous conduisent sur une belle plate-forme où nous ne ferons que passer

 

Mais c'était qui? Mais c'était qui? Mais c'était qui? ... C'était Jean-Marie !

 

 

En bas, Saint-Rémy-de-Provence

 

 

Les défis se multiplient mais la main courante nous rassure.   

 

 

 

Une réserve d'eau dans ce paysage à couper le souffle. 

 

 

Il nous faut repartir

 

 

et descendre une échelle maintenant.

 

 

Court moment de répit.

 

 

 

Petit détour pour découvrir "la vague".  Une merveille de la nature!

 

 

Il est hors de question de quitter ce lieu magique sans faire une photo de groupe.

 

 

"La vague" vue de dos.

 

 

 

Nous repartons quelque peu reposés.

 

 

 

 

Courte pause au pied du rocher des deux trous devant lequel nous nous émerveillons. 

 

 

 

A gauche, l'animateur; à droite, la blogueuse

 

Patrick, notre serre-file, veille sur nous.

 

La blogueuse prend le temps de photographier les plaques qui nous renseignent sur les plantes qui poussent dans le massif

 

 

et rattrape le groupe en courant. 

 

 

C'est enfin l'heure de la pause pique-nique tant attendue sur le plateau de la Caume. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains ne résisteront pas au confort des bancs et d'autres opteront pour le terrain. Quoiqu'il en soit, on reprend tous des forces. 

Il ne faut pas s'attarder quand même car nous n'avons parcouru que 7 kms - certes le parcours n'était pas des plus faciles mais il nous reste des difficultés à affronter et de plus, nous devons respecter les contraintes horaires de notre chauffeur de car. 

C'est ainsi que nous repartons le long d'une route que nous quitterons rapidement 

 

 

pour nous retrouver en pleine nature.

Au loin, les Baux de Provence.

 

 

 

 

Pause rafraîchissante à l'ombre d'un pin d'Alep

 

 

avant de repartir 

 

 

en direction du lac du Peirou.

 

 

 

Au fil du temps il devint nécessaire de construire un barrage et un aqueduc. Ce dernier a disparu et un nouveau barrage a été construit en 1891.

 

 

 

Un autre passage délicat nous attend mais Thierry est là pour nous aider si besoin est. 

 

 

Il nous reste à fournir un effort encore plus grand. Heureusement que des chaînes et des barreaux ont été installés pour nous faciliter la tâche. 

Joël part le premier bien sûr. 

 

 

Chacun son tour ...

 

 

On a plus ou moins confiance. Dominique s'accroche 

 

 

tandis que Michèle grimpe en souriant.

 

 

Et pour terminer, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous afin de visionner la belle vidéo qu'Alain W a faite sur ce dernier défi. 

 

https://youtube.com/shorts/TJmRw0TGOW4?feature=share

 

Nous avons parcouru 15 kms et 501m de dénivelé.

Les photos sont d'Alain Wattebled, de Thierry P et de Dominique G.

C'est dans le car que les randonneurs remercient vivement Joël et Denis pour ces deux superbes randonnées inédites.  Certains auront encore la force de bavarder tandis que d'autres s'endormiront confortablement installés ...

A l'arrivée, nous remercions tous notre chauffeur chaleureusement.

 

La semaine prochaine:

Lundi 19 mai:

GL1: Thierry: Vallon des Replats

GL2: Dominique: Notre-Dame de Jérusalem

Jeudi 22 mai:

G1: Patrick: Giens - la Madrague. M***, 10,4 kms et 450m de dénivelé

G2: Thierry: Castelaras-Thorenc Station. M**, 11,6 kms et 400m dénivelé

 

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2025-04-24-665-St Jeannet les deux Baous-G1

13 Mai 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-04-24-665-St Jeannet les deux Baous-G1

 

Il fait un temps splendide ce 24 avril quand quatorze randonneurs, dont trois dames, se retrouvent à Saint Jeannet dans les Alpes Maritimes pour une randonnée aux Deux Baous. Des bouchons sur l’autoroute et un problème de parking pour une des voitures aura mis le groupe en retard et il est déjà 10 heures lorsque Thierry, l’animateur du jour donne le signal du départ.

 

 

Il aura préalablement présenté la randonnée qui fera 15,1 km et 683 m de dénivelé, toujours environ, chiffres issus de la reconnaissance qu’il a faite l’an passé. Une G1 classée Moyen ***.

Une longue montée régulière nous mènera au baou des Gaudes d’où il faudra redescendre pour monter vers le baou de Saint Jeannet et faire une belle boucle par les ruines du Castellet.

 

 

 

 

Et le groupe s’élance à travers les ruelles du village, la montée débute immédiatement.

 

 

 

"Le baou de Saint-Jeannet, 802 mètres d'altitude est situé dans les Préalpes de Grasse, sur le territoire de la commune de Saint-Jeannet.

Le baou a la particularité d'être visible depuis une très large portion de la zone côtière de la région niçoise, et de présenter des falaises calcaires abruptes et largement reconnaissables, ce qui en fait un point de repère visuel typique de la région. C'est un lieu réputé pour la randonnée et pour l'escalade rocheuse, où de grands noms de ce sport se sont succédé. Ce territoire occupé par l'homme dès le Paléolithique, accrochant le regard, a par la suite inspiré de nombreux peintres, dès le XVIIIe siècle.

Le mot provençal baou, signifie « rocher escarpé, dont le sommet est plat, falaise, promontoire » selon Frédéric Mistral[2]. Cette dénomination et ses dérivés (bau, baus, bausse...) se rencontre fréquemment dans la partie sud de la France correspondant à la zone de langue occitane. Les exemples ne manquent pas, comme le Baou de Quatre Ouro près de Toulon ou le Baou Béni dans les gorges du Verdon.

Il domine la basse vallée du Var, jusqu'à l'embouchure du fleuve dans la mer Méditerranée. Son plateau surplombe de plus de 300 mètres le village de Saint-Jeannet, situé en contrebas de ses falaises. Il est entouré du baou de La Gaude (796 m) à l'est, ainsi que des baou des Noirs (677 m) et baou des Blancs (673 m), au sud-est. Les quatre baous n'étant distant que de quelques kilomètres les uns des autres.

Le profil du baou est caractéristique de la Côte d'Azur. Il est visible depuis de nombreux sites du littoral, notamment dans l'axe de la vallée de la Cagne, à Cagnes-sur-Mer.

Au XXIe siècle, la ligne de falaises du baou est l'interface entre un plateau, zone d'élevage relativement déserte, et le littoral, densément peuplé."

 

C’est sur le GR51 que nous progressons, le long du vallon de Parriau vers la Combe de Dévote avec une très belle vue sur les restanques bien entretenues au pied du Baou de la Gaude.

 

 

Arrivés au Clos de l’Evêque nous mettons cap au sud-est pour attaquer une belle montée sur une piste étroite et caillouteuse qui nous conduit à la Colle, le point culminant de la journée avec ses 844m.

 

 

Nous faisons un peu de hors-piste pour rejoindre ce point marqué par un cairn mais qui curieusement sera donné à 830 m par nos GPS.

Nous profitons d’une très belle vue sur le Mercantour encore enneigé.

 

 

Vue que chacun immortalisera.

 

 

 

"Avant le retour du loup, les bergers faisaient du pâturage extensif avec leur seuls Border Collie, chiens particulièrement efficaces pour contrôler les troupeaux mais pas pour leur défense.

Les patous, chiens très robustes firent alors leur apparition, venant des Pyrénées. Vis-à-vis de l'homme, le patou va le considérer comme un prédateur lorsqu'il s'approche de son périmètre de sauvegarde. Lorsque vous approchez de son périmètre, il se lève, si vous continuez, il va aboyer puis si vous vous approchez encore plus, il attaque. Comme il court plus vite que vous et que même couché, il s'acharnera, le mieux est de ne pas l'approcher, surtout avec un bâton ce qui "l'exaspère" encore plus. Mais le loup s'est adapté, maintenant il attaque en meute et attire le patou hors du troupeau et va jusqu'à l'attaquer à plusieurs et même le tuer."

(Petite explication de Roland)

 

Encore quelques instants de marche et nous arrivons au Vieux Chêne. Le pâturage voisin est bien occupé, tout un groupe d’enfants accompagnés d’institutrices et monitrices s’y est installé

 

 

 

Il est midi et nous faisons notre pause banane seulement maintenant

 

 

Et en profitons pour prendre la traditionnelle photo de groupe. Il est d’usage de faire une chaîne et d’entourer le chêne, ce que nous ne ferons pas cette fois-ci.

 

 

 

"Il s’agit d’un des chênes emblématiques du Sud de la France, situé sur la commune de Saint-Jeannet, légendaire car étant donné sa position dominante sur le sommet du Baou de La Gaude, il est raconté localement qu’il fut autrefois un chêne sacré. Un tronc qui affiche 6,76 mètres de circonférence à 1 mètre de haut. Un grand âge estimé à plus de 400 ans par certains botanistes, 500 par d’autres, certains parlent de 1000 ans et quelqu’un l’a estimé à 350 ans à l’aide d’un pendule. Pour le savoir exactement il faudrait le couper, ce qui n’est pas envisageable.

Son orientation Est-Ouest, et la présence d’une ancienne pierre polie à l’Est, laissent penser que ce chêne fut autrefois un lieu privilégié pour des cérémonies druidiques ou païennes".

 

Nous reprenons notre marche pour arriver au premier des deux baous, celui des Gaudes avec une vue somptueuse sur le Var et le littoral.

 

 

 

Nous ne nous y attarderons pas, car il faut redescendre dans le vallon de Parriau, suivre le GR51 sur quelques centaines de mètres et attaquer la montée la plus raide de la journée vers le baou de Saint Jeannet

A gauche, le baou des Gaudes

 

 

A droite le baou de Saint Jeannet, la vue est toujours aussi belle.

 

 

Un parapentiste évolue au-dessus des Gaudes.

 

 

Après une telle montée il ne faut pas oublier de se réhydrater.

 

 

Ça y est, nous y sommes. Voici enfin ce fameux baou. Il n’est pas loin de 14h et nous allons pouvoir déjeuner. Comme l’endroit est proche de Nice, la météo excellente, c’est un site très fréquenté. La plateforme hélicoptère, le banc et la table d’orientation, du moins ce qu’il en reste, sont pris d’assaut. Nous nous trouverons un bel endroit un peu plus loin pour notre arrêt.

 

 

Et toujours une très belle vue sur les Gaudes

 

 

 

Ce sera aussi le moment de quelques explications :

 

"Depuis le début du XXe siècle, les fouilles archéologiques approfondies des collines occidentales de Nice ont permis de découvrir un nombre important de stations de plein air datant du Paléolithique.

La station des Colles en particulier, située entre les communes de Saint-Jeannet et de La Gaude, est interprétée comme un site d'essayage de silex. Des outils découverts sur la zone permettent de dater l'occupation comme certaine au Paléolithique supérieur, et probable au Paléolithique moyen.

Des sites à proximité immédiate du baou de Saint-Jeannet, comme l'oppidum du baou des Noirs, témoignent d'une occupation non romanisée de la zone, durant l'âge du bronze et l'âge du fer. Des outils et des bijoux y ont été retrouvés

Protection environnementale

Le baou fait partie du parc naturel régional des Préalpes d'Azur et il fait partie de la zone Natura 2000 « Rivière et gorges du Loup et Préalpes de Grasse ».

Peinture

Le baou a été représenté par de nombreux artistes peintres. Souvent, la silhouette lointaine du baou apparaît à l'occasion de représentations du pont du Var, lorsque celles-ci sont orientées vers le Nord. Parmi les peintres ayant représenté le baou à plusieurs reprises figure également Raoul Dufy, avec plusieurs œuvres datant des années 1920 et Marc Chagall dans des interprétations surréalistes. Auguste Renoir, enfin, a également fait du baou le sujet central d'une de ses œuvres, acquise par la mairie de Cagnes-sur-Mer en 2018".

 

Nous reprenons notre progression vers la Roque et les grottes de Scelo (que nous ne verrons pas, car bien cachées dans une végétation touffue) et le GR51.

Une belle piste, souvent ombragée nous fait passer entre dolines et pâturages.

Sous le Rioun, une belle vue s’ouvre à nous avec au loin le Cheiron, Plan des Noves et le Pic des Courmettes

 

 

Notre prochaine destination, les ruines du Castellet.

 

 

Après avoir passé le vallon du Castellet dans la Combe de Magougueride nous arrivons au Castellet, ou du moins ce qu’il en reste. Le lieu est privé et interdit d’accès, toutefois la pancarte précise que les randonneurs sont tolérés.

Nous passons les rubalises.

 

"L’histoire commence au XIIIe siècle

La citadelle est apparue pour la première fois dans l’histoire en 1250 grâce au légendaire Romée de Villeneuve, premier baron de Vence et sénéchal de Provence en 1236. Au Moyen Âge, un sénéchal était un grand fonctionnaire qui dirigeait les finances et la magistrature, ainsi que la gestion de la Cour. Il nomma son fils, Paul, héritier direct et universel des seigneurs de Gaude, Saint-Jeannet, Le Castellet et co-seigneurie de Vence.

Il semble qu’au 13ème siècle, Le Castellet était aussi important que son voisin, La Gaude.

Le Castellet est à nouveau mentionné en 1309. Un an après la saisie des biens des Templiers, avant de disparaître des Chroniques puis de devenir légendaire.

La légende de l’or du Castellet

Le Castellet a sa propre légende, qui découle d’une découverte révélatrice de pièces d’or cachées dans les murs.

Cette légende commence par un conte. Conte de l’auteur et médecin-chirurgien de la Marine et de l’ethnologue Laurent Jean Baptiste Bérenger-Féraud. Il s’agit de son livre « Contes folkloriques du peuple provençal de l’Antiquité au Moyen Âge » de 1887.

Ici, Bérenger-Féraud raconte un cousin de Romée de Villenueve, Arnaud de Villenueve, dit aussi Arnaldus de Villa Nova. Il était un célèbre alchimiste et médecin. En 1285, il avait été nommé premier médecin du roi d’Aragon, Pierre III.

Occupé jusqu’à la dernière guerre, le château, où se sont réfugiés des maquisards, a été dynamité par les Allemands.

Nous n’irons par plus loin un pan de mur s’est écroulé depuis notre passage l’an passé".

 

 

 

 

A présent c’est une bonne descente qui nous attend, jusqu’à 29% de pente, pour nous conduire à la Font du Boeuf et à la grotte Saint Michel dans la vallée de la Cagne.

De nombreux pitons d’escalade sont visibles sur les parois rocheuses.

 

"Le baou est un site d'escalade renommé, avec 470 voies réparties sur 17 secteurs. Les cotations des voies vont du 3a au 8a+. L'escalade sur le Baou a commencé à se populariser durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, l'accès aux vallées du massif du Mercantour étant fermé, les alpinistes de la région niçoise s’entraînent sur le baou.

Le baou dispose de plusieurs secteurs équipés de voies de type « couenne », comme celui des Sources, de la Cagnes, ou encore les différents Ressauts. De plus, le baou est réputé pour toutes les grandes voies que l'on trouve sur la Grande Face. Ces grandes voies possèdent des équipements anciens, de type terrain d'aventure, donc à compléter par la cordée]. On peut pratiquer de l'escalade sur de la fissure-dièdre, de la dalle, des colonnettes, et le baou dispose de murs verticaux, tout comme de dévers, surplombs et même des toits.

Au XXIe siècle des voies d'ampleur continuent d'être ouvertes au baou, comme par exemple Petit toi mystérieux, ouverte en 2017 par Thomas Arfi, Stéphane Benoist et Benjamin Guigonnet".

 

Une partie du secteur des Sources est sous surveillance depuis 2022 à la suite de l'effondrement d'un rocher d'une centaine de tonnes. Nous passerons entre celui-ci et le baou.

Une dernière petite montée, sans difficultés mais éprouvante en fin de randonnée nous mènera jusqu’ au Sainte Barbe, un bar restaurant avec la vue sur le littoral et le baou pour notre traditionnel pot.

 

 

Nous arrêtons le compteur qui indiquera 14,5 km et 692m.

 

Photos : Annick -  Alain W – Thierry

Texte : Thierry

 

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2025-05-08 - 578 - Puget Ville Pas de la Foux-Colle de Terre Blanche - G2

12 Mai 2025 , Rédigé par Dominique G

2025-05-08- 578 -Puget Ville-Pas de la Foux-Colle de Terre Blanche - G2

 

C’est à Puget Ville et plus précisément dans le hameau de la Foux que dix randonneurs, dont trois randonneuses, se retrouvent pour un nouveau parcours proposé par Patrick sous un ciel radieux.

Les différentes voitures auront du mal à se rejoindre, la présence de deux cimetières dans la commune ayant créé une certaine confusion.

Finalement, le groupe pourra se mettre en route et passera devant le bon cimetière

 

 

attenant à la belle petite chapelle Saint Louis. 

 

 

La Chapelle située à la Foux fut dédiée à Saint Louis, le Roi de France à l’époque de sa construction.

Sur le portail de la clé de voûte la date de 1667, mais certains écrits attestent de sa présence au XVIe siècle.
Adossé à la chapelle, le petit cimetière « privé » aurait servi de sépultures aux victimes de la peste de 1721. Il est aujourd’hui réservé aux Fouxois nés au hameau. A savoir que lors de l’épidémie de peste, les malades étaient cantonnés au hameau de la Foux et ainsi éloignés du village avec interdiction d’en sortir et quiconque d’y pénétrer.

Intéressant également de connaître l'origine du nom "Foux" qui n’est pas évidente. Nous pourrions penser à une fontaine qui se dit « font » ou « fous » en provençal, mais il s'agirait plutôt d'un vallon, ce qui se justifie lorsque l'on observe la topographie du lieu.

 

Après cette première halte nous traversons la partie ancienne du village et ses beaux jardins fleuris.

 

 

 

 

Puis avant d’attaquer la montée, Patrick nous présente la randonnée. Il annonce 9,5 km et 370 m de dénivelé - environ !

Et, oui, c’est là-haut que nous monterons !

 

 

Nous quittons rapidement la Règue de Robert pour longer son affluent, le Grand Vallat.

Sur un kilomètre nous monterons de 220 m avec une pente entre 20% et 25%.

 

 

Arrivés au Pas de la Foux, c’est la traditionnelle pause-banane. Dans notre dos, la centrale photovoltaïque de Carnoules.

A présent nous cheminons sur le GR9 en direction du Col de Terre Blanche. La marche sera ponctuée de nombreux arrêts pour profiter du paysage.

 

 

 

Au loin le Mont Faron.

 

 

 

Sous nos pieds la falaise est bien accidentée

 

 

mais la beauté du paysage l’emporte sur tout.

 

 

Il est 11h20 lorsque nous atteignons le point prévu pour déjeuner. Patrick propose donc d’entamer la descente et de nous arrêter plus bas vers la piste de Font de Luc.

Si la montée fut raide, la descente ne le fut pas moins - jusqu’ à 27%.

 

 

 

Arrivés au point bas de la randonnée, l’endroit est jugé peu agréable, aussi nous contournons le Pei Double

 

 

en direction de la tour du Faucon.

 

 

Cette tour dite "à éperon" date de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe. Elle s'élève en crête sur la colline du Défends et domine le village.

Haute de près de 13 m, elle faisait fonction d'avant-poste de guêt et permettait de surveiller toute la plaine.

Le seigneur de Puget Vilo au XIVe siècle, Faucon de Glandevès, lui aurait donné son nom. Unique dans le Var, elle est hexagonale à l'extérieur et pentagonale à l'intérieur.
Au pied de la tour, se trouve un réduit défensif.

La tour de Faucon se situe au sein de l'espace départemental naturel sensible dit de la Tour du Défends. La réhabilitation a été effectuée par le Département du Var en 2016.

 

C’est là que nous déjeunerons et prendrons les photos de groupe

 

 

 

sous la direction de notre chef d’orchestre.

 

 

Le ciel devient de plus en plus sombre, aussi nous reprenons notre descente vers Puget Ville.

 

 

Le groupe est en roue libre à l’approche du parking et ce sont les trois dames qui ouvrent le chemin.

 

 

Puget Ville est en plein travaux et la circulation y est compliquée. C’est donc dans une brasserie de Puget-sur-Argens que nous nous retrouvons pour le pot de l'amitié qui conclue cette belle journée.

 

 

Merci encore à Patrick pour ce beau parcours. Les photos sont d'Alain W et de Thierry, le texte de Thierry.

 

La semaine prochaine:

Lundi 12 mai: 

GL1: Le Mont Vinaigre avec Dominique

GL2: Malpasset-autour de Rossignol avec Patrick

Jeudi 15 mai:

Transport en car, embarquement à 6h50 pour les deux randonnées

G1: Joël, les Alpilles-Mont Gaussier

G2: Denis, Glanum- Rocher des 2 trous-crêtes-lac du Peirou

 

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2025-05-08-656-2-Le Val Paracol par les Crêtes-G1

10 Mai 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-05-08-656-2-Le Val Paracol par les Crêtes-G1

 

Non, ceci n’est pas une photo égarée d’un départ de rando, en février. Nous sommes bien le 8 mai … Sabine semble frigorifiée ! 

 

 

Dominique nous rassure en nous montrant le profil de la rando et les 580m de dénivelé : bientôt, nous aurons très chaud ! Nous sommes 12 : 5 femmes, 7 hommes.

 

 

 

 

En attendant, les fleurs nous démontrent que nous sommes bien au printemps, 

 

 

Et le paysage verdoyant, que nous sommes au printemps dans la Provence verte. 

 

 

Après une heure de marche tranquille, nous voici au pied du ‘Cuit’, 539m. Waouh, la grimpette s’annonce. 

 

 

Nous progressons, en restant bien groupés. 

 

 

 

 

Ouf, arrivés. Dominique nous désigne les sommets : Ste Baume, Ste Victoire, La Loube, Roquebrune, Le Ventoux ? 

 

 

Petit et Grand Bessillon. 

 

 

La météo de « février » se rappelle à nous sur le sommet et nous ne nous attardons pas. Nous descendons prudemment. 

 

 

En face, le sentier des crêtes, que nous allons emprunter. 

 

 

Nous allons suivre la ligne de crête pendant 3 km, avec vue 360°. 

 

 

Un dernier regard en arrière sur Le Cuit. 

 

 

Arrêt pique-nique, chacun choisit son rocher. Nous avons l’embarras du choix. 

 

 

 

 

Après ce plantureux repas, nous repartons, confiants. Nous voyons le sentier se prolonger au loin vers la croix de ND de Paracol. 

 

 

Hélas, c’était une illusion. Un profond ravin nous en sépare. La descente « abrupte, bâtons recommandés » s’annonce. 

 

 

 

Ça descend, ça roule sous les pieds, quelle belle invention que les bâtons. Nous regardons nos pieds, d’autant que nous découvrons en face la grimpette suivante … 

 

 

– 250 m, tout le monde descend ! Nous touchons le fond … 

 

 

Au fond, le Cuit nous domine. On a fait tout cela ? Finalement, on n’est pas mauvais. 

 

 

Nous avalons la montée sans nous en apercevoir et arrivons à la chapelle ND de Paracol. 

 

 

Encore une petite chapelle, St Cyriaque. Tout sourire, il n’y a plus que 2 km en descente.

 

 

Après ces descentes, autre type de descente sur la jolie place typiquement provençale du petit village Le Val.

 

 

Un grand merci à Dominique pour cette belle randonnée.

(Le texte et les photos sont de Frédérique et Dominique).

 

La semaine prochaine :

 

Lundi 12 mai :

- GL1 : Mont Vinaigre - 5 - 124 par Dominique

 

 

- GL2 : Malpasset - 98 par Patrick

 

 

Jeudi 15 mai :

- G1 : Alpilles-Mont Gaussier - 560-1 par Joël

 

 

 

- G2 : Alpilles Glanum-Rocher des 2 Trous - 560-2 par Denis

 

 

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2025-05-01-606-Les Etangs de la Petite Forêt de Raphèle-G2

4 Mai 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-05-01-606-Les Etangs de la Petite Forêt de Raphèle-G2

 

Nous sommes 14 au total, 8 randonneuses et 6 randonneurs, par une journée plus estivale que printanière.

La nature reprend ses droits, notre parcours court (11 km) et peu accidenté (100 m de dénivelé), est fleuri et enchanté par les oiseaux et les coassements des grenouilles. 

 

 

 

Cette randonnée porte bien son nom, nous longeons plusieurs petits lacs.

Premier lac.

 

 

Deuxième lac.

 

 

Troisième lac.

 

 

 

Nous en avons bien sûr trouvé un pour le pique-nique.

 

 

Le temps chaud et pluvieux a favorisé l'éclosion des têtards, qui deviendront des grenouilles ou finiront sous le bec des oiseaux aquatiques.

 

 

 

 

Les fleurs sont abondantes. Ici l'Orchidée Sérapias et le ciste Ladanifère.

 

 

 

 

Le Rocher de Roquebrune en fond de tableau.

 

 

Merci à Pierre qui a animé cette randonnée et à Joël qui a assuré la fonction de serre-file.

(Le texte est de Pierre et les photos de Joël).

 

La semaine prochaine :

 

Lundi 5 mai :

GL1 : Vallon de la Règue-176 par Joël :

 

 

GL2 : Cabre Massif Germain-281 par Thierry :

 

 

 

Jeudi 8 mai :

G1 : Val Paracol-656-2 par Dominique :

 

 

G2 : Puget-578 par Patrick :

 

 

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