Le Mont Vial : 24 juin 2010
Le Mont Vial
Aujourd’hui Jean nous emmène gravir le Mont Vial (alt. 1550 m). Au-dessus des vallées de l’Esteron et du Var.
« Le panorama sommital sublimera votre fatigue » a écrit Bruno dans son topo de rando. Nous sommes prévenus : ce sera beau mais fatigant !
Nous nous retrouvons 20 randonneurs dans le charmant village de
Revest-les-Roches.
Jean nous présente la randonnée : « Aujourd’hui l’objectif de la journée c’est le mont Vial. Le profil, ce n’est pas compliqué : On monte au sommet. Et après ça va descendre. Mollement ! Nous sommes
ici à 850 mètres et nous allons grimper à 1550 mètres. » Ce qui nous fait un dénivelé de 800 m sur une distance de 14 km environ.
Puis Jean nous invite à avoir une pensée pour Bruno qui est indisponible aujourd’hui. « Je le remplace au pied levé. Je ne connais pas le parcours ».
« Pour commencer, on va essayer
de trouver le départ ». Une fois trouvé le chemin de départ, nous nous arrêtons pour la traditionnelle photo de groupe. Au fond, le village de
Tourette-du-Château, par lequel nous reviendrons.
Puis nous attaquons notre grimpette par un petit sentier. « On a 750 mètres de montée. Il n’y a pas à s’affoler ». Le sentier est ombragé. Il monte régulièrement, en douceur. Le soleil brille, nous aurons une belle journée.
Quelques minutes plus tard, nous marquons une première pause.
Nous apercevons Le Mont Vial tout là-haut. « Le point culminant est à l’ouest de l’émetteur de télévision ». « Regardez ce qui nous attend au sommet » nous dit Jean, en nous montrant des photos du panorama vu du Mont Vial. « Après avoir atteint le sommet, on suivra la ligne de crête en direction du col du Vial avant de redescendre sur Tourette-du-Château. Un retour direct est possible, via le Baou de la Cassole et les Aiguilles. Mais il est dangereux et les paysages incendiés présentent peu d’intérêt ». C’est d’accord : nous ferons le tour par la Crête du Vial.
Puis Jean nous parle du Mont Vial : « Le Mont Vial est avec le Férion et le Cheiron l’un des rares sommets clairement identifiables
depuis la Côte d’Azur. Il domine les confluents de la Vésubie, de la Tinée et de l’Esteron qui se jettent dans le Var à sa
base. Les trouées de ces vallées dégagent les axes de vue et permettent ainsi la découverte d’un des panoramas les plus synthétiques sur le Mercantour et la
Méditerranée ». Et l’on apprend qu’il existe une route
qui mène au sommet. Mais elle est étroite, dépourvue de parapet et n’est pas déneigée l’hiver. Nous irons donc à pied déco
uvrir le mont Vial.
Nous reprenons notre grimpette. Nous franchissons bientôt un immense pierrier.
Il commence à faire chaud. Aussi lorsque Jean nous invite un peu plus loin à faire la pause casse-croûte, tout le monde apprécie. Le terrain est pentu, l’endroit n’est pas très confortable, mais il y a un peu d’ombre.
Est-ce le casse-croûte, où la transpiration des randonneurs ? Il
semble que nous attirions les mouches ! De grosses mouches. Des taons peut-être ? Plutôt que de rester assis à agiter les bras, il vaut mieux repartir et agiter nos
gambettes.
Nous poursuivons notre grimpette. A présent il nous faut franchir un passage rocheux. Rien de tel qu’un petit peu d’escalade pour nous dégourdir les jambes. Au fur à mesure que nous montons, nous découvrons le
paysage. Jean nous indique : « Là en face, c’est Levens. D’où nous sommes partis pour gravir le mont Férion. Et là-bas, c’est la vallée de la Vésubie
et Utelle, où Roland nous a emmenés en avril dernier ». Car la liste est longue des endroits où nous avons déjà crapahuté.
Nous reprenons notre chemin sous le soleil. A présent nous grimpons parmi les rochers. Le groupe s’étire. Certains souffrent. En silence … ou pas.
Nous marquons une pause pour admirer le panorama. « Ici, c’est le Cros d’Utelle et la vallée de la Vésubie. Et là-bas c’est la
Cime de Rocca Seira » nous dit Jean.
« Alors, on y
va ? » s’impatiente Annie. Mais le serre-file et l’arrière-garde ne sont pas arrivés. Nous les attendons quelques minutes pour opérer un regroupement.
Puis nous reprenons notre grimpette à flanc de montagne. « Nous allons bientôt changer de direction. Nous serons sur l’ubac. Vous verrez le changement de végétation » prévient Jean.
Nous grimpons quelques lacets puis notre sentier se dirige vers l’Ouest. « C’est beaucoup plus vert maintenant ». Nous voici dans la forêt de pins qui couvre le versant Nord du mont Vial.
« Nous nous dirigeons vers le
col du Serse » nous annonce Jean. Sous les pins, le sentier est agréable et doux. Finis les rochers ! Mais la pente devient raide, très raide ! Puis voici un
faux-plat, montant bien sûr. Sur notre droite nous apercevons l’ouverture d’une grotte. « C’est la Balme du
Vial ». Nous quittons à présent la forêt. Et nous marquons une pause près de la grotte.
« Vous pouvez aller la voir de
plus près » nous dit Jean. Mais pour approcher l’entrée, il faut franchir un passage escarpé qui descend dans les rochers. La plupart d’entre nous renoncent devant
l’obstacle, préférant profiter de quelques minutes de repos. Seuls trois courageux s’aventurent jusqu’à l’entrée de la grotte.
« Nous sommes à 1330 mètres. Il ne nous reste plus que 200 mètres à grimper » nous dit Jean. Plus que 200 mètres, mais ce sont les plus durs !
Nous reprenons notre chemin parmi les buis et quelques pins clairsemés. « On arrive bientôt au col du Serse (alt. 1416 m). Après on se dirigera vers le Sud-Ouest. Pour finir, on va grimper en travers des courbes de niveau ». En ligne directe, donc.
Nous pénétrons à nouveau dans la forêt de pins. Nous enchaînons une
série de lacets.
Jean s’arrête et scrute le paysage. Serait-ce La Bollène-Vésubie ? « Sur la droite, c’est Lantosque ». Ca c’est sûr. Mais à
gauche ?
Jean hésite entre Belvédère et La Bollène-Vésubie. « Non, c’est bien Belvédère. D’ici, le village de La Bollène-Vésubie est caché ». En effet nous le verrons un peu plus loin.
Nous avons attaqué la dernière grimpette. Le sentier se fraye un
passage parmi les rochers. Et voici le premier sommet (alt. 1541 m) sur lequel se dresse l’émetteur de télévision. Nous poursuivons sur la crête jusqu’au sommet (le seul, le vrai) du mont Vial.
Et voici le point géodésique, le fameux point G ! Une photo au sommet s’impose.
Nous prenons le temps d’admirer le panorama qui s’offre à nous de tous côtés. La vue est magnifique. Dommage que
l’horizon soit un peu brumeux !
Nous dominons la vallée du Var, ici au Nord, là-bas au sud.
« On voit notre chemin de retour » nous indique Jean. « Nous allons suivre le chemin de crête jusqu’au col du Vial. Puis on va plonger dans la descente ».
Il est midi passé.
« Nous allons chercher un endroit pour pique-niquer ». Sans tarder, nous trouvons un emplacement parmi de petits bosquets.
Nous nous installons, au soleil de préférence. Bientôt une brise
fraîche amène certains à enfiler une petite laine. Ou un petit « chaperon rouge », comme Annie.
Nous savourons notre pique-nique. Mais après le café, la sieste est
courte. Jean sonne le signal du départ.
Nous empruntons la route qui descend du mont Vial.
Nous progressons en admirant le magnifique panorama qui s’offre à nous. « Regardez là-bas. On aperçoit
l’aéroport de Nice ».
Nous voici sur le sentier qui suit la crête du Vial. Le soleil brille, il commence à faire chaud.
Puis le sentier dégrigole dans un amas de rochers. Nous franchissons ce passage escarpé avec beaucoup de précaution.
Puis le sentier se fait moins raide.
Nous marchons à flanc de montagne, au milieu d’un tapis de fleurs. Ici des pois de senteur, là un parterre de campanules.
A l’avant, le groupe s’arrête. Serait-ce une pause ? On les voit ici tournés vers la montagne.
Contemplent-ils le mont Vial que nous avons vaincu. A moins qu’ils n’aient aperçu un chevreuil ? Mais non, ce n’est pas un chevreuil, ce sont trois chèvres blanches.
Que l’on voit ici - très distinctement –, accrochées à la
pente.
Nous reprenons notre descente. Le sentier traverse ici un immense pierrier. Puis il devient étroit et longe une falaise abrupte. Des taches d’or illuminent le paysage : ce sont des genêts en
fleurs.
Et voici devant nous le village de Tourette-du-Château, perché sur une colline. Nous passons à côté du village. Nous cherchons à présent le sentier qui mène à Revest-les-Roches. Le balisage est un peu défaillant, mais Jean finit par trouver le sentier. Sentier étroit, tapissé d’herbes et un brin dangereux.
Enfin apparaît devant nous le village de Revest-les-Roches.
Nous voici parvenus au terme d’une belle randonnée. Un peu fatigués, certes ! Mais ô combien « sublimés » par un panorama sommital magnifique !
Pour conclure cette belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité sur la terrasse du café de Revest-les-Roches. Aux sons d’une musique entraînante qui retentit dans le village. Car aujourd’hui c’est jour de fête à l’Escapade (joli nom pour une Maison de Retraite).
Merci Jean pour cette très belle randonnée, conduite au pied levé, mais de main de maître.
Et un grand merci à Bruno qui nous a préparé cette belle rando.
Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Nicole chasse les mouches
Dominique au repos
Pique-niqueurs
Désescalade
L’arrière-garde
Paysages sublimes
Prochaines randonnées : Du lundi 28 juin au vendredi 2 juillet
Grande sortie dans le Haut Verdon à Allos (Alpes de Haute Provence)
C’est tout au fond de la vallée du Haut-Verdon que se niche le Val d’Allos.
es villages de Colmars les Alpes et d’Allos, les stations du Seignus et de La Foux sont aux portes du royaume des randonneurs : Le Parc National du MERCANTOUR
Sous le soleil du midi un monde à part s’ouvre à nous. Nous sommes dans les Préalpes c'est-à-dire dans un climat montagnard subissant l’influence de la Méditerranée.
La végétation s’en ressent; les pins côtoient les mélèzes et les épicéas.
La flore est tout aussi diversifiée : espèces méditerranéennes tout d’abord puis flore plus alpestre à partir de l’altitude 1500 m ( ancolies, lis martagon, renoncules, joubarbe ) et vers 1900 m le territoire est occupé par les myosotis , gentianes, pensées et edelweiss.
La faune est très riche : petits animaux (lapins, renards, lièvres, mulots, marmottes, martres et belettes) et gros gibier (sangliers, chevreuils, mouflons, chamois, bouquetins et loups), buses, aigles et vautours.
Plusieurs de nos randonnées se déroulent à proximité où à l’intérieur du Parc National du Mercantour (voir programme détaillé).
Photo au sommet
Chartreuse de la Verne : 10 juin 2010
La Chartreuse de la Verne
Aujourd’hui Roland nous emmène randonner « au cœur du Massif des
Maures, à l’écart des chemins battus ». Nous traverserons « une forêt de châtaigniers
antiques au milieu d’une verdure perpétuelle entretenue par une source abondante et pure qui ne tarit jamais ». Dans un site d’une rare solitude, nous pourrons visiter la
Chartreuse de la Verne.
Nous voici près du lac de la Verne, au nord de La Môle : 28 randonneurs parmi lesquels quelques revenants : Anne-Marie et Daniel, Bernard et Claire, Alain et Colette. Sans oublier Claude et Roland, de retour d’une « petite rando » de 200 km, sur la route de Compostelle. Félicitations à nos deux valeureux pèlerins !
Roland nous présente le profil de la randonnée. C’est simple : après avoir longé le lac, nous monterons jusqu’à la Chartreuse.
Après la visite, nous pique-niquerons. Puis nous redescendrons jusqu’au
lac. « Ce ne sera pas très long » nous dit Roland. « Nous ferons 18 km, pour un dénivelé d’à
peine 400 mètres ». Et il ajoute : « Je vous ai choisi un coin bien ombragé pour manger. On n’aura pas trop
chaud ! ».
Après la photo de groupe, nous attaquons la randonnée. Nous ne tardons pas à atteindre le lac de la Verne. C’est une retenue artificielle qui sert à alimenter en eau potable, le Pays des
Maures et du Golfe de Saint-Tropez. Le ciel est couvert. Tant mieux ! Roland a raison, il ne fait pas trop chaud. Nous marchons sur une belle piste qui s’élève peu à peu au-dessus du
lac.
« Et voici la pierre
percée ! ». Nous marquons une petite halte pour admirer cette roche percée au sommet d’une falaise qui domine le lac de la Verne. Chacun va à tour de rôle admirer la vue sur
le lac, à travers la pierre percée.
Puis nous reprenons notre chemin. Quelques minutes plus tard, nous nous
arrêtons à nouveau. Il est 9 heures. C’est l’heure de la pause casse-croûte.
Roland nous parle du barrage de la Verne : « Cette retenue, née de la volonté de neuf communes de la Corniche des Maures, a été mise en service en 1991. Le plan d’eau a fait s’établir des familles de hérons cendrés et de cormorans. A l’automne, on peut y voir des oiseaux migrateurs. Au printemps, des tortues d’eau se baignent sous les cascades. Le plan d’eau s’étend sur 2,5 km en amont du barrage. Son eau est d’une grande pureté ».
Puis Roland nous parle de la pierre de serpentine, utilisée à la Chartreuse de la Verne pour orner portes ou colonnades. « Silicate de magnésium de formation très ancienne,
la serpentine, de couleur vert foncé, est souvent confondue avec le jade. La serpentine était réputée pour ses nombreuses vertus : elle protégerait des morsures de serpents.
Elle permettrait aussi de restaurer son assurance, de dissiper la crainte et d’améliorer la méditation. Sans compter qu’elle favoriserait la production de lait
maternel ??? » Mais d’où vient cette
serpentine ? On en trouve dans les Îles Britanniques, en Afrique du Sud ou en Chine. Mais c’est près de La Môle, qu’un
gisement aurait été exploité au XVIIème siècle.
Nous reprenons notre grimpette. « Regardez où vous mettez les pieds » nous dit Roland. « Vous marchez dans de l’or et de l’argent ! » Peut-être, mais les pépites sont trop petites. Et nous n’avons pas de petit tamis. Dommage !
Nous poursuivons notre montée, toujours régulière. A présent les nuages
se sont dissipés et le soleil brille. Plus nous grimpons, plus nous sentons le vent qui nous rafraîchit agréablement. Autour de nous, un
bois de chênes et de chênes-lièges.
Par endroits, la vue se dégage un peu. N’est-ce pas la mer que l’on
aperçoit sur notre droite ? Mais la végétation se referme à nouveau et vient masquer le paysage. Nous continuons à grimper à un rythme soutenu. Parmi les cistes (de Montpellier), les bruyères et les arbousiers.
Alors que le chemin tourne à gauche, la Chartreuse de la Verne nous
apparaît soudain, telle une forteresse. Tache brune au milieu du vert de la forêt. Nous marquons une pause. Le
temps d’admirer ce site magnifique. Certains se souviennent en quel état de ruine se trouvait la Chartreuse, il y a plus de trente ans. Quel changement !
Nous reprenons notre grimpette. Un peu plus loin, Roland nous fait admirer un splendide châtaignier. Bien vivace encore, malgré son grand âge et son tronc creux.
« On se retrouvera ici, après
la visite, pour pique-niquer ». Et nous atteignons le mur d’enceinte de la Chartreuse et sa porte monumentale.
La plupart d’entre nous choisissent de visiter la Chartreuse. Ou de la revisiter, car depuis mars 2007, date de notre dernière randonnée en ces lieux, les travaux de rénovation de la Chartreuse ont été achevés.
La Chartreuse fut fondée en 1170. Pour certains, l’église romane aurait été construite sur un temple païen consacré à la déesse Laverna, protectrice des voleurs auxquels l’épaisse forêt des Maures offrait un asile sûr. Abandonnée à la Révolution par les Chartreux, la Chartreuse sera classée monument historique à titre de "vestiges dans la forêt". Après d’importants travaux de restauration, la Chartreuse est occupée de nouveau par les moniales de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de Saint Bruno.
Nous pénétrons dans le bâtiment. « Ici vivent des moniales. Il est recommandé de ne point
apporter aux Religieuses les bruits de ce Monde » nous prévient Roland. Mais n’est-ce pas trop demander à un groupe de randonneurs ?
Nous voici dans une grande salle : la Grange. Roland nous sert de
guide : « Vous voici
dans le monastère, ancienne Chartreuse du XIIème siècle dont l’architecture est conçue pour favoriser la vie de prière, dans la solitude et le silence. Le monastère comprend trois
espaces : les bâtiments de l’hospitalité, les bâtiments de la vie communautaire (chapitre, bibliothèque, réfectoire) et le grand cloître, constitué par les 13 cellules des moniales ».
Puis nous pénétrons dans la Boulangerie. Elle comporte un four à pain de grandes dimensions : 5 mètres de longueur. Il servait à cuire le pain ainsi que tous les plats. Il faut l’allumer 24 heures avant la première fournée. Il reste ensuite chaud pendant 8 jours.
« On va descendre à la chapelle
d’adoration » nous dit Roland. Les photos sont interdites dans ce lieu de recueillement. On n’y entre que pour prier. Nous en ressortons vite.
Puis nous allons à l’extérieur contempler les remparts qui entourent la
Chartreuse, construite sur un promontoire rocheux. Jean-Louis déniche une fleur qu’il identifie aussitôt comme étant un "Nombril de Bonne
Sœur" ou Nombril de Vénus (Umbilicus rupestris).
Retour à l’intérieur, pour admirer le Petit Cloître et ses magnifiques
arcades en serpentine.
Et voici l’Eglise romane qui s’écroula au XVIIème siècle. Elle a été entièrement refaite en grès, comme à l’origine.
Par une fenêtre on aperçoit le grand cloître de solitude : c’est
là le cœur du monastère. Autour des galeries, s’ouvrent les cellules où les moniales demeurent dans la prière, la solitude, le silence et le sacrifice.
Nous visitons une cellule témoin. Pour susciter peut-être des vocations parmi nos randonneuses ??
Retour à l’extérieur, où nous écoutons religieusement – cela va sans
dire -Roland nous parler de la vie des moniales. Vie entièrement consacrée à la prière.
Puis nous pénétrons dans l’huilerie. Où l’on voit notre groupe se recueillir silencieusement devant une vidéo présentant la vie des monastères de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de Saint Bruno.
D’où l’on retiendra que les moniales doivent être supervisées par un homme. Et que Saint Bruno, réputé pour sa grande sagesse – nous le savions déjà – est le préféré de ces dames (les moniales). Sacré Bruno !
La visite est terminée. Nous sortons de la Chartreuse. Le soleil
brille. Il fait bon. « On redescend jusqu’à la source » nous dit
Roland.
Peu après, nous arrivons près du chêne creux. Voici la source. D’où s’écoule une eau délicieusement fraîche. Nous permettant de procéder à quelques ablutions, avant de passer à table.
Table ? Vous avez dit table ? Eh oui ! Après l’austérité monacale, voici le confort et la vie douce et agréable des randonneurs. Nous nous
installons autour des tables. Et attaquons notre pique-nique avec grand appétit. Le rosé coule à flots. Puis viennent gingembre et café. Et pour finir, la sieste pour certains, la belote pour
d’autres. Bref tous les plaisirs de la vie (enfin, presque tous) s’offrent à nous.
Pendant la sieste, quelques-uns vont admirer le chêne creux. Claude semble fasciné par cet arbre plusieurs fois centenaire. Il prend la pose devant le chêne.
« Dans dix minutes, nous repartons » nous prévient Roland. Les beloteurs en font une petite dernière. Où l’on découvre que Bruno, dont on nous a vanté la sagesse, ne coupe que quand ça l’intéresse ! Malin comme un sage, Bruno !
Nous voici à nouveau harnachés. « On va redescendre au bord du barrage. Puis nous rentrerons le long du lac » nous dit Roland. Nous empruntons sur la gauche un petit sentier qui descend rapidement en direction du lac.
Le sentier est un peu ombragé. Mais au fur et à mesure que nous descendons, la température monte. Il fait chaud à présent !
Le sentier devient de plus en plus malaisé. Nous marchons sur des blocs de rochers. Attention à ne pas trébucher dans la caillasse ! Les amateurs de descente cavalent en tête. Derrière eux le groupe s’étire.
Enfin nous atteignons le lac. Nous voici à présent sur la piste qui
longe le lac. Piste qui serait agréable s’il ne faisait si chaud. Car les nuages nous ont quittés depuis longtemps et le soleil cogne fort !
Qu’il nous semble long le chemin du retour ! Beaucoup plus long que ce matin !
Nous marquons une dernière pause. A l’ombre, bien sûr. Le temps de nous désaltérer et nous repartons. Quelques centaines de mètres plus loin, nous parvenons enfin aux voitures. Ecrasés de chaleur et fourbus !
Nous reprenons la route en direction de St Tropez. Roland nous propose de nous arrêter après le carrefour de la Foux, dans une brasserie. Où nous prenons avec plaisir un pot bien mérité !
Une très belle et très chaude journée s’achève …
Merci Roland pour cette très belle randonnée, à la Chartreuse de la Verne.
Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard, Bruno, Claude.
Encore quelques photos :
Le long du lac
Grimpette
La Chartreuse (maquette)
La Chartreuse (intérieur)
La Chartreuse (église)
La
Chartreuse (remparts)
Claude et le chêne
Bruno Tony Roland
Prochaine randonnée : Jeudi 17 Juin à 7 H 00 : ROURE (06) - Les Balcons de la Vionène
Magnifique circuit entre les villages de ROURE et de ROUBION parcourant, en suivant les courbes de niveau, la profonde vallée de La
Vionène.
Nous suivrons à l'aller un sentier facile qui offre une très intéressante vue panoramique sur les deux villages perchés, le Lauvet d'Illonse, le Col de la Couillole et le Mont Mounier.
Après un passage un peu plus technique, mais très court, dans un couloir d'avalanche, le pique-nique sera sorti du sac le long des berges
du torrent Vionène.
Pour les plus courageux il sera proposé une traversée du torrent et un aller-retour au village de Roubion bâti à flanc de falaise et dominée par d'impressionnantes barres rocheuses.
Le retour se fera en empruntant un astucieux petit sentier qui longe un canal d'irrigation jusqu'au village de Roure. Il s'agit d'une randonnée moyenne ne présentant aucune difficulté particulière.
Parcours N ° 1 : Longueur : 14 Km 387, Dénivelée : 553 m, Niveau : Moyen Alto, Responsable : Joël.
Parcours N ° 2 : Longueur : 10 Km 756, Dénivelée : 360 m, Niveau : Moyen Médio, Responsable : Jean
Grimpette
THORENC-Le Pic de l'Aiglo-3 juin 2010
THORENC ou Le Pays du chevreuil fou.
C'est au cours de la reconnaissance de cette rando que
Jean s'était fait attaquer par un chevreuil. Cet événement nous avait paru à ce moment extraordinaire et exceptionnel. Extraordinaire, il le reste certes, surtout
pour l'intéressé, mais pas si exceptionnel que cela puisque ce bon Google nous a appris qu'il y avait eu déjà des comportements identiques dans d'autres régions de France. Nous vous avons
sélectionné quatre liens à ce sujet.
http://lci.tf1.fr/science/2006-08/joggeurs-agresses-par-chevreuil-4894306.html
http://chevreuils.skyrock.com/
Il apparaît que ces délicieuses petites bêtes aiment beaucoup la bourdaine, arbrisseau, qui au printemps produit des alcaloïdes les rendant fous. Autre hypothèse pouvant être retenue , le chevreuil, chassé par les autres mâles aurait cherché à délimiter un nouveau territoire et y aurait rencontré un concurrent, et quel mâle, dans la personne de Jean…
C'est ce que ce dernier nous expliqua près du petit lac de Thorenc où il avait réuni 18 marcheuses et marcheurs
pour nous présenter le programme de la journée.
Attention donc, Mesdames, quand vous irez vous isoler, le chevreuil "shooté" est peut-être toujours là !
Mais abandonnons un peu ces charmantes bestioles, pour revenir à nos moutons. Petit effectif, certains
auraient-ils eu peur de la "bête". Non certainement pas, car nous sommes en groupe. Mais nos amis pèlerins de St.Jacques de Compostelle viennent juste de rentrer et se reposent et quelques autres
fréquentent l'infirmerie. Nous pensons bien à eux et leur adressons notre amical salut.
Il fait très beau, un peu frais car nous sommes quand même à 1138 m.
"Le parcours initial a été modifié, nous précisera Jean, non à cause du chevreuil, mais parce que le parc des bisons situé au Haut-Thorenc a absorbé le sentier prévu pour le retour.
Nous effectuerons donc un aller-retour jusqu'au pic de l'Aiglo à 1632 m, via le Col de Bleine, avec une dénivelée de 630 m et une longueur de 12 km.
Nous allons monter toute la matinée et redescendre après le pique-nique. Au retour nous traverserons le village, ancienne station
climatique qui eu son heure de gloire à la fin du 19ème siècle. Les habitations sont disséminées dans une nature verdoyante. Certaines très imposantes ont gardées le style de cette "
Petite Suisse de la Provence".
Nous sommes déjà passés dans ce village et avons pique-niqué au bord de ce lac en novembre 2006 lorsque nous étions montés aux ruines du Castellar, château des templiers qui défendait la route du sel au 13ème siècle."
Depuis notre descente vers la vallée du Loup, nous avions, en voiture, découvert un paysage verdoyant. Certains
ont même vu un chevreuil au bord de la route. De grandes prairies, des superbes forêts de sapins au troncs rectilignes et aux sous-bois herbeux. Ici tout est vert sauf les falaises qui nous
dominent.
A 9 h 07, nous quittons ce petit coin de paradis et attaquons notre première grimpette. Jean nous arrête assez vite pour nous montrer le profil de notre randonnée, non pas sur le papier, mais "en vrai", dans un éclaircie de la forêt que nous traversions. Il est là, devant nous, en relief, tout d'abord le col de Bleine qui permet le passage entre la vallée de l'Esteron et de la Gironde et celle de la Lane et du Loup. Puis la grande barre qui, vers l'Est nous mènera au pic de l'Aigle ( Aiglo en provençal).
Nous montons régulièrement, alternant chemins bitumés et
larges pistes. Nous sommes sortis de la grande forêt et découvrons le Castellar qui se dresse, forteresse naturelle, que nous avions découvert il y a quelques années. Il semble
inaccessible de ce côté mais, par le sud-est, bien que la montée soit raide, on peu l'atteindre plus facilement
Au carrefour de plusieurs chemins, au pied de la falaise, Jean nous invite à la "pause banane".
Nous allons attaquer la montée la plus raide de la journée et il
faut prendre des forces. Effectivement ça monte bien mais il y a assez d'ombre pour que nous ne souffrions pas trop de la chaleur. Nous débouchons un
peu en dessous du col, devant la maison communale. La maison forestière est juste au dessus. Jean a regroupé ses troupes pour nous parler de la curiosité du lieu : le dahut
!
Gaston RAYNAUD, bûcheron poète l'a vu plusieurs fois dans les phares de sa voiture
: "Deux paires de pattes asymétriques, du poil ras et du poil long, quelques plumes ici ou là, des cornes sur le crâne mais
aussi un superbe appendice en ivoire, bien plus inoffensives que celles des sangliers et des éléphants…le dahut aperçu dans les hauteurs du col de Bleine devait bien peser ses 40 kg".
Gaston que j'avais enterré un peu vite(toutes mes excuses) vit toujours.Sa fille, qui habite la maison communale nous a autorisé à passer sur
son terrain pour rejoindre le col. Merci beaucoup.
Nous atteignons très vite le col où se trouve une stèle commémorative. Elle évoque le crash d'un bombardier B 24
Libérator, n°42-52399, partant détruire le terrain d'aviation de Salon de Provence, le 27 mai 1944. Touché par les tirs de la défense allemande au niveau du cap d'Antibes et ayant largué ses
bombes dans la mer, son équipage le dirigea sur l'arrière pays avant de sauter en parachute Les 10 hommes d'équipage furent
sains et saufs. Cinq furent fait prisonniers et les cinq autres cachés par les familles locales seront récupérés par les troupes Us ayant participé au débarquement. L'avion s'écrasa au pic de
l'Aiglo.
La stèle comporte un morceau du blindage de l'avion.
Bien sur, nous allons nous intéresser aux petites fleurs bien qu'ici
elle soient en retard par rapport au bord de mer puisqu'il y a encore des violettes et des coucous. Mais d'une façon général, elle sont petites, au ras du sol
et les photographes vont avoir du mal.
Scabieuse de crète(Scabiosa Cretica) et Arnica des montagnes (Arnica montana).
Même Jean BOREL s'y est mis… Par ailleurs, nous ne sommes pas sur "nos terres" et l'identification sera plus délicate avec cette flore alpine. Merci à tous ceux qui pourront nous aider.
Pour l'instant nous quittons le col , direction est. Au nord-ouest,
Jean nous désigne le sommet de l'Arpille bien caractéristique avec sa tour de guet et son antenne-relais. Notre chemin, très facile, un faux plat montant, est
assez éloigné du bord de la falaise. Il alterne sous-bois, prairies, zones de rochers.
La marche est facile et le moral au plus haut. Nous croisons deux randonneurs d'Antibes et nous parlerons… chevreuil. Ce sera d'ailleurs le fil rouge de la journée et pourtant nous n'en verrons ni la queue ni les cornes d'un seul. A croire qu'écœurée par la rencontre avec Jean, la "bête" ait passé le mot à ses congénères qui ont déménagé.
Premier contact avec la falaise : paysage
extraordinaire, surtout au sud où l'horizon est barré par l'Audibergue, ses pistes et le restaurant d'Huguette...nostalgie ! Tout en bas la plaine, bien verte, le village de Thorenc et le Château
des Quatre Tours. Nous sommes à la cote 1587, il reste encore une cinquantaine de mètres à monter mais il faudra d'abord redescendre un peu ce qui rajoutera de la dénivelée.
Nous avons quitté la grande forêt pour une zone plus aride.
Nous sommes maintenant en-dessous du pic de l'Aiglo mais les pieds de Claude qui le font souffrir depuis ce matin décide de s'arrêter là. Trois marcheuses vont lui tenir compagnie.
Voici le sommet.
Quel paysage !
Dommage, le temps est en train de se gâter. Le ciel devient gris sur le Mercantour alors que nous profitons encore du soleil.
Jean va nous faire un superbe 400 grades qui part de Gréollières et ses pistes de ski, le Mercantour enneigé avec le Gelas et…le Mt. Mounier, la barre du Col de Bone et la montagne de Chamarel, l' Arpille et tout la-bas au nord-ouest, le village de St.Auban et sa célèbre clue (quel beau coup de zoom). Plus à l'ouest, la montagne de Séranon, impressionnante vue d'ici.
Au sud, le plateau de Caussol, celui de Calern, l'Audibergue.
Tout en dessous de nous , en pleine verdure, mi-prairie, mi-forêt, s'étale l'immense propriété du Haut-Thorenc (un territoire de 700 hectares) où on réintroduit le Bison d'Europe et le Cheval de Przewalski.
On distingue très bien les chevaux dans la zone de prairie près des étangs. Quelques bisons sont visibles en bordure de
forêt. Dommage que nous n'ayons pas de jumelles.
Il est midi pile, l'heure d'aller
retrouver le petit groupe des quatre pour notre pique-nique un peu plus bas.
Claude est bien installé, les pieds au frais.
Vin de citron délicieux et rosé encore frais servis par Madeleine et Daniella
commencent nos agapes. Nous ne serons pas seuls à nous régaler, une dizaine d'énormes fourmis se sont attaquées à un papillon de nuit : les ailes y
sont déjà passées.
Le soleil nous quitte de temps en temps, masqué par les nuages qui viennent du nord. Mais il ne fait pas froid.
Alors que les joueurs de cartes sont en pleine activité (!!!), nous voyons débouler du pic de l'Aiglo un randonneur lourdement chargé. S'arrêtant près de notre campement, il nous expliquera que parti en
parapente il n'avait pu contrôler sa direction. Se dirigeant trop à l'est, il avait eu à choisir entre le parc des bisons et la forêt. Optant pour
cette dernière il avait eu à remonter toute la falaise pour retrouver son chemin et sa voiture garée vers le col de Bleine. Portant sa voilure, son énorme sac, très encombrant pesait entre 20 et
25 kg. Dominique a testé, il peut témoigner, c'est lourd.
Et, avec lui, nous reparlâmes de… chevreuils.
Ce n'est qu'à 13 h 40 que nous plions bagage. Les joueurs de carte et les dormeurs en ont bien profité. En principe nous n'avons plus qu'à redescendre mais souvenez-vous, à l'aller il y avait eu une petite descente qu'il faut remonter maintenant et Yvette avait oublié qu'elle avait été aussi importante.
Bon maintenant ça descend vraiment. Claude a beaucoup de mal avec les zones très caillouteuses. C'est au tour de Gérard de se tordre le genou. Décidément ces descentes sont bien difficiles. Un petit coup de bombe rafraîchissante et ça repart…doucement.
La descente est finie et nous nous dirigeons vers le centre du village avec ses maisons à l'architecture très
typée et ses superbes lampadaires. Un panneau nous annonce que nous sommes à 824 km de Paris. Quelques bâtiments en mauvais état montrent que le village
est en perte de
vitesse. Pourtant des ravalements sont en cours et il règne une certaine activité de maintenance. Cependant, dans les années
1910, cette station alpestre étaient très en vogue auprès des Princes russes et des grands mondains de l'époque. Guy de Maupassant y était venu en famille participer à un fête des framboises et
en avait fait l'éloge.
Nous nous arrêtons d'ailleurs près
d'une importante construction en cours, non pour l'admirer mais parce que le téléphone de Jean vient de sonner. Trois égarés errent dans le village. Il s'agit de Claude, dont les pieds sont de plus en plus douloureux,accompagné
de Daniéla et de Madeleine. Mais que faisait le serre-file ?
Jean retourne pour les récupérer. Tous les trois nous font un peu de cinéma, Claude dans son rôle de blessé -mais il souffre réellemnt-et ses deux acolytes en infirmières dévouées. Daniela a même mis son bandana à croix rouge !!!
Très vite maintenant nous rejoignons nos voitures. Qu'il est bon de changer de chaussures.
Le pot de l'amitié fut pris à St Vallier. Suite à une maladresse de la serveuse, Claudie fut douchée à la bière.
Merci Jean, nous nous sommes régalés lors de cette rando très agréable, sans trop de fatigue malgré une bonne dénivelée…et quels paysages.
Merci aux photographes : Claudie , Jean , Jean , Jean-Marie , Gérard . Merci à Beps pour sa doc sur le bombardier.
La semaine prochaine, Jeudi 10 juin 2010 à 7h00: La Chartreuse de la Verne
Départ de la randonnée depuis le barrage de la Verne : retenue artificielle servant à alimenter en eau potable, toute l'année, la population du Pays des Maures et du Golfe de Saint-Tropez. Nous chercherons le gisement de « serpentine », encore non découvert à ce jour !.
Nous sommes sur des sentiers, au cœur du Massif des Maures, à l’écart des chemins
battus et protégés des rayons du soleil. Nous découvrirons un site admirablement choisi, sur le flanc d’une hauteur d’une indépendance absolue et d’une rare solitude. Nous traverserons une foret de châtaigniers antiques au milieu d’une verdure perpétuelle entretenue par une source abondante et
pure qui ne tarit jamais. Dans ce lieu merveilleux de fraîcheur, le sol semble recouvert d’une poussière d’argent et d’or…au tournant d’un chemin, apparaît soudain l’ensemble des bâtiments qui
occupe une superficie de près de deux hectares. Ils ont gardé l’aspect d’une forteresse et les toitures récemment refaites, mettent une tache de couleur au milieu du vert de la
foret : La Chartreuse de la Verne.
Prévoir 5€ pour la visite du monastère. (Ici vivent des Chartreux dans la tradition de la vie cartusienne. Il est recommandé de ne point apporter aux Religieux les bruits de ce Monde.) Depuis le 22 mars 2007, date de la dernière rando à la Chartreuse de la Verne des Randonneurs du Cercle, les travaux de rénovations sont achevés.
Repas sorti du sac Coût trajet : 22 €
Responsable : Roland.
Quelques photos en bonus : Pas d'hésitation sur le sens du vent dominant
L'Arpille
Quand Madelon vient nous servir à boire…
La
montagne de Seranon
Montagne
de Charamel Gentianes
bleues Amélanchier
ovalis
Vieille carline à feuilles d'acanthe
En
plein boulot
On sort la grande carte
Bravo Yvette, tu y es !
On redescend
Zoom sur St.Auban et sa clue
Joli coup de zoom sur le Mounier