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2019-03-28 - N°778 - Col du Bougnon - G1

30 Mars 2019 , Rédigé par Gilbert

2019-03-28 - N°778 - Col du Bougnon - G1

 

Pour cette dernière randonnée du mois de mars, nous sommes 18 randonneurs et randonneuses qui ont répondu présent à l'appel d'Anne-Marie, notre guide de ce jour.

Elle sera secondée tout au long du parcours par deux serre-files : Elisabeth et Maurice.

 

 

Anne-Marie nous fait les présentations d'usage :

«Le tracé de la randonnée traditionnelle au col du Bougnon est un peu modifié. Nous partirons du bord de mer pour monter au col du Bougnon en passant par Roqueyrol et l’Agriotier, ce qui nous permettra de profiter de magnifiques points de vue vers la baie de Saint-Raphaël et le golfe de Saint-Tropez.

Les pentes sont raides tout au long du parcours.

En cette saison, les mimosas ne seront plus fleuris, mais vous pourrez admirer les premières fleurs du printemps, et parmi elles, bien sûr, les cistes !»

Nous allons parcourir 13,2 km et grimper 705 m.

A regarder de plus près le profil ci-dessous, cette randonnée s'apparente plus à une étape alpestre du Tour de France cycliste avec passage de plusieurs cols qu'à une simple promenade de santé!!!

 

 

 

 

Ceci explique peut-être la faible participation à cette rando G1 aujourd'hui.

Heureusement que nous avons le renfort de deux jeunes marcheuses venues d'Angleterre : Ellie et Pauline (fille de Dominique), qui sont là pour goûter aux charmes de la Côte d'Azur.

 

 

Les conditions "météo" sont idéales et peu après 8h 30', nous nous mettons en route en direction des ruines de Roqueyrol.

 

 

Les premières pentes n'entament pas le moral des randonneurs.

 

 

 

Les premières fleurs du printemps apparaissent de chaque côté du sentier que nous empruntons : cistes à feuille de sauge, cistes de montpellier, lavande papillon.

 

 

 

 

Les bruyères arborescentes sont bien présentes également.

 

 

Cette bruyère est parfois appelée aussi bruyère blanche, en raison de la couleur de ses fleurs, qui poussent en grappes serrées au début du printemps (mars-avril). Ses rameaux sont velus, cotonneux, contrairement à la bruyère à balais (Erica scoparia) avec laquelle elle est parfois confondue. Arbuste plus qu'arbrisseau, la plante atteint couramment deux mètres de haut et jusqu'à quatre mètres en sous-bois. Son rhizome présente l'aspect d'un gros bulbe de couleur rouge pesant plus d'un kilogramme, qui peut fournir un excellent bois de chauffage, mais qui est surtout utilisé pour fabriquer des ébauchons de pipes.

 

Quel magnifique décor cette parcelle d'oliviers tapissée de fleurs jaunes appelées "biscutelle".

 

 

La Biscutelle commune est une plante vivace dressée, petite à moyenne (20 à 50 cm de haut), à tiges simples ou ramifiées, couvertes à la base (tige et feuilles) d'une pilosité hérissée. On la rencontre en Europe méridionale, dans les lieux rocheux secs, les friches, les bois clairs.

 

L'allure est soutenue, la température grimpe comme le sentier, ...tout va bien.

 

 

Première étape de notre périple de ce jour: nous marquons une pause devant les ruines de la ferme Roqueyrol.

 

 

 

Ce lieu occupé depuis l’époque romaine, fut abandonné puis réinvesti fin XIXè pour être à nouveau abandonné en 1923 à cause d’un incendie. En plus des activités pastorales traditionnelles on y cultivait du mimosa destiné à l’exportation.

 

Ci-dessous un amandier bien garni.

 

 

 

Après une courte halte : direction le dolmen de l'agriotier, deuxième point remarquable de notre randonnée.

 

 

Ci-dessous, début de fabrication d'un produit naturel très apprécié de tous: le miel.

 

Nous verrons un peu plus loin que ce n'est pas la seule activité de "madame abeille".

 

Nous retrouvons maintenant des pistes moins pentues qui permettent à chacun de reprendre son souffle.

 

 

Nous pouvons admirer sur notre droite les étangs de Villepey et la ville de Fréjus en arrière plan.

 

 

Comme à chaque rando dans ce secteur, nous nous recueillons devant le dolmen de l'Agriotier.

 

 

Cette sépulture du Chalcolithique (environ 3300 avant JC) fait partie du groupe de dolmens à couloir et à petite chambre de Provence orientale. Il était bâti sur le même plan que celui de la Gaillarde, mais le sol de la cella (la chambre) était dallé de pierres plates et il faisait partie d’un tumulus de 8 10 mètres de diamètre. Il est original car il n’a vraisemblablement pas abrité de sépulture collective.
Il a fait l’objet d’une fouille en 1983 et a livré deux grandes lames de silex blond, des armatures de flèches, un brassard d’archer en schiste, deux segments de cercle en silex, des fragments de poterie et de rares éléments de collier.

 

Nous quittons ce lieu chargé d'histoire, pour prendre la direction du col du Bougnon avec toujours cette succession de montées et descentes.

 

 

 

 

Vient enfin le moment de la pause banane.

 

 

 

Nous longeons ce rucher que nous devinons en pleine activité à la vue d'une  nuée d'abeilles virevoltant autour de chacune des ruches.

 

Notre passage n'a pas été semble t'il, apprécié, ou bien l'une de ces abeilles était une opposante au Brexit, en tout cas miss Ellie a eu le privilège de faire connaissance avec celle-ci et cela s'est traduit par une piqure bien sentie. 

L'infirmière Anne-Marie est intervenue rapidement et tout est rentré dans l'ordre heureusement.

 

 

Notre randonnée reprend son cours. Nos yeux sont attirés, par cette prairie verdoyante plantée d'oliviers: la Normandie en plein Midi!!!

 

 

 

Un petit effort avant de découvrir notre aire de pique-nique.

 

 

 

Bancs, poteaux ou madriers de bois : à chacun de trouver son installation pour un déjeuner avec vue imprenable sur le golf de Saint Tropez.

 

Brigitte et sa fiole de liqueur de myrte, nous fait saliver d'avance.

 

 

Le clan des randonneuses au complet. Mais où sont passés les randonneurs?

 

 

Pas très loin. Nous les retrouvons pour la photo de groupe.

 

 

En ayant terminé avec les montagnes russes, nous apprécions les derniers kilomètres de cette randonnée...

 

 

...Et admirons cette belle vue sur Saint Raphaël.

 

 

 

 

 

 

Monique parait bien seule, et abandonnée dans cette immensité.

 

 

Nous terminons cette superbe journée dans notre halte habituelle de Saint Aygulf.

Nos deux invitées ont manifestement bien apprécié cette journée.

 

 

 

 

 

 

Merci à Anne-Marie de nous avoir accompagnés tout au long de cette belle randonnée.

Merci aux photographes du jour: Claude, Dominique et Gilbert.

A vos agendas pour noter votre prochaine randonnée G1 du 04 Avril 2019:

Départ : 06h45
ALAIN 802-3-Gorbio-Cime de Baudon par Ste Agnes MOYEN xxx 12,8 km Dh : 1150 m
L'arrivée au petit replat sommital de ce belvédère côtier à 1264m d'altitude offre un panorama féerique à 400 grades sur la
Méditerranée et le Massif du Mercantour.
Parking : Parking supérieur 87 chemin de Peille 06500 GORBIO

Cout du trajet A/R : 60 €

 

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Cabris-La Chèvrerie du Bois d'Amon-G2-28/03/2019

29 Mars 2019 , Rédigé par Jean-Marie

CABRIS-La Chèvrerie du Bois d'Amon-G2

 

Un petit 14° à Cabris ce matin pour accueillir les 33 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris. Beau temps prévu pour toute la journée.

 C'est Jean Bo qui nous conduira vers le puits du Bois d'Amon et la Chèvrerie éponyme.

Mais nous sommes à Cabris et le plus de ce village est la terrasse de l'ancien château d'où "la vue s'étend de Toulon à l'Italie "(Oh!Oh! Soyons un peu plus modeste, pour voir Toulon il faut avoir de bons yeux, idem pour l'Italie).

Néanmoins le paysage est assez extraordinaire et chacun de s'étonner de l'urbanisation dans la plaine à nos pieds. Oui, Peymenade est une très grosse commune de 8000 habitants.

Et tout à l'ouest, superbe, le lac de St.Cassien.

C'est de cette plateforme que Jean nous présentera sa rando, somme toute facile avec ses 12.5 km (un peu plus avec la visite du village) et environ 300 m de dénivelée. Pas de difficultés techniques, de bons chemins, sauf une descente un peu caillouteuse.

Notre serre-file sera Jean Ma à qui l'autre Jean remet les outils de sa fonction, à savoir la carte et le profil.

Traversée du village avec ses ruelles encombrées de plantes et de fleurs.

Puis nous attaquons à proprement parlé notre rando sur une route bordée de belles propriétés dont la villa Messugière avec sa belle oliveraie.

Son histoire mérite quelques lignes.

Andrée Mayrisch Viénot, héritière de la fondatrice rencontra André Gide en 1911 et à partir de ce moment d'autres écrivains et artistes vinrent y travailler : Paul Valéry, Paul Claudel, André Malraux, Gaston Gallimard, Roger Martin du Gard, Henri Michaux, poète et peintre français d’origine belge, Bernard Frank, auteur du roman L’illusion comique en 1955, Jean Schlumberger, Henri de Montherlant, Jean-Paul Sartre, Albert Camus...
Après la guerre, Andrée Mayrisch Viénot, en hommage à sa mère, fit de "la Messuguière", une maison de repos pour travailleurs intellectuels, qui continua à accueillir de nombreux écrivains, savants et enseignants.

Cf-1http://www.ajpn.org/sauvetage-La-Messuguiere-378.html2/05/2010

 

 

 

 

 

Nous quittons le bitume pour une large piste en terre  où fleurissent les coronilles et les héllébores.

Nous sommes arrivés au Col de Cabris et la photo illustre bien ce que nous y faisons.

Mais aussi un peu de culture sur Cabris, village perché et ses 1500 habitants, ne nous fera pas de mal.

Concernant ce village,son château féodal aurait été construit en 997.Les seigneurs s'installèrent à Cabris vers la fin du Xe sièle , début du XIe siècle. Ils avaient choisi une situation remarquable pour construire leur château. Elle leur permettait de surveiller toute la plaine et les collines d'en face pour parer à l'approche de leurs ennemis.

Le village fut déserté vers 1350 suite à une épidémie de peste. Il resta vide pendant près de 150 ans et ne fut repeuplé qu'en 1496, sur ordre du seigneur, avec des familles ligures.

Le seul inconvénient était l'absence d'eau. Au hameau de Spéracèdes, par contre, il y avait trois sources - assez d'eau pour faire tourner trois moulins à huile d'olives. Les seigneurs firent certainement monter de l'eau de Spéracèdes à Cabris et on sait qu'ils percevaient une taxe sur les moulins. Soumis aux exigences de la seigneurie, les habitants de Spéracèdes s'opposèrent aux "Cabriencs.

Le problème de l'eau ne fut réglé qu'au 20ème siècle par le docteur Michel BELLETRUD .Après une longue carrière de médecin à travers les hôpitaux de plusieurs villes de France, il devient maire de son village en 1911 puis conseiller général en 1921. Il est en outre le créateur en 1926 du premier "syndicat d'initiative et d’intérêt local" de Cabris. Il fut le promoteur et l'instigateur du projet de canal qui porte son

nom. Les travaux (40 kilomètres) débutèrent en mars 1929 et s'achevèrent en 1931. L'eau est dérivée en amont de la Siagne, au niveau des sources de la Pare. Une conduite forcée de 40 cm de diamètre permet de conduire l'eau. Nous avons eu l'occasion de rencontrer cette canalisation dans d'autres randos du secteur. Elle est maintenant complètement enterrée,

cf-Wikipedia

Un coup d’œil sur Mons et ses collines.

Nous repartons en empruntant un sentier plat mais tortueux à travers bois. On peut se poser des questions sur l'état de celui qui l'a tracé !

Il nous conduit à un large piste et nous débouchons sur une grande prairie au milieu de laquelle se dresse une construction qui s'avère être un puits.

Il est toujours en activité comme l'attestent toutes les cuves alentour destinées au bétail.

C'est là que nous allons pique-niquer mais comme un autre groupe est déjà installé nous nous enfonçons un peu plus à l'intérieur d'un espace partagé en parcelles séparés par des alignées de pierres.

Il faut s'imaginer que ces terrains ont été cultivés jusqu'au 19ème siècle et que ces pierres ont été arrachées au sol pour le rendre utilisable, certainement pour des céréales.

Après notre pique-nique dans la tradition du G2, Jean Ma fera répéter sa chorale ce qui n'empêchera pas certains de faire la sieste.

Photo de groupe près du puits.

Au moment de repartir Jean Bo nous expliquera que nous allons maintenant traverser une zone qui a brûlé en Aout 2017 et aborderons la descente un peu difficile annoncée  .

Face à nous le village de St.Cezaire et sa nouvelle zone d'activité.

Mais que va photographier notre guide au milieu de ces brûlis?

En bas de cette descente, nous arrivons à la Chèvrerie du Bois d'Amon

où nous faisons une petite pause avant d'en commencer la visite.

Premier contact avec les animaux et ce sont les petits ânes qui feront craquer ces dames.

C'est ensuite Edith, exploitante avec son compagnon Pascal, qui nous conduit après une présentation dont une partie figure dans la vidéo suivante.

 

Edith et ses chèvres

 

 

D'origine belge, Edith et Pascal sont venus s'installer dans cette région pour élever des chèvres de race alpine. Le troupeau de 55 boucs et biquettes pâturent tous les jours à la bonne saison et sont complémentés en luzerne, en foin et par un aliment à base de céréales bio.

L'exploitation produit du lait de chèvre, des fromages, yaourts, crèmes glacées et savons de chèvre, d'ânesse et de jument, tout en Bio.

Puis nous irons visiter nos copines les chèvres et nous vivrons quelques belles scènes d'amour et une partie de "barbichette".

Deux beaux mâles !!!

Ensuite, vente de produits, gros succès et bon chiffre d'affaire.

                                                             

                                                                

Nouvelle rencontre.

 

Mais il faut repartir car il reste encore 5.5 km. Nous commençons par une montée douce mais longue et le groupe va s'étirer sur quelques centaines de mètres. Mais, en arrivant sur le plat, un regroupement s'effectuera.

Pour de grandes euphorbes, elles se posent là : 1,5 m de haut.

Nous repassons au col de Cabris et reprenons le chemin suivi à l'aller.

Beau point de vue sur le village, un peu masqué par la végétation.

C'est au café du village où nous occupons deux grandes tables que nous prenons le pot de l'amitié.

 

Merci Jean, c'était une très belle rando menée de main de maître.

 

Merci aux photographes, Nicole,Rolande et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine, le 4 avril 2019, le Peyragu avec Joël. Les infos concernant cette rando vous seront communiquées par l'animateur dans son annonce.  

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2019-03-21 – 751 - PLAN DE LA TOUR – G1

22 Mars 2019 , Rédigé par Claude C.

2019-03-21 – 751 - PLAN DE LA TOUR – COLLE DURE - G1

 

Le 11 octobre dernier Jean Ma avait programmé cette randonnée, mais elle avait été annulée suite à de fortes pluies.

Aujourd’hui c’est sous le soleil et le ciel bleu que les 19 randonneurs  vont découvrir ce beau parcours dans les Maures, remis à jour par Jean Ma suite à la privatisation de diverses parcelles.

Sur le parking du Boulodrome du Plan de la Tour, Jean Ma nous présente le tracé et la courbe des dénivelées.
Patrick  est notre souriant serre-file.

 

Nous quittons le bourg en longeant le cimetière puis par la route du Plan,  assez fréquentée à cette heure.

Nous marchons à travers les vignes. Cette culture est une activité importante sur la commune qui peut produire les vins d'appellation Var, Maures et  Côtes de Provence.

« Le Maures est une IGP (Indication Géographique Protégée) de Provence, produit uniquement dans le département du var.  Les vins rouges et rosés sont surtout élaborés avec du Merlot, du Cabernet et du Grenache ; les blancs avec du roll et de l’ugni blanc. Il n’est pas rare de voir du chardonnay et du sauvignon, mais aussi du pinot noir.
Le vin Maures rouge, est simple, sa couleur est grenat, le nez est marqué par les fruits rouges cuits, comme la cerise, en bouche la rondeur et le fruit mûr dominent. C’est un vin idéal pour les piqueniques et grillades simples. Il se boit à 16°C.
Le Maures rosé a un goût  très agréable ; sa robe est rose saumon, très brillante, d’un bel éclat. Le nez est très provençal avec des tonalités épicées, des notes d’agrumes et de petits bonbons acidulés. En bouche il est fin, rond et délicat avec un fruité gourmand. On l’aimera sur des salades, servi à 8°C.
Le vin Maures blanc est tout à fait original, sa robe est jaune pâle, le nez est sur les fruits exotiques comme la noix de coco, et se fondent avec des arômes de miel et de vanille. En bouche c’est un vin bien sec avec une très belle intensité aromatique. Il sera parfait à l’apéritif en kir par exemple. »

Nous prenons à gauche  et faisons une  photo de groupe. La blogueuse a, par maladresse, mis un randonneur hors cadre. De qui s'agit-il ?

Nous allons monter doucement par le chemin du Jas Rout, qui dessert  de belles propriétés.

Nous passons à côté d’un ancien moulin transformé en habitation.

Nous retrouvons le bitume sur une toute petite portion de la D44, à proximité de Vallaury  avant de prendre un chemin plein ouest qui surplombe le ruisseau d’Emponse : notre montée par la Piste des Mines vers  la piste de la Colle Dure commence.

Les Bruyères  arborescentes en fleurs parsèment les flans des vallons de taches claires.

J’ai oublié de vous présenter un nouveau randonneur , dit « Le chien », qui nous a rejoint et terminera la randonnée avec nous. Jean Ma le confiera à notre arrivée à un couple de Plantourians  qui ont proposé de le ramener à son maître.

Il est bientôt 10h30, le temps de la pause banane.

Nous reprenons la piste et observons une entrée de galerie de mine condamnée.

« La mine de plomb argentifère de Vallaury  s’étend sur une superficie d’environ 750 hectares à une altitude d’environ 200 mètres… Le massif des Maures est composé d’un socle ancien (hercynien) d’origine sédimentaire de roches plus ou moins métamorphisées, dans lequel des filons de minerai sont formés  lors les mouvements tectoniques, tel que celui nommé accident de Grimaud. Dans les Maures orientales, les gisements de plomb et zinc dominent. Le gisement de Vallaury parmi les plus anciens connu contient essentiellement de la blende et de la galène argentifère associées à de la barytine, de la fluorine et de la calcite. La concession de Vallaury est composée de 8 filons orientés est ouest.  L’exploitation plus ou moins industrielle s’étend de  1909 à 1929.
La teneur approximative des gisements  est de 10 à 30% de plomb, 1 à 10% de zinc et environ 100 à 200g d’argent par tonne.
Des traces d’exploitation romaine et médiévales ont été retrouvées sur le  filon le plus important (filon Victor), qui aurait été exploité sur 5 niveaux, avec 3 puits construits.

En 1995, la commune de Plan de la Tour fait état d’effondrement en surface correspondant à des dépilages et des puits ouverts. Des travaux  de mise en sécurité (450 000 FF soit 68 600 euros) ont portés sur des remblaiements de vides (puits et tranchées) pour environ 4000 m3, le bouchage de puits ou de galerie par mise en œuvre de béton ou de grilles, la démolition d’infrastructures, et la réalisation de drainage et pétardage sur 100 mètres de longueur. »

La vue est magnifique  et nous commençons  à voir la mer.

Nous sommes maintenant sur la piste de la Colle Dure (382m) qui monte légèrement. Nous la quittons rapidement, au  niveau de la citerne (440m) pour attaquer le chemin qui monte à  la ligne de crêtes et qui est régulièrement balisé par des cairns. Son départ en sous-bois est agréable.

Puis nous marchons sur des escarpements rocheux et observons le panorama sur port Grimaud.

Nous arrivons à une première crête (514m) .

Le site étant très agréable, collégialement nous décidons de nous y installer pour un pique-nique encore matinal.

Nous déjeunons face à la mer et dos aux vallons des Maures. Un vrai régal!

Après la pause repas, nous poursuivons notre chemin qui suit la ligne des faîtes, parfois rocheux, parfois au travers des genêts épineux.

Nous arrivons à une deuxième pointe (518m) ornée d’une croix.

Nous descendons dans des rochers  avant de remonter  à un pylône HT.

Le sentier  redevient plus marchant avant de rejoindre la piste de la Colle Dure  qui va nous mener au Col de Vignon (352 m).

C’est là que le Préconil prend sa source. Après quelques lacets  nous passons deux  gués  à sec.

Comment imaginer ici que ce petit fleuve de 13,7 km de longueur est, avec ses 5 petits affluents  un  risque  majeur d’inondation pour Sainte Maxime. Avec des crues de 150 à 365 m3/s, les volumes d’eau à l’embouchure sont estimés entre  3,2 et 8 millions de m3 !

Et en octobre dernier le Préconil est sorti de son lit et a été à l’origine d’une nouvelle inondation.

Nous continuons notre descente.

Un joli pont enjambe un affluent du Préconil et Joël prend des risques pour aller le photographier : la taille des buses laisse imaginer le débit d'eau qui peut transiter.

Nous passons à côté d’une station DASE (Département Analyse Surveillance Environnement.

Selon le  site  http://www-dase.cea.fr/ :

« La Direction des applications militaires (DAM) du CEA participe à la lutte contre la prolifération nucléaire et le terrorisme, notamment en mettant son expertise au service de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) et de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). Cette contribution à des programmes stratégiques repose sur les compétences du Département analyse, surveillance, environnement (DASE) en matière de suivi des événements sismiques, de détection des radionucléides, de mesure des phénomènes atmosphériques et de conception de capteurs et réseaux associés… Fort de l’expérience de ses équipes dans ce domaine, le CEA est également chargé de détecter tout événement sismique, de le localiser rapidement, d’en calculer la magnitude et d’émettre une alerte à destination des pouvoirs publics. C’est au Département analyse, surveillance, environnement (DASE) de la DAM, expert reconnu de la détection opérationnelle, que revient ce rôle.  Ses activités ne se limitent pas à la détection, mais comprennent également des études de détermination du risque sismique pour des zones géographiques données…. »

Nous  terminons la randonnée en ville.

Et nous nous installons en terrasse pour prendre notre pot d'au revoir.

Nous remercions Jean Ma pour cette randonnée intéressante, qui nous a permis d’observer de très beaux paysages.

Les illustrations photographiques sont des 4 blogueurs réunis ce jour : Brigitte, Claude C, Dominique et Gilbert.

Que Patrick, qui s'est trouvé hors champs de la photo de groupe pardonne la blogueuse.

 

La semaine prochaine, jeudi 28 mars :

G1

Départ : 8H00 

ANNE-MARIE

778-Col du Bougnon-Bois de La Gaillarde

MOYEN xxx

13,2 km

Dh : 705 m

Un parcours classique sur les hauteurs des Issambres et dans le bois de la Gaillarde

Parking : Cimetière de La Gaillarde

Cout du trajet A/R : 14 €

 

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21/03/2019 - 514-3 /G2 - Chäteaudouble

22 Mars 2019 , Rédigé par Rolande

Châteaudouble – 514-3/G2 – jeudi 21 mars 2019

Jack nous a donné rendez-vous à l’entrée de Châteaudouble pour une nouvelle randonnée, concoctée pour les G2. Nous sommes 29. Fraîcheur et soleil sont au rendez-vous. Pendant que 3 chauffeurs s’en vont déposer des voitures en contrebas pour le retour, le groupe a le loisir de contempler le paysage.

A son retour Jack présente la randonnée : « Véritable nid d'aigle, Châteaudouble domine de 130m l'entrée des gorges de la Nartuby, affluent de l’Argens. Passage au Château de la Garde (vins), à la ferme solaire des Plaines de la Garde, à la chapelle Sain Jean. Nous terminerons la randonnée à la Ferme fromagère (vache, brebis, chèvre) de la Pastourelle où nous prendrons le pot de l’amitié. Nous aurons là des voitures en relais pour nous éviter 1,6km de montée et +85m de dénivelé. Parcours sur pistes et sentiers marchants ; la montée au sommet de Colle Pelade comprend une montée de 250m à 18% sur bon terrain. Randonnée annoncée de 10.4 kms, avec un dénivelé positif de 250 m. et négatif de 330 m. » (en réalité un peu plus tant en distance qu’en dénivelé car nous traverserons le village et monterons à divers points de vue.)

Nous voilà partis prudemment le long de la route pour visiter le village qui semble bien désert. Patrice est notre serre-file. La population est d’un peu plus de 400 âmes auxquelles s’ajoutent 72 migrants accueillis dans la commune depuis l’automne.

Nous passons devant l’église Notre Dame de l'Assomption, puis sous des porches, rues en calades et passages voûtés,

pour nous rendre à un premier point de vue duquel nous voyons la route et le lit de la Nartuby

puis empruntons la montée Sainte-Anne, montée qui permettait de sortir des fortifications et d’accéder aux aires à blé, aux chapelles Ste Anne et St Pierre  et au cimetière actuel qui nous conduit au 2ème point de vue au pied de la tour reste du château.

Quelques escaliers supplémentaires et nous voilà au 3è point de vue, où nous apprenons qu’en Provence il y aurait 32 vents .

Ca y est la rando a vraiment démarré. Sur la route tout d’abord, puis en parallèle en plein champ.

Nos apercevons une station d’épuration et à proximité une exploitation de pommes

puis traversons la Nartuby ici à sec

avant d’emprunter la piste de la Pale, en haut de laquelle nous nous arrêtons pour la pause banane.

Nous apercevons au loin Chateaudouble et le tunnel par lequel nous sommes arrivés en voiture

avant de longer en le surplombant le Château de la Garde qui produit huile d’olive, vin et miel entre autres.

Nous y faisons alors la photo de groupe.

A partir de là nous attaquons « la montée » de la rando.

Juste avant le sommet de Colle Pelade nous nous arrêtons pour le pique-nique  en bord de sentier, dans un sous-bois rocheux mi-ombre, mi-soleil. Merci aux divers randonneurs qui par leurs attentions agrémentent de solide ou liquide le pique-nique.

A la fin de celui-ci Rolande retrace l’historique de Chateaudouble .

« Châteaudouble, double château. Le village, au Moyen-Age, était constitué d'un castrum (château + village) à côté duquel s'est développé un village fortifié pouvant accueillir toute la population se trouvant un peu trop à l'étroit dans le castrum primitif devenu exigu.  C'est du côté du cimetière que jadis se dressait le grand château dont il ne reste aujourd'hui qu'une tour envahie par la végétation, quelques pans de mur misérables et une partie des soubassements que l'on voit affleurer parmi les herbes (sans oublier une citerne creusée dans le roc).
Bien avant sa construction, se dressait à ce même endroit un camp fortifié, faisant partie d'un vaste complexe d'oppida. Les romains ne purent en venir à bout car la pace forte était très difficile d'accès et les habitants extrêmement farouches.
Par la suite, les habitations se développèrent autour et l'on vit apparaître un château. Les seigneurs, issus de la famille de Villeneuve, s'allièrent aux templiers qui s'installèrent à Châteaudouble (sigles encore visibles sur certaines entrées de bâtiments).
Pour faire face à une démographie expansive, on commença à construire en dehors du castrum (village et château originels). Ces nouvelles habitations s'entourèrent à leur tour de remparts et accueillirent bientôt la majorité de la population de la commune. Au cours des guerres de religion (XVIè s.), le village offrait un abri de choix pour ceux qui cherchaient un refuge pour échapper aux massacres, tels les moines de Fréjus. Le château de La Garde, sur le plateau voisin, fut rasé par les royalistes en 1595.
Une nouvelle église (l'actuelle) fut construite au début du XVIè s. dans la partie récente du village. La révolution apporta comme partout en France son lot de déprédations, et c'est l'ancienne église qui en fit les frais.
Phrase de
Nostradamus à méditer : "Château double, double château, la rivière sera ton tombeau." Les graves inondations de 2010 ont causé énormément de dégât dans ces gorges, si bien que la route a été emportée à deux endroits. Depuis lors, elle est fermée à la circulation, et les coûts exorbitants de réfection font penser que ce ne sera pas demain qu'on pourra de nouveau l'emprunter.

Le Château de Lagarde est au carrefour d’anciens chemins romains et fut pendant des années une halte réputée pour sa gastronomie, son vin, ses oliviers, ses écuries, édifiées au XVIème siècle. Il fut occupé par les comtes de Provence jusqu’à la fin du XXème siècle. Aujourd’hui propriété de la famille des éditeurs Dupuis, le domaine recèle, sur les 700 hectares qui composent la propriété, pas moins de 1000 oliviers et 4 hectares de vignes dont les dernières datent de l’époque napoléonienne. Philippe Crocé Spinelli, oenologue réputé de la région, est en charge de l’exploitation viticole et oléicole.

Seule une tour du XIIè siècle, une voûte et une cave subsistent de cette fortification, elles dominent toute la région sur un site imprenable contrôlant tout trafic entre Châteaudouble, Montferrat et Figanières. On dit que le Château de Châteaudouble est le « double » de celui de Lagarde et que le trésor du Comte Jean est caché dans la propriété…Les plafonds du rez-de-chaussée et de la cave datent du 16ème et présentent de magnifiques voûtes. L’étage fut aménagé au 18ème et l’ensemble servait de relais tant pour les chevaux que pour les voyageurs qui transitaient par le chemin romain-toujours carrossable de Grasse à Marseille. En contrebas du Château, se trouvait le potager entouré de murs et irrigué grâce aux immenses citernes sises sous le chemin romain devant la façade Est. Dans la cave, il reste encore deux fûts de chênes, construits sur place, avec des tronçons arc-boutés, car le cerclage de tonneaux n’était pas connu au 17ème siècle, c’est aussi une preuve qu’il y avait du vin à Lagarde à cette période….. »

 Jack alors  nous parle, ce qui suscite intérêt et questions de la construction du parc photovoltaïque  du Domaine de Lagarde, à l’origine d’une initiative de production d’énergie verte de grande envergure. 

« Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, en date du 16 juin 2009, la construction d’un parc photovoltaïque de 20 hectares et d’une capacité de production de 12 MWc sur le Domaine de Lagarde a été autorisé. Grâce à cette initiative, ce sont 5.000 foyers qui sont alimentés en énergie verte. Le parc est aujourd’hui construit et produit depuis le 1er janvier 2012.

La commune de Figanières et Solairedirect (depuis ENGIE) ont inauguré le 19 juin 2012 le parc solaire construit aux Plaines de la Garde. Présent sur l’ensemble de la chaîne photovoltaïque, Solairedirect s’impose comme le premier producteur indépendant français d’électricité solaire, avec au début 2012, des parcs et des toitures solaires pour une capacité totale de 120 MW.

 A Draguignan dans le Var, Solairedirect poursuit son développement avec la construction d’une nouvelle centrale solaire d’une puissance de 12 MWc. Le parc est composé de 48 246 modules solaires de 250 Watt crête répartis sur un terrain d’environ 25 ha. La production électrique attendue s’établit à 18 GWh/an ce qui équivaut à la consommation d’énergie annuelle de  12 000 personnes.

Solairedirect capitalise sur son expérience afin d’atteindre les meilleures exigences environnementales : l’utilisation de panneaux solaires sans métaux lourds, une parfaite intégration paysagère, l’absence d’utilisation de béton et chantiers ‘‘verts’’.

Sur le plan écologique, 10 000 tonnes de CO2 seront évitées chaque année.

Solairedirect, a confié à Schneider Electric l’EPC (Engineering, Procurement & Construction) le lot électrique clé en main et le contrat d’exploitation et de maintenance pour une durée de 20 ans.

Le parc accueille par ailleurs un troupeau d’ovins pour l’entretien biologique des espaces en herbes entre les rangées de panneaux solaires, et un troupeau de caprins pour le désherbage de la périphérie du parc. Située dans une zone de péninsule électrique éloignée des sites de production, cette installation contribuera à produire de l’électricité localement en assurant une couverture énergétique équivalente à 10% de la consommation de son secteur d’implantation.

La société Solairedirect présente la particularité de proposer une solution technologique économiquement viable uniquement par la vente de l’énergie produite. Son coût est proche de celui des énergies fossiles, rendant ainsi possible l’effort d’adopter le solaire dans le processus de transition énergétique, tout en restant financièrement à la portée de tous, en principe. Pourtant le tarif d’achat de l’électricité solaire est réglementé par arrêté ministériel : « Le solaire a du mal à se développer dans le cas du tarif actuel d’achat trop bas », confie l’un des responsables de la société. L’avenir du solaire dépend donc du bon vouloir des décideurs politiques et de leurs choix.

Le parc de Figanières est l’une des sept réalisations de parcs de Solairedirect dans le département, après les projets de Vinon-sur-Verdon, Varages (2) et La Verdière, qui totalisent une puissance totale de 31 MW. Deux autres projets, représentant une puissance de plus de 12 MW, sont en cours de construction à Brignoles et Saint-Antonin-du-Var, avec une mise en service prévue pour l’été et l’automne 2013. (La Marseillaise) »

Il est alors temps de repartir : « départ dans 5 minutes ».

Quelques dizaines de mètres et nous voilà au sommet de Colle Pelade. En début de descente nous nous éloignons quelque peu du sentier pour aller voir l’étendue des panneaux photovoltaïques

puis nous nous retrouvons comme ce matin au-dessus du château de la Garde. Alain glisse sur des gravillons et chute face à terre. Des égratignures mais pas de gros bobos. Désinfection et arnica et tout le monde repart. Jack retrouvera le bon croisement grâce à un mini cairn construit par Claude lors de la reconnaissance.

Le sentier est plus ou moins pentu et caillouteux. Jack dira alors à la tête du groupe : « vous pouvez descendre et vous attendez à la chapelle Saint-Jean. »

La chapelle est fermée et peu accessible depuis l’écroulement de la passerelle au-dessus de la Nartuby lors des inondations de 2009. C'est à travers les barreaux que l'on peut voir le tableau représentant St Jean.

La chapelle est implantée en contrebas du village en bordure de l’ancienne route départementale qui suivait les gorges, au débouché d’un chemin muletier qui la reliait au village. Un apier (rucher) de pierres sèches, restauré en 2004 jouxte cette chapelle qui est dédiée au saint patron du village. Baptêmes et processions s’y déroulaient régulièrement avant que la route des gorges ne soit fermée.

Un petit chemin nous amène à la route à l’emplacement de la passerelle emportée.

Nous poursuivons sur la route en longeant la rivière jusqu’à la Pastourelle où nous partageons le verre de l’amitié.

Merci à Jack d’avoir prévu de quoi de nous rafraîchir. Certains en profitent pour faire diverses emplettes : fromages, huile d’olive, miel, jus de pommes…

Les chauffeurs ayant laissé leur véhicule à l’entrée de Châteaudouble s’en vont avec ceux ayant déposé le leur pour faire le relais. Merci encore à Jack pour avoir eu pitié des G2 et leur avoir évité 1.6 km de plus et 85 m. de dénivelé.

3ème merci à Jack pour cette agréable randonnée.

Les photos sont de Jean-Marie, Nadine, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 28 mars 2019 – G2

Départ : 8H30 – Animateur :  JEAN BO

896-2-Cabris-la Chevrerie du Bois d'Amon- MOYEN * - 12,6 km - Dh : 293 m

Au départ de Cabris, randonnée en boucle avec découverte de sites préhistoriques, d’un élevage caprin et de magnifiques panoramas sur le Lac de Saint-Cassien

Parking : Cabris . Allée Albert Camus Coût du trajet A/R : 28 €

 

 

 

 

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2019-03-14 - 656 - LE VAL - CIRCUIT DE PARACOL - G1

16 Mars 2019 , Rédigé par Dominique

2019-03-14 - 656 - LE VAL - CIRCUIT DE PARACOL - G1

 

Nous sommes 23 à nous retrouver sur le parking du Val, au cœur de la Provence verte.  Le soleil brille, le ciel est bleu mais quel vent !  Jack nous présente le programme du jour.  

 

Nous allons découvrir le chemin de procession entre Notre-Dame de Paracol et l’église Du Val que nous visiterons en fin de randonnée.  Situé en partie sur le GR653A, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle à Rome, notre circuit inclura également le sommet dénudé Le Cuit avec son panorama à 360° de l’Estérel à la Sainte-Victoire.  Nous savons que la montée pour y accéder est très raide (20% sur 500m) mais rien ne nous arrête et nous voici prêts pour les 14,5 kms à parcourir avec une dénivelée de 600m! Il est 0915h.

 

Ci-dessous photo des participants avec Patrick comme serre-file.

 

Avant même de nous engager sur le chemin de la Coualo de l’Oulo, nous voyons la chapelle St-Jacques et notre premier oratoire quasiment face à face.

 

 

Le panneau nous informe qu’elle s’appelle ainsi du nom du quartier où elle est bâtie mais elle est en fait dédiée à saint Jean-Baptiste.  Lors de la procession annuelle qui remonte la statue de Notre-Dame à son sanctuaire, les fidèles s’y arrêtent pour la cérémonie des Adieux.  Cette tradition, vieille de trois siècles et demi, se perpétue encore de nos jours. 

 

Un deuxième oratoire nous attend bientôt.  

Regardez bien et devinez son nom avant de lire la suite!!

Eh oui, le Nez !

Puis très vite un troisième, St-Blaise, construit en 1839. 

Pause effeuillage car on monte depuis le départ !

Nous continuons d'avancer sur un chemin de pierres bordé d’arbustes 

 

et admirons le paysage alentour.

Devant nous le 4è oratoire suivi bientôt d’un 5è ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouf, un petit terrain plat nous conduit à l’Ermitage Saint-Blaise.  Voici ce que nous apprenons du panneau que nous lit Jack : Quand les habitants quittèrent la colline de Paracol pour s’installer dans la vallée, on fit construire en 1540 un ermitage jouxtant la chapelle pour y loger un frère dont la mission était de prendre soin du sanctuaire, de sonner la cloche aux heures de début et de fin des travaux des champs et en cas de mauvais temps.  Le premier ermite fut nommé en 1598 et le dernier en 1751.  L’ermitage fut restauré en 2010. 

 

Jack nous suggère d’aller derrière pour voir les vitraux de la chapelle créés en 1980 mais ils sont opaques et ne laissent rien deviner de l’intérieur.  

Un autre panneau nous précise que les habitants du Val, réfugiés sur la colline de Paracol au temps des invasions barbares (VIe et VII e siècles), bâtirent probablement un premier édifice.  La chapelle, reconstruite vers l’an 1000, était en forme de croix latine.  En 1547, le bras droit du transept devint un ermitage.  A l’origine, la chapelle était dédiée à Saint-Jean l’Evangéliste puis on vint y vénérer le martyr Saint-Blaise, médecin et évêque de Sébaste (Arménie).  On le priait pour les maux de gorge et la protection des troupeaux.  Ce culte fut introduit par les Croisés.

Nous poursuivons notre grimpette jusqu’à Notre-Dame de Paracol qui date du XIe siècle.  

 

Elle représente un exemple d’architecture romane et abrite encore la statue de ND de Paracol achetée aux Pères Augustins de Brignoles en 1751. Chaque année en septembre, par le chemin des pèlerins, les villageois ramènent l’effigie de la sainte habillée et couverte de bijoux à la paroisse où elle reste le temps des festivités. Surplombant la chapelle, une statue de la vierge à l’enfant veille sur Le Val depuis 1893.

 

Jack s’adresse solennellement à nous de la croix géante à proximité de la chapelle pour nous montrer de loin Le Cuit, la pièce de résistance du jour ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il nous indique également le Petit et le Gros Bessillon ainsi que la Sainte-Baume et nous rappelle qu’on ne voit pas la Sainte-Victoire de l’Estérel, c’est en fait le Gros Bessillon que l’on voit !  Nous admirons ce magnifique panorama à 360°

 

La Loube

 

Le Pic Cuit

et faisons la pause banane dans cet endroit magique.  

A gauche le Petit Bessillon (2 sommets), à droite le Gros Bessillon

 

Une fois ragaillardis, nous reprenons les bâtons 

 

et finissons par voir le Pic Le Cuit sur notre gauche.

Le vent souffle dans nos oreilles mais nous sommes déterminés à poursuivre notre aventure.

Bientôt les senteurs du romarin taquinent nos narines et nous mettent l’eau à la bouche mais il faut rester concentrés!  

 

 

Une fois au sommet, nous sommes récompensés par le magnifique panorama qui s’étale sous nos yeux, à savoir à l’est le Rocher de Roquebrune, le Massif du Cap Roux, le Mont Vinaigre et le Pic de l’Ours.  A l’ouest, la Sainte-Victoire et la Sainte-Baume.  Nous sommes à 505 m d’altitude.  

La Loube

 

Jack attire notre attention sur une montagne recouverte de neige au nord.  Il s’agit du Devoluy qui culmine à 2800 m dans les Alpes.  Il nous indique également le Petit et le Gros Bessillon.  

Je vous recommande vivement de cliquer sur le lien ci-dessous pour visionner la superbe vidéo pleine d’humour réalisée par André lors de la montée au Pic Le Cuit.  Vous en comprendrez la fin dans les dernières lignes du blog.

 

La montée au Pic Le Cuit

 

 Claude et Jack ont eu la chance de pique-niquer au sommet lors de la reconnaissance mais vu les rafales de vent aujourd’hui, il en est hors de question. Nous redescendons donc par le même chemin poussés par le vent. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 1245h quand nous trouvons un endroit à l'abri des rafales et à l’ombre des pins pour le pique-nique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le café, la liqueur de myrte et les douceurs, Jack donne le signal du départ et nous annonce que nous sommes à mi-chemin.  Photo de groupe avant de reprendre la route!

 

 

Pas de difficultés dorénavant, alternance de pistes exposées aux éléments avec de beaux points de vue et de chemins bordés de pins. Quelques grimpettes  se mêleront à des sentiers ou pistes plates.

Nous arrivons à la Chapelle de Saint-Cyriaque. 

 

 

Le panneau nous apprend que l’édification de cette chapelle rurale pourrait remonter au XVe siècle.  Saint-Cyriaque, diacre martyrisé en 303 à Rome, est le saint patron de Le Val.  Jusqu’au milieu du XXe siècle, une messe était célébrée dans la chapelle le 8 août, jour de la fête du saint.  La fête votive du village se déroule encore de nos jours le weekend le plus proche de cette date.

 

Nous la quittons et nous voici sur une piste parsemée de nombreuses roches calcaires de différentes tailles.  

 

Nous nous retrouvons sur un chemin qui domine l’Ehpad au premier plan à gauche sur la photo ci-dessous et l’école avec son grand parking un peu plus au loin.  

Nous voici de retour à la chapelle Saint-Jacques, point de départ de notre randonnée.  

Nous longeons un champ d'oliviers

 

et arrivons au parking où nous changeons de souliers, déposons sacs et bâtons dans les coffres et nous dirigeons vers le village pour y visiter l’église.  Pour cela il faut d’abord passer sous l'imposante Tour de l’Horloge. 

 

 

Nous poussons ensuite la porte de la superbe Notre-Dame de l’Assomption qui date du XIe siècle et présente une belle voûte romane en arc brisé. L'église a été agrandie au 17e, et la nef centrale ouvre sur des chapelles latérales aux chapiteaux décorés de modillons.

 

L'ensemble architectural église et tour de l'Horloge vu du passage de la Dîme

 

Nous en sortons pour aller flâner quelques instants dans le charmant passage voûté de la Dîme qui servait dès le XIIe siècle à engranger les produits de la Dîme (impôt en nature prélevé par l'église: céréales, fruits, bétail). De belles arcades plein-cintre couvrent cette impasse aux façades ornées de baies géminées.

 

Le Couvert de la Dîme

Il est temps de prendre le pot de l’amitié au café de la place Gambetta mais malheureusement, nous sommes mal accueillis par le propriétaire  donc demi-tour !  Nous rentrons le gosier sec mais la tête pleine de merveilleux souvenirs !

 

Un grand merci à Jack pour cette magnifique randonnée et à Patrick notre serre-file.  Les photos sont de Brigitte, Dominique, Gilbert et Alain.  Merci aussi à André pour la vidéo !

La semaine prochaine, jeudi 21 mars :

Départ : 7H30

Jean-Ma - Plan de la Tour MOYEN xxx 17,3 km Dh : 610 m

Circuit varié : pistes dans le vignoble, crête de la colle dure (un peu sportive) altitude 500m offrant une vue superbe sur le massif des Maures, retour vers Plan de la Tour par le GR51

 

 

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14/03/2019 - 510 G2 - Autour de la Flûte

15 Mars 2019 , Rédigé par Rolande

Circuit autour de La Flûte- 510/ G2– jeudi 14 mars 2019 

Nous sommes 30 à nous retrouver ce matin sur le parking au bout du chemin de la Vernède à Roquebrune sur Argens pour cette rando proposée par Patrice (randonnée qui sera faite dans le sens inverse par rapport aux éditions de  2013 et 2015). Soleil et vent sont au rendez-vous.

"C’est une petite randonnée de 13 km avec 280 m de dénivelé sur des pistes confortables et sur route pour revenir au parking (en définitive nous aurons parcouru 13.2 kms mais avec 440 m. de dénivelé). Ne vous faites pas  de souci nous tournerons autour du sommet de la Flûte, sans l’escalader, le chemin étant trop raide."

Dès la sortie du parking nous commençons à monter. Jean Ma et Daniel R. seront nos serre-file.

La saison des mimosas est bientôt terminée mais nous pouvons encore en voir quelques-uns de bien fleuris. De magnifiques bruyères arborescentes bordent également le chemin.

Arrivés sur une butte nous pouvons voir la baie de Fréjus-Saint Raphaël et les sommets enneigés du Mercantour et en contrebas le domaine des Planes.

Nous nous arrêtons alors pour la pause banane.

Un peu plus loin Jean-Marie s’approche pour photographier l’énorme ficus mentionné lors des précédents blogs. Faisant attention aux épines chacun prend place devant celui-ci pour la photo de groupe.

Nous continuons à monter profitant toujours d’une vue dégagée alentour. On commence à voir les 1ers cistes.

Nous sommes sur la piste des Clapiers. Après être passé devant une ruine partiellement restaurée et avoir vu en contrebas un petit lac sans nom nous arrivons à l’orée d’une clairière.

Il n’est pas encore midi mais nous y trouvons un emplacement à l’abri du vent, lieu idéal pour le pique-nique. L’heure de l’apéro a sonné. A qui du vin d’orange offert par Jean-Marie, du punch au rhum de Guadeloupe par Alain, au rhum de la Réunion par Rolande, du Stanislas avec la mirabelle de Lorraine par Guy, petits chèvres, toasts au pâté, puis plusieurs vins rouges Bordeaux et autre, cake, café et digestif de Patrice. Allons-nous pouvoir repartir? Heureusement il ne devrait y avoir que de la descente.

Avant que chacun ne se décide pas à faire la sieste pour digérer, Patrice nous parle de Roquebrune. Comme vous pouvez le voir tout le monde est bien attentif.

« Durant l'Antiquité - Le territoire de Roquebrune-sur-Argens était traversé par une voie romaine. Une borne militaire  a été identifiée, en 1863, sous le maître-autel de l'église paroissiale. Elle portait comme inscription IMP. CAESAR AVGVSTVS. IMP. X TRIBVNICIA PODESTATE XI IIIII. Elle a été entreposée dans une petite salle attenante à la chapelle des fonts baptismaux. C'est entre le VIIIe siècle et le XIe siècle que le premier village fut fondé au sommet du Pétignon, sous le nom latin de Rocca Bruna en référence à ce rocher brun qui surplombe l'actuelle agglomération. En 973 Guillaume 1er, comte de Provence, chassa les Sarrasins qui avaient envahi la région depuis plus d'un siècle. Ce fut à cette époque que la borne romaine devint le piétement à l'autel et fut creusée pour servir de réceptacle à des reliques.

Au Moyen Âge - Le prieuré détenu par les moines de l'abbaye St Victor de Marseille est probablement fondé au IXè siècle. Les trois premières implantations d'habitations de la commune se concentrèrent alors à Villepey, au Palayson et près de l'actuel village de Roquebrune. C'est ce dernier lieu qui prit peu à peu de l'ampleur sur les deux autres, avec 165 foyers en 1316, contre 17 au Palayson et 11 à Villepey. Ce changement est confirmé par la toponymie : les chartes faisaient toujours référence au castrum au XIè siècle pour situer la villa organisée autour du prieuré des moines de Saint Victor. Le concile de Vienne, convoqué par le pape Clément V, se réunit entre octobre 1311 et mai 1312 pour discuter de l'avenir de l'ordre du Temple. Peu après ce concile, qui excommunia les templiers, à l'entrée du village, dans un mur extérieur de la chapelle Saint-Pierre a été inhumé, la tête en bas, un membre de l'ordre dissous. ...

Le village passa tout le Moyen Age dans l'isolement à l'abri de ses murailles, évitant aussi bien les envahisseurs que le épidémies, telles la peste noire. La construction de l'église paroissiale fut achevée en 1535. C'est de cette époque que date la légende du «prieur transformé en saule ». Celui-ci, le père Antoine, desservant la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, située au sud du village, profitait régulièrement des générosités de la bouchère qui le fournissait en viandes. Une nuit, sur le chemin du retour, il fut happé par les esprits des morts réfugiés dans les arbres et transformé en saule. Sur ce chemin existe toujours un oratoire creusé dans un arbre pour rappeler cette métamorphose.

Temps Modernes - Au XVe siècle, les constructions, faute de place, commencèrent à s'étendre hors des fortifications médiévales passant de 127 familles en 1471 (environ 500 personnes) à 310 en 1540 (environ 1 300 personnes). Cela donna lieu aux premières transformations du village, avec la création des arcades de la place haute... La paix revenue après les guerres de religion, les transformations recommencèrent à partir de 1608.  Le tracé tortueux des rues médiévales fut modifié avec la création de la rue Neuve, de la rue Droite (actuelle Grande-Rue), la rue des Lauses (Dalles), la rue du Four et la rue des Pins. Le développement de la commune fut tel à cette époque, que l'on compta 2 000 personnes dans le village en 1676. L'économie de la commune était alors centrée sur la polyculture. 
De la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale - Son ouverture sur le monde se concrétisa en 1829, lors de la construction du Pont d'Argens reliant Roquebrune à la route d'Italie. Puis, en 1863, avec la prolongation de la voie de chemin de fer, et l'ouverture de la gare, un nouvel essor est apporté à l'agriculture locale, qui se transforme, grâce à ces nouveaux débouchés, jusqu'à la création de la Coopérative vinicole, en 1913.   Située en bord de mer, la commune attire les vacanciers depuis 1960. Son développement démographique est lié à sa situation géographique très favorable, près de la mer, et aux grands axes de transport relativement proches . C'est à cette période que fut conçu le lotissement littoral des Issambres. La commune s'est engagée sur la voie de l'intercommunalité en 2000 »   (Extrait wikipédia)

Finies les agapes. Il est temps de repartir. Nous pouvons voir encore de magnifiques mimosas non seulement en bordure de chemin mais aussi en travers de celui-ci. Le vent aura eu le dessus de celui-ci. Petit exercice périlleux l’enjamber, le contourner… Chacun fera de son mieux sans se blesser.

De nouveau une vue dégagée sur l’ensemble de l’Estérel en particulier s’offre à nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En bordure de chemin nous pouvons admirer un eucalyptus fleuri, des coronilles et des euphorbes.

 

Quelques centaines de mètres sur la piste et nous continuons sur la route de la Vernède.

Dernière vue sur les vignes et les oliviers avant d’arriver aux voitures.

3 ânes nous attendent et se précipitent vers Josette qui leur donne des morceaux de pomme (se rappellent-ils d’elle).

C’est sur la place de Roquebrune  que nous allons partager le verre de l’amitié abandonnés par quelques-uns qui pensaient que le bar était fermé.

Merci Patrice pour cette agréable balade quelque peu très ventée par moments.

Les photos sont de Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 21 mars 2019

514-2-Chateaudouble-Chateau de la Garde  - Animateur Jack

Moyen ** -  9,5 km  - Dénivelé : 410 m

Véritable nid d'aigle, Châteaudouble domine de 130m l'entrée des gorges de la Nartuby, affluent de l’Argens, à la confluence de la Nartuby et de la rivière d'Ampus. Passage au Château de la Garde, à la chapelle Saint Jean.

Parking : Chateaudouble -  Coût du trajet A/R : 30 €

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2019-03-07-907-Escragnolles-Cascade de Clars-07/03/2019-G2

7 Mars 2019 , Rédigé par Rolande

Escragnolles –  Cascade de Clars - 907/G2 - jeudi 7 mars 2019

C’est sur l’aire des Galants à Escrargnolles qu’Alain nous a donné rendez-vous pour une randonnée inédite. Nous sommes 25 et les nuages commencent à s’éloigner pour faire place au soleil. Après la présentation du parcours, carte à l’appui, d’une douzaine de kms et   480 m. de dénivelé au pied de l’Audibergue,

« Nous allons évoluer dans le Nouveau Parc Naturel des Préalpes d’Azur créé en 2012. Ce parc couvre environ 90 000 ha, 45 villages de caractère, 2000 espèces végétales. C’est le château d’eau de la côte d’azur. »

Nous voilà partis, les G2 bien encadrés par 3 animateurs et une bonne demi-douzaine de G1.

La randonnée commence sur une petite route bien tranquille. Nous passons le long d’une vaste prairie où paissent de nombreux moutons

avant d’emprunter  un chemin  qui se transformera rapidement en sentier  descendant jusqu’au pont romain du Ray. En cours de route de nombreux crocus pointent leur nez.

C’est là que nous faisons la pause banane. Le petit déjeuner matinal est déjà loin et Alain nous retrace l’historique  du Vol de l’Aigle, retour triomphal de Napoléon avec  passage dans la région (d’où le nom de route Napoléon qui relie entre autre Escragnolles à Digne.)

« Les 1er et 2 avril 1814 le sénat destitue Napoléon et installe un gouvernement provisoire.Le 4 avril 1814 1ère abdication et le 20 avril 1814 départ de Napoléon pour l’Ile d’Elbe. Napoléon embarque à Saint-Raphaël pour Portoferraio. Le 27 avril 1814 l’Ile d’Elbe est constituée en royaume pour Napoléon où il débarque le 4 mai 1814.

Les royalistes sont au pouvoir avec Louis XVIII et Marie-Louise est en exil en Autriche. Napoléon quitte l’Ile d’Elbe le 26 février 1815 à bord de l’Inconstant avec une petite flottille de vaisseaux réquisitionnés sur l’Ile et quelques  centaines de grognards fidèles qui l’entouraient. Le 1er mars ils débarquent dans le golfe de Juan. (le débarquement était prévu à Saint-Raphaël mais se fait à Vallauris Golfe Juan).

Napoléon prévient son général, le général Cambronne en avant garde de ne tirer aucun coup de feu. Surprise et rapidité pour la réussite de l’opération. Dans la nuit ils vont jusqu’à Cannes par les dunes. Le 2 mars 1815 après 64 kms la petite troupe arrive à Séranon et bivouaque dans la neige à plus de 1000 m d’altitude. Bref passage à Escragnolles où Napoléon va remettre une bourse d’or et rendre hommage à la mère d’un de ses généraux, le général Mireur  mort pendant la campagne d’Egypte à 28 ans.

Napoléon ne dort pratiquement pas et reste assis sur un fauteuil par peur d’un guet apens. Le 3 mars 1815 dès l’aube il va vers Castellane. Le 4 mars à Digne et le 7 mars à Grenoble.

Tout au long du périple, de nombreux soldats grossissent sa troupe. Vers Grenoble, les soldats royalistes veulent l’arrêter et le tuer. Napoléon se dresse devant eux et proclame : « Soldats du 5ème ! Reconnaissez votre empereur ! S’il en est un qui veut me tuer, me voilà ! » …et les soldats du 5ème régiment d’infanterie royaliste se rallie à Napoléon.

Le 13 mars il est à Lyon, le  20 à Paris. Louis XVIII a fui Paris. Le 29 mars 1815 Napoléon supprime par décret la traite de noirs ainsi que la vente des noirs dans toutes les colonies françaises. C’est le début de l’abolition de l’esclavage.

Le 18 juin 1815 c’est la défaite de Waterloo et le 22 juin la seconde abdication de Napoléon. Napoléon est mort le 5 mai 1821 à 51 ans en exil sur l’île de Sainte Hélène. 

Avant de partir nous faisons la photo de groupe sur le pont.

Finie la descente. Nous commençons à monter sur un chemin plus ou moins pierreux,

duquel nous nous éloignons quelque peu pour aller voir le dolmen des Brainées.

Arrivés à une clairière, le chemin devient plus large et à découvert nous atteignons la Montagne des Louquiers à 1140 m. d’altitude (point haut de la randonnée). De là une vue magnifique côté mer bien que brumeuse, (des îles de Lérins au cap du Taillat), et côté montagne sur Mons, Escragnolles, le mont Lachens et l’Audibergue.

Alain nous parle alors du général de brigade de la Révolution française   François Mireur, né en 1770 à Escragnolles, promoteur de la Marseillaise.

« C'est à dix-neuf ans que François Mireur arrive à Montpellier pour y suivre des cours de médecine. à l'âge de vingt-deux ans en 1792. Il devint docteur en médecine à l’âge de 22 ans mais son titre ne lui servit guère. La France est occupée par la Révolution. Depuis la convocation des États généraux, la prise de la Bastille, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le vote de la Constitution, avait émergé à Montpellier une immense exaltation patriotique. En 1790, participe à l'action du club des amis de la Constitution et de l'égalité à l'image du célèbre club des Jacobins de Paris.

« Mon zèle, ma philanthropie firent de moi le capitaine de la garde nationale de Montpellier, laquelle avec d'autres citoyens s'empara de la vieille citadelle royale dans la nuit du 1er au 2 mai. Ce fut notre Bastille ! ».dra-t-il. Adepte des idées nouvelles, probablement franc-maçon1, Mireur fait de nombreuses propositions : rendre publiques les séances du Conseil Municipal de la Commune, supprimer les différences entre les riches et les pauvres lors des enterrements, dispenser gratuitement l'enseignement aux enfants, lutter contre la présence des chiens enragés dans la commune...

En 1792, il se rend à Marseille pour organiser la fusion des volontaires des deux villes qui s'engagent pour combattre l'Autriche. Le 22 juin, au cours du repas donné en son honneur au lendemain d'un discours devant le club des Amis de la Constitution, il entonne pour la première fois le Chant de Guerre pour l'Armée du Rhin, composé par Rouget de Lisle. Adopté par les volontaires marseillais qui le chanteront au cours de leur marche vers Paris en juillet, le chant deviendra ainsi la Marseillaise.

Il meurt à l'âge de 28 ans, pendant la campagne d'Égypte.  Les circonstances de sa mort ont fait l'objet de différents récits. (Le détail de sa carrière militaire et des circonstances de sa mort peuvent être trouvées sur internet)

La version de Bonaparte dans ses récits de la Campagne d'Egypte est succincte. "Le général de brigade Mireur, se rendant d'un bivouac à un autre malgré les observations qui lui firent les grand'gardes, fut surpris dans une petite vallée à cent pas d'elles par quatre Arabes et percé de coups de lance. C'était un officier distingué. L'armée le regretta."

Napoléon fit une halte à Escragnolles à son retour de l'île d'Elbe et demanda à rencontrer la mère du général Mireur.

Une grande plaque en faïence colorée en l'honneur de "François Mireur Héros de la Marseillaise" est apposée à l'entrée d'Escragnolles.

Son nom est inscrit sur la 28e colonne de l'arc de Triomphe (au sommet du pilier sud, face à l'avenue Kleber) et sur les tables de bronze des galeries historiques de Versailles. » 

C’est là que nous nous installons pour le pique-nique. Pour l’apéritif un punch est annoncé par Martine et Alain, mais surprise au moment de le servir Alain s’aperçoit qu’il s’est trompé de bouteille. Ce n’est que du jus d’orange aussi peu d’amateurs. Mais avec les G2 jamais de problème. Il y a toujours des réserves : Morgon, Merlot et rosé accompagnés de petits chèvres, puis nombreux thermos de café, chocolats et enfin liqueur de myrte (faite par Nadine) et liqueur de cônes de mélèzes apportée par Joël régalent tout le monde.

Pas le temps de faire la sieste malgré un cairn en forme de  trône .

Nous rebroussons chemin jusqu’à la clairière

et bifurquons sur notre gauche pour aller voir un 2ème dolmen, celui de la Colle.

En cours de descente vers le gué nous pouvons admirer de nombreuses anémones hépatiques,

puis traversons une magnifique forêt de pins parmi lesquels se trouve un énorme chêne.

Difficile parfois de regarder la canopée et ses pieds en même temps. Pas besoin de bottes, tubas, ni même sacs poubelles  pour traverser le gué, grand pas pour certains et passage en se tenant aux branches pour les autres.

Petite cascade sur le ruisseau et Alain de faire croire que c'est la cascade attendue.

Une nouvelle grimpette pour se rendre au « clou » de la journée, la cascade de Clars qui sort dont on ne sait où sous la route Napoléon. Le paysage alentour est magnifique.

6 randonneurs fatigués capituleront avant le sommet et ne pourront profiter du spectacle de la cascade que grâce aux photos et à la vidéo faite par Xavier. Voir lien ci-dessous.

 

 

 

https://youtu.be/5VyZR4MgIPw

 

Après leur retour plus qu’une quinzaine de minutes pour regagner les voitures et nous arrivons aux Galants.

C’est à St Vallier  que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Alain pour cette agréable randonnée inédite dans une région inhabituelle.

Les photos sont d’Alain, Eliane, Gilbert, Joël, Nadine, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 14 mars 2019

Départ : 9H   - 510-Le tour de la Flute -  MOYEN ** -  14 km - Dh : 400 m

Randonnée sur un fabuleux parcours de floraison de mimosa . Découverte de ruines et points de vues sur la cote

 Parking : Roquebrune sur Argens-chemin de la Vernède -  Coût du trajet A/R : 12 €

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2019-03-07- 518 - TOUR DU PIC DE L'OURS -G1

7 Mars 2019 , Rédigé par Brigitte

2019-03-07- 518 - TOUR DU PIC DE L'OURS -G1

14 randonneurs dont 5 femmes se retrouvent sur le parking juste à droite avant d'arriver à la gare du Trayas.

 

Louis inscrit depuis cette année au Cercle de Boulouris, a bien voulu rejoindre le club des animateurs et aujourd'hui il mène sa première randonnée autour du Pic de l'Ours.

Il nous présente sa randonnée : 15 kms avec une dénivelée de 820m, niveau sportif. Montée régulière jusqu'au col Notre Dame, passage par la dent de l'Ours. Descente vers le lac de l'Ecureuil (à sec), passage par la gorge du Mal Infernet. Montée vers la baisse Orientale et descente jusqu'au point de départ en passant par le col des Lentisques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrick C habitué de la rando du Lundi nous rejoint le Jeudi et sera notre serre file, voire le secouriste de la blogueuse…

 

 

 

 

 

 

 

Il est 9H 10, nous nous dirigeons vers le col Notre Dame, une petite montée régulière qui ne gêne aucun de nos randonneurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En face de nous, le Pic d'Aurelle

Sur notre gauche, la mer 

Il est 10h et nous sommes déjà au Col Notre Dame!!!

Bien sûr que ce lieu de rendez vous est bien connu des randonneurs, d'ailleurs nous y étions le jeudi précédent. Nous admirerons les sites sous un autre angle.

Un petit rappel pour les nouveaux et pour ceux qui auraient oublié !!!

Pic de l'Ours
Pic de la Dent de l'Ours

 

Mont Vinaigre
Les Suvières et le Marsaou

 

Un arrêt pour nous rappeler que nous les avons faites la semaine dernière

Les petites grues et les grosses grues

Il est 10h25, devant nous la dent de l'Ours

Louis nous indique que nous allons passer dans le ravin de la Dent de l'Ours pour nous diriger ensuite vers le lac de l'Ecureuil, enfin ce qu' il en reste..

Nous prenons un chemin agréable en forêt

et c'est l'heure de la pause banane

Poursuivons la descente en suivant la tête de ligne bien menée par Louis évidemment

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et à l'arrivée au Lac de l'Ecureuil, une photo de groupe

et mettons à l'honneur les 5 "nanas" 

Nous passons dans le vallon du Mal Infernet en contournant le Pic du Mal Infernet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 12h30 Louis, après avoir eu l'accord de chacun d'entre nous, décide que nous ferons la montée avant le déjeuner jusqu'à la Baisse Orientale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Courage, nous y sommes presque. Il est vrai que nos estomacs commencent à réclamer mais c'est tellement plus agréable de faire toutes les montées avant de déjeuner….

La blogueuse prend quand même le temps de prendre en photo le Rocher de Roquebrune dans la brume et le Cap Roux, elle a eu raison. Vos comprendrez plus tard…

 

Il est environ 13h20, nous déjeunons sur les rochers à la Baisse Orientale (270m). 

Nous avons fait 10k300... vous comprendrez que l'après midi sera relaxe, très peu de kms avec une descente sur un chemin quelque peu pierreux.

Alors que les randonneurs ont pris leur café et la petite poire de Maurice, la blogueuse se fait remarquer, elle tombe … rien de grave seulement une énorme bosse sur le derrière de la tête. Un grand merci à Patrick C pour son action rapide (Arnica en gel à recommander…)

Le départ a été un peu retardé et le retour un peu plus long...

Direction La Baisse des Sangliers pour arriver au col des Lentisques.

Ensuite petit sentier à descendre en direction du Trayas

Dernière petite photo de groupe, cette fois avec la mer en arrière plan

Nous nous retrouvons dans un café au Dramont pour le pot de l'Amitié

 

Un grand merci à Louis pour cette agréable randonnée menée avec attention, bienvenue à toi dans le monde des animateurs du Cercle de Boulouris.

Nous avons fait 14k300 kms pour une dénivelée de 626m

 

Semaine prochaine : Jeudi 14.03.2019

Départ : 8H00 JACK 656-Le Val-Circuit de Paracol MOYEN xx 14,8 km Dh : 590 m

En partie sur le GR 653A, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle à Rome, notre circuit visitera Notre Dame de Paracol et le sommet dénudé Le Cuit avec son panorama à 360° de l'Estérel à la Ste Victoire. Pente de montée finale à LeCuit >20% sur 600m.

Parking : 83143 Le Val Cout du trajet A/R : 48 €
 

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Les Arcs-Le Sommet des Terriers-G2-28 février 2019

1 Mars 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Les Arcs-Sommet des Terriers-G2-565-2

 

Personne ne s'est perdu pour rejoindre le parking de départ pour la rando de ce jour et pourtant ce n'est pas toujours facile de trouver le Chemin du Bac. C'est Jean Ma (ne pas confondre avec Jean-Marie) qui nous a préparé cette rando  déjà faite plusieurs fois par au moins cinq animateurs différents.

A leur sujet, il faut tous les remercier de consacrer une journée au G2 alors qu'ils préféreraient certainement marcher avec le G1 sur de plus grands parcours.

Nous sommes 27 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris prêts à passer cette journée dans le massif des Maures pour une rando facile de 12 km et 330 m de dénivelée ainsi que Jean Ma nous le précisera. Il annonce que les plus courageux pourront, avec Jack, faire un petit supplément pour découvrir un dolmen.

La météo nous annonce un beau temps chaud et ensoleillé.

Jack sera notre serre-file.

La première curiosité nous la découvrons en traversons le pont qui surplombe le confluent de l'Argens et de l'Aille.

A cause d'une petite île, le courant de l'Argens bloque celui de l'Aille ce qui donne à cette dernière  la configuration d'une rivière paisible et large sur 3 ou 4 kilomètres en amont.

Nous n'avions jamais remarqué ce petit panneau qui nous a conduit à faire une recherche sur l'origine de ce pont.

 

« Tournavelle » est le nom du lieu dit. Il pourrait correspondre au fleuve, l’Argens, qui tourne sur lui-même et passe deux fois sous le même pont.

Les premiers écrits présents aux archives départementales concernant un pont sur la rivière d’Aille datent des années 1820. Ce pont était alors projeté au passage dit « de Berard », dans le territoire de Vidauban. En 1819, une lettre du préfet précise que la « rivière d’Aille, qui très souvent et surtout en hiver n’est pas guéable et ne peut l’être sans danger ainsi que l’attestent plusieurs événements à la suite desquels des citoyens ont perdu la vie, exige la construction d’un pont ».

Dans une délibération du conseil municipal en date du 2 juillet 1876, on exprime le souhait de supprimer le bac communal et de le remplacer par la construction d’un pont cette fois au confluent de l’Aille et de l’Argens. Il est voté un budget de 500 F pour commencer une étude sur ce projet.

Dans la délibération du 13 février 1887 il est dit : « Les dernières crues de l’Argens ayant emporté le bac communal qui desservait la forêt, il faudrait le remplacer. Mais il serait préférable de conserver la somme nécessaire à son remplacement et de la consacrer à la construction du pont sur l’Argens. Le 26 juin on vote un crédit de 16 000 F. Dans la séance extraordinaire du 27 juillet on rajoute la somme de 4 000 F. Il est dit que le pont d’Aille coûtera 40 000 F et celui de l’Argens 20 000 F.

Enfin le projet de la réalisation du pont sur l’Aille est définitivement adopté le 25 mars 1888. « Ce pont facilitera la réalisation d’une route de grande communication destinée à desservir le golfe de Saint-Tropez qui est déshérité et permettra à de nombreuses communes telles que celles du Plan de la Tour, Ste Maxime, Grimaud, Cogolin, Saint-Tropez et autres de trouver un débouché pour leurs produits agricoles ».

Le 24 février 1889, sont présentés les plans d’un pont à tablier métallique. Le 8 avril la commune fait un emprunt de 30 000 F.

Le 9 janvier 1890, le chemin du bac est classé en chemin vicinal ordinaire n° 3 en lui assignant une largeur de 4,5 m, non compris fossés et talus.

En 1905, le pont reçoit sa première couche de bitume.

Malgré les frais engagés pour la construction du pont de fer, dont le coût total s’est monté à la somme de 54 000 F, la réalisation de la route pour le golfe de Saint-Tropez ne verra jamais le jour. En 1893 l’Etat décide de faire construire dans la commune de Vidauban un autre pont de fer sur l’Aille et réalise la D72.

Ce pont est parfois appelé « Pont Eiffel » du nom de la technique employée par l’ingénieur et industriel Gustave Eiffel, lors de la construction de la tour éponyme. Il s’agit d’assembler les poutres métalliques en trois temps avec la broche qui permet de laisser du jeu entre les poutres, le boulon qui sert à maintenir les poutres attachées ensemble, sans laisser de jeu et qui est ensuite remplacé par le rivet définitif. Les rivets sont chauffés à blanc puis introduits dans les trous préalablement préparés ; afin de les immobiliser, leur tête est écrasée pendant que le métal est malléable.

Cf. Extraits de https://www.mapado.com/les-arcs/le-pont-de-fer-de-la-tournavelle

 

Nous commençons tout de suite une montée calme sur une bonne et large piste. Le débroussaillage de chaque côté a été particulièrement poussé.

Devant nous apparaît un très gros chantier sur la piste. Un des ouvriers nous explique que dans le virage, la piste a été complètement entraînée en contrebas lors d'un très fort épisode de pluie.

Les travaux sont maintenant presque terminés mais avant cette remise en état la piste était complètement inutilisable et nous n'aurions pas pu passer.

Quelques blocs de béton sont rassemblés sur le bord de la piste. Remarque de Beps "On est déjà arrivé au dolmen !".

 

Le cheminement sur cette piste est très agréable et Jean Bo ne la qualifierait même pas de "faux plat montant".

Encore une zone de réfection, décidément cette piste est l'objet de tous les soins de l'ONF, tant mieux, on voudrait que cela soit ainsi dans l'Esterel.

Le secteur est assez accidenté et de jolis petits vallons régalent les photographes.

Quel ciel bleu au-dessus des marcheurs !

Nous sommes pratiquement sur du plat. C'est là que Jean Ma. va nous arrêter pour "la pause banane".

Après avoir repris des forces, il nous arrêtera de nouveau pour un moment culturel, la découverte du Four à poix et son fonctionnement.

La vidéo étant de mauvaise qualité, le blogueur a simplement copié le texte du blog précédent…mais l'exposé de notre guide était formidable.

« Les fours à poix, appelés PEGUIERES ou PEGOULIERES en Provence, avaient pour fonction d’extraire la résine contenue dans le bois des pins. Ils étaient construits en pierres sèches. La poix, pego en Provençal, terme francisé en pègue, est un mélange mou et collant, obtenu à partir de résine et de goudron de pin.

Des découvertes archéologiques ont démontré que la résine de pin était utilisée par les hommes de la préhistoire dans l’assemblage de certains outils ou armes. Pendant la période antique, on retrouve l’usage de la poix dans l’embaumement des morts en Egypte et dans la pharmacopée à toutes les époques. Les Phéniciens utilisaient la poix dans le calfatage des bateaux et le tressage des cordages. Les Romains en enduisaient l’intérieur des amphores pour la conservation et le transport du vin. La poix fut utilisée en très grande quantité dans la construction navale pour l’étanchéité des coques en bois des navires.
La technique consiste à remplir le four de bois de pin débité en bûchettes d’environ 40 centimètres, ou de souches de pin coupées en morceaux. Il fallait 1,5 m3 de bûchettes bien rangées pour remplir le four. 
L’orifice du bas était fermé avec une pierre ajustée avec de l’argile. Le feu était allumé sur la partie supérieure du four. Dès que la combustion était amorcée, l’orifice du haut était recouvert d’herbe et de terre argileuse pour garantir l’étanchéité. La distillation pouvait commencer, elle durait environ 48 h. Au bout d’une heure de chauffe, la résine commençait à couler vers le petit bassin de réception. »

Je vous conseille, si le sujet vous intéresse, d'ouvrir le lien ci-dessous. Très complet.

 

http://fabrearcheo-var.fr/wp-content/uploads/2017/01/P%C3%A9gui%C3%A8res-des-Porres-bis-1.pdf

 

Maintenant nous abordons la montée qui va nous conduire vers le site mégalithique.

Montée tranquille et lorsque nous nous retrouverons sur le plat, une vue

inhabituelle du Rocher de Roquebrune, a moitié caché par les proches collines va attirer l'attention de Nelly, mais peut-être a-t-elle été la seule à le remarquer.

 

Nous arrivons à une bifurcation où, comme prévu, Jack va emmener les 2/3 du groupe vers le dolmen âgé de 5000ans. Le pauvre vieux fait bien son âge !

Il a fallu à Jack et ses acolytes ajouter 70 m de dénivelée: quand on aime, on ne compte pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le reste de la troupe, après une photo de groupe, aura lui aussi à monter, mais bien moins, pour atteindre le site des menhirs.

La première fois que cette rando a été faite, nous sommes passés devant sans les voir car la végétation masquait tout. Il faut dire qu'ils ne sont pas très hauts. Depuis le site a été défriché.

Le groupe de Jack arrive peu après et tout le monde s'installe pour le pique-nique qui, pour une fois sera sobre, une bouteille de vin pour 27…les traditions se perdent dans le G2.

Mais il y a toujours un coin dortoir, voici celui des hommes.

Il est temps de faire l'indispensable photo de groupe.

Même si le site est historique, la compagnie agréable et le soleil brillant, il faut repartir, tout en descente comme nous l'indique Jean et pour un fois ce fut exact à 100%.

Pourtant certains chemins ont été bien abîmés par des travaux d'élargissement-abattages d'arbres- et la pluie en a rajouté. Il faut donc rester vigilant.Grosse différence avec la montée de ce matin sur le versant Est.

Nous traversons une zone qui a brûlé en 2003, bien caractéristique avec les "arsins" des bruyères arborescentes, tout blanc , et les troncs de chêne-liège, tout noir .

De quoi discutent ces deux-là, sûrement foot et handball !

Nous retrouvons le confluent et notre parking.

Le pot de l'amitié sera pris à la brasserie du Super U des Arcs, encore un changement de décor.

Merci Jean pour cette belle rando avec des conditions climatiques excellentes, là, tu as fait fort.

 

Merci aux photographes, Nelly, Jean Be et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine le jeudi 7 mars, Alain remplacera Jean-Claude, indisponible, pour une rando à Escragnolles-La cascade de Clare. Voir son programme détaillé dans son annonce diffusée sous quelques jours.

 

 

  

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2019-02-28 -902- ESTEREL "LES GRUES MONT PELET" G1

1 Mars 2019 , Rédigé par Brigitte

2019-02-28 -902- ESTEREL "LES GRUES MONT PELET" G1

20 randonneurs se retrouvent au Col Notre Dame pour une randonnée menée dans l'Esterel, par Alain.

Il ne fait par froid, mais la brume est présente ce qui ne facilitera pas les prises de photos.

Alain nous présente sa randonnée :

14Kms avec une dénivelée de 700m

Ascension des Petites Grues, des Grosses Grues, le Mont Pelet et le Mont Saint Martin pour revenir par le Pont Sarazin et le Col des Monges.

 

Deux nouveaux randonneurs Marie Jo et Pierre nous rejoignent, nous leur souhaitons la bienvenue.

Jean Claude se propose pour être notre serre file.

Il est 9h10, nous empruntons le GR51 et avançons sur la crête des Petits Trayas

Nous démarrons fort, les bâtons sont nécessaires pour garder un bon rythme, notre animateur semble très à l'aise sans …

Nous distinguons la mer avec le soleil qui semblerait vouloir faire son apparition avec quelques petits reflets.

Quelques rochers à escalader 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour arriver à la 1ère Etape : le sommet des Petites Grues (413m)

Maintenant c'est la descente et Alain nous réserve une surprise avant l'ascension des Grosses Grues

 

Il nous lance un défi : celui qui atteindra le record d'une de ses relations qui est montée jusqu'au sommet des Grosses Grues en 6mn5s

Chacun est monté à son rythme et certains ont essayé d'atteindre le record :

Les premiers: Joël et Louis 7mn

Le Deuxième : Dan 8mn

Les troisièmes : les deux Brigitte 9mn

Alain a lancé le départ et a soutenu son équipe en remplissant son rôle d'accompagnateur.

Bravo à tous 

Après cette épreuve, un petit arrêt pour la pose banane au sommet de la 2ème Etape : les Grosses Grues (440m)

Nous n'avons fait que 2 kms, il est temps de reprendre nos sacs pour descendre vers le Mont Pelet que nous apercevons très loin.

Encore quelques rochers, plus de problème nous sommes rodés!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en passant par le col de la Cadière.

Il nous reste encore deux étapes, mais avant d'arriver au Mont Pelet, Claude nous rappelle la définition de la Caldeira si bien expliquée lors de la randonnée de Jack du 24.01.2019.Je vous invite à relire le blog de Dominique.

Mont Pelet
Mont Saint Martin

3ème Etape : Ascension du Mont Pelet (439m)

Nous y sommes presque et à l'arrivée de Michel, nous apprenons que Alain F s'est fait une entorse. Joël s'empresse de redescendre pour lui donner les premiers secours.

Avant d'entamer la descente, Claude nous indique le mur de laves en face de nous.

Il est 12h, alors qu' Alain avait prévu le déjeuner avant le Mont Saint Martin, nous décidons de déjeuner au pied du Mont Pelet pour qu'Alain F puisse rentrer ensuite tranquillement par la piste,accompagné de Jean Claude et Jérôme. Nous lui souhaitons un bon rétablissement.

Chacun s'installe pour prendre des forces, nous avons encore les 2/3 à faire.

Alain F nous a ramené le Maroilles, Alain W le Morgon et l'alcool de myrte faite par Nadine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dan et Maurice seront nos nouveaux serres files.

Nous sommes sur la piste des Œufs de Boucs pour la quitter et emprunter un chemin qui a été récemment restauré en direction de Mont Saint Martin

Nous passons devant un oppidum et atteignons notre dernière ascension :

le Mont Saint Martin où nous ferons deux photos de groupe moins 3 randonneurs;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons sur le Pont Sarrazin, lieu très agréable, où nous avons fait quelques pique-niques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le printemps approche, quelques fleurs apparaissent 

Asphodèle
Anémone hortensis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après ce petit moment passé dans ce lieu magique, nous continuons vers le Collet de Monges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Regroupement au Collet des Monges

pour ensuite suivre la piste qui nous amène à nos voitures.

Sur la gauche, Miramar avec son port de la Figueirette

Il est 16h30 nous retrouvons Alain F, Jean Claude et Jérôme et posons pour la véritable photo de groupe prise par Xavier.

Rendez vous au bar Habituel à Agay pour le pot de l'Amitié

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand Merci à Alain pour cette randonnée que nous pourrions classer " sportive " (13K700 et 900m de dénivelée). 

Merci également aux photographes : Claude, Joël et Brigitte R

Sans oublier nos serres files : Jean Claude, Dan et Maurice

La semaine prochaine : Jeudi 7 Mars 2019

G1

Départ : 8h30

LOUIS

518-Tour du Pic de l Ours

SPORTIF x

15 km

Dh : 845 m

Départ du bord de mer (au Trayas) pour cette randonnée de 15 km autour du pic de l'ours dans la superbe foret de l'Estérel. Pas de difficulté si ce n'est un dénivelé de 845 m.

Parking : Trayas, parking sur la droite juste avant le chemin qui mène à la gare.

Cout du trajet A/R : 10 €

 

 

 

 

 

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